בס״ד L‟anniversaire juif Mazal tov ! Aimer qui ? « Tu aimeras ton

Transcription

בס״ד L‟anniversaire juif Mazal tov ! Aimer qui ? « Tu aimeras ton
‫בס״ד‬
L‟anniversaire juif
Mazal tov !
Qu‟y a-t-il de si formidable à être né pour qu‟on le célèbre chaque année ?
N‟était-on pas mieux, bien au chaud, dans le ventre de sa mère ?
Mais le jour où vous êtes né(e) est le jour où vous êtes devenu(e) vous-même, une personne à part entière –
et plus seulement une pastèque sur le ventre de votre mère. C‟est pourquoi c‟est un jour propice pour
réfléchir : Qu‟est-ce que j‟ai accompli à travers cette naissance ? Le monde a-t-il changé du fait que je
suis sorti(e) de ce ventre ?
Alors, lorsque le calendrier juif (c‟est la date hébraïque dont nous parlons, il est possible de connaître sa
date exact en la cherchant sur Internet, le site Loubavitch.fr par exemple, rubrique calendrier, peut vous
donner cette indication) revient à ce merveilleux jour en lequel vous êtes né(e), essayez quelques-unes de
ces belles coutumes :
* Trouvez un coin tranquille dans l‟espace-temps pour penser à l‟année qui s‟achève : ce qui était bien, ce
qui n‟était pas génial et ce qui peut être amélioré.
* Élevez votre vie à une nouvelle dimension avec une nouvelle mitsva
* Donnez un peu plus de charité en
ce jour. Avant la prière du matin et celle de l‟après-midi. Si votre anniversaire tombe un Chabbat ou un jour
de Fête juive, donnez avant le début de ce jour et après qu‟il soit fini.
* Passez plus de temps à faire votre prière. Dites plus de Psaumes. (Oui, les Psaumes sont juifs – c‟est
le roi David qui les a écrits.) Votre mazal brille particulièrement le jour de votre anniversaire, alors
demandez à D.ieu ce dont vous avez vraiment besoin.
* À chaque année de votre vie correspond un psaume. C‟est votre âge+1. Apprenez-le en ce jour et
dites-le chaque jour pendant l‟année qui commence.
* Ajouter à votre temps d‟étude de la Torah. Partagez ce que vous apprenez avec vos amis.
* Mangez un fruit de saison nouveau le jour de votre anniversaire, de façon à pouvoir faire la bénédiction
de Chéhé‟hiyanou, dans laquelle on remercie D.ieu de nous avoir prêté vie.
* Pour les hommes : Recevez une aliyah le Chabbat qui précède votre anniversaire. Si celui-ci tombe un
jour où la Torah est lue, montez aussi à la Torah en ce jour.
Aimer qui ?
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même »
Selon Emmanuel Mergui
« Tu aimeras ton prochain comme toi-même », dit la Torah. Quelles sont les limites de ce commandement ?
Tout d'abord, définissons ce que c‟est que cet « amour » dont il est question. Il ne s‟agit pas bien sûr
d‟aimer son prochain comme Roméo aimait Juliette ou comme les ours aiment le miel...
D‟après nos Sages, aimer son prochain c‟est savoir se mettre à sa place pour comprendre ce dont il a besoin
et chercher à préserver son bien-être. Dans les mots de Hillel l‟Ancien, « Ne fais pas à ton prochain ce que
tu détestes qu‟on te fasse. »
Dans cet esprit, il est possible – et nécessaire – d‟appliquer la devise « aime ton prochain comme toi-même »
à toutes les créatures, à tout ce qui peuple les quatre règnes de la nature : le monde minéral, le végétal,
l‟animal et le monde des hommes.
Qu'est-ce que cela signifie ?
Cela veut dire que je dois déceler en quoi une créature est « mon prochain », en quoi elle est « comme moimême » et dans quelle mesure je peux « me mettre à sa place », et l'aimer en conséquence.
