le rideau a sonnette presente

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le rideau a sonnette presente
LE RIDEAU A SONNETTE
PRESENTE
De PAVEL PRIAJKO
(Minsk 2007)
Traduit du russe en français par Larissa Guillemet et Virginie Symaniec
Mise en scène
NICOLAS GAUDART
Distribution
ELSA TAUVERON, KIMIKO KITAMURA, PHILIPPE DURAND,
GUILLAUME RIANT
Scénographie
KIMIKO KITAMURA
Création lumière
RAPHAËL DE ROSA
Création vidéo
GUILLAUME GAUDART
Création sonore
PAULINE RAMBEAU DE BARALON & FRED MAUVIEL
Le texte est publié aux éditions l’Espace d’un instant (in Une moisson en hiver, panorama des écritures théâtrales
contemporaines de Biélorussie - 1993-2007)
CREATION PREVUE EN AVRIL 2013
P
ROJET
Le projet de créer La Récolte a été initié par le Théâtre du Pilier de Belfort, qui a proposé à
Nicolas Gaudart d’être artiste associé à la saison 2012/13. La Fabrique éphéméride de Val de
Rueil a accueilli le spectacle en résidence et l’a incorporé à ses « Secrets de Fabrique »,
plateau régional à destination des professionnels. La Générale Nord/Est (Paris) a mis son
lieu à disposition pour une période de résidence et la présentation d’une maquette (avril
2012). Le Moulin de Louviers dans le cadre des « Moulins à Paroles » festival de création
contemporaine et la Maison de l’Europe et de l’Orient, dans le cadre de « L’Europe de
Théâtres 2012 » (juin 2012) sont également partenaires du spectacle.
Après avoir créé Anatole Felde & Gzion, diptyque burlesque de Hervé Blutsch, puis
Terrorisme des frères Presniakov, le Rideau à sonnette monte La Récolte, pièce inédite et
remarquable de l’auteur biélorusse Pavel Priajko. Nous poursuivons ainsi les objectifs
artistiques que nous nous sommes fixés : révéler des auteurs, défendre une écriture
contemporaine critique, savante, nécessairement comique, concevoir nos spectacles comme
un espace d’échanges, ludique et exigeant, sur ce qui nous fonde et nous constitue.
« Ce qui nous reste à présent – notre rôle – c’est la prophétie, au sens où
l’on peut lire l’Ancien Testament, le devoir de prophétie : sarcasmes,
invectives et prévisions, critique des temps actuels, annonce… »
Antoine Vitez
Captation d’une étape de travail : https://vimeo.com/49752715
R
ESUME
Quatre jeunes gens se retrouvent dans une pommeraie. Ils sont venus participer à la récolte
de la Reinette dorée, une variété particulièrement délicate de pomme hivernale. Mais, malgré
tous leurs efforts, ils vont se révéler incapables de supporter les contraintes liées à cette
activité en milieu naturel Désemparés, inadaptés, vulnérables, ils se désuniront et frôleront le
drame humain à plusieurs reprises. Ils abandonneront finalement leur projet en laissant
derrière eux une pommeraie dévastée.
A travers cette fable à l’humour aussi acide qu’une pomme trop verte, Pavel Priajko
appréhende le marasme dans lequel se développerait une jeunesse incapable de bénéficier
des « Fruits de la Nature » sans se mettre physiquement en danger, détruire ses principes
relationnels et dévaster son environnement… La Récolte renvoie à La Cerisaie
tchékhovienne, elle rend compte elle aussi des dernières convulsions d’un monde, qui se
révèle irrémédiablement condamné.
L
E TEXTE
Pavel Priajko est une des figures importantes de la scène russe et biélorussienne actuelle
(avec notamment Ivan Viripaev, Le Théâtre Libre de Minsk, Teatr.doc, Vladimir et Oleg
Presniakov…). Ces auteurs, prolifiques, jeunes et insolents, qui recherchent prioritairement à
travers le Théâtre des occasions de dialogues directes avec la société, ont connu un succès
rapide et une reconnaissance de leur travail jusqu’au delà des frontières de leurs pays.
S’emparer du réel pour palier l’absence de débat public, aller plus loin dans la valorisation de
l’oral, du dit, sans soucis de la primauté de l’écrit et du style, l’utopie d’un Théâtre immédiat,
performé ici et maintenant, la confrontation des genres et des esthétiques, la sensation
d’utilité, sont quelques-uns des principes qui fondent leurs créations.
La Récolte est une pièce emblématique de cette nouvelle écriture : à la fois populaire,
engagée, moderne et nourrie aux fondements de la culture théâtrale.
