Qui sont leurs soutiens à JBC - Section Jean

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Qui sont leurs soutiens à JBC - Section Jean
édito
edito
En avant le changement
En organisant des Primaires citoyennes pour
désigner le candidat de la gauche qui deviendra
peut-être président de la République au soir du 6
mai 2012, le Parti socialiste fait définitivement
changer d’époque à la vie politique française.
Que l’on ait soutenu ou non cette décision, on ne
peut que reconnaître l’intérêt manifesté par nos
sympathisants et électeurs pour cette innovation
démocratique. Les discussions que nous avons
sur les marchés à l’occasion de cette campagne
en apportent régulièrement la preuve. D’autant
qu’en cette période où le rejet de N.Sarkozy
atteint des niveaux records, l’envie de voir la gauche reprendre en main le pays s’exprime de plus
en plus fortement. Dans ce contexte, offrir aux
électeurs de gauche la possibilité de participer
avec les adhérents de PS et du PRG à la désignation de la candidate ou du candidat qui devra
gagner le second tour de l’élection présidentielle
permettra évidemment de lui apporter toute la
légitimité et la dynamique nécessaires à la victoire.
Après avoir tout tenté pour empêcher la bonne
organisation des Primaires et usé de tous les
mauvais arguments pour effrayer les futurs électeurs, la droite a dû se rendre à l’évidence qu’elle ne parviendrait pas à discréditer ce vote.
Mieux que cela, plusieurs personnalités de la
majorité ont même reconnu assez honnêtement
que l’UMP serait probablement conduite à y
venir, si ce n’est en 2012, en tout cas probablement en 2017. En adoptant les propositions de la
convention « Rénovation » l’année dernière, dont
par exemple la stricte limitation du cumul des
mandats ou l’organisation des Primaires, le Parti
socialiste a indéniablement pris un temps d’avance sur les autres forces politiques.
L’organisation est lourde, coûteuse et gourmande en participation militante. Je remercie très
chaleureusement tous ceux qui, parmi vous, ont
été présents sur le terrain pour populariser,
expliquer ce que sont les Primaires et défendre
leur candidat, mais ont aussi proposé leur participation pour organiser et tenir les bureaux de
vote. Les Primaires n’auraient pu être organisées
sans cette mobilisation particulièrement importante et enthousiaste.
Jusqu’à l’approche du premier tour, la campagne
aura été digne, sérieuse et mobilisatrice autour
du projet du Parti socialiste. Cela n’a pas empêché que la diversité des candidatures s’exprime
et les débats télévisés auront montré notre capacité à débattre et à proposer une vision différente pour l’avenir du pays. Cela contribuera certainement à alimenter la crédibilité de ce processus
et à créer la dynamique autour de notre
candidatE désignéE.
Comme on pouvait s’y attendre, cette procédure
inédite n’aura pas été facile à gérer. Et si, parfois,
certains de nos camarades ont eu quelques difficultés à se défaire de nos traditions tenaces de
campagnes internes de congrès, si les candidats
auront parfois un peu tatonné avant de trouver le
ton juste pour faire campagne, nous aurons finalement réussi à conduire nos débats dans l’espace public avec un réel écho médiatique. C’est la
condition de la réussite de ces Primaires.
Dans quelques jours, nous saurons qui sera
opposé à N. Sarkozy le 6 mai 2012, à moins que
ce ne soit à Marine Le Pen au train où va le discrédit de l’UMP et du Président de la République.
La victoire historique que nous n’osions espérer
au Sénat marque sans aucun doute une étape
significative vers la reconquête du pays dans huit
mois. D’ici à la fin de ces primaires, nous avons
tous la responsabilité du succès de ce processus. Parce que les Français nous attendent ; les
Français attendent un PS et une gauche rassemblés autour d’un seul objectif : proposer une politique différente qui concilie une gestion budgétaire juste et responsable avec une indispensable ambition de gauche tant les Français auront
payé lourdement dix années de droite dont cinq
de N. SARKOZY.
Le 16 octobre au soir, nous saurons qui les électeurs de gauche auront choisi pour répondre à
cette lourde et exigeante mission.
Jean-Philippe Daviaud,
secrétaire de section
Directeur
de la publication
Jean-Philippe
Daviaud
conception
et réalisation
Charles Letaillieur
Pour nous joindre
communication@
ps18jbc.fr
2
Parti Socialiste 18e circonscription - Section Jean-Baptiste Clément 76 bis rue Duhesme Paris 18e - tél. 01 75 00 30 48 - www.ps18jbc.fr -
QUESTIONS RÉPONSES
COMMENT EST GARANTIE
LA CONFIDENTIALITÉ DU SCRUTIN ?
QUI PEUT VOTER ?
Tous les citoyens inscrits sur les listes électorales,
à condition de verser une contribution d’un euro
et de signer un engagement de reconnaissance dans
les valeurs de la gauche. Ils devront également se munir d’une
pièce d’identité.
OÙ VOTER ?
Pour trouver votre bureau de vote des Primaires,
rendez-vous sur le site internet :
lesprimairescitoyennes.fr
Des isoloirs seront installés dans les bureaux de vote des Primaires.
Le vote a lieu sous enveloppe, le scrutin est donc secret. Les listes
d’émargement, qui assurent la sincérité du vote, seront gardées
dans un lieu sécurisé et sous contrôle d’huissiers, le temps
d’arrêter définitivement les résultats du vote. Conformément aux
recommandations de la CNIL, les listes seront ensuite détruites.
La confidentialité du vote est donc totalement assurée.
COMMENT VOTER ?
Le vote se déroulera comme n’importe quel scrutin
républicain. Seule di�érence : vous devrez signer un
engagement de reconnaissance dans les valeurs de la gauche et
vous acquitter d’au moins un euro de participation.
POURQUOI DONNER 1 EURO ?
C ’est votre contribution le jour du vote
qui permettra de couvrir les frais engagés
pour permettre au peuple de gauche de voter pour son
candidat ou sa candidate dans près de 10 000 bureaux
de vote partout en France. Cette contribution est conforme aux
règles de la Commission nationale des comptes de campagne et
de financements politiques.
FAUT-IL ÊTRE ADHÉRENT DU PS
OU DU PRG POUR VOTER ?
Il n’est pas nécessaire d’être adhérent du PS ou du PRG, tous les
citoyens peuvent voter sans que cela ne les engage vis-à-vis d’un
des partis organisateurs.
De même, si vous souhaitez vous tenir informé sur la campagne
présidentielle, il vous est possible d’inscrire vos coordonnées sur
une liste qui sera mise à disposition dans chaque bureau de vote
des Primaires. Mais, au même titre que le vote, cette démarche
n’implique en rien une adhésion aux partis organisateurs
des Primaires.
Les traitements de données à caractère personnel mis en œuvre dans le cadre de l’organisation des
Primaires citoyennes ont fait l’objet d’une déclaration auprès de la CNIL. La liste électorale des Primaires
est constituée à partir des données issues des listes électorales de la République française, dont la
communication est autorisée par le code électoral, et de celles transmises par les personnes pré-inscrites.
Conformément à la loi « Informatique et Libertés », vous pouvez exercer votre droit d’accès, de rectification
et d’opposition en vous adressant au Parti socialiste.
Pour plus d’informations et
soutenir cette initiative démocratique unique,
rendez-vous sur :
QUE DIT L’ENGAGEMENT
DANS LES VALEURS DE LA GAUCHE ?
Voici le texte de l’engagement : « Je me reconnais
dans les valeurs de la Gauche et de la République, dans le projet
d’une société de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité, de justice
et de progrès solidaire. »
Y AURA-T-IL UN SECOND TOUR ?
Si aucun-e candidat-e n’obtient plus de 50 % des voix
au soir du premier tour, les deux candidat-e-s arrivé-e-s en tête
au soir du 9 octobre seront qualifié-e-s pour le second tour.
COMMENT PUIS-JE ME TENIR
INFORMÉ SUR LES PRIMAIRES ?
Les personnes désireuses de suivre l’actualité des
Primaires et /ou soutenir le-la candidat-e investi-e en
participant à la campagne présidentielle, pourront, si
elles le souhaitent, inscrire leurs coordonnées sur une liste
qui sera mise à disposition dans chaque bureau de vote
des Primaires.
lesprimairescitoyennes.fr
PGE 94160 - Ne pas jeter sur la voie publique - 100% papier recyclé
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Arnaud Montebourg
«Une nouvelle gauche pour une nouvelle France»
Voter aux Primaires
«Les Primaires ont été créées pour vous donner la parole.
Les Primaires sont l’occasion de renouveler les idées et les
hommes, de changer l’approche que la gauche a eue de la
politique, de l’économie et de la mondialisation.
Dans ces Primaires, j’ai fait le choix de proposer un grand
projet aux Français : la démondialisation.
La démondialisation vous concerne. Car c’est la protection des
travailleurs du Nord et du Sud, la préférence pour les salaires
et la protection sociale plutôt que les dividendes boursiers.
C’est la conversion écologique du système productif et la
révolution industrielle verte, le retour des usines en Europe
et la reprise en main de notre destinée.
Les Primaires de la gauche, les 9 et 16 octobre prochains,
sont l’occasion de faire ce choix : alors, votez pour Arnaud
Montebourg !»
qui vise à augmenter les salaires et à rendre justice aux
travailleurs, du Nord comme du Sud, précaires ou chômeurs
pour les uns, exploités ou esclaves pour les autres.
Rapprocher au maximum le lieu de production du lieu de
consommation. Rapprocher au maximum le lieu de décision
du cadre démocratique. Voilà quelques idées simples qui
demandent du courage.
C’est à la France des perdants de la mondialisation que je
m’adresse, cette France de la majorité oubliée qui commence
à reprendre de la voix et qui demande à ses gouvernants de
changer radicalement d’approche.
Oui mon engagement premier vise à rendre la République
plus forte que la mondialisation, la politique plus forte que
l’économie et la gauche plus forte que le renoncement. »
© D. R.
Le sens de ma candidature
arnaudmontebourg2012.fr
demondialisation.eu
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twitter.com/montebourg
Martine Aubry
«La crise économique majeure qui nous frappe depuis 2008
a des causes : la dérégulation financière, le libre-échange
intégral et l’abdication de la politique face aux marchés. Le
socialisme de l’accompagnement comme le socialisme de
la redistribution sont impuissants. Je propose de bâtir une
gauche de transformation. Pour quoi faire? Pour changer
les règles du jeu, redonner du pouvoir au bulletin de vote
et rendre les citoyens plus forts que les actionnaires. Il
nous faut retrouver un État impartial, mais un État fort qui
mette au pas les féodalités. Les féodaux aujourd’hui, ce
sont les puissances financières. C’est pourquoi je propose
la démondialisation. La démondialisation est un projet
altruiste qui vise à donner la préférence aux producteurs,
«Ensemble, faisons de 2012 l’année du changement,
du redressement et du rassemblement»
Voter aux Primaires
« Face à la domination de la finance, face aux injustices,
face à la politique profondément inégalitaire et totalement
ine�cace de M. Sarkozy, je veux un vrai changement pour
tous : un changement où les mots se transforment en actes,
un changement synonyme de justice et de redressement
pour la France, de réorientation pour l’Europe.
Grâce aux Primaires citoyennes, que j’ai voulues et
défendues, c’est à vous de choisir la personnalité de gauche
pour diriger la France dans la justice. Je suis enthousiaste à
l’idée d’aller à votre rencontre pour construire ensemble le
changement et préparer avec vous la victoire.
Avec les Primaires, je veux rassembler les femmes et les
hommes de gauche, les écologistes et les humanistes qui
veulent changer de politique pour combattre la crise et
changer de système. »
2
© Mathieu Delmestre
Le sens de ma candidature
martineaubry.fr
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Jean-Michel Baylet
« Je veux rendre à la France sa force, sa sérénité et son unité.
Toute ma vie de femme et de responsable politique, j’ai agi
pour servir mon pays et pour servir les autres. J’aime la
France et je n’accepte pas son déclin. Je dis non à la casse
des services publics, à la dégradation des conditions de vie
des Français, faute d’ambition, de justice et de cohérence.
Un autre chemin est possible. Je veux redonner à chacun
le goût de l’avenir et l’envie d’un destin commun. Malgré la
di�culté, des solutions existent, car la France est forte de ses
atouts et de ses talents. Ma détermination est de transformer
« En votant les 9 et 16 octobre, vous donnerez à la gauche
toutes ses chances de gagner en 2012 et de tenir ses
promesses de changement au service du pays.
Ces Primaires ouvertes, que les radicaux ont été les
premiers à défendre dès 2005, seront un grand rendezvous démocratique. Elles feront entrer la gauche dans une
nouvelle ère de son histoire. L’enjeu est d’ouvrir les partis sur
la société et de donner la parole aux citoyens dans le choix
d’un candidat commun aux Présidentielles.
Ces Primaires seront un formidable moyen de mobilisation
et un moment unique de confrontation d’idées pour faire
évoluer le programme de la gauche.
L’alternance et l’espoir du changement dépendront de vous
et de votre mobilisation. Les 9 et 16 octobre, pensons tous à
la France et à la République ! »
Le sens de ma candidature
© D. R.
notre pays pour construire, au-delà de la crise, une nouvelle
société viable, équitable, durable.
Bien sûr, rien ne sera facile. Je veux une gauche sérieuse et
ambitieuse. Sans sérieux, rien n’est faisable. Sans ambition,
rien ne change.
Pour gagner en 2012, la gauche doit proposer un vrai
changement, non un simple aménagement du système. Je
porte l’ambition d’un nouveau modèle économique, social
et écologique et mes priorités sont claires : l’emploi – tout
pour l’emploi –, la relance du pouvoir d’achat, l’éducation
parce que c’est le vrai passeport pour l’avenir, la sécurité.
Je vous demande de me faire confiance pour qu’en 2012 la
France retrouve le progrès, ce mot qui veut dire simplement:
demain sera meilleur qu’aujourd’hui. »
Biographie
J’ai consacré ma vie au service de mon pays, que ce soit
dans la fonction publique, dans le travail associatif,
aux commandes d’une entreprise industrielle, comme
ministre ou comme maire de Lille. J’ai toujours cherché à
concilier le sérieux et l’ambition. Ministre, j’ai rétabli les
comptes de la Sécurité sociale et j’ai fait la CMU. Avec cette
expérience des responsabilités d’État comme du monde
de l’économie, je suis la mieux placée pour faire gagner la
gauche en 2012.
« Une gauche républicaine, moderne et laïque,
éprise de justice et ouverte sur l’économie. »
Voter aux Primaires
jeanmichelbaylet.fr/
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fr.twitter.com/JMBaylet
Biographie
Né le 30 octobre 1962 à Clamecy (Nièvre), Arnaud
Montebourg commence sa carrière d’avocat en 1990 à la
cour d’appel de Paris. Le 1er juin 1997, il est élu député
socialiste de la 6e circonscription de Saône-et-Loire. Il est
réélu en juin 2002 avec 55,4% des voix et en 2007. Artisan du
projet de 6e République, il est aussi l’un des promoteurs de
la rénovation des pratiques du Parti socialiste. En novembre
2010, il déclare sa candidature et publie deux ouvrages:
«Des idées et des rêves» et «Votez pour la démondialisation».
« Pour gagner en 2012, la gauche devra sortir de ses
ambiguïtés, revenir aux sources de son engagement et
proposer aux Français un programme crédible qui réponde
à la gravité de la situation et à leur profonde aspiration à la
justice et au changement.
Nous ne pouvons plus nous contenter de remèdes éculés,
devenus inefficaces. Il nous faut imaginer de nouvelles
régulations, mettre en place de nouvelles solidarités, et
surtout promouvoir un nouveau modèle de développement,
juste et durable.
Libres de tout passif idéologique mais porteurs du grand
héritage républicain, humaniste et laïque, les radicaux sont
depuis toujours à l’avant-garde sur les questions économiques,
de société et la défense des libertés publiques. Inventeurs de
la VIe République, ils ont été les premiers à proposer une
grande réforme fiscale et à mettre la régulation financière
et l’économie sociale au cœur de leur projet.
Aujourd’hui encore, d’immenses défis nous attendent
pour moderniser notre économie et nos services publics,
réguler le fonctionnement des marchés, inventer une
croissance durable, protéger les salariés et maintenir
notre cohésion sociale face au retour des inégalités et aux
dérives communautaristes. C’est le sens des propositions
présentées par les radicaux dans cette élection, et qu’ils sont
encore aujourd’hui les seuls à défendre.
Les 9 et 16 octobre, faites entendre votre différence !
Changeons la gauche ! »
Biographie
Jean-Michel Baylet préside le Parti radical de gauche.
Sénateur et président du Conseil général du Tarn-et-Garonne,
il a été plusieurs fois ministre de François Mitterrand.
Européen convaincu, il a participé aux négociations de l’Acte
unique comme secrétaire d’État aux A�aires étrangères.
Secrétaire d’État aux collectivités locales en 1988, il initie la loi
«Joxe-Baylet» sur les intercommunalités. Il est ministre du
Tourisme de 1990 à 1993.
« Être optimiste, c’est bâtir son espoir
sur les réalités et non sur des rêves. »
Voter aux Primaires
« Mes chers compatriotes,
Avant l’avenir de la France, celui de la gauche est entre vos
mains. Les 9 et 16 octobre prochains, vous seuls choisirez son
visage et son projet. Pour la première fois dans l’histoire de
notre pays, une formation politique a le courage de confier
son destin, non à ses dirigeants et à ses militants, mais à tous
les citoyens. Sans abuser du sens des mots, les Primaires
ouvrent bien la voie d’une révolution démocratique.
