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Édition: 01 / 2015
LAZERED
fairaudio
klare worte. guter ton.
Magnat LZR 980
Test 01/2015
« ...ENTRAINANT, PUISSANT ET
POURTANT PRECIS ! »
Magnat Audio-Produkte GmbH · Lise-Meitner-Str. 9 · 50259 Pulheim · Germany · www.magnat-LZR.com
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klare worte. guter ton.
Magnat LZR 980
Test 01/2015
UNE FERRARI POUR LES OREILLES ?
Récemment un proche m‘a venté les mérites d‘un casque Magnat
supra-aural. Au début, j‘étais plutôt sceptique. Pour moi, Magnat
n‘était pas une marque de casque (www.magnat-lzr.com), ni une
grande marque de haut-parleur d‘ailleurs. Je me suis vite rendu
compte de mon erreur en consultant rapidement la gamme de
produits de l‘entreprise originaire de Pulheim, en Allemagne.
Quand j‘ai commencé à me passionner pour les produits HiFi - vers la
fin des années 80 et le début des années 90 - les initiés avaient alors
tendance à considérer les produits Magnat comme des produits de masse
et donc peu qualitatifs. Cette époque est bien révolue. En effet, la marque
propose désormais une gamme sophistiquée : enceintes et barres de
son, enceintes ultraplates aux formes élégantes, amplificateurs et hautparleurs automobiles, ou encore amplificateurs hybrides à tubes comme
notre vainqueur, le Magnat RV-3.
La gamme de convertisseurs sonores a été récemment améliorée avec
le puissant Quantum Signature et ses 73 kg par pièce (prix de la paire : 7
500 €). Avec ce produit, le fabricant traditionnel se positionne, contre toute
attente, non seulement avec des basses particulièrement puissantes (ce
qui n‘étonnera personne), mais également avec un son qui, à la première
écoute, semble satisfaire les audiophiles les plus exigeants grâce aux
amplificateurs à tubes. Mais je m‘égare, ce n‘est pas le sujet – et pourtant
cette innovation nous mène à la nouveauté Magnat : un casque audio haut
de gamme.
Aujourd‘hui, un casque audio n‘est plus un produit de niche, mais
plutôt un produit que chaque fabricant qui souhaite exploiter la mode
nomade, se doit de présenter dans sa gamme. Toutefois, sa fabrication
reste complexe. La proximité du convertisseur sonore avec l‘oreille et
les conditions acoustiques uniques liées à la petite taille de l‘appareil
requièrent un savoir-faire spécifique ainsi qu‘une expertise pointue dans le
développement de chacun des composants. Une simple petite erreur peut
ainsi altérer la qualité de la reproduction audio. Penser qu‘un fabricant qui
maîtrise sa technologie de haut-parleur peut lancer un casque audio de
grande qualité en un clin d‘œil est une erreur.
La marque Magnat en est consciente. C‘est pour cette raison qu‘elle ne
s‘est pas contentée d‘équiper sa série LZR d‘une technologie innovante
(détails à suivre). Elle n‘a pas négligé le design en confiant la conception
du modèle phare LZR 980 au créateur du style Ferrari. Pour information,
la connaissance dont je parle au début testait le modèle moyenne gamme
LZR 760. Il s‘agit d‘un casque supra-aural couvrant l‘oreille alors que le
LZR 980 – tout comme le modèle entrée gamme LZR 580 – est un modèle
circum-aural, qui englobe l‘ensemble de l‘oreille et offre donc (en théorie)
plus de confort.
Magnat s‘est également offert les services de cette référence italienne
du design pour concevoir son modèle phare et je trouve le résultat
particulièrement réussi. Prenons les oreillettes : elles me rappellent les
formes d‘une feuille. Une fois posée sur la tête, on a l‘impression qu‘elles
volent. Cela est dû au petit détail imitant le pli Hofmeister (calandre en
forme de double haricot au niveau de la colonne C ou D d‘un véhicule
BMW).
Cela ajoute une notion de mouvement au design, lui confère dynamisme
et puissance. Le design ne s‘arrête toutefois pas uniquement au look.
