dossier - Conseil Général du Doubs

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dossier - Conseil Général du Doubs
Le magazine du Département • mars 2011
n°175
n° 186
dossier
Un tournant historique
pour le logement social
www.doubs.fr
zoom : Coopilote assure un démarrage
en douceur des entreprises nouvelles p 26
actualites : Des échanges constructifs
entre Mobidoubs et ses voyageurs p 12
E
n raison des élections cantonales des 20 et 27 mars,
et par respect pour la démocratie,
Claude Jeannerot, président du Conseil général,
a souhaité ne pas publier d’éditorial
dans ce numéro de Vu du Doubs.
2
vu du doubs mars 2011
sommaire
p 12
p 11
04 mémo du mois
vie du Doubs
05 Francine Lescot, scieuse
et heureuse de l’être
rencontres
06 • Sur le pont de Beure, ni on ne
marche ni on ne roule à vélo
08 • La Hollande sur un plateau
à fromages
dossier
p 13
• Gilles Curtit, président de la
Un tournant historique
pour le logement social
Chambre de commerce et d’industrie
actualités
10 • Le Conseil général a rendu
hommage à Robert Schwint
• Les élus réclament le maintien de
Réseau ferré de France à Besançon
zoom
p 26
Création d'entreprise :
Coopilote assure
un démarrage en douceur
11 • Mobidoubs : des échanges
constructifs avec les voyageurs
Culture
rencontres
07 Dans les locaux du Conseil général :
• Les impressions sur toiles
d’Anne-Lise Hammann Jeannot
• Quand des amateurs
rencontrent des professionnels…
• L’Art sans fard
culture
30 • La passion selon Myriam
à la Ferme Courbet
Logement
dossier
13 Un tournant historique
Photo de couverture :
Un ensemble de logements sociaux
bien intégré, à Pontarlier.
mars 2011 vu du doubs
p23
Action sociale
rencontres
06 • Le droit au répit avec l’ALEDD
insertion
21 Pays de Montbéliard : des femmes
sur les chemins de l’emploi
Infrastructures
routes
23 RD 75 : un grand chantier achevé
Emploi et Insertion
filière bois
12 Charm’ossature séduit
les bâtisseurs
économie
24 • Belot rejoint
Franche-Comté Élevage
25 • Marilyn Paquin, un cœur
d’artisan gros comme ça
• Jouet Center mise sur l’accueil
zoom
26 Création d'entreprise : Coopilote
assure un démarrage en douceur
Tourisme
28 Des idées d’évasion sur
www.doubs-reservation.com
Divers
événement
30 Élections : 18 cantons
renouvelables les 20 et 27 mars
opinions
pour le logement social
32 Les élus s’expriment
Éducation
34 Recette et énigme
collèges
détente
20 Mandeure a son collège restructuré
3
mémo du mois
51 737
C’est le nombre de visites enregistrées par le nouveau
site Internet des Archives départementales entre le 29 août,
date de son lancement, et le 31 décembre 2010, pour près de
130 000 pages vues par mois. C’est un véritable démarrage en
flèche puisqu’il n’enregistrait que 800 visites auparavant. Il faut dire
qu’avec ses actualités régulièrement mises à jour, il est très attrayant.
Pratique, il indique l’essentiel sur le fonctionnement des Archives. Mais
c’est, bien entendu, l’accès aux inventaires en ligne et aux documents
numérisés qui attire le plus d’internautes, généalogistes et historiens
notamment. Un autre chiffre ne trompe pas sur le succès
rencontré par ce site : le taux de nouvelles visites s’élève à
43,6 %. Alors, rendez-vous sur http://archives.doubs.fr
0 800 650 309
C’est le numéro vert, gratuit, mis en place par EDF
pour venir en aide aux clients qui rencontrent des
difficultés financières et sociales. Un conseiller "solidarité"
leur fournit des conseils pratiques pour bénéficier de
solutions personnalisées et d’un accompagnement adapté
Télévision numérique terrestre devait signifier Télévision
à leur situation, en relation avec les collectivités et les
numérique pour tous. Mais force est de constater que, depuis
organismes sociaux. Grâce aux différentes aides mises
l’extinction de la diffusion analogique au profit de la technologie
en place, le nombre de coupures d'électricité a été
numérique, le 16 novembre 2010, la TNT paraît “brouillée” avec
divisé par 7 en 15 ans. En Franche-Comté, moins
certains territoires du Doubs. « De nombreux habitants se plaignent
de 0,5 % des clients EDF ont connu
de la qualité du service », soulignait le président Claude Jeannerot dans
cette situation extrême.
un courrier qu’il a adressé, le 8 février dernier, au président du Conseil
supérieur de l’audiovisuel (CSA) et à celui du groupement France
Télé Numérique. « Sont mentionnés des difficultés de réception, des
interruptions fréquentes, des images qui se figent… » Le Haut-Doubs,
la vallée de la Loue et le val de Morteau sont particulièrement
touchés. Claude Jeannerot leur a demandé de résoudre
ces problèmes dans les meilleurs délais.
TNT
30 mars
Ce jour-là, Développement 25 et Pays de Montbéliard
Agglomération proposent un nouveau rendez-vous à tous les
créateurs et repreneurs d’entreprise, à la pépinière d’Étupes.
De 14h à 18h, trois conférences se succéderont sur les thèmes
de la création en général, de l’étude de marché et des relations
bancaires (comment convaincre son conseiller financier ?).
Lors d’ateliers, les porteurs de projet pourront solliciter, de
façon confidentielle, l’avis de spécialistes : experts-comptables,
banquiers, organismes de conseil et caisse sociale. L’accès
aux conférences est libre et s’adresse à tous, quel que soit
l’état d’avancement du projet. Inscription aux ateliers
auprès de Mireille Beaumont
(Développement 25) au 03 81 65 10 20.
4
82 %
Les dix communes les plus importantes du Doubs
rassemblent à elles seules 82 % des logements sociaux.
Malgré la progression de ses effectifs, le parc social voit
sa part régresser parmi les résidences principales (14,7 %
en 2007 contre 17,5 % en 1982), tandis que celle des
propriétaires occupants progressent (57,7 % contre 49 %
sur la même période). Ce sont quelques-unes des
informations clés qui ressortent de la Conférence
de l’habitat organisée par le Conseil général
mi-janvier (voir pages 13 à 18).
vu du doubs mars 2011
vie du doubs
Francine Lescot,
scieuse et heureuse
de l’être
À la tête de la scierie du Lomont :
Francine Lescot. La jeune femme
a repris l’entreprise familiale et la
dirige avec enthousiasme. À ses
côtés, Jérémy, Olivier et Vincent,
ses indispensables complices.
S
on sourire malicieux l’aide à remballer
les esprits machos qui s’étonnent en-
core de voir une femme à la tête d’une scierie. Du haut de ses 30 ans, Francine Lescot
est comme un poisson dans l’eau dans ce
milieu de forestiers où elle baigne depuis
toujours. Lorsque son père, Denis, fonda-
Francine Lescot entourée de Jérémy, Olivier et Vincent, ses collaborateurs.
teur de l’entreprise, disparaît brutalement,
autres scieurs. « Ils m’ont beaucoup épau-
sion ne s’est pas posée longtemps. « J’étais
beau dans ce métier, ce partenariat avec
en février 2006, la question de la transmis-
encore en formation [de gestion, N.D.L.R.].
Mais il était hors de question, pour moi,
que la société soit vendue. Au début, ce fut
difficile, il m’a fallu apprendre. Mais quand
on aime… Les machines, je les connaissais,
j’avais déjà remplacé mon père. Et j’ai trois
salariés compétents qui me soutiennent ».
Le Conseil général
a joué un rôle d’ac-
lée, on s’échange du travail. C’est ce qui est
les confrères. » La scierie du Lomont assure
sciage, étuvage et séchage de feuillus et de
résineux. Mais pour maintenir le cap, elle a
dû se diversifier. « On fait un peu de char-
pente, de bardage et de produits finis pour
la clientèle locale. Ca nous aide beaucoup »,
assure la jeune femme.
Sous
co m p a g n e m e nt
Un métier
de reprise en lui
qui ne doit pas faire peur
fort dans ce projet
attribuant un prêt
d’honneur.
Ce
que
Francine
préfère
aux femmes
charpente
de
la
scierie, œuvre de
son père, Francine
Lescot travaille avec
Vincent, Olivier et
Jérémy. Ici, comme
dans
toutes
les
scieries, les tâches
Lescot,
c’est être dehors,
l’immense
les plus difficiles
sur le terrain. Mais elle doit aussi assurer
sont mécanisées. « Scieur, c’est un très
tâches administratives. En ces temps de
aient peur de le faire. Ce sont des entre-
les relations commerciales et quelques
crise économique, la jeune femme peut
compter sur les bonnes relations que son
père avait nouées avec les clients et les
mars 2011 vu du doubs
beau métier. Il ne faut pas que les femmes
prises familiales où l’on partage plein de
choses. Et puis, ce sont des emplois nondélocalisables ! »
« Faites-vous une idée neuve
du métier de scieur »
Tel est le slogan de la campagne que
vient de lancer l’Adib (Association de
développement des industries du bois)
pour promouvoir le métier et revaloriser
son image. « Une révolution technologique
a transformé les scieries, elles sont
aujourd’hui proches du monde industriel »,
estime Julie Rossignon, chargée de
communication. Pour cette campagne,
les scieurs de résineux et de feuillus franccomtois (160 entreprises, dont 58 dans
le Doubs) se sont alliés pour créer un logo
commun, que l’on peut découvrir,
avec une mine d’autres infos sur la filière,
sur www.foret-bois-franche-comte.com,
rubrique La scierie au 21e siècle.
Le Conseil général soutient l’Adib dans
son action de conseil, d’information et de
formation pour renforcer la compétitivité
des entreprises. Une partie conséquente
de son aide est consacrée aux actions
collectives en faveur des scieries.