Je sais que vous êtes nombreux à douter de la politique. Par
le passé, trop d’espoirs ont été déçus et de promesses non
tenues. Les Primaires sont une première réponse à cette
crise de confiance. Elles vous permettront de sélectionner le
candidat de la gauche qui vous semble le plus crédible pour
incarner l’espérance. À nous de les réussir ensemble ! »
Manuel Valls
Le goût de l’avenir est inscrit dans nos gènes ! Le décalage
même entre nos idéaux et la réalité est une invitation au
dépassement. Non, la liberté, l’égalité, la fraternité et la
laïcité ne seront jamais des acquis ; elles resteront toujours
des combats.
Pour la gauche, l’enjeu est donc simple en 2012. Nous
devrons expliquer pourquoi les principes de notre nation
ne sont pas des abstractions creuses mais les moteurs actifs
du progrès social.Nous n’y parviendrons qu’en défendant des
propositions crédibles en faveur de la réduction de la dette,
la réussite scolaire et la sécurité de tous. Agir concrètement
au service de la justice sociale, c’est le seul sens de ma
candidature. »
Le sens de ma candidature
«“J’ai horreur de ceux dont les paroles vont plus loin que
les actes“, disait Camus. Moi aussi. C’est une question de
caractère. Depuis le début de mon engagement, j’ai toujours
eu l’ambition de concilier le souhaitable et le possible. Cela
m’a permis de préserver l’essentiel. Aujourd’hui, je crois
toujours en ce que je dis et en ce que je fais.
Cette énergie intacte, je veux la mettre au service de la France.
Confrontés aux bouleversements mondiaux, nous avons
parfois le sentiment que l’histoire s’écrit désormais sans
nous. Nous gardons pourtant le secret de l’éternelle jeunesse.
Biographie
Né à Barcelone en 1962, Manuel Valls est français depuis
1980. Il a travaillé auprès de deux grands Premiers
ministres. Avec Michel Rocard et Lionel Jospin, il a ainsi
pu mesurer ce qu’est la charge de diriger un pays. Mais il
a aussi appris que la politique est avant tout une éthique:
celle de la vérité. Aujourd’hui maire d’Évry et député de
l’Essonne, il veut mettre ses convictions et son énergie
au service de la France.
valls2012.org
lepost.fr/perso/manuel-valls/
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twitter.com/#!/manuelvalls
«Faire gagner la gauche, faire avancer la France.» François Hollande
Voter aux Primaires
«Réussir les Primaires citoyennes o�rira à notre candidat une
dynamique exceptionnelle pour mettre fin à la présidence
sortante. Voulues par les socialistes, elles permettent à
chaque citoyen attaché aux valeurs de la gauche et de la
République, de faire valoir un droit nouveau, celui de choisir
le candidat socialiste et de désigner le président dont la
France a besoin.
Ce grand mouvement citoyen que j’appelle de mes vœux
rendra notre candidat plus fort pour rassembler la gauche,
plus fort dans la campagne, plus fort dans ses propositions
et plus fort pour battre la droite. Chacun peut participer à
ce mouvement, à cette force qui nous conduira à la victoire
en 2012.
C’est pourquoi je vous donne rendez-vous dès le 9 octobre
pour le premier tour des Primaires citoyennes.
Contribuez au changement, faisons gagner la gauche. »
J’ai fait de la jeunesse la grande cause du prochain quinquennat:
de la petite enfance jusqu’à l’entrée dans la vie active. La
mobilisation des territoires urbains, ruraux, ultra-marins,
ainsi qu’une lutte sans merci contre les ségrégations, les
discriminations, les exclusions en seront les outils. Malheur
aux sociétés qui oublient leur jeunesse !
Nous aurons à sauver bien plus que l’euro, l’Europe! En lui
donnant la force pour réguler la finance et pour devenir
une zone de croissance et de progrès social. Nous aurons
à promouvoir une nouvelle démocratie par plus de
décentralisation, et un rôle accru pour les partenaires
sociaux. Nous ouvrirons un large débat sur la transition
écologique et énergétique.
Cette grande aventure nous attend. À la hauteur des enjeux
d’aujourd’hui et digne de la belle espérance de 1981. »
3
« 2012 ! Notre responsabilité est immense ! Pour la France,
déchirée et démunie après cinq ans de Sarkozysme. Pour la
gauche, dont la mission historique est de porter au plus
haut les idées de progrès, de dignité et d’égalité.
La crise crée un double défi: dominer les marchés en a�rmant
la force de la politique et maîtriser la dette en redressant les
comptes publics. Ma réponse : la croissance et la justice.
C’est le sens de mes priorités pour l’éducation, l’écologie
et l’entreprise qui sont les leviers d’un développement
harmonieux. C’est le choix de la réforme de justice fiscale
sans laquelle aucun e�ort ne pourra être consenti dès lors
que les plus fortunés y échappent.
Biographie
Fort de son sens de l’engagement et de l’intérêt général,
François Hollande rejoint le PS dès 1979. C’est d’abord
le syndicalisme étudiant puis le su�rage populaire qui
lui permettent d’acquérir sa légitimité et de construire
sa réputation de rassembleur et de battant. Député en
1988, il est élu maire de Tulle en 2001 et président du
Conseil général de Corrèze en 2008.
Il a été Premier secrétaire du PS de 1997 à 2008. Il a
montré son enracinement et sa capacité à convaincre.
«Ségolène Royal 2012 :
la candidate des solutions efficaces et justes »
Voter aux Primaires
« Au moment où la voracité financière sans limite et la
mauvaise gouvernance aggravent les sou�rances, ici et dans
le monde, la France attend le changement à gauche. Elle
nous appelle. Nous devons répondre, courageux, déterminés,
audacieux.
La parole vous est aujourd’hui donnée dans le cadre de ces
Primaires citoyennes. Éminente responsabilité car c’est vous
qui, par votre vote, allez décider du sou�e démocratique
qui permettra la victoire de 2012, et de la nouvelle espérance.
Oui ou non, voulons-nous, ensemble, écrire une nouvelle
page de notre histoire, vibrante et populaire ?
Oui ou non, le peuple que j’ai vu tellement présent et attentif
au cours de ces années va-t-il venir vers nous car nous
aurons su lui redonner l’espoir ? Votons. »
Le sens de ma candidature
«Gagner en 2012, c’est pour vous rendre le droit à l’espérance
d’une vie meilleure.
À vous, résignés et indignés qui êtes inquiets et même
angoissés, souvent pour vous et toujours pour vos enfants.
À vous, résignés et indignés, révoltés par trop d’injustices,
par trop d’inégalités qui se creusent chaque jour davantage
entre les gagnants et les perdants − de plus en plus nombreux
− du système actuel.
À vous qui n’en pouvez plus.
À vous qui ne reconnaissez plus la France telle que vous
l’aimiez.
À vous qui ne croyez plus à l’e�cacité de l’action politique
© Je� Pachoud / AFP
Le sens de ma candidature
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twitter.com/�ollande
Ségolène Royal
au point de croire que le pays est définitivement vaincu par
un pouvoir assujetti à la spéculation financière.
Oui, c’est à vous que je m’adresse, vous qui avez perdu et qui
avez peur de perdre encore.
Vous me l’avez dit partout où je suis allée depuis quatre ans
lors de ces multiples déplacements, rencontres, dialogues
à travers tout le pays :
" On nous a tout pris. "
" On nous a pris nos retraites. "
" On nous a pris notre dignité au travail. "
"On nous a pris la sécurité. "
" On nous a pris notre système de santé, et même notre
école. Et ces inégalités criantes, la corruption, la montée des
violences, tout cela n’est plus possible. Ce n’est pas nous. "
Eh bien moi je veux vous rendre tout cela. C’est la raison de
mon engagement pour vous et avec vous. Je veux une France
qui protège et qui avance. »
Biographie
Ségolène Royal a tout pour gagner l’élection présidentielle
de 2012. Il y a quatre ans, elle était arrivée au second tour
avec 17 millions d’électeurs derrière elle.
Elle fait la synthèse entre la défense de valeurs
traditionnelles (famille, éducation, sécurité) et la conscience
du futur (croissance verte, entreprises citoyennes,
démocratie participative, réforme bancaire…).
Elle aborde ce moment avec la maturité et la force puisées
dans les épreuves.
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
Arnaud Montebourg, parce
que le monde a changé …
P
our dépasser l’impuissance
et la fatalité ambiante,
optons pour des solutions
nouvelles, et prenons nous
aussi la voie de la « démondialisation ».
C
e matin, comme tous les
matins, j’écoute ma radio
favorite (France Inter), et j’entends une nouvelle fois : jeudi
noir sur les places financières.
Mais ce matin, comme c’est de
plus en plus le cas, je m’aperçois
que les choses sont en train de
changer. Les choses changent
parce que les gens en ont assez
qu’on leur dise de faire des
efforts alors que dans les hautes
sphères on continue à se partager des sommes indécentes,
mais aussi, et c’est nouveau,
dans les médias comme matin
sur France Inter, on voit bien que
le vent tourne : ce matin donc, en
écrivant cet article, j’entends le
chroniqueur économique des «
échos » (Dominique Seux) nous
expliquer que nous avons tout
essayé, que les recettes keynésiennes, comme les recettes libérales n’ont pas marché, et que
nous sommes impuissant. En
face de lui, Bernard Maris, l’autre
chroniqueur fait le même constat,
mais propose pour sortir de l’impasse ce qui pour lui est la seule
voie possible : la relocalisation de
l’économie, ce que, selon lui
encore, les autres grands pays
comme l’Allemagne et les EtatsUnis ont déjà commencé. Ne passons pas à côté de ce moment
historique et critique, nous avons
besoin de solutions nouvelles, ne
restons pas à la traine …
Cette primaire citoyenne qui est
une formidable chance pour la
gauche et mais aussi pour la
France. Non pas une chance pour
les quelques milliers de Français
qui ont bénéficié de la politique
de l’UMP menée par le président
Sarkozy, mais pour l’immense
majorité d’entre eux qui ont
besoin de changements profonds
dans notre pays. Dans cette primaire, chaque candidat a sa légitimité.
Celle
d’Arnaud
Montebourg est multiple, elle est
actuelle (elle répond à l’actualité
de la crise), mais également
continue dans le temps, de par
son engagement constant et ses
choix passés.
Le thème central de son projet, «
la démondialisation », est une
réponse nécessaire à une actualité brûlante à laquelle nous faisons face. Par ailleurs, on se souvient qu’il est le seul des candidats a avoir voté « non » au traité
constitutionnel en 2005… On
peut aussi évoquer son parcours
politique et son cheminement qui
a amené à cette candidature pour
les primaires citoyennes, car
depuis ses débuts en tant qu’avocat en 1990, puis comme député
depuis 1997, il a toujours su se
montrer un engagement et une
éthique sans faille. Tout le monde
à en tête son courage dans l’enquête contre les paradis fiscaux
en Europe (notamment sur le
Luxembourg). On se souvient
également qu’il a proposé une
résolution du Parlement tendant
au renvoi du président de la
République, Jacques Chirac,
devant la commission d’instruction de la Haute Cour de Justice,
commission qui ne verra jamais le
jour. Nous connaissons hélas la
suite : corruption au sein de nos
institutions, dérive monarchique
et décadence du pouvoir présidentiel et des institutions républicaines, situation pire encore
après la réforme constitutionnelle de 2008 concoctée par Nicolas
Sarkozy.
Après 22 ans de vie politique,
Arnaud Montebourg a compris
que la gauche avait besoin de
solutions nouvelles pour faire
faces aux nouveaux défis du
règne de la finance qui dicte
actuellement la politique aux
états, se substituant ainsi aux
peuples et à leurs démocraties.
C’est pourquoi il désire tout d’a-
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Arnaud Montebourg
bord une démocratie nouvelle, une nouvelle France
qui s’adapte aux réalités de son temps, sans renoncer
à ses valeurs, et à sa place dans ce nouveau monde.
C’est le sens profond de sa candidature.
Le concept de « démondialisation », inventé par
Walden Bello, sociologue et député philippin, est une
des idées les fortes de son projet. Elle est le pendant
légitime du constat d’une mondialisation financière
prédatrice envers les peuples et envers les états,
constat qui peut se faire dans l’ensemble de la planète aujourd’hui, mais plus particulièrement en Europe
actuellement. En quoi
consiste la « démondialisation » ? Elle
consiste à relocaliser
là où la mondialisation
financière délocalise,
à se protège des
excès de la finance, là
où les multinationales
ont obtenu l’abrogation des règles et des
limites à leur pouvoir
démesuré.
La « démondialisation
financière », n’est ni
un repli sur soi, ni une
utopie, mais bien un
projet internationaliste qui permettra aux peuples et
aux nations de remettre des règles dans une compétition économique inégale qui ne profite même plus aux
classes moyennes. Le sport, si souvent montré
comme modèle de compétitions par nos économistes,
a des règles, lutte contre ses propres excès (comme
le dopage), et veille à ce qu’un judoka de 60 kg, ne
concoure pas avec celui qui en pèse 110.
Arnaud Montebourg accorde également une place
importante à la réforme des institutions, qui seule permettra de fermer la porte à un exercice du pouvoir
autocratique tel qu’on le voit aujourd’hui dans sa pire
expression, mais aussi, tel qu’il est gangrèné par la
corruption à tous les étages depuis des décennies.
Son projet de société passe également par de nombreuses réforme comme celle système éducatif qui
est de plus en plus élitiste et produit trop échec sco-
laire. La France doit enfin rejoindre les pays scandinaves dans la mise en place d’un système scolaire
autour de l’école commune regroupant le primaire et
le collège. Cela permettra de retrouver de la réussite
et de l’ambition pour les enfants, et de revaloriser les
enseignants qui se retrouvent aujourd’hui dans une
situation très compliquée.
Il me semble donc qu’il est urgent d’observer qu’autour de nous la roue tourne, et que nous ne pouvons
pas nous passer d’un changement profond d’ordre
économique et politique. La gauche doit cesser de se
définir par rapport à
la droite et affirmer
son identité par des
solutions novatrices
adaptées au monde
telle qu’il est en train
de changer sous nos
yeux.
Arnaud Montebourg
s’est présenté pour
gagner non pas à la
primaire, mais pour
gagner, avec la gauche en 2012. Mais
pour gagner en 2012,
il nous faudra un projet clair, et des solutions nouvelles, portées par un candidat populaire qui
sait rassembler les français toutes générations et toutes origines confondues, mais aussi un candidat
écouté et à l’aise dans les médias. Ce candidat, c’est
Arnaud Montebourg.
J’invite donc toutes les personnes qui voient que ce
monde est en train de changer à se déplacer massivement pour ce formidable moment de démocratie
qu’est la primaire citoyenne, dont Arnaud Montebourg
lui-même fut l’instigateur.
Par Arnaud FONTENY
Enseignant en Zone d’éducation prioritaire
Mandataire d’Arnaud Montebourg Jbc 18°
http://www.arnaudmontebourg2012.fr/
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
Pour gagner en 2012,
construisons le changement avec Martine Aubry
A
lors que l'Europe fait face à une profonde crise
économique, sociale, environnementale et
démocratique, il est plus que jamais nécessaire
que la gauche gagne l’élection présidentielle en
France. Militants de JBC, issus de toutes les sensibilités, nous avons aujourd'hui choisi de soutenir la
candidature de Martine Aubry, car son autorité,
son expérience, sa détermination, et son courage
en font la candidate la plus à même de relever ces
défis dans la période difficile qui nous attend. Nous
avons voulu faire aujourd’hui une tribune commune
pour résumer clairement et simplement ce qui
nous engage ensemble.
Nous gagnerons l'élection présidentielle et les élections législatives qui suivront un mois plus tard si nous
savons conclure des accords avec toutes les forces de
gauche. Pas seulement des accords électoraux entre
deux tours, car il s'agit de gagner mais aussi de réussir
à gouverner dans la durée dans un contexte extrêmement dur qui nécessitera une grande cohésion de la
nouvelle majorité. Martine Aubry est sans aucun doute
celle, parmi les six candidats, qui est en capacité de
conclure des accords sur le fond avec l'ensemble de la
gauche et les écologistes. Elle en a la crédibilité non
seulement grâce aux discussions menées avec les autres forces de gauche depuis ces dernières années
alors qu'elle était Première secrétaire, mais aussi par
des positions particulièrement claires qui lui assurent
la crédibilité nécessaire, notamment envers les écologistes.
Jean-Philippe Daviaud
Martine Aubry a affirmé que « la France souffre
d'un triple déficit, déficit de finances publiques,
déficit d’emploi, déficit de compétitivité.
S’attaquer à l’un sans les deux autres est une
impasse ». Affronter cette situation, c'est donc
relever la France sans faire l'impasse sur l'analyse
des causes profondes de cette crise, car nous ne
pouvons nous contenter de quelques aménagements. Pour rétablir notre économie durablement,
défendre nos valeurs, et préparer l'avenir, il faut
proposer un vrai changement de système, plus efficace, plus juste, plus durable. Pour cela, Martine
Aubry défend des priorités que nous partageons :
Elle propose de miser ensemble sur l'avenir, en
créant une Banque publique d’investissement sous
forme de fonds régionaux qui soutiendra filières
d’avenir, industries stratégiques et PME. Plutôt que
la compétitivité-low cost qui tire les salaires vers le
bas, Martine Aubry propose la compétitivité-qualité, celle qui aide les PME à grandir, à investir, à
exporter, à innover. Notre priorité doit aussi être de
lutter contre le chômage. Un jeune actif sur quatre
est au chômage, ce n’est pas acceptable. Avec
Martine Aubry, cela changera, et notamment avec
les 300 000 emplois d’avenir qui seront initié dans
les secteurs d'innovation sociale et environnementale, et faciliteront l’éclosion de nouveaux métiers.
Bien sûr, cela aura un coût, mais cela ne coûte t-il
pas beaucoup plus cher de laisser ces jeunes au
bord du chemin?
RECONQUÉRIR LA CROISSANCE MAIS AUSSI LA
RÉINVENTER.
La prise de conscience économique et écologique
impose de repenser notre modèle de croissance.
Martine Aubry est celle qui porte ce message, en
proposant par exemple d’engager la France dans
une sortie progressive mais effective du nucléaire.