– En quoi sommes-nous « prochains » des minéraux ?
Ils existent, tout simplement ! Tout comme nous, ils ont été créés par D.ieu dans un but précis connu de Lui.
Le moindre grain de sable au fond de la mer à sa place dans le Plan divin et est indispensable à la bonne
marche de l‟univers.
Être « minéral », c'est être humble et effacé. Même devant un autre minéral. C'est ce que nous demandons
à la fin de la amidah : « Puissé-je être comme de la poussière envers toute chose », c'est-à-dire que je
sois totalement inerte, tel un minéral, face aux tentatives de séduction du mauvais penchant qui peuvent être
liées à tout ce que je rencontre.
Le côté minéral de l'homme, c'est son côté physique. Celui avec lequel il accomplit concrètement la volonté
divine, ce qui constitue la véritable soumission à D.ieu.
« Aimer » un minéral – par exemple un caillou –, cela veut dire reconnaître et accepter qu'il a sa place dans
ce monde. En effet, le caillou est muet, il reste coi, annulé, effacé devant la vérité divine.
– En quoi sommes-nous « prochains » des végétaux ?
Ils grandissent. Comme nous, ils vivent, se développent et donnent des fruits pour perpétuer leur espèce. La
Torah dit : « Ne détruis pas l'arbre fruitier, car l'homme est un arbre des champs. » (Deutéronome 20,
19).
Être « végétal », c'est développer un sentiment fort, car un sentiment croît de façon linéaire, et demeure à
la même place, comme un arbre. (Car l'amour reste l'amour, l'aversion reste l'aversion, etc. Quand on
détestait et qu'on se met à aimer, c‟est que l'aversion est morte, déracinée, et qu‟en son lieu et place, on a
planté l'amour.)
Le côté végétal de l'homme, c'est son être émotionnel. Celui avec lequel il va aimer et craindre D.ieu, source
de sa motivation dans le service de D.ieu.
« Aimer » un végétal – par exemple un arbre –, cela veut dire éprouver un sentiment d'importance quant au
développement de cette vie. La vie végétale est un processus, dans lequel j'ai le choix d'intervenir en bien ou
en mal, ou de ne pas intervenir. Cela doit être pour moi important que l'arbre mène son existence à bien.
Détruire pour construire, c‟est construire. Mais détruire pour détruire, c‟est dégrader la création de D.ieu.
– En quoi sommes-nous « prochains » des animaux ?
Comme nous, ils sont conscients de leur existence et aspirent consciemment à assouvir leurs besoins. Pour ce
faire, ils adoptent des comportements et des stratégies. Ils considèrent la situation et ses paramètres et
s‟engagent dans une démarche jusqu‟à acquérir l‟objet de leur désir. L'animal est conscient. Je dois
incorporer à ma conscience, le fait que l'animal possède cette conscience.
Être « animal », c'est pouvoir se déplacer dans sa réflexion pour envisager les choses selon divers angles,
selon divers points de vue, tout comme l'animal est mobile.
Le côté animal de l'homme, c'est son être intellectuel. Celui avec lequel il va comprendre le divin et
approfondir cette connaissance en déplaçant son angle de vue.
« Aimer » un animal, cela veut dire intégrer à sa réflexion, à sa planification d'une vie dans laquelle cet
animal existe, le paramètre du bien-être de cet animal. Ainsi doit-on s‟organiser pour nourrir ses bêtes
avant même de nourrir sa famille, enseigne le Talmud. Ainsi doit-on veiller à ce que le couteau de che‟hitah,
l‟abattage rituel, soit si aiguisé que l‟opération est absolument sans douleur pour l‟animal.
– En quoi les êtres humains sont-ils « prochains » les uns des autres ?
Tous les êtres humains partagent un besoin spécifique à la condition humaine : ils ont besoin d‟être
respectés, et de se sentir respectés.
