Téléchargez le bilan - The Sourcing Connection Première Vision
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COMMUNIQUÉ BILAN SEPTEMBRE 2015 THE SOURCING CONNECTION PREMIÈRE VISION : UNE NOUVELLE MANIÈRE D’ENVISAGER LE SOURCING Une grande place ronde, comme l’ancienne Agora où les athéniens se réunissaient pour discuter affaires et politique. Aménagée en 5 districts, chacun portant sa touche de couleur fluo, elle donne la bienvenue aux visiteurs du salon The Sourcing Connection Première Vision. Tout autour, les stands de 56 entreprises venues d’horizons lointains s’ouvrent sur de larges allées. Première Vision inaugure une nouvelle manière de faire du sourcing. Plus engagée et militante. On découvre des savoir-faire d’ailleurs qui souvent n’ont rien à envier à ceux que l’on pratique dans des régions plus proches. Ces « perles » triées sur le volet pour leur créativité et capacité à répondre aux standards occidentaux travaillent en respectant de rigoureux critères éthiques et environnementaux. Le salon se veut pointu : un pré-audit a été fait en amont par les équipes de Première Vision pour garantir de leur fiabilité. Pour s’en rendre compte, il suffit de feuilleter le catalogue et de lire les fiches de chaque entreprise, qui répondent à toutes les questions que l’on se pose quand on souhaite faire du business avec des partenaires géographiquement éloignés. SMALL IS BEAUTIFUL Les visiteurs, comprennent tout de suite que le format intimiste du salon peut être un réel avantage. « C’est très agréable, on a la possibilité de bien observer les sociétés et on prend le temps de discuter » s’exclame E.J. d’Eki. « Nous apprécions que le salon soit petit, c’est mieux pour le business » souligne E.W. de l’anglaise Emily and Fin. Plus sélectif et plus stylé, The Sourcing Connection Premiere Vision inspire la convivialité et favorise les rencontres. Une philosophie tout aussi valable dans l’autre sens, côté visiteurs. 948 visites de professionnels, sur trois jours, représentant pour la plupart des sociétés d’envergure, de moyen-haut de gamme (le groupe 123 Etam, Andrea Crews, Bonpoint, Calzedonia, Celio, Chevignon, Kaporal, Lucien Pellet Finet ou encore Kitsuné et Lee Cooper). P.A., sourceuse pour Aigle, a passé sa journée sur le salon en cherchant, explique-t-elle « des petites pièces, car nous avons déjà nos fournisseurs sur les collections principales et désirons ouvrir notre champ d’exploration ». Les imprimés technologiques de Shanghai Liberty ont attiré l’attention de L. S. et de S.B., les deux créateurs de la société hollandaise New Ams, venus dimanche tout spécialement d’Amsterdam pour visiter le salon, qu’ils avaient connu sur Internet. Le collectif du Pérou suscite l’intérêt du groupe Beaumanoir, qui accorde du temps à la visite des stands et assiste aussi à la conférence. L.B., de D3T Distribution, cible d’abord la section denim. « Notre cœur de cible est l’habillement pour la moto qui se féminise et touche désormais des terrains très différents ». L’acheteuse confie avoir beaucoup apprécié « le côté intimiste du salon, c’est agréable de parler affaires dans cet environnement calme et paisible ». www.thesourcingconnection.com COMMUNIQUÉ BILAN SEPTEMBRE 2015 Dans les allées, on trouve aussi de jeunes maisons de mode, à la créativité fraîche et inspirée. Elles sont là pour trouver des producteurs qui puissent les aider à se développer en maîtrisant les coûts de production. Pour elles, ce ne sont pas les séries par milliers, on est plutôt sur un démarrage à 100-200 pièces et elles sont ravies d’avoir pu trouver des producteurs asiatiques capables d’accepter leurs exigences à des prix convenables. Pour la marque Apoluze « il s’agit de se faire un carnet de potentiels fournisseur pour élargir notre production et commencer à la gérer en direct », affirment les deux fondateurs L. D. et E. D. E.J., d’Eki est à son premier salon « et c’est une bonne surprise : j’ai trouvé des sociétés disponibles à produire des petites quantités et l’ambiance est agréable et professionnelle ». UNE OFFRE SEGMENTÉE PAR DESTINATION PRODUIT Les visiteurs apprécient la segmentation de l’offre de ce rendez-vous. « Offrir une sélection de fabricants de pièces à manches est une très bonne idée, c’est difficile de trouver pareil ailleurs et cela m’a permis de connaître de nouveaux fournisseurs potentiels » affirme G.K. responsable du sourcing chez Teddy Smith. Un avis partagé par E. T., Sourcing Manager de Dance Distribution, groupe anglais spécialisé dans le sportswear. « C’est l’un des rares