Catherine Lebel, 16 ans, de St

Concours Défilez sans cliché 2012
Candidature gagnante
Catherine Lebel, 16 ans, de St-Nicolas
Quels effets ont sur moi ou sur mon entourage les images de corps parfaits qu’on voit un peu partout?
Chaque jour, partout autour de moi, à la télévision, dans des revues ou sur des pancartes publicitaires, je vois
des femmes au corps parfait. J’observe leur ventre plat, leur physionomie parfaite et je me demande pourquoi
je ne suis pas faite comme elles. Je sais qu’il est impossible pour moi de ressembler à ces mannequins et je me
demande alors pourquoi ce sont elles qui sont dans les publicités. Si le modèle féminin de nos jours n’est
pratiquement pas atteignable, pourquoi alors ne changeons nous pas de modèle? Il est très difficile pour moi
de constamment essayer de ressembler à une femme parfaite surtout lorsque tout autour de moi m’encourage
à modifier mon corps pour avoir l’air belle. Par exemple, les brassières ‘’push-up’’ qui grossissent la poitrine ou
encore les ceintures qui cachent la bedaine. Tout nous pousse à faire semblant d’être quelqu’un d’autre, d’être
parfaites. Je n’ai pas de ventre plat, je ne suis pas grande, je n’ai pas les cheveux les plus brillants, pourtant je
considère que je suis une belle fille. Rester soi-même est devenu un enjeu de nos jours.
Qu’est-ce que le monde de la mode, des médias et de la publicité pourrait changer ou améliorer par rapport
aux images de corps qu’il présente?
Les médias et les agences de publicité devraient modifier leurs critères de beauté. Ils devraient choisir leurs
mannequins de façon à ce qu’ils représentent la majorité de la population. Les mannequins hommes sont tous
très musclés. Il est faux de penser que c’est le cas pour la majorité des garçons. Les mannequins, les acteurs ou
les figurants dans des publicités devraient être des gens qu’on pourrait facilement rencontrer dans la rue. En
voyant ces gens à la télévision, on devrait pouvoir se reconnaître. Il est important, selon moi, de faire savoir
aux gens qu’ils sont beaux même s’ils ne correspondent pas au modèle féminin et aux critères de beauté
établis par la société. Les médias devraient nous apprendre à rester soi-même, non pas à se modifier pour
correspondre à un modèle.