PDF : Le Livre à imprimer

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PDF : Le Livre à imprimer
Corps
de Ballet
Marion Poussier
Mohamed El Khatib
O
uverture à la vie quotidienne, à son poème, à la façon des mains, ce
qu’elles savent faire pour sauver de l’oubli le commun. Il y aurait
la vie ordinaire, et dans des sphères séparées, l’art et ce qui fait
rêver. Mais penser ça c’est oublier que quand la vie est présente, en
personne, c’est puissant, que quand le réel se donne, il bouleverse. Inventonsnous un groupe de recherche sur la vie quotidienne, ce serait comme partir
à la recherche du yéti, comme une plaisanterie nous dit Guy Debord, mais
certains gestes répétés chaque jour, ouvrir des portes ou remplir des verres
sont tout à fait réels. On entre dans la mécanique ordinaire.
Corinne Dadat, n’a plus de rêve, elle a un quotidien. La vie quotidienne,
ce serait à dire vite, ce serait un virus à ne pas attraper, elle serait chez les
autres, pourtant, c’est l’intensité du temps vécu. Alors la placer au centre de
tout et viser un dépassement. La vie privée mais privée de quoi ? Rendonslui un regard. Tout le monde court après cette idée : élever son niveau
de vie. Elle est à quel niveau notre vie-là ? On élève quoi et comment ?
Rehaussons d’une nouvelle façon pour contrer l’idée que bientôt on sera
tous remplacés par des robots. Donner de sa personne, en faire le contraire
d’une plaisanterie, se poser là et dire voilà, la vie se présente droite, la vie
se présente en personne.
Pour la vérité mise en scène, Marion Poussier, photographe et Mohamed
El Khatib, auteur - metteur en scène demandent au réel de leur prêter
des gestes. Ils ont initié à partir du projet Moi, Corinne Dadat, femme de
ménage, une série de portraits de femmes officiant dans l’entretien et dont
le principal diplôme est leur corps.
Le chemin sera un ballet, on partira du grand pour aller au petit, du travail
des mains à la chorégraphie.
Aurélie Charon
France Culture
Corinne Dadat est femme de ménage
Corinne Dadat ne lit ni le Monde ni les Échos mais son analyse sur la
crise économique ferait pâlir quelques responsables du FMI
Corinne Dadat appartient-elle au lumpenprolétariat ?
Corinne Dadat n’a pas encore voté Front National
Corinne Dadat a un avis sur l’affaire DSK
Corinne Dadat ne rêvait pas d’être femme de ménage à 8 ans, ni même à 16 ans.
Aujourd’hui elle n’envisage rien d’autre que la vie de femme de ménage
Corinne Dadat n’a pas de velléités de reconversion dans le secteur marchand
malgré ses « compétences »
Corinne Dadat n’a plus de rêves ; elle a un quotidien
Corinne Dadat rêve parfois pour ses enfants
Corinne Dadat pense que Florence Aubenas ne sait pas faire le ménage
Corinne Dadat lit parfois mais ne répond jamais aux petites annonces
Corinne Dadat en a vu d’autres
Corinne Dadat ne maîtrise pas « l’outil informatique »
Corinne Dadat a pu vérifier que « les bourgeois, ils sont peut-être riches,
mais ils sont plus sales que les pauvres »
Corinne Dadat n’a pas vraiment d’avis sur la compagne de François Hollande
Corinne Dadat ne fréquente plus le Rotary club,
enfin, n’y fait plus le ménage
Corinne Dadat écoute régulièrement le premier album de NTM
Corinne Dadat fume des Marlboro light
Corinne Dadat ne s’émeut pas des diplômes qu’elle n’a pas
Corinne Dadat n’emmènera pas ses enfants à Eurodisney,
« parce que c’est trop cher et Mickey est un enfoiré »
Corinne Dadat n’attend rien de l’actuel gouvernement, ni du prochain
Corinne Dadat se méfie du milieu du spectacle vivant
Corinne Dadat n’a pas la prétention de séduire
J’ai pas de plan de carrière
J'ai pas de plan épargne logement
J'ai pas de plan sur la comète
J’ai même pas de plan cul
J’ai pas vendu la peau de l’ours
Afin de rassurer les inquiétudes de la bourgeoisie culturelle
dont l’indignation monte rapidement, nous tenons à rendre
évidemment tout à fait certain que pour ce livre, les femmes
et hommes de ménage, n’auront a aucun moment été maltraités
durant leur exploitation.
