DP Vy - Théâtre Massalia
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DP Vy - Théâtre Massalia
Toutes les informations contenues dans ce dossier font parties du dossier artistique de la Compagnie. INFORMATIONS PRATIQUES Le dossier pédagogique est un outil que nous mettons à votre disposition pour vous donner des éléments pertinents sur le spectacle et la compagnie qui l’a créé. Nous vous proposons à chaque fois des pistes pédagogiques sous formes d’ateliers, d’exercices ou d’expériences à faire. Nous vous suggérons également une courte bibliographie qui vous permet d’aller plus loin sur les thèmes ou sujets abordés par le spectacle. Nous vous laissons le soin de vous emparer ces éléments pour sensibiliser les jeunes avant le spectacle ou encore continuer de le faire vivre après la représentation. Vy Tout public à partir de 8 ans Lieu : Salle Seita Durée : 1h Niveau : maternelles Pour tout renseignement, contacter : Elsa Aillaud 0495049568 [email protected] Représentations scolaires : Jeudi 24 mai à 10h et 14h30 Représentations tout public : Mardi 22 mai à 20h Mercredi 23 mai à 19h Vendredi 25 mai à 20h Samedi 26 mai à 20h Si vous menez les actions pédagogiques proposées (ou d’autres) en rapport avec ce spectacle nous serions intéressées de suivre leur déroulement. N’hésitez pas à nous contacter car nous pourrons les publier sur notre site internet. LE THEATRE, C’EST AUSSI UNE SORTIE EN FAMILLE. POUR CELA, MASSALIA ENCOURAGE LES INITIATIVES DES ACCOMPAGNATEURS POUR DES SORTIES AU THEATRE AVEC LES PARENTS ET LES ENFANTS. UN TARIF UNIQUE A 5 EUROS EST APPLIQUE POUR CES SORTIES EN SOIREE OU EN APRES-MIDI. LE SPECTACLE Dans le spectacle VY, Michèle Nguyen ouvre grand le livre du passé et interprète, on ne peut plus librement, son enfance bercée par la féroce présence de sa grand-mère. Elle nous parle de sa maladresse, de son besoin de silence, de sa passion des mots, de son secret amour qui la mènera vers ses origines. Vers la paix aussi. Une marionnette l'accompagne silencieusement dans ce voyage souterrain. Elle est tout autant la fragilité de l'enfance qu'un rien pourrait casser, que le vieil enfant qui résiste en nous, tyrannise et tire les ficelles pour ne pas grandir. L’EQUIPE DU SPECTACLE Texte et interprétation : Michèle Nguyen Mise en scène : Alberto Garcia Sanchez Accompagnement artistique : Alain Moreau et Morane Asloun Création sonore: Jeanne Debarsy Lumières : Morane Asloun et Nathalie Borlée Conception et réalisation de la marionnette: Alain Moreau (TofThéâtre) Régie : Morane Asloun ou Nicolas Fauchet Conception et réalisation du pupitre: Didier Henry Michèle Nguyen Michèle Nguyen est née en Algérie d'un père vietnamien et d'une mère belge, elle a grandi en Belgique. Formée à l'école internationale de théâtre Lassaad (Bruxelles), dont la pédagogie privilégie le mouvement et l'émergence de l'acteur-créateur, elle va très vite trouver sa place dans le monde des conteurs. Encouragée par le public et par différents prix, elle développe depuis 1996, de spectacle en spectacle, une gestuelle, une écriture et un univers très personnels basés sur l'intime. L'épure est sa quête. « Cela fait 15 ans que je raconte, il y a 15 ans que j’écris. Je n’écris que pour dire, je n’invente rien, je trempe ma plume dans le quotidien. Mes histoires parlent du monde dans lequel je vis, des gens que je côtoie ou que je croise et surtout de ceux qui sont capables de transformer l’insupportable en vivable et le banal en merveilleux. Ce sont les perles du langage qui me fascinent surtout, cette poésie à fleur de peau qui surgit sans qu’on s’y attende. Oui, c’est cette poésie vitale et éphémère que j’ai envie de préserver et de partager. Je crois au pouvoir des mots tout comme je crois au pouvoir des gestes, à