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Martine Aubry
Je travaille dans le domaine social depuis 10 ans et
Martine Aubry est la seule a bien comprendre ces enjeux
au niveau global. Dans tous les champs du social, et je
pense particulièrement a la santé, notre société se doit de
sécuriser les individus les plus fragiles et d'initier des vrais
changements de système, axant beaucoup plus nos
efforts sur la prévention par exemple.
Marie Deschard
pourrait ainsi aider les banques, mais rentrerait en
contrepartie dans leur capital. Martine Aubry défend
ainsi une Europe mieux intégrée, qui soit le fer de
lance d’une politique commerciale imposant la réciprocité des règles et une régulation ferme du système
financier. Il faut faire cela avec l'Europe, pour défendre nos valeurs et nos droits, mais nous devons être à
l'offensive car nous ne pouvons pas attendre.
RÉNOVER LES INSTITUTIONS AU SERVICE DE NOS
VALEURS RÉPUBLICAINES ET REVALORISER UNE
AIDER L’EUROPE À SE RELEVER ET À DEVENIR L’ACDÉMOCRATIE SOCIALE DEPUIS TROP LONGTEMPS
TRICE D’UN RÉÉQUILIBRAGE DE LA MONDIALISATION
BAFOUÉE PAR LA DROITE.
AU SERVICE DU PROGRÈS ÉCONOMIQUE ET DU La victoire de la Gauche aux Sénatoriales est une
PROGRÈS SOCIAL.
chance unique pour la Gauche de faire des réformes
Pour donner à l’Europe la cohérence et la force
nécessaire pour affronter la crise, Martine Aubry
défend la création d’un gouvernement économique
européen, qui s’appuie sur une banque publique européenne. Cette nouvelle banque européenne interviendrait sur le marché de la dette, financée à travers une
taxe sur les transactions financières, qui rapporteraient au moins 100 milliards d’euros par an. Elle
institutionnelles essentielles qui ont trop longtemps
tardées, comme instaurer le droit de vote des étrangers aux élections locales, mettre fin au cumul des
mandat et… réformer le Sénat. Martine Aubry l’a
répété : « Ma conviction, c’est que la gauche ne doit
pas renoncer à transformer les institutions de la cinquième République. » Sa campagne, sa posture
même démontre qu’elle veut sortir de la personnalisation à outrance de la vie politique, d’une certaine vision d’un
pouvoir centralisé légitimé par la
rencontre d’un homme providentiel avec le peuple. Il faut changer
ces pratiques pour redonner un
sens à la délibération collective, à
la négociation sociale, et lutter
ainsi contre la concentration du
pouvoir dans les mains d’une seule
personne,
l’abaissement
du
Parlement, la prédilection pour le
scrutin majoritaire qui gomme la
diversité politique, ces pratiques
qui heurtent les valeurs qui sont
les nôtres.
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
Martine Aubry tient un discours
ferme sur le plan social et réellement engagé sur la question de la
sécurité et de l'immigration. C'est
en janvier 2009, après son arrivée
à Solférino, que le PS a signé l'appel fondateur du Réseau
Education Sans Frontières auquel
d'autres partis de gauche apportaient leur soutien depuis 2004.
Odile Kouteynikoff
ETABLIR UNE RÉELLE ÉGALITÉ
ENTRE LES CITOYENS AVEC
POUR SOCLE L’ÉDUCATION
NATIONALE.
Face à la crise sociale, Martine
Aubry propose une société de
justice, qui permette à chacun,
où qu'il habite, quelle que soit
son origine, la possibilité d'accéder à l'égalité réelle. Et pour
cela, le premier chantier, c'est
l'accès à l'éducation, à la culture
et au meilleur niveau de qualification. L'éducation doit être
prioritaire dans nos choix budgétaires, et il faut bien sûr mettre fin immédiatement aux suppressions de postes. Mais il faut
aussi assumer de changer un
système qui reproduit aujourd’hui massivement les inégalités.
Une récente étude internationale (PISA 2010) montre ainsi
qu'en France la réussite n’est
pas partagée : une élite scolaire,
faible en nombre par rapport
aux ambitions d’une nation, se
renforce quand la proportion
d’élèves en difficulté s’accroît.
L’enquête révèle également que
les élèves issus de l’immigration
ont deux fois plus de risque d’être en échec scolaire que les
autres élèves. Nous ne pouvons
pas laisser faire et laisser passer, c’est l’enjeu principal pour
la réussite de notre pays, et le
bon fonctionnement de la démocratie. Là encore, il faudra oserc’est-à-dire avoir le courage de
reconnaître que, pour assurer
l’égalité des chances, on doit
assumer l’inégalité des moyens
et peut-être la disparité des
méthodes
éducatives.
L’éducation nationale est un service public, et à ce titre il doit
par définition être universel,
sans distinction fondée sur l’origine ou sur le territoire. Mais
précisément pour accéder à
cette universalité, il faudra donner plus à ceux qui ont moins, et
moins à ceux qui ont plus et
Martine Aubry a su le dire très
clairement. La justice sociale ici
porte un nom : celui d’égalité
entre les territoires, et il faudra
l'assurer avec cette même
méthode dans tous les domaines, la sécurité, la santé, la culture, etc.
L'égalité réelle est un combat
que nous devrons mener en
nous appuyant sur une puissance publique retrouvée et un
volontarisme politique résolu.
C'est aussi pour cela que
Martine Aubry s'est engagée à
ce que la première loi qu'elle
ferait voter si elle était élue en
2012 imposera aux entreprises,
par la négociation, "l'égalité
salariale". C'est un combat
essentiel, car l’ampleur de l’écart reste considérable : tous
temps de travail confondus, les
femmes touchent un salaire de
27 % moins élevé que celui des
hommes, et l’inégalité des salaires entre hommes et femmes est
encore plus forte chez les cadres... Mais un tel sujet est aussi
loin d'être anecdotique, car le
combat féminisme, trop souvent
caricaturé
ces
dernières
années, est porteur d'une vision
de la société libérée, partagée,
plus juste.
En philosophie, le mot culture désigne ce qui est différent de la nature, c'està-dire ce qui est de l'ordre de l'acquis et non de l'inné. Je rejoins les propos de
Martine Aubry:
"(Ma France) c'est celle qui doit transmettre ce goût de l’art et de la pratique
artistique à chaque enfant de France. Cette politique culturelle qui a été abandonnée et que nous devons retrouver pour développer la sensibilité de chacun, partager des émotions et construire le patrimoine de demain."
Alison Lebegue
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Martine Aubry
Pour moi, dans les nombreux combats de Martine Aubry, le champ des possibles qu'ouvre le numérique n'est pas oublié.
Elle défend plus de démocratie politique, la neutralité du Net, une "contribution individuelle à la création" d'un montant d'un
euro et de nouveau rôle pour la CNIL pour garantir les libertés individuelles. Pour elle, « le meilleur du numérique est celui
qui développe l'autonomie et la créativité, pas celui qui la bride ». Et c'est une vision que je partage."
Charles Letaillieur
RÉTABLIR LA CONFIANCE ENTRE LES FRANÇAIS
ET LES HOMMES POLITIQ UES, C’EST D’ABORD
CONVAINCRE LES F RANÇAIS QU’UN CHANGEMENT EST POSSI BLE.
Le pouvoir actuel n’a fait que conforter les situations
acquises, et particulièrement celles des plus aisés.
Les socialistes ont montré par leur projet leur volonté
de mettre en place les conditions de la réussite de
chacun. Nous avons aujourd’hui besoin d’une candidate courageuse pour mettre en place de nouvelles
règles du jeu et accepter de rebattre les cartes. C’est
à cette condition que nous pourrons ensemble remettre la société en mouvement. Martine Aubry a ce courage, cette audace, mais aussi l'envergure et l'expérience pour faire les choix difficiles qui s'imposent à
nous. C’est pour cela que nous considérons qu’elle
est la plus apte à faire gagner la gauche en 2012.
Par Eric Arnaud, Christelle Barclay, Gabriel Carat,
Philippe Champetier, Jean-Philippe Daviaud, Marie
Deschard, Antoine Emmanuelli, Florian GaudinWiner, Gilles Gauthier, Aleksander Glogowski, André
Guidi, Catherine Joly, Odile Kouteynikoff, Fabrice
Labroille, Sévillane Lambret, Agnès Lamesi, Alison
Lebegue, Charles Letaillieur, Monique Ly, Jessica
Masson, Leonor Mino, Marie Montolieu, Caroline
Neyron, Liliane Rannou, Quentin Rodriguez, Anne
Rubinstein, Julie Tartarin, Valerie Terrasson,
Saoussen Thiery , Alexandre Tortel, Eric Vanroy, Elisa
Yavchitz
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
D
ès que Martine Aubry a annoncé sa candidatures aux Primaires, j'ai décidé de la soutenir et
de lui accorder mon parrainage.
Ce choix est, aussi, dicté par la qualité du travail et
la stature de Martine Aubry. La tâche qu'elle a
accomplie à la tête du Parti socialiste est unanimement respectée et reconnue. Alors que le Parti
socialiste était divisé, comme jamais, après le
Congrès de Reims, elle a su le remettre au travail
de manière apaisée et rassemblée. Si le Parti socialiste peut aborder avec confiance les primaires,
après l'épreuve qu'il a vécu avec l'affaire StraussKahn, c'est en grande partie grâce à elle. Le Parti
socialiste est aujourd'hui en ordre marche pour
affronter les échéances à venir, présidentielle et
législatives. Il a un projet, il a noué des relations
positives avec ses partenaires, il a une stratégie
claire de rassemblement de la gauche et des écologistes.
Ce choix est d'abord dicté par la cohérence.
Première secrétaire du Parti socialiste, Martine
Aubry a « naturellement » vocation a le représenter
dans la compétition présidentielle qui s'annonce.
Elle est la mieux placée pour rassembler les socialistes puis la gauche et les écologistes dans la perspective de ce scrutin. Elle est aussi la mieux placée pour assurer l'indispensable articulation, qui a
fait tant défaut lors de la dernière élection présidentielle, entre le Parti et son candidat. La position
institutionnelle de Martine Aubry, ne disqualifie
pas, certes pas les autres candidats, mais, elle est,
à l'évidence, un gage d'efficacité, d'unité et de
cohérence. Martine Aubry est la candidate qui
garantit le mieux les chances de succès du Parti
socialiste et de la gauche.
En outre, Martine Aubry a une stature et un parcours personnel qui la désignent particulièrement
pour exercer les plus hautes fonctions de l'Etat.
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Martine Aubry
Elle a acquis une grande crédibilité dans les postes
qu'elle a occupé, comme ministre ou comme maire
notamment. J'ajoute qu'elle a une éthique personnelle et une conception collective du pouvoir qui correspondent à ce que l'on peut attendre d'un élu de
gauche. Sur ce plan, elle n'a pas hésité à porter un
véritable projet de rénovation des pratiques au sein
du Parti socialiste, quitte à heurter certains. Elle a
notamment pris des engagements clairs et qui seront
tenus, si elle est désignée et élue, sur la réduction du
cumul des mandats. Je considère, comme parlementaire, que cette mesure pour laquelle je me suis battu
en 2007, aux élections municipales, et que je me suis
appliqué à moi-même est un élément décisif de la
rénovation de notre système politique. Avec Ségolène
Royal, seule Martine Aubry a, parmi les candidats qui
se présentent à la « primaire », un discours clair sur
la question. L'un en avait fait un combat emblématique, mais a finalement renoncé à se l'appliquer, l'autre laisse entendre que s'il était désigné il reviendrait
sur cette règle, quant au troisième il revendique le
cumul comme une pratique nécessaire.
pôle écologique. Elle s'est, notamment, prononcée,
sans ambiguïté, pour une sortie du nucléaire, dans
des conditions qui permettent d'assurer une transition énergétique soutenable à notre pays.
Pour toutes ces raisons et bien d'autres je souhaite
que Martine Aubry soit désignée à l'issue de ces « primaires » pour représenter les socialistes à l'élection
présidentielle. Mais cela n'exclut évidemment pas
l'estime que j'éprouve pour les autres candidats. Car
au-delà des choix personnels, il faut d'abord espérer
que cette « primaire » permette un débat de qualité et
donne une image positive de nous même.
Par Christophe Caresche
Enfin, Martine Aubry, a affirmé des positions offensives sur les questions écologiques qui me tiennent
particulièrement à coeur, comme co-fondateur du
L'élection de 2012 est une élection déterminante pour la France et pour la Gauche. Pour gagner, nous devons dire clairement ce que nous allons faire et pas seulement comment il faudra le faire.
Celle qui porte aujourd'hui un projet de société différent, celle qui a fait bouger les lignes au Parti Socialiste, c'est
Martine Aubry.
Le meilleur exemple est bien sûr l'engagement de sortir du nucléaire en 30 ans, car il nous permet, dès le lendemain
de l'élection, de changer notre modèle de croissance, de préparer la société de demain. C'est un enjeu global, économique et écologique bien sûr, mais aussi démocratique. Car cela suppose de rompre avec un modèle centralisé et
opaque, injuste et inefficace, basé sur le renforcement du pouvoir personnel. Martine Aubry est, sur ce sujet aussi, en
première ligne, en proposant des réformes mieux négociées, des services publics plus adaptés, des territoires encouragés, mais aussi la fin du cumul des mandats. Nous avons enfin l'occasion de faire, avec le Sénat, l'Assemblé Nationale
et les corps intermédiaires, le pari de la démocratie jusqu'au bout, en redonnant au citoyen sa place, au coeur de la
République. Chiche!
Caroline Neyron
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
Pourquoi je soutiens Martine Aubry
C
’est l’heure du choix. L’unité des
forces progressistes sera d’autant plus profonde, d’autant plus
réelle, qu’elle s’établira sur une
orientation politique claire, sur
des priorités assumées.
En ce qui me concerne, on le sait,
en liberté et en responsabilité, j’ai
choisi. Sans que cela remette en
cause l’estime que je porte aux
autres candidats, je voterai, le
dimanche 9 octobre, pour Martine
Aubry. Et je tiens à en rappeler ici
brièvement les principales raisons.
1. Je suis convaincu que la gauche est menacée, dans la présidentielle de 2012, par deux
écueils d’égale gravité : celui
d’apparaître comme laxiste,
irresponsable et dépensière ; et
celui de réduire ses ambitions à
une dimension purement comptable. Nous gagnerons si nous
savons marcher sur deux jambes :
d’une part, le sérieux budgétaire,
car sans assainissement de ses
comptes publics la France – chacun le sait- court à la catastrophe
; d’autre part, la justice sociale.
Ce deuxième impératif est aussi
essentiel que le premier, non seulement par souci élémentaire d’équité, mais aussi au nom de la
paix civile : l’exaspération sociale
est un ferment d’instabilité au
moins aussi important que les
questions budgétaires. Or je sais
que Martine Aubry rendra compatibles, et même complémentaires
ces deux objectifs : le sérieux et la
justice. Elle l’a prouvé quand elle
était ministre en charge des affaires sociales, notamment, en rétablissant les comptes de la sécurité sociale tout en créant la
Couverture maladie universelle.
2. Le malaise français, le doute
français, ont un nom : le chômage.
Trois millions de sans emploi, cinq
millions d’inscrits à Pôle emploi,
ce sont autant de tragédies individuelles. Si notre pays a, à ce point,
perdu confiance en lui-même,
c’est d’abord pour cela. Et
Martine Aubry est, sans conteste,
la mieux placée pour relever ce
défi. Le travail, si j’ose dire, c’est
son métier. Elle fut l’une des principales inspiratrices des lois
Auroux, qui ont institué, pour les
salariés, de nouveaux droits fondamentaux. Elle connaît intimement le monde de l’entreprise et
le secteur industriel pour avoir
travaillé au sein du groupe
Péchiney. Nous lui devons aussi,
sous l’autorité de Lionel Jospin,
les emplois jeunes qui ont mis au
travail des centaines de milliers
de jeunes (70% des personnes
ainsi entrées sur le marché du travail n’en sont pas sorties). Et c’est
dans le même esprit qu’elle a
inscrit dans notre projet commun
les 300 000 « emplois d’avenir ».
On nous dit que ce n’est pas nouveau ? Je réponds : « Et alors,
puisque ça marche ? ». Au total,
si, entre 1997 et 2002, la France a
créé 2 millions d’emplois, Martine
Aubry y est pour beaucoup. Parce
qu’elle sait trouver l’équilibre
entre l’impulsion publique et l’initiative privée, entre l’encouragement à l’innovation, et, quand il le
faut, des politiques résolument
interventionnistes. En soutenant
le tissu des petites et moyennes
entreprises, en mettant au service
de l’emploi sa connaissance fine
du monde de l’entreprise, en
déployant, à l’échelle d’un pays, le
volontarisme dont elle a fait preuve à Lille, Martine Aubry sera la
candidate de l’emploi.
3. Dans la période infiniment
grave que nous traversons, il faut
un chef d’Etat qui tienne le gouvernail. Il faut, à la tête de notre
pays, quelqu’un qui fasse preuve
d’autorité, de détermination, et de
courage : le courage de trancher,
le courage de déplaire, le courage
d’affronter et de surmonter les
crises. Par son expérience, par
son tempérament, Martine Aubry
est une femme d’Etat, elle en aura
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Martine Aubry
les vertus et le caractère. Elle saura choisir, et assumer
ses choix, sans renoncer à rassembler. Elle l’a prouvé,
pendant trois ans, comme Première secrétaire du parti
socialiste : elle peut faire travailler ensemble des personnes différentes, en leur fixant un cap commun. Ainsi
a-t-elle coordonné, pour 2012, la préparation d’un projet
dynamique, et créé les conditions de son adoption à l’unanimité. C’est dans ce même esprit que Martine Aubry
sera la candidate du rassemblement des forces progres-
sistes et écologistes. Elle permettra, mieux que personne, d’éviter l’éparpillement des voix de gauche au premier tour. Et elle garantira, dans la durée, en réduisant
autant que possible les oppositions internes, le succès
d’une équipe nouvelle, rassemblée, et dédiée au redressement de la France.
