Lettre d`information No 10

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Lettre d`information No 10
Notre mission : former les dirigeants de demain au service de l’Arménie et au
développement des relations franco-arméniennes.
Lettre d’information
Numéro
10
A v r i l
2 0 1 0
Visite du Secrétaire général de l’OIF à l’UFAR
Dans ce numéro
Remise des certificats d’excellence par l’UGAB
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Les rugbymans
du Hay Club à
l’UFAR
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Témoignage de
Sokrat Mkhitaryan, étudiant en
Master 2
Pages 3-4
Dans le cadre de sa
visite en Arménie, à
l’occasion d’un colloque,
le Secrétaire général de
l’Organisation
Internationale de la Francophonie (OIF), le Président Abdou Diouf, ancien Président de la République du Sénégal, est
venu à l’UFAR le 6 avril
dernier. Il a parcouru
l’université et a eu un
entretien
avec
les
membres de la direction
de l’UFAR : Madame
Joëlle le Morzellec, Recteur, Messieurs Alexandre Martinetti, Secrétaire
général, Arayik Navoyan, Vice-Recteur chargé des relations exté-
rieures, et Vagharshak
Meyroyan, Directeur administratif et financier.
Lors
de
cette
rencontre, le Recteur a
présenté les programmes d’enseignement à
l’UFAR, elle a également
évoqué la particularité
de l’UFAR qui consiste à
délivrer des doubles
diplômes nationaux français et arméniens. L’Ambassadeur de France en
Arménie, S.E. Monsieur
Serge Smessow, qui
assistait à la rencontre,
a fait observer que « l’UFAR est une université
qui forme non pas des
francophones, mais des
étudiants qui deviennent
francophones
en
y
poursuivant leurs études ». Les taux élevés
d’insertion
professionnelle des étudiants de
l’UFAR ont également
été évoqués. L’Ambassadeur chargé de la
Francophonie, Monsieur
Christian Ter-Stepanian,
était également présent
lors de cette rencontre.
En raccompagnant
le
Président
Diouf,
Madame
Joëlle
le
Morzellec a remercié le
Secrétaire général de la
Francophonie
d’avoir
bien voulu
honorer
l’UFAR de sa visite.
Partenariats
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Remise des certificats d’excellence par l’UGAB
Le 5 avril dernier, le Président de l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance (UGAB), Monsieur Berdj Sedrakyan
a remis des certificats d’excellence à 23 étudiants de l’UFAR.
Des bourses selon les critères
académiques sont décernées
par l’UGAB aux étudiants de
l’UFAR depuis 2007. Le budget
total de cet acte de bienfaisance est de 30 000 USD cette
année.
La cérémonie de remise a
été suivie d’un cocktail au
cours duquel Madame Joëlle le
Morzellec, Recteur de l’UFAR,
a remercié l’UGAB, en la per-
sonne de son Président, de
l’intérêt et de l’attention portés
à l’UFAR. Messieurs Vazken
Yakubyan, membre du Conseil
d’Administration de l’UGAB, et
Ashot Kazaryan, Directeur de
la représentation de l’UGAB à
Erevan, ont pris part à cette
manifestation.
Les rugbymans du Hay Club à l’UFAR
A la suite de l’initiative conjointe de Monsieur
Alain Tchurukdichian, Secrétaire général de l’Association des internationaux arméniens de rugby
« Hay club », et de Madame Joëlle le Morzellec,
Recteur de l’UFAR, décidée lors de leur rencontre le 18 mars dernier, les rugbymans représentant l’Association, Messieurs Alain Tchurukdichian, Laurent Haïrabétian, Vice-Président, et
Laurent Bedrossian, Trésorier, sont venus à l’UFAR le 8 avril dernier pour rencontrer les étudiants.
Lors de cette réunion, les invités ont d’abord
présenté leur Association, puis ils ont fait part de
leur expérience en qualité de joueurs de rugby ;
et ils ont exposé les particularités de ce sport.
Cette rencontre qui a eu lieu à la veille du
match Arménie-Serbie a sans doute éveillé l’intérêt pour ce sport des étudiants qui étaient pré-
Lettre d’information
sents, car certains d’entre eux ont souhaité assister aux matchs pour supporter l’équipe d’Arménie.