« Aimer » un être humain, c'est lui accorder une importance en tant qu'individu, le respecter dans sa
spécificité. Il ne s'agit pas d'aimer ou d'apprécier, cette spécificité. Si vous n'aimez pas le rap, on ne vous
demande pas d'aimer le rap au motif qu'il existe des rappeurs. Il s'agit de respecter le fait que le rappeur
voit, lui, un bien dans le rap. Il s'agit de reconnaître et respecter l'existence de ce bien chez autrui. C‟est
la base du « vivre ensemble » qui est le ciment de notre société.
[Toutefois, cela n‟est pas toujours possible. Car si le mal n‟existe pas dans la nature minérale, végétale et
animale, il n‟en est, hélas, pas de même de la nature humaine, dotée d‟un mauvais penchant. Ainsi existe-t-il
une minorité d‟êtres humains qui ne se définit que par le mal et par la haine qu‟ils vouent à untel ou untel.
Difficile de respecter ces gens-là, ou de trouver quelque chose à « aimer » en eux, si ce n‟est l'étincelle
divine qui, pour une raison liée au Plan divin, les crée et dont il convient d‟avoir pitié.]
Être « humain », c'est comprendre que chaque chose a un rôle dans la création, que chaque chose a un sens.
La souffrance d'un pauvre n'est souvent là que pour donner au riche l'opportunité de l'aider. Il faut savoir
saisir les occasions et ne pas avoir un cœur de pierre, ne pas se transformer en saule pleureur, en chien
peureux, ou en philosophe détaché devant la souffrance d'autrui. Il faut faire confiance à D.ieu qui nous a
mis dans une position d'agir, et agir. Avec la fermeté du rocher et la fluidité de l'eau, avec la droiture du
séquoia et la souplesse du roseau, avec la rapidité du guépard et la force du buffle, avec la responsabilité et
la gentillesse de l'homme.
Le côté humain de l'homme, c'est son être moral et responsable. Celui avec lequel il va faire le Bien et
repousser le Mal. Celui avec lequel il va s'associer à D.ieu.
– Y a-t-il une spécificité juive à l‟amour du prochain ?
Au-delà du respect et de la moralité, « aimer comme un Juif », c'est reconnaître, admettre, apprécier,
comprendre, considérer qu'il y a quelque chose de divin en toute chose et en tout être. Et savoir que notre
interaction positive avec cet être révélera ce potentiel et fera de cette chose un relais du divin au bénéfice
de tous, contribuant ainsi à préparer le monde à l‟avènement messianique.
Pourquoi le Miel est il Cacher ?
Le Rama1 rapporte le Minhag de consommer, le soir de Roch
Hachana, de la pomme trempée dans du miel, signe d‟une année douce.
Notons que dans le Tanakh, le mot miel (“Devach”) peut revêtir trois
significations :
1. Dans le verset : “(…) car nulle espèce de levain ni de miel ne doit fumer
comme combustion, en l‟honneur de l‟É.ternel”2, le miel représente tout jus
sucré de fruits3.
2. Dans le livre de Choftim4, à propos de Chimchon qui mit en pièces
un jeune lion, le miel qu‟il trouva peu après dans le corps du lion, était
du miel d‟abeilles.
3. Enfin dans le verset5 : “Un pays qui produit (…), l‟olive huileuse et
le miel”, il s‟agit du miel de dattes6.
• Nos Sages7 se sont penchés sur le problème de la Cacherouth du miel
d‟abeilles. On sait, en effet, que ce qui provient d‟un animal interdit à
la consommation, est impur8, comme par exemple oeufs d‟oiseaux
impurs ou lait d‟une vache blessée. Comment le miel d‟abeilles (elles,
impures) est-il donc consommable ? L‟une des réponses données à cette
interrogation7, rapporté aussi par le Rambam9, est que le miel ne provient
pas du corps des abeilles, mais n‟est qu‟un produit qu‟elles absorbent
de différentes plantes, pour ensuite le déjurgiter10.
