22 février 2016
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22 février 2016
CONSEIL COMMUNAUTAIRE ARGENTAN INTERCOM Communauté de Communes ARGENTAN INTERCOM ______ DEPARTEMENT DE L'ORNE COMPTE-RENDU SEANCE DU LUNDI 22 FEVRIER 2016 Le lundi vingt-deux février deux mil seize à vingt heures et trente minutes, le Conseil Communautaire d'ARGENTAN INTERCOM s'est réuni en séance publique à la salle intercommunale Jean Allais de Nécy, sous la présidence de Monsieur Laurent BEAUVAIS, Président d’Argentan Intercom. • DESIGNATION DU SECRETAIRE DE SEANCE : SOPHIE CHESNEL • APPEL NOMINAL PAR SOPHIE CHESNEL er ème vice-président, PICOT JeanPrésents : BEAUVAIS Laurent, Président, DELAUNAY Daniel, 1 vice-président, RUPPERT Roger, 2 ème ème ème ème Kléber 3 vice-président, BOSCHER Isabelle, 4 vice-présidente, GREARD Jacques, 5 vice-président, LERAT Michel, 6 vice-président, APPERT Catherine, AUBERT Michel, BALLOT Jean-Philippe, BEAUVAIS Philippe, BELLANGER Patrick, BIGOT Xavier, BIJAULT Joël, BOURDELAS Karine, BROUSSOT Pascal, CHAUVIN Jacques, CHESNEL Sophie, CHOQUET Brigitte, COUANON Thierry, CUGUEN Maria, DELABASLE Stanislas, DERRIEN Anne-Marie, DIVAY Christiane, DOMET Evelyne, DUPONT Cécile, DUPONT Laure, ECOBICHON Florence, FAMECHON Fernande, FOURNIER Rénald, FRENEHARD Guy, GAUMONT Alain, GODEAU Gilbert, GOSSELIN Alain, GREE Christian, GUILLAUME Lionel, JIDOUARD Philippe, LAMBERT Hervé, LE CHERBONNIER Louis, LECROSNIER Odile, LEDENTU Nathalie, LERENDU Serge, LEROUX Jean-Pierre, MAZURE Jocelyne, MELOT Michel, PAVIS Pierre, PICCO Alain, PIERRE-BEYLOT Marie-Joseph, POTEL Patrick, POTIRON Hubert, SÉJOURNÉ Hubert, TABESSE Michel, VAUQUELIN Jacques. Excusés : ADRIEN Monique qui a donné pouvoir à MAZURE Jocelyne, AMIOT Jacques, BENOIST Danièle qui a donné pouvoir à CHESNEL Sophie, COSNEFROY Anick qui a donné pouvoir à LEDENTU Nathalie, FONTAINE Jean-Pierre, GAIGNON Catherine, GASSEAU Brigitte, JOUADE Marylaure, LAHAYE Jean-Jacques, LECOEUR Brigitte, LEVEILLE Frédéric qui a donné pouvoir à JIDOUARD Philippe, PICARD Rémy, PRIGENT Jacques qui a donné pouvoir à DELAUNAY Daniel, DE VIGNERAL Guillaume. Etaient présents en tant que suppléants : HERVAULT Christian, POTIER Danièle, PESQUEREL Philippe. • L’ASSEMBLEE ETANT LEGALEMENT CONSTITUEE, MONSIEUR LE PRESIDENT OUVRE LA SEANCE • APPROBATION DU COMPTE-RENDU DE LA SEANCE DU 15 DECEMBRE 2015 • APPROBATION DES RELEVES DE CONCLUSIONS : BUREAUX DES 3 NOVEMBRE - 17 DECEMBRE 2015 ET 29 JANVIER 2016 ORDRE DU JOUR INFORMATIONS - Décisions du Président et du bureau RESSOURCES HUMAINES D2016-01GRH – Projet de schéma de mutualisation de la CDC Argentan Intercom LOGEMENT D2016-02 LOG – Orne Habitat : projet de démolition – quartier Saint Michel : 1-3 avenue Maréchal Foch et 2-4-6-8 rue Jean Mermoz à Argentan FINANCES D2016-03 FIN – Débat d’orientation budgétaire. RESTAURATION SCOLAIRE D2016-04 RES : Fourniture de denrées alimentaires pour les services de restauration collective : Avenant 1 au lot 15 DEVELOPPEMENT DURABLE D2016-05 -DEV –. Travaux des réseaux d’assainissement et d’eau potable sur la commune de Moulins sur Orne : création d’un groupement de commandes avec le SIAEP de la région d’Argentan D2016-06 DEV –. Travaux de construction d’un bâtiment de stockage des boues d’épuration sur la STEP de Beaulieu à Argentan EQUIPEMENTS COMMUNAUTAIRES D2016-07 EQU – Centre aquatique : organisation de la « soirée bien-être » du 26 février 2016 D2016-08 EQU – Conservatoire de musique, Danse et Théâtre d’Argentan Intercom : demande de réduction par un usager QUESTIONS DIVERSES Bureau Communautaire ARGENTAN INTERCOM COMMUNAUTE DE COMMUNES ARGENTAN INTERCOM ______ DEPARTEMENT DE L'ORNE RELEVE DE CONCLUSIONS SEANCE DU MARDI 3 NOVEMBRE 2015 Le mardi trois novembre deux mil quinze à dix-neuf heures, le Bureau Communautaire d’Argentan Intercom s'est réuni au siège administratif d’Argentan Intercom, sous la présidence de Monsieur Laurent BEAUVAIS, Président d’Argentan Intercom. er ème Etaient présents : BEAUVAIS Laurent, Président, DELAUNAY Daniel, 1 Vice-président, RUPPERT Roger, 2 Vice-président, ème ème ème BOSCHER Isabelle, 4 Vice-présidente, GREARD Jacques, 5 Vice-président, LERAT Michel, 6 Vice-président, PICARD Rémy, SEJOURNE Hubert, BOURDELAS Karine, POTIRON Hubert, Excusés : PICOT Jean-Kléber, 3 ème Vice-président, LEDENTU Nathalie, PAVIS Pierre, ECOBICHON Florence. • L’ASSEMBLEE ETANT LEGALEMENT CONSTITUEE, MONSIEUR LE PRESIDENT OUVRE LA SEANCE ORDRE DU JOUR * Désignation du Secrétaire de Séance * Appel Nominal Approbation du compte rendu du 22 octobre 2015 Délibérations EQUIPEMENTS COMMUNAUTAIRES DB2015-31 EQU : Conservatoire de musique, danse et théâtre d’Argentan Intercom – Approbation du projet d'établissement 2015/2020 Question diverse - Point sur le projet de Pôle de Santé Libéral Ambulatoire (PSLA) DB2015-31 EQU OBJET : CONSERVATOIRE DE MUSIQUE, DANSE ET THEATRE D’ARGENTAN INTERCOM – APPROBATION DU PROJET D'ETABLISSEMENT L'arrêté du 15 décembre 2006 fixant les critères du classement des établissements d'enseignement public de la musique, de la danse et de l'art dramatique a rendu le projet d'établissement obligatoire pour obtenir le classement en conservatoire à rayonnement régional, à rayonnement départemental ou communal et intercommunal. Le conservatoire a obtenu son agrément en 1993 en tant que conservatoire à rayonnement intercommunal (CRI) : il convient donc de solliciter une demande de renouvellement auprès du ministère de la culture via la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) et d'y joindre un projet d'établissement. Celui-ci a été élaboré par le conseil d'établissement puisque jusqu'à présent il n'existait aucun projet d'établissement pour le conservatoire intercommunal de musique, danse et théâtre. Document à visée multiple, son objectif est de définir les grands axes de développement qui orienteront les actions pédagogiques et artistiques pour les cinq années à venir. Il expose les différentes activités de l'établissement et la façon dont elles sont structurées pour mettre en œuvre et conjuguer les recommandations nationales (telles qu'elles apparaissent dans les différents schémas d'orientation pédagogique et dans la charte de l'enseignement artistique), les objectifs de la politique culturelle de la communauté de communes. Sont également évoqués les moyens mis en œuvre sur les cinq années pour y parvenir. Il décrit l'évolution de l'établissement, son fonctionnement, son équipe pédagogique et présente les trois axes à suivre pour impulser une nouvelle dynamique au conservatoire à rayonnement intercommunal. APRES EN AVOIR DELIBERE, LE BUREAU COMMUNAUTAIRE A L’UNANIMITE DECIDE : Article 1 : D'approuver le projet d'établissement du conservatoire pour la période 2015/2020 Article 2 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de son affichage ou de sa notification et de sa réception par le représentant de l’Etat. Questions diverses 1. Point sur le projet de Pôle de Santé Libéral Ambulatoire (PSLA) Monsieur Lerat, accompagné de Josselin Sourisseau, présentent le projet de pôle de santé dans sa globalité et explique qu’il est imbriqué dans un projet de recomposition du centre-ville d’Argentan. Un document support de présentation est fourni afin d’expliquer le contexte, les enjeux et la nécessité de lancer une réflexion plus globale de réaménagement du centre-ville d’Argentan dans la mesure où le site d’implantation pressenti est situé en plein cœur de ville, dans un îlot allant du tribunal, au boulevard du Général de Gaulle, au Donjon et jusqu’à l’église Saint Germain. Afin de mener une étude urbaine plus globale, un périmètre d’étude est arrêté. La question du financement est importante et doit encore être affinée notamment avec la ville d’Argentan qui constitue un partenaire essentiel du projet. Monsieur Beauvais explique que les professionnels de santé d’Ecouché ont été associés au projet de santé et souhaite donc que dans la même logique, les professionnels de Trun le soient. Un contact sera pris dans ce sens. 2. Réunion du conseil des maires du 9 novembre 2015 Trois sujets à l’ordre du jour : Le premier concerne le schéma de mutualisation qui a été transmis aux communes pour avis. Il semble que les retours des communes laissent apparaitre une certaine difficulté à appréhender ce sujet qui ne concerne qu’Argentan Intercom et la ville d’Argentan. En effet, la formalisation de ce schéma, conformément aux exigences de la loi Notre, doit être soumis à l’approbation du conseil communautaire avant le 31 décembre 2015. En amont, chaque commune doit émettre son avis sur ce projet. Afin de faciliter la compréhension de cette notion de mutualisation et sa déclinaison opérationnelle pour la période 2015-2020, il est convenu que des précisions soient apportées lors du conseil des maires. Second sujet, le projet de schéma départemental de coopération intercommunale. Monsieur le Président propose que la position du bureau communautaire en faveur du projet de SDCI soit présentée aux maires et que les communes qui le souhaitent, puissent disposer d’une délibération leur permettant de reprendre l’argumentaire retenu. Pour rappel, l’argumentaire est le suivant : a) cohérence spatiale • Objectif central de la loi Notre, la cohérence du périmètre de l’intercommunalité et celle du bassin de vie est enfin obtenue. En effet, selon l’INSEE, le bassin de vie d’Argentan (c’est-à-dire le cercle de rayonnement des équipements et des services courants de la ville centre) s’étend, d’ouest en est, d’Ecouché au Pin-au-Haras, et, du sud au nord, de Boucé à la frontière du Calvados mais aussi jusqu’à Mortrée. • Le périmètre du SCOT (schéma de cohérence territoriale), celui du PETR (pôle d’équilibre territorial) correspondent avec le territoire intercommunal ainsi élargi. • L’ « unité urbaine » (il s’agit d’une référence INSEE qualifiant un territoire caractérisé par la continuité de l'habitat ou du bâti. Pour Argentan, l’unité urbaine est l’addition des communes d’Argentan, Sarceaux, Sai et Urou-et-Crennes) est ainsi rétablie, mettant fin à une incohérence territoriale de longue date. b) cohérence avec les compétences et projets communautaires • La gestion des équipements scolaires implique l’établissement d’une carte qui fixe le rayonnement géographique de chaque établissement scolaire. Le fractionnement actuel du territoire ne permettait pas de configurer des cartes conformes à une logique de proximité et aux attentes des usagers (exemple : Chambois et St Lambert sur Dive, Sai et Urou-et-Crennes, Fontenai et Ecouché…). • L’imbrication des réseaux d’eau et d’assainissement sur le bassin de vie s’accommode mal de l’éclatement de leur gestion sur trois établissements. Qui plus est, la perspective du transfert obligatoire des compétences eau et assainissement à l’échelon intercommunal en 2020 incite à une réorganisation de ces compétences en fonction du rayonnement des infrastructures actuelles (station de pompage, station d’épuration) plutôt conçues pour un périmètre conforme au bassin de vie. • Il est possible de multiplier les illustrations des gains de cohérence sur d’autres champs de compétence : urbanisme (planification possible en fonction de la réalité du territoire de l’aire urbaine argentanaise), tourisme (réunion au sein d’un même territoire des principaux sites touristiques et des capacités d’accueil ou de promotion)… • • Le territoire intercommunal ainsi élargi permet de penser des projets structurants (comme celui de la création d’un pôle de santé libérale et ambulatoire) en fonction de leur périmètre de rayonnement. c) solidarité financière, dotations d’État • L’élargissement du territoire communautaire aboutira à une assiette de financement plus équitable des équipements publics (médiathèque, conservatoire et centre aquatique) fréquentés par les habitants de tout le bassin de vie. • La concentration des bases de fiscalité professionnelle sur la commune d’Argentan pénalise Argentan Intercom en faisant apparaître un potentiel fiscal par habitant relativement élevé, nettement préjudiciable au niveau de la dotation d’intercommunalité versée par l’État et à celui de la contribution perçue au titre du FPIC (fonds de péréquation des recettes intercommunales et communales). L’élargissement du territoire communautaire contribuera à réduire le potentiel fiscal par habitant et, corrélativement, à optimiser le niveau de la dotation et du FPIC. Conclusion exprimée par le bureau : Sur le fondement des arguments recensés plus haut le bureau communautaire se déclare favorable à l’élargissement du territoire communautaire issu de la fusion d’Argentan Intercom, de la communauté de communes des courbes de l’Orne et de celle du Haras du Pin. Il considère que cette organisation territoriale, plus conforme à la réalité du bassin de vie, aboutira à : • une solidarité financière plus forte ; • une meilleure visibilité du territoire dans la future Normandie ; • l’émergence de projets garants de la sauvegarde de l’intérêt du territoire et de ses habitants. Dernier sujet, le pacte fiscal et financier. Monsieur le vice-président chargé des finances dresse un rapide bilan des trois réunions techniques organisées les dernières semaines afin de travailler plus finement avec les communes sur un pacte fiscal et financier. Il explique que 8 communes sur 33 n’ont pas participé aux réunions de travail, soit un taux d’absentéisme de 25%. Par ailleurs, Il explique que « l’esprit communautaire » reste mal appréhendé et qu’il est peu probable que le transfert de fiscalité soit suivi par toutes les communes. Les membres du bureau s’accordent sur la nécessité de laisser les élus s’exprimer en conseil des maires maintenant qu’ils disposent des éléments leur permettant de prendre position. 3. Tarification de l’assainissement Monsieur le Président propose qu’un point soit fait lors d’un prochain bureau communautaire sur la problématique de l’assainissement. En effet, il explique que la question de l’harmonisation tarifaire de l’assainissement doit être débattue compte tenu de la mise en service prochaine d’un système d’assainissement collectif neuf sur la commune de Ronai. Il est également acté qu’un groupe de travail composé d’élus de la commission finances et de la commission développement durable soit Il est donc convenu que ce point soit mis à l’ordre du jour d’un prochain bureau. 4. Point agenda Le prochain conseil communautaire est fixé au mardi 17 novembre 2015. Pour décembre, la date est fixée au mardi 15 décembre. Le projet de schéma départemental de coopération intercommunale sera débattu et voté lors de cette réunion ce qui laisse le temps aux communes de délibérer en amont et de connaître leur position. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 20H15 Bureau Communautaire ARGENTAN INTERCOM COMMUNAUTE DE COMMUNES ARGENTAN INTERCOM ______ DEPARTEMENT DE L'ORNE RELEVE DE CONCLUSIONS SEANCE DU JEUDI 17 DECEMBRE 2015 Le jeudi dix-sept décembre deux mil quinze à dix-huit heures et trente minutes, le Bureau Communautaire d’Argentan Intercom s'est réuni au siège administratif d’Argentan Intercom, sous la présidence de Monsieur Laurent BEAUVAIS, Président d’Argentan Intercom. er ème Etaient présents : BEAUVAIS Laurent, Président, DELAUNAY Daniel, 1 Vice-président, RUPPERT Roger, 2 Vice-président, ème ème ème Vice-président, BOSCHER Isabelle, 4 Vice-présidente, GREARD Jacques, 5 Vice-président, LERAT PICOT Jean-Kléber, 3 ème Michel, 6 Vice-président, PICARD Rémy, SEJOURNE Hubert, BOURDELAS Karine, ECOBICHON Florence. Excusés : LEDENTU Nathalie, PAVIS Pierre, POTIRON Hubert. Secrétaire de Séance : BOSCHER Isabelle • L’ASSEMBLEE ETANT LEGALEMENT CONSTITUEE, MONSIEUR LE PRESIDENT OUVRE LA SEANCE ORDRE DU JOUR * Approbation du relevé de décisions du 3 novembre 2015 Délibération D2015-32 DED : Assainissement collectif – Marché de prestation de services pour l’exploitation de l’assainissement collectif sur le territoire de la communauté de communes Argentan Intercom Questions diverses * Pacte fiscal et financier * Tarification de l’assainissement D2015-32 DED OBJET : ASSAINISSEMENT COLLECTIF – MARCHE DE PRESTATION DE SERVICES POUR L’EXPLOITATION DE L’ASSAINISSEMENT COLLECTIF SUR LE TERRITOIRE DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES ARGENTAN INTERCOM Dans le cadre de sa compétence en matière d’assainissement collectif, la communauté de communes Argentan Intercom a lancé un marché public de prestation de services relatif à l’exploitation et à l’entretien des infrastructures et ouvrages de collecte et de traitement en matière d'assainissement collectif présents sur le territoire intercommunal. La durée d'exécution du marché est de quatre ans à compter du 1er janvier 2016. Celui-ci n'est pas reconductible. Le présent marché global a été passé sous la forme d’une procédure adaptée, celui-ci ne fait pas l'objet d'une dévolution en lots séparés mais se décompose en 3 tranches et a pour finalité l’entretien des stations d’épuration, des postes de refoulement et des canalisations des communes sous-mentionnées : - une tranche ferme concernant les communes de Nécy, Occagnes et Vrigny (commune de Boischampré) ; une tranche conditionnelle N°1 concernant la commune de Ronai ; une tranche conditionnelle N°2 concernant la commune de Moulins-sur-Orne et le hameau de Cuy (commune d’Occagnes). Le marché comprend également 3 options décomposées comme suit : - Option N°1 : Curage du réseau d’eaux pluviales sur une moyenne de 1500 mètres linéaires par an ; - Option N°2 : Facturation de la part assainissement et gestion des données des clients et propriétaires ; - Option N°3 : Facturation de la part assainissement, gestion des données des clients et propriétaires, et recouvrement des sommes au nom et pour le compte d'Argentan Intercom. Au terme de la procédure, deux plis ont été réceptionnés. Après analyse des offres pour l'ensemble des tranches et des options, l’offre présentée par la société VÉOLIA apparaît la mieux disante, quelles que soient les options retenues. Ainsi, l’offre de la société VÉOLIA présente les montants suivants : • la tranche ferme comprenant l'entretien des stations d’épuration, des postes de refoulement et des réseaux des communes de Nécy, Occagnes et Vrigny pour un montant de 26 726,63 € HT par an, soit 29 399,29 € TTC par an ; • la tranche conditionnelle N°1 comprenant l'entretien de la station, du poste de refoulement et des réseaux de Ronai pour un montant de 6 046,00 € HT par an, soit 6 650,59 € TTC par an (à affermir en avril 2016) ; • la tranche conditionnelle N°2 comprenant l'entretien des postes de refoulement et des réseaux de Moulins-sur-Orne et du hameau de Cuy pour un montant de 2 855,63 € HT par an, soit 3 141,14 € TTC par an (à affermir fin 2016) ; • enfin, l'option N°3 comprenant la facturation, la gestion des données des clients et propriétaires, et le recouvrement pour un montant de 3 869,55 € HT par an, soit 4 256,51 € TTC par an. Vu le code des marchés publics, et notamment les articles 26, 28 et 72 ; Considérant la nécessité de retenir un attributaire. APRES EN AVOIR DELIBERE, LE BUREAU COMMUNAUTAIRE A L’UNANIMITE DECIDE : Article 1 : De retenir la société VÉOLIA comme attributaire du marché de prestation de services pour l’exploitation de l’assainissement collectif sur le territoire de la communauté de communes Argentan Intercom. Article 2 : De lever l’option n°3 Article 3 : D’autoriser Monsieur le Président à signer les pièces du marché et l’ensemble des documents relatifs à celui-ci et notamment les décisions d’affermissement des tranches conditionnelles Article 4 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de son affichage ou de sa notification et de sa réception par le représentant de l’Etat. QUESTIONS DIVERSES * Pacte fiscal et financier termes du débat d'orientation fiscale (2016-2020) niveau A fonds de concours 0% niveau B 50% programmation minimale hausse du taux de CFE 2016 2017 2018 2019 2020 fonds de concours perçus des communes 171 815 171 815 171 815 171 815 171 815 emprunt pour le financement du PPI surcroît d'épargne nécessaire à l'équilibre budgétaire (hors investissement) 165 000 2 118 370 1 617 693 1 567 693 1 023 846 362 295 511 702 587 989 649 408 675 976 surcroît d'épargne nécessaire au financement du PPI surcroît d'épargne nécessaire au financement des intérêts de la dette souscrite pour le PPI surcroît d'épargne nécessaire au remboursement de la dette souscrite pour le PPI 698 536 826 797 848 467 538 687 631 624 6 600 91 113 152 745 210 080 5 541 76 901 134 302 192 320 ponction du fonds de roulement disponible le 31/12/2015 -300 000 -300 000 -300 000 -300 000 besoin de financement nouveau 760 832 1 050 640 1 304 471 1 175 142 1 710 000 financement par la fiscalité transférée des communes 500 000 507 500 515 113 522 839 530 682 solde à financer 260 832 543 140 789 359 652 303 1 179 318 taxe sur le foncier bâti taxe sur le foncier non bâti hausse envisagée du produit fiscal intercommunal hausse nette de la pression fiscale 2016 (pour les communes s'inscrivant dans le pacte) 1 200 217 700 217 taxe d'habitation taux intercommunal avant pacte financier 7,82% 7,57% 10,16% taux intercommunal après pacte financier 10,58% 10,24% 13,74% 1,3524 1,3524 1,3524 6,20% 2,98% 4,31% coefficient de progression de la part intercommunale hausse globale de la pression fiscale (ensemble de l'avis d'imposition) (TMP) moyenne 2016-2020 1 200 217 2016 niveau d'endettement en fin d'exercice fonds de roulement en fin d'exercice 2017 13 605 728 13 786 046 1 384 638 1 075 542 625 726 439 377 106 790 taxe sur le foncier bâti taxe d'habitation Trun taxe sur le foncier bâti taxe d'habitation taxe sur le foncier bâti 2 000 1 000 2 000 1 000 2 000 1 000 21,43% 21,02% 13,28% 2,93% 