Layout 2 - EquiFirst

GP Magazine N°70-83 à 98_Layout 2 17/09/15 12:53 Page14
PUBLI-COMMUNIQUÉ
© Collection privée
EQUIFIRST,
Lorsqu’un cheval est positif à la suite d’une contamination alimentaire, la FEI demande des échantillons
d’aliments afin de les faire analyser par son laboratoire
de contrôle. Si dans pareille situation, vous n’en avez
pas gardé, vous devrez vous adresser à votre fabricant
d’aliments pour en obtenir. Cela risque de générer des
doutes ou des suspicions en cas de résultats négatifs.
EXPERT
Aujourd’hui encore plus qu’hier, le laxisme n’est pas
permis ! Les suspensions et sanctions financières sont
importantes, mais plus qu’un problème d’argent, c’est
avant tout un drame humain pour les passionnés de
chevaux.
EN NUTRITION ÉQUINE
QUELS SONT LES POINTS FORTS D’EquiFirst ?
En un peu moins de quinze ans, la marque EQUIFIRST s’est rapidement développée en répondant aux demandes de ses clients et surtout aux exigences alimentaires du cheval.
Aujourd’hui, des milliers de cavaliers professionnels et amateurs lui font confiance.
Rencontre avec Sébastien Bastogne, Chef Produits EquiFirst.
- Une réactivité
et une véritable flexibilité de l’ensemble de
l’équipe technique et commerciale.
D’où sont issus
vos fournisseurs et quels contrôles avez-vous
sur leurs produits ?
Pourriez-vous présenter EquiFirst ?
EquiFirst est une marque de la société Dumoulin appartenant au groupe agroalimentaire belge Aveve.
Spécialisée dans la nutrition animale et maîtrisant la
fabrication de spécificités comme le flocon de céréales
et l’extrudé de graine de lin, EquiFirst a décidé, au
début des années 2000, de développer ses activités
en France ainsi que dans une dizaine d’autres pays. À
ce jour, quatre membres de l’équipe sont actifs quotidiennement dans l’Hexagone, qui représente actuellement 40% de notre chiffre d’affaires.
Comment définir
ce qu’est une bonne alimentation ?
tentes nutritionnelles, sportives et économiques afin
de lui fournir une alimentation adéquate. Si nécessaire, nous proposons une analyse de la valeur nutritionnelle du fourrage. Notre équipe est constituée
d’experts en nutrition équine ayant tous plus de dix
années d’expérience.
Il y a donc un véritable suivi de la clientèle ?
Avant tout, il faut rappeler qu’un cheval est un herbivore. La base de sa ration est le fourrage dont la valeur
alimentaire peut fortement varier en fonction de la période de coupe et du sol. Nos aliments viennent donc
la compléter tout en tenant compte de la discipline,
de l’activité, de l’âge et de la race du cheval.
Comment conseillez-vous vos clients ?
Notre première étape est l’observation : les chevaux,
leur comportement alimentaire et leur environnement.
Ensuite, nous écoutons le client concernant ses at-
Oui. Nous sommes attentifs et disponibles au quotidien. De plus, si besoin, nous complétons une fiche
d’observation pour chaque cheval tenant compte de
son niveau de travail, de son état corporel, de sa ration
et des remarques du cavalier ou de l’entraîneur. Le
poids du cheval y est également ajouté. Si nécessaire,
nous demandons l’intervention d’un vétérinaire afin
d’effectuer une prise de sang et un diagnostic précis de
la santé du cheval. Sur la base de toutes ces observations, nous établissons une ration précise qui sera
modifiée ou validée six à huit semaines plus tard.
L’aliment est en effet une condition nécessaire à une
bonne santé, mais pas encore une thérapie.
Comment créez-vous vos gammes d’aliments ?
La gamme EquiFirst existe depuis une quinzaine d’années. Nous l’avons construite en nous basant sur les
besoins du cheval connus à l’époque et l’avons ensuite
étoffée notamment grâce à de nouvelles études universitaires et aux recherches réalisées par notre propre département « Recherche & Développement ». Que
ce soit au niveau de l’élevage ou du sport, nous amenons les meilleurs nutriments afin de garantir santé et
performance. Les différentes régions et disciplines
sont également prises en compte. En effet, les attentes d’un entraîneur de trot ne sont pas les mêmes
qu’un entraîneur de CSO. Le marché de l’Ouest de la
France est quant à lui très différent du marché allemand, ce qui nous oblige à nous adapter continuellement aux attentes de nos clients.