Pininfarina et Magnat ont misé sur des matériaux d‘aspect noble associés
à des finitions de grande qualité. La matière Sotftouch utilisée pour les
oreillettes et l‘arceau est très agréable et qualitative. Le tissu de revêtement
LZR Pro est fin et doux. Il donne vraiment l‘impression d‘offrir un confort
exceptionnel, même après des heures d‘écoute. Sous ce revêtement, avec
ses coutures colorées, se cache une mousse à mémoire de forme, qui a
pour but de favoriser une adaptation parfaite du rembourrage aux oreilles
et à la tête.
L‘arceau est réglable à l‘aide d‘un rail classique et, même s‘il affiche
une légère résistance, il reste très pratique. En outre, le système du rail
aurait mérité un peu plus de finitions. En effet, il faut souvent ajuster le
réglage plusieurs fois afin de trouver la hauteur idéale. Porté, le LZR 980
est légèrement étroit – sur ma tête en tout cas – et après une longue
écoute, une petite pause s‘impose. Visiblement cela serait dû à la taille
exceptionnelle de mon crâne, légèrement plus « large » qu‘une tête
moyenne (m‘a-t-on fait remarquer). Je porte également des lunettes et
mes oreilles aussi ont l‘air plus larges que la plupart des gens. Comme
cela est le cas pour de nombreux casques circum-auraux que j‘ai essayés,
la pointe de mes oreilles touche l‘intérieur des oreillettes.
Magnat indique que la ventilation de la chambre acoustique est assurée
efficacement grâce au système d‘aération « Air Tec » (matières respirantes
et une ouverture dans l‘oreillette). En effet, je n‘ai pas constaté de sudation
lors de mes essais.
Naturellement, le LZR 980 est pliable et se range dans sa boîte de transport
solide, même si légèrement imposante, qui peut également accueillir des
accessoires comme les deux câbles inclus.
Pratique et technique
Les câbles dotés d‘un connecteur coudé haut de gamme sont
interchangeables et se branchent sur un seul côté du casque. Un des
deux câbles est équipé d‘une télécommande pour le volume ainsi que d‘un
microphone pour la fonction mains-libres. Pour les puristes audiophiles,
je recommande la version dépourvue de tout obstacle au signal audio.
Magnat utilise des connecteurs en cuivre OFC pur et plaqués or ainsi
que des protections anti-torsion aux endroits les plus sensibles. Selon le
fabricant, les câbles de la série LZR ne peuvent pas s‘emmêler : grâce à
leur structure spéciale et leur surface unique, les nœuds font partie du
passé.
Inutile de remettre en question le style de Pininfarina. Ferrari 612
Scaglietti ou FF, Alfa Romeo Giulietta Spider ou 2uettottanta, NSU Ro 80
ou BMW 7 Gran Lusso – pour moi, les créations de l‘entreprise italienne
sont résolument les plus réussies du domaine automobile. L‘équipe
créative basée à Cambiano s‘est également fait une réputation dans le
design industriel : Samsung, Packard Bell et Coca Cola font partie de ses
clients renommés et à chaque fois, on retrouve les lignes nettes, fluides et
organiques caractéristiques de Pininfarina.
Petit point négatif tout de même, que je reproche à beaucoup de casques
audio : le marquage de la gauche et de la droite – même s‘il est évident
que le câble se branche dans l‘oreille gauche après la première utilisation,
est-il vraiment nécessaire de réaliser des marquages si minuscules et
ton sur ton ? Il suffit que la visibilité soit mauvaise et il est impossible
de distinguer quoi que ce soit. Comme je l‘ai indiqué au début, Magnat
n‘utilise pas seulement des matériaux de grande qualité pour les boîtiers
du LZR 980, mais mise également sur des technologies impressionnantes.
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Magnat LZR 980
Test 01/2015
Les transducteurs développés à l‘aide du système de mesure à rayon laser
Klippel sont, selon Magnat, uniques en leur genre. Cette technologie de
mesure à laser a été développée pour offrir une précision et une exactitude
nettement supérieure à celles des méthodes traditionnelles. Le rayon
laser est activé dans un conteneur à vide spécialement développé et
mesure très précisément la membrane du transducteur.
Ainsi, le châssis est analysé en profondeur afin de détecter immédiatement
même les plus petites irrégularités des matériaux et des performances.
Magnat explique que le système Klippel à laser permet d‘optimiser
efficacement le système d‘entraînement du transducteur, particulièrement
pour la gamme des basses.
Cela doit se traduire par plus de dynamique, moins de distorsion et une
résistance plus élevée. Le fabricant décrit clairement le système de
mesure Klippel comme la pièce maîtresse de la technologie LZR, car
elle permet de détecter et d‘optimiser les points faibles du transducteur.
