Bible - Théâtre de l`Odéon

Transcription

Bible - Théâtre de l`Odéon
Oh les beaux jours
de Samuel Beckett
mise en scène Arthur Nauzyciel
avec
Winnie Marilù Marini
Willie Marc Toupence
Au théâtre, on fait revenir des morts qui ne meurent plus jamais, c'est un lieu de
permanence, comme on parle de permanence de la lumière. Winnie est comme une
étoile, un soleil mort dont la lumière nous arrive des millions d'années plus tard.
Elle est un souvenir du futur.
Elle est avec l'homme qu'elle aime, l'homme de toute sa vie. Il est un spectre et il
le sait.
Leur rencontre est l'histoire d'amour d'une sur-vivante et d'un déjà mort.
Qui hante qui ? Dans quelle illusion vivons-nous, si nous vivons ?
Arthur Nauzyciel
scénographie Arthur Nauzyciel et Antoine Vasseur
costumes et accessoires Paul Quenson
lumière Marie-Christine Soma
son Xavier Jacquot
maquillage et coiffure Jean-Luc Don Vito
et les équipes techniques de la Compagnie 41751/Arthur Nauzyciel
et de l'Odéon-Théâtre de l'Europe
production CDDB-Théâtre de Lorient, Compagnie 41751/Arthur Nauzyciel,
TNT-Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées,
D.S.N.-Dieppe Scèhe nationale, Le Granit-Scène nationale de Belfort
avec le soutien de l'AFAA dans le cadre de Tintas Frescas
Spectacle créé au CDDB-Théâtre de Lorient le 12 mai 2003
représentations : Odéon-Théâtre de l'Europe aux Ateliers Berthier,
Petite Salle, du 6 au 29 novembre 2003, du mardi au samedi à 20h,
le dimanche à 15h (relâche le lundi).
DURÉE DU SPECTACLE : 1h55
A Hélène Lapiower et Simon de la Brosse
Le bar de la Petite Salle des Ateliers Berthier vous propose chaque jour, 1 h30 avant le début
de ta représentation, une carte de vins choisis et des sandwichs.
I.'espace d'accueil est fleuri par
Le personnel d'accueil est habillé par
'
Un instant je vois le ciel, les différents ciels, puis ils se font visages, agonies, les
différents ciels, puis ils se font visages, agonies, les différentes amours, bonheurs
aussi, il y en a eu aussi/malheureusement. Moments d'une vie, de la mienne, entre
autres, mais oui, à la fin. Bonheurs, quels bonheurs, mais quelles morts, quelles
amours, sur le moment je l'ai su, c'était trop tard. Ah aimer, mourant, et voir mourir, les êtres vite chers, et être heureux, pourquoi ah, pas la peine. Non mais maintenant, seulement rester là, debout devant la fenêtre, une main au mur, l'autre
accrochée à la chemise, et voir le ciel, un peu longuement, mais non, hoquets et
spasmes, mer d'une enfance, d'autres ciels, un autre corps.
Samuel Beckett
Pour en finir encore
Oh les beaux jours
Beckett a formulé dans Oh les beaux jours
une terrible métaphore du monde, la tenace
obstination de Winnie pour survivre me fait
sourire, m'émeut.
Dans les silences de son texte, je vois apparaître le paysage dévasté du pays de mon
enfance et de ma jeunesse, et dans ses mots,
l'énergie que possèdent les gens qui peuplent ces terres pour continuer à créer au
milieu du chaos.
J'ai demandé à Arthur Nauzyciel de mettre
en scène Oh les beaux jours parce que lui
comprend profondément ce que signifie l'exil,
l'humour, la perte.
Marilù Marini
- Rencontre autour de Oh les beaux jours
Le mercredi 19 novembre à l'issue de la représentation, rencontre avec l'équipe
artistique du spectacle.