5
rencontres
Le droit au répit
avec ALEDD
D
epuis plus de 10 ans, Aledd* permet
aux enfants handicapés du Doubs
d’avoir accès à des loisirs périscolaires les
mercredis après-midi, à des sorties et des
Des moments récréatifs et... gourmands.
peuvent ainsi pratiquer des activités selon
Entre 20 et 25 jeunes accueillis
pour les enfants et les jeunes de partir aussi
sation de l’enfant, les activités périscolaires
vacances à la mer et à la montagne. Ils
leur degré de déficience. « C’est une façon
sans leurs parents, de découvrir la vie hors
de leur foyer, dans des établissements adaptés. Ils se forgent des souvenirs… comme
les autres jeunes, souligne Ilva Sugny,
co-fondatrice et présidente d'Aledd. Pour
les familles, ce sont des périodes de répit
appréciables, un ballon d’oxygène dans un
quotidien lourd à gérer. »
en centres de loisirs, encadrés par du per-
Compléments indissociables de la sociali-
sonnel compétent ».
proposées à Besançon sur trois sites (deux
handicapés, pour les accompagner dans
à l’école Condorcet et un à la MJC de
Palente) sont réalisées en partenariat avec
des structures existantes. « Grâce au soutien indéfectible du Conseil général depuis
notre création en 1998, poursuit Ilva Sugny,
l’association peut accueillir chaque semaine
de 20 à 25 jeunes, tous handicaps confondus,
Aledd est l’alliée indispensable des jeunes
leur intégration sociale, et des familles,
pour leur permettre de se ressourcer.
*Aledd (Association pour les enfants
différents mais déterminés),
14 rue Violet, 25000 Besançon.
Tél. / Fax : 03 81 83 53 69
Sur le pont de Beure,
ni on ne marche ni on ne roule à vélo
A
vec l’ouverture, dans quelques mois,
Maryse Juillet, l’une de ses membres. Nous
En l’absence d’une piste ou d’une bande
çon par la voie des Mercureaux et le pont
d’envisager un aménagement sécurisé
des usagers, avec le surcroît de circulation
du contournement ouest de Besan-
de Beure, les habitants du village, mais
aussi de Fontain, Arguel, Pugey, Larnod et
d’autres villages environnants, sont mo-
demandons aux autorités compétentes
pour traverser le Doubs car, curieusement,
rien n’a été prévu. »
bilisés en faveur de la sécurité. « Nous
Des solutions à l’étude
tous « sûr » le pont" début 2010, rappelle
constitue en effet un véritable point noir.
avons créé le collectif "Vélos, piétons,
Ce tronçon routier réalisé par l’État
cyclable, le collectif craint pour la sécurité
qui résultera de l’ouverture de la voie
rapide, « notamment pour ceux qui se
rendent sur leur lieu de travail à vélo et
rallient Planoise quotidiennement ».
Informés, les collectivités (mairies, Conseils
régional et général, Grand Besançon), les
députés, la Préfecture reconnaissent le
bien-fondé de la demande du collectif,
relayant l’information jusqu’au plus haut
niveau de l’État. « La Direction régionale
de l'environnement, de l'aménagement
et du logement (DREAL) s'est engagée à
réaliser une étude de faisabilité d'un aménagement sur le pont. La solution pourrait
consister en la création d'un aménagement en site propre par encorbellement
ou d'une passerelle réutilisant les piles
de pont précédent. Nous attendons la réponse avec impatience ! »
Un aménagement est nécessaire pour traverser le Doubs.
6
www.tous-sur-le-pont.over-blog.com
vu du doubs mars 2011
Le Conseil général accueille…
Les impressions sur toiles
d’Anne-Lise Hammann Jeannot
A
nne-Lise Hammann Jeannot en-
seuls désormais à partager son univers
Entre rêve et réalité comme l’indique le
Ses toiles quasiment monochromes, dans
traîne les spectateurs de ses œuvres
titre de son exposition dans le hall de
l’Hôtel du Département, à Besançon. « La
nature constitue ma source d’inspiration,
mais de façon tout à fait indirecte : à tra-
vers ses jeux de lumière, le rythme de ses
formes et de ses couleurs, je saisis des im-
pressions aux limites de l’abstraction »,
explique l’artiste d’origine suisse installée
à Franois, aux portes de Besançon. Il est si
rare de voir son travail raffiné qu’il ne faut
pas laisser passer cette occasion. Enfants
L'artiste dans son atelier.
Tél. 03 81 25 85 78
et adultes qui participent à ses ateliers,
à l’association La Clé, ne seront plus les
poétique !
des camaïeux de rouge ou de bleu, notamment, captent la lumière avec délicatesse. Elle forme un halo mystérieux qui
enveloppe les signes et les objets jusqu’à
les faire vibrer de vie, comme autant de
traces qui surgiraient d’une fouille minutieuse. Anne-Lise Hammann Jeannot est
en cela une archéologue de l’imagination,
laissant chacun de ses spectateurs libre
face à ses émotions.
Jusqu’au 31 mars. Hôtel du Département,
7 avenue de la Gare d’Eau à Besançon.
Quand des amateurs rencontrent des professionnels…
Q
u’est-ce qu’ils se racontent ? Des
Pierre Vermot-Desroches, artiste reconnu,
donne forme, chez Christiane Sonney, à de
de techniques, d’inspiration… C’est le
dancet puise dans un imaginaire riche
Une exposition tous publics pour toutes
histoires d’artistes, bien entendu,
principe retenu pour cette exposition
qui mêle les genres à dessein. Pour la
première fois, cinq agents du Conseil général sélectionnés sur dossier présentent
quelques-unes de leurs réalisations au-
près des œuvres de Rémy Pidancet et de
Vincent Silvert. « Nous allons leur faire
part de notre propre expérience puisque,
nous aussi, nous sommes des autodi-
dactes au départ, commente le premier.
Ce sera l’occasion d’échanger des conseils,
de les aider à tirer parti de leurs qualités
pour affirmer leur style. »
met en scène cette rencontre. Rémy Pi-
des dessins visionnaires aux confins du
surréalisme, tandis que Vincent Silvert
excelle dans un style réaliste aux règles
académiques rigoureuses. Claude Krucien
pourra partager avec lui son goût pour le
lumineux paysages saisis dans l’instant.
les sensibilités.
Jusqu’au 31 mars.
Espace 13-15 rue de la Préfecture à Besançon.
trompe-l’œil et les perspectives complexes
saisies au fusain. Patrick Lemoine et Patri-
cia Bourgeois s’expriment l’un et l’autre par
la photo, le premier dans une veine expres-
L’Art sans fard
la mise en scène. La couleur permet à Nelly
L’exposition de l’association Idoine se
sionniste, la seconde avec un sens aigu de
Mariller de traduire « un monde intérieur
en résonance avec l’autre », tandis qu’elle
prolonge jusqu’à la fin du mois à la
Maison du Département, à Montbéliard.
Une cinquantaine d’œuvres créées par
des personnes en situation de handicap
mental, peintures et sculptures, révèlent
un art à la fois singulier et pluriel.
Pour l’association basée à Besançon,
l’expression artistique est un moyen de
lutter contre les préjugés et de s’enrichir
mutuellement.
Jusqu’au 31 mars. Maison du Département,
Un dessin récent de Rémy Pidancet.
mars 2011 vu du doubs
La Conquete de l'Ouest par Vincent Silvert.
41 avenue du Maréchal-Joffre à Montbéliard.
7
rencontres
Gilles Curtit,
président de la Chambre de
commerce et d’industrie
Le Montbéliardais Gilles Curtit
a succédé à Jean-Louis Dabrowki
à la présidence de la Chambre de
commerce et d’industrie du Doubs,
le 11 janvier 2011.
Âgé de 53 ans, marié et père de quatre
enfants, Gilles Curtit est PDG de
Aldert et Sarkie Lozeman.
La Hollande
sur un plateau à fromages
aux portes de Besançon
E
n Hollande, le gouda se déguste
en partie livrée à la fromagerie Mulin, à
reconnaissable à sa croûte paraffinée, il est
partie transformée sur place en gouda
depuis le Moyen Âge. Fromage doux,
toujours fabriqué dans les fermes des pol-
ders, et vendu au marché de Gouda, près
de Rotterdam. Depuis neuf ans, le Doubs
produit son gouda : le Fromagerolles, de
la ferme de la Motte, à Mazerolles-le-Salin
dans le Doubs. Fin 2002, l'exploitation tenue par un Suisse est rachetée par Aldert
et Sarkie Lozeman. Le jeune couple, enfants de paysans hollandais, qui cherche à
s'établir en France est séduit par le village
et par la ferme. Depuis, trois garçons ont
agrandi le cercle familial.
Un gouda authentique
Aldert et Sarkie ont appris leur métier de
fromager sur le tas. L'exploitation com-
prend 80 hectares de prés, 14 de céréales,
55 vaches laitières de races hollandaise,
vosgienne, monbéliarde et 35 génisses.
La production laitière (15 000 litres) est
8
Noironte (gruyère, emmental bio), et en
moulé sans colorants, ni conservateurs,
aromatisée aux herbes, bio à 100%. Dans
le laboratoire nickel, la cuve de 350 litres
a été complétée cette année d’une deu-
la société fondée par ses parents en
1957, et basée à Mathay.
Epau-Nova est spécialisée dans la
fabrication d’accessoires techniques
pour vêtements, notamment des
épaulettes. Sous l’impulsion de son
dirigeant, elle est devenue numéro
deux européen dans son secteur et
réalise la moitié de son chiffre d’affaires
à l’export, dans une trentaine de pays.
Jean-Louis Dabrowski, pour sa part,
préside désormais la Chambre
régionale de commerce et d’industrie.
xième de 850 litres.
Le résultat n’a rien à voir avec les goudas
industriels. Le Fromagerolles est onctueux,
parfumé, goûteux, à déguster avec un vin
rouge fruité. Neuf variétés sont proposées
au choix : à l'ail, au persil, au cumin, au
femu grec (noix), aux orties, au poivre, au
clou de girofle, et donc aux herbes. Vente
à la ferme les mardis et jeudis, de 19h30 à
20h30, ou sur rendez-vous, et sur les mar-
chés de Pelousey, Dannemarie-sur-Crête,
Villers-Buzon, Pugey, ainsi qu’au magasin
Doubs Pâturages à Besançon.
Fromagerie de La Motte, à Mazerolle-le-Salin.
Tél. 03 81 58 97 16
Gilles Curtit, PDG d'Epau-Nova à Mathay.
vu du doubs mars 2011
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actualités
Le Conseil général a rendu
hommage à Robert Schwint
M
aire de Besançon de 1977 à 2001,
Son passionnant parcours l’amène à sié-
janvier dernier, à l’âge de 83 ans. Montbé-
Sénat de 1971 à 1988, au Conseil régional,
Robert Schwint s’est éteint le 24
liardais d’origine, il devient instituteur au
Russey, point de départ d’un engagement
ger au Conseil général de 1976 à 1982, au
et à l’Assemblée nationale de 1988 à 1993.
Enfin, il a mené à bien un grand chantier :
la création de l’agglomération du Grand
Un hommage unanime a été rendu à Robert Schwint.
sident en 2001.
