GUIDE DU PROPRIÉTAIRE D`AIDES À LA NAVIGATION PRIVÉES

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GUIDE DU PROPRIÉTAIRE D`AIDES À LA NAVIGATION PRIVÉES
PROVISOIRE
GUIDE DU
PROPRIÉTAIRE D'AIDES
À LA NAVIGATION
PRIVÉES
Garde côtière canadienne
Édition 2000
Préparé en conformité de la Loi sur la marine marchande du Canada
PROVISOIRE
Table des matières
Section
Page
Le Système canadien d'aides
à la navigation
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•
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Généralités
Le Système canadien d'aides à la navigation
Règlement sur les bouées privées
Règlement sur les restrictions à la conduite des bateaux
Loi sur la protection des eaux navigables
... 1
... 1
... 2
... 3
... 4
Responsabilités
... 5
Choix des bouées et construction
... 6
Marques et dimensions
... 9
• Règlement sur les bouées privées - Exigences
• Règlement sur les restrictions à la conduite des bateaux - Exigences
• Figures : Bouées latérales tribord et bâbord
Bouées cardinales
Bouée de danger
Bouée de renseignements
Bouée de contrôle
Bouée d'endroit interdit
Autres bouées spéciales (amarrage / avertissement)
... 9
... 10
... 11
... 12
... 13
... 14
... 15
... 16
... 17
Feux et matériau rétroréfléchissant
... 18
PROVISOIRE
DRAFT
Mouillage
... 20
•
•
... 20
... 21
... 22
... 23
... 24
... 25
... 28
... 30
Généralités
Le système de mouillage
♦ Flottabilité
♦ Type de système
♦ Longueur de l'amarre
♦ Matériau constitutif de l'amarre
♦ Ancre de mouillage
♦ Calcul du poids
Redressement
... 35
Entretien
... 36
Fabricants et fournisseurs
... 37
Contacts provinciaux - Règlement sur les restrictions à la conduite
des bateaux
... 41
Bureaux régionaux des aides à la navigation de la Garde côtière
canadienne
... 43
Marques réglementaires des filets de pêche
... 46
Fiche des travaux de construction
... 48
PROVISOIRE
Le Système canadien d'aides à la navigation
GÉNÉRALITÉS
Au Canada, les particuliers, les clubs, les corporations ou les autres groupes ont le
droit d'installer des aides à la navigation à leurs fins personnelles. Ces aides sont connues
sous le nom d'aides "privées" . De plus, comme le précise le Règlement sur les bouées
privées, une aide privée s'entend d'une aide à la navigation ou d'une bouée d'amarrage qui
n'appartient pas à l'administration fédérale, ni à une administration provinciale, ni à un
organisme gouvernemental.
La Garde côtière canadienne reconnaît que ces aides contribuent à la sécurité et au
bien-être des plaisanciers, surtout dans les zones où la politique et les ressources limitées
de la Garde côtière ne permettent pas au public d'avoir accès à un service d'aides à la
navigation. Le présent guide a été préparé dans le but d'aider les propriétaires privés à
comprendre la réglementation, les exigences et les responsabilités visant la mise en place
d'aides à la navigation privées. À terme, on croit qu'en respectant les règles de base du
Système canadien d'aides à la navigation, le système sera mieux adapté à tous les
plaisanciers.
Il n'est pas nécessaire d'obtenir l'autorisation de la Garde côtière pour mettre à l'eau
et exploiter une aide à la navigation privée. Toutefois, quiconque à l'intention de mettre à
l'eau et d'exploiter une aide de ce genre doit s'assurer que l'aide est conforme au
dispositions du Règlement sur les bouées privées et, lorsque la conduite des bateaux est
restreinte, du Règlement sur les restrictions à la conduite des bateaux.
NOTE :
Une fiche des travaux de construction figure à la fin du présent document. Vous
pouvez consulter et remplir la fiche au fil de votre lecture du présent guide.
LE SYSTÈME CANADIEN D'AIDES À LA NAVIGATION
La publication de la Garde côtière canadienne intitulée Le Système canadien
d'aides à la navigation (TP 968) contient des renseignements détaillés sur l'utilisation
normalisée, les couleurs, les formes et l'identification des aides à la navigation du Système
canadien des aides à la navigation. Il est fortement recommandé aux personnes intéressées
à installer une aide à la navigation privée de consulter ce document. On peut se procurer la
publication Le Système canadien d'aides à la navigation auprès de tout distributeur
autorisé du gouvernement ou en écrivant à :
Les Éditions du gouvernement du Canada TPSGC
Ottawa, Ontario
K1A 0S9
Tél. (819) 956-4800
Téléc. (819) 994-1498
1
PROVISOIRE
RÈGLEMENT SUR LES BOUÉES PRIVÉES
Le Règlement sur les bouées privées qui découle de la Loi sur la marine
marchande au Canada s'applique à toutes les bouées privées mises à l'eau comme aide à
la navigation ou à l'amarrage, sauf celles qui servent à signaler des engins de pêche. Le
Règlement a été adopté pour garantir que les bouées privées canadiennes sont conformes
aux normes reconnues à l'échelle internationale et par la Garde côtière. Si une bouée privée
ne satisfait pas à ces normes, la Garde côtière est autorisée à la faire enlever ou à la faire
réparer en conformité du présent Règlement.
De façon très large, les principes généraux du présent Règlement incluent ce qui suit.
1. Il est interdit de mettre dans les eaux canadiennes une bouée privée qui nuit ou
pourrait nuire à la navigation des navires ou qui induit en erreur ou pourrait induire
en erreur les opérateurs de navires.
2. Il est interdit de mettre dans les eaux canadiennes une bouée privée sauf si les
exigences de couleur, de forme et d'identification sont respectées (voir la section
portant sur les marques et les dimensions, à la page 9). Le propriétaire d'une
bouée privée doit aussi s'assurer que les renseignements prévus demeurent à
jour.
3. Toutes les bouées privées doivent être conformes aux normes et aux directives
énoncées dans la publication Le Système canadien d'aides à la navigation (TP
968), avec ses modifications successives.
4. Le Ministre peut exiger la modification d'une bouée privée, y compris
l'augmentation des dimensions minimales ou l'ajout d'un matériau
rétroréfléchissant, si la bouée privée doit être plus visible ou mieux indiquée.
5. La construction et l'entretien de l'ancre de la bouée ainsi que les matériaux utilisés
doivent permettre à celle-ci de rester en place.
6. Pendant les heures d'obscurité, toute bouée éclairée doit afficher les feux requis
par la Garde côtière et prescrits dans la publication Le Système canadien d'aides
à la navigation (TP 968).
7. Le Ministre peut faire enlever des eaux canadiennes toute bouée privée non
conforme au présent Règlement.
En vertu de la Loi sur la marine marchande du Canada, quiconque néglige de
respecter les directives de la loi, est passible, sur déclaration sommaire de culpabilité, d'une
amende maximale de 200,00$. En cas d'accident, le propriétaire de la bouée privée peut
aussi être trouvé responsable des dommages par suite d'une utilisation ou d'un entretien
négligents de l'aide à la navigation.
NOTE : Consultez le Règlement dans sa totalité pour de plus amples renseignements.
2
PROVISOIRE
RÈGLEMENT SUR LES RESTRICTIONS À LA CONDUITE DES
BATEAUX
Un Règlement a aussi été adopté en vertu de la Loi sur la marine marchande du
Canada et régit le marquage des aides à la navigation privées servant à restreindre la
navigation (par exemple limites de vitesse, zones d'accès interdit). En vertu du Règlement
sur les restrictions à la conduite des bateaux, les demandes de restrictions émanent
d'administrations locales et sont transmises à l'autorité provinciale désignée pour examen
avant d'être envoyées au ministère des Pêches et des Océans (Bureau de la sécurité
nautique) pour examen final et publication subséquente dans le Règlement. Une fois
approuvées, ces restrictions doivent être appliquées en vertu de la loi.
Les principes généraux visant l'établissement d'aides à la navigation privées incluent
ce qui suit :
1. Il est interdit de placer ou d'enlever un écriteau visant à restreindre la navigation
de tout bateau dans les eaux canadiennes à moins d'en avoir reçu l'autorisation du
Ministre responsable. Toute bouée ou tout écriteau doit être conforme aux
exigences énoncées dans le Règlement.
2. Il est interdit de modifier, masquer, endommager ou détruire un écriteau autorisé
ou de l'utiliser comme point d'amarrage.
3. Il est interdit de conduire un bateau en violation d'une restriction indiquée sur un
écriteau autorisé, sauf avis contraire en vertu du règlement ou d'en avoir reçu
l'autorisation du Ministre responsable.
4. Il est interdit d'organiser des activités non autorisées, telles que la tenue d'une
régate, d'un défilé ou d'une course de bateaux sans en avoir reçu un permis
délivré conformément au présent Règlement.
5. Il est interdit d'organiser une régate, un défilé ou une course de bateaux d'une
manière et à un endroit qui aurait pour effet de nuire inutilement à la navigation.
6. Le Ministre peut autoriser toute personne ou tout groupe de personnes à placer un
écriteau dans une zone pour y indiquer les restrictions applicables à la conduite
des bâtiments prescrites par le présent règlement, mais peut aussi annuler ces
autorisations et faire enlever l'écriteau au besoin.
7. L'autorité désignée qui désire que des eaux soient assujetties à une restriction à la
navigation peut soumettre sa demande au Bureau de la sécurité nautique, Garde
côtière canadienne, accompagnée de tous les renseignements concernant sa
mise en œuvre.
8. Tous les écriteaux et les bouées autorisés doivent être conformes aux exigences
de dimensions et de marquage prescrites dans le Règlement.
3
PROVISOIRE
9. Toute personne qui met en place un écriteau autorisé doit payer tous les frais de
construction, de mise en place, d'entretien et d'enlèvement de l'écriteau et doit
faire en sorte que la forme et la construction de l'écriteau, exigées par le présent
Règlement, soient conservées telles quelles.
