Les métiers stratégiques du secteur des Textiles à Usage Technique

Transcription

Délégation FORTHAC SUD-EST
Les métiers stratégiques du secteur des
Textiles à Usage Technique
Démarage de l’étude : le
Remise du rapport : le
Durée :
Philippe MARTIN / Youssef MADJERI
Chargés de projets
Mai 2006
1
1
OBJECTIFS ET ENJEUX DE L’ETUDE ....................................................................................................... 4
1.1
LE CADRE DE L’ETUDE ET LA NOTION DE METIER STRATEGIQUE................................................................... 4
1.2
METHODOLOGIE ........................................................................................................................................... 5
1.2.1 Le panel................................................................................................................................................... 5
1.2.2 La démarche............................................................................................................................................ 6
2
LE SECTEUR DES TUT ET SON CONTEXTE ............................................................................................ 9
2.1
L’INDUSTRIE DES TEXTILES A USAGE TECHNIQUE ....................................................................................... 9
2.1.1 Définition : Textile à Usage Technique................................................................................................... 9
2.1.2 Domaines d’application ........................................................................................................................ 10
2.2
LA PLACE DES TEXTILES A USAGE TECHNIQUE SUR LE MARCHE MONDIAL ................................................ 11
2.2.1 Un marché différenciateur offrant une relative sécurité ....................................................................... 11
2.2.2 Un marché porteur en pleine expansion ............................................................................................... 11
2.3
L’INDUSTRIE DU TEXTILE A USAGE TECHNIQUE EN FRANCE ET EN REGION RHONE-ALPES ....................... 12
2.3.1 La France.............................................................................................................................................. 12
2.3.2 La région Rhône-Alpes.......................................................................................................................... 12
3
LES STRATEGIES MISES EN PLACE PAR LES ENTREPRISES ......................................................... 14
3.1
DES METIERS RENDUS STRATEGIQUES AU REGARD DES ENJEUX INDUSTRIELS POURSUIVIS ........................ 14
3.1.1 Des évolutions stratégiques liées à l’environnement ............................................................................ 14
3.1.1.1
3.1.1.2
3.1.2
Stratégie de développement à l’international.................................................................................................14
Stratégie de regroupement .............................................................................................................................15
Un repositionnement stratégique selon la typologie des entreprises .................................................... 15
3.1.2.1
3.1.2.2
Stratégie de différenciation par le produit et par l’innovation .......................................................................15
Stratégie de diversification ............................................................................................................................15
3.2
DEUX AXES MAJEURS : LA RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT ET LA DEMARCHE QUALITE ................ 15
3.2.1 Le regroupement en pôle de compétitivité............................................................................................. 16
3.2.2 Les démarches qualité........................................................................................................................... 17
3.2.2.1
3.2.2.2
4
Labelliser les procédés et garantir la qualité des produits propoés ................................................................17
Conseiller et satisfaire aux attentes du client.................................................................................................17
LES METIERS STRATEGIQUES ET LEURS PERSPECTIVES ............................................................. 18
4.1
LES INDUSTRIELS TRADITIONNELS ............................................................................................................. 18
4.1.1 les opérateurs de production................................................................................................................. 18
4.1.1.1
4.1.1.2
Les conducteur de machines..........................................................................................................................18
La maintenance ou la préparation des machines............................................................................................25
4.2
LES INNOVATEURS ..................................................................................................................................... 29
4.2.1 L’amont et l’aval de la production........................................................................................................ 29
4.2.1.1
4.2.1.2
Les ingénieurs ou les tecniciens en R&D ......................................................................................................29
Les technico-commerciaux............................................................................................................................31
2
3
1 OBJECTIFS ET ENJEUX DE L’ETUDE
1.1 LE CADRE DE L’ETUDE ET LA NOTION DE METIER STRATEGIQUE
Les entreprises du textile sont confrontées à diverses mutations, d'ordre économique,
technologique, réglementaire, démographique ou social qui ont des conséquences
profondes sur l'organisation, le contenu du travail et les compétences attendues des salariés.
Afin de mieux connaître l’étendue de ces mutations et leurs conséquences en matière de
ressources humaines, l’Etat, la Région Rhône-Alpes, les professions du textile et de
l’habillement ont engagé une démarche de Contrat d’Etude Prospective qui se poursuit
actuellement par un contrat d’objectif emploi formation.
Dans le cadre de ce contrat d’objectif; une mission d’observation régionale a été mise en
place ; elle s’inscrit dans le prolongement des travaux déjà réalisés par l’Observatoire
National de Branche
Cette mission d’observation doit contribuer à l’information des différents acteurs de
l'orientation, de la formation et de l'emploi en Rhône-Alpes. Elle a aussi une visée
prospective et doit notamment :
-
outiller les acteurs en vue d’une gestion anticipée des emplois et des compétences à
l’échelon régional, territorial ou des entreprises ;
tenir compte des besoins et travaux engagés sur les pôles de compétitivités et dans le
cadre du « comité stratégique prospectif» ;
servir l'élaboration de projets collectifs de formation adaptés aux besoins émergents.
La mission d’observation s’est fixé pour objectif en concertation avec les différents
partenaires, de mener une étude sur les métiers stratégiques pour le secteur des TUT en
Rhône-Alpes.
Les TUT sont définis par l’IFTH (Guide de l’acheteur de textiles techniques - 2000) comme des matériaux
textiles répondant à des exigences technico-qualitatives élevées (performances mécaniques,
thermiques, électriques, durabilité…) leur conférant une aptitude à s’adapter à une fonction
technique et à son environnement. La notion de TUT est définie plus en détail dans la partie
1.1 de ce document.
Il paraît intéressant à plusieurs titres de se pencher sur la Région Rhône-Alpes pour réaliser
une étude spécifique aux TUT :
Le secteur des TUT connait un taux de croissance annuelle d’environ 3% (source : David
Rigby Associates 2005), taux largement supérieur aux taux de croissance de l’industrie qui
est quasi nul (source SESSI)
Rhône-Alpes constitue la première région française pour les TUT en nombre
d’entreprises (à égalité avec le Nord Pas de Calais) et en nombre de salariés, et
représente la première concentration européenne d’entreprises de TUT
Le pôle de compétitivité TECHTERA dédié aux Textiles Techniques et Fonctionnels a
été labellisé
Les entreprises de TUT travaillent pour des secteurs qui sont eux-mêmes considérés
comme stratégiques (aéronautique, domaine spatial, la santé…)
Les textiles techniques représentent le domaine de diversification le plus
immédiatement accessible pour les entreprises de textile traditionnelles qui éprouvent
des difficultés .
4
L’objectif de cette étude est de mettre en relief les métiers stratégiques pour le secteur des
Textiles à Usage Technique et de déterminer les besoins en compétences prioritaires des
entreprises de ce secteur, en vue de faire évoluer les dispositifs de formation et ainsi
répondre aux nouvelles exigences du marché du Textile.
Un deuxième objectif consiste à mettre en évidence les tendances et les pratiques en
matière de gestion des emplois et des compétences dans les entreprises du secteur des
Textiles à Usage Technique, et anticiper leurs besoins en compétences pour les années à
venir.
Identifier les métiers stratégiques du secteur des Textiles à Usage Technique ;
Identifier les compétences clefs pour chaque métier stratégique ;
Préparer une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences dans les
entreprises du textile ;
Lors de cette étude, les métiers stratégiques ont été définis comme les métiers
porteurs pour le maintien et le développement des activités, qui méritent une attention
particulière au regard des enjeux industriels poursuivis.
Ainsi, Il peut s’agir, de façon non limitative :
de métiers à forte valeur ajoutée ;
de métiers menacés par une perte de savoir-faire dans les entreprises ;
de métiers différenciateurs sur un marché de plus en plus concurrentiel ;
de métiers techniques et spécialisés, difficiles et long à former ;
1.2 METHODOLOGIE
1.2.1 LE PANEL
Un panel de 25 entreprises développant une activité autour des Textiles à Usage Technique
a été constitué. Les Textiles à Usage Technique recouvrent une très large gamme de
produits, à usages très diversifiés, à partir de procédés de fabrication tous différents. La
filière comprend ainsi une multitude d’acteurs, allant du producteurs de matières premières,
au groupe des filateurs, tisseurs, tricoteurs travaillant à l’élaboration de semi-produits, en
passant par les ennoblisseurs puis les entreprises chargées de la mise en œuvre définitive
et de la distribution.
Les TUT ne sont donc pas identifiés par un code NAF particulier, et l’on doit donc les
rechercher parmi les 24 codes NAF existants pour les industries textiles. Dans les faits la
majorité des entreprises de TUT est classée sous 9 codes NAF :
NAF rév. 1
Code
17.1K
17.1P
17.2J
17.3Z
17.4C
Niveau 700 - Liste des classes
Libellé
Moulinage et texturation de la soie et des textiles artificiels ou synthétiques
Préparation et filature d'autres fibres
Tissage d'autres textiles
Ennoblissement textile
Fabrication d'autres articles confectionnés en textile
5
17.5C
17.5E
17.5G
17.6Z
Ficellerie, corderie, fabrication de filets
Fabrication de non-tissés
Industries textiles n.c.a.
Fabrication d'étoffes à maille
Toutefois, il est possible de trouver des entreprises spécialisées dans le TUT sous d’autre
code NAF textile, en raison d’une activité antérieure dans le textile traditionnel, voire même
hors textile.
Il est donc compliqué de déterminer rigoureusement quelles sont les entreprises de textile
technique, et les chiffres peuvent varier, selon les sources, de 250 à 370 entreprises en
France.
Les sources retenues pour déterminer le panel sont le ficher utilisé lors de la candidature du
pôle de compétitivité TECHTERA (140 entreprises), et le fichier CLUBTEX (52 entreprises
adhérentes).