Il n’aimait pas le pouvoir pour les titres,
travaux qui moderniseront radicalement
Claude Jeannerot :
« J’ai perdu un ami et un guide »
la Commission des affaires sociales qu’il a
nouveaux quartiers jusqu’à la rénovation
hommes, a déclaré le président Claude
politique d’une rare longévité, marqué par
l’écoute et le dévouement à la cause publique. Il sera maire de cette commune du
Haut-Doubs de 1959 à 1977 avant de s’enraciner à Besançon. Il conduira les grands
la capitale régionale, de la construction de
de la place de la Révolution en passant
par le percement du tunnel routier sous
la Citadelle, la construction de la piscine
Lafayette...
Besançon dont il aura été le premier pré-
« Le Doubs a perdu un de ses grands
Jeannerot à l’annonce de sa disparition.
J'ai perdu, pour ma part, un ami et un
guide. Je n'oublie pas que je marche sur
ses traces au sein de la Haute Assemblée.
mais pour agir. Chaque fois que je rejoins
présidée pendant tant d’années, je pense à
lui. Ce choix par ses pairs, alors qu’il n’était
âgé que de 49 ans, est une magnifique reconnaissance de son engagement et de sa
compétence. Il reste pour tous les élus na-
tionaux et locaux, par-delà les sensibilités
politiques, une référence et un modèle. »
Les élus réclament le maintien
de Réseau ferré de France à Besançon
M
arie-Guite Dufay, présidente du
sur la LGV Rhin-Rhône. En effet, après la
« toutes les démarches effectuées depuis
président du Conseil général, et Jean-Louis
la branche Est en décembre 2011, une nou-
Besançon, juste contrepartie des sommes
Conseil régional, Claude Jeannerot,
Fousseret, maire et président du Grand Besançon, soutenus par de nombreux élus locaux, se sont alarmés, auprès du président
de Réseau ferré de France, Hervé du Mesnil,
des rumeurs de transfert de sa direction régionale Bourgogne Franche-Comté de Besançon à Dijon. Ils plaident pour son main-
tien dans les locaux de la City, où la structure
a emménagé voici un an à peine, en s’ap-
puyant sur les projets qu’elle doit conduire
mise en service de la première phase de
velle phase de travaux pourrait être lancée
en 2012 pour les raccordements entre Vil-
lers-les-Pots et Genlis (Côte d’Or), et PetitCroix et Lutterbach (Haut-Rhin). De plus, la
relance des études pour la branche Sud est
considérables engagées par les collectivités
territoriales, notamment dans le financement de la réalisation de la Branche Est de
la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône. »
très attendue.
En tant que sénateur, Claude Jeannerot a
posé une question écrite au ministre des
Transports afin de connaître ses intentions
sur ce sujet. Il lui rappelle notamment
Le dernier rail de la branche Est a été posé mais le projet Rhin-Rhône n’est pas fini.
10
1997 pour préserver l'emploi ferroviaire à
Retouvez www.inforoute25.fr
sur votre mobile
Le site d’informations routières du
Département est désormais accessible
sur tous les Smartphones. L’avantage ?
Vous avez la possibilité de vous géolocaliser sur la carte et ainsi d’être
informé des travaux et déviations en
cours sur votre trajet. Le site donne
l’état de la circulation sur les routes
départementales à l’aide d’une carte
interactive. Celle-ci est mise à jour tous
les matins à 6h, puis dans la journée à
9h30 et 15h si les conditions évoluent.
vu du doubs mars 2011
Mobidoubs :
des échanges
constructifs
avec les voyageurs
Les usagers ont la parole ! Nombre
de suggestions ont été recueillies
et d’explications transmises lors
des comités de lignes A, A Express
et B, organisés par le Conseil
général.
L
a fréquentation des lignes de trans-
ports collectifs du Conseil général est en
forte croissance : +18 %, entre 2009 et 2010,
pour les lignes A (Besançon-Pontarlier par
Ornans) et A Express (Besançon-Pontarlier
par Nods) ; +56 % pour la ligne B (Pontar-
A, A Express et B, trois lignes de transport qui s’adaptent à la demande.
lier-Montbéliard). En 2010, ce sont près de
127 000 voyages qui ont été effectués sur
les trois lignes.
Suggestions bienvenues
des comités de lignes bisannuels. Une
Dès à présent, un travail est engagé
L’intérêt des usagers s’est confirmé lors
vingtaine de personnes ont participé à la
avec l’ensemble des acteurs
réunion de la ligne B, le 13 janvier, à Pont-
concernés pour établir de nouveaux
de-Roide, et une quarantaine à celle des
horaires. Des propositions seront
lignes A et A Express, le 20 janvier, à Nods.
formulées lors des comités de lignes
Élus, autorités organisatrices de trans-
prévus à l’automne. Nouveauté : les
ports (État, Région, Département, Com-
horaires seront modifiés à partir du
munautés d’agglomération), représen-
1er décembre 2011. Ils tiendront
tants helvétiques, associatifs (Transport
compte de la mise en service du TGV
2000, FNAUT, Association des paralysés de
Rhin-Rhône, du cadencement des
France), notamment, y côtoyaient les usa-
TER, et de l’ouverture de la voie des
gers et les représentants de Monts Jura
Mercureaux (NDLR : contournement
(lignes A) et de la Régie départementale
des transports du Doubs (ligne B).
Des évolutions en perspective
« La qualité des échanges a permis de
de Besançon par la RN 57) en juillet
La ligne A Express dispose de magazines
et d'une connection Internet.
prendre en compte les contraintes des uns
Des réflexions sont engagées pour amé-
président en charge des infrastructures,
tarification sur les courtes distances, et
et des autres, souligne Vincent Fuster, vice-
du développement économique, agricole
et touristique. Nos services et nos pres-
tataires font au mieux dans le cadre d’un
budget important : 800 000 € par an, en-
tièrement à la charge du Département.
Chaque service de transport supplémen-
nager certains horaires, pour moduler la
pour mettre en place un nouveau titre
de transport mixte sur les lignes A et A
Express.
Les usagers suisses et français qui font le
trajet Neuchâtel-Besançon dans la journée ont fait part de leur satisfaction : en
taire, c’est 70 000 €. Sachant qu’in fine,
deux heures, ils sont rendus à bon port.
montre pragmatique. »
de Mobidoubs.
c’est le contribuable qui paie, chacun se
mars 2011 vu du doubs
Fiabilité et sécurité sont bien les priorités
prochain.
Le prolongement des lignes A et B
de Mobidoubs vers les gares LGV de
Besançon-Franche-Comté à Auxon,
et Montbéliard-Belfort à MérouxMoval est en réflexion. Sur ces
sujets et bien d’autres, le service des
Transports recueille volontiers les
suggestions des usagers. Pour chaque
ligne, il recherche également des
représentants des utilisateurs pour
participer à ses groupes de travail.
Contact : Hôtel du Département,
service des Transports, 7 avenue de la
Gare d’Eau, 25031 Besançon Cedex.
11
filière bois
Un conseil d’expert pour une fabrication sur mesure.
Le bois avance…
avec le Département
Quand on dit bois, on entend : maison
écologique, développement durable,
énergie renouvelable, emplois nondélocalisables… Autant d’attraits qui
justifient pleinement l’engagement du
Conseil général auprès de la filière forêtbois. Il accompagne son développement
sous forme de conseils, de subventions
et de prêts : depuis la réglementation
des boisements et la restructuration
foncière (pour lutter contre le morcellement
forestier), jusqu’à la construction bois
(voir l’article ci-contre) en passant par
les scieries (voir l’article consacré à
Francine Lescot, page 5).
L’utilisation du bois est aussi encouragée
pour bien intégrer dans le paysage les
bâtiments agricoles. De plus, l’installation
de 700 chaufferies au bois a été aidée
jusqu’à présent, au profit de collectivités,
de bailleurs sociaux, d’associations...
Le soutien à l’économie forestière
« porteuse d’emplois et contribuant à la
lutte contre l’effet de serre » figure parmi
les principales ambitions du programme
Doubs 2017. Le Département intervient
aux côtés de la Région et de l’État, dans
le cadre du Contrat d’aide à la compétitivité
(CAC), auprès des communes,
des propriétaires, des professionnels,
et de leurs organisations.
12
Delphine et Dominique Charmoille.
Charm’ossature
séduit les bâtisseurs
Delphine et Dominique Charmoille livrent aux constructeurs de maisons
individuelles tous les éléments sur-mesure pour qu’ils réalisent le rêve
de leurs clients. Ce couple de choc a créé d’ores et déjà une quinzaine
d’emplois.
E
n assistant aux Assises de la filière
vrées, ainsi qu’une trentaine de garages,
reçu le prix Initiative, Delphine et Domi-
bois provenant à 85 % du Doubs. « Les
forêt-bois, début février, où ils ont
nique Charmoille ont trouvé la confir-
mation de leur intuition… Le marché
de la construction en bois connaît une
croissance de près de 50 % depuis 2001,
et devrait atteindre 30 000 unités par an
contre 10 000 en 2007. La Franche-Comté
fait référence puisque le bois représente
14 %
des
constructions
individuelles,
la moyenne nationale étant de 4 %.
Déjà 38 maisons livrées
Menuisier-ébéniste de formation, respon-
agrandissements, abris… conçus avec des
clients me transmettent leurs plans et
notre bureau d’études décline tous les élé-
ments dans le détail avant le lancement en
fabrication », explique le dirigeant. « Nous
livrons les éléments à finir d’équiper et
d’habiller, ou finis avec portes et fenêtres
que nous achetons dans la région. »
Encouragé par le soutien des collectivités,
dont le Conseil général dans le cadre de la
création de l’entreprise et au titre du programme immobilier, le couple a trouvé le
terrain idéal où développer son projet : sur
sable de fabrication chez l’un des pion-
la zone de la Croix Pierre à Étalans, au bord
région, Dominique Charmoille avait dé-
et efficace !
niers de la construction en bois dans la
tecté une demande auprès des bâtisseurs
de la route nationale 57. Publicité gratuite
traditionnels, hors filière bois. Le jeune
quadra donne sa démission pour créer
son entreprise de production en 2009, et
sa femme, Delphine, institutrice, le rejoint
dans la foulée pour assurer la gestion
administrative et financière. Elle devient
aussi « la personne ressources », comme
la surnomment les douze premiers collaborateurs dont les rangs s’étoffent au fil
des mois.