Les restrictions peuvent être appliquées par tout agent du gouvernement fédéral, d'un
gouvernement provincial, d'un agent de la paix municipal, d'un agent de police portuaire ou
par tout autre agent désigné par le ministre des Pêches et des Océans. Afin de favoriser la
sécurité, le Règlement prévoit aussi qu'un agent de la paix peut diriger ou interdire les
mouvements de tout bateau.
Quiconque enfreint le présent Règlement est passible, sur déclaration sommaire de
culpabilité, d'une amende d'au plus 500,00$. Dans les zones où les dispositions de la Loi sur
les contraventions s'appliquent, les contrevenants seront normalement accusés en vertu de
cette loi. Le Règlement sur les contraventions contient un tableau des amendes.
NOTE :
La page 41 du présent document présente une liste des personnes
ressources au niveau provincial pour l'obtention de renseignements sur les
restrictions à la conduite des bateaux. Consultez le Règlement dans sa totalité
pour de plus amples renseignements.
Communiquez avec les superviseurs des BSN (Bureau de la sécurité
nautique) régionaux pour obtenir plus de précisions ou de l'aide à ce sujet.
LOI SUR LA PROTECTION DES EAUX NAVIGABLES
En vertu de la Loi sur la protection des eaux navigables (LPEN), le propriétaire de
tout ouvrage proposé pouvant avoir un impact sur la navigation doit d'abord présenter une
demande d'approbation à la Direction de la protection des eaux navigables, Garde côtière.
La LPEN vise à protéger le droit du public à naviguer dans les eaux canadiennes. Tous les
"ouvrages" se trouvant sous la laisse de hautes eaux dans toute eau navigable et qui
constituent un obstacle à la navigation doivent être approuvés en vertu de la Loi.
Pour que le projet soit approuvé, la Garde côtière peut exiger l'emploi d'aides privées
pour indiquer l'ouvrage ou ses approches, y compris les quais, les jetées, les ponts et les
zones d'aquiculture. Si elle est requise, l'approbation des aides en vertu de la LPEN est
conditionnelle à l'emploi de marques appropriées. Il incombe au propriétaire d'établir et
d'entretenir les aides, conformément au Règlement sur les bouées privées, au Règlement
sur les restrictions à la conduite des bateaux et à toutes les normes pertinentes de la
Garde côtière canadienne.
NOTE : Consulter la Loi dans sa totalité pour de plus amples renseignements.
4
PROVISOIRE
Responsabilités
Les propriétaires d'aides à la navigation privées au Canada doivent s'assurer que ces
aides sont conformes à toutes les exigences du Règlement sur les bouées privées et du
Règlement sur les restrictions à la conduite des bateaux et que leur mise en place ne
crée pas de danger ou d'obstacle à la navigation normale. En cas d'accident mettant en
cause une aide à la navigation privée, le propriétaire de cette aide peut être tenu
responsable des dommages causés.
Il y a plusieurs façons d'éviter ou de minimiser cette responsabilité, notamment :
1. Prendre soin de choisir correctement le type de bouée et ses matériaux de
construction et de placer celle-ci de manière appropriée.
2. Établir un tableau de surveillance et de réparation pour assurer que les aides sont
bien placées et en bon état de fonctionnement. Tenir un registre de ces
vérifications. (Consultez la section sur les exigences d'entretien à la page 36.)
3. Il est fortement recommandé de toujours utiliser des feux et (ou) des matériaux
rétroréfléchissants.
4. L'exploitation d'aides privées par des organismes tels un club nautique permet de
s'assurer que tous les usagers locaux connaissent l'objet des aides et qu'il y a
suffisamment de personnes pour contrôler la position et l'état des aides.
5. Si un problème survient dans le cas d'une aide indiquée sur une carte (par
exemple, une aide hors position), si l'aide est supprimée ou si des modifications
sont apportées à une bouée, les propriétaires doivent prendre les mesures
appropriées pour en faire part dans les Avis à la navigation et les Avis aux
navigateurs (si cela est justifié). Ils doivent notamment communiquer avec le
bureau de la GCC le plus près.
6. Avant toute autre mesure de prévention, il convient d'envisager l'acquisition d'une
assurance responsabilité.
Les propriétaires doivent avant tout prendre les mesures nécessaires pour s'assurer que les
aides à la navigation privées sont conformes aux exigences, aux normes et aux directives
énoncées dans les règlements et dans la publication le Système canadien d'aides à la
navigation (TP 968).
Si les bouées sont placées dans des eaux cartographiées, il est souhaitable de
fournir à la Garde côtière les renseignements pertinents en vue de la publication des
caractéristiques et des positions des bouées dans les avis pertinents (Avis aux
navigateurs; Avis à la navigation) et de leur relevé cartographique par le Service
hydrographique du Canada. Les personnes désireuses de procéder ainsi doivent
communiquer avec le bureau de la Garde côtière canadienne le plus près.
NOTE :
Le personnel des aides à la navigation de la Garde côtière peut conseiller les
groupes ou les particuliers qui désirent mettre en œuvre un système d'aides à
la navigation dans une voie navigable.
5
PROVISOIRE
Choix des bouées et construction
CHOIX
Au moment de choisir des bouées comme aides à la navigation ou point d'amarrage,
il faut s'efforcer de garder le système simple en limitant le plus possible le nombre et les
types de bouées utilisées. Il faut reconnaître que certains navigateurs connaissent peu l'objet
et la signification des aides à la navigation. Par conséquent, en limitant le nombre de bouées
de différents types (formes, dimensions), et en adoptant des bouées de type courant (par
exemple des bouées latérales), l'usager peut plus facilement comprendre le système et
observer les exigences pertinentes.
De façon générale, dans les zones de navigation de petites embarcations et de faible
trafic, il n'est pas nécessaire normalement d'employer à des fins de navigation des aides
privées autres que les bouées de bâbord (vertes), de tribord (rouges) et de danger (blanches
avec un losange orange entre deux bandes orange). D'autres bouées populaires peuvent
être employées, par exemple les bouées d'avertissement, de natation et de renseignements
ainsi que les bouées prescrites en vertu du Règlement sur les restrictions à la conduite
des bateaux (par exemple bouées de contrôle, d'endroit interdit). Dans des eaux non
cartographiées ou des lacs où l'identification "sens de la remontée" peut poser un problème,
il vaut mieux employer des bouées cardinales.
CONSTRUCTION
Avant de mouiller une bouée, il faut déterminer le matériau de construction approprié
à chaque usage particulier. Idéalement, une bouée doit être suffisamment robuste pour
résister aux éléments, elle doit être munie d'un signal visuel en bon état de marche et être
suffisamment "molle" pour absorber l'impact des embarcations et ainsi réduire les
dommages résultant d'un abordage. Même si ces critères sont souvent en conflit les uns
avec les autres, il existe sur le marché plusieurs types de bouées qui satisfont à ces
exigences.
Les produits fabriqués commercialement constituent un choix préférable pour les
bouées privées, mais cela ne signifie pas que les propriétaires soient tenus "d'acheter" une
bouée. Bien souvent, des aides à la navigation "artisanales" peuvent être employées à la
place de dispositifs fabriqués commercialement. Les tableaux 1 et 2 aux pages 7 et 8
montrent certains des matériaux les plus couramment employés dans la construction des
bouées et décrivent certains des dispositifs "artisanaux" les plus en vogue, ainsi que leurs
avantages et inconvénients.
NOTE :
Dans la plupart des cas, les bouées manufacturées constituent l'option
normalisée la plus sûre et la plus fiable à l'intention des propriétaires privés.
Une liste de divers fournisseurs et fabricants nord-américains est présentée à
la page 37.
NOTE :
Au moment d'acheter un bouée, il faut s'assurer que les pattes d'amarrage et
de levage de la bouée offrent une résistance à la rupture suffisante en
fonction du poids du corps mort installé.
6
PROVISOIRE
TABLEAU 1 : Aides à la navigation manufacturées
AVANTAGES
INCONVÉNIENTS
MOUSSE PLASTIQUE RIGIDE
* le matériau le moins robuste
* entretien annuel de la peinture et des marques
* les bouées plus grosses sont moins courantes et
plus coûteuses
* elles ne résistent pas à l'abrasion par les glaces
* faible densité; la plus "molle" et la moins sujette
à causer des dommages
* peu coûteuse et facilement disponible
* légère, facile à mouiller et à déplacer
* facile à mettre en forme
* la peinture et les marques d'ID y adhèrent bien
* ne s'enfonce pas dans l'eau et ne se gorge pas
d'eau
PLASTIQUES MOULÉS RIGIDES
* les types de bouées manufacturées sont
coûteuses
* le fini "ciré" rend difficile, voire impossible
l'adhérence de la peinture
* il faut remplir la bouée de mousse
* robustes, peu enclines à causer ou subir des
dommages en cas de choc
* légères, faciles à mouiller et à déplacer
* facilement disponibles
* pas d'entretien lorsque la bouée est fabriquée à
la couleur voulue
ACIER
* matériau dur qui ne cède pas, et qui peut causer
des dommages importants aux petites
embarcations
* les bouées sont lourdes; les plus grosses sont
difficiles à déplacer
* sujettes à la corrosion en eau salée
* très robustes, même en présence de glaces en
mouvement
* peu coûteuses
* fabrication facile
* le seul matériau fournissant un écho radar
* faciles à peindre
* les bouées peuvent être remplies de mousse
pour en accroître la flottabilité
BOIS
* facilement disponible, faciles à fabriquer, peu
coûteuses
* faciles à peindre
* les bouées peuvent être très robustes
* bouées normalement denses et lourdes pouvant
endommager les petites embarcations
* selon l'essence de bois, les bouées peuvent se
gorger d'eau
CAOUTCHOUC
* certaines formes gonflables peuvent être très
"molles"
* les bouées sont sujettes à des dommages par
exposition au soleil
* elles doivent être gonflées ou remplies de
mousse
* la peinture y adhèrent mal
TABLEAU 2 : Aides privées de fabrication artisanale
7
PROVISOIRE
BOUTEILLES D'EAU DE JAVEL ET CRUCHES DE LAIT
* En général, ces contenants n'ont pas la hauteur minimale requise au-dessus de l'eau, soit
30,5 cm (12 pouces).