Le panel constitué regroupe un ensemble d’entreprises très variées en taille et en spécialités
qui représente environ 15 % des entreprises répertoriées pour ce secteur en région RhôneAlpes (140 au total). Cet échantillon se veut représentatif des entreprises de ce secteur.
1.2.2 LA DEMARCHE
Un courrier présentant les objectifs de la démarche a été adressé aux dirigeants des
entreprises.
Cette étude est basée sur une approche qualitative, l’entretien avec le dirigeant d’entreprise
en constitue un élément essentiel. En effet, celui-ci dispose de la vision la plus globale
possible de l’entreprise, notamment concernant la stratégie.
De plus, cette démarche d’entretien systématique a permis d’approfondir les questions, de
relier les ressources humaines à la stratégie des entreprises, et ainsi de mieux comprendre
ce qui rend stratégiques les métiers cités plus bas.
Toutefois, compte tenu de l’emploi du temps souvent chargé des chefs d’entreprises, et du
fait qu’une étude sur les métiers stratégiques ne correspond pas forcément à leurs
préoccupations du moment, 13 entreprises ont été rencontrées qui représentent environ 26
établissements, employant environ 1500 salariés. Le panel effectivement consulté
correspond donc à environ 10% des entreprises de TUT en Rhône-Alpes.
Il est finalement apparu au cours des entretiens que malgré l’hétérogénéité du panel, les
problématiques rencontrées par les entreprises étaient assez proches les unes des autres.
Ainsi, il semble que les résultats de cette enquête puissent être considérés comme
représentatifs des préoccupations des entreprises de TUT.
A l’occasion des entretiens, différents thèmes ont été abordés :
-
Présentation générale de l’entreprise et de sa stratégie ;
-
Identification des métiers stratégiques pour le maintien et le développement de leurs
activités ;
-
Analyse des besoins en compétences et en qualification pour aujourd’hui et pour
demain ;
-
Analyse des dispositifs de recrutement (internes et/ou externes) et du marché de
l’emploi pour ces métiers ;
6
-
Analyse des dispositifs de formation en rapport avec ces métiers.
Suite à ces entretiens, il a été demandé aux entreprises de nous communiquer un certain
nombre d’éléments permettant d’approfondir l’analyse : liste du personnel répartie par
catégorie d’emploi, organigrammes, fiche de poste ou référentiel métier, bilan social, plan de
formation, etc.
13 entreprises ont été rencontrées :
ENTREPRISES
ARDEMAILLE
BOLDODUC
LOCALISATION
EFFECTIF
Saint Marcel les
Annonay
48
Vaulx-en-Velin
18
ACTIVITES
Tricotage ;
Création, production et
vente d’étoffes mailles
élaborées prêtes à la
confection ;
R&D, conception et
production de TUT
répondant à des besoins
spécifiques ;
Différents domaines
applicatifs.
R&D, conception et mise au
point et distribution de
produits finis ;
Large gamme de produits ;
applicatifs.
PART DES
TEXTILES À
USAGE
TECHNIQUE
20 %
100 %
CHAMATEX
DIATEX
EUROPROTECT
GIBAUD
St Genis Laval
19
Ecully
18
St Etienne
270
produits finis ;
applicatifs.
produits finis ;
Spécialisé dans les
vêtements de protection.
point, production et
distribution de produits
finis ;
Tissus à usage médical
50 %
100 %
100 %
HEXCEL
MDB TEXINOV
Saint Didier de
la Tour
56
Tricotage de mail ;
R&D, conception et
production de TUT
répondant à des besoins
100 %
7
MERMET
VEYRINS
THUELLIN
360
(France +
USA)
spécifiques ;
applicatifs.
Conception et fabrication de
textiles à usage technique
(fibre de verre
essentiellement) pour le
second œuvre du bâtiment
(marchés de protection
solaire, signalétique et
architecture etc.) ;
Pas de confection / vente de
tissus.
100 %
RHODIA
SAERTEX
SEFAR FYLTIS
VELLOURS BLAFO
Décines
Chaprieu
17
Conception et fabrication de
textiles velours
produits finis répondant à
des besoins spécifiques ;
Spécialisé dans les velours
non feu
?
8
2 LE SECTEUR DES TUT ET SON CONTEXTE
Bien souvent, dans l’esprit du public, l’industrie du Textile englobe pêle-mêle toutes les
activités qui permettent de passer d’une fibre à un vêtement. En fait, il faudrait distinguer
deux grandes catégories : celle du textile et celle de l’habillement. La nomenclature de
l’INSEE les enregistre d’ailleurs ainsi, et chacune a ses propres organisations
professionnelles : l’Union des Industries Textiles (UIT) et l’Union Française des Industries de
l’Habillement (UFIH).
Il est évident que ces deux secteurs sont étroitement liés, puisque c’est à partir des tissus
achetés à l’industrie textile que l’habillement confectionne les vêtements. Il faut noter
toutefois, que cette distinction masque une autre partie de l’activité, un secteur moins connu
du grand public, celui des Textiles à Usage Technique.
2.1 L’INDUSTRIE DES TEXTILES A USAGE TECHNIQUE
À la fin des années 50, les industries textiles rhônalpines prennent conscience du véritable
savoir-faire régional dans le travail des fils fins comme la soie. Parallèlement, la mise au
point de nouveaux matériaux issus des recherches avancées en chimie fine (fibre de verre,
polyester et autres fibres de carbone), alliée aux compétences régionales en terme de
mécanique et de machines-outils, a permis à ces industriels visionnaires de se lancer dans
ce qui n’est alors qu’un marché de niches : le Textile à Usage Technique.
Le ralentissement économique, l’élargissement de l’Union Européenne aux Pays de l’Europe
de l’Est et Orientale (PECO), la globalisation accélérée des marchés et plus récemment la
concurrence accrue des pays à faibles coûts de main d’œuvre imposent dorénavant aux
entreprises textiles européennes de rechercher de nouveaux axes de développement.
2.1.1 DEFINITION : TEXTILE A USAGE TECHNIQUE
Les Textiles à Usage Technique apparaissent moins comme un secteur d’activité à part
entière que comme une extension et une diversification du secteur textile traditionnel.
Ils sont le fruit d’innovations variées portant sur les matériaux, les procédés de fabrication et
les produits eux-mêmes.
La définition retenue par la Direction Générale des Entreprises (DGE) à l’occasion de son
étude sur les textiles techniques (présentée en mars 2006) est la suivante :
« Un textile technique est défini comme tout produit ou matériau textile dont les
performances techniques et les propriétés fonctionnelles prévalent sur les caractéristiques
esthétiques ou décoratives ».
Les Textiles à Usage Technique peuvent donc recouvrir différents domaines applicatifs.
Ce vaste champ d’application rend ces textiles difficilement visibles, ils sont le plus souvent
intégrés à d’autres matériaux et employés comme semi-produits au sein d’autres secteurs
d’activités.
9
2.1.2 DOMAINES D’APPLICATION
Les Textiles à Usage Technique ont des applications multiples et sont essentiellement
utilisés pour leurs performances techniques et leurs propriétés fonctionnelles.
DOMAINE D’APPLICATION
AGRICULTURE
Housses, Protection, Ramassage, Attaches, Pêche, etc.
CONSTRUCTION
Protection, Ecrans, Matériau de Construction,
Composants de bâtiments, Renforcement, etc.
HABILLEMENT
Composants pour chaussures, Isolation, Structure,
Produits pour la couture, etc.
GEOTEXTILES
Stabilisation, Séparation, Drainage, Renforcement de
sols, Contrôle de l'érosion, Doublures, etc.
AMENAGEMENT DE LA MAISON
Tapis, Composants pour meubles, Nettoyage, Filtration,
Housses et Toiles, etc.
INDUSTRIE
Filtration, Produits caoutchoutés renforcés de textiles,
Nettoyage, Levage, Tirage, Composants électroniques,
Composites, etc.
MEDICAL
Nettoyage, Linge hospitalier, Dispositifs de soin,
Protection, Bio textiles, etc.
TRANSPORTS
Produits caoutchoutés renforcés de textiles, Sécurité,
Isolation, Revêtement pour sols, Protection, Composites,
etc.
EMBALLAGE
Empaquetage en bloc, Emballages jetables, Attaches,
Sacs de transport, etc.
PROTECTION INDIVIDUELLE
Equipements pour salles blanches, Protection chimique,
Equipements anti-flammes, Equipements anti-coupures,
Utilisation extérieure (protection rayonnements IR, UV…),
etc.
SPORTS & LOISIRS
Composants de bagages, Equipements sportifs,
Equipements de Camping, etc.
ENVIRONNEMENT
Domaines transverses…etc.
10
2.2 LA
PLACE DES
MONDIAL
TEXTILES
A
USAGE TECHNIQUE
SUR LE MARCHE
Nota : Le marché des Textiles à Usage Techniques étant un sous-secteur hétérogène du
secteur textile, fortement soumis aux aléas du marché, il s’avère difficile d’avancer des
chiffres précis concernant ce secteur. Les chiffres présentés dans le cadre de cette étude
sont principalement des estimations issues de différentes publications ou études menées sur
ce sujet récemment.
2.2.1 UN MARCHE DIFFERENCIATEUR OFFRANT UNE RELATIVE SECURITE
Depuis le 1er janvier 2005, l'accord sur des textiles et l’habillement a expiré : tous les
membres de l’OMC ont désormais un accès sans restriction aux marchés européens,
américains et canadiens. Malgré une réintroduction partielle des quotas sur certains produits
en juillet 2005, l’Europe subit aujourd’hui de plein fouet la concurrence asiatique. La pression
concurrentielle des pays à faibles coûts salariaux pèse donc sur l’ensemble de la filière
textile.