• En quoi cependant le miel diffère-t-il par exemple, du lait de chamelle,
lui aussi, en réalité produit de la nourriture de cette dernière ? La
réponse à cette question nous est donnée par la science11 : de récentes
découvertes révèlent que d‟une part, l‟abeille possède deux estomacs,
dont l„un ne sert qu‟à la formation du miel, et ne contient aucun
liquide secrété par le corps de l‟abeille (contrairement au second
estomac destiné à la digestion propre de l‟abeille) ; et que d‟autre part,
l‟enzyme responsable de la décomposition des molécules de nectar (dans
l‟estomac de l‟abeille, responsable du miel) se re-décompose en fin de
processus et n‟est nullement sécrété par l‟abeille !!!
1. Ora’h ‘Hayim 583, 1.
2. Vayikra 2:11.
3. Rachi.
4. Choftim 14:8.
5. Devarim – Èkev 8:8.
6. Rachi – Ki Tavo 26:2.
7. Bekhoroth 7b.
8. Bekhoroth 5b.
9. Hilkhoth Maakhaloth Assouroth 3, 3.
10. Voir encore Choul’hane ‘Aroukh Yorè Déa’ 81, 8.
11. Voir Torah Oumada’ 1, du Rav Zamir, p. 43-44.
Veillons à nos... sens
L‟homme doit savoir que tous ses sens, la vue, l‟audition et la parole, que le Saint béni
soit-Il a implantés en lui, de même
qu‟ils lui sont indispensables en ce monde-ci, sont encore plus nécessaires à son âme dans
le monde à venir. Le gaon
de Vilna a écrit que lorsque l‟homme méprise une mitsva, il se détruit lui-même, parce que
tout ce qui existe dans ses
membres tire sa force d‟une mitsva. En effet, les 248 mitsvot positives correspondent aux
248 membres de l‟homme, donc
ensuite il y a un manque dans la partie de son âme qui correspond à ce membre.
D‟après cela, s‟il ne fait pas attention pendant qu‟il est encore en vie en ce monde et que
sa bouche s‟habitue à prononcer
des paroles interdites, il lui sera enlevé dans l‟avenir la force de la parole dans son âme.
Et combien de honte il devra subir
pour cela dans le Gan Eden, même s‟il mérite à cause des autres mitsvot à y avoir une
part, car il sera considéré comme
un muet qui n‟a pas la possibilité de parler! (Chemirat HaLachon)
« Un balai peut bien nettoyer toute une maison, il reste lui-même tout poussiéreux. De même, celui qui se
charge de faire des
remontrances aux autres, concernant leurs fautes, doit veiller à ne pas se retrouver sali lui même en voulant
purifier les autres ... »
(Baal Chem Tov)
Matériel : en bas ; Spirituel : en haut !
Les «Pirkei Avot» disent : « Ne cherche pas la grandeur pour toi-même, et ne convoite pas les honneurs,
fais plus que tu n‟as appris, et
ne désire pas la table des rois, car ta table est plus grande que la leur » (chapitre 6, michna 5).
Notre maître le „Hida a écrit dans son livre „Hasdei Avot au nom des grands du moussar que dans le domaine
matériel, le manger, le boire
et les vêtements, on ne doit pas regarder ce que font des gens plus grands que soi en richesses et en
honneurs, ni être jaloux de leur
train de vie, mais regarder ceux qui sont en-dessous.
La Guemara (Nedarim 50a) raconte une histoire sur Rabbi Akiba. Quand ils habitaient leur pauvre petite
maison, un pauvre à qui il était
né un fils vint leur demander de la paille pour servir de berceau au bébé. Il dit à sa femme : « Regarde cet
homme qui n‟a même pas de
paille ! »
En se contentant de ce que Hachem lui a donné, il sera constamment heureux, ainsi qu‟il est dit : « Qui est
riche ? Celui qui est heureux
de son sort. » Mais en ce qui concerne les qualités spirituelles comme l‟étude de la Torah, la pratique des
mitsvot et le perfectionnement
du caractère, on doit jeter les yeux sur ceux qui sont plus grands que soi, et aspirer à leur ressembler. Un
signe en est l‟expression « ce
qui est dans le Ciel, en haut ».