* Ils sont trop petits pour y apposer les marques d'ID appropriées.
* NON RECOMMANDÉES
FÛTS OU BARILS EN PLASTIQUE
* Doivent avoir une contenance minimale de 22 litres (5 gallons imp.).
* Gros, lisses et bien visibles.
* La peinture y adhèrent mal, mais certains sont déj à offerts dans la plupart des couleurs.
* Doivent être remplis de mousse ou leur bonde doit être fermée hermétiquement.
* S'ils ont servi antérieurement, il faut les nettoyer à fond pour éviter la pollution.
* Il faut les ballaster ou les munir d'une lourde chaîne pour qu'ils flottent à la verticale.
* S'ils sont employés comme bouées latérales, ceux de tribord (rouges) doivent avoir une
extrémité supérieure conique (pointue)
* USAGE RECOMMANDÉ
FÛTS OU BARILS EN ACIER
* Gros et bien visibles.
* La peinture y adhère bien.
* Sont durs, ce qui peut endommager les petites embarcations.
* RECOMMANDÉS SEULEMENT DANS LES ZONES PEU FRÉQUENTÉES PAR DES
PETITES EMBARCATIONS
BOUTEILLES DE PROPANE
* Compte tenu de leur taille, elles sont très dures et ne cèdent pas.
* Elles comportent des arêtes métalliques tranchantes.
* NON RECOMMANDÉES
8
PROVISOIRE
Marques et dimensions
RÈGLEMENT SUR LES BOUÉES PRIVÉES - EXIGENCES
En vertu des modifications au Règlement sur les bouées privées, Loi sur la
marine marchande du Canada, toutes les bouées privées au Canada doivent être
conformes aux exigences concernant l'identification et les marques des bouées. Par ailleurs,
ces bouées n'ont pas à être conformes aux exigences portant sur la taille minimale et
l'identification alphabétique énoncées dans le manuel Le système canadien d'aides à la
navigation (TP 968) de la Garde côtière canadienne.
Pour ce qui est de la taille des bouées privées, le Règlement sur les bouées
privées prescrit que la partie de ces bouées qui émerge de l'eau doit mesurer au moins
15,25 cm (6 pouces) de largeur et au moins 30,5 cm (12 pouces) de hauteur. Il doit s'agir de
dimensions minimales absolues convenant à des zones bien abritées et à faible trafic. En
général, une bouée doit être assez grosse pour être bien visible d'une certaine distance pour
permettre au navigateur de bien interpréter le signal et d'y réagir en temps opportun. Il faut
en outre tenir compte des conditions météorologiques défavorables et des fluctuations de
l'état de la mer. En vertu du Règlement sur les bouées privées, la Garde côtière peut
exiger que les bouées soient de plus grandes dimensions que les dimensions minimales,
qu'elles soient munies d'un matériau rétroréfléchissant, ou qu'elles soient modifiées de toute
autre façon (par exemple, ajout de feux, de dispositifs sonores, etc.) pour accroître la
sécurité des navires et en fonction des conditions sur place.
Le Règlement sur les bouées privées exige aussi que toutes les bouées privées
portent, sur les côtés opposés, les lettres majuscules "PRIV". Ces lettres doivent être aussi
grandes que possible, compte tenu des dimensions de la bouée et de couleurs contrastantes
(blanches, si le fond est rouge, vert ou noir, et noires si le fond est blanc ou jaune). De plus,
la bouée doit porter bien en vue une inscription en caractères lisibles et permanents,
indiquant les noms, adresse et numéro de téléphone de son propriétaire. Si le propriétaire
d'une bouée privée désire apposer des caractères alphanumériques supplémentaires sur la
bouée à des fins d'identification, les nombres et les lettres ne doivent pas correspondre à
ceux du système qu'emploie la Garde côtière dans le secteur immédiat. De cette façon, il n'y
a pas de confusion possible entre les aides exploitées par le gouvernement et les aides
privées.
NOTE :
Les renseignements concernant une utilisation particulière de l'aide à la
navigation, s'il y a lieu, doivent se trouver à l'intérieur du symbole orange (p.
ex. DANGER - RAPIDES).
RÈGLEMENT SUR LES RESTRICTIONS À LA CONDUITE DES
BATEAUX - EXIGENCES
9
PROVISOIRE
En plus d'être conformes aux exigences susmentionnées, toutes les bouées privées
autorisées en vertu du Règlement sur les bouées privées (p. ex. endroit interdit,
contrôle) doivent aussi afficher les marques et les caractéristiques énoncées à
l'annexe I du Règlement.
NOTE :
La figure 1-7 montrent les détails des marques de chacune des bouées
privées les plus courantes.
10
PROVISOIRE
FIGURE 1 : Bouées latérales
TRIBORD
Description :
-
-
Sert à marquer le côté tribord (droit) d'un chenal ou l'emplacement
d'un danger devant être laissé sur tribord ( à droite) lorsque le
navire se dirige vers l'amont;
si non lumineuse, a un dessus conique;
feu rouge (Fl) 4s ou (Q)1s, si lumineuse;
matériel rétroréfléchissant rouge, si équipé.
BÂBORD
Description:
-
-
Sert à marquer le côté bâbord (gauche) d'un chenal ou
l'emplacement d'un danger devant être laissé sur bâbord ( à
gauche) lorsque le navire se dirige vers l'amont;
si non lumineuse, a un dessus plat;
feu vert, (Fl) 4s ou (Q)1s, si lumineuse;
matériel rétroréfléchissant vert, si équipé.
11
PROVISOIRE
FIGURE 2 : Bouées cardinales
Description : -
-
-
indiquent la position des eaux les plus sécuritaires par rapport à
la bouée (p. ex. bouée cardinale nord = les eaux les plus
sécuritaires sont au nord);
si la bouée porte un feu, ce feu est blanc et ses caractéristiques
de scintillement correspondent à celles d'une bouée de la GCC
(voir le document TP 968);
si elle porte un matériau rétroréfléchissant, ce matériau est
blanc;
elle peut être munie de deux voyants coniques noirs dont la
direction des pointes indiquent sa signification.
DANGER
NW = NO
DANGER = DANGER
SW = SE
WL = FEU BLANC
12
PROVISOIRE
FIGURE 3 : Bouées de danger
Description :
-
sert à marquer un danger isolé comme un récif ou un haut-fond;
si elle porte un feu, il s'agit d'un feu jaune à éclats (Fl) 4s ;
si elle porte un matériau rétroréfléchissant, ce matériau est
jaune;
le symbole orange international peut être un matériau
rétroréfléchissant orange.
13
PROVISOIRE
FIGURE 4 : Bouées de
renseignements
Description :
-
présente à l'aide de mots ou de signes conventionnels, des
renseignements d'intérêt pour le navigateur;
si elle porte un feu, il s'agit d'un feu jaune à éclats (Fl) 4s;
si elle porte un matériau rétroréfléchissant, ce matériau est
jaune;
le symbole orange international peut être un matériau
rétroréfléchissant orange.
14
PROVISOIRE
FIGURE 5 : Bouées de contrôle
Description : -
-
balise une zone où des restrictions à la conduite des embarcations
ont été établies conformément au Règlement sur les restrictions
à la conduite des bateaux;
si elle porte un feu, il s'agit d'un feu jaune à éclats (Fl) 4s;
si elle porte un matériau rétroréfléchissant, ce matériau est jaune;
le symbole orange international peut être un matériau
rétroréfléchissant orange.
15
PROVISOIRE
FIGURE 6 : Bouées d'endroit interdit
Description :
- signale une zone interdite aux embarcations en vertu du
Règlement sur les restrictions à la conduite des bateaux;
- si elle porte un feu, il s'agit d'un feu jaune à éclats (Fl) 4s;
- si elle porte un matériau rétroréfléchissant, ce matériau est
jaune;
- le symbole orange international orange peut être un matériau
rétroréfléchissant orange
16
PROVISOIRE
FIGURE 7 : Autres bouées spéciales
BOUÉE D'AMARRAGE
Description :
- sert à amarrer un navire, un hydravion, etc.;
- si elle porte un feu, il s'agit d'un feu jaune à éclats (Fl) 4s;
- si elle porte un matériau rétroréfléchissant, ce matériau est jaune.
BOUÉE D'AVERTISSEMENT
Description :
- balise une zone où les navigateurs doivent être avertis de la présence :
a) de dangers comme des zones de tir, des zones de régate, des
bases d'hydravions, des ouvrages sous-marins;
b) des zones où il n'existe aucun chenal sûr; et
c) des zones de séparation du trafic;
- si elle porte un feu, il s'agit d'un feu jaune à éclats (Fl) 4s;
- si elle porte un matériau rétroréfléchissant, ce matériau est jaune.
17
PROVISOIRE
Feux et matériau rétroréfléchissant
La réglementation n'exige pas que toutes les bouées soient munies de feux ou d'un
matériau rétroréfléchissant, mais il est fortement recommandé d'y ajouter ces dispositifs de
sûreté.
Comme l'énonce le Règlement sur les bouées privées, si les bouées privées sont
munies de feux ou de matériaux rétroréfléchissants, la couleur et les caractéristiques des
feux doivent être conformes aux normes de la Garde côtière.
FEUX
De nuit, la couleur et les caractéristiques du feu d'une bouée lumineuse en indiquent
le type ainsi que la fonction et la signification que le navigateur doit lui donner. Il est donc
important que ces aides affichent les caractéristiques appropriées.