Le secteur des TUT est une voie de différenciation intéressante pour les entreprises. Les
textiles techniques sont par nature des textiles spécialisés. En effet, le client les achète en
premier lieu pour leurs propriétés fonctionnelles très pointues. Les entreprises ne se
spécialisent donc pas sur le marché des TUT en général, mais sur un ou deux domaines
applicatifs, rarement plus, sur lesquels ils développent un savoir-faire reconnu qui les rend
incontournables sur leur segment de marché.
De surcroît, il s’agit d’un marché qui offre des barrières à l’entée importantes : contraintes
réglementaires, degré de spécialisation élevé, temps de conceptions importants,
Investissements lourds sur la R&D et sur le parc machines, savoir-faire pointus. Les
entreprises déjà présentes sur le secteur disposent indéniablement d’avantages
concurrentiels qui les protègent de l’entrée massive de nouvelles entreprises.
2.2.2 UN MARCHE PORTEUR EN PLEINE EXPANSION
Les perspectives offertes par les Textiles à Usage Technique sont étendues. En général, les
marges sont supérieures à celle du textile traditionnel. La valeur ajoutée de ces productions,
malgré des besoins en investissements importants, est généralement supérieure. En effet, le
marché est moins régulé par le prix que pour les textiles traditionnels. Le rapport de force
entre l’offre et la demande est plus équilibré, ce qui permet à chacun de réaliser des
bénéfices.
Le marché mondial des Textiles à Usage Technique n’a pas cessé de croître ces dix
dernières années. La valeur de ce marché est passée de 65 à 85 milliards d’euros entre
1995 et 2005. Cette hausse devrait se poursuivre et le marché atteindre un chiffre d’affaire
de 100 milliards d’euros en 2010 (source : David .Rigby Associates - 2005)
En Allemagne, l’industrie des Textiles à Usage Technique représente 40 % de l’industrie du
textile, 30 % au Royaume Uni, contre 17 % en France et 12 % en Italie.
En Chine, la production de l’industrie textile est en forte croissance. Les volumes ont été
doublés entre 2000 et 2004. Au sein de cette production de textile, la part des Textiles à
11
Usage Technique semblerait se stabiliser autour de 13 %. La Chine, premier producteur
mondial de textile, via le CNTAC (China National Textile and Apparel Council) annonce
qu’elle entend accroître son activité de R&D, diversifier son activité vers des produits à plus
forte technicité et ce dans tous les secteurs d’application.
Aux Etats-Unis, il n’existe pas de grandes concentrations d’activités en Textile à Usage
Technique. Le secteur serait constitué d’une multitude de PME dispersées sur l’ensemble du
territoire américain. Il existe néanmoins, dans certaines régions, de petites concentrations
notamment autour du secteur de l’automobile ou de l’industrie. Les Etats-Unis comme le
reste du monde subissent aujourd’hui de plein fouet la concurrence asiatique sur l’ensemble
de la filière textile.
2.3 L’INDUSTRIE DU TEXTILE
REGION RHONE-ALPES
A
USAGE TECHNIQUE
EN
FRANCE
ET EN
2.3.1 LA FRANCE
Berceau de l’innovation technologique, la production française de Textiles à Usage
Technique occupe une place importante dans le monde. Avec une croissance annuelle de
proche des 3 % en moyenne, la France est largement présente sur tous les marchés à
l’exportation. Elle est le deuxième acteur européen, après l’Allemagne.
La France rassemble environ 380 entreprises dans ce domaine. Elles sont surtout localisées
dans les régions Rhône-Alpes, Nord Pas-de-calais et Champagne-Ardenne. Il n’est pas
surprenant de retrouver ces trois régions qui regroupent, historiquement, une part importante
des entreprises textiles française.
le procédé de fabrication des Textiles à Usage Technique est
.Beaucoup d’entreprises ont donc trouvé dans cette extension de leur activité directement
inspirée des procédés de fabrication des textiles traditionnels. une voie de diversification,
passant par exemple du tissage de la soie au tissage de verre ou de carbone.
2.3.2 LA REGION RHONE-ALPES
Rhône-Alpes est la première région française dans les secteurs du textile et de l'habillement.
Ces deux industries rassemblent au total 38 500 emplois (devant Nord Pas de Calais :
35 300 emplois) avec 1 778 entreprises, essentiellement des PME, et dégage un chiffre
d'affaires de 5,7 milliards d'euros avec un taux moyen d’export élevé de 35 %. Bénéficiant
d'une longue tradition et d'un grand savoir-faire régional, Rhône-Alpes est la seule région
d'Europe à couvrir tous les métiers de la filière (production du fil, filature, tissage, enduction
et confection jusqu'au produit fini).
29000 emplois en région RA avec 21000 textiles et 8000 en habillement
Première région française également dans le secteur des Textiles à Usage Technique,
Rhône-Alpes réalise 65 % (plus de 300 000 tonnes) de la production nationale et 12 % de la
production européenne. La région compte en effet des leaders mondiaux (Porcher, Hexcel,
Ferrari, Gibaud, Ganzoni, etc.) et la plus forte concentration européenne d’entreprises
couvrant tous les métiers de la filière « Textile à Usage Technique » (avec environ 140
entreprises occupant plus de 10 000 personnes). Le chiffre d’affaire réalisé par les
entreprises Rhônalpines de TUT est de 2 milliards d’Euros, soit 50 % du total national.
12
un positionnement fort sur les secteurs porteurs de l'automobile, de l'aéronautique, du
médical et du sport & loisirs
L’activité textile de Rhône-Alpes est dédiée pour :
-
48 % à l’habillement ;
-
30 % à des usages domestiques, notamment les tissus d’ameublement ;
-
22 % aux usages techniques.
13
3 LES STRATEGIES MISES EN PLACE PAR LES ENTREPRISES
L’enquête fait ressortir qu’il est possible de distinguer deux types d’entreprises de TUT :
les innovateurs permanents, qui visent le sur-mesure ou les niches,
et les industriels traditionnels qui tout en ayant un très haut niveau technologique
proposent une gamme de produits variés selon le savoir faire détenu par
l’entreprise.
Cette typologie permet aussi de comprendre pourquoi, de la PMI artisanale à la
multinationale, chacune de ces entreprises peut trouver sa place dans les TUT.
Une grande majorité des entreprises concernées emploient moins de 100 salariés. Des deux
côtés, la formation et la recherche sont considérées comme fondamentales pour anticiper les
besoins des donneurs d'ordre et rester concurrentiel à l'international.
Rhône-Alpes est en cela unique : tous les acteurs se trouvent dans une circonférence de
200 kilomètres de rayon, autorisant un aller et retour permanent entre recherche et
application, entreprises et laboratoires. Et ce dans une approche multidisciplinaire et réseau,
clé d'entrée au marché des Textiles à Usage Technique.
3.1 DES
METIERS RENDUS STRATEGIQUES AU REGARD DES ENJEUX
INDUSTRIELS POURSUIVIS
L’évolution des métiers devient stratégique lorsque cette évolution est rendue nécessaire par
l’évolution même de l’environnement des entreprises.
Certains métiers essentiels pour le maintien ou le développement des activités sont
de plus en plus rares sur le marché de l’emploi, en raison du vieillissement de la
population active ou faute de candidats motivés.
D’autres métiers exigent une capitalisation longue et demandent donc une
anticipation pas toujours facile à réaliser par les entrepreneurs.
Enfin, certains métiers sont considérés comme sensibles en raison du risque de
disparition qui les menace.
Face à ces problématiques et sous le poids de la concurrence, toujours plus forte, les
industriels du secteur des Textiles à Usage Technique cherchent aujourd’hui à sauvegarder
ou à renforcer leur positionnement en adoptant différentes stratégies.
Ces nouvelles stratégies impactent l’organisation des entreprises et font évoluer les métiers
et les savoir faire détenus par ces entreprises.
3.1.1 DES EVOLUTIONS STRATEGIQUES LIEES A L’ENVIRONNEMENT
3.1.1.1 STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT A L’INTERNATIONAL
Cette stratégie, que l’on retrouve chez un grand nombre d’entreprises du secteur des
Textiles à Usage Technique, repose sur le développement des exportations ou sur
l’implantation d’unités de production dans différentes zones géographiques. Le taux moyen
d’export pour les TUT est de 35 %, mais pour certaines entreprises du panel, ce taux peut
atteindre 80 %.
L’objectif visé est double : favoriser la conquête de part de marché à l’international mais
aussi améliorer la compétitivité par une baisse des coûts de production et de logistique en
produisant aux plus près des clients.
14
La stratégie de développement à l’international peut s’apparenter également à une stratégie
d’implantation sur des marchés porteurs notamment en Asie (gros consommateurs de
Textiles à Usages Techniques, puisqu’ils représentent aujourd’hui 45% de la consommation
mondiale, avec un taux de croissance supérieur à la moyenne).
L’ouverture à l’internationale des industries textiles françaises n’est pas nouvelle : elle
seulement devenu un impératif de développement dans un contexte de globalisation des
échanges et d’ouverture des marchés.
3.1.1.2 STRATEGIE DE REGROUPEMENT
Innover, gagner en réactivité pour être compétitif implique d’y consacrer un part substantielle
des investissements de l’entreprise.
Certaine entreprises font le choix de la croissance externe. Il peut s’agir de prise de
participation dans des entreprises prestataires ou sous-traitantes (intégration de l’amont ou
de l’aval). Cette stratégie vise essentiellement à réduire et à partager les coûts et les risques
liés à des développements produits.
Le développement de partenariats avec d’autres entreprises, ou avec les institutionnel
notamment dans les pôles de compétitivité constitue une alternative ou un complément aux
stratégies de croissance externe.