Naturellement, Magnat mesure également l‘acoustique et pour cela la
marque utilise une tête artificielle avec un simulateur moderne « Ear &
Cheek-Simulator », qui restitue fidèlement l‘anatomie de l‘oreille humaine
et dans ses moindres détails. Selon Magnat, cela permet de réaliser des
mesures particulièrement réalistes.
La pièce maîtresse d‘un casque audio reste donc irréfutablement le
transducteur. Le « Laser Tech Driver » utilisé par Magnat, directement
issu de la technologie de ses haut-parleurs, dispose d‘un diamètre de 40
millimètres et d‘une isolation en mousse placée au centre, derrière la
membrane. Là encore, cela permet de réduire nettement les réflexions
indésirables. Les Laser Tech Driver, dont sont équipés le modèle phare
ainsi que le LZR 760, offrent en outre une autre particularité : la « Metal
Core Technology » confère à la membrane filigrane une plus grande
stabilité grâce au revêtement circulaire en titane placé de manière ciblée,
ayant pour but de réduire nettement les distorsions du transducteur.
Le LZR 980 est disponible en noir avec des coussinets noirs (peinture
caoutchouc noir) et en blanc avec des coussinets de couleur marron
(blanc nacré). Les deux variantes ont un look élégant et très qualitatif.
Étonnamment, j‘ai préféré la version blanche au noir classique ; la couleur
marron de ses coussinets fait tout son charme. Quoiqu‘il arrive le plus
important reste ce qu‘il y a dedans et le son qui en sort. Dans ce domaine,
le LZR 980 n‘est pas en reste..
Son
Comme évoqué plus tôt, je trouve que la pression exercée par l‘oreillette
est un peu trop forte, mais cela dépend fortement de la taille de la tête. Mon
Sennheiser Momentum est bien moins serré et plus léger sur les oreilles.
Toutefois, dès que les premières tonalités reproduites par le Magnat LZR
980 ont atteint mes tympans, leur exceptionnelle qualité m‘ont vite faite
oublier ce détail.
Après environ 100 heures de rodage avec l‘amplificateur Meier Audio
Corda Classic, les membranes sont prêtes à offrir un résultat parfait :
clarté, rapidité, souplesse et dynamique illimitée caractérisent le nouveau
modèle phare de Magnat.
Même si je connais l‘album Hope live d‘Hugh Masekela par cœur, je
ressens à chaque écoute la même sensation musicale et sonore. Même
si « Stimela » est le point culminant de l‘album, le morceau numéro 7, «
Languta », se prête mieux au test.
En effet, la chanson met en valeur les diverses caractéristiques du Magnat.
Commençons par les aigus. Il bat sans hésitation le Sennheiser Momentum
avec une résolution éclatante et nette, qui définit parfaitement l‘un des
traits principaux du LZR 980 : plus concrètement décrit par les qualificatifs
« direct » et « réactif ». Là où le Sennheiser reste discret, le germanoitalien fait preuve d‘une bonne dose d‘énergie, qui ne dérive cependant
jamais dans des aigus stridents ni ne perturbe l‘équilibre sonore.
Cela est garanti grâce aux fréquences moyennes propres, plutôt rondes
qu‘angulaires, qui s‘appuient sur des basses élevées performantes et des
basses profondes puissantes et graves. Les basses élevées sont d‘ailleurs
le seul aspect de l‘harmonie audio que l‘on pourrait en partie critiquer.
Même si elles ne sont pas trop présentes, leur réponse en fréquence est
particulièrement neutre avec leur léger corps de basse. On se demande
si, dans les tonalités moyennes, elles ne sont pas trop imposantes. En
comparaison, le modèle Momentum de référence se hisse clairement en
tête avec sa grande transparence.
C‘est sans aucun doute la contrepartie d‘une performance très proche de la
neutralité audio dans les autres fréquences : elle met en valeur les petites
irrégularités du casque Magnat. En tout cas, l‘énergie extraordinaire des
basses apporte une grande dynamique au LRZ 980, particulièrement
appréciable pour la musique électronique ou les morceaux où la batterie
est enregistrée en direct. Cela n‘est pas exclusivement lié à la grande
puissance du Magnat, mais également à sa forte sensibilité et à sa capacité
à jouer avec les extrémités dynamiques qu‘il peut transporter. Le phrasé
de la trompette du maître Masekela est reproduit dans ses moindres
nuances, sans peine et fidèlement. La batterie et les instruments de
percussions atteignent avec justesse, précision et rapidité les tympans.