leur pouvoir de nous transformer goutte-à-goutte. Pour moi écrire et raconter ne font qu’un, écrire est ma seule manière de parler vraiment. J’écris comme je raconte et je raconte comme j’écris, c’est comme un plongeon, un corps à corps avec la vie, l’instant présent. » Michèle Nguyen « Un enfant, avec les genoux amochés parce qu'il tombe sans cesse, qui s'arrête devant une école de danse pour écouter de tout son être ce qui se passe de l'autre côté du mur, c'est ce qui m’a touché au delà de tout, dès les premières ébauches du texte que Michèle m'a fait lire. Vy, en chevalière errante, porte haut sa faille, et c'est là qu'on distingue l'humanité, donc la beauté. Elle, qui n'arrête pas de tomber, s'envole justement parce qu'elle tombe. C'est dans sa maladresse que se cachent ses ailes. » Alberto Garcia Sanchez - Metteur en scène AUTOUR DU SPECTACLE « Le texte de ce spectacle, je le conçois comme une partition, la partition d'un moment de ma vie : mon enfance. Celle-ci est tout autant le thème avec lequel je m'amuse, que l'instrument dont je joue, le silence qui s'impose, la corde qui vibre, l'oreille qui accorde son temps. » Michèle Nguyen C’est après le spectacle Ma sœur, ma juge que Michèle Nguyen découvre la possibilité de raconter aux enfants, chose tout à fait exclue jusqu'à présent. L’envi de conter au jeune public fait doucement sa place parmi ses rêves. Elle ose plonger dans sa propre enfance. Elle écrit une ébauche de spectacle : une petite fille maladroite qui rêve de devenir danseuse. L'envie de s'accompagner d'une marionnette se profile timidement. En juin 2009, elle rencontre Alain Moreau (Tof Théâtre) à qui elle confie son projet. Celui-ci l'encourage dans cette voie et lui propose de l'accompagner. Très vite, le texte est écrit, la marionnette élaborée. Différentes lectures seront organisées en France et en Belgique. Le texte touche le public. La comédienne apprivoise, non sans difficulté, la marionnette et les voilà sillonnant les routes avec ce spectacle : VY. Première rencontre entre la marionnette et la comédienne: « J'ai Vy dans les mains. Je sais que c'est un cadeau. Un cadeau extraordinaire. Précieux. C'est un rêve qui prend racine. Les tiges qui font bouger les bras sont de bambou. Alain me dit « je l'ai planté il y a dix ans, juste pour elle. » Pendant quatre jours, je suis revenue dans l'atelier d'Alain. Dans la lumière d'automne, je retrouve VY. Alain ne me montre pas, il laisse juste la rencontre se faire. Il m'encourage, me fait prendre conscience des gestes justes. Il ajuste la marche de VY, me pousse vers les gestes infimes de tendresse. Il me dit aussi: « c'est un objet, n'aie pas peur de la malmener. » Et puis soudain je vois son regard bleu s'illuminer se poser sur la marionnette. « Regarde, regarde, comme elle vit. Elle porte bien son nom .... VY. » » POUR ALLER PLUS LOIN Les marionnettes : Elles sont très variées dans leurs formes, matières et types de manipulation : la marotte, la marionnette à gaine, à tringle, à fils, les mannequins et autres pantins, les formes qui mélangent plusieurs types de manipulations et même depuis peu des marionnettes virtuelles. Bref, c’est un univers de création très riche pour le théâtre, qu’il soit pour enfants ou pour adultes. On peut réaliser un spectacle entièrement conçu avec des marionnettes derrière un castelet ou en les manipulant à vue sur la scène, ou bien les intégrer dans un spectacle où il y a aussi des comédiens qui seront leurs partenaires de jeu et parfois aussi leurs manipulateurs. Quand on a trouvé l’idée, le scénario, les personnages, une histoire, un conte à adapter, une pièce de théâtre, on les découpe en scènes et on se lance dans la fabrication des marionnettes. Il arrive aussi que les idées viennent quand la