Corinne Dadat en quelques chiffres :
Le « capital talent »
de Corinne Dadat s’élève à 32
Le « capital souplesse »
de Corinne Dadat s’élève à 7
Le « capital sympathie » de Corinne Dadat s’élève à 164
Le « capital capillaire »
de Corinne Dadat s’élève à 25,8
Le « capital solidarité »
de Corinne Dadat s’élève à 99
Le « capital santé »
de Corinne Dadat s’élève à 12
Le « capital financier »
de Corinne Dadat s’élève à moins
737 euros
Capacité à sublimer son quotidien :
élevée
Je m’appelle
Corinne Dadat
Je suis femme de ménage.
Je mesure 1,68 m.
Je pèse 70 kilos.
J’ai 51 ans.
J’ai 4 enfants.
J’ai un physique plutôt pas facile,
et mon nom, Dadat, est sujet à des commentaires
pas toujours très heureux.
Je gagne 1 157 euros net par mois,
et je fume un paquet de cigarettes par jour.
Comme Gérard Depardieu, j’ai des problèmes de poids,
et de sérieux troubles de la mémoire...
À ce moment de l’ouvrage, je crois qu’il est temps de tirer
au clair mes aptitudes esthétiques.
Bon effectivement je suis légitime pour parler d’art contemporain.
Je m’appelle Dadat !
Et je passe mes journées à nettoyer des bidets.
Chez moi, quand j’étais petite, mes parents ils avaient
mis la Joconde dans le salon. Vous connaissez la Joconde ?
Pas la vraie... C’était une imitation.
Et alors elle était au-dessus de la télévision.
Donc y avait la télé là, et la Joconde juste à côté.
Comme c’était une copie un peu pourrie, elle était pâle.
Et mon père, il a eu l’idée géniale, de l’accrocher sur le mur d’en face,
en nous disant que y a pas de raisons qu’elle profite pas de la télé,
ça va lui redonner des couleurs.
Ça c’est mon héritage.
Une télé.
Un poster de la Joconde.
Et un patronyme : Dadat.
Pour finir, y a toujours un type pour me demander si je connais
le dadaïsme...
je lui réponds toujours, ouais hue dada ! Connard...
J’ai pas de crédit revolving, ça j’ai dit non
J’ai pas de projet ni à court terme, ni à moyen terme et encore moins à long terme.
J'ai pas de Mooncup
Je suis pas particulièrement drôle
J’ai pas fait d’étude de faisabilité de ma vie - j'aurais peut-être renoncé.
Agent d’entretien et du maintien de l’ordre sanitaire ?
Domestique contemporaine ?
Technicienne de surface ?
Ménagère et servante ?
Agent polyvalent ?
Ramasse-merde ?
Plutôt coquette ?
Sous-fifre ?
Larbin ?
Femme de ménage précaire ?
Collectionneuse d’art brut ?
Ancienne syndicaliste ?
Garant de la propreté ?
Petit personnel ?
Petite main ?
Soubrette ?
Bonniche ?
Y a des jours où j’ai envie d’être triste. Triste à mourir.
Y a des jours où j’ai pas envie d’être une gagnante.
Où je veux rien d’autre que merder sur toute la ligne.
J’ai pas envie de réussir, pas envie d’arriver la première.
Pas envie de faire un sans-faute. Pas envie de faire la bonne rencontre.
Celle qui change tout. Moi je suis restée un enfant je suis profondément
réac., j’ai envie que rien ne change et de ne rien entreprendre qui puisse
avoir le moindre succès. J’ai envie d’arriver au pied du podium,
d’arriver quand la lumière s’éteint. De rester tout en bas de l’échelle,
au-dessous du niveau de la mer, à -7 sur l’échelle de Richter.
De m’appliquer à absolument tout foirer.
Zéro carrière, zéro vie amoureuse, zéro vie sociale.
Mais pour ça il faudrait qu’enfant on nous apprenne à avoir foi en l’échec.
Qu’on nous montre comment se faire marcher dessus et aimer sa défaite.
Comment devenir un perdant avec panache, pas un petit perdant
de la semaine au rabais non.
S’appliquer à perdre gros et ça, ça demande de la détermination.
Perdre avec audace, se vautrer avec classe, profiter de chaque seconde
de sa chute sociale.
Faire dérailler la petite machine de guerre qu’on se fabrique pour
ne plus jamais gagner.
Ne plus être programmé pour réussir mais pour vivre.
Et la vie, c’est pas une fraise Tagada.