Depuis avril 2010, 38 maisons ont été li-
Un bâtiment et un outil de production sur mesure.
vu du doubs mars 2011
dossier
un tournant historique
pour Le logement social
Avec 37 300 logements, le parc social du Doubs semble répondre aux attentes
de la population… en quantité tout au moins. Car le nombre de logements
vacants (3 300) révèle des inadaptations. Avec le Conseil général comme acteur
volontariste de la politique de l’habitat, un vaste programme de réhabilitation,
d'amélioration et de construction a été engagé depuis 2006 et doit se poursuivre
encore quelques années. Mais l’État réduit ses crédits et les oriente encore
un peu plus vers l’accession à la propriété. Autant de sujets qui ont été débattus
lors de la deuxième conférence de l’habitat organisée à l’initiative
du Département le 13 janvier dernier à Besançon.
mars 2011 vu du doubs
13
dossier
Le logement social
sous pression
Le logement social se trouve à un tournant de son histoire, comme l’a
montré la deuxième conférence de l’habitat organisée mi-janvier par le
Conseil général. Désengagement de l’État et réorientation de ses crédits
vers l’accession à la propriété, nouvelles normes en faveur des économies d’énergie, vieillissement de la population… Les principaux acteurs
départementaux ont pu échanger sur ces enjeux en vue de poursuivre
l’adaptation de l’offre à la demande.
L
e logement demeure la deuxième pré-
travers les chiffres apparaît une mutation
l’emploi. D’ailleurs, ils lui consacrent 25 %
lation croît de 35 %, de 385 000 à 520 000
occupation des Français, juste derrière
sociale déterminante : tandis que la popu-
de leurs ressources, ce qui est considé-
sur cette période, le nombre de ménages
années 1950, tout a changé : la superficie
Éclatement de la cellule familiale et
rable, contre 9 % en 1959. Mais depuis les
disponible par personne a été multipliée
par deux, le confort s’est nettement amélioré…
Des cellules familiales éclatées
Un premier tournant intervient au milieu des années 1980, nettement marqué
dans le Doubs : le parc locatif privé et
public, majoritaire jusque-là, cède le pas
aux propriétaires de résidence principale
(58 % de la population en 2007). Tandis
que l’on assiste au triplement du nombre
de logements sociaux, de 11 000 en 1962 à
33 000 en 2007, avec 75 800 occupants, le
nombre de logements occupés par leurs
propriétaires passe de 42 000 à 130 000. À
progresse de 100 %, de 111 000 à 225 000.
vieillissement de la population modifient
les politiques en matière de logement.
Des difficultés sociales accrues
Un nouveau tournant s'est produit au
cours de ces dernières années : l’appauvrissement de la population. Jusqu’au dé-
but des années 2000, le logement social
était une étape dans le parcours résiden-
tiel des ménages. L’ascenseur social est-
il désormais en panne ? Les personnes
seules représentent 40 % des occupants,
et les familles monoparentales 21 % : deux
catégories sociales ici surreprésentées.
Seulement 30 % des occupants majeurs
occupent un emploi stable (chiffre en
info plus
 où vont les aides de l’état
Propriétaires
occupants
30 %
Locatif social
30 %
La superficie disponible par personne a doublé
depuis les années 1950.
diminution depuis 2005), et 9 % un emploi
précaire (chiffre en augmentation).
Une demande croissante
« Depuis 2008, nous voyons un retour des
ménages vers le parc public où les loyers
sont moins chers », indiquait Martine
Voidey, vice-présidente du Conseil général
en charge du logement et de la politique
de la ville, lors de la deuxième conférence
de l’habitat.
« Finalement, dispose-t-on de suffisamment de logements dans le Doubs alors
que nous en comptons 37 300 logements
dont 3 300 vacants ? », s’interrogeait Éric
Alauzet, vice-président du Conseil général
en charge de l’Agenda 21. « En quantité,
évolution des financements
100 %
Emprunts (Caisse
des dépôts
et de consignation)
Prêts et subventions
1% logement
Subventions des
collectivités locales
Autres subventions
Subventions de l’état
Fonds propres
80 %
60 %
40 %
20 %
Locatif privé
40 %
Source : MEEDDAT, service de l'observation et des statistiques
0%
1993
2004
2006
2009
2011
Ce graphique montre le désengagement
progressif de l'État et la montée en puissance
des collectivités.
cipales
L’État se désengage progressivement de l’habitat
social, de 630 M€ investis en 2008 à 500 en 2010,
sans doute 400 en 2013.
14
1999
Source : Néolia
70
vu du doubs mars 2011
Quand le Département
cohabite avec l’État
A
lors qu’il n’y est pas obligé par la loi,
la délégation des Aides à la pierre pour le
une politique de l’habitat ambitieuse dès
recte des fonds publics. Le Grand Besançon
le Conseil général s’est engagé dans
la mise en place de son projet Doubs 2010,
en 2005. Et il poursuit sur cet élan dans le
cadre de Doubs 2017, avec un budget de
7,7 M€ en 2011, auquel s’ajoute l’accompagnement de ses équipes sociales.
Le logement, c’est stratégique
« La question du logement est stratégique,
argumente le président Jeannerot. On ne
oui, mais en termes de répartition géographique et de qualité, non », résumait
le président Claude Jeannerot, par ailleurs
président de l’Association nationale d’information logement (ANIL).
La zone frontalière souffre en effet d’une
demande supérieure à l’offre. Quant aux
fonds de l’Agence nationale pour la ré-
100 %
novation urbaine (ANRU), ils ont permis
80 %
d’entreprendre
la modernisation de deux
quartiers de Besançon et de sept dans
60 %
le Pays de Montbéliard. Cette première
programmation
40 %
arrive à son terme, la
suivante sera négociée dans un contexte
financier tendu alors qu’il convient de
20 %
poursuivre les économies d’énergie et
0%
1993
1999la
d’améliorer
2004sociale.
2006
mixité
2009
peut pas intervenir en faveur de l’insertion professionnelle, de l’aménagement
du territoire, de l’économie, sans toucher
au logement. C’est un vecteur d’intégra-
tion, pour prévenir les problèmes sociaux,
pour remobiliser les familles sur un projet
de vie… Nos services sociaux sont en pre-
et Pays de Montbéliard Agglomération ont
fait de même. Sur la période 2006-2010,
près de 1400 logements sociaux ont été
programmés en construction et en réha-
bilitation, pour un montant de 3,6 M€.
Parallèlement, près de 16 M€ ont été attri-
bués à l’amélioration et la création (dans
des bâtiments existants) de 5000 logements privés.
Par ailleurs, le Département accorde des
garanties d’emprunt aux bailleurs so-
ciaux, ce qui représente un encours annuel de 35 M€ (soit au total 387 M€).
Les nouveaux logements sociaux répondent
aux normes de basse consommation.
mière ligne, notamment en agissant sur
les impayés de loyers afin de prévenir les
Emprunts (Caisse
expulsions. »
des dépôts
et de consignation)
problèmes
des ménages, les impayés imPrêts et subventions
pliquent
une
intervention la plus réactive
1% logement
Subventions
des
possible pour favoriser
l’accès aux droits
collectivités locales
et aux devoirs. Les réponses sont adaptées
Autres subventions
tant enSubventions
termes d’accompagnement
social
de l’état
que de Fonds
soutien
financier.
propres
Difficulté pour les bailleurs révélatrice des
2011
Dès
2006, le Département a donc assuré
info plus
propriétaires et locataires :
une proportion inversée
Proportion du parc des résidences principales
compte de l’État : il s’agit d’une gestion di-
Une démarche partenariale
L'Observatoire départemental
personnes défavorisées (PDALPD)
60
de l’habitat fédère de nombreux
qui sera renouvelé en 2011. Un
acteurs, et permet d’orienter et de
Plan départemental de l’habitat
50
coordonner les actions. La création
est en cours d’élaboration.
de l’Établissement public foncier
« Indispensable, ce nouvel outil
a eu un effet levier immédiat
d’aide aux décisions que nous
30
puisque l’aménagement urbain et
copilotons avec l’État recensera
le logement social mobilisent 50%
les spécificités de chacun de nos
20
de ses investissements.
territoires afin de renforcer les
Ces outils trouvent leur place
partenariats entre les acteurs et
dans le Plan départemental
la cohérence de nos politiques »,
d’action pour le logement des
insiste Claude Jeannerot.
70
40
1962
Source Insee
1968
1975
Parc locatif
1982
1990
1999
2007
Parc propriétaire occupant
Terre de locataires dans les années 1960 (61% du parc
des résidences principales), le Doubs est devenu
majoritairement terre de propriétaires (58%) en 2007.
mars 2011 vu du doubs
40 %
15
dossier
Le Fonds de solidarité logement
en première ligne
D
L’accès au logement est un droit pour tous.
epuis 2005, le Département a pris
aux communes car, depuis une nouvelle
du Fonds de solidarité logement, rap-
demandes de caution, ce qui nécessite du
l’entière responsabilité de la gestion
pelle Martine Voidey, vice-présidente en
charge du logement et de la politique de
disposition légale, nous voyons affluer les
temps et des moyens financiers. »
la ville. Nous avons choisi d’y consacrer
Logement et insertion associés
aux 80demandes
d’aides individuelles et
%
des dépôts
départementale
d’aide au logement qui
%
C’est60un
les services du Département afin de renfor-
100 %
un crédit important afin de répondre
aux mesures d’accompagnement social.
exemple de partenariat réussi :
aux côtés du Département qui accorde
40 %
un crédit de 1,85 M€ par an, la Caisse
d’allocations
familiales, des communes,
20 %
des bailleurs, des associations, EDF et
0%
Depuis le 1er janvier
2011,
l’ADAL, association
Emprunts
(Caisse
et de
gère le FSL, avec
sesconsignation)
douze agents, a rejoint
Prêts et subventions
1% logement
cer les synergies
entre lesdes
politiques déparSubventions
tementales ducollectivités
logementlocales
et de l’insertion.
Autres
subventions
Au 30 novembre
2010,
le FSL avait attribué
Subventions de l’état
1867 aides à l’accès (cautions notamment)
Fonds propres
GDF, entre
contri-2009et au2011
maintien dans le logement pour un
1993 autres,
1999 apportent
2004 leur
2006
bution afin d’atteindre un budget de
2,8 M€. Nous lançons un nouvel appel
Proportion du parc des résidences principales
«
montant de 837 000 €, et 1802 aides pour
370 500 € au titre des impayés.
Initiative solidaire
70
Entraide entre les générations
pour renouveler la décoration
d’un appartement.
Une action menée fréquemment
par les bailleurs sociaux
(ici Néolia).
60
50
40
30
20
1962
1968
1975
Parc locatif
Source Insee
1982
1990
1999
2007
Parc propriétaire occupant
info plus
un taux de pauvreté croissant
dans le logement social
Numéro unique :
un seul dossier
pour tous les bailleurs
40 %
35 %
Plus simple et plus transparent : un seul
30 %
numéro est attribué désormais à toute
25 %
demande de logement social. Tout bailleur
20 %
y a accès à tout moment du parcours.