marionnette est déjà construite. On s’exerce ensuite à manipuler devant une ou plusieurs personnes de l’équipe qui crée le spectacle. La manipulation va dépendre du type de marionnette que l’on a réalisée. Manipulées à vue, les marionnettes jouent avec les comédiens, directement sur la scène, elles sont leur partenaire. Dans le spectacle la marionnette utilisée est une marionnette à tringle. C'est-à-dire qu’on la manipule par une tringle (tige de fer) fixée dans la tête ou le dos de la marionnette. On peut actionner les membres par d’autres tiges. POUR ALLEZ PLUS LOIN Les différents types de marionnettes : Marionnette à bouche mobile : Elle s’enfile comme une moufle et permet d’articuler la bouche avec le pouce dans la mâchoire inférieure et les autres doigts dans la mâchoire supérieure. On peut la faire parler, manger, grogner, chanter. On les fabrique avec des gants de toilettes, des chaussettes, des gantes de cuisine ou avec des tissus. Marionnette à gaine : Elle est constituée d’une tête creuse fixée par le cou sur un costume de tissu. On place la main à l’intérieur du costume, on passe un ou deux doigts dans la tête et les autres doigts dans les bras. On fabrique la tête et les mains en bois, en caoutchouc, en papier mâché, etc. Elle n’a souvent pas de jambes ou alors elles sont fixées aux costumes et pendent sans être manipulées. Marotte : Le mot « marotte » désignait autrefois le bâton du bouffon qui comportait une tête décorée de rubans et de grelots. Aujourd’hui, c’est une marionnette manipulée à l’aide d’une tige centrale. Le manipulateur tient la tige avec une de ses mains, tandis que l’autre devient la main de la marionnette en se glissant dans le costume. Marotte surprise : Elle est composée d’une tige et d’un cône auquel est fixé le corps en tissu de la marionnette, ce qui permet à l’a marionnette de disparaître dans le cône quand on tire sur la tige et d’apparaître quand on la pousse. Elle permet des impulsions plutôt que de véritables mouvements. Marionnette à fils : On la manipule à l’aide de fils. Elle est entièrement articulée. Les fils sont fixés aux endroits du corps qui font agir les articulations. Les fils sont ensuite reliés lors de « l’ensecrètement » (manière de faire bouger la marionnette) sur une croix en bois nommée aussi « contrôle ». On fabrique une structure en bois léger, avec des articulations en toile ou en cuir. Sa structure est recouverte de papier mâché, de tissu, de mousse. La tête, les pieds, les mains peuvent être sculptés dans l’argile ou créés en plâtre, caoutchouc ou en résine. Marionnette à tringle : voir ci-dessus. POUR ALLER PLUS LOIN Marionnette bunraku : Ce sont les marionnettes du théâtre japonais bunraku. Elles mesurent entre 1,20m et 1,50m et sont manipulées grâce à des tiges et des fils. Les manipulateurs sont placés derrière la marionnette et sont visibles du public. Les personnages principaux sont animés par trois manipulateurs. Le maître manipulateur fait bouger la tête et les bras. Deux assistants habillés de noir s’occupent du bras gauche et des jambes. Un narrateur, accompagnée d’un musicien et placé à côté de la scène récite le texte. Mannequins et autres pantins : Mannequins de taille humaine en tissu, pantins de toutes tailles, en vêtements rembourrées, têtes et membres en collants remplis de mousse et fixés au corps, animaux en fausse fourrures, toutes sortes de créatures peuvent naître de l’imagination. On l’anime en le tenant par la tête grâce à une ouverture ou une poignée. On les suspend ou on les fait tenir debout grâce à une structure cachée. Marionnettes géantes : Elles sont construites pour des carnavals ou des spectacles de rue, comme les marionnettes géantes à fils de la compagnie Royal de Luxe. Marionnettes sac : Utilisé pas la