L`agriculture biologique, son histoire et sa diversité Les interventions
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L`agriculture biologique, son histoire et sa diversité Les interventions
L'agriculture biologique, son histoire et sa diversité Cette fiche est issue d’une soirée-débat qui a eu lieu le Lundi 10 Octobre 2011, au CICP (Paris, 11 ème ), avec les interventions de René Becker (ex-agriculteur, formateur en biodynamie) et de Jean-Pierre Anglade (administrateur de « Nature et Progrès »), et la participation d’une cinquantaine de personnes. Les interventions Histoire des agricultures biologiques (R. Becker, J-P. Anglade) L’agriculture a 10 000 ans, auparavant il n’existait pas d’agriculteurs en tant que tels. En comptant 5 générations par siècle, il n’y a que 500 générations de paysans qui nous précèdent, ce qui est très peu à l’échelle de l’histoire de l’humanité. ème L’évolution de l’agriculture est très lente pendant des siècles. Les moines de l’Abbaye de Cluny, au X siècle ont ainsi mis en place un système de production qui a perduré pendant 1 000 ans ! Aujourd’hui, on n’est pas capable de penser un modèle à l’horizon d’un millénaire. Que s'est-il passé ensuite ? De nouvelles approches méthodologiques de la matière, les débuts de la science telle qu'on l'entend aujourd'hui. On a commencé à connaître les éléments de plus en plus petits, les différents composants. Des personnages-clefs : R. Descartes (l'animal est une mécanique, basée sur son système nerveux), J. Von Liebig, R. Pasteur (qui va concourir à modifier notre regard sur la maladie, les microbes). Les deux Guerres Mondiales vont accélérer l'évolution de l'agriculture, avec des découvertes militaires qui vont être utilisées en agriculture : récupération de sous-produits de l'industrie comme amendements (scories Thomas), synthétisation de l’azote de l’air, utilisation des gaz de guerre pour la production de pesticides, etc. Mais pendant que l'agriculture s'intensifie de plus en plus, des alternatives apparaissent. Dès le XX ème siècle, R. Steiner en Allemagne est sollicité par des agriculteurs et donne son « Cours aux agriculteurs », qui présente encore aujourd’hui les fondements de l'agriculture biodynamique H. Müller et H. P. Rush en Suisse, insistent sur les questions de compostage et de restitution de la matière au sol. Ils mettent au point une méthode d'agriculture "organique biologique". Après la Seconde Guerre mondiale, Sir Howard fait des expérimentations Le mouvement « le paysan biologiste » fondé par Racineux est créé en Bretagne R. Lemaire et J. Boucher développent une technique basée sur les algues marines (avec l’emploi du lithothamne). Il existe toujours des « pains Lemaire ». 1952 : Association française pour la recherche d’une alimentation normale (Afran), avec le Dr J-W. Bas, qui essayait de comprendre ce qui pouvait changer sur l'alimentation A partir des années 1960, beaucoup de mouvements en faveur d’une autre agriculture émergent et se structurent. Il n’existe pas encore de labels, mais surtout beaucoup de débats. Ces mouvements ont la volonté de repositionner le rôle du sol dans l'agriculture : 1954 : lancement du Mouvement du Sol 1964 : création des premiers Groupements d’Agriculteurs Biologiques (GAB) Dans les 1970, d'autres acteurs de l'agriculture biologique se restructurent : la FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique) crée aussi une marque (« Biofranc ») des marchés biologiques se créent des salons sont organisés (création de Marjolaine en 1973), etc. Tous ces mouvements essayent de faire reconnaître l'agriculture biologique en parallèle les uns des autres. 1981 : Loi d’Orientation Agricole du 4 Mars. Reconnaissance de l'agriculture biologique et création d'une commission avec les gestionnaires de marque (environ une dizaine), pour faire reconnaître leur cahier des charges. 1982 : création de l'ITAB (Institut Technique de l’Agriculture Biologique en 1988 : tous les cahiers des charges de l'AB sont reconnus (1986 pour N&P). 