A la suite du match qui s’est déroulé au
stade d’Abovyan, où l’UFAR était présente, l'Arménie est venue à bout de la Serbie sur le score
de 21 à 19. Nous adressons donc nos plus vives
félicitations à nos amis du « Hay Club », aussi
bien qu’à toute l’équipe d’Arménie et à ses supporteurs.
Témoignage
Numéro 10
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Le paradigme UFARiste
Sokrat MKHITARYAN, étudiant en Master 2, fait part de son expérience d’étudiant de l’UFAR et de l’Université Jean-Moulin Lyon 3
Mon projet
Grâce au partenariat entre
l’Université Française en Arménie et l’Université Jean Moulin
Lyon 3, j’ai eu la possibilité de
continuer mes études en Master
2 Entrepreneuriat et Management des PMO à l’Université
Jean Moulin Lyon 3. Cette expérience très enrichissante me permettra de développer a posteriori
mon projet qui est la création
d’une entreprise en Arménie. La
réussite de ce projet a été assurée par le soutien de l’UFAR et
la bourse du Gouvernement français qui m’a été accordée par
l’Ambassade de France en Arménie.
Les études à l’Université Jean
Moulin Lyon 3
Bien que ce fût la deuxième
fois que je visita is la
France (j’avais déjà suivi un
stage à Paris en 2008) et que je
connaissais donc la culture française, j’ai craint d’être confronté
à des difficultés provenant des
différences existant entre les
cultures arménienne et française. Et pour mettre à profit un
temps nécessaire d’adaptation,
j’ai pris mes billets d’avion pour
le début du mois de septembre
alors que mes cours ne devaient démarrer qu’à la fin du
mois.
Mais paradoxalement l’adaptation s’est passée très vite et je
n’ai pas senti de grosses difficultés dans la nouvelle Université. Grâce aux intervenants français que nous avons eus
à l’UFAR, l’organisation des
cours en France ne m’était pas
étrangère. J’ai rencontré plusieurs étudiants de l’UFAR en
France qui ont eu beaucoup de
succès. Cela me permet de déduire que ma réussite, ainsi que
la réussite des autres étudiants,
dépend beaucoup des connaissances et des compétences acquises à l’UFAR. Cela m’a encouragé également à analyser
mes années universitaires pour
trouver les facteurs clés de ce
succès qui ont permis nos réussites.
La stratégie des étudiants
pendant les études.
Mes réflexions m’ont amené
à faire une distinction entre l’étudiant de l’UFAR qui est porteur
des valeurs de notre Université
et l’étudiant traditionnel arménien. J’essayerai d’analyser
leurs stratégies, leurs valeurs
qui sont au cœur de leurs réussites.
L’étudiant traditionnel arménien a pour seul objectif d’acquérir le plus de connaissances
possibles, d’avoir un diplôme,
tandis que l’étudiant de l’Université française voit plus loin : il a
comme objectif de trouver un
travail et sa place dans la société, certes en visant lui aussi un
niveau de connaissances élevé.
Maintenant examinons leurs
stratégies pendant les études.
Etudiant traditionnel
Ici nous pouvons être en
présence de deux cas : l’étudiant dont l’objectif est d’acquérir le plus de connaissances
possibles et d’avoir un diplôme
avec une mention élevée ; ou
simplement d’obtenir un diplôme
sans tenir compte des connaissances. Quel que soit le cas,
nous avons une stratégie commune qui consiste à valider les
examens, et à avoir des notes
suffisamment élevées ; et dès
que les étudiants ont atteint cet
objectif ils pensent que leur mission est réalisée. Les parents
seront contents car leurs enfants auront obtenu des notes
élevées à l’université et bientôt
ils auront un diplôme et donc un
travail.