En vertu du Règlement sur les bouées privées, le feu de toutes les bouées privées
qui en sont munies doit être allumé en permanence pendant les heures d'obscurité. Une liste
complète des couleurs et des caractéristiques des feux pertinents est contenue dans la
publication Le Système canadien d'aides à la navigation (TP 968) de la Garde côtière
canadienne.
MATÉRIAU RÉTRORÉFLÉCHISANT
Une bouée sans feu munie d'un matériau rétroréfléchissant constitue une solution
économique à une bouée lumineuse lorsque l'installation de cette dernière n'est pas justifiée
ou si l'aide utilisée est trop petite pour porter un feu. Lorsqu'il est posé sur une aide
lumineuse, le matériau rétroréfléchissant assure la relève en cas de panne du feu et facilite
la détection et la compréhension de l'aide la nuit.
Couleur
Dans le cas de toutes les bouées autres que les bouées spéciales, la couleur du
matériau réfléchissant doit être la même que celle du feu qui devrait surmonter cette bouée
(p. ex. vert pour bâbord; rouge pour tribord). Le matériau des bouées spéciales est de
couleur jaune. Un matériau rétroréfléchissant orange peut servir à afficher les signes
conventionnels orange des bouées de danger, de renseignements, de contrôle et d'endroit
interdit. Les bouées blanches de natation et de plongée portent un matériau
rétroréfléchissant jaune.
La Garde côtière canadienne est autorisée à exiger l'ajout d'un matériau
rétroréfléchissant s'il faut accroître la visibilité d'une bouée ou en faciliter l'identification.
18
PROVISOIRE
Applications
La principale méthode d'affichage d'un matériau rétroréfléchissant sur des bouées ou
des écriteaux consiste à employer des nombres, des lettres, un fond ou des bandes
horizontales rétroréfléchissants. Si des bandes horizontales sont employées, celles-ci
doivent avoir une largeur d'au moins 4 pouces (10 cm) et être disposées autour de la
circonférence de la bouée.
Niveaux d'intensité
L'intensité lumineuse ou de réflectivité du matériau doit aussi être étudiée. Il existe
deux niveaux d'intensité lumineuse offerts pour les matériaux posés sur les aides à la
navigation ainsi que divers types d'adhésifs.
NOTE :
Une liste des fournisseurs et fabricants canadiens figure à la page 37 du présent
document.
Dégradation des matériaux
L'expérience a démontré que les excréments d'oiseaux peuvent réduire
considérablement les propriétés rétroréfléchissantes de certains matériaux, même à la suite
d'un nettoyage approfondi. Les propriétés réfléchissantes peuvent aussi diminuer à la suite
de l'exposition aux rayons du soleil. En raison de la possibilité de ce genre de dégradation,
non apparente de jour, il faut vérifier les propriétés rétroréfléchissantes du matériau le soir à
l'aide d'une source lumineuse afin de s'assurer de son meilleur niveau d'intensité possible. Il
faut remplacer tout matériau dégradé ou dont le niveau d'intensité est réduit.
19
PROVISOIRE
Dispositif de mouillage
GÉNÉRALITÉS
L'étape probablement la plus difficile, mais la plus importante de la mise en œuv re
d'une bouée fiable et sûre pour la navigation porte sur la conception d'un dispositif de
mouillage efficace. Le vent, le courant, les vagues et la glace exercent des contraintes sur la
bouée. Le dispositif de mouillage sert à résister à ces efforts et à maintenir la bouée à poste.
Si la bouée doit demeurer à sa place, il faut équilibrer la capacité de tenue du système de
mouillage en fonction des forces exercées par le vent et l'eau. Par conséquent, la conception
d'un dispositif de mouillage doit faire appel à une amarre efficace présentant un rayon de
déplacement acceptable de la bouée, à un coût non prohibitif.
Conformément au Règlement sur les bouées privées, "Il est interdit de mettre dans
les eaux canadiennes une bouée privée, sauf si la construction et l'entretien de la bouée
ainsi que les matériaux utilisés lui permettent de rester en place et de conserver les
caractéristiques prévues". En outre, le Règlement précise que "la construction et l'entretien
de l'ancre de la bouée ainsi que les matériaux utilisés doivent permettre à celle-ci de rester
en place". De façon générale, cela signifie que le dispositif de mouillage doit être conçu pour
maintenir une bouée à poste dans les conditions environnementales les plus difficiles. Bien
souvent on se sert, à titre de référence, d'autres bouées similaires dont le rendement s'est
révélé satisfaisant dans des conditions similaires. Ainsi, l'expérience joue un rôle tout aussi
important que tout autre facteur au moment d'établir les exigences du dispositif de mouillage.
Si on ne dispose pas d'autres bouées de référence ou lorsque des circonstances spéciales
sont en vigueur, le processus de recherche d'un dispositif approprié peut faire appel à une
méthode laborieuse par essais et erreurs.
Il serait exagéré de dire que ce processus est simple. Il y a trop de variables à
considérer. Toutefois, une grande part de ce processus par essais et erreurs peut être
éliminée si on dispose d'une bonne connaissance des divers composants et des dispositifs
de mouillage, ainsi que des problèmes d'installation connexes.
NOTE :
En raisons de questions de responsabilité, la Garde côtière canadienne n'offrira
pas de conseils sur la conception des bouées d'amarrage privées. Il est
conseillé aux propriétaires privés qui désirent mettre en place des bouées
d'amarrage de consulter un ingénieur compétent bien au fait des applications
particulières et des conditions locales.
NOTE :
Comme il est difficile d'établir avec précision les exigences relatives au
mouillage, les renseignements suivants ne doivent être employés qu'à titre
informatif seulement.
NOTE :
Sur demande, les bureaux régionaux de la Garde côtière peuvent offrir des
conseils sur la conception de systèmes d'aides à la navigation privées et il faut
communiquer avec eux en cas de doute sur la fiabilité d'une bouée.
20
PROVISOIRE
LE DISPOSITIF DE MOUILLAGE
Les exigences visant le mouillage des bouées doivent être établies conformément
aux sections suivantes.
FIGURE 8 : Dispositif de mouillage simple
En général, au moment de choisir le système de mouillage approprié d'une bouée, il
faut tenir compte des points suivants :
1. Flottabilité
2. Type de système
3. Longueur de mouillage (touée)
4. Matériau de la ligne d'amarrage
5. Ancre de corps-mort
21
PROVISOIRE
1. Flottabilité
Même s'il peut être difficile de bien comprendre le concept de la flottabilité, celui-ci est
très important au moment de concevoir un dispositif de mouillage fiable et efficace.
Techniquement parlant, la flottabilité est la force résultant de la poussée de l'eau d'une
densité donnée qui s'exerce sur le volume d'un objet. Cette poussée peut en quelque sorte
se définir comme suit : “Tout corps plongé dans un fluide est soumis à une poussée verticale
dirigée vers le haut et qui est égale au poids du fluide déplacé". À nos fins toutefois, la
flottabilité peut simplement se définir comme étant la force vers le haut qu'exerce l'eau sur un
objet submergé.
FIGURE 9 : Flottabilité - Poids submergé
Pour ce qui touche les bouées et les amarres, la flottabilité est exprimée en termes
de capacité portante de la bouée ou de son poids submergé. Ces deux expressions
désignent le poids requis pour immerger complètement la bouée.
Dans le contexte des bouées, ces concepts ont leur importance au moment de choisir
les composants de mouillage appropriés et d'en déterminer le calibre. Par exemple, une
bouée plus petite ayant un poids submergé plus faible fera probablement appel à des
composants de mouillage plus légers (p. ex. chaîne de plus petit diamètre, amarre plus
courte, etc.). L'emploi de composants plus lourds avec ces petites bouées, particulièrement
en eaux profondes, pourrait faire en sorte que la bouée se trouve complètement immergée
du fait que le poids des composants est plus important que la flottabilité ou le déplacement
du poids submergé de la bouée. L'inverse est aussi vrai dans le cas des bouées plus
grosses et des bouées ayant une plus grande flottabilité.
22
PROVISOIRE
Dans ce contexte, des composants de plus fort calibre peuvent être nécessaires pour
maintenir la bouée suffisamment hors de l'eau et en place.
Dans tous les cas, quand vient le temps d'établir les exigences de conception, il
importe de se rappeler que plus la flottabilité de la bouée ou son poids submergé est élevé,
plus les composants de mouillage doivent être résistants et de fort calibre. De plus, il faut
toujours s'assurer que le poids combiné de la ligne d'amarrage et des accessoires ne
dépasse pas le poids submergé de la bouée.
2. Type de dispositif
Comme le montre la figure 10, on emploie trois principaux types de dispositifs de
mouillage des bouées allant de l'amarre simplement tendue au dispositif de mouillage de
type "caténaire", plus sophistiqué. Comme dans le cas de tout autre dispositif de mouillage,
chaque type est destiné à des usages particuliers et comporte des exigences spéciales
quant à ses composants.
FIGURE 10 : Types de dispositifs de mouillage
23
PROVISOIRE
A. AMARRE TENDUE
Ce dispositif est employé dans des situations exigeant un faible rayon de déplacement de la
bouée (voir à la page 25). Il requiert une ancre plus lourde, surtout si une amarre en cordage
est employée. Il peut être muni d'un contrepoids pour améliorer la stabilité verticale de la
bouée. Il est recommandé seulement lorsque le niveau des eaux varie peu, que le courant
est minimal, que les vagues sont peu importantes et que les composants de la bouée sont
de grande qualité.
B. AMARRE SEMI-TENDUE
Dispositif employé comme celui à amarre tendue, mais qui laisse plus de jeu pour le
déplacement de la bouée. Les composants doivent tout de même être surdimensionnés.