1991 : un tournant majeur. Le Règlement CEE 2092/91 du 24 juin 1991 est le premier règlement européen qui définit ce qu'est l'agriculture biologique. Les agriculteurs en agriculture biologique doivent être certifiés par des tiers (cf les organismes certificateurs : Qualité France, Ecocert, SGS ICS, Agrocert, CertiPaq, Certisud qui n'agit pas en IdF, et Control Union Certification). Quid de tous les gestionnaires de marques, qui ne peuvent plus se reconnaître de l'agriculture biologique ? Beaucoup de remous au sein des mouvements de l’agriculture biologique, disparition de certains acteurs, et la FNAB devient l'interlocuteur officiel de l'AB. 2001 : création de l'Agence Bio, un Groupement d’Intérêt Public, pour gérer tout ce qui concerne l'agriculture biologique en France. 2009 : nouveau règlement européen. Le nouveau règlement annule et remplace le cahier des charges précédent. Un nouveau logo est créé, qui remplacera à terme les 2 logos précédent (le français et l’européen). Certains éléments du règlement européen n° 834/2007 du Conseil du 28 juin 2007 sont considérés comme un nivellement par le bas (autorisation de présence d’OGM jusqu’à 0,9% du poids du produit ; autorisation d’élevages sans obligation de production sur la ferme, d’une part de l’alimentation pour le bétail ; etc.). 2010 : création du nouveau label privé « Biocohérence » à l’initiative de la FNAB auquel participe d’autres structures comme Bioccop et Bio Monde, pour essayer de réactualiser dans une démarche de cahier de charges privé, une partie règlementaire perdue avec le règlement européen de 2009. Nature & Progrès : un mouvement citoyen (J-P. Anglade) La petite histoire… Avec l’émergence de débats sur l’agriculture, les problématiques abordées sont certes techniques, mais il faut également y voir la naissance d'un mouvement citoyen. Il s’agit alors de l’apparition d’une autre perspective agricole, en réaction aux nouvelles technologies utilisées (notamment les produits chimiques ème ème de synthèse, issus des travaux de J. Von Liegbig à la fin du XIX siècle et de l’après 2 Guerre Mondiale, et qui se préparent à intégrer le mode productiviste). Dans les 1960, des mouvements associatifs réfléchissent plus précisément au rôle du sol en agriculture, et développe une pensée en termes d'« écosystème ». En mars 1964, Nature & Progrès est créé, et sa problématique veut aller au-delà des problématiques techniques. L’ambition est d'envisager l'agriculture biologique dans son ensemble : il s’agit d’un mouvement citoyen, composé de professionnels agricoles et de militants, qui souhaite dépasser les divers courants techniques. Pour autant, faire reconnaître les spécificités des pratiques de ce nouveau mode de production agricole n’a pas été chose facile (1981 : reconnaissance et 1986 : homologation), en particulier dans un contexte où les pouvoirs publics n’accueillaient pas favorablement l’idée d’une agriculture biologique. Dans les 1970, Nature & Progrès établit ses premiers cahiers des charges, afin de faire valoir une autre manière de faire. En 1972 se tient le Congrès de Versailles de N&P, pendant lequel est créé le mouvement internationale de l’agriculture biologique (IFOAM : the International Federation of Organic Agriculture Movements). Citoyens et paysans veulent une autre agriculture et créent une association internationale pour revendiquer l'existence d'une agriculture biologique au niveau mondial. En adoptant une dimension internationale, le mouvement dépasse la problématique française et ses pouvoirs publics récalcitrants. En 1973, la première Mention Nature & Progrès est attribuée à environ 200 producteurs en France. Durant la période de 1970 à 1990, le mouvement associatif crée des structures nécessaires au fonctionnement de la Bio (comme l’ITAB – Institut Technique de l’Agriculture Biologique, et l’ACAB Association des Conseillers indépendants en Agriculture. Biologique). L’ACAB met en place le prélude à des systèmes participatifs, les COMAC : Commissions Mixtes d’Agréments et de Contrôles. Les COMAC permettent de garantir le respect des cahiers des charges. er Avec le tournant de 1991 (1 règlement européen), l’agriculture biologique devient une marque déposée de l’Europe et échappe alors aux mouvements citoyens qui l’ont fait naître. Sur une directive européenne, la bio doit maintenant être certifié par tiers (EN45011). A partir de cette période on est bio- uniquement - si on applique le cahier des charges européens et que l’on est certifié par tiers (Ecocert nait en 1993). Une question se pose alors : quid des autres fonctionnements de garanties (comme les COMAC de Nature & Progrès) ? Beaucoup de débats ont lieu au sein de Nature & Progrès, qui conduisent à une évolution du