Association Échanges et Cultures Action humanitaire Maroc
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Association Échanges et Cultures http://echanges-et-cultures.wifeo.com Action humanitaire Maroc PROJET COOPERATIVE D’ARGANIER DANS LA REGION SOUSS-MASSA-DRAA Impliquée dans l’humanitaire depuis sa création en 2003 à Lattes (France), l’association œuvre à l’amélioration des conditions de vie précaires d’une partie de la population de la région du Maroc Souss Massa Drâa, province d’Agadir. Présents sur le terrain, nous avons pu témoigner de la nécessité d’une aide urgente pour que la population accéder à l’autonomie, divers projets ont étés réalisés ou sont en cours de réalisation entre la France et les partenaires locaux. C’est dans cette lignée, d’accès à l’autonomie des populations démunies, que s’inscrit le projet création d’une coopérative d’arganier. Elle regroupe, comme présenté ci-dessous, trois axes principaux qui convergent dans un but commun : l’accès à l’autonomie. 1/7 la coopérative sensibilise à l'importance de préserver les ressources en arganier : empêcher sa désertification, promouvoir sa replantation, ... et de cette manière assure la pérénisation du projet la coopérative d'arganier assure un emploi durable et une rémunération équitable des bénéficiaires la coopérative rassemble les familles dans un lieu commun : en profiter pour encourager l'éducation, donner accés à des services essentiels (médical, ...) ACCES A L'AUTONOMIE DES PERSONNES NECESSITEUSES DE LA REGION SOUSS MASSA DRAA Pourquoi une coopérative ? La région Sous Massa Drâa est d’une richesse incroyable : le charme de ses paysages, l’hospitalité de ses habitants, la variété de sa faune et de sa flore enchantent les voyageurs. Nous avons tout de suite été frappés par l’un des produits les plus emblématiques de cette région : l’arganier. Remarquable et précieuse, l’huile qui en est extraite fait la fierté de sa population. Extraite après un broyat traditionnel par les femmes, l’huile est un produit de luxe car la matière première est rare et le processus d’extraction laborieux. L’excellence de ce produit, aux vertus multiples, à dépassé les frontières : mondialement réputée elle a su conquérir de nombreux domaines au niveau international (cosmétique, alimentaire, …). Cependant malgré les qualités prometteuses de cette huile, les habitants qui sont les premiers à en avoir connu et apprécier les bénéfices, n’en sont pas véritablement récompensés. Utilisée à des finalités commerciales ils sont souvent exploités pour rentabiliser au maximum ce produit. Véritable injustice, le gouvernement tente à palier ce problème en multipliant les coopératives. D’autres pistes doivent être encore étudiées par celui-ci pour réglementer efficacement ce marché prometteur. C’est donc tout naturellement que l’association s’est penchée sur ce projet de création d’une coopérative d’arganier. Elaboré en 3 axes, il allie à la fois le respect d’une culture propre à cette région et un avenir prometteur pour subvenir aux besoins de la population de Souss-Massa-Drâa. L’aboutissement étant l’accès à l’autonomie des familles actuellement dépendantes et dépourvues de ressources suffisantes de cette région. 2/7 Une coopérative : un accès à l’autonomie 1. Fournir un emploi stable et une rémunération équitable aux participants : L’huile d’argan et un produit onéreux mondialement réputé : en fabricant un tel produit la coopérative peut assurer un revenu équilibré et régulier à ces membres. Ce programme s’adresse aux familles démunies de cette région. En premier plan, il s’agit des femmes, principales victimes de la précarité ce sont elles les premières bénéficiaires d’un tel projet. 