18,67% 13,42% 7,82% 7,57% 7,82% 7,57% 7,82% 7,57% taux bloc local avant 2015 29,25% 28,59% 21,10% 10,50% 26,49% 20,99% 585,00 € 285,90 € 422,00 € 105,00 € 529,80 € 209,90 € taux communal 2016 20,28% 19,91% 12,13% 1,82% 17,52% 12,31% taux intercommunal 2016 10,58% 10,24% 10,58% 10,24% 10,58% 10,24% taux bloc local 2016 30,86% 30,15% 22,71% 12,06% 28,10% 22,55% 617,16 € 301,47 € 454,16 € 120,57 € 561,96 € 225,47 € 32,16 € 15,57 € 32,16 € 15,57 € 32,16 € 15,57 € 5,50% 5,44% 7,62% 14,82% 6,07% 7,42% cotisation médiane 2016 écart (€) écart (% des cotisations bloc local) écart (% de l'avis d'imposition TF) écart (% de l'avis d'imposition) hypothèse d'une absence de compensation par les taux communaux Neauphe/Dive taux intercommunal 2015 cotisation médiane 2015 hypothèse d'une compensation par les taux communaux (éq. 500 000 €) 2020 12 846 580 taxe d'habitation taux communal 2015 2019 11 975 980 Argentan assiette 2018 10 522 774 2,80% 4,14% 3,24% 5,50% 2,35% 7,62% 3,24% 6,07% 2,66% taux communal 2016 21,43% 21,02% 13,28% 2,93% 18,67% 13,42% taux intercommunal 2016 10,58% 10,24% 10,58% 10,24% 10,58% 10,24% taux bloc local 2016 32,01% 31,26% 23,86% 13,17% 29,25% 23,66% 640,12 € 312,58 € 477,12 € 131,68 € 584,92 € 236,58 € 55,12 € 26,68 € 55,12 € 26,68 € 55,12 € 26,68 € 9,42% 9,33% 13,06% 25,41% 10,40% 12,71% cotisation médiane 2016 écart (€) écart (% des cotisations bloc local) écart (% de l'avis d'imposition TF) écart (% de l'avis d'imposition) 4,79% 9,42% 4,03% 7,10% 13,06% 5,55% 5,55% 10,40% 4,56% Orientation fiscale : Avec les trois réunions techniques qui ont réuni l’ensemble des communes au cours du mois d’octobre s’achève la deuxième étape de la démarche convenue en conseil des maires initiée l’été 2015. Ces réunions ont permis à l’ensemble des maires de prendre connaissance du contexte budgétaire d’Argentan Intercom, des perspectives esquissées jusqu’en 2020 et des leviers dont dispose l’établissement. Elles ont également permis d’envisager les conséquences sur chaque budget communal d’une possible évolution de la répartition des ressources fiscales au sein du bloc communal. A l’issue de cette démarche, peu de positions définitives des communes ont été communiquées. Il semble cependant que nombre d’entre elles n’envisagent pas de réduire la fiscalité qu’elles perçoivent, notamment du fait des contraintes budgétaires qui s’imposent à elles. C’est donc dans un contexte d’absence de pacte fiscal intercommunal que le conseil communautaire devra adopter le budget 2016 et voter les taux qui permettent de l’équilibrer. Certaines communes ont cependant fait connaître leur intention de neutraliser partiellement ou totalement l’éventuelle augmentation de la pression fiscale communautaire, de manière à en soulager le contribuable. Un scénario budgétaire et fiscal assis sur une programmation d’investissement réduite et sur de très fortes contraintes de gestion (parmi lesquelles le plafonnement des dépenses de personnel, ce qui présuppose une réduction annuelle des effectifs) a été examiné par le bureau communautaire. Le volume supplémentaire de ressources comprend : • • • l’équilibrage de la section de fonctionnement les fonds nécessaires à la part autofinancée des projets d’équipement les capacités à gager dans le temps le remboursement des emprunts à souscrire pour financer les projets d’équipement. L’ensemble des éléments est récapitulé dans le tableau ci-joint. L’approche menée sur les cinq années résiduelles du mandat porte à 1,2 M€ le besoin en ressources annuelles supplémentaires. Cette somme correspond, pour l’essentiel à la réduction des concours financiers de l’État qui, dans le cadre du pacte de responsabilité, verra une réduction des recettes intercommunales de près de 1M€. La mobilisation du levier fiscal pour recouvrer cette somme de 1,2 M€ entraînerait une hausse de la pression fiscale intercommunale d’environ trois points sur la taxe d’habitation et sur la taxe foncière (voir détail dans tableau joint). Les membres du bureau conviennent que ce scénario, seul garant de l’équilibre du budget communautaire et de la poursuite des projets structurants, doit, malgré son impact fiscal lourd, être la base des échanges fondant le débat d’orientation budgétaire 2016. Il sera, par conséquent, présenté à l’ensemble des maires lors d’une réunion du conseil des maires qui viendra clore la démarche engagée cet été. Argentan, le 8 décembre 2015 Tarification du service public d’assainissement collectif : cadre général, échéance de la mise en service des installations de Rônai de : Philippe Tulliez à : membres du bureau copie à : A- contexte Depuis la constitution d’Argentan Intercom, le service public d’assainissement collectif est l’héritage des trois services issus des EPCI dissous. Aucune évolution significative n’a été apportée aux montages contractuels existants ou encore aux options tarifaires. Dès lors, le « paysage » géré par Argentan Intercom en matière d’assainissement collectif est hétéroclite : • • • le secteur pays d’Argentan relevant, pour l’essentiel, d’une DSP confiée à Nantaise des eaux ; la commune de Trun dont les installations sont exploitées par la société Saur, également délégataire ; le secteur Argentan nord, géré en régie, avec le concours de prestataires intervenant dans le cadre de contrats d’exploitation. Dans ce contexte, les disparités sont d’ordres divers : • • • • pas de schéma d’assainissement collectif actualisé sur le territoire élargi ; pas de règlement de service commun (le règlement de service fixe les règles de fonctionnement du service, tant pour l’usager que pour le service public) ; engagements techniques contractuels disparates des sociétés exploitantes ; tarifs très hétérogènes (voir tableau ci-dessous). secteur Argentan Trun Nécy-Occagnes Vrigny 3 part fixe part variable facture 70 m écart (%) 6,14 € 1,58 € 116,74 € 35,22 € 2,75 € 227,72 € 95% 63,00 € 3,18 € 285,60 € 145% 68,00 € 1,30 € 159,00 € 36% B- la mise en service du réseau de Ronai : nécessité à arbitrer entre sectorisation et harmonisation Les travaux de création du réseau d’assainissement collectif de Ronai sont, à la date de rédaction de cette note, en cours. La mise en service peut être envisagée au début du printemps 2016. Cette perspective requerra l’adoption d’un tarif. Celle-ci doit être effective avant la souscription des contrats par les usagers du réseau. L’adoption d’un tarif applicable à la commune de Ronai présuppose d’avoir tranché le dilemme qui oppose harmonisation et sectorisation. Le tableau suivant tente de rassembler les différents arguments, les différentes conséquences de ces deux options respectives. descriptif du scénario rééquilibrages financiers immédiats perspectives à moyen terme risques à long terme sectorisation les usagers de chaque secteur d’exploitation (notion restant à définir) doivent, à travers la redevance, subvenir au coût de la création et de l’exploitation du réseau qu’ils utilisent aucun, sauf à modifier les secteurs existants, le cas échéant nécessité de définir au coup par coup, à chaque création de réseau, un tarif en soulevant la question du secteur auquel doit se rattacher ledit réseau le niveau déjà élevé des redevances rendra difficile la nécessité de financer d’éventuelles réhabilitations des réseaux ruraux (d’autant que les réhabilitations ne sont pas subventionnées comme les investissements initiaux) harmonisation le coût des créations de réseaux, de réhabilitation des réseaux et d’exploitation des réseaux est supporté, à parité, par l’ensemble des usagers du territoire communautaire, au prorata de leur consommation d’eau réduction très sensible de la redevance pour tous les redevables autres que ceux qui relèvent de la DSP avec Nantaise des eaux, hausse modérée pour ces derniers risque de « fuite en avant » : si l’absorption par les redevables argentanais des réseaux ruraux actuels semble être possible, un élargissement intercommunal risque de rendre beaucoup moins « digeste » la hausse induite de la redevance du secteur (1) d’Argentan risque de promotion d’une logique du « tout au collectif » : les subventions de l’Agence de l’eau et du département, d’un côté, l’harmonisation reportant une part conséquente du financement sur les redevables argentanais, d’autre part, conduira à ce que les usagers d’une commune assume, par leur redevance, moins de 10% du coût réel des installations. La multiplication des réseaux collectifs peut poser un problème de financement de leur entretien. Elle est, de plus, considérée comme un pis-aller d’un point de vue environnemental. (1) Une approche « fiscale » révèle que le contribuable urbain est pénalisé par rapport au contribuable rural (il finance des charges dites de centralité) mais qu’il est favorisé quant aux redevances de réseau (la redevance n’étant pas fiscalisée, elle pèse d’autant moins que le réseau est dense). L’harmonisation de la redevance assainissement peut mettre à mal cet équilibre précaire. Pour une première approche financière sommaire, les tableaux suivants simulent la situation théorique à laquelle pourrait aboutir une harmonisation tarifaire construite à partir des seuls réseaux existants. secteur Argentan Trun Nécy-Occagnes Vrigny Ronai total secteur Argentan Trun Nécy-Occagnes Vrigny part fixe part variable 6,14 € 35,22 € 63,00 € 68,00 € 1,58 € 2,75 € 3,18 € 1,30 € 6,14 € 1,77 € facture 70 facture 70 m3 3 m actuelle harmonisée 116,74 € 227,72 € 285,60 € 159,00 € volume nombre recette annuel d'abonnés annuelle 742 000 6 491 1 212 214,74 € 51 000 564 160 114,08 € 26 000 243 97 989,00 € 8 500 130 19 890,00 € 4 350 87 27 589,00 € 831 850 7 515 1 517 796,82 € écart 129,98 € 129,98 € 129,98 € 129,98 € 11% -43% -54% -18% Une fois la priorité établie sur une des deux options (sectorisation versus harmonisation), la mise en œuvre soulève des questions parfois épineuses. Les principales sont reprises dans le tableau suivant. sectorisation harmonisation l’harmonisation doit-elle intervenir d’un coup ou bien progressivement ? à travers les contrats de DSP actuels, la part de la redevance revenant au délégataire est « verrouillée » ; par conséquent, l’atteinte d’un tarif harmonisé peut être compromise (sauf à envisager un montage contractuel dans lequel l’EPCI compense auprès du délégataire l’équivalent de la réduction tarifaire consentie) progressivité articulation avec les contrats existants définition des périmètres des secteurs les secteurs au sein desquels sera défini un seul et même tarif doivent-ils correspondre aux anciens EPCI, au rayonnement de la STEP, au schéma d’assainissement, au montage contractuel… ? en présence de contrat de DSP, la part « collectivité » (ou surtaxe) est vouée à financer les investissements ; dans l’hypothèse d’une harmonisation tarifaire, la hausse de la surtaxe sur le secteur d’Argentan viendra financer l’exploitation des autres réseaux logique du financement C- la mise en service du réseau de Ronai : première approche de coût Indépendamment de la solution tarifaire, la mise en service du réseau de Ronai nécessite une analyse prévisionnelle de coût. Selon l’approche tarifaire retenue, ce coût pourra être répercuté sur les seuls Ronaiens, sur les usagers du secteur Occagnes-Nécy-Ronai, ou encore sur l’ensemble des usagers communautaires. Le tableau ci-dessous retrace le montant des investissements et des subventions accordées. agence de l'eau montant assiette max des travaux de taux conseil départemental montant financement station d'épuration réseau total 411 000 821 824 1 232 824 322 000 852 000 40% 30% assiette max de financement 128 800 246 547 taux 290 000 768 000 montant 30% 30% 87 000 230 400 solde à financer 195 200 344 877 540 077 Il convient d’évaluer les charges d’intérêt associées au financement d’un tel projet. Compte tenu de l’avance consentie par l’Agence de bassin (20% du montant des travaux), l’emprunt résiduel s’élèverait à 293 512 €. Sur 25 ans et à un taux de 2,25%, cela représente une charge financière de 93 454 €. Au final, le coût annuel de l’opération pourrait se présenter ainsi : durée station d'épuration réseau frais financiers contrat d'exploitation fluides, divers total charges annuelles montant à amortir 30 195 200 50 344 877 43 93 454 annuité 6 507 6 898 2 185 7 000 5 000 27 589 Compte tenu du nombre de raccordements prévus à terme, les différents scénarios suivants correspondraient à une approche de tarification sectorisée. nombre de foyers consommation annuelle assiette de financement part fixe part variable recette annuelle 87 50 4350 0,00 € 40,00 € 60,00 € 63,00 € 80,00 € 100,00 € 6,34 € 5,54 € 5,14 € 5,08 € 4,74 € 4,34 € 27 589,17 € 27 589,17 € 27 589,17 € 27 589,17 € 27 589,17 € 27 589,17 € D- conclusion On peut constater à la lumière de la situation actuelle que l’absence de stratégie en matière de service public d’assainissement suscite des difficultés dans la conduite des projets engagés (pas de schéma consolidé, pas de programmation pluriannuelle de réhabilitation, pas de règlement de service, pas de suite aux diagnostics SPANC, pas d’opération de réhabilitation SPANC…). En effet, à ce jour, les projets mis en œuvre résultent de schémas parfois anciens, dont les implications financières n’ont été, dans le meilleur des cas, que partiellement évaluées, le tout dans un cadre communautaire aujourd’hui périmé. Les évolutions respectives de financement des réseaux collectifs et des installations individuelles, l’évolution du cadre législatif et des incitations environnementales, la contrainte budgétaire croissante, l’obsolescence d’une partie du réseau, et enfin l’élargissement du territoire communautaire nécessitent, au-delà de l’adoption de tarifs pour les réseaux en cours de constitution, une réflexion de fond préalable à une stratégie de long terme. Tarification du service public d’assainissement : Après examen de la note qui situe les enjeux et les grandes options, le bureau communautaire privilégie un maintien des équilibres actuels et remet au terme de l’élargissement du territoire communautaire prévu en 2017 toute position de principe sur l’éventuelle harmonisation progressive ou sectorisation de la tarification. C’est dans ce cadre qu’il proposera au conseil communautaire d’adopter en 2016 le montant de la redevance applicable aux communes de Ronai et de Sai. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 19h45 COMMUNAUTE DE COMMUNES ARGENTAN INTERCOM ______ Bureau Communautaire ARGENTAN INTERCOM RELEVE DE CONCLUSIONS SEANCE DU VENDREDI 29 JANVIER 2016 DEPARTEMENT DE L'ORNE Le vendredi vingt-neuf janvier deux mil seize à dix-sept heures, le Bureau Communautaire d’Argentan Intercom s'est réuni au siège administratif d’Argentan Intercom, sous la présidence de Monsieur Laurent BEAUVAIS, Président d’Argentan Intercom. er ème Etaient présents : BEAUVAIS Laurent, Président, DELAUNAY Daniel, 1 Vice-président, RUPPERT Roger, 2 Vice-président, ème ème ème Vice-président, BOSCHER Isabelle, 4 Vice-présidente, GREARD Jacques, 5 Vice-président, PICOT Jean-Kléber, 3 BOURDELAS Karine, POTIRON Hubert, ECOBICHON Florence. Excusés : LERAT Michel, 6 ème Vice-président, LEDENTU Nathalie, PAVIS Pierre, PICARD Rémy, SEJOURNE Hubert. Secrétaire de Séance : BOSCHER Isabelle • L’ASSEMBLEE ETANT LEGALEMENT CONSTITUEE, MONSIEUR LE PRESIDENT OUVRE LA SEANCE Ordre du jour 1. Approbation du relevé de conclusions du 17 décembre 2015 2. Délibérations PERSONNEL TERRITORIAL DB2016-01 GRH : Modification du tableau des effectifs EDUCATION DB2016-02 EDU : Temps d’Activités Périscolaires. Demande de subvention 2016 auprès de la DRAC de Normandie - Mise en place d’un Projet Territorial d’Education Artistique et Culturelle 3. Informations et questions diverses - Retour sur la réunion préfectorale du 11 janvier 2016 concernant le projet de SDCI de l’Orne - Lancement de consultations prioritaires - Elaboration du projet de territoire pour Argentan Intercom - Problématique de l’accès au site Agrial et Logisco à Sarceaux - Tarification de l’assainissement sur la commune de Ronai - Sécurisation du PN 85 et fermeture de la rue de la Saponite - Reprise du café-restaurant d’Occagnes - Pôle de santé local et ambulatoire - Accès au numérique au sein des écoles 1. Approbation du compte-rendu Les membres présents valident le compte-rendu de la séance du 17 décembre dernier. 2 Délibérations DB 2016-01 GRH OBJET : MODIFICATION DU TABLEAU DES EFFECTIFS En novembre 2014, le conseil communautaire avait procédé à la création d’un poste d’ingénieur territorial. Celui-ci a la charge de la direction du pôle aménagement et cadre de vie. Cette décision avait également été prise dans le contexte de mutualisation avec la ville d’Argentan, notamment pour occuper la fonction de responsable des bâtiments. Par suite, un agent contractuel (en disponibilité auprès de son ancienne collectivité) a été recruté en février 2015. Au terme d’une année, et afin de permettre la mise à disposition de cet agent auprès de la ville d’Argentan, il est nécessaire d’intégrer celui-ci comme agent titulaire et non plus comme contractuel. Le grade détenu par cet agent est celui de technicien territorial principal de 2 Il est donc proposé de créer un poste de technicien principal de 2 ème ème classe. classe. Il conviendra également de supprimer au tableau des effectifs, le poste d’ingénieur territorial lors d’un prochain bureau communautaire, après avis du comité technique de l’établissement. Vu la loi n°84-53 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale Vu la délibération du conseil communautaire n°D2015-41ADM du 30 juin 2015 portant délégation d’attributions du conseil communautaire au président et au bureau. Considérant qu’il convient de procéder à la modification du tableau des effectifs de l’établissement APRES EN AVOIR DELIBERE, LE BUREAU COMMUNAUTAIRE A L’UNANIMITE DECIDE : Article 1 : Filière technique : - de procéder à la création d’un poste de technicien principal de 2 ème classe à temps complet. Article 2 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de son affichage ou de sa notification et de sa réception par le représentant de l’Etat. DB2016-02 EDU OBJET : TEMPS D’ACTIVITES PERISCOLAIRES. DEMANDE DE SUBVENTION 2016 PROJET TERRITORIAL D’EDUCATION ARTISTIQUE ET CULTURELLE AUPRES DE LA DRAC DE NORMANDIE : MISE EN PLACE D’UN Argentan Intercom s’est engagé depuis la rentrée 2014, dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires, à proposer des projets culturels et artistiques en partenariat avec ses équipements communautaires. Pour enrichir les projets proposés aux enfants et pour mettre en place des animations spécifiques qui supposent des capacités particulières, il est nécessaire de faire appel à des intervenants extérieurs (peintres, musiciens, écrivains, etc.…). Ils apporteront des connaissances et des compétences spécifiques et spécialisées que les animateurs ne possèdent pas. APRES EN AVOIR DELIBERE, LE BUREAU COMMUNAUTAIRE A L’UNANIMITE DECIDE : Article 1 : De signer une convention dans le cadre du PTEAC (Projet Territorial en Education Artistique et Culturelle) auprès de la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Normandie et de la Direction Départementale des Services de l’Education Nationale de l’Orne. Article 2 : De solliciter une subvention auprès de la DRAC de Normandie qui peut apporter un soutien financier dans la limite de 85 % du coût total du projet, plafonné à 17 500 €, avec une répartition progressive des versements sur trois ans se déclinant comme suit : Année 2016 : 10 000 € Année 2017 : 5 000 € Année 2018 : 2 500 € L’intervention financière de la DRAC est exclusivement réservée à la rémunération des artistes ou professionnels de la culture. Article 3 : D’autoriser le Président ou la Vice-présidente déléguée à signer les documents relatifs à ce dossier. Article 4 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication ou de son affichage ou de sa notification et de sa réception par le représentant de l’Etat. 3. INFORMATION ET QUESTIONS DIVERSES 1. Retour sur la réunion préfectorale du 11 janvier 2016 concernant le projet de SDCI de l’Orne Monsieur le Président revient sur le contenu de la réunion de CDCI et explique que la position du Préfet reste inchangée. Aucun amendement n’a par ailleurs été déposé par les collectivités concernées par un processus de fusion au 31 décembre 2015. La procédure suit donc son cours, les mois de janvier à mars sont consacrés au dépôt d’amendements éventuels, c’est également un temps d’études pour le Préfet des avis formulés par les communes et EPCI. Si aucun amendement n’est déposé, le schéma serait arrêté le 31 mars prochain par la CDCI (nécessité d’un vote favorable de la majorité des 2/3 des membres de la CDCI). 2. Lancement de consultations prioritaires Différents projets portés dans le cadre du BP2015 par le pôle aménagement et cadre de vie n’ont pu être mis en œuvre avant la fin de l’exercice budgétaire et ne peuvent faire l’objet de reports de crédits faute de notification à un prestataire. De par leur importance en matière de sécurité, de mise aux normes et d’orientation stratégique, il est proposé d’engager prochainement ces consultations qui revêtent un caractère prioritaire. Présentation des consultations à engager : Projet N°1 : Création d’un bâtiment de stockage des boues sur la STEP d’argentan Ce projet vise à mettre aux normes les installations existantes et automatiser le transfert des boues chaulées dans la nouvelle aire de stockage afin de réduire les coûts de fonctionnement. Ce projet estimé à 550 000€ est financé à 40% par l’Agence de l’Eau Seine Normandie et 10% par le CD61 (avec un prêt à taux 0 de 20%). Projet N°2 : Remplacement de la Véranda de l’école Muselli La Véranda de l’école Muselli est très vétuste et présente désormais un risque en termes de sécurité pour les usagers du bâtiment. Une consultation a déjà été engagée en 2015 mais celle-ci s’est avérée infructueuse pour des raisons de délais techniques. Ce projet, estimé à 40 000 € est de nouveau prêt à être lancé en consultation afin de réaliser les travaux pendant les vacances scolaires de Pâques. Projet N°3 : Audit de l’éclairage public et élaboration d‘un schéma directeur de rénovation Il est aujourd’hui nécessaire de réaliser un état des lieux global du patrimoine éclairage public existant sur l’ensemble du territoire afin de formaliser une nouvelle stratégie pluriannuelle d’investissement et de fonctionnement. Cette étude, estimée pour sa tranche ferme à 30000 € (financé à 50% par l’ADEME), est techniquement prête à être lancée. Décision : Les membres du bureau communautaire valident le lancement de ces consultations et de prioriser des crédits affectés à ces opérations pour le BP 2016. 