mouvement. Nature & Progrès représente une agriculture biologique associative, issue du mouvement citoyen initial, et complémentaire à l’agriculture biologique réglementaire. ère En 1998, Nature & Progrès rédige sa 1 Charte afin d’insister sur la dimension globale de sa vision de l'agriculture biologique. Depuis 2004-2005, Nature & Progrès s’implique dans les mouvements d’« agroécologie », avec la volonté de retrouver une dimension d’innovation par les citoyens, et la volonté de préserver une « bio associative et solidaire ». Cette perspective devient encore plus nécessaire avec la ème dégradation liée au nouveau règlement européen de 2009 (2 règlement). « On n'a pas un SPG, on est un SPG » Conservant la dimension citoyenne de l’agriculture biologique, Nature & Progrès fonctionne toujours sur la base d’un Système Participatif de Garanties (SPG). Les COMAC (Commissions mixtes d'agrément et de contrôle) sont la cheville ouvrière des enquêtes permettant l’attribution de la Mention « Nature & Progrès ». Ces COMAC sont composées d’adhérents de Nature & Progrès (professionnels de la Mention ou militants associatifs), et réalisent les visites des fermes pour attribuer (ou non) la Mention Nature & Progrès. Le Système Participatif de Garantie est basé sur la confiance et la transparence ; les cahiers des charges sont établis par tous - via des structures représentatives issues de la base, dont un Comité de Certification et d’attribution de la Mention (CCAM). Les visites permettent l’échange des savoirs, des problématiques et de l’amélioration des pratiques. Zoom sur la biodynamie (R. Becker) L’agriculture biodynamique est la plus ancienne méthode d’agriculture biologique, dont les auteurs de référence sont R. Steiner et E. Pfeiffer. En 1932, la marque « Demeter » est créée : il s’agit d’une marque commerciale internationale (déposée à l’INPI à Genève). Aujourd’hui, il existe 3300 fermes certifiées Demeter, dont 200 en France. La biodynamie, c’est « bio » ? Les agriculteurs biodynamistes respectent le cahier des charges de l’Agriculture Biologique, mais n’ont pas nécessairement la certification AB. En termes d’approche, il existe en effet des points communs entre l’agriculture biologique, telle que définie par le cahier des charges de 1991, et l’agriculture biodynamique : - refus de tout produit de synthèse et des OGM - utilisation de variétés / races adaptées au terroir - rotations longues - cultures d’engrais vert - compostage des matières organiques - désherbage mécanique ou thermique Pour autant, dans les engagements qu’elle doit respecter, l’agriculture biodynamique va plus loin que l’agriculture biologique, dans la mesure où il ne s’agit pas seulement de pratiques agricoles, mais d’une approche globale de l’agriculture. Les 4 grands points qui caractérisent l'agriculture biodynamique : « L’organisme agricole ». La ferme est considérée comme un ensemble cohérent dans ses productions. L’objectif est de tendre vers une diversité d’activités : un système agro-sylvopastoral. Cela signifie que 3 types de conduites différentes, qui ne sont pas sur le même pas de temps de gestion, coexistent sur la ferme. Le terme d'organisme n'est pas qu'une vue de l'esprit, c'est l'idée d'une cohérence d'ensemble, d'échanges entre les différents organes. Les préparations biodynamiques. Elles sont réalisées à base de plantes fermentées ou de roches, puis pulvérisées sur les plantes ou intégrées dans le sol. Exemples de techniques utilisées : la dynamisation de l'eau, l’utilisation de lisier non traité et dynamisé (conséquences visibles sur la formation des racines). Les résultats sont réels, mais ils restent à prouver par la science actuelle. Le travail avec les rythmes cosmiques. Utilisation d'un calendrier des semis et plantations, construit en fonction des mouvements du ciel, de la lune et de certaines planètes (par exemple, en fonction des jours, semis et plantations d'espèces-racines, de légumes feuilles ou de fruits). Ce calendrier en est à ses balbutiements même si cela fait 60 ans que des agriculteurs y travaillent (notamment Maria Thun). Les agriculteurs renouent avec une tradition du respect des lois cosmiques et la connaissance des rythmes naturels (en fonction des jours, des saisons, des rythmes lunaires, etc.). Engagement social fort. Cette dimension n’est pas toujours visible, mais il est souhaitable que les fermes se