C. CATÉNAIRE
De par sa forme optimale, ce dispositif offre la meilleure tenue. Il requiert une ligne
d'amarrage plus longue, mais la taille de l'ancre peut être réduite. L'amarre plus longue
absorbe une grande quantité d'énergie et offre une stabilité de la bouée en position verticale,
tout en absorbant les forces qui s'exercent latéralement sur la bouée (p. ex. vent, courant,
vagues) par l'entremise du soulèvement et de l'abaissement de la section de "marnage" de
l'amarre.
3. Longueur de l'amarre
Comme pour toutes les autres exigences de mouillage, la longueur de la ligne
d'amarrage est fonction des conditions particulières sur place. Les principaux facteurs à
considérer pour établir la longueur de la ligne d'amarrage comprennent notamment la
profondeur d'eau, l'emplacement de la bouée et les conditions environnementales existantes
(marée, vagues, vent et courant). Il faut principalement tenir compte de la profondeur d'eau,
un élément essentiel à l'efficacité du système, et c'est pourquoi il faut la mesurer avec autant
de précision que possible.
Du point de vue de la tenue, un rapport de 3 à 1 (p. ex. si la profondeur d'eau est de
30 mètres, la longueur de l'amarre doit être de 90 mètres) s'est révélé efficace dans le cas
des dispositifs de mouillage à chaînes. Ce rapport constitue aussi la règle généralement
reconnue et il est recommandé par l'Association internationale de signalisation maritime
(AISM). Cependant, dans bien des cas, ce rapport n'est ni sûr, ni pratique. Dans des eaux
peu profondes, par exemple, il faut souvent un rapport plus élevé pour empêcher le
déplacement de l'ancre, et dans d'autres cas, il faut diminuer ce rapport afin d'éviter le
déplacement de la bouée dans des zones de trafic ou à l'écart d'une marque particulière (p.
ex. un danger). De plus, si on emploie une amarre plus lourde, il peut être nécessaire de
réduire la longueur de la chaîne, et vice versa. Dans ces situations, il n'y a pas lieu de
respecter rigoureusement la règle de la longueur de l'amarre correspondant à trois fois la
profondeur d'eau; en réalité, cela pourrait même être dangereux.
24
PROVISOIRE
FIGURE 11 : Rayon de déplacement de la bouée
4. Matériau constitutif de l'amarre
Le choix du matériau constitutif de l'amarre représente aussi un aspect important de
la construction du dispositif de mouillage et, à terme, de son efficacité. Le dispositif dépend
grandement de l'amarre pour absorber les chocs et l'ajout de poids, et chaque matériau
constitutif de l'amarre possède des propriétés qui lui sont propres (élasticité, poids et
résistance); c'est pourquoi il importe de choisir le matériau convenant le mieux à chaque
application. Par exemple, il vaut mieux employer de lourdes chaînes plutôt qu'un cordage de
faible calibre pour des grosses bouées qui requièrent un poids supplémentaire pour
maintenir la bouée à la verticale, ainsi qu'une capacité portante plus élevée. D'autre part, la
même chaîne peut être trop lourde pour des bouées plus petites nécessitant plutôt une
amarre de cordage plus légère.
A. Cordage en matière synthétique
Pour certaines applications, il peut convenir de munir le dispositif de mouillage d'un
cordage en matière synthétique. Par exemple, comme on l'a mentionné précédemment dans
l'explication de la flottabilité, en eaux profondes, le poids de la chaîne peut être plus élevé
que la capacité portante de la bouée et une amarre plus légère est alors de mise. L'élasticité
du cordage sert aussi à absorber l'énergie des mouvements d'une bouée dans des
conditions environnementales défavorables (p. ex. fortes vagues et vent violent) et c'est
pourquoi il faut en tenir compte dans ces situations.
25
PROVISOIRE
Dans tous les cas, le cordage en matière synthétique ne doit être employé que dans
la partie du dispositif de mouillage qui n'est pas en contact avec le fond de l'eau ou
avec le corps de la bouée. Si le dispositif de mouillage est constitué exclusivement
d'un cordage en matière synthétique, des flotteurs spéciaux doivent être fixés à
l'amarre pour l'empêcher de toucher le fond et pour en améliorer les propriétés
d'absorption d'énergie.
B. Chaîne
Compte tenu de sa résistance, de sa durabilité et de son poids, la chaîne est le dispositif de
mouillage le plus répandu. En raison de ces propriétés, une chaîne peut résister aux forces
exercées par de grosses bouées. Les propriétés d'absorption d'énergie de la chaîne
permettent d'employer des ancres plus petites et la fréquence d'inspection périodique du
système est moindre. L'ajout de poids de la chaîne offre plus de rigidité à l'amarre, ce qui
permet d'absorber une plus grande quantité d'énergie que les amarres en cordage. De plus,
le poids de la chaîne augmente la stabilité de la bouée en position verticale.
Dans des eaux très profondes ou lorsqu'on emploie une bouée de plus petite taille,
une chaîne de mouillage peut être trop lourde pour l'aide flottante ou la bouée d'amarrage.
Le cas échéant, il convient d'employer une chaîne de plus petit calibre ou une amarre en
cordage.
Les amarres de bouée sont normalement constituées d'une chaîne ouverte. Peu
importe le type de chaîne, elle doit être faite d'acier allié à faible teneur en carbone ou d'un
type d'acier au carbone plus coûteux (si la chaîne fait l'objet d'une usure excessive).
26
PROVISOIRE
TABLEAU 6 :
Matériaux des amarres (*recommandés par la GCC)
MATÉRIAU
TYPE
CORDAGE EN MATIÈRE SYNTHÉTIQUE *
* est léger (un avantage)
* sujet à l'usure dans la section de
marnage (la partie près du fond qui frotte
sur le lit de la mer)
et facilement vandalisé ou coupé
* recommandé pour les petites bouées
dans les zones abritées
Nylon
* grandes résistance et élasticité
* bonne résistance à l'abrasion
* peut retenir de lourdes charges
* relativement peu coûteux
Polyester *
* grandes résistance et élasticité
* plus lourd
Polypropylène
* matériau le plus répandu
* bonne résistance, bon allongement et
bonne efficacité dans l'eau salée
* peut se détériorer sous les rayons
directs du soleil
Polyéthylène
* moins résistant et moins flottant que le
polypropylène
* recommandé seulement pour des
usages non critiques
Torsadé
* bonne résistance
* facile à manipuler
* tend à se "décommettre" en charge;
peut ainsi se rompre
Natté
* résiste bien au vrillage et ne fait pas de
coques ou de torsade
* bonne résistance, poids approprié et
bon allongement
Tressé *
* plus grande résistance/durabilité et
moins d'allongement
* très malléable et facile à manipuler
* plus difficile à épisser
* coût plus élevé
* les types à tressage simple et à
tressage rigide sont plus fiables que celui
à tressage double
CÂBLE MÉTALLIQUE
* plus résistant que le cordage en matière synthétique et pas aussi sujet à l'usure
* se corrode et se décommet; par conséquent, il est plus difficile à manipuler et à entretenir
CHAÎNE *
* Choix de prédilection de la Garde
côtière pour la plupart des bouées
* pas aussi sujette à l'usure et ne peut
être coupée ni vandalisée
* en raison de son poids, la chaîne
augmente la stabilité en position verticale
* permet l'emploi d'ancres plus légères
* propriété d'absorption d'énergie en
raison de son poids
Acier allié *
* plus courant
Acier au carbone
* plus grandes résistance et durabilité
Alliages multiples ou nickel/chrome
* peut se rompre sous l'effet de
contraintes, de fissures, de la corrosion
ou de la fatigue
27
Chaîne ouverte*
* le type le plus courant pour le mouillage
Chaîne à étais
* assure plus de résistance
* plus lourde que la chaîne ouverte
PROVISOIRE
5. Ancre de corps-mort
La dernière étape avant la mise en place de la bouée vise la conception, la
construction et la détermination de la taille de l'ancre de corps-mort. Au moment des calculs
à cette fin, il importe de se rappeler que le poids de l'ancre doit être suffisant pour résister à
toute force verticale ou horizontale qui s'y exerce et pour ainsi maintenir la bouée en place.
Si l'ancre ne satisfait pas à ces exigences, des conséquences très graves peuvent se
produire. Il est donc essentiel que l'ancre ait un poids approprié et qu'elle soit bien mise en
place.
En règle générale, la capacité d'une ancre à demeurer en place dépend des facteurs
suivants :
i. Type de fond
Une ancre de corps-mort doit être soigneusement adaptée au type de fond sur lequel
elle doit se trouver. En termes simples, la plus grande part de la tenue de l'ancre est fonction
du frottement qui s'exerce entre l'ancre et le fond. En règle générale, plus le type de fond est
adhérent, plus le frottement horizontal est grand entre les deux matériaux et plus il faut de
force pour déplacer l'ancre. Par contre, si le fond est moins adhérent, il faut envisager
l'emploi d'une ancre plus lourde ou d'ajouter une deuxième ancre au dispositif de mouillage.
Comme la nature du fond peut varier dans un plan d'eau donné, les personnes
désireuses de mettre en place une bouée privée doivent se familiariser avec les types de
fond afin de pouvoir établir les exigences de mouillage. Avant tout, le lieu de mise en place
doit être relativement plat et ne doit pas présenter de pentes abruptes ou des angles de
plongée prononcés. Si les conditions du fond sont médiocres, il faut accroître le poids de
l'ancre de corps-mort pour en assurer le maintien en place. Si on ne peut déterminer avec
précision le type de fond existant, il faut considérer que le fond présente les pires conditions.
NOTE :
Les fonds meubles offrent en général une meilleure tenue que les fonds de
roche, de gravier ou de coquillages.
ii. Matériau constitutif de l'ancre
Au moment de choisir une ancre de corps-mort, il faut se rappeler que la masse
volumique (densité) de son matériau constitutif est critique en raison de la perte de poids
engendrée lorsque le corps est complètement submergé. C'est ce qu'on appelle le poids
submergé d'un corps et il est exprimé comme étant un coefficient du poids à sec du matériau
en question.
