L`avenir est électrique - Canadian Electricity Association

L’avenir est électrique
Discours prononcé devant The Economic Club of
Canada
Par : Jim Burpee
Président et chef de la direction
Association canadienne de l’électricité
Ottawa (Ontario)
6 novembre 2012
L’électricité est au cœur de nos activités à la maison et au travail, et elle est cruciale
pour la prospérité de notre pays. Maintenant, et au cours des années à venir, les
consommateurs et les contribuables, les décisionnaires et les responsables de la
réglementation, les intervenants et les défenseurs des intérêts, les investisseurs et les
planificateurs, ainsi que les visionnaires et les constructeurs, doivent prendre les
décisions qui façonneront l’avenir des infrastructures d’électricité du Canada pour les
prochaines générations. M. Burpee parlera des choix qui permettront de s’assurer que
le système d’électricité du Canada continue d’être abordable, fiable et durable.
ALLOCUTION DE JIM BURPEE DEVANT THE ECONOMIC CLUB OF CANADA, NOVEMBRE 2012
Introduction
Merci, Tim, pour cette aimable introduction. Et merci de m’offrir cette occasion de m’adresser
aujourd’hui à vous à la fois en tant que consommateurs et que citoyens ayant de l’intérêt pour la
politique publique.
À titre de consommateurs, nous utilisons tous cette électricité qui est abordable, fiable et
durable. Comment faire en sorte que cela continue? Quel rôle jouera la politique publique?
Ce matin, vous vous êtes probablement réveillés au son de la musique de votre radio-réveil.
Vous avez mis la cafetière en marche et glissé quelques tranches de pain dans le grille-pain, ou
peut-être avez-vous réchauffé votre déjeuner dans le four micro-ondes. Vous avez peut-être
utilisé votre ordinateur pour vérifier quelque chose, puis retiré votre téléphone intelligent de son
chargeur. Vous avez peut-être même débranché votre automobile de son chargeur. Peut-être
avez-vous aussi pris l’ascenseur pour vous rendre jusqu’à votre bureau.
Pour chacun de ces gestes, vous avez de toute évidence utilisé de l’électricité. Vous vous
attendez à ce qu’il y en ait. En fait, la plupart des gens au Canada considèrent cette électricité
sûre, fiable et abordable comme un droit fondamental.
Nous tenons aussi son prix pour acquis. Connaissez-vous le tarif que vous avez payé pour
l’électricité ce matin? La plupart d’entre nous savent ce que nous payons pour l’essence. Nous
le remarquons chaque fois que nous arrêtons à la station-service ou lorsque nous voyons le prix
affiché en passant. Nous entendons parler du prix du baril de pétrole aux nouvelles de fin de
soirée.
Et le prix de l’électricité? Nous le remarquons habituellement uniquement lorsque nous
acquittons notre facture mensuelle. Maintenant, il y a plusieurs bonnes raisons qui expliquent
pourquoi nous ignorons le prix que nous payons pour cette électricité, alors même qu’elle est au
cœur de nos activités à la maison et au travail.
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ALLOCUTION DE JIM BURPEE DEVANT THE ECONOMIC CLUB OF CANADA, NOVEMBRE 2012
Tout d’abord, le prix de l’électricité est fortement réglementé – nous laissons aux responsables
de la réglementation le soin de se soucier du prix. Ensuite, pour nous, l’électricité est fournie
tout simplement à la maison. Il suffit d’actionner un commutateur et il y en a!
Mais comment faire pour que le courant voyage jusqu’au commutateur de façon fiable? Il faut
pour cela un système remarquablement complexe, allant de la production jusqu’à la distribution,
en passant par le transport. Le système a des ramifications sur tout le continent. Il s’agit
probablement du plus important système interconnecté de la planète.
On ne peut stocker l’électricité. Elle doit être livrée au moment opportun. Il faut pour cela divers
dispositifs de surveillance et de planification, lesquels sont contrôlés par des centaines de
personnes hautement qualifiées. Et il faut en faire la maintenance.
Mais tout cela se fait sans qu’on le voie et sans qu’on y pense. Cela a de toute évidence de la
valeur. Il faut aussi se rappeler que des coûts y sont rattachés.
Abordable, fiable, durable
Une partie de la raison pour laquelle nous nous préoccupons peu de l’électricité en est sa
bonne note pour trois aspects cruciaux :
Tout d’abord, son abordabilité. Selon l’Agence internationale de l’énergie, les prix de l’électricité
au Canada sont parmi les plus bas au monde1.
Deuxièmement, sa fiabilité. Même si parfois quelque chose cloche avec ce système. Qu’on se
rappelle la tempête de verglas de janvier 1998 ou la panne de courant d’août 2003. Quant aux
résidents de New York, ils se rappelleront pendant plusieurs décennies la panne de courant
causée par l’ouragan Sandy.