Sa situation s’appuie sur une pratique familière à la jeunesse d’aujourd’hui et emprunte dans
le même temps aux codes de la Fable classique. Comme dans Le Songe d’une nuit d’été de
Shakespeare ou dans La Dispute de Marivaux, on retrouve là un quatuor de jeunes gens qui
deviennent les sujets d’une expérience à vue, dans laquelle le contexte naturel occupe un rôle
de premier plan. D’ordinaire, la Fable est sensée produire un effet sur ses personnages; ceuxci sortent transfigurés et même souvent « bonifiés » par l’aventure. Dans La Récolte c’est à
l’inverse l’élément naturel qui est irrémédiablement bouleversé au contact d’humains
incapables d’apprécier et d’assimiler la portée de leurs actes.
E
XTRAIT
Valeri — Dites les gars, vous n’avez jamais meurtri ou laissé tomber des pommes ?
Essayez de vous en souvenir, s’il vous plaît, car la pomme talée commence à pourrir. Et s’il
y en a une qui commence à pourrir, après, toutes les autres pourrissent, et alors là, elles ne
se conservent pas longtemps. Elles ne passent pas l’hiver.
Liouba — En ce qui me concerne, je les pose doucement, Egor me les passe…
Egor — C’est ça... On essaie de faire attention, Valera. On ne le savait pas que les pommes
talées ne se conservent pas longtemps. Mais en tout cas, on essaie de les poser avec
beaucoup de précaution.
Liouba — J’ai dû le sentir intuitivement qu’il fallait le faire délicatement…
Ira — Zut ! Je crois que j’en ai mis une comme ça dans la caisse !
Valeri — Dans laquelle ?
Ira — Dans celle-là. Elle montre la caisse. Je vais la sortir tout de suite. Une seconde.
Ira se penche sur la caisse et commence à farfouiller dans les pommes.
Valeri — Ira, ne les bouscule pas ! Sors-les plutôt une par une et range-les par terre ou
dans une autre caisse. Parce que comme ça, elles s’abîment aussi, alors… Valeri se penche
sur une caisse. Avec Ira, ils sortent les pommes et les posent par terre. Tu vois comme
elles sont dures. Quelle dure de variété c’est.
Liouba aide Ira et Valeri à sortir les pommes.
Ira — Écoutez, je voudrais bien le faire seule s’il vous plaît. Je me rappelle comment elle
était. Comme elle ne s'est pas beaucoup cognée, on peut tout simplement ne pas la
remarquer. Mais moi, je me souviens à quoi elle ressemblait…
Liouba, montrant une pomme — C’est celle-là ?
Ira — Non.
Liouba pose la pomme par terre.
Egor — C’est rigolo, j’ai pas remarqué que tu l’avais laissée tomber.
Ira — Je ne l’ai pas laissée tomber. Je l’ai juste posée un tout petit peu plus brusquement
dans la caisse.
Valeri — Beaucoup plus brusquement ?
Ira — Ben, oui … plus brusquement que toutes les autres.
Valeri — Comment ? Montre.
Tout le monde regarde Ira. Ira montre comment elle a lancé la pomme dans la caisse.
Ira — Ben je l’ai prise comme ça, et voilà, comme ça, peut-être un peu plus fort.
Valeri — Plus fort ou comme ça ?
Ira — Je vais encore en gâcher une là.
Valeri — C’est pas grave. Montre comment t’as fait. On la mangera.
N
OTES D’INTENTION
Quatre jeunes gens dans un verger… La Récolte s’ouvre sur une image consacrée de conte de fée et
renvoie à d’évidentes références bibliques. Ce quatuor délibérément farcesque, composé d’un
assortiment improbable d’archétypes contemporains, produit un sentiment de familiarité et d’empathie
immédiat. Les accidents auxquels les personnages se retrouvent confrontés et l'absurdité de leurs
réponses entrainent une succession de situations comiques qui s'enchainent à flux tendu. Le projet de
l’auteur est d’abord de faire rire. La mise en scène s’emparera donc de ces données initiales, ainsi que de
toutes celles qui maintiendront le spectateur dans le cadre d’un divertissement confortablement balisé…
avant de brouiller ces repères pour basculer dans une dimension plus fantastique, plus dramatique, à
l’issue incertaine.
L’idée centrale que nous souhaitons transmettre, c’est faire entendre que nous sommes tous les
descendants de Lopakhine, l’acquéreur de La Cerisaie : les enfants d’une société qui s’est installée dans
l’idée d’une Nature maîtrisée, « humanisée », qui croit la connaître, la désire sans angoisse, la considère
avec une fascination naïve, mais qui en a perdu l’usage et n’a pas conscience de la dangerosité que cette
perte engage.