Par Bertrand Delanoë
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
Mes premières
Primaires…
P
articiper à ses premières
Primaires, c’est une sorte
de rite initiatique que vous
êtes sans doute très nombreux à
avoir déjà connu. Je partagerai
ce moment avec des centaines
de milliers voire des millions
d’autres personnes, rêvons un
peu, dans le cadre de l’ouverture de ce processus à tous les
citoyens français adhérant aux
valeurs de gauche. Et je vis cela
d’abord une grande fierté. Celle
d’appartenir à un parti qu’on a
pu croire parfois un peu endormi
mais qui, finalement, a su faire
preuve de modernisme et
d’esprit démocratique en ces
temps tourmentés. Les 9 et 16
octobre seront pour nous l’occasion de choisir le candidat
socialiste (ou PRG) qui nous
représentera lors de l’élection
présidentielle. Mais j’imagine
aussi ces deux journées comme
un formidable moment de rencontre, lors duquel nous allons
pouvoir échanger avec tout le
peuple de gauche. Et peut-être
même donner envie aux jeunes
de la Goutte d’Or et des
Abbesses, aux retraités de Jules
Joffrin et de la Porte de SaintOuen, de s’investir à nos côtés
pour le changement que nous
attendons tous.
En tant que militant récent pas
forcément très au fait, au
départ, des différences ou nuan-
ces entre certains candidats,
autant avouer que mon choix n’a
pas coulé de source. Voter, mais
aussi décider de s’engager derrière une personne, en se rendant sur les marchés ou devant
les bouches de métro pour porter sa bonne parole et la soutenir, me paraît tout sauf anodin.
Cela demande non seulement
d’assumer ses convictions. Mais
aussi d’essayer de les communiquer aux autres par la discussion et le débat. En résumé, il
faut être convaincu pour
convaincre. Et c’est à cela que
m’ont servi
ces dernières
semaines de campagne, comme
à beaucoup de Français je
l’espère. Campagne dont j’ai
vraiment apprécié la qualité des
échanges et la volonté de chacun de se placer d’abord sur le
terrain des idées plutôt que sur
celui des petites attaques personnelles.
C’est donc en connaissance de
cause que j’ai choisi de soutenir
Martine Aubry. Au-delà de la sincérité que j’ai toujours eu le sentiment de percevoir dans son
discours, ce sont les convictions
qu’elle n’a jamais cessé de porter qui font, selon moi, la différence. J’ai entendu ses arguments pour résoudre la crise de
la dette, en rénovant la fiscalité
afin de la rendre plus juste et
équitable, en mettant fin à toutes
ces niches fiscales, en taxant
ces banques qui spéculent et
s’enrichissent toujours plus tous
les jours. Mais j’ai aussi et surtout entendu sa volonté de venir
Je fais confiance à Martine Aubry,
parce qu'elle assume que les politiques publiques qu'elle mènera
ne pourront pas satisfaire tous les
intérêts en même temps. Assumer
que les intérêts économiques de
tous les Français ne peuvent pas
converger, et que la gauche a des
personnes à défendre en priorité,
Martine Aubry le fait à chaque
occasion : c'est un acte politique
d'envergure pour la gauche. Et
c'est d'une candidate claire dans
ses choix dont les Français ont
besoin pour battre Sarkozy.
Martine Aubry, c'est la gauche
déterminée.
Julie Tartarin
en aide à ceux qui souffrent, à
ceux qui n’en peuvent plus. Aux
jeunes en particulier, mais pas
seulement, dont plus de 20 %
sont aujourd’hui au chômage. La
création de 300 000 emplois d’avenir dans les banlieues, les
milieux ruraux, dans le domaine
du développement durable, peut
et doit être un formidable tremplin pour notre jeunesse. Le parcours d’autonomie, qui doit permettre à tous ceux qui le souhaitent, de prendre leur indépendance arrivé à l’âge adulte,
Martine l’a aussi porté avant
qu’il ne figure dans le projet du
Parti Socialiste. Tout comme elle
a toujours été déterminée sur ce
sujet si sensible, dans notre
parti et plus généralement dans
la vie politique française, du
non-cumul des mandats. Il est en
effet temps de s’appuyer et de
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Martine Aubry
donner sa chance à la relève, en
comptant bien sûr en parallèle sur
ceux dont l’expérience et le vécu
sont notre richesse et nos fondations.
Moi qui n’étais pas né en 1981, qui
dormais au fond d’un berceau en
1988, qui ne comprenais pas le mot
dissolution en 1997, qui manifestais avec ma classe de Seconde le
lendemain du 21 avril 2002, qui
baissais encore la tête ce soir de
mai 2007, je crois à la victoire du
Parti Socialiste en 2012. Oui, j’y
crois plus que j’y rêve. Je pense
aussi à l’après, à ces minutes, à
ces heures et à ces jours qui suivront l’élection. Et je suis persuadé
qu’en cas de victoire de notre
camp, Martine Aubry ne nous
décevra pas. Car c’est bien là le
pire qui pourrait nous arriver : ne
pas répondre aux attentes des
Français. Opter pour la tiédeur ou
même choisir la voie du renoncement, en cédant aux sirènes des
marchés ou à celles de certains
pays européens ayant opté pour
l’individualisme. Notre candidate
sera, je l’espère, Martine. Mais
notre représentantE s’appellera
peut-être plutôt Arnaud, Ségolène,
Jean-Michel, François ou Manuel.
Comme vous tous, j’en suis
convaincu, je soutiendrai sans
états d’âme et dans un esprit de
rassemblement celui que le peuple
de gauche aura choisi. C’est à
cette condition-là que nous pourrons gagner. Pour faire naître une
France plus juste et solidaire, dont
nous serons enfin fiers.
Par Florian Gaudin-Winer
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
Incarner la gauche dentielle du fait de la trop grande prise
lors de l’élection présidentielle …
… tel est pour moi l’enjeu de ces primaires. Cinq ans de sarkozisme, 10 ans
de droite, cela fait beaucoup pour un
pays, surtout au moment même où le
système capitaliste s’effondre.
Le débat du 15 septembre l’a montré :
tout se jouera sur la capacité à incarner
l’alternative à Sarkozy, donc la gauche.
Pour moi, après ce premier débat, c’est
encore plus évident que celle qui peut
relever ce défi, c’est Martine Aubry.
Une élection présidentielle se gagnerait au centre… certes mais au second
tour ! Le premier tour, et le 21 avril 2002
nous l’a montré, reste un moment
périlleux pour la gauche. Ne mélangeons pas les deux tours et ayons en
tête que l’élection de 2012 sera très clivée sur le plan politique car elle prendra
la suite de cinq années de droite dure. Il
nous faut donc un-e candidat-e capable
de rassembler son camp sur son nom
et de ne pas faire hésiter les Français
qui se reconnaissent dans la gauche et
qui veulent sa victoire.
Mais il nous faut aussi un-e canidat-e
crédible, qui rassure par son expérience et sa connaissance de la vie politique française. Notre défaite en 2007
est certainement due à un manque de
cohérence lors de la campagne prési-
de distance avec notre projet et de l’utilisation de concepts trop abstraits,
comme par exemple la démocratie participative.
Loin de contester l’importance de la
démocratie participative (en tant qu’élue du 18ème arrondissement en charge des conseils de quartier, je sais combien la démocratie participative, certes
difficile à faire vivre au quotidien, constitue un enjeu en terme d’exercice du
pouvoir !), je pense tout de même qu’une élection présidentielle doit avant tout
mettre en avant des idées carrées, claires et cohérentes entre elles et non des La défiance un peu flagrante des
médias pour Martine Aubry réside peut
concepts.
être dans ces épisodes ministériels,
Or, Martine Aubry est la seule candida- pendant lesquels elle s’est révélée très
te en capacité de le faire, parce qu’elle coriace sur les réformes et prête à
a été à la fois la principale opposante à mener ses dossiers jusqu’à leur terme.
Sarkozy depuis 2008 et le porte-voix de C’est sûr qu’à ne surfer sur aucune
vague et à plutôt en faire, on ne devient
notre projet.
S’appuyant sur une longue expérience pas chouchou des médias…
qui l’a conduite à mener à bien les principales mesures mises en place par la Il ne faut pas se tromper de moment.
gauche lorsqu’elle a exercé le pouvoir L’élection de 2012 sera importante car
(CMU, 35h, emplois-jeunes, etc…), elle se tient au moment d’une conjoncMartine Aubry incarne de fait les plus tions de crises (financière et européengrandes réformes du gouvernement ne) qui demandent que le pouvoir soit
Jospin. Certes, celle qu’on a surnommé exercé par des hommes et femmes qui
la « dame des 35h », dans un livre peu ont la capacité d’incarner un chemin
tendre et largement faux, ne s’est pas nouveau, des convictions profondes et
fait que des amis dans le patronat et à des idées cohérentes entre elles.
droite compte tenu des chantiers qu’elle a mené à bien … et alors ? n’est ce Pour toutes ces raisons, je voterai
pas la preuve de sa ténacité, de sa Martine Aubry les 9 et 16 octobre.
capacité à mener des réformes jusPar Catherine Joly
qu’au bout dans l’intérêt de ceux qu’elle représente ?
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Martine Aubry
Martine Aubry, par son histoire et son engagement, est
une européenne convaincue et active, que ce soit lors
de sa prise de position claire pour le oui lors du référendum sur la constitution européenne, lorsqu’elle a
porté la déclaration commune du PS et du SPD pour
mettre en place une taxe sur les transactions financières en Europe, ou encore lors de sa prise de position
pour la création d'une banque publique européenne
pour lutter contre la spéculation, ... A l’heure où l’on ne
peut plus penser l’avenir de la France en se recroquevillant dans le cadre exigu de l’hexagone, les choix qu’elle porte sur l’Europe sont clairs et courageux
Saoussen Thiery
E
n proposant une hausse du
budget de la culture au festival d'Avignon le 17 juillet
2011, Martine Aubry dépasse la
problématique du financement
de la culture. Elle rappelle un
principe essentiel : la France est
à l'origine d'un service public de
la
culture
unique, depuis
de trop longues
années abaissé
au plus petit
budget
de
l'Etat.
Dans
cette période
de
crises
sociale, économique, démocratique et morale, tout gouvernant se doit de tracer une voie. Et
nous, citoyens, nous ne devons
pas nous résigner à voter les 9 et
16 octobre puis aux élections
présidentielles de 2012 pour le
candidat le plus pragmatique,
celui dont l'analyse se bâtit sur
les faits et gestes des ultralibé-
C’est clair, sans ambiguïté, MA met à bas la thèse de la
droite qui amalgame insécurité, délinquance et immigration et divise les citoyens. Son engagement dans la
lutte contre toutes les formes de discriminations pour le
« bien vivre ensemble », par-delà toutes nos différences avec les valeurs qui sont l’ éducation, le partage, laïcité, la sécurité. Des mots et des actes qui s’accordent
avec la France des vrais gens.
Marie Montolieu
raux. La haute ambition du P.S.
de tracer une nouvelle voie
nécessite de considérer l'art et la
culture à la mesure de leur place
et rôle dans la société. Il n'est
plus à démontrer que l'art et la
culture sont des outils indispensables de la construction de tout
La politique que doit défendre
dès aujourd'hui le Parti Socialiste
doit être "pour" l'art et la culture,
pris dans leur sens anthropologique et en se rappelant la
sémantique. Or, avec son discours à Avignon, Martine Aubry
en appelle bien au poids symbolique de l'art et
la culture. Les
projets d'envergure dont
elle a permis la
réalisation à
(Lille
Lille
capitale européenne de la
culture, Lille
3000, Europe
XXL) démontrent bien que la culture s'enrichit de sa circulation,
du partage et de la confrontation
du sensible. Martine Aubry
défend des principes fondamentaux.
Tracer une nouvelle voie en considérant
l’art et la culture à la mesure de leur
place et de leur rôle dans la société.
à chacun tout au long de la vie.
Avec son volontarisme et son
bilan de Maire de Lille, nous pouvons faire confiance à Martine
Aubry pour ne pas circonscrire
l'art et la culture aux seules questions de leur accès, à des sujets
de spécialistes ou aux industries
culturelles.
Par Valérie Terrasson
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Le cannabis, l’invité des primaires
Pourquoi je voterai pour François Hollande
L
e débat télévisé sur les primaires
a montré que le PS pouvait produire de très bons candidats, aux
idées globalement convergentes.
C’est heureux, cinq sont du même
parti. Mais là commence la difficulté
pour nous, électeurs.
S. Royal et M. Valls ont en commun de
se positionner comme cherchant à
faire changer les lignes idéologiques,
se démarquer du parti, au besoin en
provoquant. Cette posture iconoclaste est séduisante. Néanmoins, ni la
manière émotionnelle de faire de la
politique de Royal ni la posture sécuritaire de Valls ne m’ont convaincu
(voir l’analyse de L. Mucchielli).
Le choix se posait donc pour moi
entre M. Aubry et F. Hollande, deux
candidats aux idées centre gauche
classiques, avec lesquels je suis complètement en phase. Sur le fond, ces
candidats sont très proches. C’est
donc très subjectivement que mon
choix a fini par aller à Hollande, plus
précisément sur le rapport au pouvoir qu’ils m’évoquent l’un et l’autre.
A l’université d’été, Hollande disait
qu’après l’ère Sarkozy, la démocratie
serait un enjeu majeur. C’est à ce
moment que mon choix a basculé
intuitivement. Si le secrétariat de
Hollande n’a pas permis d’imposer
une discipline collective, il a davantage que celui d’Aubry permis l’expression de la parole militante et de la
démocratie (voir l’argumentation de
Didier Guillot). Mais si le poste de
secrétaire national –poste de pouvoir
sans pouvoir - est ingrat, la fonction
présidentielle est toute autre. On peut
donc espérer qu’il saura dans ces
nouveaux habits imposer une ligne.
Ensuite sur le plan de la personnalité,
la brutalité d’Aubry à l’égard des journalistes me dérange – je l’avais vue
plus tôt pousser brutalement un journaliste sur son passage. Il me semble
que l’humour d’Hollande peut être le
nécessaire garant d’une certaine distance par rapport au pouvoir - on peut
même imaginer que cet homme « normal » puisse incarner une représentation moderne et démocratique de
l’exercice du pouvoir qui rendrait
archaïque la figure traditionnelle du
patriarche autocrate ou celle du gourou.
Lors du débat télévisé, je dois reconnaître que Montebourg a été très
convaincant sur sa détermination à
mettre sous la coupe le système
financier, mais pas du tout sur le cannabis. Cette thématique a été introduite dans le débat de manière surprenante par Baylet. On peut noter au
passage que la position de Baylet est
incohérente puisqu’il est pour la légalisation du cannabis mais contre la
dépénalisation de l’usage (sic : on
peut en acheter légalement en pharmacie mais on n’a pas le droit d’en
consommer sous peine de prison !).
Sans doute une position de circonstances, calibrée pour faire parler de
lui. Montebourg a été très décevant
en s’enfermant dans une posture
morale frileuse qui prouve qu’il n’a
pas du tout réfléchi au sujet. En effet,
le débat sur les drogues ne se pose
pas, comme il le présentait, entre
ceux qui seraient pour et ceux qui
seraient contre les drogues.
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François Hollande
Personne n’est favorable aux addictions ! C’est moins pardonnable
lorsque dans le même temps, il y a
des gens au PS qui réfléchissent, s’informent en lisant par ex. le dernier
rapport anti-prohibitionniste très
convaincant de l’ONU (je salue Daniel
Vaillant qui a présenté un rapport à
l’assemblée nationale sur la légalisation du cannabis). Hollande m’a par
contre agréablement surprise. Il a été
plus courageux que Jospin (et
Montebourg) en ne se déclarant pas
catégoriquement fermé au débat
casse-gueule pour un présidentiable
sur la dépénalisation. C’est très finement qu’il est sorti du débat posé en
termes de « légalisation » et de
« dépénalisation » - termes que visiblement pas grand monde ne maitrise
et qui caricaturent le débat. Il a plutôt
mobilisé des arguments simples qui
montrent qu’il a réfléchi, qu’il maitrise
les termes du débat et peut l’animer.
Il a d’abord rappelé le volume de
consommateurs réguliers de cannabis (650.000). Puis il s‘est interrogé
sur la pertinence de la réponse carcérale à un problème de santé
publique. Des anti-prohibitionnistes
peuvent lui reprocher de ne pas avoir
une position plus tranchée. Pour moi,
les arguments d’Hollande montrent
qu’il est ouvert à la dépénalisation de
l’usage mais qu’il veut être suivi en
faisant un effort très clair de pédagogie et de démonstration. Sur un sujet
qui concerne toute la société, il est
absolument nécessaire que tout le
monde comprenne pourquoi on veut
changer la loi et y adhère. Ce n’est
pas impossible si l’on a confiance en
la démocratie et qu’on a le courage
d’ouvrir le débat. Je pense en effet
que l’intérêt de la dépénalisation de
l’usage de drogues est avant tout
éducatif (il y a quasiment une dépé-
nalisation de fait, à
part quelques mal
chanceux qui se
retrouvent en prison). Il s’agit de sortir
de la séparation
inopérante introduite
par la loi entre drogues légales et illégales ainsi que du tabou
créé par la pénalisation. On pourra ainsi
ouvrir la voie à une
vraie politique de
prévention
enfin
cohérente ainsi qu’à une réflexion
collective sur toutes les addictions et
les nombreuses dimensions addictogènes de notre société. La dépénalisation est pour moi une étape nécessaire, avant d’envisager la légalisation du cannabis dont les modalités
restent à débattre.
A travers l’exemple du thème des drogues, on voit qu’Hollande a fait un vrai
travail de réflexion personnel et que la
démocratie est sa méthode de travail.