3.1.2 UN
REPOSITIONNEMENT
ENTREPRISES
STRATEGIQUE
SELON
LA
TYPOLOGIE
DES
3.1.2.1 STRATEGIE DE DIFFERENCIATION PAR LE PRODUIT ET PAR L’INNOVATION
Certaines Industries ont choisi de se détourner du textile traditionnel pour concentrer leurs
activités sur un seul segment de marché, celui des Textiles à Usage Technique, là où elles
détiennent un avantage concurrentiel. Pour cela, elles concentrent l’essentiel de leurs
ressources à la recherche et au développement de produits nouveaux à forte valeur ajoutée.
Cette stratégie implique de gros investissements en R&D et de développer une gamme de
produits innovants et différenciateurs pour répondre aux besoins spécifiques des clients.
Ces entreprises ne font quasiment plus de production, souvent elles ont gardé une petite
unité destinée exclusivement au « prototypage ». L’essentiel de la production est confié soit
à des filiales soit à des sous-traitants.
3.1.2.2 STRATEGIE DE DIVERSIFICATION
D’autres entreprises ont choisi d’élargir leur gamme de produits par la diversification et de
conquérir ainsi d’autres segments de marché tout en conservant leur cœur de métier : la
production de textiles traditionnels.
Conscient de la réalité des marchés, ces entreprises n’ont souvent, ni les compétences en
internes, ni les moyens financiers de se lancer pleinement et exclusivement sur le marché
des Textiles à Usage Technique.
3.2 DEUX
AXES MAJEURS : LA
ET LA DEMARCHE QUALITE
RECHERCHE
POUR LE
DEVELOPPEMENT
De par la technicité des Textiles à Usage Technique, la recherche et l’innovation constituent
les axes majeurs de développement pour les entreprises intéressées par ce secteur. Pour
15
ce faire, certaines entreprises ont choisi de partager leurs savoir faire au sein de pôles de
compétitivité.
Par ailleurs, en raison de la spécificité des Textiles à Usage Techniques, la production puis
la distribution de ces produits innovants s’accompagnent fréquemment d’une démarche
Qualité rendue nécessaire par le fait que leurs clients sont souvent eux-mêmes certifiés ISO.
3.2.1 LE REGROUPEMENT EN POLE DE COMPETITIVITE
Il paraît intéressant pour le développement de l’industrie des Textiles à Usage Technique de
créer un environnement qui favorise des rencontres interdisciplinaires entre chercheurs,
ingénieurs, techniciens et prescripteurs.
En effet, comme une majorité d’entreprise l’a rappelé lors de l’enquête, au-delà de la
maîtrise d’un savoir-faire, la réussite dans le secteur des Textiles à Usage Technique passe
souvent par une culture d’innovation et de changement.
Pour ce faire, certaines entreprises peuvent désormais s’appuyer sur des pôles de
compétitivité
TECHTERA
En 2005, le projet TECHTERA a été labellisé « pôle de compétitivité ». Il vise à développer
les marchés des Textiles à Usage Technique à fort potentiel, notamment les textiles
multifonctionnels pour la santé et l'hygiène dans l'agroalimentaire, ainsi que les supports
flexibles (textile, cuir, papier) à effet barrière, pour les secteurs du bâtiment et des transports.
En région Rhône-Alpes, TECHTERA s’appuie sur la première concentration européenne
d’entreprises spécialisées dans les Textiles à Usage Technique.
Cette démarche de pôles vise à accroître la compétitivité de l'industrie française, en
favorisant la mise en réseau des entreprises, de la recherche publique et de l'enseignement
supérieur, pour développer les innovations. Elle vise aussi à offrir aux entreprises innovantes
un accompagnement financier.
Le pôle regroupe environ ??? entreprises. L’objectif étant de favoriser l’émergence de projets
innovants portés, en partenariat, par les entreprises, les centres de recherche et les
structures de formation afin de développer de nouveaux produits pour conquérir de
nouveaux marchés.
Techtera s’est fixé pour objectifs de :
garantir un niveau élevé de R&D produit et procédé,
atteindre une masse critique sur chaque segment
créer une dynamique de développement par l’innovation
favoriser les transferts de technologie
constituer un incubateur de projets technologiques
A cette fin, le pôle s’appuie sur une plateforme collaborative qui constitue à la fois un
élément fédérateur et une interface entre les programmes de R&D et les projets des
entreprises.
16
3.2.2 LES DEMARCHES QUALITE
3.2.2.1 LABELLISER LES PROCEDES ET GARANTIR LA QUALITE DES PRODUITS PROPOES
3.2.2.2 CONSEILLER ET SATISFAIRE AUX ATTENTES DU CLIENT
17
4 LES METIERS STRATEGIQUES ET LEURS PERSPECTIVES
4.1 LES INDUSTRIELS TRADITIONNELS
Ce sont des entreprises essentiellement de production issues en grande majorité du textile
traditionnel. Ces entreprises dites traditionnelles ont choisi de diversifier leur offre en
proposant dans leur catalogue une gamme de produits plus large issue de technologies
nouvelles appelées Textiles à Usage Technique.
Ces entreprises ne consacrent généralement qu’une partie de leur production aux Textile à
Usage Technique (en moyenne 20 à 30 %) tout en continuant à produire des tissus plus
classiques. La tendance constatée dans ces entreprises est d’accorder une part de plus en
plus importante aux productions de Textiles à Usage Technique, là où la concurrence est
moins intense.
La réussite de ces entreprises passe souvent par des investissements importants dans des
machines toujours plus perfectionnées qui demandent des salariés de plus en plus qualifiés.
4.1.1 LES OPERATEURS DE PRODUCTION
Pour ces industriels qui se sont diversifiés vers le secteur des TUT, la production reste le
cœur de l’activité. Aussi, il n’est
Deux grandes catégories de métiers stratégiques se distinguent : les conducteurs de
machines et les techniciens de maintenance de ces machines.
Nota : les définitions proposées dans le cadre de cette étude résultent du travail réalisé par
l’Observatoire national des métiers.
4.1.1.1 LES CONDUCTEUR DE MACHINES
4.1.1.1.1 Description du métier
Tricoteur
Autre appellation : Conducteur de machines de tricotage
DEFINITION GENERALE DU METIER
-
Conduire, surveiller et éventuellement approvisionner une ou un ensemble de
machines destinées à la fabrication de produits textiles tricotés conforme au cahier
des charges, dans le respect des règles d'hygiène et de sécurité.
ACTIVITES
-
Approvisionnement d'une ou d'un ensemble de machines ;
18
-
Ajustement des réglages de base en cas de changement de produits ou d'aléas de
production ;
-
Mise en route d'une ou d'un ensemble de machines de production ;
-
Surveillance du déroulement des opérations de production en tenant compte des
indications de l'ordre de production ;
-
Levage des pièces produites en tombée de métiers (rouleaux de tissu en cas de
tricotage circulaire ou tricots à mettre en plis si tricotage rectiligne) ;
-
Tirage des fils de séparation ;
-
Suivi de ses stocks (matières premières, consommables, etc.) ;
-
Entretien et nettoyage d'une ou de l'ensemble des machines conduites ;
-
Réalisation d'opérations simples d'entretien préventif de la ou des machines
conduites ;
-
Passation de consignes sur le processus ;
-
Contrôle de la conformité des processus de fabrication et des produits sur une ou
plusieurs machines.
CAPACITES MAJEURES
-
Prendre connaissance des articles à produire sur l'ordre de fabrication ou sur le
planning ;
-
Décoder et suivre les documents de fabrication ou notices techniques remis ;
-
Exploiter les notices, plans, schémas d'une installation en vue d'une mise ou remise
en route d'une ou des machines ;
-
Identifier les conditions spécifiques de réalisation des produits (quantité, échéance,
etc.) ;
-
Charger les bobines de fils sur le cantre ;
-
Alimenter les prédélivreurs et passer les fils dans les différents détecteurs guides et
aiguilles ;
-
Détecter et isoler les matières premières et/ou produits fabriqués non conformes aux
normes de production ;
-
Détecter l'origine des pannes et intervenir par des réglages de 1er niveau ou alerter
en cas de dysfonctionnement plus important ;
-
Corriger les paramètres simples de réglage en cas de dérive constatée (température,
débit, pression, panne de détecteur, etc.) ;
-
Réparer les casses de fils et d'aiguilles ;
-
Renseigner les fiches de suivi des produits ;
-
Transmettre les consignes ou les instructions (orales ou écrites) ;
-
Calculer les rotations et les niveaux de stocks.
PRINCIPALES CONNAISSANCES LIEES AU METIER
-
Matières et produits utilisés (fils, fibres, qualités, titrages, longues ou courtes, origine,
etc.) et les produits fabriqués (appellation, caractéristique, etc.) ;
19
-
Technologie des machines (métier circulaire petit et grand diamètre, métier rectiligne,
métier chaîne et rachel...), outillages et périphériques associés (aiguille à clapet ou
palette, à bec, fonture, cylindres, came, tête...) ;
-
Techniques de tricotage et leurs caractéristiques (chaîne, trame, formation de la
maille, différents types de mailles et de tricots...) ;
-
Environnement du travail (amont/aval de la chaîne complète de production)
-
Documents et notices techniques (procédures, cahiers des charges, fiche de
production, fiche de contrôle, fiche de lot...) ;
-
Principes de base en mécanique, pneumatique et électricité ;
-
Règles de conduite des machines utilisées ;
-
Règles d'hygiène et de sécurité.
20
Tisseur
Autre appellation : Conducteur de machines de tissage
-
Conduire, surveiller et éventuellement approvisionner une ou un ensemble de
machines destinées à la fabrication de produits tissés conformes au cahier des
charges, dans le respect des règles d'hygiène et de sécurité.