Suite - page 4
Le paradigme UFARiste
Suite
Etudiant de l’UFAR
Pour lui, la vie universitaire
n’est pas seulement dans ce registre d’exploitation, elle est aussi une
exploration, une recherche, car il
considère le temps passé à l’Université comme un moyen pour atteindre sa finalité, son objectif, qui
est de trouver une place dans la
société. Pendant ses études, il ne
donnera pas seulement de l’importance au niveau du diplôme qu’il
obtiendra et aux connaissances
théoriques, académiques. Il essayera de trouver des opportunités
pour travailler et appliquer les
connaissances acquises. Parfois il
travaillera pendant plusieurs mois,
et avec plusieurs personnes, sans
être rémunéré, en créant son réseau.
tout. Il a développé l’exploration, il
a fait des recherches, il n’a pas de
peur du changement, car pendant
la vie universitaire il s’est déjà préparé à la vie réelle, à la lutte qu’il
faut mener pour survivre.
C’est pour cela que les étudiants de l’UFAR s’adaptent bien
aux différents milieux car ils essaient de profiter des changements
et de prendre du recul pour progresser davantage.
C’est pour cela que la plupart
des étudiants de l’UFAR travaillent
pendant leurs études, tandis que
les autres attendent la fin des études.
En résumant tout ce que je
viens d’expliquer, je peux affirmer
que, pour nous, étudiants de l’UFAR, la vie est un processus cyclique ; tandis que pour les étudiants
La phase Apres-études.
traditionnels, cela continue d’être
Ces deux cas sont un peu cari- linéaire (il faut finir ses études
caturaux mais je vous assure que, avant de commencer à travailler,
pendant mon parcours d’étudiant, etc.)
j’ai rencontré les deux. Ce qui est
intéressant, c’est d’examiner la
Le rôle de l’UFAR
phase après-études.
Comme je l’ai déjà noté, pour
Après la fin de ses études, l’é- moi, le changement d’Université,
tudiant traditionnel sera confronté à ainsi que de pays, n’a pas provola rupture qui existe entre la vie qué de choc. J’ai expliqué aussi ce
universitaire qui se termine et la vie qui est la valeur ajoutée de l’UFAR,
professionnelle dont le début n’est la mentalité des étudiants de l’Upas encore visible dans son hori- FAR. Il faut avoir un esprit lucide et
zon immédiat. C’est là que le chô- comprendre que nos étudiants,
mage apparaît et que les parents voire nous-mêmes, nous avions
deviennent mécontents, alors qu’ils pourtant, à la fin de nos études à
ont été contents pendant les an- l’école, la même approche que nos
nées universitaires.
amis qui étaient en classe avec
L’étudiant de l’Université fran- nous. Et c’est l’UFAR qui a chançaise est opportuniste, à l’affût de gé notre point de vue, qui a déve-
Lettre d’information
de l’Université Française en Arménie,
numéro 10, avril 2010.
Réalisé par le Service de la Communication.
Responsable : Armen BAGHDASARYAN
loppé notre culture et nous a éduqué à appréhender la vie comme
elle est, à avoir une approche systémique en restant dans la logique
de l’acteur qui est capable de
changer ce système.
Le paradigme UFARiste
Aristote aurait dit « il y a plus
de richesse dans l’usage que dans
la propriété ». En restant lucide, je
ne veux pas sous-estimer et mettre
en doute les connaissances et les
compétences des étudiants des
autres universités ; et donc je n’affirmerai pas que nous avons plus
de connaissances qu’eux. Mais
personne ne peut contredire le fait
que nos étudiants savent bien utiliser ce qu’ils ont appris ; et c’est ce
savoir, cette connaissance de l’usage, de l’application, qui est la
valeur ajoutée de nos étudiants.
Vous pouvez rencontrer des étudiants de l’UFAR partout : aussi
bien un jeune entrepreneur en Arménie que quelqu’un qui travaille
au Ministère des Finances de la
République française à Paris.
Pour terminer, je vais évoquer
la métaphore de la clé qui explique
bien la philosophie de notre Université: les connaissances ne sont
que des clés qui ouvrent les portes
de la sagesse et de l’excellence ; il
faut donc être conscient que ce
n’est pas le nombre des clés qui
compte, mais que c’est aussi la
capacité du porteur de clefs à savoir utiliser ses clefs.
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