Un autre exemple (de mon propre
registre) me conduit à penser
qu’Hollande a fait un égal effort de
réflexion sur tous les sujets. Dans son
intervention à La Rochelle sur le développement durable, il a certes utilisé
le mot « croissance » - ce terme fait
partie de la logorrhée politique dont
n’arrive pas à se départir le PS à mon
grand dam car je le trouve inadapté
aux enjeux contemporains. Toutefois,
il a posé de nombreuses réserves sur
ce mot qui montrent qu’il a fait la synthèse de la réflexion sur le sujet
(enjeux
environnementaux
et
sociaux) et ça c’est nouveau au PS
chez un responsable qui aspire à
devenir majoritaire.
Enfin, j’ai apprécié l’engagement
d’Hollande à réduire le nucléaire de
70 à 50% d’ici quinze ans. D’abord
parce que contrairement à Aubry (qui
veut sortir du nucléaire tout de suite),
il s’engage sur un objectif précis, premier jalon à l’action. Et contrairement
à Royal qui veut sortir du nucléaire
sur quarante ans, il s’engage comme
il le souligne sur une durée compatible avec celle de son rayon d’action
politique, c'est-à-dire quinze ans ou
trois quinquennats.
Faire son choix pour les primaires
apparait comme une opération délicate, subjective mais aussi promesse
d’espoirs qu’on n’espère pas déçus !
Par Isabelle Besse,
[email protected]
ancienne responsable fédérale aux
usages de drogues
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
« C’est la crise ! », avons-nous l’habitude d’entendre ici
et là mais c’est bien récemment que chacune et chacun
la subit dans le domaine privé et d’autres sur le plan collectif. A ceci, une réponse : le vote présidentiel mais nettement en amont : le vote aux primaires des 9 et 16 octobre. Des idées, un choix parmi d’autres c’est ce qui est
proposé dans l’article pour contrer efficacement la droite et son extrême lors des présidentielles à venir par des
priorités qu’un candidat porte de façons réalistes, progressistes et juste.
Favorisons plutôt une politique orientée vers la jeunesse
qui leur ouvrira l’accès à la vie étudiante qui leur garantira une qualification adéquate à leur choix professionnel
à venir. Cette orientation politique n’est pas que pour les
« Djeun‘s » mais c’est celle qui inclut véritablement un
échange inter-générationnel durable qui va au-delà des
années 2012-2017 par l’accès à l’éducation en ayant
créer 60 000 emplois dans les 5 ans à venir et la valorisation de la valeur « Travail » !
Dans cet esprit, nous réduirons les inégalités sociales et
le ressentit d’une certaine insécurité que certains stigmatisent. Répondons par une politique réelle, juste et
constructive pour toutes les parties. L’engagement politique de tous, militants ou élus, doit demeurer dans le
respect de l’indépendance de la
justice. Toutefois,
dans nos travaux
réfléchissons à
des propositions
permettant à ce
ministère de marcher sur ses deux jambes, par une politique de prévention et par des sanctions adaptées à celle
ou celui qui aura posé un acte délictueux ou criminel en
prenant en considération sa situation personnelle.
Néanmoins, tout escroc doit répondre de ses actes et ne
peut se servir de son engagement pour commettre des
illégalités ce qui pollue la crédibilité des siens ! Chacun
saura faire la différence, inutile de faire campagne sur
cette thématique mais si cas semblable, naitrait, ayons le
courage de prendre les mesures qui s’imposent. Moimême, j’ai su les prendre, il y a quelques années lorsqu’un camarade, quelque part en France, n’avait pas
tout à fait saisi le sens de gestion d’une trésorerie.
J’assume ; c’est une mesure de crédibilité et d’honnêteté en tant que personne physique et moral tout en veillant
à ne pas exposer la personne fautive à une peine plus
sévère qu’elle ne doit l’être !
P
our trouver des fonds, ce gouvernement est décidément prêt à toutes les augmentations, hormis celle
du pouvoir d’achat des citoyens, en particulier des
plus modestes et des
salarié(e)s ayant un revenu moyen dont les fins de
mois peuvent s’avérer
chaotique. Songeons plutôt à une fiscalité équitable, celle qui responsabilise toutes et tous en s’acquittant d’une somme équivalente à leur revenu et en fusionnant pour tous la CSG
avec l’impôt sur le revenu notamment et en supprimant
la taxe d’habitation qui est à ce jour, inégale et en la remplaçant par un impôt plus juste. La réforme fiscale est
celle qui favorise un meilleur « Vivre Ensemble » pour
permettre à nos collectivités locales de proposer des
services publiques adaptée à chacune et chacun et au
gouvernement de proposer des réformes qui proposeront des mesures pour tous.
En avant... Camarades !!!
Cette richesse collective, c’est l’emploi qui la permet
mais il est regrettable que les conditions de travail ne
soient pas optimum pour tout salarié. Une solution à
cette problématique est cruciale en acceptant l’autonomie des partenaires sociaux. Une grande conférence
sociale est essentielle pour évaluer les priorités du quinquennat dans ce domaine. Le départ en retraite à 67 ans
ne peut être envisageable pour tous professionnels en
raison des risques et pénibilités physiques de certains
métiers. A cet âge, la santé diffère des années antérieures et après des années d’efforts, quoi de plus juste que
de profiter d’une retraite bien méritée, qui est pour bon
nombre de nos séniors un engagement associatif bénévole qui contribue à l’intérêt général.
Les votes des 9 et 16 octobre doivent être un élan de
citoyenneté qui permettra à chacune et chacun de s’exprimer librement selon ses convictions et respectueusement. Nous ne pouvons faire campagne sur tout, il faut
en définir les points clés, les priorités ! Nous ne pouvons
faire campagne sur les mimiques des unes et des autres,
débattons sur le fond ! Nous ne pouvons faire campagne
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François Hollande
drons car l’un ne se préparera pas sans l’autre. Alors
vous, que ferez-vous les 9 et 16 octobre 2011 ?
sur des utopies, mais sur la réalité ! En raison de ces trois
raisons et de ce qui est développé ici, mon vote se portera les 9 et 16 octobre prochain sur la candidature de
François HOLLANDE même si je suis à l’écoute de ce qui
se dit par d’autres. L’unité de la gauche permettra la victoire des primaires par un fort taux de participation,
d’ailleurs… ; « Jamais la bataille de Solférino n’a été
déclarée au PS ! », nous permettons un formidable débat
démocratique et un vote
inédit. En revanche,
nous avons la volonté de
« renverser par la seule
voie des urnes, celui, qui
se prend parfois, pour le
petit empereur des
années 2000 » Nicolas
Sarkozy. Sur sa droite, je
mets en garde face à la
montée de la « vague
Bleu Marine qui pourrait
être aussi violente qu’un
tsunami politique et des
ravages humains si nous
ne la controns pas ! » ici
ou ailleurs.
Par Julie Changeur
Ici pour ailleurs … je
crois à une politique
européenne avec un
pacte franco allemand
qui aura une affluence
au niveau international
sur un aspect économique et dans d’autres
domaines. L’intérêt de notre planète est essentielle pour
notre bien être et pour ce faire, nous devons développer
une politique écologique à développement durable qui
se traduira par le développement des énergies propres
et la création d’emplois dans ce secteur.
Quel programme !!! L’ampleur de celui-ci nécessite que
chacune et chacun à sa mesure participe à ses primaires
qui au-delà du choix de notre candidat(e) socialiste
demeure l’introduction de cette campagne présidentielle qui sera épique pour certains, atypique pour tous !
Nous ouvrons par ces primaires, le débat démocratique
pour la présidentielle et les législatives que nous vou-
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
I
l l'a décidée seul sans passer par la négociation de
pactes issus d’ arrangements de motions de congrès. Il
se présente devant les citoyens et ne conditionne sa
présence aux primaires à personne. En 2007, il aurait
déjà pu être candidat . Ne l'oublions pas trop vite : à la
tête du Parti : un congrès de Dijon réussi en 2003, trois
élections gagnées en 2004, un référendum interne sur
l’Europe remporté haut la main en décembre de la même
année, une consécration comme homme politique de
l’année 2004, tout lui souriait et rien ne devait l’arrêter.
Sauf le coup d’arrêt du référendum national de 2005 sur
la constitution européenne. Passe encore sur l’échec,
mais pas sur la contribution de plusieurs dirigeants
socialistes à cet échec. Il a recollé les morceaux, évité
l’éclatement du Parti Socialiste.
Enfin, il y a les thèmes de campagne choisis d’entrée de
jeu. J’en retiens deux :
La jeunesse d’abord. Non pas pour faire du jeunisme ou
flatter une classe d’âge, qui est très critique à l’égard du
monde politique actuel et il ne sert à rien de chercher à
lui passer la main dans le dos. Par contre la cohésion
nationale
pourrait
être ébranlée si
François Hollande a été mon
demain les générations s’ignorent, voire
s’opposent. Si la devi- candidat dès le départ car j’ai
se de la République
compris que sa candidature
venait à perdre tout
son sens pour la jeuétait déterminée.
nesse. Si scepticisme
et
pessimisme
gagnaient encore plus ses rangs, c’est la communauté
nationale toute entière qui pourrait baisser les bras. Nos
politiques publiques doivent faire de la jeunesse son fil
conducteur, c'est tout le sens du pacte générationnel.
La justice ensuite. François Hollande a, parmi les premiers, mis en garde contre des promesses inconsidérées. La situation financière de la France ne le permet
pas. Promettre à crédit, c’est promettre dans le vide,
attention aux lendemains qui déchantent. Mais il faut être
juste, c’est un des grands enjeux du scrutin présidentiel.
La réforme fiscale est une obligation prioritaire. C’est
audacieux de l’annoncer ainsi, car chaque Français peut
craindre d’y perdre. N’oublions pas que la Révolution
Française de 1789 est née d’un endettement excessif du
pays, joint aux privilèges fiscaux dont jouissaient l’aristocratie et le clergé. Des Français se sont alors « indignés
». On les fête tous les 14 juillet. Comparaison n’est pas
raison car la monarchie absolue n’est pas la République
démocratique. Attention cependant ! D’où le rôle historique de la Gauche en 2012 : régler la dette de la France
dans la justice entre les Français, tout en consacrant une
partie des richesses produites et des nouvelles recettes
à la défense des services publics et au progrès social.
François Hollande a choisi le premier ce difficile chemin
de bon sens, hors de toute démagogie.
Dès cette occasion, il a monté qu'il était un rassembleur.
François Hollande a repris son chemin après avoir quitté
la direction du Parti Socialiste, après onze ans de bons
services. Il a recommencé à sillonner la France pour
s’imprégner de ses diversités, de ses paysages, de ses
traditions régionales, de ses cultures locales et les situer
dans l’unité nationale. Il a été réélu à la présidence du
Conseil Général de Corrèze, département qu’il avait
rejoint en 1981 pour se présenter aux élections législatives de juin contre Jacques Chirac. Personnellement j’apprécie ce côté conquérant et non héritier en matière politique, j’apprécie ce côté fidèle à un territoire plutôt que
le nomadisme électoral pour chercher à être élu là où
c’est le plus facile.
Voilà aussi pourquoi je soutiens la candidature de
François Hollande.
Par Eric Choteau
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François Hollande
jusqu’au bout. Pour elle c’est l’ordre juste. « Plus juste,
la France sera plus forte ». Ségolène Royal lutte contre la vie chère, pour une société où tout le monde a des
droits mais aussi des devoirs. L’égalité des chances
dans l’éducation est primordiale. Elle remettra l’école
au cœur de tout. Le droit à la sécurité pour tous. Bref,
un autre monde est possible.
Primaires socialistes ouvertes :
Voter, mais pour qui ?
D
epuis déjà quelques mois, je dois bien l’avouer, je
ne parviens pas à faire mon choix. Les évènements, n’aident pas, tant ils sont rapides!! Nous
avons, à gauche, cinq candidats socialistes et un radical, Martine Aubry, François Hollande, Ségolène Royal,
Arnaud Montebourg, Manuel Valls et Jean-Michel
Baylet. Qui sera pour moi le meilleur ou la meilleure?
Il est bien difficile de différencier les programmes de
nos trois principaux candidats. Tous sont tout d’abord
socialistes. Pour cela, le choix est crucial !! Chacun
d’entre eux se montre sincère et fait preuve de
sérieux. Tous trois se sentent « prêts ».
Le cadre de ces primaires socialistes ouvertes, est
certes, un grand moment de démocratie courageux
par son caractère inédit. Chaque candidat se
démarque par ses proposition, ses priorités, sa personnalité.
Ces Primaires socialistes ouvertes qui se dérouleront
dans quelques jours maintenant semblent se jouer
entre nos deux Premiers Secrétaires. La encore, il est
compliqué de trancher !
CEPENDANT, POUR MOI, TROIS D’ENTRE EUX SE « DÉGAGENT » ,
QUI DES DEUX POURRA BATTRE NICOLAS SARKOZY ? QUI SAURA
FRANÇOIS HOLLANDE, MARTINE AUBRY ET SÉGOLÈNE ROYAL.
DIRE « NON » QUAND IL LE FAUDRA ? QUI SAURA FAIRE RESPECTER
LA
FRANCE À L’ÉTRANGER ?
Tous prônent la force citoyenne, veulent la priorité à
l’éducation, à la jeunesse, ont en tête la sécurité, l’emploi et le pouvoir d’achat. Ils sont tous écologistes et
font tous des propositions. Ils pensent tous au nucléaire.
Au moment où j’écris ces lignes, je pense que François
Hollande en sera capable. Son programme atteste qu’il
a une carrure de présidentiable. Il saura faire face aux
évènements et assumera la fonction. Mais, me direzvous Martine Aubry, Ségolène Royal, n’ont-elles pas
des carrures de présidentiables ? Je le pense également.
Notre actuelle Première Secrétaire, veut nous parler
de la France. Sa France, est celle que l’histoire nous a
léguée. C’est celle qui renoue avec le progrès. C’est
celle que nous enseignent nos professeurs et que
nous transmettent nos parents. C’est celle également
dans laquelle chacun doit pouvoir travailler ? C’est
une puissance économique innovante.
Je me pose enfin une question : « les Français serontils prêts à voter pour une femme ? Je n’en suis pas
vraiment certaine, malheureusement. Mais ceci ne
pèse pas sur mon choix. Pour moi les qualités priment.
C’est pour cela qu’un choix est difficile entre des candidats de qualité. Ils se montrent tous « prêts » à battre Nicolas Sarkozy. Ils savent tous, comme le disait
François Mitterrand, que « la victoire vous ne la rencontrerez que si vous la forcez. C’est une affaire de
volonté, de continuité et de clarté d’esprit dans la fidélité aux engagements ».
Pour François Hollande c’est « la France en avant ».
Notre ancien Premier Secrétaire propose une réforme
fiscale, il taxera tous les revenus sans distinction. Il
rétablira la progressivité de l’impôt et la contribution à
l’effort commun. Pour lui, le bien être au travail est
essentiel. Il veut également changer l’approche de la
lutte contre l’insécurité.
Par Sylvie DENOBILI
Ségolène Royal nous parle de la « Force Citoyenne ». Il
y a une autre manière de gouverner, la politique par la
preuve, la démocratie participative, et la démocratie
25
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
N
ous y voilà à la veille des primaires citoyennes, plus que
quelques jours avant de connaitre notre candidat-e et il s’agira, quoi
qu’il arrive, d’être uni derrière celui
ou celle qui gagnera ces primaires.
Nous avons chacun conviction à
défendre celui ou celle qui nous semble être le plus sérieux candidat pour
gagner en 2012 et refermer définitivement la page politique de la droite
sarkozyste. Une politique ayant épuisé la France et laminé les classes
populaires, une politique qui a gâté
les riches et appauvri les plus faibles,
ceux qui ne peuvent compter ni sur
un capital bien tapi ni sur un héritage
méticuleusement constitué ni sur une
chance supposée. Ces années ont
fini de saboter l’image et la
crédibilité politique, ces
années ont achevé les derniers espoirs des citoyens
en un Etat qui devait les
protéger. Et pourtant les
français ont prouvé en
2007 avec 85,3% de
votants (et une forte participation des jeunes) lors de l’election
présidentielle qu’ils fondent un
espoir certain en cette dernière.
Quelles que fuent les différentes analyses données sur cette participation,
on ne peut nier que l’acte participatif
en soi porte déjà un message
d’espoir et ne pas le voir serait un
aveu d’echec sur notre capacité à
entendre, à comprendre. Le citoyen
avait renoué un instant avec le discours politique.
profondément croire en un avenir
meilleur de manière individuel et légitime mais encore plus espérer un
monde meilleur pour leurs enfants.
Or la politique si elle est juste, équitable, courageuse, sincère et dénuée
d’intérêt personnel, a cette capacité.
Des responsables politiques oeuvrent honnêtement pour une seule
cause «l’intérêt générale», François
Hollande fait parti de ces hommes et
femmes qui travaillent pour une
France juste, qui offre l’égalité, la justice, le progrès pour tous. François
Hollande demontre chaque jour par
son travail, sa réflexion qu’il a une
vision pour la France avec comme
socle la solidarité et le partage contre
le repli sur soi.
Si mon choix personnel
s’est porté sur François
Hollande c’est parce qu’il
saura rassembler avec lui
toutes les compétences
humaines,
techniques,
politiques pour offrir à la
France les possibilités de
renouer avec la démocratie sociale,
la justice sociale, avec une croissance responsable.
Nous avons
un avenir à
changer.
Nous avons aujourd’hui le devoir en
tant que responsables politiques,
militants, sympathisans et citoyens
avant tout, de faire rêver sans tomber
dans l’angélisme, les gens désirent
Je me suis engagée auprès de
François Hollande depuis un moment
déjà justement parce qu’il se prépare, depuis de nombreux mois, à cet
important rendez-vous avec les français. Ses groupes de travail m’ont
permis de me rendre compte que son
engagement est une démarche
volontaire et au coeur des préoccupations des français, avec des propositions responsables, solidaires et
sincères.
lection présidentielle, parce que la
France ne doit plus vivre la peur au
ventre entre les mesures gouvernementales incompréhensibles, les
affaires délétères et un avenir plombé. Nous avons un avenir à changer.