La vie c’est pas un chewing-gum Hollywood.
Et encore moins une pub pour le savon Tahiti.
Dorénavant je veux cultiver l’échec et la perte
et ce pour les 15 prochaines années. Minimum.
Après un C.A.P en secrétariat, c’est en autodidacte que D.
a entamé une longue carrière dans le nettoyage.
Parmi les conséquences liées à son expérience, on peut noter :
– Qu’elle fait plutôt bien le ménage.
– Un tassement au niveau cervical entretenant des insomnies
régulières et la prise de médicaments corollaires.
– Un bassin qui lui permet de se baisser en moins d’une seconde
et douze centièmes pour attraper une serpillière sur le sol.
– Un écrasement hypertrophié osseux à chacune des rotules.
– La possibilité de choisir les usines de nettoyage au sein desquelles
elle souhaite évoluer.
– Un tassement des vertèbres à la faveur de sciatiques répétitives
provoquées par le déplacement forcé du bassin.
– Une reconnaissance au niveau local.
À la question orientée suivante : « Souhaites-tu que tes enfants fassent
le même métier que toi ? » Elle n’a pas souhaité répondre.
Quand je me lève, certains matins, sans savoir pourquoi
je commence par pleurer.
Et là je me dis que la journée va être longue.
Objectivement quand tu regardes ma vie y a de quoi pleurer.
Mais c’est comme si certains jours je pleurais pour les jours
où j’aurais pu pleurer mais que je me suis retenu.
En fait je crois que dans le fond, ce qui me fait pleurer c’est que
je me sens en danger permanent. Que chaque jour est une prise de risque.
Je suis épuisée de vivre dangereusement.
La plupart du temps mes employeurs sont éduqués, cultivés, polis,
diplômés, charmants, supérieurs, sclérosés tout en se déclarant
progressistes.
Mes employeurs, ils disent tout le temps qu’il faut prendre des risques,
mais j’ai le sentiment que eux passent leur vie, confortablement installés,
à s’appliquer à ce que rien ne bouge, que tout reste comme ça c’est
parfait.
Elle n’a pas lu Les Misérables de Victor Hugo,
mais a vaguement entendu parler de Cosette.
Elle n’est pas affectée par la morosité ambiante.
Elle a moins d’héritage que d’héritiers.
Elle ne tire aucune fierté ni aucun bénéfice de sa condition de prolétaire.
Le fait d’être pauvre ne suscite chez elle aucune forme de lyrisme.
Appartenir à la classe créative de ce pays ne l’aurait pas dérangé.
Elle n’a pas souhaité apparaître nue sur les photographies.
À Argentan on sent la crise.
Ici quand vous avez un travail faut le garder parce qu’il y a plus rien ;
ce qu’on appelle rien de chez rien. Mais alors rien.
Alors le ménage avant d’être du ménage c’est un travail.
On en est là. Le gouvernement a d’autant plus intérêt à revaloriser
symboliquement et moralement ce type de travail
que celui-ci paye d’autant moins.
Vous allez faire quoi avec l’argent que va vous rapporter ce livre ?
Vous allez aider les précaires ?
Non parce que si c’est le cas, on aurait dû faire un calendrier.