15 %
C’est l’un des moyens préconisés par la loi
10 %
de 2009 de Mobilisation pour le logement
et la lutte contre l’exclusion (Molle).
5%
0%
1984
1988
1992
Locataires HLM
1996
2001
Le dossier est uniformisé, les démarches
2006
Ensemble des ménages
Source : Néolia
Alors que l'ensemble des ménages voit son taux de pauvreté légèrement
reculer, celui des locataires du parc social passe de 23 % à 35 %.
16
sont limitées et les critères d’attribution
sont les mêmes pour tous.
vu du doubs mars 2011
100 %
Emprunts (Caisse
des dépôts
et de consignation)
Prêts et subventions
1% logement
Subventions des
collectivités locales
Autres subventions
Subventions de l’état
Fonds propres
80 %
La vacance et les impayés,
60 %
40 %
enjeux économiques et sociaux
20 %
0%
1993
1999
2004HLM2006
2011
2009
« Les organismes
sont mobilisés
pour réduire au maximum les impayés qui pèsent lourdement sur leur trésorerie », indique Michel Rondot, président d’Habitat 25. En 2009, la perte s’est élevée à 1,6 M€ dans
le Doubs.
Proportion du parc des résidences principales
L
70
es
37300 logements publics sociaux
du Doubs représentent un montant de
60
loyers de 120 M€. Le taux de recouvrement
de 98%
laisse apparaître une somme de
50
2,5 M€ non perçue. En 2009, le stock total
d’impayés était estimé à 16 M€ et l’efface40
ment
de dettes atteignait 1,6 M€. Près de
30
2600 ménages étaient concernés, soit 6%
des20
occupants.
1962
1968
1975
Parc locatif
Source Insee
1982
1990
1999
« L’année 2010 a été marquée par une
augmentation des impayés du fait de
la hausse des prix de l’énergie et de la
suppression de la rétroactivité de l’Aide
personnalisée au logement. Le contexte
économique influe beaucoup sur ce phé-
nomène », observe Michel Rondot. « Nous
nous attachons à anticiper ces situations
extrêmes en intervenant avec les services
2007
sociaux des collectivités. Finalement, il
Parc propriétaire occupant
est procédé à 85 expulsions en moyenne
La réhabilitation d’un logement coûte moins cher
qu’une construction.
chaque année. »
Priorité à la modernisation de l’offre
Les logements vacants pèsent encore plus
lourdement sur les finances des bailleurs
40 %
sociaux. Au nombre de 3300, ils représen-
35 %
tent une perte de 13 M€ par an. « Ce phéno-
30 %
mène est particulièrement accentué dans
25 %
le Doubs, et plus encore dans le Pays de
20 %
15 %
Montbéliard », fait remarquer Michel Ron-
restent inoccupés. C’est pourquoi il est si
pas tendu, les locataires ont le choix. Les lo-
cales concentrent leurs efforts sur la mo-
dot. « Le marché de l’immobilier n’étant
10 %
gements inadaptés à la demande actuelle
5%
0%
1984
1988
1992
Locataires HLM
info plus
1996
2001
Nombre de ménages
2668
2486
2448
2392
2007
2008
Source : Habitat 25
Le contexte économique influe beaucoup sur ce phénomène.
mars 2011 vu du doubs
dernisation du parc social. »
2006
2768
2006
important que l’État et les collectivités lo-
Ensemble des ménages
évolution des impayés dans le doubs
2005
Le Conseil général participe à la rénovation du
quartier Berlioz, à Pontarlier.
2009
plafonds de ressources
pour accéder au logement social
Catégorie de ménages
Revenu fiscal
de référence
Équivalent
mensuel
Cat.1 : 1 personne seule
19 016 e
1 800 e
Cat.2 - 2 personnes,
à l'exception des jeunes ménages*
25 394 e
2 400 e
Cat.3 : 3 personnes
ou 1 personne seule avec 1 personne à charge
ou jeune ménage sans personne à charge
30 538 e
2 800 e
Cat.4 : 4 personnes
ou 1 personne seule avec 2 personnes à charge
36 866 e
3 400 e
Cat.5 : 5 personnes
ou 1 personne seule avec 3 personnes à charge
43 369 e
4 000 e
48 876 e
4 500 e
5 452 e
500 e
Cat.6 : 6 personnes
ou 1 personne seule avec 4 personnes à charge
Par personne supplémentaire
* jeune ménage : couple, marié ou non, dont la somme des âges est égale au + à 55 ans
17
dossier
La patiente transformation
du Pays de Montbéliard
Près de 65% du programme de rénovation urbaine est réalisé
dans les sept quartiers concernés. Plus de la moitié des quelque
3 000 logements à transformer sont livrés ou le seront en 2011.
L
’agglomération
de
Montbéliard
compte un taux élevé de logements
sociaux, 27%, accueillant un quart de la
population, et elle souhaite le maintenir
face à une crise économique et sociale qui la
touche de plein fouet. « Environ 6000 personnes vivent uniquement des minima
sociaux », souligne Daniel Petitjean,
vice-président de Pays de Montbéliard
Agglomération en charge du logement.
« Avec l’appui de l’ANRU et de nos partenaires, dont le Conseil général, nous avons
engagé un effort important, évalué à
237 M€ de travaux, pour soutenir la pro-
duction d’environ 200 logements par an »,
poursuit-il. Au total, 1373 logements sont
à démolir, 1009 à reconstituer et 2194 à
Des quartiers mieux insérés dans l’agglomération.
réhabiliter. Au-delà des chiffres, l’objectif
rarement deux étages et la construction
énergétique et les plus récentes seront clas-
habitants et de mieux insérer les quar-
elle correspond aux attentes des mé-
cela en maintenant des loyers accessibles. »
est d’améliorer les conditions de vie des
tiers dans l’agglomération.
Un habitat à taille humaine
« Nous nous attachons à réduire la densité de logements sociaux, précise Daniel
Petitjean. 435 ont été reconstitués sur site
et 574 hors site. Les collectifs dépassent
de pavillons en bande est privilégiée car
nages. Les exigences que nous avons
posées en termes de qualité architecturale
et paysagère achèvent de modifier le
visage de l’agglomération. Bien entendu,
ces opérations s’inscrivent dans les objectifs du Grenelle de l’environnement, elles
ont le label de Très haute performance
sées Bâtiment basse consommation. Tout
Le programme se poursuit, dans un
contexte
budgétaire
contraint, mais
beaucoup reste à faire dans d’autres
quartiers de l’agglomération. « Une at-
tention particulière doit être apportée
à l’amélioration de la mixité sociale »,
ajoute Daniel Petitjean.
info plus
un parc social adapté
adresses utiles
• Conseil général du Doubs
7 avenue de la Gare-d'Eau
25031 Besançon Cedex
Tél. 03 81 25 81 69 - www.doubs.fr
Association départementale
d’information sur le logement :
• ADIL
30 rue du Caporal-Peugeot
25000 Besançon
Tél. 03 81 61 92 41 - www.adil25.org
Au cours de ces dernières années, les organismes
HLM ont adapté plus de 300 logements pour les
personnes âgées et les personnes handicapées.
Cet effort se poursuit afin de faciliter le maintien
à domicile, l’une des priorités du Département.
18
Principaux bailleurs sociaux :
• Grand Besançon Habitat
6 r André-Boulloche 25052 Besançon Cedex
Tél. 03 81 41 42 43 - www.oph-besancon.fr
• Habitat 25
5 rue Loucheur 25000 Besançon
Tél. 03 81 61 88 88 - www.habitat25.fr
• SAIEMB Logement
1 place de l'Europe 25000 Besançon
Tél. 03 81 41 41 00
www.saiemb-logement.fr
• Idéha
53 av. Chabaud-Latour 25200 Montbéliard
Tél. 03 81 99 27 27 - www.ideha.fr
• Néolia
3 rue Saint-Hippolyte
25200 Montbéliard
Tél. 03 81 99 16 18 - www.neolia.fr
vu du doubs mars 2011
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Le Vallon du jour
collèges
Mandeure a son collège restructuré
Après cinq ans de travaux pour un montant d’un peu plus de
8 M€, le collège Jean-Paul-Guyot, à Mandeure, a été inauguré
le vendredi 28 janvier 2011.
E
stelle David, principale du collège :
soulignait : « Au-delà de nos travaux pour
ver des locaux adaptés et fonctionnels
tion du Conseil général. Les élus ont envie
« 38 ans après la construction, retrou-
est très apprécié. Cela nous donne envie
d’avoir d’autres objectifs, comme expérimenter l’espace numérique de travail. »
Claude Jeannerot, président du Conseil gé-
néral : « Par cette réalisation, ce territoire
au riche passé se donne les moyens de son
avenir. Notre volonté est double : apporter
des conditions optimales d’éducation et
répondre aux besoins démographiques. »
Éric Martin, recteur de l’académie de
Besançon : « Je suis toujours content de
sécuriser l’accès au collège, je salue l’acde voir l’éducation au cœur des priorités
car elle est le socle de la citoyenneté. »
Philippe Lelièvre, architecte : « Une res-
tructuration de collège est un exercice de
style : on doit rendre l’ensemble harmonieux, cohérent et fonctionnel. L’architec-
ture doit transmettre une émotion, un
art de vivre et offrir une image moderne...
Cela a été rendu possible grâce à l’ensemble des intervenants. »
Le tableau numérique est adopté.
voir la réhabilitation d’un établissement
public. Le collège est le maillon fort de
Le point sur le programme départemental
l’éducation. »
Pierre Moscovici, président de Pays de
Montbéliard Agglomération, député du
Doubs : « Nous sommes fiers d’avoir pris
en charge le gymnase de cet établisse-
ment et d’apporter ainsi notre pierre à
l’édifice. »
Après avoir laissé échapper un « On les
chouchoute les élèves ! », au cours de la
visite, Joseph Tyrode, maire de Mandeure,
• Un budget de 495 M€ est consacré à
• Le groupement BBC Architectes, avec
la réhabilitation et la construction des
Francis Barrès comme architecte associé, a
collèges.
été choisi comme maître d'œuvre pour le
• 40 établissements concernés :
collège Diderot à Besançon. Pour le collège
38 restructurations, deux constructions.
Jean-Jacques-Rousseau à Voujeaucourt, le
Jean-Paul-Guyot est le 23e chantier achevé.
choix sera connu en avril.
• Trois restructurations sont en cours :
• Deux opérations sont en phase d’étude
Stendhal à Besançon, Les Villanelles à
préalable : Proudhon à Besançon et le futur
Rougemont, et René-Perrot au Russey.
collège de la Petite Hollande à Montbéliard.