On se rappelle clairement ces épisodes, car ils sont rares et ils nous font alors prendre
conscience de notre dépendance à l’électricité au bureau et à la maison.
1
Agence internationale de l’énergie, Key World Energy Statistics 2011, 2011.
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ALLOCUTION DE JIM BURPEE DEVANT THE ECONOMIC CLUB OF CANADA, NOVEMBRE 2012
Et le troisième aspect crucial, en plus de l’abordabilité et de la fiabilité? Sa durabilité, c’est-àdire la capacité à atteindre un équilibre entre les objectifs économiques, sociaux et
environnementaux.
Tous reconnaissent la valeur économique ou sociale de l’électricité. Non seulement cette
industrie est-elle à la base du reste de l’économie, mais elle représente à elle seule plus de
24 milliards $ du produit intérieur brut du Canada2 et fournit de l’emploi à 108 000 Canadiens3.
Mais l’un des nombreux exemples à suivre en est sa durabilité environnementale. Plus des trois
quarts de la production d’électricité du Canada proviennent de sources sans émissions4.
Comparons cela aux États-Unis, où moins du tiers provient de sources sans émissions5.
Le Canada a de vastes ressources d’énergie hydroélectrique. Nous y avons ajouté d’autres
sources renouvelables, comme l’énergie éolienne, solaire et marémotrice. Nous continuons de
trouver de nouvelles façons de diminuer les impacts environnementaux du gaz, du charbon et
du nucléaire. En fait, selon les prévisions, le secteur de l’électricité est le seul secteur industriel
canadien qui parviendra vraiment à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020.6
Une nouvelle ère d’expansion et de croissance
La durabilité signifie que nous évitons d’avoir à faire aujourd’hui des choix qui pourraient
compromettre les choix des générations futures. La génération précédente a investi dans le
2
Conference Board du Canada, Canada’s Electricity Infrastructure: Building a Case for
Investment, 2011.
3
Conseil sectoriel de l’électricité, L’énergie en action : étude d’information sur le marché
du travail, 2011, rapport complet, 2011.
4
Statistique Canada, « Production de l’énergie électrique, selon la classe de producteur
d’électricité – tableau CANSIM 127-0002 », http://www5.statcan.gc.ca (consulté le
7 novembre 2012).
5
U.S. Energy Information Administration, Annual Energy Outlook 2012, 2012.
6
Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie, État de la situation : la lutte
contre le changement climatique au Canada, 2012.
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système d’électricité que nous avons aujourd’hui. Et il est maintenant d’investir de nouveau –
investir afin que notre système d’électricité puisse répondre aux besoins changeants de nos
enfants et de nos petits-enfants.
Les choix que nous faisons aujourd’hui auront des répercussions pendant des générations. Les
projets que nous construisons maintenant seront encore là dans vingt, trente ou même cent
ans.
Tout d’abord, il faudra faire la maintenance et le renouvellement des infrastructures. Cela
nécessitera de nouveaux investissements de capitaux considérables. Selon les estimations du
Conference Board du Canada, il faudra investir quelque 350 milliards $ au cours des
20 prochaines années uniquement pour préserver la fiabilité du système que nous avons
aujourd’hui.7
Permettez-moi de mettre cela en perspective – 350 milliards de dollars. Pendant les années
1970 et 1980, des investissements spectaculaires ont été faits dans les infrastructures
d’électricité; en dollars courants, cela équivaut environ à 10,5 milliards $ par année. Puis, dans
les années 1990, les choses ont commencé à se corser : le montant a diminué à 9,2 milliards $.
Pendant la première décennie de ce siècle, ils ont remonté à 10,8 milliards $.8
Donc, au cours des quatre dernières décennies, nous avons eu des investissements qui étaient
en moyenne entre 9 et 11 milliards de dollars, et ce, en dollars courants.
Pour s’assurer maintenant que le système continue de fonctionner, il faudra investir, en
moyenne, 15 milliards $ par année. Il nous faudra maintenir ce rythme pendant les deux
prochaines décennies. Et cela n’est que pour préserver la fiabilité de ce que nous avons
aujourd’hui.9
7
Conference Board du Canada, Shedding Light on the Economic Impact of Investing in
Electricity Infrastructure, 2012.
8
Association canadienne de l’électricité, L’électricité : au cœur d’une stratégie
énergétique pour le Canada, 2012.
9
Conference Board du Canada, Canada’s Electricity Infrastructure: Building a Case for
Investment, 2011.
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Cela représente un colossal programme de dépenses pour tout le pays, allant de la centrale du
Bas-Churchill, à Terre-Neuve-et-Labrador, jusqu’aux nouveaux projets au Manitoba, ainsi qu’au
Site C dans le nord-est de la Colombie-Britannique.