Comme le montre le tableau 7, certains matériaux sont plus efficaces que d'autres
sous l'eau (p. ex., une ancre en béton de 100 lb (45,5 kg) a un poids de seulement 56 lb
(25,5 kg) sous l'eau, comparativement à une ancre en acier de même poids à sec qui pèse
87 lb (39,5 kg). Le tableau 8 précise certains des avantages et des inconvénients de chaque
matériau constitutif des ancres.
28
PROVISOIRE
TABLEAU 7 : Poids submergé des matériaux constitutifs des ancres dans l'eau.
BÉTON
GRANITE
FER
ACIER
-
56 % du poids
64 % du poids
86 % du poids
87 % du poids
à sec
à sec
à sec
à sec
Compte tenu de son coût modique et de sa facilité de fabrication, le béton est le
matériau le plus couramment employé dans la construction des ancres de corps-mort. La
diminution importante du poids du béton dans l'eau exige toutefois une ancre de plus grande
taille pour satisfaire aux exigences de poids voulues. Cette diminution du poids peut être
compensée par l'ajout de pièces d'acier ou de morceaux de chaînes dans le béton.
Il est aussi possible d'employer des ancres plus coûteuses faites d'acier, de fer ou de
granite. Sauf pour celles en granite, ces ancres sont normalement plus petites et sont plus
faciles à manipuler et à arrimer comparativement aux ancres en béton. Ces matériaux sont
aussi plus durables que le béton. Parmi les matériaux constitutifs des ancres de corps-mort,
c'est le granite qui présente la durée utile la plus longue.
TABLEAU 8 : Matériaux constitutifs des ancres
BÉTON
* faible poids submergé; donc ancre plus grosse pour compenser le poids
* peu coûteux et facile à fabriquer
* moins durable que les autres matériaux
* peut être renforcé d'autres matériaux pour en augmenter le poids
GRANITE
* matériau présentant la durée utile la plus longue, mais prix élevé et difficile à obtenir
* poids submergé moyen
ACIER/FER
* poids submergé élevé; donc des ancres plus petites peuvent être employées
* facile à manipuler et à arrimer
* un peu plus coûteux que le béton
* durable et facilement disponible
NOTE :
La page 34 présente un tableau détaillé du déplacement relatif des ancres
métalliques et de béton.
29
PROVISOIRE
iii. Forme de l'ancre
Trois règles empiriques concernant la forme de l'ancre permettent d'accroître la tenue
et l'efficacité générale de celle-ci.
♦ Premièrement, pour que l'ancre ne bascule pas sens dessus dessous, sa forme doit être
telle que sa hauteur correspond à moins de la moitié de sa largeur.
♦ Deuxièmement, prévoir de l'espace pour une petite cavité dans la partie inférieure de
l'ancre, ou acheter uniquement des ancres manufacturées présentant cette caractéristique.
De telles cavités servent de "chambre d'aspiration" et peuvent accroître la tenue de façon
appréciable.
♦ Troisièmement, les ancres de forme carrée ont tendance à s'appuyer à plat sur le fond
tandis que les ancres rondes sont sujettes à se déplacer en roulant dans des conditions
environnementales particulières comme le vent ou la houle. (Voir le tableau 9 à la page 32)
iv. Poids de l'ancre
Les conditions sur place constituent le facteur le plus important à considérer au
moment de calculer le poids de l'ancre. Il importe de se rappeler que la tenue de l'ancre se
mesure en partie en fonction de son poids et aussi du frottement entre l'ancre et le fond. Par
temps calme, par exemple sur des lacs ou dans des anses abrités, l'ajout de poids à l'ancre
de corps-mort est peu justifié. En revanche, dans des endroits où les conditions sont
défavorables, par exemple par courant et vent forts et par grosse mer, il est fort possible qu'il
soit nécessaire d'employer une ancre lourde.
Il est donc recommandé de tenir compte de toutes les conditions environnementales
avant de terminer la conception de l'ancre.
NOTE :
Dans le cas de touées de mouillage réduites (c.-à-d., la longueur de la ligne
d'amarrage par rapport à la profondeur d'eau), une ancre plus lourde peut être
nécessaire pour maintenir la bouée en place, car celle-ci aura davantage
tendance à soulever l'ancre par grosse mer.
CALCUL DU POIDS
La méthode suivante sert à calculer le poids minimal de l'ancre pour l'application en
question. Elle tient compte de facteurs élémentaires et mesurables, notamment la flottabilité
de la bouée, le poids connu correspondant au poids à sec initial de la ligne d'amarrage et de
toute bouée, ainsi que de coefficient de déplacement prévu de l'ancre elle-même. Un petit
coefficient de sécurité est ensuite ajouté pour tenir compte de problèmes imprévus.
NOTE :
La nouvelle édition de la présente publication contiendra un tableau montrant le
poids de l'ancre en fonction de divers types de bouées, de la touée de mouillage,
du type de fond et de facteurs environnementaux.
30
PROVISOIRE
CALCUL :
On peut calculer le poids minimal de l'ancre à l'aide de la formule suivante :
[(SW - OW) x coefficient de déplacement des matériaux] x coefficient de sécurité = Poids
minimal de l'ancre
L'abréviation "SW" désigne le poids requis pour submerger complètement la bouée.
L'abréviation "OW" correspond au poids de tout accessoire à déduire; pour calculer ce
poids, il faut additionner le poids à sec de la bouée, celui de la ligne d'amarrage et celui de
tout autre accessoire du dispositif (par exemple des flotteurs ou des contrepoids de
redressement).
Pour calculer le coefficient de déplacement des matériaux, il faut diviser le poids de
l'ancre à sec par le poids de l'ancre dans l'eau.
On a traité du coefficient de déplacement des matériaux aux pages 29 et 30. La
Garde côtière recommande d'employer un coefficient de sécurité de 2.5 avant d'effectuer le
calcul du résultat final.
EXEMPLE :
Aux fins du présent exemple, les calculs de poids portent sur une ancre en béton,
mais des facteurs pour d'autres types d'ancre ont été inclus.
A
Poids à submerger
=
100 lb (46 kg)
=
=
20 lb (9 kg)
25 lb (11 kg)
SW TOTAL = 100 lb (46 kg)
B
Poids à sec de la bouée
Poids de la ligne d'amarrage
OW TOTAL = 45 lb (20 kg)
C
Coefficient déplacement matériaux =
(béton à 56 % = 1,79) *
(granite/roche à 67 % = 1,56)
(fer/acier à 86 % = 1,16)
1,79
D
Coefficient de sécurité
2,5
Poids minimal acceptable de l'ancre
=
= [(SW - OW ) x MDF] x S
= [(100 - 45) x 1,79] x 2,5
= (55 x 1,79) x 2,5
= 98,45 x 2,5
= 246,125 lb ou 111,875 kg
31
PROVISOIRE
Après avoir déterminé le poids minimal de l'ancre, il faut ensuite tenir compte de tous
les autres facteurs pertinents. Le calcul du poids de l'ancre ne sert qu' à déterminer le poids
minimum nominal mais ne tient pas compte des effets du courant, du vent, des vagues, du
type de dispositif de mouillage et du fond sur le poids. Par exemple, si l'ancre est placée à un
endroit présentant un fort courant, il peut être nécessaire d'ajouter du poids à l'ancre pour la
maintenir en position. Dans la plupart des cas, il faut faire preuve de jugement afin de
déterminer s'il est nécessaire ou non d'employer une ancre plus lourde qu'une ancre de
poids minimum. Plus l'endroit prévu et le type de système présentent des caractéristiques
défavorables, plus il est probable qu'une ancre plus lourde devra être employée. Par contre,
plus ces conditions sont favorables, plus il y a de chances que le poids minimum de l'ancre
soit acceptable.
Le tableau suivant présente les dimensions approximatives requises d'une ancre pour
respecter un poids particulier. Le tableau convient uniquement à des ancres en béton.
Comme on l'a mentionné précédemment, on peut ajouter des armatures d'acier ou des
morceaux de chaînes au béton pour augmenter le poids de l'ancre.
32
PROVISOIRE
TABLEAU 9 :
Dimensions approximatives requises d'une ancre en béton
DIMENSIONS EN mm
A
B
1 500
520
940
360
820
320
700
280
580
240
460
200
* Les poids sont approximatifs.
33
POIDS EN lb *
POIDS EN kg *
4 500
1 200
800
550
375
200
2 060
560
380
250
170
100
PROVISOIRE
TABLEAU 10 : Poids submergé des matériaux constitutifs de l'ancre
EAU SALÉE
Poids de l'ancre
à l'air libre
(lb)
5 000
3 000
2 000
1 000
500
300
200
100
(kg)
2 300
1 380
920
460
230
138
92
46
Poids de l'ancre en béton
submergée
(lb)
2 780
1 668
1 112
556
278
167
111
56
(kg)
1 261
756
504
252
126
76
50
25
Poids de l'ancre en
acier/fer
submergée
(lb)
4 280
2 568
1 712
856
428
257
171
86
(kg)
1 941
1 165
776
388
194
116
78
39
EAU DOUCE
Poids de l'ancre
à l'air libre
(lb)
5 000
3 000
2 000
1 000
500
300
200
100
(kg)
2 300
1 380
920
460
230
138
92
46
Poids de l'ancre en béton
submergée
(lb)
2 835
1 701
1 134
557
284
170
113
56
(kg)
1 286
771
514
257
129
77
51
25
34
Poids de l'ancre en
acier/fer
submergée
(lb)
4 300
2 580
1 720
860
430
258
172
86
(kg)
1 950
1 170
780
390
195
117
78
39
PROVISOIRE
Redressement
Dans la conception d'une bouée, il ne faut pas négliger le redressement, c'est-à-dire l'action
permettant à la bouée de reprendre sa position verticale. Dans bien des cas, en présence de
vents, de vagues et de courants forts, un bouée tend à s'incliner, parfois à un point tel qu'il
est difficile de la voir ou de l'identifier dans l'eau. Cela est particulièrement vrai lorsque la
ligne d'amarrage est faite de matériaux légers comme un cordage en matière synthétique ou
un câble métallique, ou lorsque la touée est de longueur insuffisante.