Jouez la carte de la fraternité
La Ligue de l’enseignement mène l’opération Jouons la carte de la Fraternité lors de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, le 21 mars.
D
es jeunes des collèges Claude-Girard,
établissements différents avaient adressé
de Doubs, s’investissent dans cette opéra-
parviennent à la fédération départemen-
de Châtillon-le-Duc, et Lucie-Aubrac,
tion avec un travail de réflexion, d’analyse
d’image et d’écriture, menée de janvier
à mars. Ils retrouvent le plaisir des mots
pour cette belle cause.
Ils seront 4 000 Doubiens à envoyer leur
Un visiteur se faisant photographier dans une
réplique de La Joconde de Léonard de Vinci.
Ramoji Film City : studio et parc d'attraction de
Ramoji, Hyderabad, Andhra Pradesh, Inde, 7 avril
2008. Photo : ©Olivier Culmann/Tendance Floue.
20
un message de tolérance. Les réponses
tale de la Ligue de l’enseignement* qui les
transmet aux responsables des groupes.
Puissent les destinataires faire en sorte que
ces cartes ne restent pas lettres mortes !
carte postale le jour J. Six photographes
*pour des raisons de protection des mineurs, les
cartes ne sont signées que du prénom de l’élève.
supports thématiques au travail d’écri-
Ligue de l’enseignement
ont mis à disposition huit cartes postales,
ture. Le choix des destinataires est fait
dans l’annuaire du Doubs. En 2010, 50
Fédération du Doubs, 14 rue Violet à Besançon.
Tél. 03 81 25 06 39, [email protected]
vu du doubs mars 2011
insertion
Claude Girard, vice-président
du Conseil général.
Nadia Hajjaj, conseillère emploi au CIDFF, et Christelle Bardot qui a participé à l’action collective.
Pays de Montbéliard
Des femmes sur les chemins de l’emploi
En situation de rupture familiale, ces femmes se trouvent seules avec
leurs enfants et peu de ressources. À Montbéliard, le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) les accompagne
dans leur retour à l’emploi, avec le soutien de Pays de Montbéliard
Agglomération et du Conseil général.
C
hristelle, 43 ans, trois enfants dont
employée familiale dans un organisme
charge, n’a travaillé qu’une vingtaine
s’est épanouie », confirme Nadia Hajjaj,
deux jumelles de 17 ans encore à sa
de formation à Sainte-Suzanne. « Elle
de jours à Alternative chantier en 2002 :
conseillère à l’emploi au CIDFF qui pi-
cile d’avoir un travail en même temps. »
femmes, isolées, vivant du Revenu de so-
« J’ai élevé mes enfants toute seule. DiffiQuand l’assistante sociale lui parle de se
remettre en selle professionnellement,
elle est réticente : mauvais souvenirs de
l’école, peur de l’échec... Mais ses filles
l’encouragent fortement à sortir de la
maison pour suivre une action collective
lote l’action. Au fil des mois, elle a vu ces
lidarité active pour certaines, retrouver
confiance en elles. « Elles ne se voient
qu’en fées du logis en train de faire le
ménage et la pâtisserie. Sortir, pour
elles, c’est compliqué. »
à destination de femmes en situation de
Une confiance en soi à retrouver
suivi d’insertion professionnelle. Celle qui
semé d’embûches. Elles sont quelques-
monoparentalité avec pour objectif un
s’imaginait n’être qu’une mère de famille
Ce parcours de réinsertion est toutefois
unes à se décourager en chemin. « Sur un
et ne rien savoir faire s’inscrit à reculons.
groupe de douze, quatre ont abandonné.
j’ai eu du mal à m’intégrer ».
de transports… Elles sont souvent ef-
« Au début, je n’étais pas trop motivée et
Quatre mois plus tard, Christelle Bar-
dot est rayonnante. Elle est sur une
liste d’attente en vue d’une pré-qualification pour devenir aide à domicile ou
mars 2011 vu du doubs
Elles ont des petites excuses : problèmes
frayées à l’idée d’assumer un emploi ».
Mais les résultats sont là : Virginie, la plus
réticente au départ, travaille dans une
maison de retraite.
Lever les freins
à l’insertion
« Cette action organisée par le CIDFF s’inscrit dans les objectifs du Pacte territorial
d’insertion des pays de Montbéliard et du
Doubs central mis en place par le Département pour favoriser le retour à l'emploi,
rappelle Claude Girard, vice-président en
charge de l’enfance, de la famille et de
l’insertion. Elle vise à proposer aux femmes
en situation de monoparentalité un temps
pour réinvestir une dimension professionnelle. Les femmes dans cette situation représentent, en France, le tiers des ménages
allocataires du RSA. »
À l’issue des deux premières sessions,
onze des 19 femmes étaient en situation
d’emploi ou de formation. Car, heureusement, beaucoup d’entreprises jouent le
jeu. Les autres stagiaires bénéficiaient d’un
accompagnement individualisé.
« Les freins à l’insertion socioprofessionnelle des femmes en difficultés sont
multiples : garde d’enfant, absence de
mobilité, peu ou pas de qualification,
isolement social… », explique Anne-Sophie
Ligier, directrice de l’antenne de Montbéliard du CIDFF. « L’accompagnement doit
donc prendre en compte la globalité de ces
freins. La réflexion sur un projet de retour
à l’emploi doit se faire en même temps que
la réflexion sur l’évolution de l’organisation
pratique de la famille et la conciliation des
temps de vie ».
21
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Les grandes étapes des travaux
Début des terrassements et de la mise en place
du merlon acoustique.
La RD75 achevée et mise en circulation.
RD 75 : un grand chantier achevé
Le 10 février 2011, la dernière phase du prolongement de la RD 75 entre
le giratoire existant sur la RD 11 à Franois et le nouvel échangeur RD 75
a été inaugurée par le président Jeannerot. Retour sur l’un des plus grands
chantiers routiers actuels à la seule charge du Conseil général, d’un
montant global de 15,85 M€, inférieur de 1 M€ au budget prévu en 2004.
D
ès l’origine, les préoccupations envi-
attendu mais aussi aux transports excep-
durable ont présidé à la construction de
pouvoir accueillir les transports excep-
ronnementales et de développement
cette voie. Ainsi, la couche de "forme"
qui assure sa stabilité, a été réalisée avec
des matériaux du site traités à la chaux
et au liant routier, évitant le transport
de 35 000 m3 de matériaux en semi-re-
morques (pas moins de 6 600 voyages
auraient été nécessaires). 42 000 m3 de
déblais ont, eux, été utilisés sur place pour
les merlons acoustiques protégeant les riverains de Franois du bruit.
Le ripage du pont rail sur la ligne ferroviaire
Dole-Belfort n’a duré que 50 heures.
tionnels. « Toute la voie est calibrée pour
tionnels de catégorie 3, soit les véhicules
les plus gros, les plus longs et les plus
lourds. Ainsi, ses quatre carrefours gira-
toires (trois neufs et un mis aux normes)
ont des sur-largeurs pour le franchis-
sement, les quatre ouvrages d’art (trois
neufs et un réhabilité) disposent d’un gabarit à 4,70 m », détaille Sébastien Hengy
Un sol bien préparé.
qui a conduit la fin de l’opération pour le
Conseil général.
Une route exceptionnelle
à tous points de vue
Concernant les produits bitumineux né15 % de fraisat (issus du rabotage d’une
Des communes
en développement
maximum de 6 % en général). Les accote-
Gabriel Baulieu, maire de Serre-
cessaires à la réalisation de la chaussée,
ancienne route) ont été utilisés (contre un
ments ont été constitués avec des matériaux recyclés (issus du BTP). À noter que
les couches de liaison, de base et de fondation ont été réalisées en enrobés tièdes
rejetant moins de gaz à effet de serre dans
l’environnement. Deux bassins de rétention pourront récupérer et stocker, le cas
échéant, toute pollution déversée sur la
voie suite à un accident de la route.
Toutes ces spécificités lui permettront de
faire face au trafic habituel de 8 000 vé-
hicules par jour, dont 600 poids lourds,
mars 2011 vu du doubs
les-Sapins : « Ce secteur de l’ouest
bisontin a connu un développement
Finition du tablier de l’ouvrage destiné à la desserte
forestière, au passage des piétons et de la faune.
de la population et de l’activité
économique. La RD108 n’était plus
adaptée au développement du nordouest de Besançon. »
Claude Preioni, maire de Franois :
« Sur ce site, Franois et Serre-lesSapins sont inséparables. C’est un
événement, l’achèvement d’une
longue histoire. »
Réalisation de la couche de roulement en enrobé tiède.
23
économie
Christophe Jacquin, Philippe Pierrat,
Benoît Lefèze et Guy Belot.
Guy Belot
co-pilote
« Le moment était venu
d’envisager une succession »,
estime Guy Belot, 73 ans, qui
pilote l’entreprise familiale
depuis 1967. Pendant la
transition, il continuera à assurer
le relationnel avec le marché de
la restauration hors domicile
(30 % du chiffre d’affaires). Il se
réjouit de cette reprise. « J’avais
été abordé par un autre acheteur,
mais j’ai préféré me tourner vers
FCE. Nous avions déjà un projet
commun, il fallait aller plus
loin, dans un souci de pérennité
de l’entreprise. Une filière
coopérative met les éleveurs à
l’abri des pratiques tarifaires
des grands groupes privés, en
situation dominante dans l’Est de
la France. »
Son grand-père, Georges, était
déjà marchand de bestiaux. Son
père, Louis, et son oncle, Paul,
avaient lancé l’affaire en 1937.
Belot rejoint Franche-Comté Élevage
Après la reprise de l’abattoir de Besançon, en 2008, avec la création de
la Société bisontine d’abattage (SBA), la coopérative Franche-Comté
Élevage vient d’acquérir les établissements Belot. Cette opération
conforte la première, mais aussi toute la filière viande de la région.