Entrée libre - renseignements 01 Ul* 85 40 39
- Carte blanche à Arthur Nauzyciel au MK2 Hautefeuille
A partir du 5 novembre - Carte Blanche à Arthur Nauzyciel : Edward aux mains
d'argent de Tim Burton, eXistenZ de David Cronenberg, 2001 l'odyssée de l'espace
de Stanley Kubrick, Mon oncle de Jacques Tati, Safe de Todd Haynes, Far from heaven de Todd Haynes, Les parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, Les neuf
reines de Fabian Bielinsky, Tan de repente de Diego Lerman, Solaris de Andrei
Tarkovski, Invasion de Hugo Santiago (films à 11 h - tarif : 4,90€).
Le lundi 17 novembre à 20h30 - Regards croisés Samuel Beckett / Luis Bunuel et
Chris Marker : Projection de Un chien Andalou de Luis Bunuel, de La Jetée de Chris
Marker et d'un court-métrage inédit de Maria de Medeiros. Projection suivie d'une
rencontre avec Arthur Nauzyciel (tarif spécial soirée : 6€).
Hautefeuille
7, rue Hautefeuille 75006 Paris
Programmation complète - http://www.mk2.com
Je ne peux m'empêcher de relier le
corps de Molière qui venait s'effondrer
sur scène dans le Malade imaginaire ou
le Silence de Molière, ceux des enfants
inanimés dans la vallée de la mort du
Voyage de Seth, la tombe vide de celui
qu'on ne trouvait pas dans Black battles
with dogs*, à Winnie enterrée jusqu'au
cou qui éternellement meurt dans Oh
les beaux jours...
Après Moscou, Hong-Kong, je passe
d'Atlanta à Buenos-Aires par les voies
mystérieuses de la nécessité, du choix,
du hasard et d'acteurs étrangers qui
m'ouvrent au monde et à l'autre.
Grâce à Marilù, je découvre Oh les beaux
jours et reconnais dans sa démarche et
son accent les thèmes qui me sont chers
et qui ont fondé mon travail, ici comme
ailleurs. Ce projet singulier, né de notre
rencontre, est lié à son parcours de vie
et d'actrice qui, comme Beckett écrivant
la pièce dans une autre langue que la
sienne, se reconstruit un passé dans un
pays qui n'est pas te sien, avec l'obsession du mot juste.
Mettre en scène Oh les beaux jours peut
sembler un défi : comment rendre
compte aujourd'hui d'une pièce dont la
forme et l'esthétique restent très liées
aux années 60 ? Comment se dégager
du mythe et le voir autrement ? Comment rendre sensible le voyage immobile que l'on fait dans la tête et le coeur
d'une femme qui se rapproche de ta fin
de sa vie ?
Pourtant, parce qu'en s'enterrant bien
vivante une actrice argentine cherche la
force d'accepter ce qui est perdu, ce qui
ne sera plus, le théâtre se remplit de nos
histoires, de nos familles, de nos abandons, de nos amours et de nos morts.
C'est aujourd'hui, c'est au présent.
Arthur Nauzyciel
* Titres des spectacles mis en scène par Arthur
Nauzyciel, créés au CDDB-Théâtre de Lorient.
Dans l'oeil de quelqu'un
Chaque jour, nous nous rapprochons
tous un peu de notre dernière demeure souterraine ; chaque jour, Winnie
s'enfonce un peu plus dans le sol.
Marilù Marini, lorsqu'elle songe à Oh
les beaux jours, a de bonnes raisons
d'y voir « une terrible métaphore du
monde ». Née en Argentine de mère
allemande et de père italien, arrivée à
Paris il y a plus de 25 ans pour
rejoindre Alfredo Arias et le Groupe
TSE, elle est retournée quelques jours
à Buenos Aires, après l'effondrement
de l'économie de sa patrie, pour y
revoir la maison de son enfance. Aux
motifs personnels d'affronter maintenant un tel rôle, au simple désir
qu'avait l'actrice de se mesurer, en ce
point de sa riche carrière, au personnage de Winnie, les circonstances historiques sont ainsi venues ajouter leur
poids déterminant. Marilù Marini a
donc demandé à Arthur Nauzyciel
(qu'elle connaît depuis longtemps - ils
avaient joué ensemble - et après avoir
vu son précédent spectacle) de mettre
en scène Oh les beaux jours, parce
qu'il « comprend profondément »,
selon elle, «ce que signifient l'exil,
l'humour, la perte». Dans quel esprit
un jeune artiste approche-t-il donc
telle pièce aujourd'hui ?