3. Elaboration d’un projet de territoire pour Argentan Intercom Cadre général Le projet de territoire permet de déterminer les orientations prioritaires de l’action communautaire, il est avant tout un document de référence. C’est un outil de déploiement des stratégies de l’intercommunalité : il permet de formaliser et d’énoncer clairement les ambitions de la structure, il porte ensuite la mise en œuvre de l’action intercommunale et, tout en lui conférant sens et cohérence, il favorise une approche de développement intégré. Le cadre juridique est très souple, il n’existe pas d’impératif légal à l’élaboration d’un projet de territoire. Cependant, l’article 5214-1 et L5216-1 précisent que « la communauté a pour objet d’associer des communes au sein d’un espace de solidarité, en vue de l’élaboration d’un projet commun de développement et d’aménagement de l’espace ». L’élaboration de ce projet repose souvent sur un conseil de développement qui associe l’ensemble des forces vives du territoire. Ce conseil de développement pourra être celui du PETR. Par conséquent, il n’existe pas de contenu type mais la forme la plus classique du projet de territoire se résume par les éléments suivants : - Diagnostic de territoire ; Définition des enjeux ; Elaboration d’une stratégie ; Déclinaison d’un programme d’actions. Au niveau de la temporalité du projet de territoire, elle peut difficilement dépasser celle du mandat politique ce qui porterait l’ambition jusqu’en 2020. La question de l’échelle du projet doit également être traitée d’emblée car l’élargissement prévu du territoire interroge sur la pertinence de l’échelle actuelle à 33 communes. Territoire actuel territoire élargi. L’utilité du projet de territoire Plusieurs arguments peuvent être avancés pour attester de son utilité : - Lancement d’une démarche fédératrice, qui associe les élus, les services, les citoyens et les acteurs économiques, sociaux, associatifs autour d’une feuille de route. L’affirmation de l’identité de la communauté, permet de donner du sens à l’action communautaire - Le regain d’intégration entre les communes et l’intercommunalité. Il est souvent un préalable à l’écriture d’un pacte financier, d’un schéma de mutualisation des services ou d’un plan pluriannuel d’investissement. Il légitime le projet communautaire, vis-à-vis des partenaires, des collectivités voisines et des acteurs institutionnels. Il offre une visibilité pour l’action qui est menée, en identifiant des priorités, le projet devient un outil de pilotage politique et managérial de la collectivité. C’est un document stratégique plus que programmatique mais il doit cependant pouvoir aboutir à la définition de projets structurants pour la communauté de communes. Son champ d’intervention Les projets de territoire couvrent en général de nombreuses thématiques, essentiellement celles relevant du domaine de compétences des EPCI. Pour Argentan Intercom, les propositions de thématiques prioritaires seraient les suivantes : - Emploi et développement (économique, touristique, agricole..) : o Soutien aux entreprises ; o Coopération avec la CCI ; o Développement et commercialisation des zones d’activités ; o Animation spécifique du réseau des acteurs locaux de l’insertion et de l’accompagnement vers l’emploi ; o Développement de la promotion touristique du territoire ; o …. - Aménagement du territoire : o Poursuivre les efforts en matière de planification urbaine (PLUI) ; o Opérations de renouvellement urbain de certains quartiers prioritaires ; o Revitalisation des centres-bourgs ; o Développement numérique du territoire ; o Création d’équipements structurants pour le territoire (PSLA) o ….. - Education, culture, loisirs et solidarités territoriales ; o Mise en œuvre du projet éducatif de territoire (Pedt) sur les temps périscolaires ; o Accès aux équipements communautaires (politique tarifaire) o …. - Environnement et transition énergétique : o Politique en matière d’assainissement collectif et non collectif ; o Elaboration d’un schéma directeur immobilier permettant de mettre en place des actions fortes en matière de réduction des charges d’énergie pour l’établissement ; o Actions exemplaires en matière de construction de bâtiments à énergie positive ; o Renouvellement du parc d’éclairage public pour le rendre moins énergivore ; o Dispositifs de type agenda 21…. Le projet de territoire a une capacité à évoquer d’autres documents pour lesquels il représente un socle. Il fait état des nombreux liens entre le projet de territoire et le déclenchement ou l’approfondissement d’un programme ou d’un plan : le projet de territoire peut être l’occasion de lancer un programme de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, un schéma de mutualisation, un programme pluriannuel d’investissement, un pacte financier et fiscal, un PLU intercommunal, etc. Méthode de mise en œuvre Compte tenu du calendrier actuel et de l’échéance du 1 processus d’élaboration du document. - er janvier 2017, plusieurs questions sont débattues avant d’enclencher le Quel fondement à cette démarche, pourquoi maintenant, à l’aube d’un nouvel élargissement de territoire ? sur quel périmètre ? Argentan Intercom version 2014 ou le futur territoire communautaire ? quel calendrier ? sa construction doit-elle être validée avant fin 2016 ? quels acteurs associer ? élus, services uniquement ou institutions, partenaires, associations ? L’ambition de ce projet de territoire est née de la volonté du Président et les membres du bureau communautaire de mobiliser les élus autour d’un projet communautaire partagé. L’objectif est bien de favoriser l’émergence d’une cohésion politique forte autour d’une démarche permettant la déclinaison d’actions, construit au travers de l’expression des élus et des services. L’association des acteurs serait restreinte aux élus et services. Le projet se traduirait par des axes de développement sectoriels (précédemment cités) et par des actions opérationnelles à mener durant la période du mandat. Cette méthode permettrait des délais de construction relativement courts (8 mois) mais pourrait être revu en cours de mandat. L’association des élus communautaires Le portage politique de la démarche est l’une des clés de sa réussite. Il est donc impératif que le Président et les membres du bureau communautaire s’impliquent fortement dans le processus d’élaboration. Il est également possible de créer un « noyau dur » d’élus porteur de la dynamique collective et partagée autour du Président et qui participeraient activement à l’animation des instances de travail. En ce qui concerne la mobilisation de l’ensemble des élus communautaires, deux possibilités : o o soit les commissions existantes sont mobilisées en fonction de leur champ d’action sur les thématiques transversales retenues, soit des groupes de travail ad hoc sont créés sur les 4 thématiques retenues. Créer des groupes de travail ad hoc permet d’afficher une dynamique nouvelle portée par le bureau communautaire et engage les élus dans un processus de construction collective autour du projet de territoire. L’association des services communautaires Les services communautaires seront également fortement impliqués autour de la direction générale. Les contraintes budgétaires actuelles de l’établissement ne permettent pas d’envisager le recours à un prestataire extérieur pour enclencher et animer la démarche. Il est donc nécessaire de mobiliser l’ensemble des cadres qui seront les contributeurs les plus importants dans la déclinaison opérationnelle des orientations stratégiques décidées par les élus. Les réunions de chefs de service seront le cadre général de travail avec l’ensemble des responsables. Des groupes de travail restreints pourront également être créés afin de mobiliser certains cadres sur des thématiques plus spécifiques. Une consultation a été effectuée auprès d’un bureau d’études caennais spécialisé dans l’accompagnement des collectivités sur la construction de projets de développement durable ou de territoire. La mission d’accompagnement a été évaluée à 15 000 € ce qui représente un coût non négligeable pour l’établissement. Après discussion, les membres du bureau décident : de mobiliser les élus communautaires à partir de groupes de travail ad hoc ; ces groupes de travail seraient thématiques (sur les 4 thématiques prioritaires retenues) et ouverts aux élus volontaires ; de solliciter l’université de Caen afin de proposer un sujet de stage à un étudiant en développement local ou en gestion des administrations publiques. De travailler sans attendre sur le périmètre de l’actuelle CDC mais d’inviter les présidents des 2 autres communautés de communes à participer 4. Problématique de l’accès au site Agrial et Logisco à Sarceaux Le Président explique qu’une rencontre a été organisée avec Daniel Delaunay et les deux dirigeants d’entreprises pour évoquer les problématiques d’accès au site Agrial et Logisco (cette dernière étant une nouvelle entreprise venant de s’implanter sur un terrain en proximité du site Agrial). Un rond-point d’accès aux sites est prévu dans le cadre de l’aménagement global de la zone Actival d’Orne 2 dont les délais de réalisation restent à préciser. Cependant, compte tenu de l’urgence à intervenir pour sécuriser l’accès aux sites, des contacts ont été pris avec le Département afin d’étudier la faisabilité technique d’un rond-point d’accès en limite de zone, sur la route départementale 2. Une réunion technique est programmée tout début février avec les services du département pour travailler à un projet. 5. Tarification de l’assainissement sur la commune de Rônai La dernière réunion de bureau communautaire a acté le principe d’un maintien de la sectorisation du territoire. La commune de Ronai sera donc rattachée au secteur d’Occagnes, Nécy. Le prochain bureau communautaire devra statuer sur le tarif applicable aux usagers, suite à la mise en service du réseau qui devrait intervenir au printemps prochain. 6. Sécurisation du passage à niveau n°85 et fermeture de la Saponite Daniel Delaunay rapporte qu’une réunion en présence du Département, de la SNCF, de RFF et de la ville d’Argentan a été organisée afin d’étudier une solution alternative à la fermeture complète de la rue de la Saponite en direction de la route de Sées. En effet, les entreprises voisines sont hostiles au projet tel qu’il est envisagé actuellement. Lors de cette rencontre, les différents acteurs ont émis un avis très réservé à la demande de modification formulée par Argentan Intercom. Monsieur le Président fait par ailleurs état d’un contact qu’il a eu avec Mr Cornec (DGS du département) en début de semaine. Ce dernier a également exprimé cet avis réservé compte tenu de l’avancée du projet. Pour rappel, la signature de la convention de financement par le Département, la Région ainsi que RFF et la SNCF date de mars 2014. Une dernière réunion sera organisée pour fixer définitivement le projet. 7. Reprise du café-restaurant d’Occagnes Daniel Delaunay et Laurent Beauvais informent les membres du bureau de la reprise du café-restaurant d’Occagnes. Plusieurs contacts et un courrier avait été adressé au mandataire judiciaire afin de soutenir le projet de reprise par un entrepreneur souhaitant maintenir une activité de restauration sur le site. Le risque étant de voir le bien cédé pour un autre usage et de voir ainsi disparaître cette activité commerciale de la commune. Les repreneurs devront également faire une proposition d’achat de la licence IV. 8. Pôle de santé local et ambulatoire Une réunion avec les professionnels de Trun va être organisée afin d’élargir le projet de santé à ce secteur. En matière de communication, un plan de communication précis va être mis en place en lien avec la commune d’Argentan afin d’expliquer les études qui vont être menées et les secteurs d’implantation pressentis. En effet, les fouilles archéologiques préalables devraient débuter en mars prochain ce qui implique la nécessité de communiquer sur les deux hypothèses de site (place de la poste et square Mandela). 9. Accès au numérique au sein des écoles Madame Boscher fait retour aux élus présents d’une réunion de travail technique qui a eu lieu avec l’éducation nationale au sujet de l’informatisation des écoles. Nous sommes actuellement très mal équipés en matériel informatique au sein des écoles ; il existe par ailleurs, un accès internet très réduit sur les sites. Face à cette situation et à la demande des enseignants, Madame Boscher propose de mener une étude d’état des lieux du câblage sur les sites scolaires et de financier, sur le budget 2016, l’informatisation de deux sites expérimentaux (Sarceaux et Jean de la Fontaine). Par la suite, un programme pluriannuel d’investissement serait engager afin d’équiper 2 écoles par an sur une période de 5 ans. Le coût prévisionnel d’équipement des sites est évalué à 10 000 € par école avec un financement possible au titre de la DETR de 50%. Les élus valident cette proposition. Madame Boscher évoque également l’idée du mécénat pour financier l’équipement des écoles. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 18h45 Les informations suivantes sont portées à la connaissance du Conseil Communautaire d’Argentan Intercom : OBJET : DECISIONS PRISES PAR LE PRESIDENT DANS LE CADRE DE LA DELEGATION FAITE PAR LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE Vu l’article L 5211-10 du Code Général des Collectivités Territoriales ; Vu la délibération du conseil communautaire du 30 juin 2015 n°D2015-41 ADM portant « délégation d’attributions du conseil communautaire au Président » ; Considérant qu’en vertu de ces dispositions, il convient de communiquer au conseil, les décisions prises dans le cadre de la délégation donnée : * Décision de porter plainte et de se constituer, si besoin est, partie civile, suite aux dégradations commises sur une vitre de la Médiathèque intercommunale François Mitterrand, sise 1-3 Rue des Rédemptoristes, sur la commune d’Argentan. * Décision de porter plainte et de se constituer, si besoin est, partie civile, suite à l'intrusion dans l'école maternelle et élémentaire publique Vincent Muselli, sise 1 bis rue de la Grange aux Dîmes, sur la commune d’Argentan. * Décision de porter plainte et de se constituer, si besoin est, partie civile, suite à la pollution consécutive au déversement de fioul domestique dans les eaux de la station d'épuration, sise Rue des Ponts Chalots, sur la commune de Trun. * Décision de signer un contrat de cession avec la compagnie « La Malle-Théâtre » dans le cadre du spectacle de marionnettes « Le Nez en l’air… Monsieur Calder » proposé à la Médiathèque intercommunale François Mitterrand le 5 mars 2016 à 14h30 et à 16h00. * Décision de signer un contrat de cession avec l'association « L’Art et le Temps » dans le cadre du Printemps des poètes « Récital er de voix parlée à la carte par Timothée Laine » proposé à la Médiathèque intercommunale François Mitterrand le 1 avril 2016 à 20h. * Décision d’instituer une régie d’avances rattachée aux médiathèques d’Argentan Intercom, « François Mitterrand » et « Stéphane Hessel ». Cette régie est installée à la médiathèque intercommunale « François Mitterrand », sise 1-3 rue des Rédemptoristes à Argentan. * Décision de signer un avenant n°5 au contrat de bail professionnel conclu le 19 juin 2007 avec la délégation Flers – Argentan de la er Chambre de Commerce et d'Industrie Ouest Normandie ; relatif à la résiliation, à la date du 1 janvier 2016, de la location des lots er n°32 et n°33 et relatif à la prise à bail, à la date du 1 mars 2016, du lot n°28 de la Maison des Entreprises et des Territoires, 12 route de Sées à Argentan. * Décision de signer une convention de prestation de services avec l'association « Le FAR – agence musicale régionale », afin de proposer une formation collective sur mesure aux élèves inscrits à la chorale d'adultes du conservatoire intercommunal de musique, danse et théâtre sis 2 bis rue des Anciens-Lavoirs à Argentan. * Décision de porter plainte et de se constituer, si besoin est, partie civile, suite aux dégradations commises au centre aquatique intercommunal, sis 31 Rue du Paty, sur la commune d’Argentan. BALANCE DES ENGAGEMENTS Date eng. Libellé Solde de l’engagement Libellé tiers 15,00 € PHARMACIE DU MARCHE Gestion 11/01/2016 PRODUITS PAHARMACEUTIQUES ECOLE SARCEAUX 11/01/2016 REMPLACEMENT MOTEUR PORTE 11/01/2016 PRODUITS PAHARMACEUTIQUES ECOLE SARCEAUX 15/01/2016 MAINTENANCE EP 354,72 € YESSS ELECTRICITE TEC 15/01/2016 BATTERIE ALARME INCENDIE 101,51 € YESSS ELECTRICITE CAQ 15/01/2016 FOURNITURES DIVERSES 80,00 € BRICOMARCHE CAQ 15/01/2016 CODE BNSSA VAGNON 58,22 € ENPC SAINT HERBLAIN CAQ 15/01/2016 CONFERENCE THE WHO 30/01/2016 350,00 € BRAULT CHRISTOPHE MED 15/01/2016 CABLE INFORMATIQUE ET MULTIMEDIA 100,00 € SAS ARGENTAN DISTRIBUTION MED 15/01/2016 MONTAGE EXPOSITION FLORENT CHABOISSIER 106,90 € BRICOMARCHE MED 15/01/2016 FEUILLES POUR PREPARATION ANIMATIONS 122,50 € LE GEANT DES BEAUX ARTS MED 15/01/2016 FAUTEUILS REALISATEURS 159,90 € IKEA MED 15/01/2016 PARTITIONS ORCHESTRE 131,87 € DIAM SARL MUS 15/01/2016 ALIMENTATION CAQ 19/01/2016 ANNULATION TITRE DE 2013 AU 1324 MOE ST MICHEL PHASE 2 19/01/2016 REHABILITATION 32 LOGEMENTS RUE D ENFER 4 490,00 € ORNE HABITAT LOG 19/01/2016 PRESTATION D'INGENIERIE / TRAVAUX REALISES POUR PHASE 2 1 756,92 € FRANCE TELECOM LOG 19/01/2016 2 TABLES DICK 2 100,00 € SEC SILVERA MOBILIER MED 749,98 € OTIS 22,50 € PHARMACIE DU MARCHE 40,00 € SAS ARGENTAN DISTRIBUTION 10 948,83 € CDC BUDGET PRINCIPAL EDU TEC EDU CAQ LOG 19/01/2016 SUBVENTION OPAH AIDE DEGRADATION INSALUBRITE 600,00 € BOURGUIGNON JEROME LOG 19/01/2016 SUBVENTION OPAH AIDE PRECARITE ENERGETIQUE 250,00 € BOURGUIGNON JEROME LOG 19/01/2016 19/01/2016 19/01/2016 REMPLACEMENT CANDELABRE REF DEVIS 2014046 RUE ALSACE LORRAINE ARGENTAN REMPLACEMENT LANTERNE REF DEVIS 2014050 ROUTE D UROU ARGENTAN REMPLACEMENT CANDELABRE REF DEVIS 2014048 ZA ACTIVAL ORNE 1 SARCEAUX 1 722,00 € AUBIN ENTREPRISE TEC 1 026,00 € AUBIN ENTREPRISE TEC 2 568,00 € AUBIN ENTREPRISE TEC 3 600,00 € BET SOGETI TEC 19/01/2016 MOE ECLAIRAGE PUBLIC COMMUNE DE FONTENAI 19/01/2016 ACHAT IPAD AIR 2 + PROTECTIONS POUR CRANT 19/01/2016 MATERIEL D ECOUTE ET BOITIERS DE CONNEXION RESEAU HDMI VIDEOPROJECTEUR OUR GALERIE 2 000,00 € AUVISYS MED 19/01/2016 MATERIEL DIVERS POUR CRANT 1 574,01 € SAS ARGENTAN DISTRIBUTION MED 19/01/2016 ACHATS FAUTEUILS ERGONOMIQUES 1 582,63 € 19/01/2016 ECOLE VICTOR HUGO MEUBLE BAS A BAC TOUR A LIVRES 19/01/2016 REFECTION SONORISATION CENTRE AQUATIQUE 7 000,00 € ODYSSEE MUSIC CAQ 19/01/2016 BANC ET PETITS EQUIPEMENT POUR AMGT DE LA ZONE CHAUSSEE 1 170,75 € LA PISCINE COLLECTIVE CAQ 19/01/2016 MODIFICATION INSTALLATION TELEPHONIQUE 15 528,00 € KS TELECOM ADM 19/01/2016 MISE EN PLACE D UNE INFRASTRUCTURE WIFI EHPAD OCCAGNES 25 080,00 € KS TELECOM ADM 19/01/2016 PART D EQUILIBRE SOLDE OPE SCI INDUSTRIE 19/01/2016 ORDINATEUR PORTABLE 858,72 € UGAP CAQ 19/01/2016 PC PORTABLE PRO ET ECRAN 685,20 € UGAP MED 19/01/2016 MOBILIER ECOLE VINCENT MUSELLI 5 TABLES 351,34 € MANUTAN EDU 19/01/2016 COFFRET ET CABLE POUR TELEPHONIE 638,68 € REXEL FRANCE CEIM ADM 19/01/2016 PC MEDIATHEQUE 9 000,00 € UGAP MED 19/01/2016 MISE AU NORMES PMR 2 281,62 € LA PISCINE COLLECTIVE CAQ 19/01/2016 MOBILIERS ECOLES 2 402,15 € MANUTAN EDU 19/01/2016 COPIEUR KYOCERA POUR ECOLE ANNE FRANK 1 286,40 € IBC DIALOG ADM 19/01/2016 VIDEO PROJECTEUR SALLE 2 PC ELODIE ET CAROLINE 2 187,12 € UGAP ADM 19/01/2016 ECOLE VICTOR HUGO MEUBLE BAS A BAC TOUR A LIVRES 697,85 € LA SADEL EDU 19/01/2016 MOBILIER ECOLE VINCENT MUSELLI 5 TABLES 598,22 € MANUTAN EDU 19/01/2016 MOBILIERS ECOLES 3 525,17 € MANUTAN EDU 19/01/2016 COPIEUR KYOCERA POUR ECOLE ANNE FRANK 1 929,60 € IBC DIALOG ADM 19/01/2016 FOURNITURE ET REMPLACEMENT MOTEUR CODEUR ET GUIDES AU SOL 1 122,72 € PORTIS TEC 19/01/2016 RACCORDEMENT EN EAU DUR DANS ESPACE DETENTE 1 655,40 € QLS CAQ 19/01/2016 ETANCHEIFICATION DU GRAND ENSEMBLE VITRE EHPAD OCCAGNES 19/01/2016 LAMPES 19/01/2016 NETTOYAGES VITRES 2 PASSAGES 494,40 € NETTO DECOR PROPRETE TEC 19/01/2016 CANTINE MARCEL PAGNOL CHAUFFE EAU 598,32 € SARL AUBADE MAILLARD TEC 19/01/2016 ECOLE TRUN VANNE MELANGEUSE CAUSE FUITE CHAUFFAGE 42,55 € SARL AUBADE MAILLARD TEC 19/01/2016 DOUBLE CLEFS MEDIATHEQUE DE TRUN 19/01/2016 AFFUTAGE LAME DE MASSICOT 19/01/2016 19/01/2016 BOUQUET OU PLANTE POUR ANIMATIOIN AVEC MARIE ANNE MOULIN ECOLE JACQUES PREVERT BUDGET PEDAGO WEB0807651 19/01/2016 DUPLICATA CLEFS SANITAIRES FILLES ECOLE TRUN 19/01/2016 LECTEUR CD ECOLES OCCAGNES MUSELLI CD ECOLES NECY OCC MUSELLI 561,20 € UGAP PICHPIN ERGONOMIE SOLUTIONS 409,85 € LA SADEL 125 716,00 € MED EDU RECEVEUR CDC BA INTERV ECO 630,19 € JEAN LUC PATRY 1 061,15 € YESSS ELECTRICITE 100,00 € MED