Ici, en Ontario, nous continuons d’exploiter encore plus le potentiel des chutes Niagara. Adam
Beck avait commencé à exploiter cette ressource il y a plus d’un siècle. Et, il y a 30 ans, des
ingénieurs ont commencé à dessiner des plans en vue de construire un nouveau tunnel
hydraulique. Il y a six ans, des excavatrices ont commencé à creuser et, il y a à peine un an, les
machines à creuser les galeries ont vu la lumière du jour. On estime que le tunnel coûtera
1,6 milliard $. Il amènera de l’eau qui produira suffisamment d’énergie pour alimenter
160 000 foyers10.
Partout au pays, l’industrie cherche des façons de calmer un appétit sans cesse croissant pour
l’électricité. Le Canada a connu ce type de périodes de construction auparavant : les chemins
de fer au 19e siècle, puis les pipelines, les autoroutes et les voies maritimes il y a un demisiècle. Nous savons d’expérience que ces projets entraînent des transformations. C’est
pourquoi il nous faut commencer à inclure l’électricité dans notre débat national sur l’énergie.
Les projets électriques ne permettront pas uniquement de faire tourner le moteur de l’économie
canadienne. Ils signifieront aussi de l’emploi et la croissance économique, soit une hausse
annuelle moyenne de 156 000 emplois par année pendant les 20 prochaines années11. Des
emplois pour la construction des infrastructures de production, de transport et de distribution.
Des emplois pour la gestion et les finances, en sciences appliquées et en génie, pour les ventes
et le transport. Des emplois dans chaque province et dans chaque territoire du pays.
Et pendant la construction du système d’électricité pour l’avenir, nous y introduirons de
l’innovation, de la recherche et de nouvelles technologies. Par exemple, en Saskatchewan, les
10
Ontario Power Generation, « Niagara Tunnel Project FAQ »
http://www.opg.com/power/hydro/new_projects/ntp/faq.asp (consulté le
7 novembre 2012)
11
Conference Board du Canada, Shedding Light on the Economic Impact of Investing in
Electricity Infrastructure, 2012.
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gouvernements et l’industrie investissent 1,24 milliard $ pour la construction d’une unité pouvant
capter et stocker un million de tonnes de dioxyde de carbone par année que produisent les
centrales au charbon. Cela équivaut à retirer des routes plus d’un quart de million
d’automobiles.12
Ou encore, les technologies d’échange d’énergie « véhicule-réseau » pour lesquelles HydroQuébec fait de la recherche? On branche l’auto la nuit lorsque les tarifs sont bas. Le lendemain,
une fois rendu au travail, on la branche de nouveau, alors que l’électricité est plus
dispendieuse. Sauf que cette fois-ci, au lieu d’acheter de l’électricité du réseau, on lui en vend
en laissant le réseau en prélever de son véhicule. On réalise ainsi un profit en étant son propre
courtier en électricité.
Chaque jour, notre industrie trouve de nouvelles solutions technologiques qui découlent de la
recherche et du développement.
Des choix politiques
Mais l’innovation s’accompagnera également de nouvelles approches en matière de politique
publique. Nous devons changer notre façon de voir les systèmes d’électricité partout au pays.
L’électricité relève de la réglementation provinciale. Les provinces et les territoires ont de tout
temps mis en place des marchés de l’électricité indépendants et autosuffisants, c’est-à-dire
treize systèmes distincts. Toutefois, nous sommes peut-être prêts à adopter une approche
différente, soit une approche régionale. Pendant longtemps, les provinces et les territoires ont
parlé de la création d’un marché commun de l’électricité qui déborderait du cadre des frontières
provinciales.
La Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve-et-Labrador passent maintenant à l’étape suivante. Ils
explorent les possibilités d’investissements à long terme et de contrats de production
d’électricité. L’ensemble de la région de l’Atlantique cherche des façons d’accroître l’efficacité
12
Gouvernement de la Saskatchewan, « Government approves $1.24 billion carbon
capture project », http://www.gov.sk.ca/news?newsId=ae413247-80ce-4c9a-b7e34cc39e89da94, (consulté le 7 novembre 2012).
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collective de ses systèmes, ce qu’on appelle la Porte d’entrée de l’énergie de l’Atlantique. Il
s’agit d’une étape importante. Cela constituerait une innovation majeure et j’espère que plus de
provinces travailleront ensemble.
Au cours des mois et des années à venir, on présentera aux responsables des politiques des
options importantes. Les choix qu’ils feront auront des incidences sur la production et la
consommation d’électricité pendant des décennies. Il est temps d’avoir une réflexion sur l’avenir
de l’électricité et de donner à l’électricité un rôle central dans le cadre d’une approche
pancanadienne en matière d’énergie.