Avant même qu 'Oh les beaux jours eût
été créé à l'Odéon, il y a exactement
quarante ans, par Madeleine Renaud
dans une mise en scène de Roger Blin,
Beckett avait comme à son habitude
multiplié les indications scéniques, qui
constituent la plus grande partie du
texte publié. Pour trouver un moyen
d'animer ces didascalies tout en liant
ce projet à la continuité de son propre
travail, Arthur Nauzyciel (artiste associé au CDDB-Théàtre de Lorient dès
1996] a d'abord fait confiance au voyage. Car depuis sa première mise en
scène en 1999, la recherche qu'il
conduit s'inscrit sous le signe du
déplacement, il a, par exemple, monté
Combat de Nègre et de chiens, de
Koltès, en langue anglaise, avec des
acteurs américains, à Atlanta, il a
recréé le Malade imaginaire ou le
silence de Molière à Moscou. Lauréat
de la Villa Médicis hors les murs, il a
choisi de travailler à Hong-Kong et à
Taïpeh. Rien d'étonnant à ce que le
metteur en scène - né en France de
parents juifs polonais - ait accompagné Marilù Marini en Argentine pour
découvrir à ses côtés ce qu'elle appelle
«le paysage dévasté» de sa jeunesse. Or
Nauzyciel n'y trouva ni exotisme ni villa
désuète au charme tout tchékhovien, au
contraire : une petite maison de banlieue à la californienne, avec jardin et
piscine en ciment, qui lui rappelait
davantage la réalité de Gif-sur-Yvette
que ses propres rêves d'Amérique du
Sud. C'est ainsi qu'il commença à
s'apercevoir non seulement que les
«beaux jours» de Marilù Marini à Mar
del Plata devaient ressembler à ceux de
sa propre mère en région parisienne,
mais surtout que le temps de ces
«beaux jours» était pour lui comme
une tache aveugle : celle que forme
pour chacun l'époque définie par les
alentours immédiats de sa naissance.
Une telle époque se compose
d'images - d'une certaine mode,
d'une atmosphère d'ensemble, de
tout ce qui forme un passé. Mais ce
passé-là est d'une nature très particulière. il est, à la lisière de notre
sens du temps, l'horizon fuyant de la
légende de nos parents. Pour
Nauzyciel, cet horizon se situe dans
les années 60. La mise en scène de
Beckett en relève de plein droit. Elle
constitue, elle aussi, une image, qui
fait date et dont il faut à nouveau
extraire un espace, si du moins on
prétend la raviver.
C'est alors que Nauzyciel a pu, dans le
cadre défini par l'auteur, nouer avec
l'oeuvre un lien intime et concret. En
la relisant, il y a été sensible autant à
l'énergie avec laquelle Winnie continue à construire ce qui lui reste (ou du
moins refuse d'en accompagner la
destruction) qu'à la fatalité de son
engloutissement. C'est à cette fin
sans fin, commune à tant d'autres
personnages de Beckett, que Winnie
doit de revenir encore et toujours à
l'existence, tant qu'il y aura des lecteurs ou des spectateurs pour la
maintenir sous leur regard, «nette,
puis floue, puis plus, puis de nouveau
floue, puis de nouveau nette, et ainsi
de suite, allant et venant, passant et
repassant, dans l'oeil de quelqu'un»,
survivante ou peut-être toujours déjà
défunte, à tout jamais prise dans ces
limbes que sont les pages des livres
ou les plateaux des théâtres : «fantôme», dit Nauzyciel, «souvenir du
futur» ou «soleil mort».