On peut résumer l’activité des protagonistes de La Récolte dans un contrepied à la célèbre réplique de
Méphistophélès dans le Faust de Goethe : "Je suis une partie de cette force qui veut toujours le mal et
produit pourtant le bien." En dépit de leur évidente bonne volonté, nos jeunes apprenti-cultivateurs ne
génèreront que du désastre.
La pièce signale que la bienveillance passive, l’attentisme, la distance confortable, ne conviennent plus.
Pavel Priajko évoque bien sûr ici la situation de la jeunesse de son pays, confrontée à des conditions
socio-politiques très particulière et à un contexte écologique catastrophique. En cherchant des ponts
entre cette réalité et la notre, en reprenant à notre compte le principe de la mise à distance du sujet, nous
soulignons la portée universelle de la pièce, qui questionne et pointe sans concessions les
comportements, les dérives et les mauvais reflexes qui apparaissent sitôt qu’un groupe d’individus
s’engage dans une expérience collective; lorsqu’il s’agit d’affirmer dans l’urgence, sans préparation ni
concertation préalable, son sens des responsabilités.
A présent notre connaissance du monde passe par l’image filmée. Et cette prégnance des médias déforme
inévitablement notre rapport à la Nature. Les personnages de La Récolte sont marqués par cette
éducation particulière : plongés concrètement, pour la première fois, dans un cadre naturel, ils s’y
inscrivent selon des habitudes urbaines, se l’approprient en l’associant à des références issues de leur
culture commune. Nous proposons donc qu’ils captent ce nouvel environnement à travers les outils qui
fondent leur rapport au monde; c’est à dire que la vidéo participe à la mise en forme du spectacle. Selon
un principe de traitement à vue, les personnages l’utiliseront pour se mettre en scène. Pour des photos,
dans des sketchs filmés, à la manière dont on immortalise ses vacances, en endossant le rôle
d’animateurs de documentaires ou d’émissions de bricolage, en pastichant des publicités… Ce choix
d’une utilisation ludique de la vidéo produira à la fois une impression de décalage, de dérive, et
permettra une ouverture vers plusieurs niveaux de jeu. Elle donnera lieu, par le biais de trucages
élémentaires et d’animations en temps réel, à des transpositions visuelles, apparitions fugitives,
poétiques ou hallucinées, de la pommeraie.
L
E DISPOSITIF
Le dispositif scénographique s’élaborera en fonction de deux contraintes préalables :
évoquer plutôt qu’illustrer et penser un cadre léger, maniable, propice à l’expérience,
qui motive le jeu.
La Récolte nous projette dans un espace naturel, originel et féérique. La scénographie
cherchera donc d’abord à produire cet effet de Théâtre. Nous créerons un dispositif
incluant une ou plusieurs surfaces de projections, de dimensions variables, sur
lesquelles seront diffusées des images fantastiques et décalées de Nature, rendant
compte de la perception exacerbée des personnages à l’instant de leur rencontre avec ce
nouvel environnement. Nous l’envelopperons d’une lumière diffuse et filtrante,
distillant une légère impression d’irréalité.
La Nature a horreur du vide. Suivant l’idée de suggestion, nous prêterons ainsi un
grand soin à l’habillage sonore, diffusé de manière permanente, évoluant constamment,
gagnant toujours plus en présence, assimilant toute pollution humaine, produisant
finalement un effet d’oppression, devenant lui aussi source de conflit.
L’impression de catastrophe grandissante passera par une utilisation maladroite et de
plus en plus négligente, ou une corruption, des accessoires et des outils vidéo. On rate,
on gaspille et on casse. Par dépit, on jette. Les échecs et les déchets s’accumulent et
pervertissent la scénographie autant que l’humeur des protagonistes. C’est en faisant
échouer toute tentative d’enchantement, en traquant les bides, en détruisant finalement
les outils même du spectacle, que nous rendrons au mieux le saisissement que nous
ressentirions face à un paysage dévasté.