Nous collaborons avec les premiers ministres afin de nous assurer que le Conseil de la
fédération prendra cette mesure l’été prochain. Et nous félicitons le gouvernement fédéral pour
son travail relativement à la réforme réglementaire, ainsi que pour l’immigration et les autres
politiques en vue de s’assurer que nous aurons des travailleurs qualifiés.
Il nous faut favoriser une meilleure compréhension de la façon dont l’électricité est produite,
transportée et livrée – une meilleure compréhension de la complexité du système qui nous
fournit efficacement de l’électricité. Et nous devons nous assurer que les nouveaux projets
seront compris dans les collectivités où ils seront construits. Il nous faut amener la population,
les intervenants et les groupes autochtones à participer à un projet dès le début.
Il nous faut également faire preuve de transparence quant à certaines des réalités politiques. La
prise de décision concernant ces investissements à long terme dans les infrastructures est
devenue difficile. À certains endroits, cela est devenu excessivement politisé.
Nous comprenons pourquoi. Ce sont des décisions importantes. Elles touchent directement les
consommateurs, et les consommateurs sont des électeurs. Mais avant de pouvoir aller de
l’avant, nous devons nous assurer que les consommateurs et les responsables des politiques
comprennent la valeur du système d’électricité – et ce que cela signifie au quotidien.
Le secteur canadien de l’électricité entreprend de nouveaux projets ambitieux, des projets qui
entraîneront des transformations, des projets visant à faire en sorte que les infrastructures
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seront adaptées aux besoins du 21e siècle. Ensemble, ils formeront ce que nous appelons « le
réseau intelligent ».
Vous entendrez plus parler de ces possibilités et des défis qui se posent. Tout comme de la
nécessité de construire de nouvelles installations de production. Et de la nécessité de trouver
des façons plus efficaces de transporter l’électricité sur de grandes distances. Il nous faut
innover quant à la façon de distribuer l’électricité dans les maisons et sur les lieux de travail. Et
intégrer au réseau un plus vaste éventail de sources d’énergie.
Partout au pays et partout dans le monde, des gens à l’esprit novateur trouvent des idées
fantastiques. C’est une période passionnante pour œuvrer dans le secteur de l’électricité.
Mais où je veux en venir aujourd’hui, c’est que les décisions politiques que nous prenons
aujourd’hui auront des répercussions pendant très longtemps. L’électricité est un élément
crucial de la solution pour l’avenir énergétique du Canada, ainsi que de l’Amérique du Nord.
Depuis trop longtemps, on tient l’électricité pour acquise. Il y a des risques à relâcher la garde.
Si nous ne faisons pas les investissements qui s’imposent – à commencer par ces
350 milliards $ que le Conference Board du Canada estime nécessaires, ce qui représente
15 milliards $ par année – alors, nous ne pourrons plus compter sur tout ce que nous tenons
pour acquis aujourd’hui.
Pensez-y chaque fois que vous allumez votre ordinateur, votre téléviseur, votre téléphone
intelligent. Pensez-y lorsque vous prenez un ascenseur.
Conclusion
Il y a beaucoup en jeu pour notre industrie dans les discussions de politique nationale et nous
nous ferons entendre. Nous avons accumulé des décennies d’expérience. Nous pouvons
fournir des analyses et des aperçus afin de nous assurer d’avoir un bon système d’électricité
pour la prochaine génération de consommateurs.
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Que pouvez-vous faire? Prenez quelques instants pour réaliser jusqu’à quel point l’électricité
nous est fournie de façon efficace. Branchez un appareil et il fonctionne aussitôt. Ce ne sont
pas tous les pays du monde qui ont ce privilège.
Ensuite, je vous invite à réfléchir à l’industrie remarquable qui s’est bâtie autour de cette
électricité qui est le moteur de notre économie et qui nous permet d’avoir notre qualité de vie :
les infrastructures de production, de transport et de distribution qui s’étendent sur tout un
continent. Comme je l’ai dit précédemment, c’est le plus important système interconnecté de la
planète.
Finalement, je vous invite à réfléchir aux décisions qui devront être prises au cours des
prochaines années, aux choix qui se posent autant pour les consommateurs que pour les
responsables des politiques.
Le monde a beaucoup changé au cours du siècle où s’est faite l’évolution de l’électricité. Et
c’est grâce à cette évolution que beaucoup de ces changements ont été possibles.
Jusqu’à quel point le système d’électricité sera-t-il différent dans cent ans? Ce serait folie que
d’essayer de le prédire.
Mais une chose est sûre :
L’avenir est électrique.
Merci de votre attention.
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