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Invitation : pot et débat
Un nouveau parti ?
venez en discuter
Pot de rentrée et débat
à l’invitation de la LCR
Vendredi 11 janvier 20h30
Local MotivéEs
14 rue du commerce
Montpellier
(quar tier Clémenceau)
Le gouvernement Sarkozy est à
l’offensive dans tous les domaines...
Le parti socialiste est à la dérive...
Un nouveau parti vraiment à gauche
est nécessaire.
Quel parti ? Comment faire ?
venez en discuter...
Le pouvoir d’achat baisse...
On veut nous faire travailler
toujours plus pour des retraites
diminuées...
Le capitalisme, basé sur la seule
recherche du profit,
creuse les inégalités,
détruit acquis et solidarités,
crée misère et chômage,
met en péril l’avenir même de la
planète.
Ce système ne profite qu’à
quelques uns.
Il faut bâtir une nouvelle société.
Pour cela un parti vraiment à
gauche, anticapitaliste,
est nécessaire.
Construisons le
ensemble.
Venez discuter de la politique du gouvernement,
de celle PS, de ce que nous proposons :
un nouveau parti vraiment à gauche.
Le Parti socialiste a dérivé vers le libéralisme
Les partis de gauche, notamment le Parti socialiste, ne contestent
plus le capitalisme mais souhaitent seulement l’aménager. Le
ralliement de responsables du PS au gouvernement Sarkozy, la
nomination de Dominique Strauss-Khan à la tête du FMI dont les
politiques libérales ont fait des ravages dans les pays du Sud, le
vote oui au traité européen libéral.... les renoncements successifs,
(Smic, retraites, santé, référendum Europe...), montrent qu’on ne
peut plus rien attendre de ce parti.
Il est donc nécessaire de construire un vrai parti de gauche,
qui se donne la perspective d’une société alternative
au capitalisme.
Réunion proposée par la
LCR dont le porte-parole
national est
Olivier Besancenot
Tous nos vœux
pour nos luttes et nos espoirs
A peine rentré de ses vacances d'Egypte, payées
par son ami le milliardaire Bolloré, Sarkozy a
adressé ses vœux pour nous vendre une " politique
de civilisation ", appeler à une " nouvelle
renaissance ", et " moraliser le capitalisme… ".
La grandiloquence des propos tente vainement de
masquer le contenu d'une politique pleinement au
service des capitalistes. Elle est ridicule et dérisoire,
mais surtout cynique, car à défaut de moraliser le
capitalisme, Sarkozy sert les intérêts des
milliardaires, des riches et des puissants.
Le bluff se révèle dramatique
Cette politique s'organise autour d'un seul axe : faire
baisser les salaires, le coût du travail. Le slogan de la
défense du pouvoir d'achat ou de l'égalité tourne à la
tragédie pour tous ceux qui n'ont que les minima sociaux
pour vivre, qui n'ont pas assez pour avoir un logement
décent, pour les chômeurs et les précaires, pour les sanspapiers…
" Je sais votre exaspération " a cru bon de déclarer
Sarkozy, jouant la compassion, mais il ne croit pas si
bien dire.
Une politique anti sociale
Les mesures qui entrent en vigueur dès ce début
d'année sont significatives :
franchise sur les médicaments, les transports
sanitaires et les actes para-médicaux,
augmentation du tarif du gaz de 4%,
mise en place du service minimum dans les
transports publics.
La soi-disant politique en faveur du pouvoir d'achat
est un leurre destiné à encourager les heures sup
pour le seul bénéfice des patrons. Quant à la "
politique de civilisation ", annoncée pour 2008, son
objectif essentiel sera de liquider la loi sur les 35
heures dont il ne restera que la flexibilité. Fillon l'a
annoncé sans détour reprenant à son compte les
volontés du Medef : il veut remettre en cause la durée
légale du travail. Il s'agit de laisser aux patrons la
possibilité de " négocier ", en réalité d'imposer, par
branche ou par entreprise la durée du travail. Et pour les
retraites, tout est déjà décidé : l'ensemble des salariés
devront passer à 41 annuités à partir de 2012, puis à
41,5 en 2020. Voilà l'égalité selon l'apôtre de la
politique de civilisation…
Faire échec à Sarkozy et sa
politique
La grève des cheminots, de la RATP, celles d'Air France,
des étudiants, des urgentistes, celles de nombreux
salariés du privé viennent de faire la démonstration que
ce sont bien les travailleurs qui font tourner la société et
produisent les richesses. Ensemble, nous représentons
une force immense. Nous avons toute légitimité à nous
en servir pour imposer un autre partage des richesses.
Pour cela, mobilisons nous, agissons aussi sur le terrain
politique en créant un nouveau parti qui représente
réellement nos intérêts, ceux des classes populaires.
Alors, tous nos vœux pour que 2008 soit l'année de la
contre-offensive du monde du travail.
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