lient aux mouvements citoyens comme ceux des AMAP et de Terre de Liens. Perspectives ? Pour J-P. Anglade : Pour R. Becker : - - Tous les agriculteurs - mêmes conventionnels sont des paysans, et tous prennent conscience qu'il faut modifier leurs pratiques. Mais pour les agriculteurs biologiques, et pour les biodynamistes, ça ne va pas assez vite. Le changement passera par un regard nouveau sur le monde vivant, tous les citoyens doivent être éveillés à l'agriculture, avec par exemple des immersions dans des fermes sur plusieurs jours dès l’enfance. - Une question qui est essentielle : celle de la qualité nutritive des aliments (en qualité, et non pas seulement en quantité de protéines). On en est aux prémices de la recherche sur la qualité nutritive des aliments, en fonction des pratiques agricoles dont ils sont issus. Il est indispensable que l’agriculture biologique demeure un mouvement citoyen, associatif, avec une vision globale des choses, et non pas un regard seulement technique. Le Réseau des AMAP et Terre de Liens sont d'autres mouvements citoyens, qui ont des proximités avec la démarche de Nature & Progrès. Le mouvement citoyen doit inventer une suite à l'histoire. Il est nécessaire d'impulser, comme pour le foncier avec Terre de Liens, la création de nouvelles initiatives sur la base de mouvements citoyens. - Le système participatif de garantie (SPG) a notamment pour objectif, au sein d'un même mouvement citoyen, de se comprendre, de se questionner, et d'avancer tous ensemble. On n'est pas en train de gérer une niche économique, - Faire de l'agriculture écologique ici et même si producteurs et consommateurs sont maintenant chez nous a des conséquences dans des comportements économiques : on est sur les pays tiers. Bien sûr qu'il faudra nourrir la en train de continuer d’être un mouvement planète, mais il faut alors réfléchir en termes de citoyen. Et ce mouvement, c'est de réfléchir à ce souveraineté / d'autonomie alimentaire, et non qu'il se passe pour l'agriculture biologique, mais pas en termes d’équilibre commercial international aussi pour le foncier, les semences, etc. Ce (notre agriculture conventionnelle a fortement mouvement n’est pas parfait, les avancées sont à déstructuré les agricultures des pays du Sud). poursuivre, mais il permet de reconsidérer l'agriculture biologique comme un mouvement citoyen et de redynamiser le mouvement. Le débat - AB et excellence technique. L’agriculture biologique s’appuie sur une remise en question permanente, et donc une évolution continuelle de ses pratiques. De manière générale, l'agriculture conventionnelle a beaucoup à apprendre de l'agriculture biologique. - AB et semences. A l’origine de l’agriculture, les semences sont au cœur de débats en ce qui concerne leur qualité et leur diversité. Il est ainsi parfois impossible de trouver des semences certifiées « agriculture biologique ». Par ailleurs, l’auto-production de semences par les agriculteurs est limitée, ce qui fait également débat au regard de leur autonomie. - AB et certification. En ce qui concerne les méthodes de reconnaissance des pratiques agricoles, la er certification par des organismes certificateurs, nés du 1 Règlement européen de 1991 (lire plus haut) est souvent opposée à la démarche inclusive de Nature & Progrès. Ces deux approches s’appuient sur des visions distinctes de l’agriculture biologique et de son mode de développement. - Le foncier, enjeu d’avenir pour l’AB. En Ile-de-France comme dans d’autres régions de France, on manque d’aliments biologiques produits sur place, pour être consommés sur place. L’agriculture biologique de demain, c’est l’agriculture locale. Or, pour tendre vers cela, il faut préserver les terres agricoles. Les participants sont interpellés en tant que citoyens pour porter auprès de leurs élus, la revendication suivante : il faut sanctuariser des surfaces agricoles qui sont aujourd'hui destinées à devenir des parkings, des zones industrielles, ou encore des résidences horizontales. Il est urgent d’installer de jeunes agriculteurs biologiques, et pour cela, les élus locaux peuvent faire un effort dans leur PLU (Plan Local d’Urbanisme) afin de créer des zones inconstructibles. A terme, Terre de Liens espère que les citoyens pourront siéger dans les instances d’attribution des terres agricoles, notamment dans l’objectif de favoriser des installations