endroits où j’ai trouvé une section consacrée au sport et les contacts étaient très intéressants. Je félicite les organisateurs pour leur choix ». Une offre pour développer des niches. C’est ce que cherche G. L., de Lauren Vidal, qui avait préparé sa venue à l’avance, en sélectionnant les exposants qui l’intéressaient le plus, et qui estime « utile » d’avoir les sociétés « à portée de main, surtout si l’on n’a pas la possibilité de se rendre en Asie pour fréquenter les salons locaux ou pour prospecter ». Son bonheur, elle, l’a trouvé dans une société Inner Mongolia Fujia qui vient de Mongolie et produit du cachemire. « Un produit qui fait actuellement défaut à notre portfolio ». Les acheteurs du grand magasin Le Printemps sont là pour chercher des chemises pour femme pour une marque sous nom propre. L’outdoor intéresse les trois sourceurs de Vicomte A & Marcy Infinity. « Nous avons déniché des fabricants intéressants dans le Urban District » disent les Arméniens A.G. et L.J. du groupe Splendour. LE CONCEPT DE CETTE PREMIÈRE ÉDITION A SÉDUIT Certes, quelques réflexions s’imposent pour rendre l’expérience du salon encore plus productive. Le côté international du salon, sur le versant des visiteurs autant que sur celui des exposants, est assuré. Les bases d’une relation de travail durable et sérieuse dépendent très souvent d’un bon début… www.thesourcingconnection.com COMMUNIQUÉ BILAN SEPTEMBRE 2015 LE SOURCING INTERNATIONAL : UN ENJEU PRIORITAIRE POUR LA COMPETITIVITÉ DES ENTREPRISES DE MODE Vers quels pays s’orientent les marques et les retailers pour leur sourcing de demain ? Et quels éléments et technologies sont susceptibles de changer la distribution et d’éviter aux marques les gaspillages en phase de production ? Des questions qui ont été abordées dans les deux conférences qui se sont déroulées dans le cadre du salon The Sourcing Connection Première Vision. Où sourcer demain ? De nouvelles destinations s’ouvrent pour le sourcing, qui s’ajoutent à celles déjà bien connues et expérimentées : Chine, Turquie et Pakistan. À commencer par le Bangladesh, le Vietnam, l’Inde et le Myanmar. À côté de ces pays asiatiques, il faudra enregistrer la relative montée en puissance des pays de la région sub-saharienne, avec l’Ethiopie en tête. Pour l’instant encore timidement, avec une production confinée à des pièces plus basiques, ces pays (Ouganda, Kenya et Tanzanie) pourraient devenir de nouveaux clients intéressants pour les entreprises de mode occidentales. La distribution se prépare aux « Millenials » De gros changements interviennent aussi dans la distribution, avec des outils informatiques plus pointus à disposition des entreprises de mode et de ses clients. L’industrie de la mode, comme l’a expliqué Dhyana van der Pols, spécialiste en production, sourcing et chaîne d’approvisionnement dans le secteur de la mode est confrontée à une nouvelle cible très connectée et doit dès maintenant se préparer à l’arrivée des « Millenials », qui en 2025 seront le contingent le plus important de consommateurs de mode. Le grand magasin anglais, House of Fraser, a par exemple décidé de renoncer à ce modèle de boutique pour de plus petits espaces de 10 m2, équipés de bornes qui permettent aux clients de faire leur choix et de s’y faire livrer ensuite où ils veulent. Ou bien d’introduire les Magic Mirrors, qui permettent d’essayer des pièces sans se déshabiller. En termes de production, pour éviter les gaspillages et par conséquent accroitre leur marge, les entreprises peuvent aujourd’hui, se servir de technologies en 3D, dans le design et les prototypes, qui évitent des coûts de fabrication inutiles. À l’instar de l’américain Tommy Hilfigher qui a récemment révolutionné sa manière de travailler avec le lancement de son showroom connecté. On peut également mesurer le taux d’appréciation d’une collection avant même de la lancer en se servant de panel de consommateurs qui donnent leur avis à distance sur des échantillons en 3D. Il est aussi important, dans la stratégie de vente, de communiquer, à travers un étiquetage connecté, l’histoire du vêtement. Une transparence qui permet au consommateur, de plus en plus concerné par le respect de normes éthiques et durables chez les grands fabricants extra-européens d’habillement, de savoir où la pièce a été produite, par qui, dans quelle usine… La connaissance de ce processus inspire la confiance du consommateur et assure sa fidélité. Contact Presse Première Vision Juliette Sebille @ : [email protected] T. +33(0)1 70 38 70 33 www.thesourcingconnection.com