CORDONNERIE MULTISERVICES ADM TEC MED 30,00 € LACO METAL MED 30,00 € NATURE MED 48,98 € LA SADEL EDU 50,00 € CORDONNERIE BLOODY MARY EDU 250,00 € SAS ARGENTAN DISTRIBUTION EDU 19/01/2016 ECOLE DE TRUN REMPLACEMENT VITRAGE 610,80 € AURY FERMETURES TEC 19/01/2016 REMPLACEMENT MOTEUR SUR PORTE AUTOMATIQUE PIETONNE 231,00 € OTIS TEC 19/01/2016 ECOLE JACQUES PREVERT BUDGET PEDAGO 19/01/2016 SUPPORT COUSSIN 107,00 € STOULS MED 19/01/2016 40 SUPPORTS LIVRE ET 50 SERRES LIVRES 577,20 € BORGEAUD BIBLIOTHEQUES MED 19/01/2016 COTISATION 2016 SOCIETE DES EDITEURS ET 292,60 € AUTEUR M MUS 19/01/2016 THERMOSTAT ET CONTACTEUR LOGEMENTS NECY 19/01/2016 SIGNALETIQUE ESPACE DETENTE CENTRE AQUATIQUE 19/01/2016 TAMBOUR FAX TOSHIBA DK 18 19/01/2016 INTERCOM MAGAZINE 38 1 542,20 € GRAPH 2000 COM 19/01/2016 CARTES DE VOEUX CALENDRIERS 1 464,00 € GRAPH 2000 COM 19/01/2016 QUESTIONNAIRE SATISFACTION MAGAZINE 1 345,57 € MUSEE DE LA POSTE COM 19/01/2016 19/01/2016 ECOLE VICTOR HUGO FOURNITURES SCOLAIRE BUDGET PEDAGO ECOLE NECY TRANSPORT SCOLAIRE A MONTABARD REPETITION SPECTACLE 7,32 € LA SADEL 23,24 € REXEL FRANCE CEIM 760,17 € JPC IMPRESSION 48,20 € FRANCE TONER DISTRIBUTION 9,25 € LA SADEL PAIERIE DEPARTEMENTALE DE 46,40 € L ORNE 264,00 € NETTO DECOR PROPRETE EDU TEC COM ADM EDU EDU 19/01/2016 NETTOYAGES VITRES 2 PASSAGES 19/01/2016 ECOLE NECY TRANSPORT SCOLAIRE VISITE CHATEAU FALAISE 12/05/2016 19/01/2016 NETTOYAGES VITRES 1 PASSAGE 536,25 € NETTO DECOR PROPRETE TEC 22/01/2016 ECOLE DE NECY TUBE CUIVRE FUITE EAU 133,73 € SARL AUBADE MAILLARD TEC 22/01/2016 ECOLE TRUN PORTE MANTEAUX 521,23 € LEGALLAIS BOUCHARD TEC 22/01/2016 ECOLE NECY MATERIELS REPARATION FUITES 387,70 € SARL AUBADE MAILLARD TEC 22/01/2016 ECOLE NECY FIOUL 982,80 € COMBUSTIBLES DE L OUEST TEC 22/01/2016 ECOLE TRUN FIOUL 782,71 € COMBUSTIBLES DE L OUEST TEC 22/01/2016 ECOLE NECY CYLANDRE 70,15 € LEGALLAIS BOUCHARD TEC 22/01/2016 ECOLE JACQUES PREVERT HORS MARCHE 24,26 € SODIPREN EDU 22/01/2016 TOUTES ECOLES DIVERSES FOURNITURES 22/01/2016 84,10 € PAIERIE DEPARTEMENTALE DE L ORNE TEC EDU 1 513,81 € LEGALLAIS BOUCHARD TEC ECOLE MUSELLI SERURE A PENES LATERAUX 220,20 € LEGALLAIS BOUCHARD TEC 22/01/2016 ECOLE NECY ET OCCAGNES 3 PTOJECTEURS 110,34 € ENERGY DISTRIBUTION TEC 22/01/2016 EHPAD OCCAGNES CASQUETTE EN TOLE 288,20 € SANI CHAUFFAGE TEC 22/01/2016 ECOLE VICTOR HUGO LIVRES 284,35 € LA CLASSE EDU 22/01/2016 ECOLE DE NECY TRANSPORT SCOLAIRE CM2 185,00 € CONSEIL GENERAL DE L ORNE EDU 22/01/2016 PLATEAUX REPAS FORMATION PAUSE MERIDIENNE 271,33 € INTERMARCHE DUFRA EDU 22/01/2016 EHPAD OCCAGNES 22/01/2016 CLE LOGICIEL DE DECHIFFREMENT 60,00 € MEDIALEX ADM 26/01/2016 ECOLE PAGNOL 4 EQUIPEMENTS COMPLETS COQUILLES 90,77 € SARL AUBADE MAILLARD TEC 26/01/2016 CLES USB 50,00 € SAS ARGENTAN DISTRIBUTION ADM 26/01/2016 COMMANDE ANNUELLE URGENCE ECOLES 1 500,00 € BRICOMARCHE TEC 26/01/2016 COMMANDE ANNUELLE URGENCE ECOLES 967,89 € BRICOMARCHE TEC 29/01/2016 CHAUFFE EAU 190,60 € SARL AUBADE MAILLARD TEC 29/01/2016 ECOLE TRUN TRANSPORT PISCINE 900,00 € VOYAGES GOUGEUL EDU 29/01/2016 ECOLE LEGER TRANSPORT 135,00 € 29/01/2016 ECOLE OCCAGNES CAISSES ET PANIERS LINGE 100,00 € FOIRFOUILLE EDU 29/01/2016 CARTONS INVITATIONS EXPO FLORENT CHABOISIER 795,60 € GRAPH 2000 COM 4 783,90 € VISA BTP PAIERIE DEPARTEMENTALE DE L ORNE ADM EDU 29/01/2016 DSA FRED EASY LIFE 1 635,60 € SCHILLER FRANCE CAQ 03/02/2016 ECOLE TRUN PROGRAMMATEUR CHAUFFAGE 118,60 € REXEL FRANCE CEIM TEC 05/02/2016 ALIMENTATION SOIREE BIEN ETRE LE 26/02/2016 100,00 € SAS ARGENTAN DISTRIBUTION CAQ 05/02/2016 ROUES DE CHARIOT 208,92 € BM MANUTENTION CAQ 05/02/2016 MET POSE ETAGERE RCH SCOLAIRE 187,60 € BRICOMARCHE TEC 05/02/2016 ECOLE NECY PLAFONNIER POUR BUREAU 342,20 € REXEL FRANCE CEIM TEC 05/02/2016 ECOLE TRUN PANNEAU ISOLANT 205,56 € LERICHE MATERIAUX POINT P TEC 05/02/2016 LAME DE SCIE SEMELLE PONCEUSE 169,67 € LERICHE MATERIAUX POINT P TEC 05/02/2016 ECOLE SARCEAUX / URINOIR ET ROBINET 389,90 € SARL AUBADE MAILLARD TEC 05/02/2016 COLLE POUR FABRICATION ET POSE PANNEAUX AFFICHAGE 05/02/2016 ECOLE NECY CLOISON POUR PLACO 05/02/2016 GOUTER POUR ANIMATION 40,00 € SAS ARGENTAN DISTRIBUTION CAQ 05/02/2016 ECOLE VICTOR HUGO WC / COLLE INVISIBLE 36,50 € ADS HABITAT TEC 86,38 € ROIMIER TESNIERE TEC 864,05 € LERICHE MATERIAUX POINT P TEC DELIBERATIONS D2016-01 GRH OBJET : APPROBATION DU PROJET DE SCHEMA DE MUTUALISATION DE LA COMMUNAUTE DE COMMUNES ARGENTAN INTERCOM Monsieur le Président Ce premier point est important car il s’agit du projet de schéma de mutualisation qui est soumis à la fois à l’approbation du conseil mais aussi à l’avis des communes. Vous n’avez pas tous encore donné votre avis. Nous avons reçu une réponse de 17 communes. De quoi s’agit-il ? En 2010 une loi a été prise par le Gouvernement qui préconisait l’établissement d’un schéma de mutualisation pour les intercommunalités, en liaison avec les communes bien entendu. La loi NOTRe de juillet dernier rappelle l’importance de ces schémas de mutualisation. Il se présente de la façon suivante : le document que vous avez reçu (et dont 17 communes ont répondu) présente les outils pour mettre en place ce schéma. Dans un premier temps, nous vous rappellons dans ce projet de schéma de mutualisation, ce qui a déjà été réalisé dans ce domaine. L’ancienne communauté de communes en lien avec la ville d’Argentan avait mis en place des actions de coopération telles que les prestations du : - dispositif informatique, - suivi du service électrique, - de la gestion du suivi du courrier (et cela depuis longtemps) - et les prestations du service du garage municipal sur les véhicules communautaires. Depuis nous avons travaillé pour mettre en place des actions nouvelles telles que présentées dans le tableau de la page 3 de votre document : à la fois à partir de ce qui existe, mais aussi avec des éléments nouveaux notamment dans le domaine de la compétence scolaire autour des activités périscolaires, des actions de coopérations et de conventions de mises en place avec la ville d’Argentan. Une avancée a été faite en 2015 et elle se trouve transformée dans le projet de schéma de mutualisation à savoir : le patrimoine bâti pour lequel nous avons déjà travaillé en coopération avec la ville d’Argentan. Maintenant, nous allons mettre en place une gestion commune de ce service au travers des mises à disposition et des actions communes menées avec la ville. Le premier point important dans ce schéma de mutualisation « nouveau » a été la création en 2015 d’un service commun de restauration scolaire. Il a été entrepris à la suite de la prise de compétence périscolaire (janvier 2014). Ce service fonctionne bien. Nous enregistrons une hausse sensible de 10 % du nombre des repas. Maintenant, devant nous, un élément nouveau vient enrichir cette démarche de mutualisation au sens général du terme qui est le service de gestion commune du patrimoine bâti que nous allons mettre en place à partir de 2016, et qui va prolonger l’action dont j’ai parlé auparavant, entre la ville et la CDC. C’est avec les « forces vives » qui sont celles de la CDC et de la ville que les choses se mettent en place. Voilà un élément nouveau qui vous est présenté comme acquis dans la mise en place de ce schéma. Le document esquisse et piste des réflexions pour demain concernant la suite, car évidemment ces actions de mutualisation se développent mais ne se développent pas uniquement chez nous car pour des raisons d’efficacité et de gestion des moyens les dispositifs de mutualisation se multiplient sur notre territoire et qu’il été bien entendu hors de question que le nôtre n’en fasse pas partie. Dans les indications que nous donnons aucune décision n’a été prise quant à la question des ressources humaines, des affaires juridiques, des affaires financières et budgétaires et de la communication, mais nous y travaillons. Ces questions doivent être « mises sur la table » et que nous en parlions tout en restant efficace dans le service pour pouvoir engager de façon plus connective des actions et ainsi sur 2 ans, 3 ans, 4 ans gérér les ressources humaines, anticiper les départs en retraite, et essayer de trouver des organisations pour satisfaire les uns et les autres et qui permettront de s’inscrire dans des efforts de gestion d’économie de façon assez accélérés. Voilà les principales indications que je voulais vous donner. Nous évoquons dans une partie finale ce qui pourrait se passer avec les autres communes (je dis bien ce qui pourrait se passer).J’en parle au conditionnel car aucune décision n’a été prise, aucun début de réflexion n’a été entrepris ! Je sais que certains d’entre vous se sont préoccupés de ce que nous appelons « le secrétariat de mairie » ; rien n’est décidé, rien n’est programmé et je le répète très officiellement le schéma de mutualisation ne concerne pas les secrétariats de mairie qui reste bien entendu dans chacune des communes et sous la responsabilité de chacun des maires des communes en question ! Réflexions finales : il y a deux questions : - la localisation de ses services humains puisque les sièges de la CDC et des communes sont distincts et lorsque nous parlons de mutualisation, il s’agit d’un problème de condition de travail pour lequel nous devons réfléchir. - le service pilote de ses services communs pour qu’une piste efficace est à terme une direction générale des services commune. Ce schéma a été approuvé par le comité technique de la CDC il y a déjà quelques semaines. Ce schéma est donc soumis à votre appréciation qui me paraît aller dans l’intérêt général et s’inscrire parfaitement sur les efforts que nous faisons pour gérer au mieux nos moyens qui vont en diminuant et donc de permettre de rendre des services à la population dans les meilleures conditions. Qui souhaite prendre la parole ? Madame Odile LECROSNIER Il s’agit d’un schéma pour 2015-2020 et vous nous le présenter début 2016 ! Vous parlez de mises à disposition individuelles « ascendante et descendante » : nous devons décoder cela comment ? D’Argentan vers la CDC ou de la CDC vers Argentan ou d’une manière beaucoup plus large ? Que sous-entendez-vous ? En ce qui concerne des mises à disposition partielles, vous faites état du service informatique, électrique et du courrier. Concernant celui du courrier, j’aimerais comprendre : est-ce que ce service va faire la navette d’un service à l’autre ? Toujours en matière de courrier autre chose m’a interpellé : la facturation des cantines ! J’avais suggéré pour limiter le nombre des envois, que la facture soit annuelle et le paiement mensuel c’est-à-dire un envoi par an et un par mois lorsqu’il y a école ! Est-ce que vous aurez « un œil particulier » pour dématérialiser un maximum de choses et alléger les dépenses ? Je pense qu’il aurait été intéressant d’avoir en perspective un bilan par exemple « le coût avant la fusion » pour chaque CDC, « le coût actuel » et « les perspectives ». Dans la partie budgétaire, vous avez donné des pistes sur des économies qui sont faites en matière d’achat alimentaire, nous y reviendrons. En ce qui concerne la rubrique « préparer l’avenir » : vous nous parlez de groupes de travail qui ont été constitués avec du personnel communal et intercommunal : j’aimerais savoir depuis quand et à quelle date nous aurons un bilan et à quelle échéance ? Vous nous dites que ce rapport est annuel : comment allez-vous fonctionner ? Quant vous parlez de la localisation des fonctions supports mutualisées, vous parlez d’un lieu unique pour un gage d’éfficience : avezvous des choses très précises à nous communiquer ? Vous voulez déplacer le siège de la CDC à la mairie d’Argentan ? Vous n’explicitez pas vraiment par ce que vous entendez sur cette localisation des fonctions. Monsieur le Président Merci, beaucoup de questions ! Qui souhaite également prendre la parole pour que je puisse répondre à toutes les questions de façon plus globale ? Peut-être plus tard ? Il s’agit d’un schéma pluriannuel effectivement qui va chaque année s’alimenter des évolutions qui seront faites dans ce domaine donc si ce schéma analyse les années qui viennent, il n’est pas figé ! Nous aurons l’occasion chaque année de faire le point sur les différents sujets qui peuvent être des sujets qui avancent pour ainsi actualiser ce schéma de mutualisation. La technique de la mise à disposition « ascendante et descendante » veut dire que de part et d’autre, il y a des mises à disposition de personnel pour exercer cette coopération. La mutualisation ce n’est pas le stade de la mise à disposition mais le stade d’après. Prenez l’exemple de la restauration ! Les agents qui étaient antérieurement à la ville d’Argentan ont été transférés à la CDC et même si ce service agit pour le compte de la ville notamment, il est vraiment mutualiser car les personnels sont sous une seule autorité. La CDC facture à la ville ou la ville facture à la CDC le temps des agents qui sont consacrés à ces différentes missions énumérées dans le document. Vous vous étonnez Madame Lecrosnier à propos des envois de la facturation cantines par rapport au courrier n’est pas en rapport direct avec le dispositif que nous avons mis en place avec le courrier. Le dispositif que nous avons mis en place sur le courrier c’est un agent qui, tous les jours entre la ville et la CDC, entre la place de l’hôtel de ville et la route d’Alençon, fait un va-et-vient pour diffuser, reprendre le courrier qui a besoin de circuler entre les deux collectivités. Par contre, la question que vous renouvelez concernant la facturation et la dématérialisation des cantines (qui reste pertinente) ne concerne pas vraiment la question de la mutualisation. Sur les coûts de la restauration collective nous y reviendrons peut être en commission éducation ou en finances car nous avons des résultats très satisfaisants notamment sur le coût de revient d’un repas car il y a plus de repas et la qualité est bonne. Ces groupes de travail ont été mis en place récemment pour intervenir sur des questions lourdes et difficiles comme le budget, les ressources humaines et la communication. Sur la localisation, il ne s’agit pas de la localisation du siège mais du responsable des services en question. Quant on mutualise il faut voir comment l’activité d’un service comme par exemple celui des ressources humaines ou celui du budget, s’exerce au mieux avec les personnels, car qui dit mutualisation dit travail et nous mutualisons mal lorsque nous sommes 3 d’un côté, 2 de l’autre……c’est sur cette question là la mutualisation. Les sièges de la communauté de communes et des communes notamment celle d’Argentan restent où ils sont. La mutualisation ce n’est pas la mutualisation les sièges sociaux, c’est la mutualisation de façon équilibré de certains services. Un service peut être installé à la mairie, un autre au siège à la CDC mais nous en sommes très loin même si je pense qu’il s’agit de sujets importants. Monsieur De VIGNERAL, qui n’est pas là, m’a adressé un courrier, à sa façon, pour me dire « Mais faites des réformes ! Si vous avez des problèmes, faites des réformes ! ». La mutualisation n’est pas une réforme mais presque une révolution. Nous travaillons pour faire en sorte que l’efficacité soit rendue dans des conditions identiques mais avec des coopérations plus fortes et évidemment au bout de 2 ans, 3 ans, 4 ans nous aurons des possibilités de travailler en commun, et quelque part de faire des économies. Si Monsieur de VIGNERAL avait été présent, je lui aurais répondu la même chose. Je m’adresse à Pierre PAVIS, les personnels qu’ils soient de la Mairie ou de la CDC, les représentants des personnels sont extrêmement soucieux et vigilants, ils ont raison. Nous entreprenons avec eux des discussions. Nous les avons reçus et je pense qu’il faut bien mesurer ce que cela veut dire. Je pense que nous sommes dans le sens de l’histoire en faisant ainsi même si c’est difficile un peu partout dans les territoires. Nous avançons dans cette direction tout en restant prudents. Je pense qu’il faut penser à l’intérêt général. En espérant avoir répondu à toutes vos questions Madame Lecrosnier et en vous remerciant. Madame Odile LECROSNIER En ce qui concerne les courriers dans les tableaux que vous nous présentez - affaires générales-courrier, gestion des courriers communautaires, convention de refacturation des affranchissements- ne me dites pas qu’il s’agit d’un agent qui passe d’un service à l’autre ! Monsieur le Président Il s’agit d’une technique de mutualisation d’affranchissement. Le fait est que nous affranchissons en envoyant par courrier la facturation. La dématérialisation il faut la faire mais en même temps sur l’envoi des factures pour la restauration scolaire pour le moment nous travaillons sur ce mode mais cela ne concerne pas l’activité du service courrier au-delà du fait qu’effectivement nous utilisons beaucoup de timbres pour les envoyer mais c’est une autre question. D’autres questions ? Des abstentions, des contres ? Elle est adoptée, je vous remercie. La réforme territoriale initiée par la loi du 16 décembre 2010 a notamment introduit l’obligation pour les établissements publics de coopération intercommunale d'établir un schéma relatif aux mutualisations entre les services de l’EPCI et les services des communes membres. L’élaboration et la mise en œuvre de ce schéma de mutualisation traduit pour la Communauté de communes Argentan Intercom et ses communes membres l’existence et la prise en charge d’enjeux majeurs. Optimiser l’organisation des services publics locaux est l’une des conditions de réussite de l’affirmation de leur territoire, en visant notamment une mise en commun des compétences professionnelles des services et une recherche d’harmonisation des interventions publiques. La mutualisation doit être, à moyen terme, génératrice d’économies par l’optimisation de l’organisation des services qu’elle implique. Ce projet de schéma a été transmis à chacune des communes membres pour avis. Il revient maintenant au conseil communautaire de se prononcer sur le projet de schéma de mutualisation. Vu la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 portant réforme des collectivités territoriales, et notamment son article 67 codifié au Code général des collectivités territoriales à l’article L 5211-39-1 ; Vu la loi n°2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, et notamment son article 74 disposant que le projet de schéma de mutualisation est transmis pour avis aux conseils municipaux des communes membres et est approuvé par l'organe délibérant de l'établissement public. APRES EN AVOIR DELIBERE, LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A L’UNANIMITE DECIDE Article 1 : D'émettre un avis favorable au projet de schéma de mutualisation de la Communauté de communes Argentan Intercom Article 2 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication et de sa réception par le représentant de l’Etat. D2016-02 LOG OBJET : ORNE HABITAT : ARGENTAN PROJET DE DEMOLITION – QUARTIER SAINT MICHEL 1-3 AVENUE MARECHAL FOCH ET 2-4-6-8 RUE JEAN MERMOZ A Monsieur Jacques GREARD L’accord de la collectivité est demandé en application de l’article L. 443-15-1 du code de la construction et de l’Habitation, à savoir : « un bâtiment à usage d’habitation appartenant à un organisme d’HLM ne peut être démoli sans l’accord préalable du représentant de l’Etat dans le département, de la commune d’implantation et des garants des prêts». Les bâtiments concernés sont situés aux : 1 et 3 avenue du maréchal FOCH, et 2, 4, 6, 8, rue Jean Mermoz, quartier Saint Michel. Partant du constat suivant : - Les deux bâtiments, qui représentent peu d’intérêt architectural, ont été mis en service en 1967, et présentent des inconvénients majeurs tel que l’insuffisance / absence d’isolation phonique et thermique, installations techniques obsolètes, et une vétusté importante. Une réhabilitation serait trop lourde financièrement (présence d’amiante). - Le vieillissement prématuré des matériaux de façade engendrent un souci de sécurité, et il n’y a pas d’ascenseur, les bâtiments ne répondent donc pas aux objectifs d’accessibilité. ». Orne Habitat a validé en bureau le 26 février 2015, le projet de démolition de ces deux bâtiments, ainsi que la construction à la place d’environ 20 logements. Ce groupe est mis en « vacance stratégique » suite à la validation du Plan Stratégique de Patrimoine par délibération Orne Habitat du 26 février 2015. Les conditions du relogement, votées en bureau Orne Habitat le 26 février 2015 sont les suivantes : - réduction du délai de préavis, - transfert du dépôt de garantie sans actualisation, - prise en charge des frais liés au déménagement (transport, ouverture de compteurs, transfert des abonnements téléphonie fixe, frais postaux), à hauteur de 765€ en moyenne sur justificatifs Il vous est donc demander de donner votre accord pour la démolition de 48 logements de l’organisme Orne Habitat, situés aux : 1-3 rue Maréchal Foch, 2-4-6-8 rue Jean Mermoz. Monsieur le Président On nous demande notre avis. Le conseil d’administration d’Orne Habitat a déjà délibéré sur ce sujet il y a un moment. Je suis de l’avis du conseil d’administration. Avez-vous des questions ? Madame Christiane DIVAY Est-ce que cela sous-entend que la CDC devra intervenir s’il y a un fond de concours ? Monsieur le Président Nous aurons, comme par le passé sur le quartier St Michel, des engagements avec Orne Habitat mais pour le moment aucune décision n’a été prise ni aucun engagement financier. Pour 2016 rien n’est envisagé. C’est un processus toujours très long. Madame Christiane DIVAY Est-ce que cela sous-entend que si nous sommes d’accord pour la démolition il y aura un budget pour participer ? Monsieur le Président Il faut que nous