Daniel Loayza
- Tu étais comment quand tu vivais ?
- J'étais l'étais... Je ne me souviens
pas.
- Tu ne te souviens pas de quelque
chose de ta vie ?
- Non.
- Vraiment rien ?
- Non.
- Quoi, tu ne te rappelles pas à quelle
école tu allais ? Quel âge tu avais ?
Ta chanson préférée? Tu ne te
souviens pas bien de ton père...
-
Hum, hum.
Ta mère ?
Est-ce que c'est pas bien ?
Non, c'est juste un peu triste.
Sans doute que lorsque tu es un
fantôme, la vie n'a plus beaucoup
d'importance, alors tu oublies.
- C'est comment mourir ?
- C'est comme être, seulement c'est
à l'envers.
Casper
L'actualité
DE L'ODÉON-THÉÂTRE DE L'EUROPE
> aux Ateliers Berthier
> GRANDE SALLE
... Via Kaboul
Musiques de l'Asie centrale
sans frontières
20 artistes, musiciens,
chanteurs, danseurs
d'Afghanistan, Iran, Kirghizistan,
Ouzbékistan, Tadjikistan
traditions afghanes : Mohammad Shawqi,
Gholâm Husayn - traditions baloutches :
Abdurahmân Surizehi, Aliok (Ali
Mohammad Baluchl, Mashallâh Bâmeri
TRADITIONS IRANIENNES DU KHORASAN : Hamid
Khezri - traditions kirghizes : Zeynoddin
Imanaliev - traditions ouzbekes : Asadollah
Ataullaev, Mohiniso Majitova, Shoberdi
Bakhshi, Mirzohid Abasov - traditions
tadjikes
Mastona Ergashova,
Davlatmand Kholov - traditions
badakhshanaises : Nobovar Tchenarov,
Zarif Puladov, Iqbal Zavkibek, Shanbe
Mamad-Gaminov, Sayram Mubalieva,
Latofat Yusupova
conception et direction musicale
Jean During
mise en scène et création Lumière Thierry AtLan
création multimédia et vidéo Mondomix
production exécutive Sabine Châtel,
Zamzama Productions
production déléguée Fairouz R. Nishanova,
Aga Khan Trust for Culture
3 concerts exceptionnels
Vendredi 7 novembre à 20h
Samedi 8 novembre à 15h
Samedi 8 novembre à 19h
The Aga Khan Trust for Culture
production : Le Trust Aga Khan pour la
culture, en coréalisation avec i'OdéonThéâtre de l'Europe et l'Auditorium du
Musée Guimet
Depuis plus de cinq siècles, les échanges
culturels n'ont cessé de s'intensifier en Asie
centrale. Le Pamir, malgré ses pics culminant à 7000 mètres, n'a jamais été un obstacle pour les voyageurs. Parmi leurs marchandises et leurs savoirs ont toujours figuré en bonne place les instruments et les
formes musicales. De l'Inde à l'Ouzbékistan,
des steppes de la Boukharie aux plaines du
Pendjab, chaque peuple compose comme
un maillon d'une splendide chaîne de cultures populaires et savantes. En vue de les
promouvoir, Le Trust Aga Khan pour la culture apporte un soutien financier et technique à la préservation de ces trésors.