Les céréales, comme l’orge et le maïs ainsi que la luzerne, proviennent de Belgique et de France par retour
de livraison. La graine de lin est importée du Canada
ou de l’Europe de l’Est et le soja d’Amérique du Sud.
Les céréales arrivent essentiellement par camion à
l’inverse des oléagineuses qui arrivent par bateau, diminuant ainsi le coût et l’empreinte écologique de nos
produits. Toute la chaîne de fabrication de l’entrée à la
sortie de l’usine est soumise à une traçabilité totale,
ce qui signifie que chaque matière première est
contrôlée, échantillonnée et archivée de même que
tous ses mouvements lors de la fabrication. Pour
chaque produit fini, cela permet de retrouver tous les
ingrédients qui le composent. Ce dernier point est très
important quand vous livrez dans le domaine des
courses, mais également dans les disciplines telles
que le CSO, l’endurance, l’attelage, le dressage et bien
d’autres encore.
Notre méthode est simple et efficace : premièrement,
nous avons sélectionné une liste de matières premières sécurisées à laquelle ne peuvent déroger les
formulateurs sans étude préalable. Deuxièmement,
nous effectuons un échantillonnage hebdomadaire
ciblé sur les aliments destinés aux professionnels
équins. Ces échantillons sont analysés au Laboratoire
des Courses Hippiques (LCH) à Paris. Troisièmement,
nous proposons un aliment, l’Energy Sport Plus, déjà
contrôlé par le Laboratoire des Courses Hippiques
avant sa mise sur le marché. Enfin, nous nous assurons
que les modes de transport utilisés n’ont pas contenu
de matières premières à risque au moins durant les
trois derniers voyages.
Comment un aliment peut-il être positif
à un contrôle antidopage ?
Des substances dopantes se trouvent depuis toujours
dans la nature. Certaines sont cultivées (le cacao, le
café, le thé) ou opiacées (destinées au domaine pharmaceutique). D’autres encore sont d’origine sauvage,
par exemple certaines solanacées (datura) ou opiacées. Dans beaucoup de régions, ces plantes sauvages
sont en recrudescence à la suite du fauchage tardif et
à certaines modifications de la législation en matière
de produits phytosanitaires. Il faut également savoir
qu’en plus de l’augmentation des contrôles effectués
dans différentes disciplines, de nouvelles substances
sont aujourd’hui ajoutées à la liste des substances prohibées. Un exemple concret : depuis le 1er janvier 2014,
le LCH contrôle l’hordénine que l’on retrouve dans
l’orge germé.
- Un département « Recherche
& Développement » interne à la pointe du
progrès en nutrition animale.
- Une volonté constante
de produire des aliments de qualité
répondant précisément
aux besoins de chaque utilisateur.
- Une polyvalence des métiers
par le floconnage, l’extrusion, la granulation
et la possibilité de mix.
- Une logistique optimale.
Comment l’entraîneur ou le cavalier
doit-il se prémunir ?
Si le domaine des courses est soumis à cette pression
depuis plusieurs décennies, les autres disciplines le découvrent à présent, vu l’augmentation des contrôles destinés à garantir un sport équestre propre et équitable.
Nous recommandons vivement aux utilisateurs d’assurer eux-mêmes la traçabilité de leur aliment. C’està-dire en gardant de manière systématique un
échantillon des lots consommés en ayant pris soin de
le dater et de l’archiver dans un endroit propre et sec.
Si cela représente trop de contraintes, le minimum est
de garder un échantillon d’aliment en cas de contrôle
anti-dopage. Attention, une substance prohibée peut
avoir une rémanence de plusieurs heures, voire même
de plusieurs jours.
De gauche à droite : Guillaume Duperron,
Jean-Louis Vanderwegen, Sébastien Bastogne, Luc Dumont,
Benoît Onghena, Sébastien Richard, Vincent Weytjens, Dirk Sanders,
Bjorn Scheirlinck.
Au-delà de tous ces points,
EQUIFIRST est avant tout une équipe unie
et passionnée.
Nous vous donnons rendez-vous sur notre stand
à EQUITA’ LYON du 28 octobre
au 1er novembre
et espérons vous y voir nombreux !