en parlions avec Orne Habitat car vous savez que nous avons adopté une position fiscale qui fait que sur un périmètre très précis nous avons donné notre accord pour des abattements fiscaux profitables aux organismes bailleurs. Je mettrai tout cela dans la balance car la fiscalité est un sujet important. Pour le moment pas d’engagement financier. Monsieur Michel MELOT Concernant la démolition de 48 logements, je vois que ce sera compensé par d’autres logements. Ma question où vont-ils être logés ? Monsieur le Président Partout car la vacance est importante chez les organismes bailleurs et comme cela s’est passé pour Saint Michel, lorsqu’on détruit on détruit plus que l’on reconstruit. C’est la démarche que Orne Habitat propose. Concernant une localisation précise, je n’ai pas d’indication. Orne Habitat reconstruit sur leurs emprises. Monsieur Michel MELOT Je croyais que c’était interdit. C’est ce qui nous a été dit à la dernière commission logement ! Monsieur le Président Oui pour la Vallée d’Auge car ils ont un statut particulier. Pour Saint-Michel les dispositifs de l’ANRU ne sont pas les mêmes : il sera possible de reconstruire au même endroit mais moins et avec d’autres types de logements. Madame Odile LECROSNIER Il nous avait été dit en commission que ce n’était pas possible. A partir du moment où il y a classement en zone sensible, il va falloir être extrêmement vigilant car la loi a été faite pour les grandes agglomérations qui n’ont absolument pas les mêmes réalités qu’Argentan. Nous ne sommes pas dans des zones extrêmement sensibles comme en région parisienne mais le lieu de réimplantation des logements, c’est très important. Si tous les bailleurs détruisent - bien sûr dans un souci de reconstruction et d’amélioration de l’habitat - il y aura, avec l’évolution du cadre légal, des problèmes comme des zones qui ne seront plus constructibles dans le cœur de ville. Monsieur le Président Attendez vous êtes en train de «dresser un tableau» apocalyptique Madame LECROSNIER. Il est écrit que la reconstruction est possible à la place. La Vallée d’Auge est sous un autre régime ! A Saint-Michel apparemment la reconstruction est à la place ! C’est claire Madame LECROSNIER ? Et si je me trompe vous me le dites et je ne manquerai pas de changer, retirer cette délibération. Jacques GREARD me le confirme ! D’autres questions ? Des abstentions, des contres ? Elle est adoptée, je vous remercie. Dans le cadre du plan stratégique de patrimoine d’Orne Habitat, l’accord de l’établissement est demandé en application de l’article L. 443-15-1 du code de la construction et de l’Habitation. En effet, celui-ci prévoit qu’un : « un bâtiment à usage d’habitation appartenant à un organisme d’HLM ne peut être démoli sans l’accord préalable du représentant de l’Etat dans le département, de la commune d’implantation et des garants des prêts». Les bâtiments concernés sont situés aux : 1 et 3 avenue du maréchal FOCH, et 2, 4, 6, 8, rue Jean Mermoz, quartier Saint Michel. Il s’agit de 48 logements situés dans des bâtiments dont la rénovation s’avère économiquement impossible, et dont la vétusté engendre des problèmes de sécurité. Vu le code général des collectivités territoriales, Vu le code de la construction et de l’habitation, et notamment son article L.443-15-1 Vu la délibération du bureau Orne Habitat en date du 26 février 2015 Vu l’avis émis par la commission logement d’Argentan Intercom réunie le mardi 2 février 2016. Considérant que les immeubles : 1-3 avenue Maréchal FOCH et 2-4-6-8 rue Jean Mermoz à Argentan, sont propriétés de l’organisme HLM Orne Habitat, Considérant que Orne Habitat a opté pour la démolition, face à l’infaisabilité économique de réhabiliter des locaux vétustes et amiantés, Considérant que l’organisme a délibéré en date du 26 février 2015 pour les conditions de relogement des locataires encore présents, le nombre de logements vacants étant de 11 au 31 octobre 2015. Considérant que la démolition de ces 48 logements est compensée par la construction de 20 logements plus adaptés à la demande. Considérant que le code de la construction et de l’habitat prévoit en son article L.443-15-1 qu’un bâtiment à usage d’’habitation appartenant à un organisme d’habitations à loyer modéré ne peut être démoli sans l’accord préalable du représentant de l’Etat dans le département, de la commune d’implantation et des garants des prêts, Considérant qu’Orne Habitat sollicite l’accord préalable de la CDC Argentan Intercom, exerçant la compétence Logement et à ce titre garants des prêts, APRES EN AVOIR DELIBERE, LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A L’UNANIMITE DECIDE Article 1 : De donner son accord pour la démolition de 48 logements de l’organisme Orne Habitat, situés aux : 1-3 rue Maréchal Foch, 2-4-6-8 rue Jean Mermoz. Article 2 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication et de sa réception par le représentant de l’Etat. D2016-03 FIN OBJET : DEBAT D’ORIENTATION BUDGETAIRE Monsieur le Président Je vais donc maintenant laisser la parole à Roger RUPPERT pour aborder un point important : le débat d’orientation budgétaire à l’aide d’un support « power-point ». Monsieur Roger RUPPERT Dans votre dossier vous avez les documents concernant le débat d’orientation budgétaire relativement détaillés. Ce soir nous n’allons pas rentrer dans l’ensemble des détails mais nous avons prévu de vous présenter un résumé de ces documents. A- budget 2015 & analyse rétrospective a) une stabilisation de la gestion budgétaire Les données comptables reprises dans la présente note sont issues de la gestion 2015 avant adoption du compte administratif. Elles sont susceptibles de légers ajustements après confrontation des données enregistrées par le comptable. Elles sont, en revanche, suffisamment abouties pour permettre une approche financière. Alors que 2014, année charnière au lendemain de la fusion et des transferts de compétences, avait marqué une dégradation très nette de l’épargne, l’exercice 2015 marque une stabilisation de la gestion de l’établissement. Malgré les effets en année pleine de la réforme des rythmes scolaires et de la nouvelle organisation de la restauration scolaire, malgré encore le net recul des dotations de l’État, l’épargne brute (c’est-à-dire l’excédent des recettes réelles de fonctionnement sur les dépenses réelles de fonctionnement) s’est maintenue à un niveau analogue à celui de 2014. Le tableau ci-dessous synthétise, en grandes masses, l’évolution de cette épargne : compte administratif 2013 effet fusion et transferts (CLECT) compte administratif 2013 à périmètre 2014 compte administratif compte administratif 2014 2015 recettes réelles de fonctionnement 14 796 130 991 576 15 787 706 15 517 506 16 010 298 dépenses réelles de fonctionnement épargne brute remboursement en capital des emprunts épargne nette 12 210 641 2 585 489 872 866 1 712 623 925 163 66 413 13 135 803 2 651 902 872 866 1 779 036 14 278 181 1 239 325 912 570 326 755 14 723 857 1 286 441 938 371 348 070 66 413 Autre signe de stabilisation, le cadre budgétaire fixé lors de l’adoption du budget primitif a pu être tenu avec rigueur. A la différence de 2014, le poste « dépenses imprévues de fonctionnement » n’a pas été mobilisé pour couvrir des aléas de gestion ou pour compenser des prévisions mal étayées, à la réserve près d’un ajustement de crédit au chapitre 66 tenant compte des taux observés sur la période 2015. Le tableau ci-dessous retrace les taux d’exécution des différents chapitres de la section de fonctionnement. chapitre 011 chapitre 012 chapitre 014 chapitre 65 chapitre 66 achats courants dépenses de personnel attribution de compensation autres charges (participations, subventions…) frais financiers total budget primitif réalisations 2015 2015 3 763 455 3 627 868 5 909 221 5 772 234 1 716 335 1 716 336 3 342 560 3 295 660 294 571 307 346 15 026 142 14 719 444 % 96,40% 97,68% 100,00% 98,60% 104,34% 97,96% Au-delà de cette première approche, il convient d’affiner l’analyse en examinant l’évolution différenciée des recettes et des dépenses de fonctionnement. b) l’évolution des recettes de fonctionnement Passant de 441 448 € à 496 448 €, les recettes des services communautaires connaissent une progression de l’ordre de 12%. Il convient, à ce stade, d’accueillir ce résultat avec prudence. La gestion des régies de recettes, profondément réorganisées en 2015, ne peut garantir des comparaisons à périmètre équivalent (glissements d’une année sur l’autre). Un examen approfondi devra permettre d’analyser ce résultat et de le mettre en perspective des évolutions récentes qui ont affecté les recettes des services : évolution de la fréquentation (progression sensible pour la restauration scolaire), évolution des tarifs, évolution des services facturés… Les autres recettes courantes des services sont passées, entre 2014 et 2015, de 232 763 € à 686 276 €. Il s’agit là d’une conséquence de la mise en place du service commun de restauration collective en janvier 2015. Géré par l’EPCI à travers un budget annexe dédié, ce service emploie du personnel dont la rémunération pèse sur le budget principal (voir supra) avant d’être refacturée au budget annexe. C’est précisément cette refacturation, soit 373 260 € qui explique, pour l’essentiel, la progression de ce poste. Au moment de l’adoption du budget primitif, les recettes fiscales étaient attendues avec une progression de : • 1% pour la fiscalité sur les ménages ; • 6% pour la fiscalité professionnelle (essentiellement du fait de l’intégration en 2015 des bases fiscales de l’entreprise New Cold, parvenue en fin de période d’exonération). La progression des recettes fiscales s’est révélée supérieure à celle prévue lors de l’adoption du budget (respectivement 3,2 % et 9%). C’est là la conséquence de rôles supplémentaires émis par d’administration fiscale consécutivement à des corrections d’anomalies et à des redressements fiscaux. Le surcroît de recettes ainsi constatées au compte administratif 2015 s’établit à plus de 180 000 euros. Il n’est, pour l’instant, pas possible de tirer des enseignements de ces correctifs. Seule la notification des bases fiscales de 2016 permettra de déceler, dans ces données, d’éventuels signes favorables sur le potentiel fiscal de l’établissement. Comme annoncé lors de l’adoption du budget, le pacte de responsabilité conduisant à réduire les concours financiers de l’État aux collectivités s’est traduit par une perte de recettes de 280 000 euros par rapport à 2014. b) l’évolution des dépenses de fonctionnement Les dépenses de fonctionnement ont continué de progresser en 2015 sous l’effet de logiques diverses. Le tableau suivant pose l’évolution globale par chapitre entre les exercices 2014 et 2015. charges à caractère général dépenses de personnel atténuation de produits (AC, FPIC) autres charges de gestion courante (participations, subventions…) charges financières charges exceptionnelles TOTAL 2014 3 313 725 5 190 178 1 785 142 3 216 826 463 021 309 288 14 278 181 2015 3 627 868 5 772 234 1 716 676 3 295 660 307 346 4 072 14 723 857 % 9,48% 11,21% -3,84% 2,45% -33,62% -98,68% 3,12% Les charges à caractère général (chapitre 011) ont progressé de plus de 300 000 euros sous les effets conjugués suivants : • une hausse des charges de fluides (notamment énergie) de près de 85 000 euros dont l’interprétation demande une analyse par site, prématurée à ce stade ; • une hausse modérée d’environ 30 000 € relative à l’accroissement du coût de fourniture des repas dans les restaurants scolaires. L’exercice 2015 est, en effet, le premier exercice où, en année pleine, la cuisine centrale pourvoit aux besoins de l’ensemble des sites scolaires. Il faut noter que cette évolution s’est accompagnée d’un gros effort de maîtrise des coûts au sein de l’équipement : le prix de revient d’un repas, voisin de 6 euros avant l’accroissement d’activité de la cuisine centrale, s’est établi à 4,71 euros en 2015 ; • une hausse (prévue au budget) des dépenses de fournitures mises en œuvre dans les opérations d’entretien de la voirie et d’entretien des bâtiments. La faiblesse des crédits inscrits en section d’investissement devait, en effet, conduire à un effort supplémentaire de travaux de maintenance et de travaux en régie (près de 100 000 €) ; • l’évolution de la convention de mutualisation avec la commune d’Argentan qui forfaitise le montant versé en contrepartie de la mise à disposition partielle du service technique de la commune ; • l’évolution du montant versé à la commune d’Argentan (+23 000 euros) en contrepartie de l’animation des temps d’activité périscolaire sur différents sites (première année pleine de mise en œuvre de la réforme) ; • la location d’un préfabriqué installé à l’école de Nécy (surcoût de près de 25 000 euros en 2015). Les dépenses de personnel ont progressé de 582 056 euros, dont 373 260 imputables à la mise en place du service commun. Cette partie de l’augmentation est neutre budgétairement puisqu’elle est compensée par une recette équivalente (voir infra). Après correction de cette évolution de périmètre, les dépenses de personnel accusent une augmentation de 4% par rapport à 2014. Cette progression s’explique principalement par : • • • • la création, début 2015, d’un poste de directeur du pôle aménagement et cadre de vie ; l’application en janvier 2015 d’une mesure gouvernementale revalorisant des grilles des agents de catégorie C ; la création d’un poste à la médiathèque pour tenir compte des besoins du site de Trun ; l’évolution structurelle des rémunérations des agents en poste (évolutions de carrière, progression des taux de cotisation…). Malgré la hausse de la contribution au titre du FPIC, le chapitre 014 marque un léger recul (près de 70 000 €) du fait de la réduction de l’attribution de compensation reversée aux communes. Cette dernière évolution est sans impact budgétaire réel : elle est la conséquence du transfert du FNGIR à l’échelon communautaire. Cette réduction de dépenses est contrebalancée par la réduction des attributions de compensation perçues et de la contribution reçue au titre du FNGIR. Les autres charges de gestion courante (+80 000 euros) progressent principalement sous l’effet de la hausse des subventions versées aux deux associations d’éducation populaire qui interviennent dans la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires. Les charges financières marquent un recul (-156 000 euros) imputable, essentiellement, au fait d’être entré en période de « croisière » quant à la comptabilisation des frais financiers. En effet, en 2014, première année de l’établissement, il avait fallu procéder à la comptabilisation réglementaire des intérêts courus non échus des contrats d’emprunt issus des deux EPCI non soumis à cette règlementation au préalable. Cela avait entraîné en 2014, une double charge qui n’a pas lieu de se reproduire ensuite. Le niveau élevé des dépenses exceptionnelles en 2014 était lié à la sortie de l’opération immobilière portant sur le site « SCI de l’industrie ». c) fonds de roulement et capacité à investir L’effort d’investissement, réduit à sa portion congrue lors de l’adoption du budget s’est élevé à 1,225 million d’euros. Il a été, majoritairement, le fait d’engagements antérieurs reportés sur 2015. En prenant en compte les recettes d’investissement perçues en 2015 au titre d’opérations antérieures, on constate que l’investissement de 2015, du fait de sa faiblesse, n’a pas grevé le fonds de roulement de l’établissement. Au contraire, il a été possible de constituer une provision pour risques et charges se subdivisant en : • • 450 000 euros au titre du risque encouru du fait du retard de commercialisation des parcelles sises sur Actival d’Orne ; 500 000 euros au titre du risque de déficit budgétaire à l’horizon 2017 consécutif au recul de la dotation d’intercommunalité. Le tableau ci-dessous retrace cette situation. + = + = report au 1er janvier 2015 épargne brute 2015 remboursement en capital des emprunts effectué en 2015 épargne nette dépenses d'équipement subventions d'équipement effort d'équipement provisions constituées au 31 décembre 2015 fonds de roulement au 31 décembre 2015 (hors provisions) fonds de roulement 1 912 823 1 286 441 938 371 348 070 1 225 407 1 616 022 -390 615 + 950 000 1 701 508 Même si, au prix d’une restriction très nette de l’investissement, le fonds de roulement de l’établissement a pu être maintenu, il demeure important de bien considérer le niveau structurellement très bas de l’épargne nette (moins de 350 000 euros). L’épargne constitue le flux financier annuel susceptible de financer le programme d’investissement tandis que le fonds de roulement n’est qu’un « stock » qui s’épuise dès lors que l’investissement neutralisé dépasse l’épargne. B- les perspectives financières et budgétaires sur la période 2016-2020 a) les dépenses de fonctionnement Un examen attentif de la structure du budget de fonctionnement met en évidence la forte rigidité des dépenses de l’établissement. Schématiquement, le budget, proche de 15 millions d’euros de dépenses de fonctionnement, se décompose en : • 4,4 millions d’euros qui s’imposent à l’EPCI du fait de dispositions légales (attribution de compensation, contingents SITCOM et SDIS, prélèvement FPIC, financement des écoles privées…), soit 30 % ; • 6 millions d’euros de dépenses de personnel dont l’évolution, encadrée par les dispositions statutaires, échappe pour une bonne part à l’exécutif, soit 40 % ; • 1,9 million d’euros de dépenses de fournitures (énergie, alimentation, communications…) étroitement dépendantes de l’existence même des services, soit 13% ; • 2,2 millions d’euros de dépenses contractualisées (contrats d’exploitation, contrats de maintenance, intérêts de la dette, conventions pluriannuelles…), soit 15%. Le reste, soit à peine 2% du budget, est constitué d’enveloppes budgétaires programmées par les responsables de service pour mettre en œuvre le projet qui leur est confié : acquisitions d’ouvrages pour le prêt à la médiathèque, programmation culturelle, politique de formation du personnel, confection de supports de communication, achat de partitions, documentation des services… Si la capacité à agir sur ces dépenses est réelle, elle présuppose, pour être significative, de remettre profondément en question l’action de ces services. b) les recettes de fonctionnement Les recettes perçues par les services communautaires ne constituent plus une marge de manœuvre significative pour le budget. Le tarif des équipements communautaires, après plusieurs années consécutives de hausse, figure désormais comme élevé si on le compare aux établissements des territoires analogues voisins. Par ailleurs, une hausse des tarifs des services périscolaires se heurterait rapidement à l’écueil de l’insolvabilité d’une part croissante de la population usagère. Amorcée en 2014, la contribution au redressement des finances publiques, mécanisme instauré dans le cadre du pacte de stabilité, viendra ponctionner les budgets locaux à hauteur de 3,67 milliards d’euros supplémentaires en 2016. Ainsi, les intercommunalités françaises contribueront à hauteur de 621 millions d’euros, proportionnellement à leurs recettes de fonctionnement. Ces données, analogues à celles de 2015, devraient conduire Argentan Intercom à perdre 278 000 euros supplémentaires de recettes. Les données inhérentes à la dotation d’intercommunalité ne pourront nuancer substantiellement cette chute : si le CIF applicable en 2016 prendra enfin en compte le transfert de la compétence scolaire intervenu en 2014, les données démographiques et le potentiel fiscal par habitant poursuivent une évolution défavorable au montant de la dotation. Par ailleurs, le montant de la dotation de compensation (héritage de la part salaire de la taxe professionnelle) poursuivra son recul, ce qui devrait amputer les dotations de l’État de 50 000 euros supplémentaires. Il convient de rappeler ici brièvement que la dotation globale de fonctionnement des communes et EPCI devait être entièrement reconfigurée en 2016. Contenue dans la loi de finances pour 2016, cette mesure est cependant reportée à 2017. Un examen attentif des dispositions de cette réforme adossé à différentes simulations montrent que cette réforme sera défavorable à Argentan Intercom (dans son périmètre actuel). L’explication centrale de cet effet réside dans la suppression à venir, dans le calcul de la DGF, de toute référence à la fiscalité antérieure. Par conséquent, la dotation de compensation actuellement perçue par Argentan Intercom (2,25 millions d’euros en 2015) verra l’ensemble de ses crédits fondus dans le dispositif de droit commun. Ainsi, Argentan Intercom sera apprécié sur un pied d’égalité avec les autres territoires en tenant compte exclusivement de la population, du CIF et du potentiel fiscal. La « mémoire » d’une époque où les ressources fiscales étaient relativement élevées sera, de fait, gommée du mécanisme d’attribution des dotations. Une analyse plus fine de cette réforme sera menée en 2016 en fonction de l’éventuelle confirmation de son entrée en vigueur en 2017. Peu d’éléments sont disponibles pour anticiper le montant des bases fiscales 2016. Les seules informations communiquées concernent la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises dont les déclarations sont effectuées par les assujettis l’année qui précède l’imposition. Le montant de cette ressource indexée sur la valeur ajoutée dégagées par les entreprises du territoire (c’est-àdire, en quelque sorte, le PIB territorial) devrait connaître un recul de près de 5%, soit une perte de près de 60 000 euros. Les autres recettes fiscales pourraient connaître évolution légèrement supérieure à la