ACTIVITES
-
Approvisionnement d'une ou d'un ensemble de machines ;
-
Ajustement des réglages de base en cas de changement de produits ou d'aléas de
production ;
-
Mise en route d'une ou d'un ensemble de machines de production ;
-
Surveillance du déroulement des opérations de production en tenant compte des
indications de l'ordre de production ;
-
Suivi de ses stocks (matières premières, consommables...) ;
-
Entretien et nettoyage d'une ou de l'ensemble des machines conduites ;
-
Réalisation d'opérations simples d'entretien préventif de la ou des machines
conduites ;
-
-
plusieurs machines ;
CAPACITES MAJEURES
-
-
Exploiter les notices, plans, schémas d'une installation en vue d'une mise ou remise
en route d'une ou des machines ;
-
Identifier les conditions
échéance,...) ;
-
Préparer les fils de chaîne et les fils de trame sur la machine (nouage, rentrage,
éventuellement ourdissage, contrôle de la tension des fils de chaîne, des
prédélivreurs de trame...) ;
-
Alimenter les prédélivreurs et passer les fils dans les différents détecteurs guides et
aiguilles ;
-
Détecter et isoler les matières premières et/ou produits fabriqués non conformes aux
normes de production ;
-
Détecter l'origine des pannes et intervenir par des réglages de 1er niveau ou alerter
en cas de dysfonctionnement plus important ;
-
Corriger les paramètres simples de réglage en cas de dérive constatée (température,
débit, pression, panne de détecteur...) ;
spécifiques
de
réalisation
des
produits
(quantité,
21
-
Renseigner les fiches de suivi des produits ;
-
Transmettre les consignes ou les instructions (orales ou écrites) ;
-
Calculer les rotations et les niveaux de stocks.
-
Technologie des métiers à tisser (à navette, à lances, à jet d'eau, à jet d'air, à
technique projectile...) ;
-
Equipements auxiliaires (machines à nouer, à rentrer, à ourdir,...) et outillages ou
périphériques associés ;
-
Matières et produits utilisés (fils, fibres,...) et les produits fabriqués (appellation,
caractéristiques...) ;
-
Techniques de tissage
entrecroisement...) ;
-
Environnement du travail (amont/aval de la chaîne complète de production) ;
-
Documents et notices techniques (procédures, cahier des charges, fiche de
production, fiche de contrôle, fiche de lot, planning...) ;
-
Principes de base en mécanique, hydraulique, pneumatique et électricité ;
-
Règles d'hygiène et de sécurité.
et
leurs
caractéristiques
(chaîne,
trame,
armure,
4.1.1.1.2 Les aspects stratégiques du métier.
Pour les industriels traditionnels, la production demeure le cœur de métier. Aujourd’hui
encore, ils restent concurrentiels vis-à-vis de l’étranger par leur maîtrise de savoir-faire et de
technologies toujours plus pointues.
Les opérateurs de production jouent dès lors un rôle primordial, car ce sont eux qui mettent
en œuvres les savoir-faire spécifiques de l’entreprise. L’industrie des TUT demeure une
industrie de produits, où le doigté et l’expérience des opérateurs demeure fondamentale
pour la qualité des tissus.
L’expérience acquise dans l’industrie textile traditionnelle permet aux entreprises de TUT
françaises de produire des produits de qualité, hautement performant, à des coûts qui
restent encore aujourd’hui compétitifs. En effet, la montée en gamme des produits proposés,
la limitation des coûts logistiques, la flexibilité de la production, et la qualité de la main
d’œuvre assurent aux entreprises françaises de gagner des parts de marché dans la
production de Textiles à Usages Techniques.
L’un des axes majeurs de développement pour ces entreprises, est de garantir la qualité des
produits par la maîtrise de l’ensemble des processus de production, notamment en
conservant leurs unités de production en France.
Les opérateurs de production jouent dès lors un rôle primordial dans ce choix stratégique.
L’industrie des TUT demeure en effet une industrie de produits où l’expérience capitalisée
22
par des opérateurs demeure fondamentale pour obtenir la qualité des produits attendue par
les clients.
Dans ces entreprises, le métier de Conducteur de machine (Tricoteurs ou Tisseurs) est
considéré comme stratégique à plusieurs titres :
-
L’élément humain conserve, encore aujourd’hui une place capitale dans la
production de matière textile ;
-
Les savoir-faire des opérateurs, l’expérience acquise et la qualité de la main
d’œuvre française constitue des éléments différenciateurs sur le marché
international ;
-
La maîtrise de l’ensemble de la filière de production, l’implantation de site de
production en France permet une meilleure maîtrise des coûts logistiques et une
plus grande flexibilité de la production ;
Pour assurer le développement ou le maintien d’entreprises de production de TUT en
France, différents obstacles devront être surmontés :
Anticiper les départs à la retraite et rajeunir la pyramide des âges :
L’âge moyen dans les entreprises consultées varie entre 42 et 45 ans, et cet âge moyen est
souvent plus élevé chez le personnel de production. Le vieillissement de la pyramide des
âges et les départs à la retraite dans les prochaines années vont contraindre les entreprises
à renouveler leurs effectifs.
Le recrutement de Conducteurs de machine ne semble pas aujourd’hui poser de problème
particulier aux industriels textiles puisque la fermeture de certains sites, alimente en
permanence leurs besoins en personnel qualifié.
Un effort d’anticipation reste encore possible.
Améliorer l’attractivité du secteur :
Les filières de formation technologiques manquent de candidats, et dans le même temps
l’industrie en général peine à recruter et ce, à tous les niveaux de qualifications, des
opérateurs qualifiés jusqu'aux ingénieurs et cadres.
Les facteurs d'explication de cette inadéquation entre l'offre et la demande sont multiples.
D’une façon générale, il semblerait que les jeunes aient une mauvaise image du secteur
industriel et considèrent les conditions de travail et les perspectives d’évolution comme des
obstacles à la recherche d’un emploi dans ce type de secteur.
Selon les industriels consultés, la culture technique s'est dépréciée car elle a souffert d'une
confusion entre les métiers de l'industrie et le travail manuel, lui-même associé à l'idée de
pénibilité. La réalité de l'activité industrielle, la diversité des métiers, les conditions de travail
et les perspectives de carrière dans l'industrie seraient largement méconnues.
La multiplication d’actions de communication (salons des métiers, journées portes ouvertes,
campagnes d’information, articles de presse, etc.) ont permis de mieux faire connaître la
filière textile aux jeunes étudiants. Le secteur des TUT reste malgré tout encore un secteur
peu connu du grand public. Il faudrait donc accentuer l’effort plus particulièrement pour ce
secteur.
Faciliter l’intégration des nouveaux entrants :
23
Selon les entreprises consultées, le temps qu’elles doivent consacrer à la formation des
nouveaux entrants sur des postes de conducteurs de machines est très important avant
qu’un conducteur de machine puisse travailler en complète autonomie. Certaines annoncent
des périodes d’adaptation en interne qui peuvent monter jusqu’à 2 ans.
Adapter la formation des opérateurs
Le niveau de recrutement pour ces métiers se situe généralement entre les CAP CSI/BEP
Mise en Œuvre des Matériaux et le Bac professionnel Mise en Œuvre des Matériaux option
textile. Sur ces trois diplômes, la carte scolaire révèle que les sorties annuelles sont aux
alentours de 55, dont 35 pour le BEP, et 13 pour le Bac pro. Il faut cependant préciser que
certaines entreprises, à la marge, ne recherchent plus des formations spécifiquement
textiles, mais plutôt des salariés qui soient facilement adaptables.
Favoriser les passerelles de mobilité d’un secteur d’activité à un autre
Enfin, certaines entreprises ont déclarés avoir été contraintes de recruter des conducteurs
au niveau CAP faute de trouver des candidats du niveau Bac pro.
TENDANCES D’EVOLUTION DU METIER ET PERSPECTIVES
Evolution technologique ;
Nouvelles organisations de travail, plus grande polyvalence entre les différentes
machines ;
Adaptabilité des conducteurs à de nouveaux systèmes de conduite (numériques).
24
4.1.1.2 LA MAINTENANCE OU LA PREPARATION DES MACHINES
4.1.1.2.1 Gareur
Autres appellations : Régleur de machines textiles, Mécanicien régleur, Agent de
maintenance, etc.
-
Pré-régler, mettre en route et réparer des machines, systèmes ou équipements, selon
le dossier de fabrication ou le cahier des charges avant le lancement des articles à
produire.
ACTIVITES
-
Analyse du dossier de fabrication technique et du cahier des charges ;
-
Préparation d'une ou de plusieurs machines ;
-
Réglages manuels ou informatisés des systèmes ou machines aux différents stades
de production, selon les paramètres définis dans le cahier des charges ;
-
Chargement de la ou des machines (fil, carde...) ;
-
plusieurs machines ;
-
Analyse des pannes des machines de production ;
-
Maintenance préventive : révision et entretien périodiques du parc de machines
utilisées ;
-
-
Suivi et remontées des consignes, des modifications ou changements à apporter, au
Responsable d'équipe ou de production ;
-
Veille technologique, réglementaire et produits fournisseurs ;
-
Conseil et formation des opérateurs ;
-
Maintenance curative de la ou des machines et commande des pièces de rechange.