L'esprit du projet... Via Kaboul est de créer
les conditions d'une rencontre entre des
peuples frères, de nous faire découvrir le
caractère unique de leurs traditions, en invitant quelques 20 musiciens et danseurs
d'exception à échanger autour d'elles. Car
les seules frontières que reconnaissent les
artistes sont esthétiques et faites pour être
franchies.
prochainement
> GRANDE SALLE
21 NOV. > 20 DEC. 03
Le Jugement
dernier
d'Ôdtin von Horvéth
mise en scène André Engel
avec Caroline Brunner,
Rémy Carpentier, Yann Collette,
Evelyne Didi, Eric Elmosnino,
Jacques Herlin, Jérôme Kircher,
Gilles Kneusé, Bruno Lochet,
Lucien Marchai, Lisa Martino,
Julie-Marie Parmentier,
Anne Sée, Jacques Vincey
production : Centre dramatique national de Savoie, avec ['Espace MalrauxScène nationale de Chambéry et de la
Savoie, Bonlieu Scène nationale
Annecy et l'Odéon-Théâtre de l'Europe.
Spectacle créé le 30 septembre 2003 à
l'Espace Malraux - Scène nationale de
Chambéry et de la Savoie
Revenant au répertoire d'outre-Rhin qui
lui a valu, de Penthésilée à Woyzeck,
certains de ses plus mémorables succès, André Engel y a puisé une autre
belle rareté, Le Jugement dernier. Pour
ce spectacle créé à Chambéry et dont il a
confié la scénographie à Nicky Rieti, son
collaborateur de toujours, André Engel a
voulu retrouver les interprètes qui
avaient fait de Léonce et Léna, de
Biichner, une si élégante réussite :
Jacques Herlin, Lisa Martino, Evelyne
Didi, Jérôme Kircher, Eric Elmosnino.
Le Jugement dernier - ultime pièce de
Horvéth à avoir été créée de son vivant,
le 11 décembre 1937 - est tout à fait
typique de sa manière : souple, suggestive, insaisissable. Ecrite après 1933,
alors qu'Hitler a déjà pris le pouvoir, Le
Jugement dernier contraste avec les
"pièces populaires" de la période précédente où Horvéth a minutieusement
décrit la montée du nazisme en observateur clairvoyant qui dissèque les maux
de son temps.
Du mardi au samedi à 20h, le dimanche
à 15h Irelâche le tundil
ODeON
THEATRE DE L'EUROPE
> aux Ateliers BerthieT
27 sept. > 5 oct. 03 (grande salle)
Lfî Maître Gt MarC|U6rit6 len polonais, surtitré)
de MIKHAÏL BOULGAKOV / mise en scène KRYSTIAN LUPA
2 > 26 oct. 03 (petite salle)
Le Dépeupleur
de SAMUEL BECKETT / par SERGE MERLIN
18 > 31 oct. 03 (grande salle)
P.#06 Paris
Tragedia endogonidia - VI Episode
de ROMEO CASTELLUCCI / SOCÎETAS RAFFAELLO SANZIO
6 > 29 nov. 03 (petite salle)
Oh les beaux jours
de SAMUEL BECKETT / mise en scène ARTHUR NAUZYCIEL
7 et 8 nov. 03 (grande salle)
...Via Kaboul
musiques d'Asie centrale sans frontières
21 nov. > 20 déc. 03 (grande salle)
Le Jugement dernier
d'ÔDÔN VON HORVÂTH / mise en scène ANDRÉ ENGEL
23 janv. > 28 fév. 04 (grande salle)
La Cerisaie
d'ANTON TCHEKHOV / mise en scène GEORGES LAVAUDANT
6 fév. > 17 mars 04 (petite salle)
Derniers remords avant l'oubli
de JEAN-LUC LAGARCE / mise en scène JEAN-PIERRE VINCENT
13 mars 04 (grande salle)
Vies Minuscules
de PIERRE MICHON (lecture en présence de l'auteur)
31 mars > 10 avril 04 (grande salle)
Othello (en anglais, surtitré)
de WILLIAM SHAKESPEARE / mise en scène DECLAN DONNELLAN
14 mai > 12 juin 04 (grande salle)
Antigone
de SOPHOCLE / mise en scène JACQUES NICHET
oi 44 85 40 40 - www.theatre-odeon.fr
8 Bld Berthier - 75017 Paris - M" et rer Porte de Clichy