D
epuis le 1er janvier, les établissements
est d’augmenter les volumes de la SBA
de l’abattoir de Besançon, aux Tilleroyes,
Christophe Jacquin, éleveur à Frasne et
Belot, implantés dans la continuité
ont rejoint la coopérative Franche-Comté
Élevage (FCE) qui rassemble 2 500 adhé-
rents éleveurs. Elle chapeaute aussi Les
président de Franche-Comté Élevage. « Le
site a été conçu pour 13 000 tonnes, il n’en
traite que 6 500 aujourd’hui. Notre rôle de
Éleveurs de la Chevillotte, à Valdahon, et la
coopérative régionale est de structurer la
Besançon).
sation et garder, voire créer, des emplois. »
Société bisontine d’abattage (abattoir de
Guy Belot, le dirigeant de l’entreprise ré-
filière bovine pour améliorer son organi-
tribution de viande, a fait valoir ses droits
Cap sur la grande distribution
et l’export
la coopérative et des collectivités locales,
et Guy Belot sont sur la même longueur
gionale d’abattage, d’élaboration et de disà la retraite : la mobilisation conjointe de
au cours de l’été 2010, a permis une re-
prise dans la continuité. Le Conseil général
a voté une aide de 200 000 euros au titre
du maintien de l’emploi et du soutien à
la structure coopérative. Cette opération
réussie – dont tous les acteurs de la filière
se félicitent –, assure la pérennité des 75
emplois de Belot et du même coup celle des
36 de l’abattoir que FCE avait déjà sauvés
de la liquidation, en 2008.
Benoît Lefèze est le nouveau directeur
général de l’entreprise. Il va être épaulé
par Guy Belot pendant deux ans. « L’enjeu
24
pour mieux diviser les charges », explique
Philippe Pierrat, directeur général de FCE,
d’onde. « Il y a des synergies possibles. Le
développement d’une filière viande peut
constituer un complément de ressources à
la filière lait, pour les éleveurs de montbé-
liardes. Le rapport qualité prix de la race
est intéressant. »
L’équipe dirigeante entend actionner les
deux leviers de développement que sont
la grande distribution (50 % du chiffre
d’affaires) et l’export (10 %). En janvier,
déjà, un contrat portant sur 500 tonnes
de viande bovine a été signé avec un client
turc. Chez Belot, l’aventure continue.
vu du doubs mars 2011
Marilyn Paquin, un cœur d’artisan gros comme ça
Costumière, la jeune femme participera au Show des créateurs, le
3 avril à Besançon, pour clore l’opération Cœur d’artisan organisée par
la Chambre de métiers et de l’artisanat.
L
e costume d’Ezio dans le jeu vidéo
a longtemps que je rêvais d’en faire, et j’ai
seller d’Ubisoft, c’est elle ! Marilyn Pa-
cela. J’ai créé mon site (www.moncorset.
Assassin’s creed brotherhood, best-
quin fabrique de A à Z des modèles originaux. Cette costumière qui a décroché
découvert qu’il y avait une clientèle pour
com), je réalise des corsets sur-mesure. »
son diplôme à Cannes s’est posée dans
Des dizaines d’artisans à rencontrer
boré avec le metteur en scène Pierre
Show des créateurs, au Grand Kursaal.
le Doubs en 2001. Elle a d’abord colla-
Louis, puis avec le Théâtre musical, le
théâtre Bacchus, le théâtre du Pilier, le
Sarbacane Théâtre, et désormais aussi
avec des structures parisiennes.
Le retour inattendu du corset
Parallèlement, installée dans une bou-
tique à Pontarlier, la jeune femme crée
pour les particuliers des robes de mariées,
des tenues de soirées, des costumes de
fêtes… Et, depuis octobre, des corsets ! « Il y
Le 3 avril, Marilyn Paquin participera au
Cette manifestation clôt l’opération Cœur
d’artisan organisée, du 25 mars au 3 avril,
par la Chambre de métiers et de l’artisa-
nat, pour la deuxième année consécutive.
Des dizaines d’artisans ouvrent leur atelier, proposent des visites de chantier, des
Marilyn Paquin est installée à Pontarlier.
dernier, j’avais travaillé avec un boulanger
Chambre de métiers et de l’artisanat,
animations… Et des lots à gagner. « L’an
et fait une robe macaron. L’ambiance était
super ! Ça booste la création de travailler
avec d’autres artisans ! »
21 rue de la Préfecture BP 75, 25013 Besançon cedex
Internet : www.cma-doubs.fr,
www.coeur-artisan.com, www.creacostume.com
Jouet Center mise sur l’accueil
C
omme 82 autres commerces du Doubs
le dirigeant, qui a également obtenu le
commerce et d’industrie, et répondre à
Charte qualité, et 105 en 2011, la boutique
Dames. Il s’intègre ainsi dans le réseau
courtois, vitrine attrayante, etc.). Il de-
qui ont obtenu le label 2010 de la
Jouet Center, 20 rue Gambetta, à Besan-
çon, a fait le choix de s’inscrire dans cette
démarche d’évaluation et d’amélioration
label pour son magasin de Baume-les-
national « Charte qualité, accueil, écoute,
conseil ».
de l’accueil et du service. « Nous considé-
74 points de contrôle
tout le monde », estime Albert Baumont,
doit s’inscrire auprès de la Chambre de
rons que c’est un facteur de progrès pour
Pour prétendre au label, le commerçant
sept engagements de service (accueil
vra ensuite s’auto-évaluer sur la base de
74 points précis, avant qu’un client-mystère envoyé par la CCI attribue une note
à la boutique. Un rapport complet de visite lui est ensuite adressé. « Le but est
d’améliorer son score de départ. Nous
participons pour la deuxième année et
nous progressons, au niveau de l’accueil
téléphonique et du rangement du magasin notamment. C’est motivant pour notre
équipe et, si nous faisons bien notre travail, nous gagnons mieux notre vie. »
Chambre de commerce et d’industrie du Doubs,
46 avenue Villarceau, 25042 cedex.
Internet : www.doubs.cci.fr
Albert Baumont en compagnie
de ses collaborateurs, Deborah et Mohamed.
mars 2011 vu du doubs
25
zoom
Amaury Pernette, Rémy Hubscher et Sébastien Barbier, fondateurs de Ionyse.
Le parcours type
Lorsqu’un projet de création
d'entreprise est accepté par
Coopilote, son porteur commence
son parcours avec un kit de
démarrage, soit six journées
de formation assurées par les
permanents de la coopérative
et quelques entrepreneurs. Une
première phase, de six mois
maximum, lui permet d'affiner son
projet, sa méthode, sa recherche
de clients. « Là, si rien ne se passe,
on l'aidera à se réorienter », assure
Vincent Girard. Sinon, au premier
devis, au premier chiffre d'affaires,
Coopilote lui établit un contrat de
travail qui marquera le début de
la phase de développement et lui
permettra de bénéficier d'un statut
de salarié, avec une couverture
sociale. « Il faut atteindre
rapidement une rentabilité.
Parallèlement, l'entrepreneur
doit acquérir les compétences
nécessaires au pilotage de
l'activité, par le biais d'ateliers et
de rencontres individuelles. » À
l'issue de ce parcours de deux ans,
trois choix s'offriront à lui : créer sa
propre entreprise, devenir associé
du réseau ou se réorienter sans
y avoir laissé des plumes. C'est là
l’intérêt majeur de la formule.
26
Coopilote compte six permanents.
Création d'entreprise :
Coopilote assure
un démarrage en douceur
Dans une éthique d'économie sociale, la coopérative permet à des créateurs d'entreprise de lancer leur activité libérés des contraintes juridiques
et administratives. À l'issue d'un parcours de deux ans, certains, séduits,
choisissent même de s'associer à la structure.
D
ans l'annuaire 2010 des entrepre-
Chaque année est accueillie une centaine
fessionnels – figurent un photographe,
à l'issue d'un parcours de deux ans, 40 à
neurs de Coopilote – environ 80 pro-
un peintre en bâtiment, deux ergonomes,
de nouveaux créateurs, et chaque année,
50 sortent de ce confortable cocon : 60 %
une couturière, une sellière-bourrelière,
pour voler de leurs propres ailes, 20 à 25 %
rable, un webmaster, des coachs, décora-
pour changer de parcours. La structure
une consultante en développement du-
teurs, manucures, chauffagistes... « Ils se
répartissent dans six filières », observe
Vincent Girard, directeur de la structure.
« Il n’était pas question de faire un ghetto
pour reprendre un emploi et 15 à 20 %
s'inscrit dans le réseau national Coopérer
pour entreprendre, lui-même inscrit dans
le circuit de l'économie sociale.
de personnes en difficulté ni un outil
Pour de petits budgets
bâtiment aux thésards, des urbains aux
tier de chef d'entreprise qui réclame tant
sélectif. Des ouvriés travaillant dans le
ruraux, nous réunissons une grande diver-
sité de profils. Cette mixité, c'est un choix
éthique. »
Depuis sa création à Grand-Charmont, en
2002, Coopilote a déménagé à Montbéliard, s'est installé aussi à Besançon
en 2007, puis a ouvert des antennes à
Lure, Dole, Belfort et Vesoul. La structure
compte six permanents : un directeur,
deux comptables, deux chargés d'accom-
pagnement et une responsable financière.
Ici, le porteur apprend, en faisant, ce méde polyvalence. En lui offrant un statut de
salarié, le portage juridique de Coopilote
le libère des contraintes administratives.
L'entrepreneur en devenir acquiert, via
des formations maison, les moyens néces-
saires à son autonomie : gestion, comptabilité, marketing...
Pour s'inscrire dans un parcours Coopilote,
un projet de création d'entreprise doit
répondre à deux conditions : le porteur
de projet doit avoir une bonne maîtrise
vu du doubs mars 2011
Dominique Bonneau, ferronnier installé à Jougne.
Ferronnier et associé du réseau
Artisan inscrit à la Chambre de métiers et
tombent deux ou trois ans après. Coopilote,
de l’artisanat pendant sept ans, Dominique
c'est aussi un réseau, on échange des coups
Bonneau a connu le trop-plein de travail et
de main. »
les charges importantes liées à son statut…
À l'issue de son parcours de deux ans, pen-
Il s'est vite senti noyé ! « Il fallait travailler
dant lequel il a réalisé des chantiers pour
toujours plus. J'avais envie de faire aussi de
particuliers, communes ou architectes – tout
la sculpture d'art, mais c'était impossible. »
en prenant cette fois le temps de faire de la
Le ferronnier de Jougne s'est donc offert
sculpture – Dominique Bonneau aurait pu
un répit avant de trouver, dans Coopilote,
repartir à la Chambre de métiers. Mais la
une structure correspondant à son rythme
solitude de l'artisan ne l'attirait plus. « J'ai
et à ses besoins. « Il y avait beaucoup plus
décidé de rester comme entrepreneur associé
de souplesse. Au fur et à mesure que je
à Coopilote. C'est aussi une philosophie, une
travaillais, mon salaire se constituait, je
éthique. Je préfère appartenir à un réseau
n'avais plus le problème des charges qui
comme celui-ci, qui correspond à mes idées. »
De la fac à Ionyse
Amaury Pernette, Rémy Hubscher et
Sébastien Barbier ont tous les trois suivi
des études d'informatique pendant
lesquelles ils ont fait, ensemble, un
petit détour par l'Angleterre, dans le
cadre du programme Erasmus. « Là-bas,
on a travaillé sur des petits projets,
comme ça, pour le plaisir, et pour se
faire une petite paye d'étudiants », se
souvient Amaury Pernette, le premier
des trois à avoir terminé son cursus
(un master d'informatique obtenu
à l'Université de Franche-Comté), et
donc le premier salarié à temps plein
de Ionyse, leur petite entreprise. « À
notre retour, encore étudiants, nous
du métier visé, et le démarrage ne doit
pas nécessiter de gros investissements.