25
CAPACITES MAJEURES
-
Lire, analyser et appliquer les nomenclatures (réglages en fonction du cahier des
charges) ;
-
-
Diagnostiquer les pannes ou les dysfonctionnements ;
-
Intervenir par des réglages de 1er et 2ème niveau ou transmettre au technicien de
maintenance ;
-
Utiliser les outils de diagnostic et de dépannage ;
-
Réparer et régler les parties mécaniques des machines (avec ou sans assistance) ;
-
Rédiger un rapport d'intervention ;
-
Planifier et réaliser des visites périodiques du parc machines ;
-
Monter et installer de nouvelles machines ;
-
Recommander les modifications ou améliorations à apporter au parc de machines ;
-
Former les opérateurs à la maintenance de 1er niveau (petites réparations, réglages
simples, diagnostic de pannes...).
-
Mécanique, électronique (numérique ou analogique) ;
-
Matériaux textiles et leurs caractéristiques ;
-
Processus d'analyse des pannes ;
-
Principes généraux, technologie et conduite des matériels utilisés ;
-
Règles de sécurité et d'hygiène ;
-
Langage/vocabulaire technique ;
-
Techniques de travail en groupe ;
-
Pédagogie.
4.1.1.2.2 Les Aspects stratégiques du metiers
Les Mécaniciens régleurs textile, appelés également Gareur, travaillent essentiellement dans les
secteurs de production traditionnels des industries textiles, tels que le tissage, la filature, les ateliers
de broderie et de tressage ou dans l’industrie de la maille mais plus seulement, puisqu’on les
retrouvent dorénavant dans les industries automobile, de la protection de l’environnement, de
l’aéronautique et de l’aérospatiale, le génie médical ou la géotechnique au travers des Textiles à
Usage Technique.
Le métier de Gareur est considéré comme stratégique pour le maintien et le développement des
activités des entreprises du secteur de TUT, notamment en raison des difficultés de recrutement
rencontrées sur ce type de métier. En effet, une seule école en région Rhône-Alpes propose
aujourd’hui une formation textile pour le métier de Gareur (soit 12 candidats qui sortent de cette école
chaque année). Les Gareurs sont de ce faite très recherchés.
Les Gareurs ont un rôle prédominant dans les systèmes de production des industries textiles
(traditionnelles ou de TUT). Ils participent directement à la phase d’industrialisation des nouveaux
produits et des nouveaux procédés de production. Du réglage des machines dépend la productivité et
26
la qualité de la production, ce qui rend indispensable ce type de poste dans une industrie de
production.
Les Gareurs que l’on retrouve aujourd’hui sur le marché de l’emploi sont généralement issus soit
d’entreprises du secteur textile qui ont fermé, soit ce sont des anciens Conducteurs de machines
(Tricoteurs ou Tisseurs) qui ont souhaité en raison de leurs expériences et de leur sensibilité
technique évoluer sur ce type de métier. Les entreprises interrogées précisent néanmoins qu’un
temps d’adaptation de 2 ans est nécessaire pour leur permettre d’évoluer vers le métier de Gareur.
Du fait de la rareté de candidats potentiels sur le marché de l’emploi et en raison d’un temps
d’adaptation ou de formation plus ou moins long selon les profils des candidats, les entreprises ont de
plus en plus de mal à recruter en externe. Le recrutement se fait donc généralement en interne : des
Conducteurs de machine sont préparés à évoluer sur le métier de Gareur à l’aide de parcours de
progression personnalisés.
Il n’en reste pas moins que les Conducteurs de machine sont eux aussi de plus en plus rares sur le
marché de l’emploi. Agés en moyenne de 42 ans, voire de 45 ans dans certaines entreprises, ils
seront dans une dizaine d’années nombreux à partir à la retraite. Par effet de vase communiquant, la
pénurie en Conducteurs de machine risque d’aggraver encore plus la situation par un manque de
Gareur dans un avenir plus ou moins proche.
TENDANCE D’EVOLUTION DU METIER
-
Evolution des technologies ;
-
Adaptation permanente des connaissances machines afin de permettre aux
entreprises de se moderniser ;
-
Maintenance préventive ;
-
Transmission des compétences à mettre en place.
27
SYNTHESE
Profil : Gareur, Régleur de machines textiles, Mécanicien régleur, Agent de maintenance,
etc.
Formation en alternance : Bac prof ou BTS ou bien évolution interne : passage du métier de
Tricoteur ou Tisseur vers le métier de Gareur ou Régleur (temps d’adaptation et de formation
en interne estimé par les entreprises : entre 2 et 3 ans).
Compétences clefs : Pré-régler, mettre en route des machines, systèmes ou équipements,
selon le dossier de fabrication ou le cahier des charges avant le lancement de la production,
contrôler la conformité des processus de production, assurer la maintenance préventive et
curatives des machines.
Connaissances requises : Matériaux textiles et leurs caractéristiques, mécanique,
électronique, principes généraux, technologie et conduites des machines utilisées etc.
Aptitude : Rigueur, réactivité, adaptabilité, polyvalence, sens de la responsabilité, etc.
4.1.1.2.3 Technicien en maintenance
TECHNICIEN DE MAINTENANCE
Les Techniciens de maintenance procèdent à des interventions de maintenance, d’entretien et de
dépannage sur les machines d’atelier ou de production. Ils participent également à l’installation et à la
modernisation des machines.
Ils ont un rôle essentiel dans l’organisation actuelle des entreprises des TUT, car toute panne de l’outil
de production entraîne des retards de fabrication dont les conséquences peuvent être lourdes
(pénalités financières, perte de marchés, etc.) pour le maintien ou le développement des activités.
Les techniciens en maintenance industrielle sont très recherchés sur le marché de l’emploi. En effet,
le développement des technologies, toujours plus complexes, impose le recrutement de jeunes profils
et le niveau de recrutement des techniciens de maintenance ne cesse de s’élever. Les employeurs
rivalisent sur tous les plans pour attirer les meilleurs profils. Les écoles et les formations sont pourtant
nombreuses, mais peu d’étudiants choisissent de s’orienter naturellement, à la fin de leurs études,
vers le secteur du textile, privilégiant d’autres industries comme l’agroalimentaire ou l’automobile qui
bénéficient, semble-t-il, d’une meilleure image.
Il faut en moyenne 2 à 3 ans de formation en interne pour permettre à un jeune diplômé d’être
parfaitement autonome dans son domaine de responsabilité. Les besoins en réactivité et de
fonctionnement en flux tendus imposent aux industriels des TUT de rechercher des profils
opérationnels immédiatement avec une forte sensibilité technique. Les formations en alternances sont
l’une des solutions privilégiées pour préparer et anticiper les départs à la retraite prévus dans les
prochaines années.
Synthèse forte
28
Profil : Technicien ou Agent de maintenance (mécanicien, électromécanicien, etc.) avec
expériences en secteur industriel.
Formation en alternance : BTS en maintenance, mécanique, électromécanique ou bien
évolution interne : passage du métier de Gareur ou Régleur vers le métier de Technicien de
maintenance (temps d’adaptation et de formation en interne estimé par les entreprises :
entre 2et 3 ans).
Compétences clefs : Assurer la surveillance et l’entretien des machines, localiser et
diagnostiquer une panne, réparer ou remplacer une pièce défectueuse, adapter les
machines aux besoins de la production, etc.
Connaissances requises : Mécanique, électronique, électricité, processus de production
industrielle, technologies et machines utilisées etc.
Aptitude : Rigueur, réactivité, adaptabilité, polyvalence, sens de la responsabilité, etc.
4.2 LES INNOVATEURS
Ce sont des entreprises qui interviennent principalement en aval et en amont de la
production, en assurant la conception (ou la co-conception avec les demandeurs) et la mise
au point de produits (R&D) et en assurant la distribution et la relation clientèle auprès des
clients finaux.
Même si certaines entreprises ont conservé une partie de leur chaîne de production (pour le
prototypage essentiellement), elles confient généralement cette étape à des filiales ou à des
sous-traitants, pour concentrer l’essentiel de leurs ressources à la recherche et au
développement de produits innovants.
Ces entreprises proposent des textiles conçus pour des applications spécifiques mais surtout
des produits finis, des solutions textiles prêtes à l’emploi répondant à cahier des charges
bien défini.
Là, également, deux grandes catégories de métiers stratégiques se distinguent : les métiers
en charge de la recherche et du développement et ceux en rapport avec la relation et la
gestion clientèle.
4.2.1 L’AMONT ET L’AVAL DE LA PRODUCTION
4.2.1.1 LES INGENIEURS OU LES TECNICIENS EN R&D
Autres appellations : Ingénieur R&D, Chargé(e) de projets R&D, Technicien en R&D,
Assistant en R&D
DEFINITION GENERALE DU METIER :
-
Mener des projets de création de nouvelles matières dans l'absolu ou en fonction du
cahier des charges client. Rechercher, organiser et animer les ressources pour la
réalisation de nouvelles matières, nouveaux matériaux ou nouveaux procédés de
transformation.
ACTIVITES
-
Recherche et essais de nouveaux produits ou process en relation avec les
fournisseurs et les clients ;
29
-
Développement et mise en oeuvre de projets R&D ;
-
Contrôle et suivi du déroulement de projets R&D (exécution, respect du cahier des
charges...) ;
-
Constitution et mise en place des équipes nécessaires à la réalisation du projet
R&D ;
-
Mise au point des échantillons et tests de contrôle ;
-
Définition des paramètres techniques et standards de qualité ;
-
Contrôle qualité et étude des retours ;
-
Veille technologique : process, machines, nouvelles textures, nouveaux matériaux,
etc.
CAPACITES MAJEURES
-
Conduire et gérer les projets ;
-
Concevoir de nouvelles matières premières améliorées ou de nouveaux produits ;
-
Identifier et analyser les matières premières afin de s'assurer qu'elles sont conformes
aux normes des règlements et aux règles d'environnement ;
-
Etablir les conditions de mise en oeuvre pour l'application finale ;
-
Diagnostiquer les problèmes ;
-
Rédiger le cahier des charges des besoins clients ;
-
Présenter et argumenter les nouveautés auprès des services Marketing et
Commercial ;
-
Coordonner un travail d'équipe en réseau (management fonctionnel) ;
-
Analyser les matières et produits concurrents.