C‘est bien la plus grande qualité du Magnat LZR 980 : je n‘ai jamais ressenti
les percussions ou tout autre impulsion acoustique avec une dynamique
aussi directe et presque explosive, physiquement ou en termes d‘onde de
pression, et ce, même dans les fréquences moyennes. Pour cette gamme
de prix, cela est exceptionnel pour un casque HiFi (en comparaison avec
les casques DJ, plus bridés). Cela fait bien longtemps que je n‘avais pas
entendu un résultat aussi sincère dans toutes les fréquences que celui du
modèle de l‘entreprise de Pulheim. Seul l‘exceptionnel casque japonais
Fostex TH500 RP (env. 700 €) lui arrive à la cheville (il me semble), tout en
offrant un son moins confiné et plus aéré. Sur ce point, Magnat a favorisé
l‘effet explosif et le plaisir acoustique à des paysages sonores plus vastes.
Malgré tout, il détrône également le Sennheiser Momentum (de très peu
toutefois).
Ce dernier créé une transparence légèrement supérieure dans les
fréquences moyennes, ce qui est directement lié à ses basses quelque peu
plus tordues, plus nerveuses et plus fines. Le Sennheiser offre toutefois
un son plus atténué, moins dynamique et nettement moins entraînant. En
comparaison, le Magnat restitue toute l‘émotion et l‘énergie du groupe de
Masekela, alors que le Sennheiser offre une approche plus intellectuelle.
La distance du Momentum face au LZR 980 se reflète également dans
les différences nettes de résolution spatiale. Le casque subtil de BasseSaxe offre un son qui semble éloigné des oreilles – même s‘il est évident
qu‘il n‘a pas la puissance pour sonoriser toute une scène. Alors que le
Sennheiser offre un son spatial plus compact et légèrement moins net, la
reproduction du Magnat est plus ciblée « dans la tête ».
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Ce dernier est également capable de restituer une scène sonore précise
et claire. En outre, la sonorité peut également dépasser les limites de
l‘oreillette (malgré la restitution ciblée) – ce qui s‘entend parfaitement lors
du flottement des notes de trompette du morceau « Stimela » (nous y voilà)
d‘Hugh Masekela.
Le Magnat avec un DAC. Dernièrement, le Magnat a été comparé à mon
casque préféré, le Final Audio Design Pandora Hope VI. Trois fois plus cher
que le casque Magnat, c‘est une pièce unique, dotée d‘un transducteur à
double armature équilibrée. Il confère au Hope VI sa sonorité si précise et
sa haute fidélité, qui évoque l‘acier et le cristal, alors que celle du Magnat
me fait penser à tissu doux et fin. Cela à l‘air péjoratif, mais ne vous
méprenez pas : face au Fostex TH500 RP et à sa sonorité à la fois douce et
puissante, le Pandora s‘impose comme un vecteur d‘information précis,
neutre et sobre. Il met également en valeur les limites du Magnat LZR 980.
En écoutant la reprise de « The Times They Are A-Changin » par Barb Jungrs
sur l‘album Man in the Black Coat (192 kHz/24 Bit FLAC, via un iFi iDSD
nano) avec le Final Audio Design, les musiciens se laissent plus de place et
communiquent mieux, l‘imagerie sonore est plus pure, plus ouverte, plus
ample et, grâce à l‘absence totale de corps de basse, plus précise et plus
neutre en matière de tonalité. Les informations complémentaires livrées
par le Pandora dans les fréquences hautes permettent de lever un voile
acoustique supplémentaire.
Le Magnat, quant à lui, n‘a rien envier quand il s‘agit d‘écouter du Charlotte
Gainsbourg. L‘allemand offre des basses légèrement plus puissantes,
restitue les tam-tams et la batterie percutante du morceau « Le Chat Du
Café Des Artistes » de Charlotte Gainsbourg (album : IRM) avec plus de
corps et s‘adapte clairement à tous les styles musicaux impliquant une
amplification électrique et un son électronique. Une légère excursion
dans le monde du Death Metal avec « 2014 » de God Dethroned (album
: The Toxic Touch) et « Anubis » ou « Persepolis », tirés de l‘album phare
de Septicflesh sorti en 2008, Communion, confirme d‘autant plus cette
théorie : puissance, précision, avec force mais sans dureté, même à un
volume peu agréable pour les oreilles. Ces écouteurs sont certainement
les plus adaptés à l‘écoute du metal dans la gamme des 300 euros.