En ce qui concerne les choses spirituelles qui appartiennent au Ciel, c‟est en haut qu‟il faut regarder, ce qui
est plus haut que soi, pour
apprendre de ses actes, alors que « ce qui est sur la terre, en-dessous », dans les choses matérielles et
terrestres il faut regarder celui
qui est en-dessous et se réjouir de sa part. (Anaf Ets Avot)
Source fr.charbad.og, Torah.box ; La siha khar habad
Hilloulots et Quelques Dates clefs en Kislev
1er Kislev
Hiloula du Rav Ephraïm Alenqawa, de Tlemcen.
5 Kislév
Maharcha. Rabbi Chmouel Eliêzer ben Yéhouda haLévi (1555-1631), de Cracow et Posen (Poznan).
Sa belle-mère a pris en charge sa formation et celle de ses disciples. Un des plus grands commentateurs du Talmud,
auteur des 'Hiddouché halakhote. Avec la clarté de Rachi qu'il prend comme guide, il enseigne le véritable
raisonnement talmudique éloigné de la gymnastique vaine de démolition des arguments de l'adversaire (pilpoul
abusif, ou 'hilloukim). Il était ouvert à toutes les formes des sciences juives menées avec sérieux. Il était exigeant
envers la moralité et l'altruisme des dirigeants communautaires.
7 Kislév
Décès du Rav 'Harlap. Rabbi Yaâqov Moché ben Zévoulone 'Harlap (1883-1951) fut Grand rabbin d'Israël depuis la
mort du Rav Kook auquel il succéda, et dont il était l'ami de pensée et de coeur. Il avait auparavant dirigé la Yeshiva
du Mercaz haRav. Il est l'un des représentants du courant de pensée qui met en valeur simultanément la sainteté
de la terre d'Israël, l'amour de la totalité du peuple d'Israël, la pureté du coeur et des pensées, et la conception
de l'Etat d'Israël comme une étape positive dans l'avènement des temps messianiques.
Le 14 Kislev
Naissance et hiloula de Réouven fils de Yaâcov le patriarche. En 2194.
En 1920, décès du Rav David Abou'hatséira, (Âtéréte Rochénou), fils de Rabbi Masoud. Il fut assassiné le 14 Kislév
1920 par les arabes. Ces meurtres n'étaient pas rares, ainsi R. David Ha Lévi Drai, R. Hillel ha Cohen et R. Yits'haq
ha Lévi furent ainsi tués par des brigands qui voulaient prendre leur argent. Et R. Yisraël Cohen et R. Chélomo Ben
Tamechu furent assassinés pour avoir refusé des relations sexuelles avec des femmes musulmanes. Mais R. David et
R. Yits'haq furent tués en voulant protéger la population juive menacée. Il avait eu le privilège d'étudier la Torah
avec R. Yaâqov. Il a vécu dans la plus grande pureté du regard. On le distinguait du titre de Chalia'h représentant)
par la place qu'il avait auprès de son père. Il est l'auteur de commentaires sur la Torah : Péta'h haohél et Séfer
Récha véSéfa. Il est enterré au Tafilalet à Rissani. Le jour de sa mort, la région fut plongée physiquement dans
l'obscurité.
Le 15 Kislev
Hiloula de Rabbi Yehouda Ha Nassi, rédacteur de la Michna, en 3954.
Rabbi Yéhouda Hannassi, qui était né le jour même de la mort de Rabbi Âqiva, selon la règle des destinées majeures
(Kiddouchine 72 b), entreprit à son tour de recueillir après lui l'ensemble des traditions devant le risque de leur
disparition à cause des persécutions.