J’ai pas de situation ■ J’ai pas préparé
ma retraite ■ J’ai pas anticipé ma
reconversion professionnelle ■ J’ai pas
de réseau ■ J’ai pas de GPS - Global
Positioning System - ■ J’ai pas le niveau
minimum requis ■ J’ai pas de théorie ■
La crise n’affecte pas mon quotidien ■
La finance n’est pas mon ennemi ■ Je
suis pas propriétaire ■ J’aime pas parler
en public ■ J’ai souvent peur de décevoir
mes interlocuteurs ■ Je me maquille
pas ■ J’ai pas de vision claire ■ J’ai pas
d’idée à moi ■ J’ai pas d’opinion ■ J’ai
rien inventé ■ J’ai pas les mensurations
requises ■ J’ai pas les diplômes requis ■
J’ai pas de vacances scolaires ■ J’ai pas
assisté à l’enterrement de ma mère ■ J’ai
pas de chanson préférée ■ J’ai pas de livre
de chevet ■ J’ai pas le moral ■ J’ai pas de
patience ■ Je suis pas plus fragile que la
moyenne. Pas moins non plus ■ J’ai pas
envie d’avoir la pêche ■ J’ai pas de poids
de forme ■ Je me suis pas encore fait
sodomiser ■ J’ai pas de vocation ■ J’ai pas
plus de courage que la moyenne ■ J’ai
pas les moyens de mon ambition - J’ai
pas d’ambition ■ J’ai pas de perspective
■ J’ai pas de pistes sérieuses ■ J’ai pas
calculé mon bilan carbone ■ J’ai pas
d’influence ■ J’ai pas d’autorité ■ Je suis
pas particulièrement drôle ■ J’ai pas de
traitement de faveur ■ J’ai pas envie
de faire pleurer dans les chaumières –
Il existe encore des chaumières ? ■ J’ai
pas la fibre ■ J’ai pas d’héritage ■ Je
suis pas heureuse. J’ai pas d’amertume
pour autant ■ Je me pose beaucoup de
questions ■ J’ai pas envie de croquer la
vie à pleines dents - J’ai les gencives
fragiles ■ J’ai pas de compte à rendre
■ J’écoute pas les informations ■ J’ai
pas fait d’étude de faisabilité de ma
vie - j’aurais peut-être renoncé. ■ J’ai
pas de travail décent ■ Je cherche pas
d’employeur ■ J’ai pas envie d’être
au-dessus de la moyenne ■ Je me
suis pas fixée d’objectifs ■ Je suis pas
irréprochable ■ Si c’était à refaire... est
une question stupide ■ Je peux vous poser
une question ?
– Si vous aviez un rêve ?
– Moi j’aimerais aller en Vendée je crois.
Note
d’une femme
de ménage
Note
de l’auteur
De toute façon un livre sur les femmes de ménage ça n’existe pas !
Tout comme le réel, il y a autant de réels que de gens qui le regardent.
Si la catégorie « femme de ménage » est utile pour la sociologie, on ne doit
pas perdre de vue qu’il n’existe pas une essence de la femme de ménage à
laquelle nous serions réductibles.
De même, je ne dis jamais à mes employeurs de se mettre à la place des
femmes de ménage, parce que sinon elles vont se mettre où les femmes de
ménage, alors il vaut mieux que chacun reste à sa place.
Je ne suis pas porte-parole de la classe ouvrière, je n’en ai ni la prétention
ni la légitimité.
J’ai prêté mon corps, une fois de plus, j’ai été rétribuée une fois de moins.
En participant à ce ballet, j’aimerais simplement signaler ici que ma vie n’a
pas fondamentalement changé. Quand j’ai fini de nettoyer les chiottes, y a
toujours personne qui vient m’applaudir.
L’anthropologie contemporaine note l’existence d’un corollaire paradoxal :
plus un travail est utile à la société et moins il est rémunéré. Et souvent
déconsidéré.
À travers cette expérience, nous avons voulu faire exister dans l’espace
public ces corps et leur langage pour écrire ensemble une partition pour
classe populaire.
Je me rends compte que ce souci d’écrire les classes populaires n’émerge
qu’une fois qu’on en est sorti. Et la manière dont on restitue un monde
est d’autant plus délicate qu’on ne le fait pas tout à fait avec les mots
de ce monde-même. Les textes ont donc paradoxalement fait l’objet d’un
travail de construction pour être au plus près de la vérité. Par ailleurs, ne
souhaitant pas alimenter la mythologie ouvriériste, c’est sans complaisance
qu’on a jugé plus utile de leur demander de danser plutôt que de nous
raconter combien c’est dur de faire le ménage. On a posé notre regard
sur ces corps ouvriers, plus d’une centaine, et on a rendu compte ici de
ces rencontres qui ont eu lieu à Bourges, Marseille, Évry, Amboise, Douai,
Vire, Orléans, Hénin Beaumont... Ils sont légion et on a fait de cette armée
invisible un corps de ballet en écho à la pièce chorégraphique intitulée Moi,
Corinne Dadat dans laquelle danse la première des femmes de ménage que
nous avons rencontrée.
N.B. Ma mère était femme de ménage. Mais j’ai considéré que ce n’était pas
une raison suffisante pour faire un livre.
-----Original Message----From : Marion Poussier <[email protected]>
To : mohamed Elkhatib <[email protected]>
Sent : Fri, avril 17, 2013 1:08 pm
Subject : femmes…de ménage
Je réfléchissais aux images de Corinne. Soit on reste dans une approche
« documentaire » et alors, il faudrait aller faire un tour chez elle. Soit on va
chercher autre chose de plus sensible... quelque chose que la photo pourrait
nous donner comme ces postures inattendues que l’appareil peut capter, ces
instants où le corps exprime des choses qu’on n’avait pas vues. En dehors
des postures attendues quand on imagine quelqu’un faire le ménage. Et
puis ce qui se passe entre le corps et le lieu où il évolue. Là, ça veut dire aller
chercher ces images rares qu’on ne voit pas - qui arrivent par surprise - en
passant du temps.