revalorisation annuelle des bases d’imposition décidée dans le cadre de la loi de finances (+1%). Enfin le fonds de péréquation des recettes intercommunales et communales (FPIC) poursuit sa montée en puissance. Après une année 2015 très défavorable à Argentan Intercom du fait de revenus exceptionnels enregistrés par les ménages (voir analyse menée dans la délibération de juin 2015), l’année 2016 devrait recouvrer une situation de normalité. La projection du solde du FPIC extrapolant la situation de 2014 pourrait permettre d’attendre un gain net supérieur de plus de 100 000 euros à celui de 2015. c) la dette Un examen de l’endettement de l’établissement peut être fait à partir des données suivantes : emprunts revolving consolidés revolving non consolidés dette nombre de lignes 18 capital restant dû Taux moyen 9 812 447.08 € 1 503 683.25 € 19 606.75 € 11 335 737.08 € 3 21 1,85 % 2,15 % 0,00 % 1,88 % La répartition de l’encours par type de risque est la suivante : C- les choix à effectuer pour l’adoption du budget 2016 D’une approche pluriannuelle intégrant les perspectives évoquées ci-dessus, il résulterait les perspectives suivantes en termes d’épargne, caractéristique d’un effet de ciseau : budget primitif budget primitif budget primitif budget primitif budget primitif 2016 2017 2018 2019 2020 recettes réelles de fonctionnement 15 603 987 15 346 416 15 370 771 15 399 965 15 433 917 dépenses réelles de fonctionnement épargne brute remboursement en capital des emprunts épargne nette 15 569 633 34 354 765 808 -731 454 15 599 622 -253 206 659 624 -912 829 15 692 202 -321 431 670 191 -991 622 15 781 352 -381 387 674 243 -1 055 630 15 867 582 -433 665 651 208 -1 084 873 Cette situation n’est pas tenable et exige des décisions dès à présent. Ces décisions, indispensables à la poursuite de l’action intercommunale, articuleront trois axes : • • • une pression très forte sur les dépenses de fonctionnement ; une modération de la politique d’investissement ; l’exercice du levier fiscal pour compenser la perte des dotations. a) la réduction des dépenses de fonctionnement Les efforts entrepris depuis plusieurs années devront être amplifiés et permettre de dégager des marges de manœuvre en faveur de l’investissement. Sur la période 2016-2020, ces efforts devront se traduire très concrètement par une économie de120 000 euros par an qui dégagera, à terme, une épargne annuelle supplémentaire de 600 000 euros qui pourra être mobilisée pour financer les besoins d’équipement. Ce plan d’économie se décompose, par chapitre, de la manière suivante : chapitre 011 (achats courants) : • une baisse, chaque année, de 5% des enveloppes d’achat et de programmation confiées aux services (achat d’ouvrages, supports de communication, action culturelle, interventions diverses…) ; • une réduction des dépenses d’énergie à travers l’exploitation des diagnostics sur le patrimoine (bâtiments et éclairage public) et une réflexion sur les usages, notamment en matière d’éclairage nocturne ; • une renégociation des contrats, un abandon de certaines prestations (location de locaux pour le service technique…). chapitre 012 (dépenses de personnel) : Les dépenses de personnel devront être contenues sous la barre des six millions d’euros des dépenses de personnel. Compte tenu des dispositions statutaires (évolutions de carrière, revalorisations éventuelles…), de la progression des taux de cotisation, ce plafonnement présuppose un recours minimal au personnel remplaçant ou saisonnier et une réduction de l’effectif de deux à trois postes par an, à travers la suppression de postes après départ à la retraite. Partant du niveau « incompressible » de l’évolution des dépenses de personnel à effectif constant, près de 1,5%, cet objectif représente une économie implicite de 90 000 euros par an jusqu’en 2020. Une telle évolution engage, de fait, l’établissement sur la voie d’une redéfinition des projets de service et sur une mutualisation des services supports avec la ville centre. chapitre 65 (autres charges de gestion courante) : Un effort marqué sur les autres dépenses de fonctionnement (participations, subventions, indemnités…) devra garantir une économie supplémentaire qui résultera : • d’un réexamen des subventions versées (proposition d’abandon du financement de la structure Echangeur de BasseNormandie…) ; • d’une baisse du niveau des indemnités versées aux élus, au comptable public. b) le plan pluriannuel d’équipement Dans un contexte de forte tension budgétaire, le recensement des projets d’investissement s’effectue en privilégiant : • les projets pouvant recueillir des financements extérieurs conséquents ; • les projets ayant un impact favorable sur l’attractivité économique et démographique du territoire ; • les projets structurants d’intérêt communautaire. Plusieurs esquisses de programmation quinquennale ont été réalisées et présentées devant le conseil des maires. Seule la plus modeste semble réaliste sur un plan budgétaire. monta nt moyen a nnuel des opéra ti ons programmation esquissée 3 271 951 monta nt moyen a nnuel des s ubventi ons 1 264 609 montant monta nt moyen moyen annuel de a nnuel de l 'autofi nancement l 'emprunt rés i duel s ous cri t 1 298 520 708 822 c) le levier fiscal Les efforts entrepris sur les dépenses de fonctionnement ne suffiront pas à la fois à compenser les pertes de ressources de l’établissement et à rendre possible le programme d’investissement nécessaire. Par conséquent, le recours au levier fiscal doit être clairement envisagé en 2016. Une analyse s’appuyant sur l’évolution des postes budgétaires de la section de fonctionnement et sur le besoin d’autofinancement tout au long de la période 2016-2020 permet de situer à près d’un million d’euros le produit fiscal supplémentaire à lever. Du fait de la structure de financement d’Argentan Intercom, cet effort pèsera essentiellement sur la taxe d’habitation et les taxes foncières. En effet, parmi les recettes de fiscalité professionnelle, seule la cotisation foncière des entreprises (CFE) fait l’objet d’un vote de taux. Celui-ci est, par ailleurs, contraint par des règles de lien entre taux. L’accroissement du produit fiscal provenant de la CFE est, de ce fait, très modeste. Le recours à la fiscalité pour recouvrer cette somme aurait les conséquences suivantes : taxe d'habitation taux intercommunal 2015 taux intercommunal 2016 coefficient de progression hausse globale de la pression fiscale 7,82% 9,94% 1,2716 3,76% taxe sur le foncier bâti 7,57% 9,63% 1,2716 1,81% taxe sur le foncier non bâti 10,16% 12,92% 1,2716 2,33% L’impact d’une telle mesure sur chaque contribuable serait, en valeur absolue, différente selon la valeur locative des biens imposés. En effet, les taxes foncières et la taxe d’habitation sont assises sur la valeur locative du bien considéré. Par ailleurs, l’évolution relative de la fiscalité sera dépendante de la commune du contribuable. En effet, plus la fiscalité communale est réduite, plus l’impact de la hausse du taux intercommunal sera, proportionnellement élevé. Pour illustrer ces différentes situations, le tableau ci-dessous retrace les répercussions, sur un foyer fiscal moyen, de la hausse de la pression fiscale envisagée ci-dessus(le choix s’est effectué ici en retenant la commune la plus fiscalisée, la commune la moins fiscalisée ainsi qu’une commune « médiane »). assiette taux communal 2015 taux intercommunal 2015 taux bloc local avant 2015 cotisation médiane 2015 taux communal 2016 taux intercommunal 2016 taux bloc local 2016 cotisation médiane 2016 écart (€) écart (% des cotisations bloc local) écart (% de l'avis d'imposition TF) écart (% de l'avis d'imposition) Argentan Neauphe/Dive Trun taxe taxe sur le taxe taxe sur le taxe taxe sur le d'habitation foncier bâti d'habitation foncier bâti d'habitation foncier bâti 2 000 1 000 2 000 1 000 2 000 1 000 21,43% 21,02% 13,28% 2,93% 18,67% 13,42% 7,82% 7,57% 7,82% 7,57% 7,82% 7,57% 29,25% 28,59% 21,10% 10,50% 26,49% 20,99% 585,00 € 285,90 € 422,00 € 105,00 € 529,80 € 209,90 € 21,43% 21,02% 13,28% 2,93% 18,67% 13,42% 9,94% 9,63% 9,94% 9,63% 9,94% 9,63% 31,37% 30,65% 23,22% 12,56% 28,61% 23,05% 627,47 € 306,46 € 464,47 € 125,56 € 572,27 € 230,46 € 42,47 € 20,56 € 42,47 € 20,56 € 42,47 € 20,56 € 7,26% 7,19% 10,07% 19,58% 8,02% 9,79% 3,69% 5,47% 4,28% 7,26% 3,11% 10,07% 4,28% 8,02% 3,51% d) conclusion Les évolutions auxquelles est soumis Argentan Intercom (recul du financement de l’État, réforme territoriale à accompagner, réforme des rythmes scolaires à mettre en œuvre, normes règlementaires inflationnistes…) connaissent un rythme qu’aucun effort de gestion ne peut accompagner sans réduire à néant l’investissement public local. Dans ce contexte, le budget 2016 devra envisager une hausse du produit fiscal de l’ordre d’un million d’euros. Cette hausse conjuguée à des objectifs de réductions drastiques des dépenses de fonctionnement permettra d’envisager l’élargissement du territoire intercommunal dans une situation financière assainie et compatible avec les enjeux du territoire. Dans le prolongement des échanges nourris lors des réunions du conseil des maires et des séances de travail sur les budgets communaux, l’impact pour le contribuable de l’augmentation de la fiscalité intercommunale pourra être amorti – partiellement ou totalement – par une réduction de la fiscalité communale. D- le budget annexe assainissement Une partie importante du service est déléguée dans le cadre de contrats par lesquels les délégataires (Nantaise des eaux, Saur) assurent l’exploitation courante du service. Par conséquent, les dépenses pesant sur l’établissement sont focalisées sur l’investissement. Elles sont financées à travers la part « collectivité » de la redevance assainissement calculée sur le volume d’eau consommé par chaque usager. Héritage de la fusion et des transferts de compétence, le service connaît une forte disparité dans ses modalités de gestion : • une délégation de service public à la société Nantaise des Eaux Services sur le périmètre des communes d’Argentan, Sarceaux, Fontenai, Juvigny, Aunou-le-Faucon, Saint-Loyer-des-Champs et Sévigny ; • une délégation de service public à la société Saur qui exploite les installations de la commune de Trun ; • une prestation d’assistance technique pour la gestion des installations des communes d’Occagnes et de Nécy ; • une prestation d’assistance technique pour la gestion des installations de Vrigny. Conséquence de ce montage hétéroclite, les tarifs en vigueur sont très contrastés. L’enjeu principal de la période à venir consiste donc : • à repenser le financement de ce service public en évaluant les opportunités et les impacts d’une harmonisation tarifaire entre les différentes portions de territoire ; • à reconsidérer, en conséquence, les marges de manœuvre d’investissement en conciliant les projets de création de nouveaux réseaux et la nécessité d’entretenir sur le long terme des réseaux parfois vieillissants. Monsieur le Président Merci pour cette présentation. Le rappel a été fait de ce petit document recto-verso qui vous a été distribué. Il résulte d’une des nombreuses questions qui a été posée lors du conseil des Maires de janvier où plusieurs d’entre vous souhaitaient une réponse plus élaborée à la présentation qui vous avez été faite et les raisons pour lesquelles nous avions des difficultés. Je reviens sur l’une d’entre elles : ces dotations qui pour notre territoire sont très pénalisantes pour des raisons historiques comme vous pouvez le constater dans ce document. Les bassins industriels de l’Orne ont beaucoup souffert depuis 20 ans mais à la différence des bassins de Flers ou d’Alençon, nous n’avons pas le même statut. Nous ne sommes pas une communauté d’agglomération ni communauté urbaine et ces deux statuts peuvent permettre de garantir des dotations plus importantes au contraire d’un statut de communauté de communes. Deuxième remarque : les bases fiscales qui ont servi antérieurement quand nous étions en taxe professionnelle unique ont peu évolué dans le temps, et ne nous sont plus favorable aujourd’hui, alors que la taxe professionnelle n’existe plus, que la CVAE qui n’est pas concerné par ces évolutions fiscales et la compensation de la part salariale qui au fil du temps disparaît. Il y a une modification très forte des bases de fiscalité qui nous est défavorable, le document vous le rappelle. J’ai tenu à ce que l’on vous donne ces illustrations. Nous n’avons pas d’autres dotations qui compensent. Il y a une dotation de solidarité urbaine pour la ville d’Argentan mais nous n’avons pas de dotation particulière qui permettraient d’amortir ce qui fait que « paradoxe des paradoxes », Roger RUPPERT l’a dit non seulement l’Etat nous vide les poches complètement et en plus, nous allons devoir refinancer les 120 000 euros pour appliquer ce calcul assez aveugle que l’Etat applique et qui est basé sur des critères qui ne s’applique pas uniquement sur la richesse économique. C’est ainsi et au bout du compte, il nous aura manqué 1 million d’euros et ce million d’euros nous essayons de le retrouver à travers cette présentation. Troisième remarque. Roger RUPPERT l’a bien dit, nous avons déjà en 2015 commencé à faire des efforts de gestion très importants, et je vais vous en donner 3 exemples qui, au-delà du compte de gestion, du compte administratif que nous adopterons plus tard dans l’année et les résultats sont là et vous ont été donnés. Nous avons commencé à « serrer la vis » sévèrement pour amortir ce que nous voyons venir depuis 2 ans, ces baisses de dotations. J’en ai régulièrement parlé lors des conseils des maires car je tenais à chaque fois à expliquer les raisons pour lesquelles les choses se passaient ainsi. Nous avons réduit des dépenses sur les rythmes scolaires de près de 30 %,(les effets apparaîtront dans le budget 2016) alors que le budget 2015 ne fait que prendre en charge la partie de l’augmentation datant de 2014. Les rythmes scolaires souvenez-vous ont été mis en place en septembre 2014 et ce n’est qu’après que nous avons corrigé le tir pour économiser près de 30 %. Deuxième exemple : j’ai cessé notre subvention à l’échangeur. L’échangeur est un dispositif de soutien aux métiers du numérique et de l’apprentissage des techniques internet. Une antenne de la Basse-Normandie était installée à Argentan depuis environ 6 ans. J’ai fais le choix, pour faire des économies, de supprimer la subvention de la communauté de communes. Un autre exemple concret qui remonte au début de l’année dernière, celle de la Maison de l’Emploi et de la Formation a été fermée car l’Etat a décidé de retirer son fonctionnement et comme je ne voulais pas, je ne pouvais suppléer la part de l’Etat par une dépense supplémentaire de la CDC. Nous avons donc fermé celle-ci et licencié 7 personnes qui ont toutes retrouvé un emploi. Nous avons commencé en 2015 des efforts de gestion importants, déjà douloureux, mais qui, vous le voyez avec les chiffres, évidemment ne suffisent pas vraiment. Nous devrons continuer en 2016 ! Cela sera compliqué, Roger RUPPERT vous a donné les chiffres, notre marge d’action possible elle porte sur une somme très faible mais nous allons tout de même essayer d’aller plus loin encore. Je vais, nous allons, mener une politique sur la masse salariale qui va être une politique de limitation à 6 millions. Cela veut donc dire que nous travaillerons, au fur et à mesure du temps, à ne pas remplacer les départs en retraite et en faisant évoluer les projets de service pour faire en sorte que nous puissions passer ce cap dans les 3 ans qui viennent. Je rencontrerai d’ailleurs les délégations syndicales dans quelques jours et avant l’adoption du budget pour leur parler de cet effort que nous faisons car c’est très important. Nous avons évoqué la mutualisation. Je pense qu’avec le Maire d’Argentan nous avancerons là-dessus. La mutualisation est une réponse à terme, pas immédiatement, pour avoir à gérer des compétences humaines et des services aux habitants dans de bonnes conditions. Je pense que nous aurons aussi à remettre sur la table l’intérêt communautaire notamment sur les questions de voirie, scolaires et périscolaires car je crois, que le travail que nous avons engagé, est un travail important. Nous avons évoqué tout à l’heure la cuisine centrale et le fait que nous distribuons sur le territoire des repas de bonne composition et dans des conditions satisfaisantes, nous commençons à réinvestir dans les locaux scolaires, il y a eu les rythmes scolaires c’est vrai qui nous ont coûté, qui ont été mis en place, vous vous en souvenez, au printemps 2014, en trois-quatre mois maximum et aujourd’hui nous EN avons bien pris la mesure mais ces dépenses des rythmes scolaires sont arrivées sur la table ? car ils ont été mis en place après la construction de la nouvelle CDC. Nous avons également à gérer avec les personnels des écoles. C’est un point extrêmement important. A propos des investissements, il va nous falloir être plus sélectif. Deux domaines vont connaître du retard. Le premier c’est le numérique même si je crois qu’il est important POUR un territoire comme le nôtre, « s’équipe » ? autant, j’en suis persuadé, mais à l’heure actuelle nous n’avons pas les moyens car il faut des choix. Nous n’avons pas les moyens d’accompagner le plan du département car un peu onéreux pour nous au-delà des dispositifs que le Département a mis en place. Il existe des CDC dont les communes peuvent participer de façon très sensible. Aujourd’hui nous ne le pouvons pas et nous devons renvoyer cela à demain. Sur l’économie, nos efforts sont des efforts de précaution car nous avons des outils qui sont les conventions publiqueS d’aménagement l’une sur Actival d’orne dont les choses ne vont pas aussi vite que nous l’aurions voulu pour la vente des terrains (crise économique de notre pays) et l’autre dispositif se situe sur Trun et doit être aussi un dispositif à regarder. Vous vous en souvenez peut être mais dans le budget 2015, nous avions mis en place une provision car demain nous devrons rendre des comptes à la Shéma qui gère cela pour notre compte. Nous essaierons d’augmenter la provision car les temps ne sont pas vraiment des temps où les entreprises arrivent comme cela, quelques soient les territoires, et sur le nôtre il y a une préoccupation que je souhaite que nous prenions en compte car je connais bien les conventions publiques d’aménagement. Nous en avons géré une parfaitement sur la zone de l’Expansion mais c’était il y a dix ans. L’ambiance économique était bien meilleure qu’aujourd’hui. Je souhaite que nous regardions tout cela avec la Shéma dans des horizons très précis. Je voudrai terminer sur le projet territorial. J’ai avancé, après en avoir expliqué, avec certains d’entre vous, l’idée que, lorsque nous avons des difficultés et que les temps sont durs, qu’il faut faire des efforts, c’est toujours utile et positif, je pense, de réfléchir à notre travail, à notre mission. Plus que jamais, je pense que nous devons travailler collectif, par collectif je ne veux pas dire qu’avec les vice-présidents, mais un collectif des communes puis demain peut être d’autres communes et nous devons quand les temps sont durs, expliquer ce que nous devons faire, là vers où nous voulons aller pour les habitants de ce territoire ! Un projet comme le pôle de santé, est un projet qui mérite encore et toujours d’être expliqué. J’ai le courrier d’un maire d’une commune qui n’est pas dans notre CDC et qui était adressé à son Député et qui disait « il faut se bouger pour faire un pôle de santé ! ». Bien évidemment ce n’est pas le travail d’un député. Son travail c’est d’attribuer des subventions. Nous allons en avoir, c’est nous qui allons faire le pôle de santé. Il va s’adresser à des habitants qui habitent bien au-delà des nos petits périmètres car aujourd’hui tout le monde à peur…., s’inquiètent…, les médecins s’inquiètent. Nous sommes dans cette perspective et je pense que ce projet que nous conduisons avec la ville d’Argentan, est un projet qu’il faut que nous donnions à comprendre. C’est là un sujet important. Sur le scolaire, je pense qu’il s’agit d’un investissement majeur car ce territoire à des difficultés, une difficulté sociale et l’éducation est une réponse à cette difficulté. L’économie évidemment, toujours, encore, plus que jamais..