-
Organisation de la production ;
-
Outils de conduite de projet ;
-
Outils de mesure et de contrôle ;
-
Résistance des matériaux ;
-
Textiles : matières et processus ;
-
Base de données ;
-
Techniques de négociation ;
-
Techniques de planification ;
-
Anglais technique.
TENDANCE D’EVOLUTION DU METIER
-
Coordination des compétences dans le cadre d'une réponse à un appel d'offres ;
-
Addition de compétences dans le cadre d'un projet ;
-
Capacité à travailler en réseau.
30
Synthèse
Profil : Ingénieur généraliste pas nécessairement spécialisé dans le textile (chimie,
plasturgie, etc.) ou équivalent acquis par expérience
Formation : Bac + 5 (ou équivalent) issue d’une école d’ingénieur avec une approche
marketing et une vision globale du monde de l’entreprise.
Compétences clefs : Traduire un cahier des charges en solutions nouvelles et innovantes
(produits à caractéristiques techniques inédits) pour à des besoins spécifiques, comprendre
les comportements physiques des matériaux, intégrer au textile d’autres matériaux, être à
l'écoute des développements les plus récents, gérer des projets, etc.
Connaissances requises : Matériaux textiles et leurs caractéristiques, autres matières ou
nouveaux matériaux, processus de production, management projet, marketing produit, etc.
Aptitudes : Ecoute, sens de la négociation, curiosité, culture technique, etc.
4.2.1.2 LES TECHNICO-COMMERCIAUX
4.2.1.2.1 Description du métiers
Technico-commerciaux : renforcer le conseil et le service de proximité ; faire travailler
ensemble les ingénieurs et les technico-commerciaux ;
Des commerciaux avec une bonne culture technique et textile ;
Synthèse forte
-
Bac +2 à Bac + 5 capable de gérer des projets
-
Fibre commerciale
-
Profil ouvert avec une vision globale de l’entreprise et de sa stratégie
-
Connaissances en marketing
-
Expériences / connaissances terrain
-
Capacité à comprendre les besoins techniques du client et bien connaître les
possibilités techniques de l’entreprise
4.2.1.2.2 Les aspects stratégiques du métiers
TECHNICO-COMMERCIAL
Le technico-commercial fonde sa double compétence par la maîtrise d’un ensemble de connaissances
de nature technique et commerciale : son secteur d’activité (dimensions techniques, commerciales,
économiques et sociologiques), ses connaissances liées à la mise en œuvre de son produit chez le
client, et à aux procédés de fabrication du produit qu’il propose à sa clientèle. Négociateur, vendeur, il
conseille cette clientèle dans l’analyse, l’identification et la formulation de ses attentes.
Il élabore, présente et négocie une solution technique, commerciale et financière adaptée à chaque
situation. Il gère la relation client dans une logique commerciale durable, personnalisée et créatrice de
valeur.
C’est un métier où les relations humaines sont privilégiées. Interface entre l’entreprise et son marché,
l’attaché technico-commercial fait preuve de dynamisme, de disponibilité, de mobilité, de capacité
31
d’écoute et de qualités de communication. Ouverture d’esprit, rigueur et méthode, persévérance,
capacité d’anticipation, esprit d’équipe, sont également des qualités indispensables.
32
ANNEXES
33
Source Sessi, 07-04-2006
34
Etude quantitative sur les métiers stratégiques
dans l’habillement et les Textiles à Usage
Technique et fonctionnels en Rhône-Alpes
__________________________
PREFECTURE
DE LA REGION
RHONE-ALPES
Philippe MARTIN / Youssef MADJERI
Chargés de projets
Juin2006
35
NOTE
Cette étude a été réalisée en deux temps :
Une première étape a permis de quantifier, à partir des chiffres issus de la collecte
2004 du FORTHAC, le nombre de salariés pour chaque branche, par CSP, par sexe,
et par département.
La deuxième étape a consisté en une enquête téléphonique sur les métiers
stratégiques identifiés, sur un panel de 30 entreprises environ pour chaque branche,
afin de déterminer le nombre de salariés concernés par ces métiers en Région, leurs
CSP, leur sexe, et leur âge moyen.
36
Répartition des entreprises par département
nbr d'entreprises
% du total
Ain
47
4,23%
Ardèche
83
7,46%
Drôme
55
4,95%
59
5,31%
Isère
167
15,02%
Loire
212
19,06%
Rhône
489
43,97%
1112
100,00%
Savoie
Savoie
Total
&
Haute
Répartition des entreprises en Rhône Alpes
Ain
Ardèche
Drôme
Savoie & Haute Savoie
Isère
Loire
Rhône
37
Habillement
Répartition des effectifs par CSP et par sexe
Hommes
Hommes
ONQ
56
4,29%
OQ
142
10,78%
EMPL
421
32,06%
TAM
261
19,85%
C
434
33,02%
1 314
100,00%
Total
CSP Habillement Hommes
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Femmes
Femmes
ONQ
Total
494
9,00%
OQ
2 123
38,70%
EMPL
1 947
35,48%
TAM
578
10,53%
C
345
6,28%
5 486
100,00%
38
CSP Habillement Femmes
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Part des hommes et des femmes dans chaque CSP
Habillement : répartion hommes/femmes par CSP
3000
2500
2000
Hommes
Femmes
1500
1000
500
0
OQ
EMP
TAM
Cadres
39
Répartition des CSP par sexe et par département
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Total
1
11
16
10
26
65
1,92%
17,31%
25,00%
15,38%
40,38%
100,00%
55
73
140
73
15
356
15,49%
20,42%
39,44%
20,42%
4,23%
100,00%
CSP Habillement Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
AIN
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Total
Total
421
CSP Habillement Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
40
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
0
3
0
4
3
9
Total
0,00%
28,57%
0,00%
42,86%
28,57%
100,00%
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
ARDECHE
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Total
Total
0
56
4
4
4
68
0,00%
83,33%
5,56%
5,56%
5,56%
100,00%
5
14
16
14
6
55
9,09%
25,00%
29,55%
25,00%
11,36%
100,00%
25,42%
23,73%
40,68%
6,78%
3,39%
100,00%
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
76
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Total
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
DROME
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
38
35
60
10
5
148
Total
Total
203
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
41
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
6,44%
2,15%
29,61%
19,74%
42,06%
100,00%
10
244
652
130
112
1 148
0,87%
21,29%
56,77%
11,35%
9,72%
100,00%
6
21
35
15
30
108
5,81%
19,77%
32,56%
13,95%
27,91%
100,00%
12,83%
55,82%
21,85%
5,23%
4,28%
100,00%
19
6
86
58
123
292
Total
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
ISERE
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Total
Total
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
1 440
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Total
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
LOIRE
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
68
295
115
28
23
528
Total
Total
636
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
42
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
25
76
231
149
212
693
Total
3,62%
11,03%
33,27%
21,52%
30,56%
100,00%
6,36%
44,76%
31,80%
10,43%
6,65%
100,00%
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
RHONE
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
167
1 173
834
273
174
2 621
Total
Total
3 314
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
43
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
0,00%
15,38%
30,77%
23,08%
30,77%
100,00%
109
36
21
15
3
184
59,18%
19,73%
11,56%
8,16%
1,36%
100,00%
0
8
31
8
5
51
0,00%
14,63%
60,98%
14,63%
9,76%
100,00%
0
3
5
4
5
16
Total
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
SAVOIE
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Total
Total
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
201
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Total
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
HAUTE SAVOIE
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
48
211
120
45
10
434
Total
Total
485
10,98%
48,55%
27,75%
10,40%
2,31%
100,00%
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
44
Résultats de l’enquête téléphonique
Les métiers stratégiques – styliste/modéliste, chef de produit, préparateur(trice) de
commande – ont été identifés dans 31 entreprises de l’habillement en Rhône-Alpes qui
représentent environ 1500 salariés
Ces résultats ont été obtenus par le biais d’une enquête téléphonique.
Nous avons cherché à ce que toute classe de taille d’entreprise soit représentée.
Cependant ces chiffres sont à nuancer dans la mesure où l’activité des entreprises sondées
impacte fortement les résultats. En effet, la structure des emplois ne sera pas la même chez
un façonnier ou un donneur d’ordre.