compagnie Garin Trousse Bœuf, elle se compose d’un sac rempli de divers matériaux, d’une tête avec un manche à l’arrière pour la manipuler. Elle prend toutes sortes de formes et se pose facilement. POUR ALLER PLUS LOIN La manipulation : Il faut se concentre sur sa marionnette et apprendre à bien diriger le regard de celle-ci pour que le spectateur se sente regardé. C’est ce qui va lui donner l’impression que la marionnette « vit ». Pour cela, il est nécessaire d’avoir un partenaire qui regarde le jeu pour nous guider. Il faut s’exercer à varier les regards vis-à-vis du public et à être très précis pour que l’on sente bien à qui s’adresse la marionnette. Les mouvements doivent marquer des étapes entre un début et une fin (décomposer les mouvements pour plus de précision dans l’action et l’expression). Si la bouche est articulée, on doit simplifier la façon d’articuler les paroles pour ne pas faire trop de mouvements en suivant le texte enregistrée. On s’entraîne à faire l’in après l’autre le mouvement et la parole. Ce sont des bases pour s’entraîner. Après, on enrichit le jeu de la marionnette selon le personnage, les partenaires de jeu, l’histoire, la pièce. Marionnettes en scène : Selon le genre de marionnettes choisies, on décide de l’espace jeu : derrière un castelet ou à vue. Beaucoup d’inventions sont possibles, d’espaces à créer en jouant avec les proportions entre les décors, les accessoires et les marionnettes. Le castelet, à l’origine ce terme veut dire « petit château ». On peut construire un castelet en bois, en carton, en tissu. Le castelet a des dimensions différentes selon que les marionnettes sont manipulées par-dessus ou par-dessous. Il peut faire plus de deux mètres s'il s'agit de marionnettes à gaine ou être de dimensions beaucoup plus modestes s'il s'agit d'un castelet de théâtre de papier. Le but est d'assurer une bonne visibilité aux spectateurs, de délimiter l'espace de jeu et bien sûr de cacher les manipulateurs. Les marionnettes semblent se mouvoir d'elles mêmes par magie, l'illusion est totale.1 Les illustrations et les différents textes sont extraits de La Fabrique à Théâtre de Ghislaine Beaudout et Claire Franek, Ed Thierry Magnier, 2011 POUR ALLER PLUS LOIN Le conteur : C’est un artiste qui se situe au carrefour des autres arts : seul en scène (le plus souvent), il raconte son ou une histoire en s’adressant directement au public, en évoquant des évènements par la parole et le geste, en interprétant un ou plusieurs personnages, mais en revenant toujours à son récit. Ateliers autour du conte : Proposer aux élèves en utilisant le style d’écriture du conte, de rédiger un de leur souvenir, de manières avec un maximum de détails. Puis travailler sur la manière de raconter ce souvenir, en le mettant en forme : Comment interviennent les personnages du récit? Quelle position adopter quand on conte une histoire ? Comment adresse-t-on le texte au public ? En travaillant sur ces éléments, les élèves pourront appréhender le travail qu’a dû réaliser la comédienne pour créer le spectacle. Ateliers sur les marionnettes : A l’aide de pâte à modeler ou de terre cuite, proposer aux élèves de faire leur autoportrait dans l’un de ces matériaux pour former le visage de leur marionnette. Faire son autoportrait en terre cuite, les yeux fermés, pour, à la fois, reproduire les contours de leur visage, tel que les élèves le perçoivent dans sa globalité, et ne révéler que peu de chose de leur identité profonde. Comment procéder ? Il suffit de prendre une grosse boule de pâte à modeler. La première chose à faire est de la pétrir pour, progressivement, les yeux déjà fermés, lui donner la forme d’un visage. Pourquoi les yeux fermés ? Parce que c’est la meilleure façon de percevoir la forme générale de