95% d’entres elles ne sachant ni lire ni écrire, n’ont que peu d’espoir pour trouver un emploi stable. La coopérative leur fourni cet emploi ! D’autant plus qu’il faut savoir que depuis leur plus jeune âge, et ce de génération en génération, ce sont elles les véritables spécialistes dans la fabrication d’huile d’argan. Le bon fonctionnement de la coopérative nécessite également la participation des hommes, souvent connaisseurs en matière première ils sont les spécialistes du commerce du fruit de l’arganier. De plus, ce sont eux les principaux acteurs de la préservation de cet arbre. Nombreux participent à des projets de préservation de l’arganier. Pour assurer ces éléments il faut une coopérative à proximité de cette population souvent très démunies. C’est à dans ces villages isolés qu’il est judicieux de placer la coopérative. L’association fait don d’une navette de transport pour les participants. Un bus cabinet médical, autre don de l’association, assure des permanences hebdomadaires. Il passe dans les hameaux, même les plus lointains, l’objectif est de venir en aide aux personnes éloignées et isolées. Dans l’impossibilité financière ou autre de se déplacer, la coopérative vient à eux et leur fait découvrir un endroit où ils peuvent trouver les besoins médicaux qui répondent à leurs attentes. C’est à ces personnes, les plus pauvres, que sera proposé en priorité l’accès à la coopérative. A ce titre, c’est à ce personnel de la coopérative que l’association Echanges et Cultures léguera les divers dons récoltés en France : bus médical, navette de transport, vêtements, jouets, etc. 2. Protéger l’arganier : Tout en respectant les valeurs d’éthique morale, la coopérative s’engage à préserver l’environnement des arganiers. Respecter la nature de l’arganier, son cycle de saison, encourager les replantations, etc, c’est préserver sa désertification. Pour s’inscrire sur le long terme il est indispensable d’assurer la préservation de cet arbre. Le menacer serait aller à l’encontre de nos valeurs. 3/7 Le protéger c’est aussi assurer une valorisation du produit : l’arganier est rare, il faut 10 ans pour obtenir d’une graine un nouvel arbre à fruit. Conserver l’élitisme de ce végétal c’est le protéger de d’un avenir incertain s’il est surexploité. 3. La coopérative, un lieu de vie des habitants : La coopérative n’est pas qu’un lieu de travail, profitant de la présence des intéressés, elle fourni aussi un accès indirect à l’éducation. Outre la fabrication d’huile d’argan et des produits dérivés, il est primordial d’articuler autour des bénéficiaires des ateliers d’alphabétisation. Régulièrement, il sera dispensé des cours d’arabe, etc, couplés avec l’intervention de gens de savoir (table ronde avec des médecins, …) et d’associations compétentes sur le terrain. La coopérative se veut être un lieu de vie et de solution aux problèmes que connaissent ces populations précaires. Il est judicieux, également, de créer à proximité du lieu de travail des femmes une garderie. Souvent responsables des enfants, certaines femmes ne peuvent se libérer pour cause du temps à accorder aux enfants au quotidien. Il s’agit généralement de personnes très nécessiteuses, femmes isolées, veuves, ou autre aléa de la vie, la coopérative ne les laisse pas tomber au contraires : plus les personnes sont nécessiteuses plus elles sont accompagnées. A l’avenir cette coopérative sera un véritable lieu de vie des habitants, assurant : leur revenu assurant l’indépendance financière, la préservation de leur environnement engageant la pérennisation de notre action, leur lieu d’échanges et de savoirs pour tous : o les rassembler grâce au transport facilité par la navette des populations les plus éloignées, o créer des ateliers éducatifs, o en faire un lieu d’accompagnement des enfants (libre accès dans les garderies éducatives de la coopérative pour le personnel, parrainer les écoles locales, etc.), o faire de la coopérative un endroit convivial qui organise des festivités rassemblant les sympathisants, À ce titre on crée un complexe rassemblant toutes les attentes de cette population. Leur but commun est la valorisation du produit et l’assurance d’un revenu stable indispensable pour l’autonomie des familles. Les critères de réalisation du projet : Pour mener à bien ce projet, il est indispensable de : Créer une dynamique d’accompagnement à