P
AVEL PRIAJKO
Est né en 1975 à Minsk, en Biélorussie. Il suit des cours de dramaturgie à
l’université de la Culture de Minsk avant d’être remarqué au 2ème concours
international de dramaturgie « Eurasie – 2004 » (Ekaterinbourg, Russie)
pour sa pièce Le Serpentin (2003). Le Pantalon de velours (Minsk, 2005) a
été primé la même année lors du premier concours de la dramaturgie
contemporaine « Le Théâtre Libre » (Minsk). Bellywood (Minsk 2006) est
mise en scène en 2006 par Vladimir Chtcherban du Théâtre libre et
traduite en allemand, en anglais, en finnois et en français (L’Espace d’un
instant, 2007). En 2007, Les Culottes (Minsk, 2006) est mise en scène au
théâtre Na Liteïnom de St-Petersbourg par Ivan Vyrypaev et par Elena
Nevejina dans le cadre du projet commun du Teatr.Doc et du théâtre du
Centre de dramaturgie et de mise en scène de Moscou. Colonie de vacances
au mois d’août (Minsk, 2007) et Le Repos au bord de la mer (Minsk,
2007) ont été lues lors du festival « Lioubimovka-2007 » à Moscou. Pavel
Priajko est également l’auteur d’autres pièces comme L’Equipe (Minsk,
2007), Les Missionnaires (Minsk, 2010) et Les Tchouktches (Minsk, 2010).
La Vie nous a réussi (Minsk, 2008), mise en scène en 2009 au Teatr.Doc
de Moscou par Mikhaïl Ougarov et Marat Gatsalov, a reçu, en 2010, le prix
spécial du jury d’art dramatique au festival Masque d’Or de Moscou. Le
Champ, pièce dédiée à la physique contemporaine, écrite en 2008, a été
traduite en français par Tania Moguilevskaïa et Gilles Morel à l’occasion
d’une lecture publique, en 2010, dirigée par Gilles Morel dans le cadre de la
manifestation Le Temps de Parole, de l’Empire à l’Union soviétique au
centre dramatique national de Valence. Sa dernière pièce, Une porte
fermée (Minsk, 2010), mise en scène au théâtre Mig de Saint-Petersbourg
par Dmitri Volkostrelov, a été primée meilleur spectacle et meilleure mise
en scène du Second laboratoire des jeunes metteurs en scène (On.Teatr).
La Récolte a été traduite par Larissa Guillemet et Virginie Symaniec et
publiée au sein du recueil Une Moisson en hiver, (L’Espace d’un instant,
2011).
L
’EQUIPE
NICOLAS GAUDART A suivi une formation aux techniques de l’acteur à l’École Claude Mathieu et un
cursus universitaire en Arts du Spectacle, à Paris10-Nanterre. En 2006, il obtient un Master-pro en mise
en scène et dramaturgie et le Diplôme d’Etat en enseignement théâtral. Comédien, il travaille
régulièrement pour différentes compagnies et productions professionnelles en France et à l’étranger. Il a
mis en scène Terrorisme de Vladimir et Oleg Presniakov (La Générale Nord-Est - 2010), Anatole Felde &
Gzion de Hervé Blutsch (MC93-Bobigny - 2006), dirigé des mises en voix : Le Cairn de Laure Saupique
(Théâtre Ouvert - 2005) et Les Arnaqueurs de Ilirjan Bejhani (Moulin d’Andé - 2011). Il a participé aux
créations du collectif ADN118 : Douze morceaux du Soulier d’après Paul Claudel (Studio Théâtre de Vitry 2005), [Kazanova] (MC 93-Bobigny - 2007). Il a été l’assistant d’Alain Gautré et de Michel Vinaver. Il a
enseigné au Cours Florent et anime des ateliers à destination de public variés, pour le Théâtre NanterreAmandiers, le Nouveau Théâtre de Montreuil, L’Université de Cergy-Pontoise, l’Orchestre de Paris, le CDN
de Sartrouville.
PHILIPPE DURAND A travaillé pour la télévision dans des films de Christiane Lehérissey, Elisabeth
Rappeneau, Denis Maleval, Bruno Gantillon, Roger Kahane ; au cinéma avec Doug Liman (USA), Julien
Leclercq, Jean-Jacques Jauffret.
Il fait partie de la Compagnie de la Mauvaise Graine depuis 2002 et a participé à de nombreux projets
dirigés par Arnaud Meunier. Au théâtre il a travaillé aussi avec Kheireddine Lardjam (Algérie), Michel
Vinaver, Michel Cerda, Philip Boulay, Stanislas Nordey.
KIMIKO KITAMURA, comédienne, elle joue dans Récit de Femmes (D. Fo et Franca Ramé/Brigitte
Girardey), Médéa, de Charlène Paulais, collabore avec Florence Laforge et Laurence Andreini (Cie Les
Amazones), pour la création de Marie Tudor, avec le collectif Les Ames visibles (On purge Bébé), avec
Nicolas Gaudart pour Terrorisme. Plasticienne, elle intègre l’atelier du 59 Rivoli, participe à Art By
Friends (Prod. Maquisards – Annecy).