d’agriculteurs, plutôt que l’agrandissement de fermes déjà existantes. - L’AB à l’international. Avec la concurrence des pays à bas salaires, en Europe et ailleurs, l’idée est évoquée qu’à court terme l’agriculture biologique française est menacée, car trop peu compétitive. Face à ce constat, il est indispensable de changer de point de vue : les producteurs qui commercialisent leurs produits dans des circuits locaux ne subissent pas (ou en tout cas, moins) les variations mondiales des prix. Les producteurs sont plus vulnérables quand ils sont dépendant des prix à l'international, c’est-à-dire quand ils ont des fournisseurs et/ou des débouchés à l'international. Il est donc aujourd’hui nécessaire de reconstruire des filières de commercialisation locales, plus stables, et avec des productions diversifiées, afin que les exploitations gagnent en autonomie. - Distribution des produits « bio ». Depuis 4-5 ans, la grande distribution a lancé avec forces et moyens des rayons spécialisés « Agriculture Biologique », en concurrence de tous les réseaux de distribution spécialisés sur les produits biologiques (Biocoop, Les nouveaux robinsons), qui s’étaient constitués des années auparavant et qui étaient ainsi des pionniers en la matière. Ces réseaux se trouvent aujourd’hui en difficultés, alors même que la distribution globale de produits biologiques augmente... Comment faire pour qu'un mouvement citoyen participe à la défense de ces distributeurs ? On est aujourd’hui à un tournant : face au positionnement d’acteurs « classiques » sur l’agriculture biologique, les pionniers et de nouveaux acteurs cherchent à la repositionner dans un mouvement citoyen plus global (comme le mouvement des AMAP, Terre de Liens). Il est important que l’information circule pour que chacun puisse faire la différence entre les différents acteurs de la distribution de produits biologiques. Pour aller plus loin… Une soirée, c’est bien trop court pour tout dire sur l’agriculture biologique, son histoire et sa diversité. Si de nombreux points ont été abordés ce soir-là, il en reste encore bien d’autres à découvrir ! Pour continuer de vous informer et vous faire votre propre opinion, n’hésitez pas à consulter les sites internet ou initiatives suivantes : - sur l’agriculture biologique en général - sur les semences 1940, Sir A. Howard, Le testament agricole pour une agriculture naturelle Campagne « Semons la biodiversité » : http://www.semonslabiodiversite.com/ 1962, R. Carson, Un printemps silencieux Réseau semences paysannes : http://www.semencespaysannes.org FNAB: http://www.agriculturebio.org/ Agence Bio: http://www.agencebio.org/ - sur les systèmes participatifs de garantie Nature & Progrès : http://www.natureetprogres.org IFOAM : http://www.ifoam.org - sur la biodynamie 1925, R. Steiner, Cours aux agriculteurs 1937, E. Pfeiffer, Fécondité de la terre Maison de la Biodynamie : http://www.biodynamie.org/ Groupement National Interprofessionnel des Semences : http://www.gnis.fr/ Campagne : « Alimentons les régions » Pour mettre en avant le sociétal sur les questions de l'agriculture, à travers l'alimentation : http://www.alimentons-les-regions.fr Sauvegarde de l’espace naturel de la Plaine de Montjean (Rungis, 94) Vous pouvez contacter Etienne Carbain, président du Collectif pour l'avenir de la Plaine de Montjean (06.23.82.34.14) et Marie-Odile Bretagnol (06.31.04.27.15). Le Réseau des Amap d’Ile-de-France fédère les Amap (Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne) de la région depuis 2004. Ces partenariats innovants entre agriculteurs et consomm’acteurs sont fondés sur des principes de solidarité, transparence, éducation populaire et visent à défendre une agriculture à dimension humaine. Le réseau régional agit en faveur de la pérennisation des partenariats AMAP, et de l’installation d’agriculteurs en Ile-de-France. http://www.amap-idf.org L'association Terre de liens propose de changer le rapport à la terre, à l'agriculture, à l'alimentation et à la nature, en faisant évoluer le rapport à la propriété foncière. Valorisant les dimensions collectives et solidaires pour l'accès à la terre et à sa gestion, les membres de Terre de liens agissent, aiguillonnent, débattent et soutiennent les modes de vie et les pratiques agricoles soutenables pour l'humanité et sa planète. http://www.terredeliens.org Nos actions bénéficient du soutien de :