Une bonne partie de cette "inclinaison" découle d'un contrepoids insuffisant.
Autrement dit, le poids vertical sous la bouée est insuffisant pour compenser les contraintes
horizontales que l'état de la mer ou les conditions environnementales exercent sur la bouée.
FIGURE 12 : Redressement
lbs
Il y a deux façons de corriger le problème s'il survient. Comme le montre la figure 12,
la première méthode consiste à fixer un poids additionnel au corps de la bouée. Pour ce
faire, il suffit de suspendre une section de chaîne lourde au bas de la bouée (voir le détail
"A"). S'il faut encore ajouter du poids, on peut fixer un poids additionnel (une roche, par
exemple) au bas de la bouée. La deuxième méthode employée pour redresser la bouée
consiste à augmenter la longueur de la chaîne employée (voir le détail "B").
35
PROVISOIRE
Entretien
La durée de vie d'un système de bouées est relativement limitée en raison de l'effet
de l'usure et de la corrosion sur ses composants et de l'effet de la végétation marine et des
intempéries sur ses marques. Il est donc nécessaire de l'entretenir et de l'inspecter
périodiquement afin d'éviter la possibilité de défaillance du système. Dans les zones où les
conditions hivernales, par exemple le mouvement des glaces ou les embruns, sont
rigoureuses, il convient d'enlever les bouées à la fin de la saison de navigation et de les
remettre en place au printemps.
En général, il faut inspecter les bouées mouillées au moins une fois l'an. Un contrôle
plus fréquent est nécessaire lorsque les conditions locales sont difficiles et que le risque
d'usure est élevé (par exemple, le transport de sédiments sablonneux, les eaux libres, les
mauvaises conditions météorologiques et la glace augmentent l'usure et la corrosion). De
plus, immédiatement après de violentes tempêtes, il convient de vérifier une bouée privée
pour en déceler les dommages et en contrôler la bonne position.
La bouée elle-même peut nécessiter uniquement des réparations occasionnelles pour
contrer les effets du temps ou de la végétation marine, mais il est important de bien vérifier le
dispositif de mouillage. Il est recommandé de procéder à l'entretien suivant selon un
calendrier approprié :
a) réévaluer la précision de la position d'une bouée;
b) s'assurer que toutes les marques des bouées, y compris les couleurs, sont en bon
état;
c) enlever les coquillages et les algues qui pourraient causer des coques dans les
chaînes ou les cordages;
d) vérifier le degré d'usure des accessoires de fixation et s'assurer que les pièces se
déplacent librement;
e) Vérifier les mailles de la chaîne ou la longueur de l'amarre dans la section de
marnage de la ligne qui est en contact avec le fond (voir le schéma à la page 21);
f) Remplacer la chaîne, le cordage ou tout composant si un de ses éléments présente
une usure excessive.
L'ancre, qui n'est pas exposée à l'usure, requiert un examen moins fréquent (p. ex. à tous les
2 ou 3 ans).
L'Association internationale de signalisation maritime (AISM) recommande de
remplacer la chaîne de corps-mort d'une bouée lorsque le diamètre de la barre des maillons
est réduit à au moins 60 % de son épaisseur d'origine. Dans certains cas, comme lorsque la
chaîne est exposée à une usure importante (p. ex. dans la section de marnage), ce
pourcentage peut être plus grand. Une diminution de 25 % dans les zones à découvert et de
40 % dans les zones abritées constitue des limites acceptables à des fins de sécurité.
L'usure acceptable selon les types de cordages, de câbles métalliques et d'autres types
d'amarres reste à déterminer; par conséquent, il faut faire preuve de jugement pour ce qui
touche l'entretien.
36
PROVISOIRE
Fabricants et fournisseurs
La liste suivante précise les fournisseurs d'aides à la navigation connus de la Garde
côtière canadienne. La Garde côtière ne fournit pas et n'exige pas l'approbation du matériel
d'aide à la navigation; toutefois, ce matériel doit porter les couleurs et avoir les formes
prescrites dans la publication Le Système canadien d'aides à la navigation (TP968) s'il est
employé à des fins d'aide à la navigation.
Pour obtenir des renseignements sur les schémas et (ou) les fiches techniques des bouées
en acier, il faut s'adresser à :
Directeur
Direction des systèmes de navigation
Garde côtière canadienne
200, rue Kent
Ottawa, Ontario
K1A 0E6
Est du Canada
DOWNEAST PLASTICS LTD.
3M CANADA LIMITED
C.P. 509
2598, chemin Arcadia
Cap-Pelé, Nouveau-Brunswick
E0A 1J0
Tél. : (506)577-4351
Téléc. : (506)577-4335
201, avenue Brownlow, pièce 44
Dartmouth, Nouvelle-Écosse
B3B 1W2
Tél. : (902)468-4765
Téléc. : (902)468-6434
TIDELAND SIGNAL CANADA LTD.
TIDELAND SIGNAL CANADA LTD.
(Terre-Neuve)
a/s de Mcloughlan Supplies Limited
C.P. 877
22-24 Blackmarsh Road
St. John's, Terre-Neuve
A1E 1S3
Tél. : (709)576-4091
Téléc. : (709)576-0904
(Maritimes)
a/s de Tide Island Marine Inc.
C.P. 678
Cornwall, I-P-É.
COA 1H0
Tél. : (902)566-2301
Téléc. : (902)566-4929
37
PROVISOIRE
DRAFT
38
Est du Canada (suite)
OCEANS LIMITED
GO DEEP INTERNATIONAL
65A Lemarchant Road
St. John's, Terre-Neuve
A1C 2G9
Tél. : (709)753-5788
Téléc. : (709)753-3301
(Nouveau-Brunswick)
C. P. 493, succursale A
Fredericton, Nouveau-Brunswick)
E3B 4Z9
Tél. : (506)454-5341
Téléc. : (506)462-9883
POL-E-MAR
POL-E-MAR
(Terre-Neuve et Labrador)
243 Airport Heights Drive
St. John’s, Terre-Neuve
A1A 4X3
Tél. : (709)685-6826
Téléc. : (709)754-7023
(Nouvelle-Écosse, NouveauBrunswick et I-P-É.
17 Maitland St.
Dartmouth, Nouvelle-Écosse B2Y 3L8
Tél. : (902)466-2151
Téléc. : (902)466-2264
Centre du Canada
POL-E-MAR INC.
KINGSTON ANCHORS LTD.
(Ontario, Alberta, Manitoba, T. N.-O. et Arctique)
Unité 2, 203 chemin Colonnade sud
Nepean, Ontario
K2E 7K3
Tél. : (613)723-1541
Téléc. : (613)723-8692
143, avenue Hickson
Kingston, Ontario
K7K 2N8
Tél. : (613)549-2718
3M CANADA LIMITED
N.D. GRAPHICS
(Siège social)
9, promenade Antares
Nepean, Ontario
K2E 7V5
Tél. : (613)225-1175
Téléc. : (613)225-7514
4309, avenue Steeles ouest
Downsview, Ontario
M3N 1V7
Tél. : (416)663-6416
POL-E-MAR INC. (Québec)
LIGHT WAVE OPTIONS
8389, av. Sous le vent
Charny, Québec
G6X 1K7
Tél. : (418)832-0013
Téléc. : (613)342-6417
6 Maplewood Circle
Brockville, Ontario
K6V 1N4
Tél. : (613)342-0618
38
PROVISOIRE
DRAFT
39
Centre du Canada (suite)
HYDRAUNAV
ALUMINUM DUFRESNE
1795, boul Wilfrid-Hamel
Québec, Québec
G1N 3Y9
Tél. : (418)681-5895
2821, boul St-Jean
Saint-Maurice, Québec
G0X 2X0
Tél. : (819)376-2624
DIBBLEE TOOLS LTD.
CANTIN ET FILS
90, Vinet
Montréal, Québec
H3J 2C9
Tél. : (514)931-3071
175, St-Vallier est
Québec, Québec
G1K 3N9
Tél. : (418)525-7123
HUBBELL CANADA
REFLEXITE CANADA INC.
100, chemin Howden
Scarborough, Ontario
M1R 3G1
Tét. : (416)288-9444
Téléc. : (416)759-9053
6790, chemin Kitimat, unité 18
Streetsville, Ontario
L5N 5L9
Tét. : (905)821-3991
Téléc. : (905)821-8330
COGI-PRO Inc.
DOMINION CHAIN DIVISION
5820, avenue Martel
Saint-Hubert, Québec
J3Y 7S8
Tél. : (514)678-3512
Téléc. : (514)678-1789
Rte no 2
Port Hope, Ontario
L9A 3W3
Tél. : 1-800-461-0339
Ouest du Canada
TIDELAND SIGNAL CANADA LTD.
NORTHWEST PLASTICS
105-3650 Bonneville Place
Burnaby, C.-B.
V3N 4T7
Tél. : (604)421-0988
Téléc. : (604)421-0987
224-D Cayer Street
Coquitlam, C.-B.
V3K 5B1
Tél. : (604)525-8331
39
PROVISOIRE
Ouest du Canada (suite)
3M CANADA LIMITED
CARMANAH RESEARCH LTD.
7100 River Road
Richmond, C.-B.
V6X 1X5
Tél. : (604)273-2211
Téléc. : (250)920-9800
Immeuble no 4, 203 Harbour Rd.
Victoria, C.-B.
V9A 3S2
Tél. : (250)920-9900
POL-E-MAR
è
Bureau 103C, 145 ouest 15 rue
Vancouver Nord, C.-B.
Tél. : (604)986-2876
Téléc. : (604)986-6246
Sources internationales
NELSON A. TAYLOR CO. INC.