Un autre risque de perte venait de la méthode pédagogique traditionnelle qui était utilisée : l'enseignement était
oral et on n'écrivait pas son contenu ; devant l'immensité de la matière, on veillait à parvenir à l'expression la plus
concise possible, ce que Rabbi fera lui-même, mais les auditeurs avaient entendu le détail dont cette concision était
un résumé ; ils notaient seulement des points de repère qui étaient des moyens mnémotechniques.
Il est clair que, si ce système pédagogique oral développe la mémoire et assure la transmission dans une situation
historique stable, la transmission est en péril dès qu'il y a un arrêt temporaire de la transmission directe et de sa
vérification : il n'y a plus alors de traces tangibles et elles ne sont plus guère compréhensibles pour un lecteur
extérieur.
Constatant la rapidité de la perte d'information, de compréhension et de mémorisation et la diversification des
enseignements, il se résolut à organiser et rédiger la tradition orale pour que tous les Maîtres aient un fond
commun qu'ils enseigneraient d'un plein accord et dans une même langue, de façon à ce que sur l'essentiel on
revienne à ce qui était jadis :
"auparavant où il n'y avait pas de dissensions en Israel".
Il y avait, certes, des discussions vives et nombreuses et des enseignements réputés pour leur brièveté ou leur
longueur mais, en général, chacun connaissait les autres traditions et savait distinguer l'essentiel du particulier, et
les divergences ne brisaient pas l'unité de compréhension.
Rabbi Yéhouda Hannassi entreprit donc, avec ses élèves, de rassembler toutes les traditions orales.
Le Chlah dit que Rabbi se trouva face à 600 corpus déjà constitués :
qodém rabbi hayou chéche méote sidréï michna.
Le traité 'Haguiga 14 parle même de 700 traditions.
Il faut bien réaliser l'immensité de ce savoir juif très précis qui était alors totalement mémorisé.
Rabbi Yéhouda Hannassi a mis en ordre ce fond commun.
Rabbi "mit un ordre dans ces michnayotes" (sidér michnayote) en se conformant à plusieurs principes.
Il établit 13 classes de méthodes différentes dans les traditions et les enseigna à Rabbi 'Hiya.
Il va de soi qu'il faut étudier ce texte si particulier de la michna avec des personnes qui, elles-mêmes, ont étudié et
reçu les règles de sa composition, les débats entre les différentes traditions de la Torah remontant toutes à
Moché notre Maître, sinon on n'y comprendra rien. Et on n'aura pas appris la Torah.
Le 19 Kislev
Hiloula du magguid de Mézérich.1773.
Le 25 Kislev
En 3621, inauguration de l'autel par les Hachmonaïm.
Le 27 Kislev
Fin des 40 jours du déluge, selon Rabbi Eliézer. Et le lendemain, selon Rachi. Il s'ensuivra 40 jours de rosée
bénéfique (Tan'houma 58,11 commentaire sur "sors de l'arche").
Evénements de l'histoire juive à cette période
4 novembre
1940. Suspension de tous les fonctionnaires juifs à La Haye (Hollande) par les nazis.
1942. Convoi n°40 du Bourget-Drancy livrés par la France aux Nazis vers Auschwitz, 700 juifs environ gazés.
5 novembre 1943
Révolte des déportés du camp de Krychov en Pologne.
6 novembre
- 1942. Convoi n°42 du Bourget-Drancy livrés par la France aux Nazis vers Auschwitz, 1000 juifs environ.
9 novembre
1938. Nuit de cristal : destruction des synagogues en Allemagne et Autriche sur le prétexte de l'assassinat de E.
von Rath, secrétaire de l'ambassade allemande à Paris par Herschel Grynszpan.
1942. Convoi n°44 du Bourget-Drancy livrés par la France aux Nazis vers Auschwitz, 1200 juifs environ, dont 896
séfarades de Salonique.