notre propre visage. Les yeux ouverts, on pinaille trop, on cherche à reproduire le moindre détail. Quand cette boule a un peu pris forme, il faut affiner : d’abord le front, puis les joues, le nez, les yeux, la bouche et le menton, et enfin les oreilles. Il faut respecter cet ordre parce qu’il est plus simple de commencer par le gros œuvre, pour finir par les détails, comme le petit creux qui surmonte le milieu de la lève supérieur, juste sous ton nez… 2 Enfin, creuser au niveau de la base de la tête un trou suffisamment large pour y placer un doigt. Les élèves auront ainsi réalisé la tête de leur marionnette à gaine, ils ne leur restent plus qu’à leur créer les cheveux avec de la laine par exemple et des vêtements avec des chutes de tissus. Les deux ateliers peuvent s’articuler car la marionnette peut être utilisée lors de la mise en forme du conte. 2 Atelier extrait de DADA sur l’autoportrait n °100, « Atelier : sculpture à modeler » BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES Autour du conte : Les plus beaux contes de conteurs Ed : Syros Ce recueil propose un florilège de soixante contes du monde entier qui, de l'Asie à l'Afrique, de l'île de Bretagne à l'île d'Haïti, nous entraîne à travers une tradition millénaire. Contes d'ailleurs, contes d'animaux, contes régionaux, contes modernes inédits, conte gourmands : des contes qui s'adressent à toutes les oreilles et auxquels chaque conteur donne, par la richesse de sa langue, une couleur unique. Piéces écrites pour les marionnettes : Des papillons sous les pas, J.Cagnard Ed : Bonhomme Vert Un enfant tibétain et son guide traversent l’Himalaya. L’envahisseur les poursuit, ils doivent avancer, atteindre l’autre côté de la frontière et retrouver la liberté. Un parcours initiatique durant lequel ils feront la rencontre d’un mystérieux Yak et de deux enfants sur le bord du chemin... Bout de bois, J.Cagnard Ed : Bonhomme Vert Pinocchio âgé aujourd’hui de 124 ans n’a pas tenu les promesses envisagées en ses pétillants débuts. La Fée, exaspérée, le renvoie à son état originel de bout de bois. Sa mission : retrouver son père localisé dans une baleine afin qu’il le transforme en pantin puis en petit garçon. ALLER AU THEATRE Aller au théâtre avec des enfants, c'est comme aller avec eux au restaurant. Nous nous décidons pour un restaurant, nous réservons une table, nous mettons nos plus beaux habits, nous arrivons à l'heure, et surtout, nous avons faim […]. Nous choisissons un menu et notre palais se réjouit à l'avance de saveurs nouvelles. Mais attention ! Dans certains restaurants, il y a des menus pour enfants. Le plus souvent, on y trouvera des pâtes sauce tomate, des frites avec ketchup ou mayonnaise, des filets de poissons panés. Si c'est aller au restaurant pour y manger ce qu'on mange tous les jours, mieux vaut ne pas y aller. Si quelqu'un va au théâtre dans l'espoir d'y retrouver du connu ou du ruminé, il lui manque la condition pré-requise la plus importante : la faim du nouveau, de l'inconnu, de l'étrange […]. Certains auteurs et acteurs préfèrent vendre aux enfants des filets panés. Personnellement, je préfère leur présenter du poisson et leur expliquer comment on enlève les arêtes. Le poisson frais est bien plus sain […], il nous parle beaucoup mieux de la vie […]. Aller au théâtre, c'est faire quelque chose pour la première fois […]. Chaque représentation est unique. Merveilleuse. Fantastique. Passionnante. Mais cela comporte des risques de complications, parce que c'est la première fois. A cause de cela, tout est unique, nouveau, autre, INCONNU. Marcel Cremer Auteur, metteur en scène, fondateur et directeur artistique de Agora Theater, le théâtre de la Communauté germanophone de www.agoratheater.net POUR ALLER PLUS LO la Belgique