SMITH & NEPHEW INC.
ROLYAN BUOYS
th
10W-9 Avenue
P.O. Box 1190
Gloversville, New York 10278
USA
Tél. : 1(518)725-0681
Téléc. : 1(518)725-4335
N104 W13400 Donges Bay Rd.
Germantown, Wisconsin 53022
USA
Tél. : 1(414)251-7840
Téléc. : 1(414)253-6079
GILMAN CORPORATION
BALMORAL GROUP LIMITED
One Polly Lane
Gilman, Connecticut 06336
USA
Tél. : 1(860)887-7080
Téléc. : 1(860)886-5402
Balmoral Park
Loirston
Aberdeen
AB12 3GY
Royaume-Uni
Tél. : (0) 1224 859037
Téléc. : (0) 1224 859059
HIPPO MARINE PRODUCTS LTD.
PROTONNA BV
Churchill Industrial Estate
Marlborough Road
Lancing, West Sussex B15 8UF
Angleterre
Tél. : (0)903 752535
Téléc. : (0)903 87232
Sint-Jobsweg 30
3024 EJ Rotterdam
Tél. : (010) 2441441
Téléc. : (010) 2441444
SEAWARD INTERNATIONAL INC.
C3470 Martinsburg Pike
P.O. Box 98
Clearbrook VA. 22624-0098
USA
Tél. : 1(703)667-5191
Téléc. : 1(703)667-7987
40
PROVISOIRE
Règlement sur les restrictions à la conduite des
bateaux
Contacts provinciaux
ALBERTA
Department of Environmental Protection
Fish and Wildlife Services
Main Floor, North Tower, Petroleum Plaza
9945-108th Street
Edmonton, Alberta
T5K 2G6
ATTN : Neil Maki
Staff Officier, Enforcement, Field Services
Tel: (403)427-6735
Fax: (403)422-9560
COLOMBIE-BRITANNIQUE
Ministry of Environment, Lands and Parks
800 Johnson Street, 2nd Floor
Victoria, Colombie-Britannique
V8V 1X4
ATTN : Jim Dehart
Rafting / Boating Regulations Officer
Tél. : (250)387-4427
Télec. : (250)387-5757
MANITOBA
Ministère desz Ressources naturelle
Direction Corrodination de la politique
C. P. 38, 200 Salteaux Crescent
Winnipeg, Manitoba
R3J 3W3
ATTN : M. D. Purvis
Tél. : (204)945-5584
Téléc. : (204)945-4552
NOUVEAU-BRUNSWICK
Ministère des Ressources naturelles et de l'Énergie
C. P. 6000
Fredericton, Nouveau-Brunswick
E3B 5H1
ATTN : M. J. Fitton
Directeur, Recreation of Crown Land,
Tél. : (506)453-2440
Téléc. : (506)453-6699
NOUVELLE-ÉCOSSE
Department of Justice
P.O. Box 7
Halifax, Nouvelle-Écosse
B3J 2L6
ATTN : Mme C. Mosher
Tél. : (902)424-7792
Téléc. : (902)424-4556
41
PROVISOIRE
ONTARIO
Direction de l'intendance des ressources et développement
Ministères des Ressources naturelles
ATTN : M. P. Evans
C.P. 7000, 300 rue Water
Agent de réglementation
Peterborough, Ontario
Tél. : (705)755-1946
K9J 8M5
Téléc. : (705)755-1201
QUÉBEC
Services Juridiques
Ministère des affaires municipales
20, avenue Chauveau
Québec, Québec
G1R 4J3
ATTN : Mme O. Roy
Tél. : (418)691-2022
Téléc. : (418)644-5772
SASKATCHEWAN
Saskatchewan Department of Environment
And Resource Management
Provincial Enforcement Section
C. P. 3003
Prince Albert, Saskatchewan
S6V 6G1
ATTN : M. A. Orr
Agent de conservation
Tél. : (306)953-2977
Téléc. : (306)953-2999
42
PROVISOIRE
Bureaux régionaux des aides à la
navigation de la GCC
(B) Service bilingue
(E) Service en anglais seulement
(TF) Sans frais
(H/N) Jours fériés et nuit
Région de Terre-Neuve :
ST. JOHN'S, T.-N.
SURINTENDANT,
AIDES À LA NAVIGATION
CPANO, White Hills
C. P. 5667
St. John's, Terre-Neuve
A1C 5X1
Tél. :
1(709)772-5195 (E)
Centre régional des opérations : 1-800-563-9089 (B)(H/N)(TF)
Région des Maritimes :
CENTRE RÉGIONAL DES OPÉRATIONS : 1(902)426-6030 (B)(H/N)
DARTMOUTH, N-É.
DIRECTEUR RÉGIONAL
C. P. 1035
176 Portland St.
Dartmouth, Nouvelle-Écosse
B2Y 1J3
Tél. : 1(902)426-3907
CHARLOTTETOWN, I.P.É.
AGENT, AIDES À LA NAVIGATION
C. P. 1236
Charlottetown, I.P.É.
C1A 7M8
Tél. : 1(902)566-7936 (B)
1(800)565-1633 (B)(TF)
43
PROVISOIRE
DARTMOUTH, N.-É.
SURINTENDANT,
AIDES À LA NAVIGATION
C. P. 1000
Dartmouth, Nouvelle-Écosse
B2Y 3Z8
Tél. : 1(902)426-3151 (E)
1(800)565-1633 (B)(TF)
SAINT-JEAN, N.-B.
AGENT, AIDES À LA NAVIGATION
C. P. 700
Saint-Jean, Nouveau-Brunswick
E2L 4B3
Tél. : 1(506)636-4703 (E)
1(800)565-1633 (B)(TF)
Région des Laurentides :
QUÉBEC, QUÉBEC
DIRECTEUR GÉNÉRAL RÉGIONAL
104, rue Dalhousie
Québec, Québec
G1K 4B8
Tél. : 1(418)648-4158 (B)
Centre d'information : 1(514)928-4544 (B)(H/N)
Bureau de Montréal : 1(800)465-9017 (B)(TF)
Région du centre et Arctique :
SARNIA, ONTARIO
DIRECTEUR GÉNÉRAL RÉGIONAL
201, rue North Front, bureau 703
Sarnia, Ontario
N7T 8B1
Tél. : 1(519)383-1800 (E)
Centre des opérations : 1(519)383-1841 (B)(H/N)
Surintendant régional, aides à la
Navigation : 1(519)383-1859 (E)
PARRY SOUND, ONTARIO
SUPERVISEUR, AIDES À LA
NAVIGATION
C. P. 310
Parry Sound, Ontario
P2A 2X4
Tél. : 1(705)746-2196 (E)
44
PROVISOIRE
PRESCOTT, ONTARIO
SUPERVISEUR, AIDES À LA
NAVIGATION
C. P. 1000
Prescott, Ontario
K0E 1T0
Tél. : 1(613)925-2865 (E)
HAY RIVER, T. N.-O.
SUPERVISEUR, AIDES À LA
NAVIGATION
C. P. 5002
Hay River, T. N.-O.
X0E 0R0
Tél. : 1(403)874-5501 (E)
Région du Pacifique :
VANCOUVER, C.-B.
DIRECTEUR GÉNÉRAL RÉGIONAL
800, rue Burrard
Vancouver, C.-B.
V6Z 2J8
Tél. : 1(604)631-3702 (E)
Centre des opérations :
1(604)866-3131 (E) (H/N)
VICTORIA. C.-B.
SURINTENDANT,
AIDES À LA NAVIGATION
25, rue Huron
Victoria, C.-B..
V8V 4V9
Tél. : 1(250)480-2600 (B)
45
PROVISOIRE
Marques réglementaires des filets de pêche
Pour de l'information décrivant les marques réglementaires des filets de pêche
commerciale, prière de communiquer avec les contacts régionaux suivants :
Région de Terre-Neuve :
Surintendant du Programme de protection de la navigation maritime (PPNM)
Tél : (709)772-2284
Région des Maritimes:
Gestion des pêches - Scotia Fundy
Directeur, Conservation et Protection
C. P. 1035
176 rue Portland
Dartmouth, N.-É.
B2Y 1J3
Tél. : (902)426-2392
Gestion des pêches - Golfe
Directeur, Conservation et Protection
C. P. 5030
343 rue Archibald
Moncton, N.-B.
Tél. : (506)851-7795
Région des Laurentides :
46
PROVISOIRE
Région du Centre et de l'Arctique :
Ontario Fish Producers Association
45, rue James, C. P. 2129
Blenheim, Ontario
N0P 1A0
Tél. : (519)676-0488
Téléc. : (519)676-0944
Région du Pacifique :
Direction de la Gestion des pêches
Section de réglementation
Bureau 470, 555 rue Hastings ouest
Vancouver, C.-B.
V6B 5G3
Tél. : (604)666-6408
47
PROVISOIRE
FICHE DES TRAVAUX DE CONSTRUCTION
Endroit :
Usage des bouées :
Construction des
bouées :
Date :
Exigences en vertu du Règlement sur les bouées privées et (ou) du Règlement sur les
restrictions à la conduite des bateaux
Marques
Couleurs
Forme
Dimensions
Feux ou matériau réfléchissant
Autres exigences
Caractéristiques de mouillage
Type de mouillage
Flottabilité ou déplacement de la
bouée
Poids à sec de la bouée
Profondeur d'eau
Matériau de la ligne d'amarrage
Matériaux constitutifs de l'ancre
Poids par pi / m :
Valeur de déplacement :
Calcul du poids de l'ancre :
MINIMUM
=
[(DW - OW) x coefficient de déplacement du matériau] x
Coefficient de sécurité
=
=
Dimensions calculées de l'ancre (béton seulement):_________________________________
Facteurs environnementaux à considérer
Vent - maximum
Vagues - maximales
Courant - maximum
Entretien
Composant
Bouée
Amarre
Ancre
Entretien
Cycle terminé
48