Résumé du test
Et même si la texture du son du LZE 980 ressemble au final plus à du
velours et à de la soie (pour rester fidèle à la métaphore) qu‘à du polyester
ou du Gore-Tex, s‘il englobe chaleureusement les sons plutôt que de les
dévoiler de la manière la plus pure qui soit, il ne dissimule rien et offre
un aperçu exceptionnel de l‘événement acoustique qui dépasse la qualité
normalement proposée dans cette gamme de prix.
Même si un Sennheiser Momentum est plus transparent dans les
fréquences moyennes, la restitution du Magnat est égale quelle que soit la
fréquence, et même meilleure dans les fréquences hautes.
Il ne faut pas confondre le qualificatif « chaud » avec un son lent ou de
mauvaise définition. Bien au contraire. Le Magnat 980 décolle au quart
de tour, envoyant des torpilles sonores avec précision et dont l‘impact est
presque perceptible physiquement.
À cet égard, seuls des casques au moins deux fois plus chers comme le
Fostex TH500 RP ou le Final Audio Design Pandora Hope VI le surpasse – et
le casque attractif de Pulheim excelle également dans tous les domaines,
se plaçant ainsi en tête de sa gamme de prix.
Pour conclure : celui qui recherche un son direct, entraînant, puissant et
toutefois haute résolution, qui offre un plaisir d‘écoute quel que soit le
style musical (mais surtout à amplification électrique ou électronique), doit
absolument testé le Magnat LZR 980. Ne pas oublier de vérifier qu‘il n‘est
pas trop serré – voilà bien la seule raison pour laquelle il ne remplacera
pas mon Sennheiser Momentum pour une utilisation mobile. Enfin, pour
l‘instant.
Le Magnat.LZR 980 ...
∙ présente des finitions exceptionnelles, des matériaux de grande qualité
et est agréable à porter et à regarder, grâce à Pininfarina !
∙ est légèrement serré pour les têtes plus larges que la moyenne et le rail
de réglage pourrait être plus maniable et mieux pensé.
∙ permet une écoute prolongée sans « surchauffe des oreilles » grâce à sa
technologie de ventilation Air Tec.
La précision sonore du Magnat LZR 980 ne tient pas exclusivement à une
fréquence définie ni à sa seule restitution mais, associée à une restitution
directe, elle est le fil rouge tout au long de la double couture d‘une
sonorité générée avec soin. Rien ne se déchire ni s‘effiloche. Le matériau
qui compose cette création acoustique de Magnat n‘affiche aucun pli.
Et même si la texture du son du LZE 980 ressemble au final plus à du
velours et à de la soie (pour rester fidèle à la métaphore) qu‘à du polyester
ou du Gore-Tex, s‘il englobe chaleureusement les sons plutôt que de les
dévoiler de la manière la plus pure qui soit, il ne dissimule rien et offre
un aperçu exceptionnel de l‘événement acoustique, qui dépasse la qualité
normalement proposée dans cette gamme de prix.
∙
se distingue par un son puissant et dynamique, particulièrement
appréciable pour les musiques « lourdes » ou électroniques.
La précision sonore du Magnat LZR 980 ne tient pas exclusivement à une
fréquence définie ni à sa seule restitution mais, associée à une restitution
directe, elle est le fil rouge tout au long de la double couture de la sonorité
générée avec soin. Pas de déchirure ni d‘égratignure. Le matériau qui
compose cette création acoustique de Magnat n‘affiche aucun pli.
∙ s‘utilise aisément avec des appareils mobiles, mais offre plus de contrôle
et de pression avec des lecteurs plus qualitatifs.
∙ génère transparence et résolution avec une neutralité sonore vaste
malgré un petit corps de basse.
∙ offre des fréquences hautes nettes et transparentes, qui ne sont jamais
stridentes et reproduit des pics dynamiques impulsifs et ciblés même
dans les fréquences moyennes.
∙ est doté d‘une reproduction spatiale précise sans pour autant créer de
larges espaces – le son est dirigé vers la tête et non autour.
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