Pour cela il faudra gagner bien sûr,
mais au-delà être solidement rassemblé pendant au moins cinq ans, savoir
gouverner avec toutes les compétences de gauche, être à l’écoute de
tous et entièrement dévoué à la
Nation. François Hollande s’est clairement et honnêtement engagé pour
le rassemblement.
Alors engageons-nous tous à faire de
ces primaires citoyennes une réussite, parce qu’elles sont un bel exercice
démocratique; face aux critiques de
la droite nous démontrons que nous
sommes un partie libre, respectueux
de ses adhérents et sympathisants,
exigeant avec ses responsables,
ouvert à toutes et tous.
Engageons-nous toutes et tous derrière François Hollande pour changer
le pouvoir et remettre tous les
citoyens au centre du débat politique!
Par Afaf Gabelotaud
Nous avons le devoir de gagner l’é-
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François Hollande
Les 7 atouts du candidat François Hollande
P
3 - DES PRIORITÉS CLAIRES ET UN DISCOURS DE VÉRITÉ.
ar transparence, je veux d’abord expliquer pourquoi
je suis un des très rares élus parisiens qui ont accepté de parrainer la candidature d’Arnaud
Montebourg. Suite à des pressions très nombreuses, il a
failli ne pas pouvoir disposer des parrainages nécessaires. Lui qui a imaginé, pensé et porté le mécanisme des
primaires, il m’apparaissait incongru qu’il soit éliminé de
la compétition par un appareil aux abois. J’ai par ailleurs
lu son livre « Des idées et des rêves » et si je ne partage
pas toutes ses idées et conclusions, ce livre est dense,
riche et novateur. Toute la première phase et notamment
le 1er débat des primaires ont ainsi révélé au grand
public les qualités politiques d’Arnaud Montebourg, tout
comme celles de Manuel Valls. Ces 2 candidats ont surtout montré qu’aujourd’hui il était vain de continuer à
parler la langue de bois. Pour autant, j’ai cependant choisi de soutenir la candidature de François Hollande parce
qu’il dispose pour moi de 7 atouts indispensables.
Il y a quelques années, sa motion de congrès s’appelait
« Volonté, vérité, unité ». Ces mots correspondent assez
bien à se démarche. Depuis 2 ans, il ne cesse de rappeler que nous ne pourrons pas tout faire et promettre tout
et n’importe quoi. Il rappelle que la dette est l’ennemie
de la gauche. Et pour autant, il fixe une priorité qui domine toutes les autres : la jeunesse. En redéfinissant le «
rêve français » comme le fait de souhaiter que la génération suivante vive mieux, il parle en réalité au plus profond de ce que chacun vit dans son rapport aux autres, à
la famille, au vécu et à la transmission. Trouver des solutions neuves pour à la fois traiter le chômage des jeunes
et celui aussi scandaleux des séniors, c’est répondre à
tous les défis de la précartié et de l’exclusion. Et mettre
l’accent sur le pacte éducatif en revenant sur ces 10 ans
de casse du service pubic de l’éducation, c’est traiter le
problème des inégalités et du choc générationnel à la
racine. Le projet du PS est « illisible » parce que sans hiérarchie et c’est un catalogue indigeste où tout est priorité et quand tout est priorité, rien n’est prioritaire. Là le
projet prend du relief et des limites. De plus Le profil politique de ceux qui l’ont rejoint ou accompagné dans cette
primaire, donne une cohérence forte et une clarté assez
« lumineuse ».
1 - LA PRÉPARATION. DANS LA PEAU DU CANDIDAT.
C’est l’aspect un peu psychologisant, mais sans en
rajouter sur la « substitution », il est clair que François
Hollande s’est préparé depuis longtemps à affronter
cette double épreuve, d’abord des primaires, ensuite de
la vraie campagne. François Hollande s’est tout simplement mis dans la peau du candidat. Il a montré qu’il en
avait envie et cette envie est indispensable pour donner
envie, pour entraîner. Ses prestations sont impeccables
sur la forme comme sur le fond. Du sérieux et sa touche
d’humour en plus, si rare dans cet univers.
4 - IL INCARNE LE RESPECT ET EST LA PARFAITE ANTITHÈSE DE SARKOZY.
François Hollande est toujours dans le respect et l’écoute. Il fait preuve de distance, de calme et de sérénité. Je
renvoie ici à mon article publié sur mon blog
(http://tinyurl.com/3q9yg3y) Ses qualités personnelles
en font l’exacte antithèse de tout ce qui insupporte les
Français chez Nicolas Sarkozy. L’arrogance, le mensonge, l’esbrouffe, le mépris, l’agitation, la vulgarité lui sont
étrangers.
2 - IL S’EST TOURNÉ VERS LES FRANÇAIS.
Il y a quelques années, François Hollande s’était retrouvé
sur un plateau TV face à Denis Tillinac. Ce dernier l’avait
attaqué en disant : « vous parlez bien de et aux militants
et de et à la gauche, mais vous ne savez pas parler de et
à la France ! ». C’était sans doute dur mais pas inutile car
il en a tiré toutes les leçons. Désormais, il parle à la gauche, comme à la France. De la gauche, comme de la
France. Les thèmes qu’il porte dans la campagne ne sont
pas là pour flatter les militants (ex le cumul des mandats),
mais bien pour s’adresser à tous les français.
5 - UN RAPPORT MODERNE À LA RÈGLE DU JEU MÉDIATIQUE.
François Hollande n’est pas forcément une bête de télévision, mais ses prestations sont sans faute. En 1999,
après un débat face à Nicolas Sarkzoy, le PS arriva en
tête des élections européennes et près de 10% devant la
liste de Nicolas Sarkozy, performance rééditée en 2004 !
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
(http://tinyurl.com/3c79a5d) Je note simplement que
tous ceux qui lui font le reproche de sa gestion du PS passée étaient quasiment tous co-signataires
de sa motion à chacun des 4 congrès alors
que la concurrence existait ! Mais si hier
François Hollande a toujours su rassembler toutes les familles socialistes, il saura
demain opérer les rassemblements les
plus larges parce que sous la 5ème
République le 1er des rassemblements,
c’est celui que fait les électeurs le jour du
2nd tour. Etre en phase avec les français à
travers tous les sondages semble énerver
quelques camarades. Mais tout le monde
devrait se féliciter et être heureux de voir
un socialiste arriver en tête de tous les
baromètres ! Je suis convaincu qu’une fois François
Hollande élu, cette popularité sera largement partagée
avec la nouvelle dream team qui émergera en mai-juin
2012 . Mais il y a un élément structurant très important
dans ce rapport aux français : François Hollande séduit
fortement chez les « séniors ». Cela peut faire rire ou
même faire fuir. Et pourtant c’est dans cette catégorie
que Nicolas Sarkozy avait explosé Ségolène Royal. Ils
sont majoritaires dans l’électorat et sans eux aucune
élection ne peut être gagnée !
En 2009, c’est le PS qui s’est retrouvé près de 10% derrière la liste UMP…
Mais au delà de son rapport direct, François
Hollande n’a jamais été dans le mépris des
journalistes. Il ne passe pas son temps à
passer ses nerfs et ses angoisses sur eux.
Dans une campagne où tout se jouera à la
télévision, bien plus que dans les meetings
partisans, il me paraît plus sage de laisser à
Jean-Luc Mélenchon le soin de se faire plaisir en jetant les journalistes qui ne lui cirent
pas les pompes. Les médias ne nous sont
déjà pas favorables alors si en plus on croit
pouvoir jouer au plus fin en se payant le luxe
de faire tous les off avec agressions de journalistes, je nous souhaite bien du courage.
6 - UNE CAMPAGNE PRIMAIRE IRRÉPROCHABLE.
Il reste quelques jours avant le jour J. François Hollande
s’était fixé une règle : parler aux français sans jamais
répondre aux attaques que ne manqueraient pas de lui
proférer ses concurrentEs et ne jamais les agresser.
C’était la condition de la réussite des primaires. La charte des primaires le voulait. Il l’a fait. Arnaud Montebourg
et Manuel Valls ont su eux aussi mener campagne sur
leurs thèmes, approches, visions et analyses sans avoir
besoin d’agresser les autres. En communication, il n’y a
rien de plus important que de savoir imposer ses thèmes
dans un débat, dans une campagne. On appelle cela la
maitrise de l’agenda. C’est d’ailleurs ce qu’avait su imposé Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal en 2007. Dans cette
primaire, c’est lui qui mène le tempo, lui qui impose les
débats, les sujets et les propositions et du coup les autres devant arriver en « contre ». En traçant son sillon
sans s’en laissé compter, il a montré ce qui est essentiel
en campagne, ce que François Mitterrand appelait la
maîtrise de soi. En n’insultant personne, il n’a pas insulté
l’avenir et saura mieux que quiconque rassemblé tout le
monde le 11 ou le 17 octobre !
Au terme d’une campagne primaire exemplaire qui nous
fait enfin entrer de plain pied dans la 5ème République,
je vous invite donc à donner le plus de force possible à
celui qui a entamé une longue dynamique. Cette synthèse neuve s’appuie sur un discours mêlant sincérité, vérité, crédibilité tout en sortant des discours anxiogènes
pour donner une vision positive de l’avenir. Rien ne serait
pire qu’un second tour des primaires terminant comme
le congrès de Reims avec un 50/50 suspect. Alors donnez toute sa chance au PS, à la gauche, à la France, votez
François Hollande dès le 1er tour le 9 octobre et le 7 mai
2012 vous retrouverez tous les candidats dans une
dream team très prometteuse pour tourner la page de 10
ans d’UMP ! La République irréprochable est devenue
irrespirable, alors il est temps de respirer à nouveau à
plein poumons la République.
7 - UNE CAPACITÉ INTACTE AU RASSEMBLEMENT.
François Hollande a longtemps été caricaturé comme
l’homme du consensus ou de la synthèse molle. Je me
suis déjà exprimé dans un article précédent là dessus
Par Didier Guillot
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François Hollande
J
Réforme fiscale, pacte entre les générations :
les priorités de François Hollande me paraissent les bonnes.
’ai décidé depuis plusieurs semaines de soutenir
François Hollande et vous expose en quelques
lignes les raisons qui ont motivé ce choix.
congrès de Reims en raison de l'élection très contestée de la première secrétaire ? de l'absence totale
d'intérêt marqué aux militants par la nouvelle direction qui les a si peu associés à l'élaboration du projet
? de la désaffection massive des adhérents depuis
2008 ? à bien y regarder, là encore François Hollande
n'a pas à rougir de son action.
En premier lieu, François Hollande a effectué un
remarquable travail sur lui-même (je ne parle pas seulement de son régime !) grâce auquel il a acquis la stature de chef d'Etat.
Ensuite, j’apprécie son discours rigoureux en matière
de gestion des deniers publics, car je n’arrive toujours
pas à me persuader que tout soit possible. Mettre un
terme au creusement des déficits ne relève pas d’un
goût particulier pour le masochisme, c’est une nécessité. Chacun sait bien, à titre personnel, qu’on ne peut
durablement dépenser plus que ce que l’on gagne…Il
faudra donc opérer des choix. Et les priorités - réforme fiscale, pacte entre les générations - de François
Hollande me paraissent les
bonnes. Je lui sais gré, au passage, d'avoir su donner un
sens à un projet socialiste qui
ressemble plus un à long catalogue qu'à un programme
digne de ce nom.
L'argument selon lequel François Hollande manquerait d'expérience car "il n'a pas été ministre" est de
peu de poids quand on sait qu'il fut partie prenante
aux grandes décisions prises pendant le gouvernement Jospin. Pourquoi faudrait-il à toute force, avoir
été ministre avant de postuler à la fonction présidentielle ? On ne demande pas, en dehors de nos frontières, ce genre de certificat à celles et ceux qui aspirent
à devenir chefs du gouvernement (les exemples abondent
de
Gonzalez
à
Zapatero).
Pour finir, je suis persuadé
que, de tous nos candidats,
François Hollande est le
plus apte à rassembler. Il a
su maintenir l'unité du PS
quand d'autres - les mêmes
souvent qui en appellent à
cette unité pour justifier une
autre candidature - l'avaient
mise à mal. Il a été le partenaire reconnu des partenaires du PS, pendant la période 1997-2002 puis jusqu'en
2008. Il a réussi à créer une dynamique autour de sa
candidature.
Il est de bon ton de dire que le
PS était en triste état à la fin du
mandat de François Hollande.
Certes, le PS n'a pas remporté
les présidentielles de 2002 ni
de 2007. Mais la responsabilité
en incombe-t-elle au seul ancien premier secrétaire ?
Ne serait-elle pas très largement partagée ? La réponse est évidemment positive. De toute façon, parmi ses
actuels détracteurs, nombreux sont celles et ceux qui
figuraient en bonne place à la direction du PS. Par
ailleurs, il ne faut pas oublier les succès au élections
locales de 2004 et 2008 (c'est à ces victoires que l'on
doit celle du 25 septembre au Sénat), ainsi qu'aux
européennes de 2004 que je n'aurai pas la cruauté de
comparer à la débâcle de 2009, et pourtant cette comparaison éclaire sur les capacités respectives de certains prétendants à mener une campagne nationale.
En fait, de quoi parle-t-on ? du PS en ruines après le
Je lui apporte donc mon soutien pour ces primaires.
Je ne doute pas un instant qu'il représentera le PS
puis la gauche unie face à Sarkozy et sortira vainqueur de cette confrontation, pour le plus grand bien
de notre pays.
Par Christian Larricq-Fourcade
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
Chers camarades,
J
e n'ai pas voulu jusqu'à tard
m'engager derrière tel-le ou telle candidat-e, car j'étais en
attente de ce qui allait être déroulé
pendant la campagne.
Aujourd'hui sauf incident de dernière minute, je voterai pour François
Hollande au second tour - s'il a lieu , mais mon vote du 9 octobre ira en
revanche à Arnaud Montebourg.
C'est un choix qui peut surprendre
mais qui mérite une explication. Je
voudrais surtout défendre une grande liberté de vote à ce premier tour,
une liberté pour chaque électeur de
gauche d'impulser des lignes directrices par le choix qu'il fera. Nul ne
peut déposséder ces électeurs de
cette liberté, au nom d'une logique
de "vote utile" que rien
ne justifie ici.
Je voudrais aussi
revenir sur la particularité du système politique français, et les
conséquences de ces
primaires sur la vie
des idées dans notre
parti. Contrairement
aux apparences, un-e
présidente ne gouverne jamais seul, et si les
institutions de la Vème
République lui donnent une nette suprématie sur la politique
partisane, une victoire à la présidentielle reste toujours l'aboutissement
d'un processus de rassemblement
de plusieurs sensibilités politiques.
Dans les régimes parlementaires de
grands pays voisins, des coalitions
Après le 9 Octobre rien ne
sera plus comme avant
se forment les lendemains d'élections législatives. Alors que chez
nous, ces rassemblements sont d'abord suscités, puis incarnés par une
personne qui va ensuite se présenter au suffrage des Français avec
une équipe et un programme à l'image de tous ces soutiens. Et cela ne
s'arrête pas là, car une fois au pouvoir, la politique suivie reste influencée par les rapports de force au sein
de la "majorité présidentielle".
Au PS, qui sera la colonne vertébrale de ce rassemblement, ce sont statutairement les scrutins de congrès
qui définissent les équilibres politiques internes, et c'est donc le vote
sur les motions de 2008 qui reste
aujourd'hui la principale base de
légitimité, comme nous l'a bien montré le processus de rédaction du
projet socialiste, malgré les amendements et la ratification ultérieure
par le vote des militants.
Je fais le postulat qu'après le 9 octobre, rien ne sera plus comme avant :
les électeurs de gauche vont, nombreux je l'espère, par le choix qu'ils
feront au premier tour des primaires, définir de vraies préférences
politiques. Ce sera une
occasion unique pour
"le peuple de gauche"
d'influencer les priorités voire le programme
de celle ou celui qui
sera en finale.
Ceux qui pensent que
ces primaires ne bousculeront en rien les
savants et convenus
dosages de la proportionnelle des motions
se trompent : en
France, vieux pays
démocratique, lorsque
les urnes ont parlé, ces
résultats deviennent la nouvelle
donne. Et un des grands non-dits de
cette campagne, c'est que ce premier tour des primaires dessinera
bien mieux que n'importe quel sondage une radiographie des sensibili-
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François Hollande
tés dans l'électorat de gauche, avec des conséquences
prévisibles sur les futurs équilibres politiques au sein
du Parti Socialiste.
Comme pour les congrès, des regroupements de personnalités se sont fait autour des "grands" candidats.
Mais heureusement il subsiste encore, après ces processus de rassemblement nécessaires, une pluralité
suffisante de l'offre politique de ces primaires pour que
les électeurs puissent avoir un large choix d'expression.
Au passage il faut
remercier les élus
qui comme Didier
Guillot ont donné
leurs parrainage à
de "petits candidats", rendant cette
pluralité, qui est
l'honneur du Parti
Socialiste, possible.
Et d'ailleurs qui
mieux que ces candidats pourront être
écoutés par ces
électeurs qui avaient
cru en eux, lorsque
viendra le temps de
la campagne présidentielle ? Que vaudrait la parole de ces candidats si un
retrait volontaire ou un manque de parrainages avaient
privé d'expression des milliers d'électrices et d'électeurs ?
Les urnes appellent les urnes, et faisons le pari que
ceux qui se seront déplacés pour ces primaires auront
envie de confirmer lors des élections nationales, surtout si les propositions qu'ils défendaient sont prises au moins pour partie - en compte par la ou le gagnant
des primaires, lors du grand rassemblement qui devra
avoir lieu au lendemain du 16 octobre.