Présence des métiers stratégiques dans différentes classes de
taille d’entreprises
-de 50 salariés
onq
h
oq
f
h
emp
f
Chef de produit
h
h
1
Styliste/modéliste
Préparateur
commande
f
tam
8
cad
f
h
f
2
1
1
3
4
de
1
de 50 à 100
1
onq
h
6
oq
f
h
emp
f
h
f
tam
h
cad
f
h
f
Chef de produit
6
3
Styliste/modéliste
5
1
Préparateur
de
1
2
6
1
6
45
commande
commercial
8
de 100 à 250
onq
h
oq
f
h
18
1
emp
f
h
1
tam
f
h
f
Styliste/modéliste
6
cad
Chef de produit
Préparateur
commande
8
h
f
3
4
7
de
8
+ de 250
onq
h
oq
f
7
emp
h
f
h
tam
f
cad
h
f
h
f
Chef de produit
2
Styliste/modéliste
Préparateur
commande
5
4
de
12
GLOBAL
onq
h
oq
f
h
Chef de produit
emp
f
h
tam
f
h
1
Styliste/modéliste
Préparateur
commande
9
13
cad
f
h
f
8
4
8
24
0
9
de
2
3
6
9
31
Part hommes/femmes pour chaque métier stratégique, et âge
moyen
Hommes Femmes Age moyen
Chef de produit
6
17
36 ans
Styliste/modéliste
0
46
36 ans
Préparateur de commande
14
37
43 ans
46
60
50
40
Femmes
30
Hommes
20
10
0
Chef de produit
Styliste/modéliste
Préparateur de
commande
Répartition des CSP pour chaque métier stratégique
ONQ OQ EMP TAM CAD
Chef de produit
0
1
0
8
14
Styliste/modéliste
0
0
13
24
9
2
9
40
0
0
Préparateur
commande
de
47
Styliste/m odeliste
Chef de produit
ONQ; 0
ONQ; 0
OQ; 1
OQ; 0
CAD; 9
EMP; 0
ONQ
EMP; 13
OQ
EMP
OQ
EMP
TAM
TAM
CAD; 14
CAD
TAM; 24
ONQ
TAM; 8
CAD
Préparateur de com m ande
TAM; 0
CAD; 0
ONQ; 2
OQ; 9
ONQ
OQ
EMP
TAM
EMP; 40
CAD
48
Textile
Hommes :
Hommes
ONQ
777
6,84%
OQ
5 072
44,59%
EMPL
1 370
12,04%
TAM
2 163
19,02%
C
1 991
17,51%
11 373
100,00%
Total
CSP Textile Hommes
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Femmes :
Femmes
ONQ
1 410
11,72%
OQ
5 246
43,57%
EMPL
3 349
27,82%
TAM
1 168
9,70%
866
7,19%
12 039
100,00%
C
Total
49
CSP Textile Femmes
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Part des hommes et des femmes dans chaque CSP
Textile : répartition hommes/femmes par CSP
14000
12000
10000
8000
Femmes
Hommes
6000
4000
2000
0
OQ
EMP
TAM
Cadres
50
Répartition des CSP par sexe et par département
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Total
40
236
220
232
122
850
4,65%
27,80%
25,91%
27,30%
14,34%
100,00%
49
55
55
73
48
279
17,62%
19,54%
19,54%
26,05%
17,24%
100,00%
CSP Textile Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
AIN
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Total
Total
CSP Textile Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
1 129
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
38
1 085
84
140
118
1 466
Total
2,63%
74,03%
5,76%
9,56%
8,02%
100,00%
CSP Textile Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
ARDECHE
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
40
575
165
26
31
836
Total
Total
2 302
4,73%
68,80%
19,69%
3,07%
3,71%
100,00%
CSP Textile Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
51
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
21
273
15
209
45
562
Total
3,80%
48,48%
2,66%
37,07%
7,98%
100,00%
CSP Textile Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
DROME
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
41
142
46
31
4
264
Total
15,38%
53,85%
17,41%
11,74%
1,62%
100,00%
CSP Textile Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
Total
827
C
52
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
145
927
179
408
358
2 018
Total
7,21%
45,95%
8,85%
20,24%
17,75%
100,00%
CSP Textile Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
ISERE
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
130
739
451
195
128
1 643
Total
7,94%
44,96%
27,46%
11,84%
7,81%
100,00%
CSP Textile Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
Total
C
3 661
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
243
1 215
485
657
636
3 236
Total
7,50%
37,54%
15,00%
20,29%
19,66%
100,00%
CSP Textile Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
LOIRE
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
570
2 598
1 585
602
345
5 700
Total
10,00%
45,58%
27,80%
10,56%
6,06%
100,00%
CSP Textile Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
Total
8 936
C
53
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
290
1 312
362
509
697
3 170
Total
9,14%
41,38%
11,43%
16,05%
21,99%
100,00%
CSP Textile Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
RHONE
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
581
1 062
991
238
308
3 180
Total
18,26%
33,39%
31,17%
7,50%
9,68%
100,00%
CSP Textile Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
Total
6 350
C
54
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
0,00%
33,33%
33,33%
8,33%
25,00%
100,00%
CSP Textile Homme
0
13
7
0
0
20
0,00%
63,16%
36,84%
0,00%
0,00%
100,00%
CSP Textile Femme
0
19
19
7
12
58
0,00%
33,33%
33,33%
12,96%
20,37%
100,00%
CSP Textile Homme
0
4
4
1
3
13
Total
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
SAVOIE
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Total
Total
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
33
Homme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Total
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
HAUTE-SAVOIE
Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
0
62
49
3
1
115
Total
0,00%
53,70%
42,59%
2,78%
0,93%
100,00%
CSP Textile Femme
ONQ
OQ
EMPL
TAM
Total
173
C
55
Textiles à Usage Technique et fonctionnel
Répartition des entreprises par département
Seules 104 entreprises sont représentées sur les 140 habituellement retenues pour le TUT
car ces statistique sont issues des bases de données FORTHAC.
Ain
2
1,92%
10
9,62%
4
3,85%
Isère
24
23,08%
Loire
25
24,04%
Rhône
38
36,54%
Haute
Savoie
1
0,96%
104
100,00%
Ardèche
Drôme
Répartition des entreprises TUT par département
40
30
20
Série1
10
0
Ain
Ardèche
Drôme
Isère
Loire
Rhône
Haute
Savoie
56
Hommes
Hommes
ONQ
118
4,65%
1270
50,06%
EMPL
141
5,56%
TAM
589
23,22%
C
419
16,52%
2537
100,00%
OQ
Total
CSP Hommes TUT
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Femmes
Femmes
ONQ
239
11,01%
1203
55,41%
EMPL
435
20,04%
TAM
199
9,17%
95
4,38%
2171
100,00%
OQ
C
Total
57
CSP Femmes TUT
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
Part des hommes et des femmes par CSP et par département
AIN :
Hommes
Total
Femmes
ONQ
7
36,84%
OQ
0
0,00%
EMPL
1
5,26%
TAM
7
C
4
19
19
82,61%
OQ
0
0,00%
EMPL
1
4,35%
36,84%
TAM
2
8,70%
21,05%
C
1
4,35%
23
100,00%
100,00% Total
ONQ
58
30
25
20
Femmes
15
Hommes
10
5
0
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
ARECHE :
Hommes
ONQ
Femmes
10
2,53%
287
72,66%
EMPL
27
6,84%
EMPL
TAM
34
8,61%
TAM
C
37
9,37%
C
OQ
Total
395
ONQ
OQ
100,00% Total
6
2,13%
217
76,95%
42
14,89%
6
2,13%
11
3,90%
282
100,00%
600
500
400
Femmes
300
Hommes
200
100
0
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
59
DROME :
Hommes
ONQ
Femmes
13
6,05%
107
49,77%
2
0,93%
TAM
80
37,21%
C
13
6,05%
OQ
EMPL
Total
215
ONQ
7
16,28%
OQ
14
32,56%
EMPL
19
44,19%
TAM
3
6,98%
C
0
0,00%
43
100,00%
100,00% Total
140
120
100
80
Femmes
Hommes
60
40
20
0
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
ISERE :
Hommes
ONQ
27
3,40%
342
43,02%
47
5,91%
TAM
237
C
142
OQ
EMPL
Total
Femmes
795
13
2,57%
OQ
253
50,10%
EMPL
100
19,80%
29,81%
TAM
100
19,80%
17,86%
C
39
7,72%
505
100,00%
100,00% Total
ONQ
60
600
500
400
Femmes
300
Hommes
200
100
0
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
LOIRE :
Hommes
ONQ
Femmes
ONQ
150
15,46%
26,47%
OQ
548
56,49%
60
12,61%
EMPL
180
18,56%
TAM
136
28,57%
TAM
64
6,60%
C
119
25,00%
C
28
2,89%
970
100,00%
OQ
EMPL
Total
35
7,35%
126
476
100,00% Total
700
600
500
400
Femmes
Hommes
300
200
100
0
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
RHONE :
61
Hommes
ONQ
Femmes
26
3,43%
469
61,87%
EMPL
33
4,35%
TAM
99
13,06%
131
17,28%
OQ
C
Total
758
ONQ
44
7,75%
OQ
294
51,76%
EMPL
172
30,28%
TAM
24
4,23%
C
34
5,99%
568
100,00%
100,00% Total
800
700
600
500
Femmes
400
Hommes
300
200
100
0
ONQ
OQ
EMPL
TAM
C
62
Enquête statistique des entreprises du secteur des TUT
Production
Commercial
R&D
Métiers
stratégiques
identifiés
Effectif
par métier
% du
panel
Hommes
Femmes
Moyenne
d'âge
Niveau d'étude
constaté
Conducteur de
machine
385
21%
66%
34%
42
Sans diplôme / CAP
ou BEP
41
30
Gareur / Régleur
machine
72
4%
96%
4%
38
Bac prof
6
8
Technicien de
maintenance
36
2%
100%
0%
37
Bac prof à Bac + 2
4
4
Technicocommercial
62
3%
81%
19%
41
Bac + 2 à Bac + 5
4
7
Ingénieur R&D
31
2%
92%
8%
36
Bac + 5
3
3
12
1%
86%
14%
35
Bac + 2
1
1
59
9
Technicien en
R&D
Totaux
Moyenne
598
87%
Entreprises consultées
13%
38
Effectifs
BLANCHARD
53
BEAL
41
DIATEX
23
ARDEMAILLE
41
GIBAUD
248
SAMUEL ROCHE
84
VELOUR BLAFO
43
CHOMARAT
COMPOSITE
350
MONTDOR SA
37
POLYTRAME
13
FILATEXOR
36
TISSAFIL
24
EMC
44
MIKROPUL
26
CTMI
21
MERMET
192
PAYEN
295
MDB TEXINOV
46
TIBA
37
EUROPROTECT
18
SETILA
Total des effectifs
Départ(s) à la
Besoin(s) à
retraite
venir
programmé(s)
189
1861
63

Les métiers stratégiques du secteur des Textiles à Usage Technique

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