GUILLAUME RIANT Se forme à l'E.S.A.D ainsi qu’auprès de Alice Chauchat et Nik Haffner, Louis
Fortier et Sophie Brech ou François Raffenaud. Il travaille en tant que comédien et/ou metteur en scène
avec plusieurs compagnies de théâtre (Babel 95, Infraktus, Proscénium, Moukden-Théâtre, le Cabinet
vétérinaire, le collectif Mona). Il travaille en milieu scolaire avec la compagnie Proscénium (théâtre
forum), il anime également des stages de théâtre équestre ou d’initiation au jeu de l’acteur (festival de
cinéma de Zagora, Maroc)
ELSA TAUVERON s’est formée au théâtre à l'Ecole du Passage avec Niels Arestrup puis aux arts du
cirque avec Alexandre del Perugia. Elle a joué sous la direction de Robin Renucci et René Loyon, Annelaure Liegeois, Edouard Signolet, Hala Ghosn, Nicolas Gaudart, avec le collectif ADN 118… Au cinéma,
elle a tourné sous la direction de Anne Feinsilber et Jean-Christophe Cavallin, Aurélien Jégou, Marion
Laine…
RAPHAEL DE ROSA suit une formation de régisseur lumière en apprentissage avec le CFPTS au théâtre
des Amandiers à Nanterre en 1999. Par la suite, il travaille pour le Festival d'Avignon, la Maison du Japon,
le Théâtre de la Cartoucherie, le Festival d'Automne à Paris, les Bouffes du Nord, le Théâtre des
Amandiers, au Théâtre National de la Colline, à La Villette, au 104, avec Claude Régy, Julie Brochen, Jean
Louis Martinelli, Estelle de Montalembert, Sébastien Derrey, Myriam Marzouki, le Rideau à sonnette…
GUILLAUME GAUDART travaille à Paris pour le cinéma d'animation (Monteur et animateur), la
télévision (Conception de génériques et habillages graphiques) et le spectacle vivant (Vidéaste et monteur).
Ces employeurs sont actuellement Arte dont il vient de concevoir le clip animé de l'été, Canal+ dont il
habille les émissions, et le département animation de Gaumont.
L
E RIDEAU A SONNETTE
Créé en 2001 et basé en Ile de France, le Rideau à Sonnette est une structure de création et de diffusion qui
réunit autour de projets autonomes des artistes aux expériences, parcours et spécialités diverses. Les
membres de ce collectif se reconnaissent dans une vision éthique et artistique commune. Ils travaillent à
l’élaboration d’un langage contemporain propre à la scène de théâtre, à la recherche d’un équilibre entre
tradition et modernité. Ils conçoivent leurs spectacles comme des espaces d’échanges, ludiques et exigeants,
quel que soit l’âge du public auquel ceux-ci s’adressent.
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Anatole Felde & Gzion de Hervé Blutsch, mis en scène par Nicolas Gaudart, a été créé à la MC93 -Bobigny
en septembre 2006
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Petit’Ô, création jeune public conçue par Sandrine Nicolas, Hélène Seretti et Gwenaëlle Mendonça, a vu le
jour en avril 2008. Ce spectacle a reçu le soutien à la diffusion d’ARCADI et est actuellement en tournée dans
toute la France.
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Terrorisme de Vladimir et Oleg Presniakov a été présenté, dans une mise en scène de Nicolas Gaudart, à
l’occasion d’une résidence de création à la Générale Nord-Est (Paris - décembre 2010).
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Cabinet De Curiosité Surréaliste A L’usage Des Tout-Petits a été choisi comme création soutenue
par la région 95 dans le cadre des « Premières Rencontres - Biennale Européenne en Val d’Oise ». Il a été
créé à cette occasion en mars 2012 et bénéfice également de l’aide à la production d’ARCADI.
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La Récolte de Pavel Priajko sera créé en avril 2013 à l’initiative du Théâtre du Pilier de Belfort. Le projet
profite du soutien de la Fabrique éphéméride, de la Générale nord/est, de la Maison de l’Europe et de l’Orient
et du Moulin de Louviers, dans le cadre du festival « Moulins à Paroles ».
C
ONTACT
LE RIDEAU A SONNETTE
M.D.A. boite n° 17 - 8, rue du général Renault 75011 Paris
06 86 70 27 43 - 09 80 67 98 51 - [email protected]
http://www.lerideauasonnette.fr/
N° de licence d'entrepreneur du spectacle : 2-1021226
APE : 9001Z – Siret : 50075119300037