10 novembre 1938
Après la Nuit de cristal, déportation de 35000 juifs à Dachau et Buchenwald.
15-16 novembre 1491
Bûcher et écartèlement de juifs accusés de tuer des chrétiens par magie, à La Guardia (Espagne).
17 novembre 1278
A Londres, pendaison de plusieurs centaines de juifs que l'on accuse faussement de trafic sur la monnaie.
20 novembre 1943
Convoi 63 de 1200 juifs, depuis Drancy vers Auschwitz.
22 novembre 1348
Extermination des communautés juives en Bavière.
23 novembre 1939
Port de l'étoile jaune obligatoire en Pologne.
25 novembre
1696 Autodafé à Coimbra (Portugal) où 14 juifs sont brûlés vifs.
1940 Les Britanniques refusent le débarquement des 1770 juifs du Patria qui fuient le nazisme. Explosion du navire,
257 tués.
27 novembre 1095
Grande nouveauté, le pape (Urbain II) lance la première croisade, début d'une longue suite de persécutions
terribles contre les juifs.
28 novembre 1940
Les Eglises réformées protestent en Hollande contre l'expulsion de tous les juifs de la fonction publique.
Quelques persécutions des pays de la civilisation chrétienne contre les Juifs à cette période:
10-12-1600 Autodafé de Juifs convertis au christianisme par pression, au Pérou
11-12-1939 Déportation des Juifs de Poznane en Pologne
12-12-1505 Bûcher de Juifs à Budweis, en Bohème
20-12-1348. Bûcher de Juifs à Wurtemberg.
21-12-1625. Bûcher de Juifs à Lima.
21-12-1680. Bûcher de Juifs à Tolède.
23-12-1736. Bûcher de Juifs à Lima.
24-12-1496. Décret d'expulsion des Juifs du Portugal par le roi Manuel I.
26-12-1684. Bûcher de Juifs à Lisbonne.
27-12-1348. Bûcher de Juifs à Neckar (Allemagne).
Source Modia
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Que tous ces écrits et leurs impacts soient pour la Guérison de Avraham ben Rahel, David ben Ruth, Karine
Bat Nina, Lii Bat Liate, Rahel Hassiba Bar Guila Johana, Batia Bat Margaliot, Danielle Deya Bat
Eugénie,Nicole Mazal bat Esther, Danielle Bat Haima Suzanne, Raphael ben Simha et de tous les Malades.
Et ajoute à l‟élévation de l‟âme de Aziza Haccoun née Riahi,Rabbi Fradji Haccoun Bar Maniina, Suzanne
Haima Memmi née Elhaik, Fradji Memmi bar Rozina, Elie Journo, Eugénie Journo née Koskas, Marie Journo
née Bellaiche, Félix Messaoud Journo,Rémy Moshé Khalifa ben Esther, Moshé Cohen ben Rita, Raoul Yossef
ben Marie, Emile Chmouel Meimoun ben Esther, Hannoun Réfael ben Pinhas, Yossef Yves ben Meikha, Eugénie
bat Fia, Meir Bar Rozina, Hai Haccoun ben Aziza, Nancy Esther bat Nina, Claudine bat Louina Marcelle,
Yves Yossef ben Meikha, Mazal Messaouda bat Camouna, Saadya Mamane, Fradji ben Beya Zeitoun, Yémima
Nicole Dufour-Gompers, David ben Issac Molkhou, Chlom Ben Issac, Avraham Nacache, Sonia Léa Memmi,
Chlomo Rafael Raoul Ben Myriam, Avraham Shimon ben Simha, Salomé bat Gabrielle Mazal Tov, Max
Fitoussi, Alone Ben Naim, Eliahou Kramer ben Rina, Sarah Brakha bat Rahel et de tous nos disparus.
Pour la Yéshoua de Gulilad Ben Aviva et de Yonathan Pollard.
Pour une vie heureuse de Yaacov ben Nour
Philippe MEMMI