l’autonomie de la population : o Faire travailler femmes et hommes dans une région rurale où une grande majorité est au chômage o Faire participer les petits aux activités éducatives : garderies, organiser des fêtes locales, 4/7 « sponsoriser » les écoles, … o De cette manière toute la famille est accompagnée et articule son indépendance autour de la coopérative. Profiter donc de ce lieu de rassemblement pour faire des ateliers d’alphabétisation, de visite médiale, de conseils juridiques, etc. Tout ces indispensables, absents dans leur village, seront présents dans un seul et même lieu : la coopérative ! Etre soutenu par les collectivités locales : la wilaya d’Agadir apprécie les projets clairs et précis proposant une solution concrète et durable à la population, la coopérative d’arganier que nous proposons s’inscrit dans cette lignée. Rester dans un produit éthique pour la population mais aussi pour l’environnement ! L’arganier est rare, sa surexploitation un désastre pour le Maroc : nous ne souhaitons pas être complice de malveillance. Il faut assurer le respect de son cycle végétal, financer de nouvelles plantations, etc. Trouver un local adapté : le plus proche des habitants des hameaux travaillant à la coopérative, le bus assurera leur transport. Il doit également être suffisamment spacieux pour accueillir le plus personnel. Situé prés du lieu de passage des voyageurs, il assure une vente aisée des produits fabriqués. Créer un label qui assure la qualité du produit : il s’agit là de valoriser l’arganier et d’éviter les détournements frauduleux de son huile. Faciliter la promotion extérieure du produit : trouver des partenaires étrangers qui participent à la valorisation du produit en : o Déclinant la matière première, l’huile d’Argan, en une variété de produit : cosmétiques (savon, crème, …) et alimentaires (huile d’assaisonnement variée). o Faire appel, à ce titre, à des spécialistes d’autres domaines tel que la culture du miel pour varier les offres de la coopérative. Plus les déclinaisons cosmétiques et alimentaires sont variées, plus elles assureront le succès de la coopérative. Accueillir du personnel compétent pour organiser : o les équipes de fabrication, o les équipes de conception de nouveaux produits, o l’équipe d’achat de matière première, o les partenariats locaux et étrangers, Tous s’articulent autour d’un ou d’une responsable qui assure le bon fonctionnement de la coopérative. 5/7 Budget prévisionnel : L’essentiel pour réaliser un projet durable et autonome. Désignation Budget prévisionnel local Fournitures d’aménagement du local : éclairages, tables, chaises, bureaux, etc. espace aménagé pour les travaux de dépulpage, concassage et tri des amandes Equipement Appareillage pour l’extraction d’huile : machines de presse à huile, d’extraction, de filtrage, de mise en bouteille et de bouchonnage Fournitures et consommables pour la confection du produits : emballage, étiquettes, consommable Dépenses diverses Transport, petites fournitures, achat de matières premières,… 1400 euros A partir de 40000 euros 1700 euros 800 euros Total 43900 euros Subventions : Toutes les personnes sympathisantes de notre action sont invitées à participer à la création de la coopérative. Subvention Apport prévisionnel Collectivités Conseil général de l’Hérault Montpellier agglomération Commune de Lattes Wilaya d’Agadir 39000 euros Actions à réaliser Tombola Soirée spectacle 1800 euros Dons Entreprises Sympathisants 3100 euros Total 43900 euros 6/7 Par l’intermédiaire de nos actions, l’association s’inscrit dans la ligne de développement rural engagée par le gouvernement marocain. Cette initiative est un véritable devoir, car chaque citoyen a le droit de vivre dans la dignité. « Échanges et Cultures », le gouvernement marocain, ainsi que d'autres partenaires se solidarisent pour cet accompagnement à l’autonomie. Nous combattons tous pour cet objectif commun : le respect de l’intégrité de chaque individu et ce au-delà des frontières. Echanges et Cultures – janvier 2008 7/7