Je repense à une question qu’on m’a posée un soir : « Comment Corinne
réagit au fait que tu la prennes en photo ? ». J’ai pas trop su quoi répondre
parce que j’ai pas eu l’impression qu’elle le « prenait » mal ou pas, je ne me
suis pas demandée comment elle le prenait. J’étais là, c’est tout, et je crois
que pour moi comme pour elle c’était simple. Je veux dire qu’il n’y avait pas
de malaise. On en revient toujours au regard des autres qui est finalement la
clef. Pour moi, quand je photographie Corinne, je la photographie comme je
photographie un écrivain, un acteur... C’est d’abord une rencontre avec une
personne en particulier et pas « une femme de ménage » ou « un écrivain ».
Pour moi, Corinne Dadat, c’est Corinne Dadat, pas une femme de ménage,
c’est une femme dont le métier est « femme de ménage ». Et en l’occurrence,
oui, c’est quand même cette part-là d’elle que j’essaye de photographier,
son travail et sa gestuelle dans le travail. Mais aussi, j’essaye de garder, je
crois, un rapport d’égalité quand je photographie. Je ne sais pas si elle le
ressent...
Note
de la
photographe
Ce livre n'aurait pu exister sans la complicité de Corinne Dadat, Jocelyne Leclerc, Monique Châtenay,
Priscilla Gauthier, Muriel Barbier, Eveline Richard, Mohamed Abourmal, Saliha Guedja, Sidi Dramé,
XXXXX Attoumané, Gérard XXXXX, Mariana XXXXXX, Nadia Khaled, Sabine Garracina,
Basma Gammara, Rouille Laveurdecarreau, Christian Dumoulin, André Odva, Cathy Guyonvarch,
Francine Pottier, Annie Stryhanin, Mira Meghrebi, Gaëlle Hunery, Karine Leclerq, Angélique Tellier,
Christophe Doisy, Saïd Boumalk, Christian Dumoulin, Thérèse Pernaut, Michael Descamps, David Vilain,
Rémi Gille, Nathalie Beleverge, Agnès Crépieux, Graziella Blanchard, Gaëlle Constant, Yamina Haroun,
Nouna, Delphine Martinez, Rahma du Panier, Dado Traoré, Sylvia XXXX, Elodie Guézou, Mélanie
Lomoff, Jocelyne Gaucher, Régina Remond, Dany Fiori, Catherine Robert, Jocelyne Arnault, Inès Vitiello,
Carlos Capvert, XXXXX Dos Santos.
Mohamed El Khatib et Marion Poussier tiennent à remercier d'autant plus chaleureusement
Jean-Michel Bruyère (LFKs) qu'ils lui ont emprunté plusieurs formules issues du Préau d'un seul,
Didier Éribon qui nous indiqua n'avoir aucune légitimité à parler des femmes de ménage ;
ainsi que Christophe Blandin-Estournet, Alain Cavalier, Pierre Laly, Karine Dastain, Nicolas Jorio
et Fred Jourda.
Avec le soutien de l'agence
Ciclic - Région Centre,
du Ministère de la Culture et
de la Communication - DRAC Centre ;
du Tandem Douai - Arras / Hippodrome
de Douai – Scène nationale, du Théâtre
d'Orléans – Scène nationale, du Théâtre
de l'Agora – Scène nationale d'Évry
Essonne et de la ville d'Amboise.
Ouvrage publié avec
le concours de Zirlib.
Directeur de la publication,
Patrick Le Bescont,
Filigranes Éditions
Conception graphique, Colin Junius
Photogravure, Apex graphic, Paris
Impression, sur les presses de Stilgraf,
Viadana Mantova, Italie
© Filigranes Éditions 2014
© Marion Poussier pour les photographies
© Mohamed El Khatib pour les textes
Achevé d’imprimer
le jeudi 2 octobre 2014
ISBN : 978-2-35046-332-2
Dépôt légal : novembre 2014
Imprimé en Italie
Lec’h Geffroy - 22140 Trézélan
www.filigranes.com
Et sinon, vous faites le ménage chez vous ?
Vous avez
encore
d’autres
questions
dans le genre ?