L`Industrie informatique réagit aux rumeurs de création d`un droit

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L`Industrie informatique réagit aux rumeurs de création d`un droit
L'Industrie informatique réagit aux rumeurs de création
d'un droit voisin, menant à terme à une taxation des
objets connectés
L'industrie informatique, moteur de la croissance, doit cesser d'être prise pour « une vache à taxe »
« Trop, c'est trop ! » C'est en substance en ces termes que le SFIB, qui représente l'industrie
informatique en France, réagit aux propos de représentants du SPQN et de l'association de
la Presse IPG parus mercredi 05 septembre dans les colonnes des Echos, sur un projet de
création d'un « droit voisin » qui « serait un droit d'utilisation de leurs contenus par les
portails internet ou moteurs de recherche », avec en ligne de fond la taxation des objets
connectés.
Paris, le 7 septembre 2012 « Trop, c'est trop ! » C'est en substance en ces termes que le SFIB, qui
représente l'industrie informatique en France, réagit à la publication dans les colonnes des Echos de ce
mercredi sur les propos de représentants du SPQN et de l'association de la Presse IPG, sur un projet de
création d'un « droit voisin » qui « serait un droit d'utilisation de leurs contenus par les portails internet ou
moteurs de recherche », avec en ligne de fond la taxation des objets connectés.
« L'urgence, aujourd'hui, est que tout le monde se calme en matière de culture numérique et que chacun
prenne le temps de réfléchir, consulter et de se concerter entre parties prenantes, avant de se lancer dans
des projets inouïs de taxations absurdes » s'emporte Xavier Autexier, le Délégué général du SFIB, syndicat
de l'industrie des Technologies de l'Information.
Ce sont précisément ces mêmes éditeurs qui mettent en ligne leurs propres contenus, donnant libre
champs aux moteurs de recherche de les référencer et d'en faciliter l'accès ! En outre, pourquoi taxer
les objets connectés, sous- entendu smartphones, tablettes, ordinateurs.., qui ne sont que des supports
physiques de base.
« Le monde de la Culture n'a plus qu'un mot à la bouche : « taxer » ! Et ce, comme par hasard, sur tout ce qui
concerne les outils numériques » souligne la direction du SFIB.
« Certes, les entreprises informatiques sont majoritairement extra-communautaires et ce, faute de fabricants
dans l'Union Européenne, comme se plaisent à le rappeler certains détracteurs, mais en l'occurrence ce sont,
à travers les marques concernées, des filiales françaises, des réseaux de distributeurs et de revendeurs à
forte valeur ajoutée qui sont visés et donc plusieurs dizaines de milliers d'emplois en France » rappelle
Maxence Demerlé, la Déléguée générale adjointe du SFIB. Sur les 30.000 emplois en France que
représentent les technologies de l'Information au sein du SFIB, plus de 1.500 concernent des emplois de
chercheurs exerçant sur le territoire national.
« Alors que le SFIB rencontre régulièrement des représentants de l'Etat en matière de culture numérique
notamment et, à peine sortis de consultations ou de concertations, il est surprenant voire étonnant que de tels
projets nous tombent dessus par voie de presse! Laissons au Gouvernement le temps de s'organiser avec les
interlocuteurs ministériels et autres professionnels concernés, sans créer de tels effets d'annonces qui
viennent polluer le développement du numérique en France et qui ne peuvent qu'être préjudiciables à tous »
souligne Xavier Autexier.
Trouvant les propos tenus dans les Echos choquants et s'apparentant plus à des notions et formes d'aides
d'Etat déguisées, le SFIB rappelle que ses industriels, tout comme ceux de ses confrères, ne sont pas des
vaches à lait éternelles, lesquelles risquent fort bien in fine de devenir stériles, dans un débat du même nom.
Contact : Maxence Demerlé : 01 44 69 40 34
A propos du SFIB : Syndicat de l'Industrie des Technologies de l'Information 43/45 rue de Naples 75008 Paris - Tél : 01
44 69 40 33 - www.sfib.org Dans l'esprit de favoriser le développement de l'industrie des Technologies de l'Information
et des services associés, le SFIB constitue l'espace privilégié de réflexion et de concertation de la profession. Ses
activités sont articulées autour de métiers principaux, le traitement de l'information (informatique) et le traitement des
documents (systèmes d'impression et traitement du courrier) réunissant ses membres autour d'une ambition
commune, celle d'accroître la compétitivité de l'industrie qu'elle représente et d'être un moteur de croissance et de
développement économique. Membre du MEDEF et représentant près de 30.000 emplois directs en France, le SFIB
assure la représentativité de ses adhérents (ACER, BULL, DELL, HP, IBM, INTEL, LENOVO, NEOPOST, LEXMARK,
TOSHIBA, XEROX...) et la défense de leurs positions communes auprès d'organismes privés et publics (France/Europe)
dont les décisions peuvent avoir des incidences sur les entreprises du secteur. Créé en 1920, le SFIB, en tant
qu'organisme professionnel loi 1884, est l'interlocuteur naturel des pouvoirs publics français pour la promotion et la
diffusion des Technologies de l'Information et de leurs usages. Son rôle est d'apporter sa contribution aux actions
engagées par les pouvoirs publics et de les éclairer par l'expertise de ses membres sur les politiques publiques en la
matière.

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