Par contre si je ne pense pas que Arnaud Montebourg
soit aujourd'hui en situation d'incarner un large rassemblement de deuxième tour, je souhaite ardemment
que certains thèmes qu'il porte depuis très longtemps,
la lutte contre la corruption et les paradis fiscaux, la
VIème république, un recadrage de notre relation avec
l'Europe, soient entendus par celle ou celui qui gagnera
les primaires. J'entends aussi de sa part des propositions intéressantes, notamment sur l'économie solidaire, mais surtout une attitude, une volonté de s'attaquer
à la racine des problèmes et de conjurer le spectre de
la gauche uniquement gestionnaire. C'est pourquoi je
voterai pour lui au premier tour.
Au deuxième tour je voterai en revanche pour François
Hollande,
d'abord
pour des raisons qui
relèvent plus de l'intime conviction que du
raisonnement politique, mais aussi car il
me parait politiquement le mieux placé
pour emporter cette
élection qui ne sera
pas facile. Face à
ceux qui veulent nous
déstabiliser où nous
faire passer pour des
irresponsables,
il
nous faudra un candidat qui rassure, qui
soit audible par l'importante frange d'électeurs modérés et peu politisés.
De plus, sans reprendre à mon compte le procès d'intention fait à Martine Aubry sur sa candidature, je reste
persuadé que François Hollande est aujourd'hui le
mieux préparé à cette échéance.
Enfin je suis impatient de savoir l'ampleur d'un succès
qui ne fait quasiment plus de doute pour ces primaires,
mais surtout de pouvoir contribuer à la campagne de
celle ou celui qui sortira vainqueur et incarnera pour la
présidentielle l'espoir des Français. Personnellement,
je ne doute plus de la victoire en 2012, car je sais que
nous serons tous rassemblés et au travail pour une
véritable alternance, et que ce rassemblement sera
aussi beau que celui de 1981, et je ne vois pas ce qui
pourrait lui résister.
Par Mark Haliday
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
Rassembler autour d’un projet d’avenir : la jeunesse.
C
hoisir un candidat n'est jamais chose aisée. Sauf si
l'on applique aveuglément le principe de fidélité qui
n'a aucun sens dans le cadre d'une élection présidentielle, la décision de soutenir unE candidatE plutôt
qu'unE autre dépend totalement du contexte. On espère
choisir par enthousiasme, on choisit finalement par raison, par élimination, et en renonçant à certaines de nos
convictions.
la clarté (je n'ai pas dit "simplicité"), être convaincu,
convaincant et audible. Choisir les quelques thèmes qui
feront la campagne, qui permettront à la gauche de maîtriser l'agenda et le débat. Quelques thèmes qui, en prise
avec l'époque, permettent de dessiner un projet rassembleur. Le saupoudrage, le catalogue qui ennuie, l'alignement de mesures et des thématiques sans cohérence
claire perdront l'électeur.
La France subit depuis 10 ans, et plus encore depuis 5
ans, les assauts répétés et continus, de la droite chiraquienne puis sarkoziste. Performances économiques en
berne, injustice fiscale et sociale assumées, défiance à
tout
les
étages,
République abîmée par
les mensonges et les
basses
manœuvres,
cynismes d'Etat de la
part d'une droite qui
donne un spectacle dont
plus personne n'est dupe
et que l'on regarde les
yeux écarquillés s'enfoncer dans le mépris le
plus crasse. La crise
politique, républicaine,
économique, sociale et
environnementale que
nous voyons se déployer
sous nos yeux n'est pas
un concept : elle est
vécue quotidiennement dans leur chair par l'écrasante
majorité de nos concitoyens.
En ce sens, François Hollande me semble être le meilleur
candidat.
Il y a un an, si l'on m'avait dit que je soutiendrais François
Hollande pour l'élection
présidentielle, je n'y
aurais pas cru. Mais
voilà, il est parti tôt, s'est
préparé de longue date,
avec cet objectif unique
qui l'anime et lui donne
l'énergie
nécessaire
pour affronter les prochains mois, dures et
épuisants, de la campagne, la vraie. L'énergie
ensuite de gouverner 5
ans, avec conviction et
enthousiasme. Pour être
Président
de
la
République il faut le vouloir,
profondément.
Meeting après meeting, discours après discours, sa stature s'affirme, sa volonté se renforce, sa confiance surtout, est grandissante. François Hollande acquiert un
charisme tranquille mais solide qu'on ne lui connaissait
pas. L'humour en plus, ce qui ne gâche rien.
Nous devons sortir définitivement Nicolas Sarkozy de
l'Elysée, écarter la menace du Front National, et faire
gagner la gauche. Quelque soit le vainqueur le 16 octobre, il sera bon. Il sera de gauche, et s'il gagne l'élection
présidentielle, il appliquera une politique authentiquement de gauche. Pour gagner toutefois, il ne faut pas être
bon, il faut être le meilleur. Etre capable de parler aux
Français, de faire passer des messages complexes dans
Disons-le également, je ne suis pas d'accord avec tout ce
que propose François Hollande. Le contrat de génération
par exemple, ne m'a jamais paru être une bonne idée,
même si le fait de retisser des liens forts entre générations est aujourd’hui une nécessité. De la même maniè-
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François Hollande
de ce que nous laissons à nos enfants, veulent s'assurer
que nous leur permettrons de grandir dans une société
plus juste et de construire une collectivité réunie. Là où
Nicolas Sarkozy les avait convaincus sur des thématiques et des promesses qui divisent, François Hollande
développe une thématique qui rassemble, qui, enfin (!),
ouvre l'avenir, donne un espoir. Un projet qui "fait société". Quel plus bel objectif pour une société divisée que
de s'unir pour sa jeunesse ! Enfin, au-delà de l'éducation,
cette proposition politique exige que nous agissions sur
l'économie, la protection de l'environnement, la justice
sociale, la culture, etc. Elle est englobante.
re, je le trouve trop timide sur le non cumul des mandats.
Ce point me fît hésiter. Mais voilà, François Hollande
répond à ce que j'ai développé plus haut. Il a choisi, pour
la clarté du message, mais également parce qu'il sait que
la situation de nos finances et de notre économie ne
nous permettra pas de tout faire, de concentrer son
action sur 2 axes prioritaires : la réforme de la fiscalité et
la jeunesse. Son message est ainsi clair et audible.
Et le choix de ces 2 sujets est politiquement efficace. La
réforme fiscale est une nécessité absolue, structurante
pour mettre en place une politique juste socialement.
Mais c'est sur la jeunesse que je souhaite m'arrêter. Ce
choix a un double intérêt, stratégique et politique.
Nicolas Sarkozy a gagné les dernières élections parce
que les électeurs les plus âgés ont voté pour lui. Avec le
pacte éducatif, François Hollande ne touche paradoxalement pas les jeunes, qui votent d'ailleurs moins. Il fait
mouche auprès des plus de 35/40 ans. Ceux qui, soit
parce qu'ils sont touchés par le descenseur social, soit
parce qu'ils en ont peur, soit parce qu'ils ont conscience
Parce qu'en donnant un cap clair, positif, enthousiasmant, et absolument nécessaire, François Hollande peut
permettre à la gauche de se rassembler et de rassembler les Français, il est le candidat de la situation. Ici et
maintenant.
Par Arnaud Magnin
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Parti Socialiste 18e circonscription - Section Jean-Baptiste Clément 76 bis rue Duhesme Paris 18e - tél. 01 75 00 30 48 - www.ps18jbc.fr -
Qui sont leurs soutiens à JBC ?
A
quelques semaines des primaires citoyennes,
chaque militant de JBC est invité à donner son
avis, si ce n’est son choix du candidat de la gauche française en 2012. Je ne reviendrai pas ici sur
mes réserves personnelles sur des primaires citoyennes ouvertes, qui doivent nous amener à reconsidérer
les rôles des élus, militants et sympathisants du PS.
Mais une fois ces primaires votées par les militants, il
s’agit de les réussir pleinement, pour qu’elles deviennent la première étape de la victoire du 6 mai 2012.
Sur ces primaires, je regrette de la même façon qu’il
n’y ait pas eu beaucoup plus de candidats supplémentaires, et notamment Bertrand Delanoë. Celui-ci
aurait probablement été le meilleur candidat de rassemblement de la gauche et des écologistes, en incarnant le mieux la synthèse entre une certaine rigueur
économique et la réponse à des exigences sociales
légitimes.
accrue de 800 milliards d’€ (pour atteindre environ
1650 milliards en mars 2011, soit 84.5% du PIB), la
priorité pour une bonne gestion des finances
publiques est plus que jamais nécessaire ! Il faut
d’ailleurs réaffirmer que la gauche est généralement
meilleure gestionnaire des fonds publics que la droite
(en 2002, sous le gouvernement de L.Jospin, la dette
publique était contenue dans les objectifs maximum
de 60% du PIB).
Le pacte pour la jeunesse – deuxième priorité du candidat – est primordial pour la restauration de la
confiance chez les jeunes. Cela passe par un nouveau
pacte éducatif, avec le recrutement d’enseignants, le
contrat d’autonomie pour les jeunes en formation, et
le contrat de génération pour les jeunes actifs.
La réforme fiscale mise en avant par F.Hollande –
naturellement juste, car socialiste ! – donnera des
moyens supplémentaires de mettre en œuvre cette
nouvelle politique, car elle devra taxer tous les revenus sans distinction d’origine, rétablir la progressivité
de l’impôt (mise à mal par le bouclier fiscal et la réforme de l’ISF) et la contribution à l’effort commun selon
son revenu et son patrimoine.
Pourquoi donc
François Hollande ?
Le lancement de la transition écologique de l’économie, dont le PS a pris conscience depuis 2005, alors
que F.Hollande était 1er secrétaire, devra reprendre
en main le Grenelle de l’Environnement, là ou l’aura
laissé le Résident de la République : après une bonne
méthode de consultation démocratique, et des intentions louables, des résultats quasi-nuls. Une montée
rapide des sources d’énergie renouvelables est possible, avec une politique volontariste, de même qu’une
économie des énergies actuelles par un changement
des modes de production, de consommation et de
transport.
En l’état des candidats aux primaires, François
Hollande est celui dont la détermination à être candidat est la plus ancienne et la plus forte. Depuis 3 ans,
il se prépare à être le candidat de la gauche, dans un
dialogue constant et respectueux avec les Français.
Des candidats aux primaires, François Hollande est le
candidat le plus crédible pour devenir Président de la
République (car c’est de cela qu’il s’agit, et de rien
d’autre !). Il est le plus crédible quant à la gestion des
affaires économiques : l’affirmation de sa première
priorité – une bonne gestion des finances publiques en est la preuve.
Après Fukushima, sur le nucléaire, seul F.Hollande
garde un cap résolu, ferme et réaliste : réduire la part
d’électricité d’origine nucléaire de 75% à 50% en
2025. Alors que l’on ne sait pas aujourd’hui comment
faire pour démonter une centrale nucléaire, proclamer la sortie du nucléaire (sans fixer de calendrier
précis) est une hérésie électoraliste ! La démarche
Dans cette époque de crise, et après une période de
10 ans de gouvernement de droite Chirac-RaffarinVillepin-Sarkozy-Fillon, où la dette publique s’est
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François Hollande
proposée par F.Hollande (débats démocratiques et
transparents, études, et décisions de fermetures sur
les centrales à risque type Fukushima) est une démarche d’homme d’Etat, qui par nature conduit une politique en gestion des risques.
pour la Méditerrannée (avec Ben Ali – Moubarak –
Kadhafi) en 2008, la politique extérieure de l’Union
doit redevenir influente, avec un soutien aux démocrates des Printemps Arabes, une relance du processus de paix israëlo-palestinien, et une organisation du
monde multi-polaire.
Des candidats aux Primaires, F.Hollande est le candidat qui incarne le mieux la social-démocratie en
Europe. Par son parcours en tant que 1er secrétaire
du PS d’abord. Par ses propositions de candidat
socialiste actuellement : en cette période de crise
européenne, la solidarité de l’Union Européenne doit
être sans faille envers un de ses pays membres. De
plus, une relance du couple Franco-Allemand (1/3 des
habitants européens) est plus que jamais nécessaire
pour poursuivre la construction européenne. Cela
passera par un budget européen, et des projets à
financer, dans la recherche et dans les infrastructures. Et, afin de vite oublier la visite ‘en grandes pompes’ de Kadhafi à Paris en 2007, le fiasco de l’Union
Enfin, des candidats aux Primaires, F.Hollande me
semble le plus à même de rassembler largement les
socialistes, de toutes sensibilités, puis tous les progressistes et les écologistes, et même une partie des
électeurs démocrates. Etre l’élu d’une région qui a
voté Chirac pendant 30 ans en est la meilleure preuve.
En effet, seul un candidat socialiste faisant bouger les
lignes électorales (en rassemblant la gauche, et en
convainquant certains électeurs de droite) pourra
entrer à l’Elysée le 6 mai 2012.
Par Gilles Ménède
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
Je soutiens la candidature de François Hollande. Parce que
je trouve son discours cohérent, constant, raisonnable
P
arce que je le juge rassembleur, correspondant
complètement aux attentes des Français après ce
quinquennat déplorable, bling bling, mensonger…
Les Français attendent un Président rassurant, capable de hauteur, pas sectaire, l’anti Sarkozy par excellence,
pas contourner l’obstacle et qu’il convenait donc
d’annoncer, d’emblée et honnêtement, qu’il faudrait
tenir un langage de vérité aux Français et ne pas leur
promettre la lune !
Moi je n’ai jamais soutenu le projet du PS : de belles
paroles, un programme concocté par la rue de
Solférino, sans débat (jamais les militants n’avaient
eu aussi peu à intervenir, à donner leur point de vue, à
débattre pour construire ce projet qui nous a été
imposé d’en haut : bonjour la démocratie !). Fallait
avaliser, se taire, voter… on a voté ! ah mais…
Parce que son parcours parle pour lui : il n’a jamais
promis la lune et on ne peut l’accuser d’être une
girouette. Avant même la récente crise financière qui
nous a ramené aux réalités, François Hollande était le
seul à dire que la dette et les déficits légués par
Sarkozy et la droite représenteraient une contrainte. Il
affirmait déjà que le PS revenu au pouvoir ne pourrait
Et malheur à ceux qui, comme moi, disaient que ce
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François Hollande
programme jugé comme « le plus petit commun dénominateur » était ridicule, inapplicable.
voter Non, contre la volonté de l’immense majorité
des militants. On connaît la suite, le fiasco du référendum, la perte de crédibilité du PS, l’impossibilité de
gagner la présidentielle de 2007…
On ne me fera pas le procès, pour ceux qui, à JBC, me
connaissent, de n’avoir jamais évoqué la dette, le
montant astronomique des intérêts que l’Etat doit
reverser au titre de la dette, argent financé par l’impôt
des plus humbles et des classes moyennes et qui va
dans la poche de ceux qui ont les moyens de prêter à
l’Etat, c’est-à-dire les plus riches de notre pays et de
la planète (60 % du deuxième poste de dépense de
l’Etat part ainsi à l’étranger).
Et c’est ce même Laurent Fabius qui a joué le rôle que
l’on sait dans l’élection de Martine Aubry à la tête du
PS en 2008, élection dans les conditions que l’on sait,
avec les trahisons que je n’ai pas oubliées (si vous
voulez que je sois plus clair : qui a trahi Bertrand
Delanoë ? Par pudeur, je tairai la réponse.
Mais qui l’avait loyalement soutenu ? Un certain
François Hollande.
Je ne fais là qu’un rappel de ce que j’ai toujours martelé, et en AG à Trétaigne, et sur ce forum… C’est une
honte et on marche sur la tête ! Alors oui, un bon gouvernement socialiste doit avoir comme priorité de ne
plus permettre cela, donc de lutter contre les déficits
qui profitent aux riches et pénalisent toujours un peu
plus les pauvres !
Moi je n’oublie pas ces choses-là. J’ai laissé le temps
au temps avant de m’exprimer, j’ai réfléchi. Qu’on ne
compte pas sur moi pour m’acharner contre les autres candidats, pas de coups bas. Mais qu’on ne vienne pas non plus me faire la leçon. Depuis le temps que
je milite au PS, que je vois les échecs du passé, j’ai ma
part de sagesse qui vaut celle des autres.
François Hollande a été le seul parmi les candidats à
le dire haut et fort dès le début ! C’est ce dont je lui
suis reconnaissant.
Je voterai François Hollande.
Par Hubert Neveu
Etrangement pour moi, je suis surpris du discours
récurrent des personnes que je côtoie en ce moment
et depuis quelques mois : « quand il était Premier
Secrétaire du PS, on disait de lui qu’il était mou, mais,
avec le recul, force est de constater qu’il était pas si
mal, il n’avait pas le bon rôle avec tous ces éléphants
qui lui savonnaient systématiquement la planche…
Chapeau l’artiste ! »
Moi j’ajoute qu’en effet il a été un bon Premier
Secrétaire malgré les caciques du parti qui n’ont
jamais manqué de le mépriser, de lui mettre des
bâtons dans les roues… Et je m’explique par une illustration : le débat interne sur le projet de Constitution
Européenne et sur le référendum ! Qu’on se souvienne de la qualité des débats, de leur dimension réellement démocratique. Un vote interne a eu lieu, 76 %
des militants avaient choisi le OUI. Mais Laurent
Fabius s’est assis sur ce vote et a continué à se répandre dans les médias pour claironner que la discipline
de parti, il n’en avait rien à faire et qu’il appelait à
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
Faire l’avenir plutôt que d’en rêver, avec François Hollande.