….. L’attractivité, là-dessus nous avons du travail pour faire en sorte que nous soyons attractifs… Nous avons des zones d’activités à Rônai, à Argentan, à Sarceaux …. Demain probablement à Urou et Crennes près de chez nous. Il faut mettre en musique tout cela et je pense que c’est le moment de le faire. Pour ce projet territorial, je sens de votre part une petite difficulté, je ne vous trouve pas très enthousiaste ou pas beaucoup d’entrain. Je suis désolé mais si nous n’entreprenons pas cette réflexion entre nous, dans les mois qui viennent, avant l’élargissement tel quel soit demain, je pense que nous allons rater une occasion de « mettre les choses à plat » afin de savoir ce qui est important et ce qui l’est moins pour les habitants de notre territoire. Je pense que nous devrons regarder, une fois que nous aurons pris les décisions douloureuses concernant la fiscalité, quelle proposition territoriale nous pouvons faire aux habitants de nos communes qui expriment des attentes et que nous ne pouvons pas, à l’évidence, satisfaire totalement. Voilà les commentaires que je souhaitais faire après l’intervention de Roger RUPPERT que je remercie ainsi que les services de la CDC qui ont beaucoup travaillé sur cette présentation que j’espère claire mais qui en même temps pose des questions douloureuses, je le sais. Il s’agit de ma responsabilité, de notre responsabilité que d’en parler dans ce débat d’orientation budgétaire. Je donne maintenant la parole à tous ceux qui veulent intervenir. Madame Nathalie LEDENTU Bonsoir, Pour nous, petit groupe du Parti Communiste Français, c’est simple, nous ne prendrons pas part au vote ou nous voterons même contre le budget s’il devait prendre cette orientation. En effet, nous ne voulons pas cautionner la politique actuelle mise en place par le gouvernement Valls-Macron et qui met à mal nos communes et nos populations notamment aujourd'hui et ceci depuis la crise industrielle de la CDC 1997 /2003, les dotations de l'état qui sont minimales comparées à d'autres intercommunalités mais aussi depuis la réforme de la taxe professionnel qui nous est nettement défavorable car le contexte du travail a changé moins d'entreprises mais plus d'emplois tertiaire. Aujourd'hui notre gouvernement va casser le code du travail cela aura des conséquences désastreuses sur nos communes. Nous irons sur un temps de travail plus de 46 h pendant 16 semaines consécutives et dans d'autres cas qui sont définis de manière très vagues jusqu'à 60 h et sans augmentation de salaire voir très peu du smic et qui correspond a une baguette de pain 1l de lait 6 tranches de jambon et une boite de haricot vert et un pack de yaourt. Je reste sur du quotidien et sur ce que vit nos populations. C'est travailler plus pour gagner moins...alors comment vont faire tous les ménages de nos communes pour payer leurs charges et les taxes habitations et foncières en sachant qu'une partie aussi travaillent pour nos communes ? De ce que nous avons compris, tous les équipements communautaires vont voir leurs actions réduites, eux-mêmes et les filières techniques et administratives n'auront pas de remplacement des départ en retraite malgré une activité croissante et une augmentation des compétences, bientôt le tourisme et les gens du voyage…. Alors moins de personnel égal des suppression de poste et d'activité. Alors plus de lecture public dans le parc dans les quartiers, les déplacements dans les Ehpad, l'hôpital, le scolaire, les bébés lecteurs, les animations multimédias, les soirées thématiques au centre aquatique et pour le conservatoire moins d'activités musicales…N'oublions pas aussi que la médiathèque est un pivot pour la lutte contre l'échec scolaire en fin de compte c'est faire l'économie d'1 million d'euros à l'horizon de 2020 sur les dépenses courantes et de personnel. Chouette alors pour relancer les investissements mais les conséquences elles sont pour qui ? Pour les usagers, les ménages, les ménages à faibles revenus sur nos communes donc vers la casse d'un service public…..et le scolaire chacun est conscient du transfert de compétences et les conséquences de cette réforme des rythmes scolaires qui a alourdit nos finances mais ce n'est qu'une partie visible de l'iceberg ? avons nous eu plus de financement de la part de notre gouvernement ? La hausse de la fiscalité aussi pour des investissements indispensables de 3 millions d'euros en moyenne jusqu'en 2020 et avoir un autofinancement annuel de 1 million d'euros ? alors vous nous demandez un effort fiscal supplémentaire alors qu'à côté nous n'avons pas d'augmentation de salaire, que l'on fait tout pour baisser au plus bas les quotients familiaux…. C'est l'alourdissement considérable de la fiscalité même s'il y a un rééquilibrage avec toutes les communes. Elle sera injuste car elle va frapper sur des contribuables moyens. Et comment dans l'avenir nous allons porter nos priorités réparations voiries bâtiments emplois les questions de mutualisation….Estce que ce sera au détriment des uns et des autres ? Vous nous direz quelles propositions vous faites et bien ce n’est pas compliqué taxer les grosses fortunes. Savez vous qu'une fortune de 34 milliard d'euros c'est l'équivalent de 5 040 721 années de services civiques et 1 969 380 année de SMIC alors l'Etat peut s'attaquer au monde de la finance et le redistribuer aux collectivités et aux salariés et ne pas faire le jeu du MEDEF. Nous devons tous être cohérents dans nos choix politiques. Certaines communes font de gros efforts de solidarité j'espère que d'autres suivront et que ce ne sera pas toujours aux mêmes de payer ! Madame Odile LECROSNIER Je ne vais pas vous parler du National, je vais me contenter de parler du local. Nous avons une épargne brute et une épargne nette qui ont fortement chuté entre 2013 et 2015, entre 2014 et 2015 nous avons une stabilité des chiffres. Par contre, en ce qui concerne les choix, j’ai des questions à poser. Nous avons une marge de recul pour les cantines car le coût du repas a été évalué à 6 € et maintenant avec le service commun, nous sommes passés à 4 € 71 cependant et sauf erreur de ma part le montant facturé aux familles est en-dessous de 4 € si j’ai bonne mémoire. Peut-on toujours continuer à facturer en-dessous des coûts des denrées alimentaires en sachant que pour un coût de cantine, sans parler du coût alimentaire, il y a aussi le transport, la surveillance etc. ……. Vous nous avez présenté, il y a quelques mois, les temps périscolaires, en nous disant que vous mettiez un point d’honneur sur la gratuité. Pour ma part, je vous avez alerté sur le terme de gratuité qui ne me convient pas car je pensais que l’on devait dire aux familles que cela n’était pas facturé mais que cela n’était pas gratuit. Est-ce que symboliquement sur les temps périscolaires, ne devrions-nous pas faire participer les familles sur un tout petit montant ? Vous avez mis dans votre analyse que tout ce qui était périscolaire, les crèches, les haltes, nous étions au maximum des tarifs en comparaison avec les autres bassins de vie. Vous mettez aussi en avant le fait que l’on ne peut pas augmenter car nous serons confrontés à l’insolvabilité des familles, et là je pense que nous sommes face à une réalité dans un bassin de vie où les gens ont peu de revenus. Par contre, dans ce contexte là, je pense que nous avons l’obligation de questionner toutes les dépenses. Il y a une location d’un préfabriqué pour la commune de Nécy : est-ce que la location était la bonne option ? Ne devrions nous pas investir plutôt que louer ? En ce qui concerne les dépenses de personnel, bien évidemment, elles ne sont pas compressibles. Il existe une hausse des salaires qui est liée à l’ancienneté des personnes. Nous en avons conscience mais nous devons être vigilants car nous n’en avons pas la maîtrise. En outre en ce qui concerne les perspectives des dépenses qui sont incompressibles, je pense que nous avons des choix à faire. Si nous avons des dépenses à faire en matière d’équipements, c’est certainement celles axées sur les économies d’énergies. Vous parliez d’éclairage public : il faut avoir conscience qu’il s’agit d’un sujet qui doit être expliqué au gens. Il existe des villes qui ont supprimé l’éclairage public en partant du constat et en partant de ce constat, nous amenions les gens à circuler moins vite en matière de circulation automobile, et ainsi nous avions des zones moins accidentogènes. Ce sont des sujets qu’il va falloir développer et en faire prendre conscience. En ce qui concerne la maîtrise des dépenses que vous présentiez en trois points : les dépenses de fonctionnement, une baisse de la politique d’investissement et le levier fiscal. Pour ma part, j’ai des gros doutes sur le levier fiscal. Nous restons dans un bassin de vie où il y a peu de revenus et je pense qu’il faut être très vigilant quand on utilise le levier fiscal car il peut devenir un repoussoir (la taxe d’habitation, la taxe foncière). En ce qui concerne les réductions envisagées, vous sensibilisez vos agents, vos chefs de service sur la baisse des achats…..j’ai des doutes par exemple quand on achète un peu moins de livres pour la médiathèque, je ne pense pas que le levier soit énorme. Je crois beaucoup plus au levier sur les énergies notamment sur les bâtiments publics. Sur l’indemnité des élus, à titre personnel, je ne suis pas concernée mais symboliquement c’est un important et il faut l’afficher. Par contre, dans les subventions j’ai vu que vous aviez supprimé la subvention de l’Echangeur, j’aimerais savoir son montant ! Et dans les pistes qui sont données, c’est la baisse de la subvention de la Mission Locale ! Je suis désolée mais je ne pourrais jamais accepter ce type de baisse car je pars du principe que la Mission Locale est un lieu où elle accompagne des jeunes qui sont en très grandes difficultés, qui n’ont pas forcément d’étayage familial suffisant et cette baisse de subvention me paraît complètement contre-productive. Voilà ce que je voulais dire sur le budget. Monsieur Pierre PAVIS Je n’aurai pas la brutalité de Nathalie, encore que ………..j’allais dire « l’instant est grave » ! Depuis 27 ans que j’ai en responsabilité les finances d’Argentan, les impôts en terme de taux n’ont jamais augmenté. Par deux fois déjà, Monsieur le Président, les finances de la ville d’Argentan, sont venues en aide à celles de la CDC en baissant ses taux pour permettre que vous augmentiez les vôtres. Aujourd’hui, malheureusement, ce n’est plus possible. Il va donc y avoir une augmentation nette de l’imposition qui plus est, ne permettrez pas, les chiffres ne sont pas mirobolant, d’investir comme il le faudrait. Pour ma part, je considère, que les finances de la CDC sont mauvaises, voir très mauvaises, au regard des besoins que nous avons tous. Mais, je veux en regarder les responsabilités et là je partage totalement l’avis de ma collègue quand il s’agit de la responsabilité de l’Etat. Dans sa volonté de réduire la dette, il a trouvé commode, j’allais dire, de ponctionner les collectivités, les privant de capacité d’investissement aimant essentiel de maintien voir de développement de l’emploi. C’est assez paradoxal ! Et je vous signale, mes chers collègues, que nous avons échappé au pire, je ne sais pas vous mais moi oui car avec la réforme telle qu’elle était prévue l’an passé, m’aurait fait perdre à terme la moitié de la DGF d’Argentan soit 1 million 500 euros, c’était autre chose que les 300 000 euros dont nous parlons aujourd’hui. Il est temps de croire, et je le dis parce que c’est un gouvernement que j’ai soutenu, qu’il faut sortir de Paris, des cabinets parisiens, des grandes métropoles, pour qu’ils assurent à des collectivités comme les nôtres, c’est-à-dire les petites villes, les moyens de la centralité au cœur des bassins de vie ! Voilà pour l’Etat ! Maintenant j’en reviens à mon « vieux dada » mais vous ne me ferez pas changer d’avis car nous avons constaté (je l’ai entendu dans la salle) que les choses se sont dégradées d’une manière phénoménale depuis deux ans. Je dis que la responsabilité, Monsieur le Président, c’est aussi de la responsabilité de la CDC. Avant Argentan Intercom nous avions trouvé un équilibre qui permettait à la CDC de continuer à investir et se lancer dans une politique volontariste au regard des grandes compétences que je trouve essentielles que sont le développement économique (donc l’emploi) ainsi que le logement. Il fallait répondre à la question : nous perdons des habitants par manque de logements et après que fait-on ? Et nous avons répondu momentanément jusqu’à il y a deux ans ! La CDC a répondu aux attentes du maire d’Argentan et de sa ville. Comme je l’ai regretté !!!! La nouvelle CDC d’Argentan Intercom a voulu se transformer en collectivité de gestion. Cela a été l’objet de polémique entre nous, Monsieur le Président, elle n’a ni les moyens administratifs ni les moyens financiers ! Je le savais, je l’ai dis à l’époque. Je le regrette comme je l’ai déjà dis, mes chers collègues, le transfert de la compétence scolaire est une erreur très lourde que le contribuable va payer demain ! Je sais que ma conception dans cette salle est minoritaire et je me suis incliné, bien entendu, mais on a le droit d’avoir tort. Nous discutons aujourd’hui de l’élargissement de la CDC. Je mets mon espoir dans une rediscussion sérieuse et approfondie des compétences sinon les mêmes causes peuvent produire les mêmes effets et ainsi laisser la CDC encore plus exsangue qu’elle n’est actuellement. Il faut regarder ce qui marche autour de nous, chers collègues, et pourquoi je suis choqué de voir ce qu’il se passe : les communes autour d’Alençon veulent adhérer à Alençon, les communes autour de Flers veulent adhérer à Flers ! Il existe une question de fiscalité, j’en conviens et je partage votre avis, mais ce n’est pas tout ! Je ne sais pas si vous avez remarqué mais si vous discutez avec nos deux députés-maires, ils vous diront « jamais nous ne prendrons l’école et les routes ! » car ils savent très bien qu’il s’agit de gestions lourdes et que l’on transforme une communauté de projets, en une communauté de gestion. Et cela pose de sérieux problèmes. En ce moment, je pense, et c’est pour cela que j’ai tendance à lever le ton, aux contribuables argentanais qui ne sont pas habitués à cela. Il va falloir que nous supportions environ 70 % de la fiscalité de la communauté. Je peux me tromper mais c’est ce que nous avons estimé. C’est-à-dire que le contribuable argentanais devra sortir 700 000 euros de sa poche. Pour ma part, en tant que Maire d’Argentan, je me suis engagé à diminuer cette charge de 300 000 euros (proposition qui sera faîte au prochain conseil municipal et qui sera certainement acceptée), de plus je dis aux Argentanais, car je ne supporte pas ces augmentations, je ferais, si l’Etat renonce ou modifie sa réforme, en 2017 ou au plus tard en 2018, je compenserais les 400 000 autres euros. Je voudrai dire maintenant un dernier mot sur la mutualisation. Il ne faut pas laisser croire à la salle que la mutualisation pourrait résoudre le problème financier ! Je vais être claire pour ma part car j’ai entendu des rumeurs comme par lesquelles « le maire d’Argentan veut tout garder » ! Je réponds que pour ce qui concerne la mutualisation, le Maire d’Argentan en tant que tel, n’est demandeur de rien ! Les finances de la ville d’Argentan, mes chers collègues, sont saines mais fragiles, c’est l’épée de Damoclès que nous avons sur la tête ! Le seul mot de « mutualisation » a mis le personnel municipal dans la crainte du lendemain. Vous l’avez vu dans la presse. Je ne prendrai pas le risque de détricoter sur Argentan ce qui fonctionne bien, par contre, je suis prêt comme nous l’avons déjà fait Monsieur le Président, pour le service bâtiment, à proposer des solutions ! Elles n’amèneront pas d’économies à court terme mais elles éviteront des dépenses que nécessairement, si n’y a pas de mutualisation, la CDC devra faire dans les temps qui viennent. Pour ma part, je ne mets pas en cause le personnel, vous avez du bon personnel mais vous n’avez pas une structure de gestion avec tout ce qu’il y a à gérer ! Je sais de quoi je parle et je m’aperçois qu’il y a problème ! Nous devons réussir cette mutualisation, c’est impératif ! Et excusez-moi si j’ai été un peu brutal ! Madame Brigitte CHOQUET Je veux juste me permettre de terminer en évoquant deux choses. Pour en revenir au budget, nous pourrions peut être se poser la question d’une augmentation pour l’intercommunalité mais pourquoi faire, nous en avons déjà parlé auparavant ? Et je n’ai pas entendu de commentaire sur ce qui pourrait être fait notamment par l’économie, autre que celle d’Argentan, sur le souhait de voir baisser les taxes qu’ils prennent jusque là ? J’aimerai aussi avoir un commentaire à ce sujet puisque vous avez évoqué les conseils des maires et donc il y a sûrement des choses qui en sont sorties L’augmentation à titre individuelle ne plaira à aucun des contribuables qui se trouvent sur le secteur. D’autant qu’il est difficile de pouvoir mettre en place des services nouveaux ou des actions nouvelles qui puissent permettre aux familles qui habitent sur le secteur de se dire « ah nous avons ceci en plus » ! J’aimerais également intervenir sur quelque chose qui me tiens à cœur : vous avez évoqué le fait que le numérique ne serait pas pris en compte sur le territoire, je trouve cela fort dommageable notamment sur tout le secteur économique qui attend avec impatience, l’arrivée d’un certain nombre de choses pour pouvoir arriver à se développer voir même permettre à un certain nombre de petites entreprises de venir s’implanter sur notre secteur. Je trouve que c’est dur et mal venu. Quant vous parlez de mutualisation, nous entendons cela partout ! Une mutualisation est réussie quand tout le monde est autour de la table. J’ai surtout entendu parler de mutualisation entre Argentan et la CDC mais pas les petites communes pour évoquer ce qu’elles pourraient apporter. Cela me gène un peu. Cette mutualisation ne nous rapportera pas d’argent au départ, nous le savons pertinemment. Par ailleurs, vous avez évoqué un projet territorial. Je reviens dessus car vous avez un vice-président auprès duquel j’ai longuement débattu sur ce sujet. Comment peut-on faire réussir les projets que vous avez proposé sans avoir à proposer des projets communs de vie sur notre territoire ? Cela me gène ! Je n’entends personne partager un projet commun ! Un projet de vie commune ! Ce que j’aimerai c’est un jour entendre ce que la CDC a envie de faire à la fois pour la CDC, à la fois pour la ville d’Argentan et à la fois pour toutes les communes qui adhérent à cette CDC. Je n’entends rien. En fait, je vis sur un territoire, je suis contente de côtoyer un certain nombre de personnes, je suis contente de faire évoluer un certain nombre de choses professionnelles ou autres, mais ce ne sont que des individualités, nous ne pouvons pas faire une communauté de communes avec des individualités. J’aimerai entendre que la commune de Rônai souhaite telle chose, que la commune de Moulins souhaite telle chose etc…… et à la limite que l’on puisse leur dire que compte tenu des finances actuelles nous ne pourrons pas faire tout. De ce débat, je retiens ce projet territorial qui me plait beaucoup, la fiscalité pas du tout car j’aimerais avoir les commentaires des petites communes mais surtout je ne voudrais pas que l’on se coupe d’un projet économique à cause du numérique. Monsieur Jean-Pierre LEROUX Je regrette que vous mettiez de côté les projets numériques car nous avions un projet sur la commune d’Urou pour le montée en haut débit des sous-répartiteurs. Monsieur le Président Les sous-répartiteurs vont se faire, pour le moment il s’agit d’autre chose. D’autres interventions ? Je vais donc redonner la parole à Roger RUPPERT. Je vais répondre à Mme LECROSNIER pour la question sur Nécy. Il est vrai que nous avons fais monter un préfabriqué pour une classe dans l’urgence. En l’espace de deux mois il fallait augmenter la capacité d’accueil et en deux mois ce n’est possible de construire. Nous avions en tête les éventuelles fermetures de classes. Je l’ai vécu personnellement sur Occagnes où nous avions construit une classe que nous avions fermé l’année suivante. Il faut être très vigilant. Il faut voir maintenant si cette classe sur Nécy est pérenne. Sur la partie des tarifs de cantine, nous avons actuellement un coût de revient de 9.71 euros par rapport à un tarif de 1.80 euros auquel nous rajoutons pratiquement 1.30 euros pour chaque repas. Il existe également le quotient familial qui permet à certaines familles qui n’ont pas assez de moyens d’avoir des repas à 50 cts. Je pense donc qu’il s’agirait de pénaliser encore plus cette catégorie de personnes. Je pense que c’est pour le bien des enfants pour qu’ils puissent manger. Sur l’éclairage public, il s’agit d’un point que nous avons découvert. Il est vrai que nous avons là une source de possibilité d’économies. Nous avons prévu de faire des études pour connaître son amplitude pour la lumière, nous avons prévu également de faire peut-être des modifications en changeant la technicité, il faut peut-être investir. Tout cela sont des choses qui se font avec beaucoup de réflexions et évidement avec des éléments qui sont étudiés. Je rappelle tout de même une chose, et cela est pour tous les intervenants, la fusion de la CDC s’est faite en 2014, et toute cette année 2014 nous l’avons utilisé pour essayer de s’organiser, comment peut-on fonctionner. En 2015 nous sommes encore dans cette optique. Maintenant nous prenons une vitesse de croisière. Pour les livres, je vous rassure, aussi, nous venons de passer les budgets des Médiathèques, nous n’avons absolument pas d’excès dans la fonction d’équilibre. Pour répondre à Monsieur PAVIS concernant la partie des compétences scolaires, je rappellerai que les deux CDC qui ont rejoint Argentan Intercom, qui n’avait pas la compétence scolaire, avaient la compétence scolaire. Il est tout de même très difficile de demander à ces deux CDC « vous venez avec nous mais la compétence scolaire vous la gardez ». Pour le numérique, je pense que nous avons répondu. Concernant les répartiteurs, pas de problème. Ceux qui sont prévus par le Département verront le jour. Monsieur Pierre PAVIS Si vous me le permettez, j’ai une question pour Monsieur RUPPERT ? Vous allez m’expliquer ! J’ai confiance dans les services de la CDC ! Le compte administratif avant 2013 et je lis « épargnes nettes 1,7 million, fonds de roulement 3,5 millions», le fonds de roulement est passé de 3,5 millions à 1,7 million et l’épargne nette est passé de 1,7 million à 0,32 ! Monsieur le Président Je n’ai pas besoin de démonstration de gestion, Monsieur le Maire ! C’est assez difficile de présenter devant vous tous ces décisions en essayant de pointer ma responsabilité sur la mauvaise gestion, puisque cela a été dit ainsi, de la CDC. Monsieur Pierre PAVIS Le scolaire a coûté très cher ! Monsieur le Président Il faut tout de même que les choses soient rappelées de façon élégante, si possible. Je voudrai indiquer