A
J-2 semaines du moment où le ‘peuple de gauche’
se décidera pour élire le/la meilleur(e) candidat(e)
à même de le représenter à l’élection présidentielle de 2012, on entend fréquemment, au détour des
discussions sur les marchés, au café, dans les dîners
que nos candidats « ne font pas rêver ». Je voudrais
ici exprimer combien je trouve plutôt rassurant que
nos candidats – et a fortiori celui qui a ma préférence,
François Hollande - ne soient effectivement pas sur ce
registre.
même de l’incarner, de le porter, de mobiliser ceux qui
le choisissent, cela ne peut pas être en nous faisant
rêver, en nous déconnectant des réalités pour les rendre plus folles ou plus belles. Au contraire. L’histoire
américaine récente a d’ailleurs récemment montré
que le candidat le plus séduisant du monde (au sens
noble du terme), de par son pouvoir de séduction justement, génère des attentes souvent au-delà du réalisable. Parce que croire en un seul homme / une seule
femme, aussi volontaire et compétent soit-il/elle, est
dangereux. Voltaire disait que « les grands hommes
sont ceux qui ont excellé dans l’utile et l’agréable. Les
saccageurs de provinces ne sont que des héros ». Aux
héros qui font rêver, je préfère donc chercher le
Grand Homme qui répondra aux défis de l’époque.
La politique en général, et le choix de nos représentants en particulier est déjà allée très loin dans l’événementialisation, la peoplisation. S’il est indispensable que celui/celle qui nous propose un projet soit à
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François Hollande
La période actuelle est particulièrement marquée par
l’omniprésence de la crise. Une crise devenue multiforme, qui sévit d’abord dans l’économie et génère
des inégalités de plus en plus lourdes au niveau
social, entre les territoires, entre les générations.
Dans ce contexte, le rêve ne peut trouver sa place que
dans un projet cohérent, rigoureux, audacieux, rationnel, structuré. C’est précisément ce que propose
François Hollande: miser sur une vision d’avenir à
partager, plus que sur une personnalité censée galvaniser.
Le deuxième registre des propositions de François
Hollande est tout entier tourné vers la jeunesse, dont
il fait sa « grande cause ». C’est par les efforts que
nous consentirons tous pour faire en sorte que les
plus jeunes accèdent dignement et efficacement à l’éducation puis au travail, que nous garantirons l’avenir
de notre pays, et que nous solidifierons les liens entre
les générations. Là même où en 2007 Nicolas Sarkozy
avait fait le pari inverse : la relance selon la loi TEPA
comme le « travailler plus pour gagner plus » visaient
à accroître le bien vivre de ceux qui avaient déjà du
bien, et du travail, en laissant croire que cela bénéficierait en cascade à tous…par magie, certainement.
Le pacte éducatif de François Hollande, son contrat
générationnel, invitent au contraire à des initiatives
immédiates et volontaristes. Point de place ici pour la
magie.
Aux incontournables questions posées par la crise
donc, François Hollande apporte 2 grandes réponses
pour un « rêve français ».
La première consiste à réformer profondément l’impôt, outil par excellence de la redistribution, et outil si
galvaudé depuis 10 ans de droite au pouvoir. (Re)faire
de l’impôt un outil plus juste de participation collective n’est certes pas la mesure a priori la plus « vendeuse ». Elle n’en est pas moins indispensable, ne
serait-ce que pour s’assurer de notre capacité à
mener des réformes, sociales ou éducatives notamment. Cette réforme fiscale s’inscrit aussi dans le
cadre plus large de la maîtrise des déficits publics.
Nous empruntons la dette à nos enfants, aux générations futures, plus qu’elle ne nous garantit une croissance que nous n’avons pour l’instant pas vu venir, et
ce en dépit des déficits notoirement creusés par les
derniers gouvernements.
Au final, si la crise impose aujourd’hui un cadre
contraignant interdisant à tout candidat responsable
des promesses qui n’engageraient que ceux qui les
entendent, cela n’empêche pas François Hollande de
nous appeler au redressement, au dépassement, pour
renouer avec l’espérance, en misant sur la solidarité
et sur l’avenir. C’est à cette manière construite et
ambitieuse de faire société que François Hollande
nous invite aujourd’hui. Et faire c’est encore bien
mieux que d’en rêver.
Par Carine Rolland
Pour soutenir François Hollande et
participer à la campagne :
Arnaud Magnin - 0679198980
[email protected]
Pour suivre la campagne et l'actualité
de François Hollande :
http://francoishollande.fr
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
Pourquoi nous soutenons Ségolène Royal
Pour tous les Français qui se reconnaissent dans les valeurs
de la gauche vient, avec l'ouverture des primaires, l'heure
des choix. Chacun se pose la même question : qui sera le
mieux placé à gauche pour remporter l'élection présidentielle de 2012 ?
n'est pas une de ses propositions qui ne finisse par être
reprise naturellement par ceux-là même qui les avaient d'abord rejetées. Depuis 2007, sans jamais changer de cap,
Ségolène Royal n'a cessé de travailler pour approfondir sa
réflexion, agir et rester à l'écoute des Français. Elle est prête.
Nous avons la conviction que seul(E) sera en position de
l'emporter celui ou celle qui portera un projet à la hauteur
des attentes des Français, capable de les sortir de la crise
qu'ils traversent, d'incarner positivement le gouvernement
de tous les Français mais aussi de leur redonner confiance,
en eux-mêmes et dans la politique.
Indépendante et à distance des puissants, elle ne fait pas de
la politique pour une élite. Par sa proximité avec les citoyens,
tous les citoyens, elle est capable de redonner confiance à
ceux qui l'ont perdue. Elle peut rassembler bien au-delà du
Parti Socialiste. Par sa solidité et son charisme, elle est en
mesure de contrer une montée de l'extrême droite et la brutalité de l'UMP.
Pour nous, c'est Ségolène Royal.
Comme personne, Ségolène Royal a subi depuis 2006 des
attaques d'une grande violence. Certains ont jeté le soupçon
sur sa compétence malgré toute son expérience de l'action
politique — trois fois ministre, députée pendant dix-huit ans,
présidente de région. Elle y est habituée comme elle est
habituée à voir ses idées d'abord conspuées avant de s'imposer par l'évidence. De l'ordre juste à la démocratie participative, de la France métissée à la fraternité, du combat
pour l'égalité hommes-femmes au « pass contraception », il
Délégué : François NOWAK-tel 01 42 55 92 39 – Marc
BRUNAUD
Pour prendre contact avec nous, pour participer à notre
campagne dans le 18e :
[email protected]
Et pour suivre la campagne de Ségolène Royal :
www.leblogdesegoleneroyal.fr
La France traverse une crise à la fois économique, écologique, morale et sociale. Les attentes des citoyens sont
immenses après le quinquennat désastreux du président
sortant. Élu sur un programme d'amélioration du pouvoir
d'achat, Nicolas Sarkozy s'est moqué de l'électorat, en particulier populaire, qui lui avait fait confiance. Aucune des
questions de fond n'a été résolue : ni l'amélioration des
conditions de travail et des rémunérations, ni la lutte contre
la précarité et l'insécurité, ni la protection des plus démunis.
Ne laissons pas, en 2012, les déçus du sarkozysme trouver,
par désespoir, un refuge à l'extrême droite.
En face, Ségolène Royal propose.
L'interdiction des licenciements boursiers, la mise en place
d'un pacte de confiance avec les jeunes, le soutien massif
aux TPE/PME, la création d'une Banque publique d'investissement sont autant de mesures qui figurent dans son programme et qu'elle applique déjà, pour certaines, avec succès dans sa région.
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Qui sont leurs soutiens à JBC ?
Elle a apporté par son action la preuve de son engagement
pour l'avenir : elle a fait de la région qu'elle préside, PoitouCharentes, celle de l'excellence environnementale. C'est
pourquoi lorsqu'elle s'engage à exploiter au niveau national
tous les gisements d'emplois de la croissance verte pour
en faire une force économique et un ferment de justice
sociale, on la croit.
les attentes sont immenses et les esprits prêts pour une
radicale mutation écologique, économique, sociale et
démocratique, parce qu'elle est combative, mieux armée
et plus expérimentée, nous voyons en Ségolène Royal
celle qui saura transformer l'espoir de la victoire en victoire de l'espoir.
Face une droite déconnectée de la réalité, elle sera la présidente de la force citoyenne et saura répondre à l'exigence démocratique. Toutes les universités populaires participatives qu'elle a organisées autour de sujets majeurs, tous
ses déplacements sur le terrain, tous les citoyens qui
répondent à ses appels, en témoignent : elle porte la voix
des Français et en nourrit son projet.
Les 9 et 16 octobre, c’est vous qui décidez.
Dès le 9 octobre, votez pour
Ségolène Royal !
À l'occasion du trentenaire de l'élection de François
Mitterrand, on a pu mesurer l'intensité du rêve d'un nouveau « 10 mai ». Dans son discours d'hommage à l'ancien
président socialiste, Ségolène Royal rappelait son propos :
"Il n'y a qu'un vainqueur le 10 mai : c'est l'espoir." Ségolène
Royal prend exemple sur lui, qui a su tirer les leçons quand
il a été battu et remporter l'élection suivante.
Par François NOWAK, Yasmine MOHAMEDI, Bintou
NOWAK, Jean-François LOISY, Marcel DELMAS, Daniel
ANDRIUZZI; Eric LEBOITEUX; Diego MELCHIOR ; Ali
Bennis; Libia; Nguembock ; eric Sternhac; Sylvie_DA
Denobili; Romain; Anneli Hoang; Omedat; Dacia_DA
MUTULESCU; Vincent Jechoux; Anne Juhel-Orlac'h ; Marc
BRUNAUD… et toute l’équipe du comité de soutien 18e à
la candidature de Ségolène Royal.
Parce que 2012 n'est pas 2007 et que Ségolène Royal est
du côté du changement et non de l'immobilisme, parce que
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Ségolène Royal
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Tribune libre
Une époque formidable
Refus de l’oppression, instauration / respect
des libertés individuelles et publiques fondamentales, défiance à l’égard des polin vit une époque formidable : la nature en tiques, exigences de vérité.
se réveillant vient nous rappeler notre
statut d’impermanence et notre fragilité. Exigence aussi de débattre et de peser sur
les décisions : le nucléaire civil et militaire,
L’Homme-sujet, qui contrôle, domine, les prédateurs de la finance, les spéculaordonne devient Homme-objet ; le nucléaire teurs (Grèce), le pouvoir des états (veto
qu’il a cru asservir est devenu son maître. Il contre un état palestinien), …la mise en
ne sait comment s’en sortir…
place de solutions alternatives, les lois scélérates à abroger, l’indépendance des pouDes remises en question, il y en a. Fin des voirs, la nomination du dirigeant de France
vieux schémas, des préjugés, des traditions télévision, le rapport aux autres…
absconses.
Tout va changer, nous aussi.
Tout est à repenser. Un think tank mondial.
Même le Noctambule, ouvert depuis 110
Tout est dévoilé : la corruption du monde ans, ferme ce soir !
politique, l’hégémonie financière, le déphasage des politiques, les combines des palais Et les primaires dans tout ça ? Eh bien,… on
de justice…
verra !
O
Tout est remis en question. Un mai 68 pla- (la suite au prochain numéro…)
nétaire à la sauce 2011.
Par Marie Laure Pannier
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Tribune libre
Sénat : Une victoire qui peut 3) La magouille des modes de scrutins : Dans les
petits départements (historiquement plutôt « de droite ») on vote au « scrutin majoritaire » : Le camp qui
annoncer d’autres….
est en tête peut « prendre tous les sièges »… Mais à
H
l’inverse là où la gauche est la plus forte, c'est-à-dire
dans les départements les plus peuplés, la répartition se fait à la proportionnelle. Ce qui fait que si la
droite est minoritaire dans un de ces départements
elle est quand même représentée au Sénat...
C’est que le mode d’élection y a été sciemment organisé pour rendre quasi impossible toute alternance
démocratique :
4) Le Sénat seul maitre de son mode d’élection : Pour
sécuriser définitivement l’ensemble la Constitution a
donné au Sénat un droit de veto sur son mode d’élection. Dans ces conditions on ne voit pas comment
une assemblée de droite se tirerait une balle dans le
pied en acceptant une règle du jeu moins antidémocratique… Ajoutons que chaque sénateur étant élu
avec les modalités de scrutins actuelles, il ne peut
voir que d’un mauvais œil toute modification qui
remet en cause son propre socle électoral…
istorique : Le Sénat à Gauche !!! D’autant plus «
Historique » que c’était plus improbable.
Elections après élections locales la Gauche
avait beau gagner l’immense majorité des grandes
villes, 60 départements et la quasi totalité des
régions cela ne suffisait pas à lui donner la majorité
dans un Sénat pourtant censé « représenter les collectivités locales ».
1) Une sur représentation des petites communes : Il
y a en France 36 000 communes dont près de 10 000
ont moins de 200 habitants. Comme chaque maire
vote cela fait de 10 000 « grands électeurs ». Dans le Quoiqu’ait tenté de prétendre l’Elysée dans les élémême temps les municipalités des villes n’ont, au ments de langages « que rabâchent l’UMP les seuls
mieux que 1 « grand électeur » pour 1 000 habitants. résultats des dernières élections locales auraient
certes permis une belle avancée de la gauche mais
Un électeur « rural » pèse donc 5 à 10 fois plus qu’un pas à eux seuls un tel renversement total de majoriélecteur « urbain » sur le choix des sénateurs. La té.
gauche a donc très (trop) longtemps gagné les municipales des grandes villes et perdu les sénatoriales Pour comprendre cette victoire inespérée il faut
face à la coalition de maires ruraux et de petits nota- prendre en compte le contexte politique actuel :
bles prétendument « sans étiquette » (en pratique le
plus souvent de droite…)
La fronde silencieuse des « petits élus » locaux :
Cette piétaille bonne à tondre, à qui on a fait le coup
2) Une sur représentation des départements de la Taxe Professionnelle, que l’on menace par des
ruraux : Un Sénateur représente 60 000 habitants en réformes structurelles incompréhensibles, et à qui
Creuse, 70 000 en Lozère ou dans le Cantal. Contre l’Etat délègue de plus en plus en plus de tâches sans
plus de 300 000 en Haute Garonne et dans l’Essonne leur donner les moyens financiers correspondants.
plus de 200 000 dans toute l’Ile de France (185 000 à Des élus près de leurs électeurs et sensibles à l’air
Paris).
du temps, à la crise, aux « affaires », au mécontentement croissant. Ce sont eux qui ont « fait l’élection »
Ce n’est pas une « erreur » mais un calcul politicien en lâchant massivement la droite. Ainsi dans le
qui donne, pour le Sénat, une forte « prime » à la droi- Morbihan, terre rurale de droite s’il en est, les 3 siète qui est, on le sait bien historiquement et sociolo- ges sont passé d’un coup de la droite à la gauche…
giquement mieux représentés dans ces petits départements ruraux.
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Tribune libre
La division de la droite : Caricaturalement c’est le
cas à Paris ou un ex-proche de Sarko embarque un
groupe d’élus dans un pied de nez majeur à l’appareil de l’UMP (implicitement contre le parachutage
annoncé de Fillon…) et où malgré les menaces de
l’Elysée il réussit son coup.
mènera des primaires aux présidentielles puis aux
législatives. Les combats qu’il nous faut gagner.
Même dans « ses » Hauts de Seine « LE Président
» n’a pas davantage réussi à faire élire « LA BALKANI » et les dissidents y font jeu égal avec l’UMP…
Semaine après semaine on sent dans le pays non
pas une envie mais un besoin de changement. D’un
vrai changement cette fois. On sent aussi que Sarko
ne peut sans doute pas ou plus « gagner » mais que
nous la gauche et nous les socialistes nous pouvons encore « perdre » et que nous n’en n’avons
pas le droit.
Une gauche victorieuse car unie : Partout ou
presque des listes d’Union. Les verts contents de
doubler le nombre de leurs élus et le PCF de sauver
ce qui lui reste d’implantation locale… Et même le
PRG du brave Baylet qui retrouve quelques couleurs.
Nous avons donc l’obligation de réussir les primaires : Une campagne qui doit rester exemplaire, un
scrutin qui doit mobiliser massivement, des résultats qui doivent être incontestables, des perdants
(et avec eux tout le parti) qui devront apparaitre
unis derrière celui ou celle qui sortira vainqueur.
Après ce succès il sera un peu plus difficile à
Mélenchon de cracher dans la soupe unitaire... et
aux Verts de faire dans la surenchère programatique.
Et puis si nous gagnons l’Elysée et l’Assemblée,
cette majorité de gauche au Sénat nous donnera ce
que n’ont eut ni Blum ni Mitterrand ni Jospin : La
possibilité d’agir, d’agir vite et, pourquoi pas, de
réformer les institutions pour un peu plus de démocratie de justice et d’égalité.
A droite une défaite d’autant plus douloureuse
qu’elle était imprévisible : (elle se croyait, et pour
toujours, « chez elle » au Sénat »). Une défaite qui
s’ajoute au parfum délétère des scandales et des
affaires, à une conjoncture économique de plus en
plus difficile et à une popularité du Président qui ne
remonte décidément pas. Tout cela ne peut que
contribuer à accentuer les bisbilles, les petites
phrases et coups tordus. Une curieuse ambiance
de fin de règne…
Ce n’est pas un rêve utopique. A nous d’en faire une
réalité
Par Philippe SOPENA
Des centristes de moins en moins tentés de s’embarquer, comme supplétifs, dans un bateau qui
prend l’eau de toute part. D’autant qu’avec le large
succès de la Gauche ils ont perdu leur seule chance de faire monter les enchères en menaçant de
jouer pour la Présidence du Sénat la droite contre la
gauche ou la gauche contre la droite.
Ne boudons notre plaisir : Cette victoire c’est bon
pour notre moral. C’est aussi un bon début pour les
6 mois qui viennent pour cette séquence qui nous
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Parti Socialiste 18e circonscription - Section Jean-Baptiste Clément 76 bis rue Duhesme Paris 18e - tél. 01 75 00 30 48 - www.ps18jbc.fr -
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