à Nathalie LEDENTU que, comme nous venons de le dire, nous n’arrêtons le fonctionnement des équipements communautaires, la médiathèque continuera à fonctionner ainsi que le conservatoire et le centre aquatique. Nous ne bougerons pas leurs tarifs et nous ne réduirons pas leurs activités de façon sensible. Je le dis et c’est vérifiable auprès des responsables de ces équipements. Il existe des difficultés mais ne noircissons pas la situation au point de faire croire demain, si cela était répercuté dans la presse, que d’un seul coup ces équipements ne vont plus fonctionner parce que nous sommes en train de gérer de façon un peu rigoureuse la CDC. Non ! les équipements communautaires auxquels nous tenons seront maintenus dans leurs activités même si nous essayons de faire des économies ici et là. Madame LECROSNIER, vous évoquiez une facturation des rythmes scolaires, des TAP et j’ai bien compris la notion de gratuité et vous avez raison ce n’est pas une gratuité au sens propre. Il existe un coût quelque part mais je crois que ces rythmes scolaires devront apprécier aussi au vue de ce qu’il va se passer demain sur l’élargissement de notre CDC. Je vous rappelle qu’il s’agit des dispositions du Gouvernement et qu’elles se sont imposées à nous. Alors nous pouvons donner les chiffres Monsieur le Maire d’Argentan, nous avons dépensé plus 300 000 euros. Maintenant moi je demande à être jugé, c’était bien ou pas bien ! Je veux une réponse là-dessus ! Mais que l’on ne m’accuse pas d’avoir dépensé 300 000 euros parce que j’ai mis en place les rythmes scolaires ! J’AI ETE OBLIGE DE LES METTRE EN PLACE CES RYTHMES SCOLAIRES !! Nous aurions pu faire comme d’autres et ne pas les mettre en place mais c’est la loi, nous étions obligés et dieu sait que cela a été difficile. Maintenant nous allons les faire évoluer car dans les autres CDC autour de nous, ils ne sont pas du tout mis en place dans les mêmes conditions. Il y aura un débat si les compétences restent communautaires. Il faudra les harmoniser ces rythmes scolaires. Par le haut ou par le bas ? Voilà une question importante et bien évidemment il existera des problèmes de coûts ! Si nous harmonisons par le haut, les moyens qui seront transférés des autres collectivités ne seront pas des moyens nouveaux mais supplémentaires donc tout cela nous coûtera plus chers. A l’inverse, si nous harmonisons par le bas, les choses seront différentes. C’est un point extrêmement important que je veux mettre en avant et c’est pour cela que la facturation, Madame LECROSNIER, des activités des rythmes scolaires, ne me paraît pas une question aujourd’hui pertinente. Vous avez souligné un point également important : les dépenses en matière d’énergie. Jean-Kléber PICOT y travaille. Sur l’éclairage, nous avons identifié des marges d’économies extrêmement importantes mais le problème c’est qu’il faut réinvestir avant de faire des économies. Comme vous pouvez le voir dans beaucoup de collectivités, on commence à remplacer les dispositifs par les leds. C’est une piste importante mais il en existe une deuxième que vous n’avez pas cité : les dépenses d’énergies hors électricité. Là, dans les bâtiments, dans nos bâtiments il y a aussi à réinvestir pour consommer moins dans l’avenir. C’est la seule marge de manœuvre que je crois réaliste à terme de 2 ou 3 ans. Sur la mission locale, je ne sais pas ce que vous avez vu ou cru voire mais l’aide aux jeunes est bien entendu une priorité et nous l’a maintiendrons. Concernant Nécy, Roger RUPPERT vous a répondu mais je voulais répondre à Nathalie LEDENTU qui craint que « si les compétences augmentent et que si les effectifs diminuent nous n’y arriverons pas ». Les compétences nouvelles seront transférées avec les moyens de fonctionnement qui correspondent. Sur la fin de la réforme de la DGF, ce n’est pas sur la réforme du ponctionnement actuel car elle, hélas, va continuer sur les dotations d’intercommunalité mais ce qui était évoqué par Pierre PAVIS tout à l’heure c’est la réforme de la DGF que le Gouvernement a suspendu et nous ne savons pas qu’elle est son devenir – pour nous aussi d’ailleurs, les simulations n’étaient pas bonnes – et si le « couperet tombe » sur un autre aspect une autre réforme qui a aussi des conséquences négatives cela n’arrangera les sorts de personne : ni la ville d’Argentan, ni la CDC. Le débat sur le scolaire se fera. Nous mettrons tout sur la table. Monsieur Pierre PAVIS L’augmentation des dépenses étaient inévitable ! Monsieur le Président Inévitable mais à partir de quoi ? Des rythmes scolaires : oui Monsieur Pierre PAVIS Non pas que sur les rythmes ! Monsieur le Président Quoi ? Sur le remplacement des agents ? J’ai les chiffres ! Le remplacement des agents en arrêt maladie ? Allons-y mettons les chiffres sur la table ! Pour la restauration, je suis d’accord ! Nous avons augmenté les dépenses liées à la restauration et avons recruté une personne pour la livraison. Nous en ferons le bilan pour l’ensemble de la CDC. Nous avons quelques mois avant la fusion, l’élargissement, et nous ferons le point. Je suis pragmatique : ce qui peut être utile nous le prenons, si ce n’est pas utile nous ne le prenons pas. Je suis là pour prendre mes responsabilités mais si on me dit qu’Argentan c’était mieux avant et bien nous reverrons tout cela. Madame CHOQUET, concernant le numérique, il faut faire des choix. Pour le projet territorial j’ai dis oui, spontanément. J’aimerais que vous tous vous nous aidiez à y travailler car c’est indispensable. Il faut prendre en considération le choix des uns et des autres. Quant au levier fiscal évidemment nous devons tous être vigilants. Monsieur Michel MELOT Avez-vous une idée approximative de l’augmentation de chaque foyer ? Monsieur Roger RUPPERT C’est très difficile dans la mesure où l’on sait qu’il y a une taxe qui est commune au niveau de la CDC. Par contre au niveau des communes aucune taxe n’est identique donc c’est difficile. De plus, vous avez des communes qui vont certainement modifier leurs taux, d’autres qui ne bougeront pas, d’autres que partiellement …… donc aujourd’hui nous sommes dans l’impossibilité de pouvoir y répondre. Monsieur Michel MELOT Je ne peux pas entendre cela. J’habite à Argentan et des personnes vont me demander des explications. Il faut au moins que nous le sachions ! Monsieur Roger RUPPERT Monsieur le Maire nous a confirmé qu’il pouvait nous donner 300 000 euros. Monsieur Michel MELOT Vous ne m’avez pas compris, je voulais une idée de l’augmentation avant les 300 000 euros ! Monsieur le Président Il y aura un mouvement à la hausse et à la baisse Monsieur Michel MELOT Merci pour ces explications mais je suis un peu déçu et je vais vous dire pourquoi. Je suis pour que la CDC réussisse mais je n’ai entendu parler que des Argentanais et j’ai l’impression qu’il n’y a aucun problème dans les communes extérieures. Il faut trouver une solution la moins douloureuse possible mais qu’elle soit efficace. Monsieur le Président Dans le dossier de ce soir, il y a un tableau avec quelques simulations de chiffres notamment pour Argentan. D’autres interventions ? Michel MELOT a suscité un débat, il faut que chacun s’exprime. Les maires aussi ont des problèmes : les dotations ont également baissé dans toutes les communes. Mon rôle n’est pas d’intervenir dans la gestion des communes. Vous avez aussi vos contraintes. Monsieur Alain PICCO Je voulais dire que nous à Saint Gervais nous avons joué les amortisseurs. Monsieur le Président Aujourd’hui nous avons le débat et au prochain conseil nous voterons le budget. Nous travaillerons sur tout cela. Monsieur le Président Si vous n’avez pas d’autres questions, je clos ce débat. Vu le code général des collectivités territoriales et notamment les articles L 5211-36 et L 2312-1 APRES EN AVOIR DELIBERE, LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A L’UNANIMITE DECIDE Article 1 : De prendre acte de la tenue du débat d’orientation budgétaire relatif à l’exercice 2016 Article 2 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication et de sa réception par le représentant de l’Etat. D2016-04 RES OBJET : FOURNITURE DE DENRÉES ALIMENTAIRES POUR LES SERVICES DE RESTAURATION COLLECTIVE : AVENANT 1 AU LOT 15 Monsieur le Président Par un marché référencé 2013-20 relatif à la fourniture de denrées alimentaires pour les services de restauration collective, la commune d’Argentan a confié le lot n°15 relatif aux viandes fraîches à la société SOCOPA VIANDES. Par suite, la communauté de communes Argentan Intercom, a pris en charge la restauration collective auparavant gérée par la er commune d’Argentan, par la création d’un service commun au 1 janvier 2015 et s’est vu transférer ce marché. Certains produits alimentaires subissent aujourd’hui une conjoncture défavorable qui entraîne une baisse de leurs prix. Conformément à l’article 6.2 du cahier des clauses administratives particulières de ce marché, les prix du marché sont ajustables par référence aux mercuriales des produits identiques dont la cotation est fixée aux Halles de Rungis. Pour chaque article, le titulaire applique un coefficient au cours de base. Or, compte tenu de la baisse importante des cours, le coefficient initialement prévu au marché ne permet plus au titulaire de supporter les frais et charges prévus au marché, ce qui l’oblige à vendre à perte. En conséquence, le fournisseur SOCOPA VIANDES, titulaire du lot n°15 « viandes fraîches » de ce marché à bons de commande, doit modifier les coefficients applicables aux prix définis par les mercuriales afin de ne pas vendre à perte ses produits. Le présent avenant n°1 a donc pour objet de modifier les coefficients applicables aux prix définis par les mercuriales. Il est précisé que les montants minimum et maximum du lot concerné ne sont pas affectés par le présent avenant et que les autres clauses du marché non concernées par cet avenant demeurent inchangées. Enfin, il convient de rappeler que le terme de ce marché est fixé au 31 août de cette année. Monsieur Jean-Pierre LEROUX C’est vraiment une honte de la part de SOCOPA. Il ne s’est jamais inquiété de savoir si les producteurs vendaient à perte. J’appelle tout le monde à ne pas voter cet avenant. Monsieur le Président Ce n’est pas dans notre intérêt, Jean-Pierre, car nous risquons de payer plus cher ! C’est une façon contractuelle de voter les choses ! Monsieur Jean-Pierre LEROUX Dans les campagnes nous n’arrivons plus à nous dégager un salaire. Je fais cela pour les jeunes qui nous suivent. Monsieur le Président Ne mélangeons pas les choses. Il s’agit d’un lot pour un contrat qui sera revu au mois d’août. Bien évidemment nous sommes tous solidaires avec les agriculteurs. D’ailleurs, nous allons mettre en place une réunion avec toi et d’autres agriculteurs pour voir comment on procède sur ces contrats de restauration collective. Avez-vous d’autres questions ? Qui est contre : 6 Vu le code des marchés publics et notamment ses articles 20 et 118. Considérant la nécessité de poursuivre l’exécution du marché. APRES EN AVOIR DELIBERE, LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A LA MAJORITE DES VOIX (6 CONTRE) DECIDE Article 1 : D’approuver la passation de l’avenant n°1 au lot n°15 du marché relatif à la fourniture de denrées alimentaires pour les services de restauration collective. Article 2 : D’autoriser Monsieur le Président à signer l’avenant. Article 3 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication et de sa réception par le représentant de l’Etat. D2016-05 DEV OBJET : TRAVAUX DES RESEAUX D’ASSAINISSEMENT ET D’EAU POTABLE SUR LA COMMUNE DE MOULINS SUR ORNE – CREATION D’UN GROUPEMENT DE COMMANDES AVEC LE SIAEP DE LA REGION D’ARGENTAN Monsieur Jean-Kléber PICOT Argentan Intercom et le SIAEP de la région d'Argentan souhaitent créer un groupement de commandes pour la passation d’un marché public de travaux concernant la création de réseaux d’assainissement et le renouvellement des réseaux d’eau potable sur certains secteurs, en parallèle du réseau d’assainissement, et ceci sur l’ensemble du bourg de la commune de Moulins sur Orne. Les groupements de commandes sont organisés par l’article 8 du code des marchés publics, qui prévoit également qu’une convention constitutive doit être signée entre les membres du groupement, afin de définir les modalités de fonctionnement de celui-ci. Ainsi, le projet de convention proposé prévoit que le coordonnateur du groupement de commandes soit Argentan Intercom, représentée par son Président. En tant que coordonnateur, Argentan Intercom signera et notifiera le marché. Mais chaque membre du groupement, pour ce qui le concerne, s’assurera de la bonne exécution du marché. Par ailleurs, il est proposé de créer une Commission d’appel d’offres ad hoc qui sera composée d’un membre d'Argentan Intercom et d’un membre du SIAEP. Le membre désigné par le SIAEP sera nécessairement pris parmi les membres de la CAO ayant voix délibérative Monsieur le Président Avez-vous des questions ? Qui est contre ? Qui s’abstient ? Je vous remercie Vu l’article 8 du Code des Marchés publics fixant les modalités de fonctionnement des groupements de commandes, Vu le projet de convention annexé à la présente, Considérant le souhait de créer un groupement de commande avec le SIAEP de la région d'Argentan afin de passer un marché public de travaux concernant la création de réseaux d’assainissement et le renouvellement des réseaux d’eau potable, sur certains secteurs, en parallèle du réseau d’assainissement, sur l’ensemble du bourg de ma commune de Moulins sur Orne. Considérant la nécessité de désigner un membre représentant Argentan Intercom au sein de la CAO ad hoc, APRES EN AVOIR DELIBERE, LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A L’UNANIMITE DECIDE Article 1 : D’approuver le projet de convention tel qu’annexé à la présente afin de créer un groupement de commandes entre Argentan Intercom et le SIAEP de la région d'Argentan pour la passation d’un marché public de travaux concernant la création de réseaux d’assainissement et le renouvellement des réseaux d’eau potable, sur certains secteurs, en parallèle du réseau d’assainissement, sur l’ensemble du bourg de la commune de Moulins sur Orne. Article 2 : De désigner Argentan Intercom, représentée par son Président, en qualité de coordonnateur du groupement, ayant pouvoir de signer et notifier le marché. Article 3 : D’approuver la création d'une Commission d’appel d’offres ad hoc qui sera composée d’un membre d'Argentan Intercom et d’un membre du SIAEP Article 4 : De désigner M. PICOT Jean-Kléber, Vice-président, pour représenter la CDC Argentan Intercom au sein de la CAO ad hoc Article 5 : D’autoriser monsieur le Président à signer ladite convention Article 6 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication et de sa réception par le représentant de l’Etat. D2016-06 DEV OBJET : TRAVAUX DE CONSTRUCTION D’UN BATIMENT DE STOCKAGE DES BOUES D’EPURATION SUR LA STEP DE BEAULIEU A ARGENTAN Monsieur Jean-Kléber PICOT Argentan Intercom dispose d’une station d’épuration des eaux usées d’une capacité nominale de 35 000 équivalent-habitant construite en 1994 au lieu-dit « Grand Beaulieu » sur la commune d’Argentan. Cette station de type « boues activées faible charge » dispose d’une filière boues comprenant une centrifugation et un chaulage des boues avant stockage en bennes. Ce procédé a été défini dans le cadre d’une étude d’extension de la filière boues réalisée en 2009. Ce travail d’étude sur le traitement de la filière avait conclu à l’opportunité de réhabiliter un bâtiment, situé sur la commune de Moulins sur Orne, afin de stocker les boues avant épandage. Cependant, ce projet a été mis à l’arrêt car un contentieux juridique a été engagé. Dans l’attente d’un jugement définitif, les services d’Argentan Intercom ont alors mobilisé le bureau d’études « Bourgois » pour essayer de trouver une autre solution. Une pré-étude de faisabilité visant à développer une infrastructure de stockage directement sur la STEP de Beaulieu a alors montré qu’un autre scénario technique et financier était envisageable. Dans ce sens, le bureau communautaire a acté, lors de sa séance du 31 mars 2015, le principe d’étudier plus en détail cette solution technique ainsi que la revente du bâtiment agricole de Moulins sur Orne. Aujourd’hui, après plusieurs esquisses suite à une modification du cadre réglementaire, l’étude de faisabilité est terminée. Les grandes caractéristiques du projet sont les suivantes : - Construction d’un bâtiment « type agricole » d’une surface d’environ 600 m2 - Capacité de stockage des boues de STEP de 8 mois avec 2 cellules de stockage de 1 mois et une grande de 6 mois - Transfert direct des boues chaulées par réseau aérien directement dans le bâtiment - Valorisation de la toiture du bâtiment exposée sud, par une installation de production d’énergie solaire d’environ 60w/C dans la cadre de sa politique de transition énergétique Le prix de la construction de ce bâtiment, est estimé à 550.000€ HT dont 40 % financé par l’Agence de l’Eau Seine Normandie (avec un prêt à taux 0 possible de 20% de la dépense totale) et une subvention du Conseil départemental estimé à 40 000 euros. Pour la partie «Production d’Energie solaire» le coût des installations est estimé à 90 000 HT, financé à 80 % par l’appel à projet « Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte » si l’établissement est lauréat. Ce projet fera l’objet d’une consultation de travaux qui sera lancée ultérieurement. Monsieur le Président Avez-vous des questions ? Madame Odile LECROSNIER Je pense que nous ne pouvons pas voter quelque chose sans savoir où bout de combien de temps cela est rentable ou pas, il existe beaucoup d’arnaques sur le domaine solaire. Des personnes qui ont fait des installations ont été confrontées à beaucoup de soucis. Donc pour ma part, je m’abstiendrais car je trouve que nous n’avons pas assez d’éléments. Monsieur Daniel DELAUNAY Le solaire qui remonte à 3 ans était amortissable sur le papier en 9 ans et aujourd’hui en 12 ans. Les nouveaux appareils qui viennent de sortir avec 7 à 8 ans nous arrivons à amortir et sans subvention. Monsieur le Président Avez-vous d’autres questions ? Qui est contre ? Qui s’abstient ? Madame Lecrosnier Je vous remercie APRES EN AVOIR DELIBERE, LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A L’UNANIMITE DES SUFFRAGES EXPRIMES (1 ABSTENTION) DECIDE Article 1 : D’approuver le projet de construction d’un bâtiment de stockage des boues d’épurations sur le site de la STEP d’Argentan Article 2 : D’autoriser le Président à déposer les demandes relatives aux autorisations du droit des sols. Article 3 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication et de sa réception par le représentant de l’Etat. D2016-07 EQU OBJET : CENTRE AQUATIQUE : ORGANISATION DE LA « SOIREE BIEN ETRE » DU 26 FEVRIER 2016 Madame Isabelle BOSCHER La communauté de communes Argentan Intercom a en charge l’entretien et la gestion du centre aquatique intercommunal. Dans le cadre de son activité et des missions de formation associée, le centre aquatique accueille de septembre 2015 à juin 2016 deux stagiaires BPJEPS. Afin de valider leurs unités de formation, ils doivent organiser une animation. Pour ce faire, il est proposé l’organisation d’une soirée bien être le vendredi 26 Février de 19h à 22h. Dans une ambiance Zen, les usagers pourront bénéficier de prestations orientées sur le bien être tel que le modelage et des conseils sur la nutrition. Des partenaires seront associés à cette manifestation. Les élèves BTS de la section esthétique du lycée Jeanne d’Arc et une nutritionniste. C’est pourquoi, il est proposé au conseil communautaire de valider cette soirée et le partenariat associé. Le partenariat étant concédé à titre gracieux, il est proposé de remercier les partenaires en leur offrant quelques entrées au centre aquatique. Monsieur le Président Avez-vous des questions ? Qui est contre ? Qui s’abstient ? Je vous remercie APRES EN AVOIR DELIBERE, LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A L’UNANIMITE DECIDE Article 1 : D’approuver l’organisation de la « soirée bien être » Article 2 : De valider les besoins en entrées (10 entrées piscine plus espace détente) Article 3 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication et de sa réception par le représentant de l’Etat. D2016-08 EQU OBJET : CONSERVATOIRE DE MUSIQUE, DANSE ET THEATRE D’ARGENTAN INTERCOM – DEMANDE DE REDUCTION PAR UN USAGER Madame Isabelle BOSCHER Un usager a commencé les cours de guitare le 5 novembre 2015 suite au désistement d’un élève. Bien qu’ayant été informé lors de son inscription définitive de l’obligation de régler le trimestre dans sa totalité comme le prévoit le er règlement intérieur, cet élève sollicite une réduction sur le montant de la cotisation du 1 trimestre scolaire dans la mesure où il n’a eu accès qu’à la moitié des cours. er Le 1 trimestre 2015/2016 comprend 13 semaines, le montant de la cotisation est de 122,50 € (tarif général). Cet élève a suivi 7 cours dont 1 cours d’essai gratuit. Si une suite favorable est réservée à sa requête, celui-ci devrait donc régler une somme correspondant à 6 cours soit 56,50 €. Monsieur le Président Avez-vous des questions ? Qui est contre ? Qui s’abstient ? Je vous remercie APRES EN AVOIR DELIBERE, LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE A L’UNANIMITE DECIDE Article 1 : D’autoriser cette demande de réduction Article 2 : La présente délibération peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Caen dans un délai de deux mois à compter de sa publication et de sa réception par le représentant de l’Etat. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 22h50