Lorsque ces deux conditions sont réunies,
la coopérative est un moyen de lancer son
activité sans risque et bien conseillé.
La différence avec les autres outils d'aide à
la création ? Le portage juridique pendant
deux ans, justement, et l'esprit coopératif. « Ici les porteurs de projet rencontrent
leurs pairs, ils échangent informations et
pratiques, et l'isolement est rompu. Cela
donne de bons résultats dans la dynamique et la motivation des projets. »
nous étions renseignés sur la création
d'entreprise et le moyen de travailler
de façon légale, et on s'est vite orienté
vers Coopilote. Cette formule de
coopération entre entrepreneurs nous
plaît énormément. »
Les trois étudiants ont signé en mars
2009 et, depuis, développent des
solutions logicielles orientées vers les
applications web. Leurs clients ? Les
autres membres du réseau Coopilote,
mais aussi des PME et des collectivités.
« Aujourd'hui, notre vie d'entrepreneurs
nous motive plus que tout. Coopilote,
c'est plus qu'une aide au démarrage,
Tél. 03 81 95 48 91
c'est le fond même de l'économie
Courriel : [email protected]
sociale. On aimerait d'ailleurs devenir
Internet : www.coopilote.com
associés. »
mars 2011 vu du doubs
27
tourisme
Doubs mag’
sur les pas de Courbet
Des idées d’évasion sur
www.doubs-reservation.com
Ce n’est pas seulement un site de réservation en ligne que le Comité
départemental du tourisme a conçu… C’est aussi un site d’information
qui fourmille d’idées de séjour et d’évasion.
L’édition 2011 du magazine du
Comité départemental du tourisme
invite ses lecteurs à parcourir le Pays
de Courbet, pays d’artiste alors que
s’ouvre à Ornans, début juillet,
le nouveau musée consacré au
maître du réalisme.
Elle présente aussi quantité d’idées
pour “se cultiver, s’activer ou
savourer”. Plus de 250 adresses
sont recensées comme autant
de bons plans pour profiter de
toutes les ressources du Doubs.
Et la Suisse voisine n’est pas oubliée
pour des détours inattendus
et “exotiques”.
Toujours à la pointe de la technologie, le CDT intègre dans son magazine quatre flashcodes qui
permettent d’accéder à un maxi-
U
ne large gamme d’hébergements
Fuster, vice-président du Conseil général et
l’appui, couvrant l’ensemble du départe-
Coups de cœur et suggestions insolites de
est présentée, photos et descriptifs à
ment. Au choix : meublés de tourisme et
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Clévacances ou Fleurs de soleil, hôtels, cam-
pings, villages vacances. La recherche par
critères sélectifs et situation géographique
facilite la sélection. Et les disponibilités
sont indiquées automatiquement.
Un outil fédérateur
De nombreux professionnels et proprié-
taires d’hébergements ont d’ores et déjà
rejoint ce site innovant. D’ailleurs, ses
concepteurs travaillent en étroite collaboration avec les offices de tourisme qui
peuvent aisément référencer et commer-
cialiser les offres. Ce qui en fait un outil
fédérateur, comme le souligne Vincent
président du CDT.
séjours agrémentent le site, sans oublier
les temps forts de l’année. À chacun selon
son style et ses humeurs : escapade nor-
dique avec chiens de traîneaux, week-end
safari avec GPS, découverte du biathlon…
C’est l’occasion rêvée d’utiliser le Pack Bons
plans. Ce carnet de voyages décline une
vingtaine d’entrées gratuites et de réduc-
tions pour autant d’activités variées, de la
Saline royale d’Arc-et-Senans à la Citadelle
de Besançon, en passant par Dino-Zoo, châteaux, grottes et autres curiosités.
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Internet : www.doubs-reservation.com
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Fabrice Ferez forme le duo Coste
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Myriam Drizard, dans la proximité de Courbet.
La passion selon Myriam
Riche programme
à Flagey
à la Ferme Courbet
Itinéraire d’un peintre… Le titre sage de cette nouvelle exposition révèle
une communion païenne entre la nature, la matière, et l’imaginaire
débordant d’une jeune artiste installée à Ornans, dans la proximité de
Courbet.
Tandis que le musée d’Ornans se prépare
à son ouverture avec une exposition inédite Courbet-Clésinger, en juillet prochain,
la ferme Courbet à Flagey multiplie les
rendez-vous entre le public et les arts, de
la musique à la danse en passant par la
peinture... L’exposition de Myriam Drizard
précède celles consacrées à Alfred Giess
(1901-1973), puis à Gérald Mainier.
Le programme des conférences s’étoffe,
tout comme celui des concerts. Tandis
que le Théâtre des Sources continuera
de chanter L’Esprit des lieux, le festival
de musiques anciennes de BesançonMontfaucon, notamment, ponctuera
l’année de concerts exceptionnels, en juin.
Le pianiste Alain Roudier et l’Académie
d’instruments anciens inaugureront une
résidence d’artiste, fin août.
Le programme fourmille de nouveautés :
un atelier philo avec Sébastien Pasteur, un
atelier lecture pour les jeunes avec l’association Croqu’livre, différents ateliers arts
plastiques pour les jeunes, les personnes
âgées et les personnes handicapées…
Les propositions autour de Courbet et de
son époque ne cessent de s’enrichir et
«
C
’est surprenant ! », avait prévenu Frédé-
connotations religieuses, expriment gran-
du musée Courbet, qui a repéré l’artiste
Son itinéraire n’est pas de tout repos. Il a
rique Thomas-Maurin, la conservateur
voici quelques années déjà : « Myriam Dri-
zard est une jeune femme menue et douce,
mais, dans son travail, elle dégage soudain
une énergie incroyable qui évoque celle de
Courbet ». Sa palette mate de bruns, d’ocres,
de mauves…, la densité de sa matière, sa
gestuelle tumultueuse rappellent aussi le
maître du réalisme. Mais comparaison n’est
pas raison, son expressionnisme transcende
le réel avec fougue.
Un monde foisonnant et puissant
Vésulienne d’origine, Ornanaise d’adoption depuis dix ans, la fraîche quadra a
poursuivi ses études aux Beaux-Arts de
Besançon, de Lyon puis de Strasbourg en
sière… Tout cela peut paraître archaïque »,
30
à travers une vision renouvelée des che-
vaux ; s’est prolongé au milieu de figures
humaines envahissantes...
Aujourd’hui, sa fureur de peindre semble
s’apaiser dans de grands paysages mentaux, contrastés et vivants. « La peinture
traduit notre appréhension du monde »,
dit-elle. Celui de Myriam Drizard est foisonnant et puissant.
Itinéraire d’un peintre, du 11 mars au 30 mai
du mercredi au dimanche de 14 h à 18 h.
Ferme Courbet, Flagey. Tél. 03 81 53 03 60.
des toiles que je conçois moi-même. J’uti-
Retrouvez l’agenda des manifestations dans
Et sur Internet : http://musee-courbet.fr
tauromachie ; s’est ouvert à la sensualité
tion contemporaine. « Je peins à l’huile sur
lise aussi de l’encaustique que je mélange
Courbet, dans les offices de tourisme…
débuté avec des scènes conflictuelles de
marge des courants dominants de la créa-
s’ouvrent à de nouvelles contributions.
chaque numéro de Vu du Doubs, à la Ferme
deurs et misères de la condition humaine.
à des pigments, de la sciure, de la pouss’amuse-t-elle.
Son œuvre défie et le temps et les écoles.
Ses gisants et ses piétas, débarrassés de
vu du doubs mars 2011
événement
Rendez-vous électoral les 20 et 27 mars :
18 cantons renouvelables
Les électeurs sont appelés à désigner leur conseiller général
dans 18 des 35 cantons que compte le Doubs. La durée
de ce mandat sera exceptionnellement de trois ans,
au lieu de six, compte tenu de la réforme des
collectivités territoriales prévue en 2014. Pour
sa part, le président de la nouvelle assemblée
sera élu le 31 mars par les 35 conseillers
généraux.
Un acteur de terrain
Le conseiller général intervient dans tous
les domaines de compétences du
Département : l’action sociale,
depuis la protection de
l’enfance jusqu’à l’accompagnement
personnes
âgées
des
et
des personnes handi-
capées ; l’insertion ; la
politique éducative ; les
infrastructures routières…
Le Département joue aussi
un rôle dans la vie écono-
mique, culturelle, sportive…
Il est représenté par ses élus
dans plus de 300 organismes tels
que les conseils d’administration des collèges et des maisons de retraite. Ainsi le
conseiller général est-il en relation per-
manente avec les élus locaux, les responsables associatifs, les organisations so-
cioprofessionnelles, et les citoyens de son
canton. C’est ce qui en fait un acteur de
terrain de premier plan.
Un budget pour agir
Pour assumer ses responsabilités, le
Département du Doubs dispose d’un
budget de 538,8 millions d’euros, en 2011,
le plus important des collectivités de
Franche-Comté. Chef de l’exécutif, élu par
du président, afin de discuter et de voter
qui correspondent aux compétences du
des dépenses. En outre, il dirige les ser-
particulier le budget annuel. Ces sessions
tructures, développement économique,
ses pairs, le président est l’ordonnateur
vices administratifs du Département forts
de 2 400 agents.
L’Assemblée
départementale
qui
ras-
les décisions qui lui sont soumises, en
sont publiques et retransmises sur le site
Internet www.doubs.fr
semble 35 conseillers généraux exerce un
Un travail d’équipe
par trimestre, au minimum, à l’invitation
une ou plusieurs commissions de travail
pouvoir délibératif. Elle se réunit une fois
mars 2011 vu du doubs
Les 35 conseillers généraux participent à
Département :
« Solidarités »,
« Infras-
agricole et touristique », « Citoyenne-
té, politique éducative et culturelle »,
« Aménagement local et développement
durable des territoires », « Ressources
humaines, finances, patrimoine et administration générale ».
31
opinions
Le groupe socialiste, Verts et divers gauche
à votre écoute
L’Éducation nationale, comme l’emploi
et le logement, doit rester une priorité nationale
A
lors que la démographie des élèves repart à la hausse
Les élus des groupes d’opposition départementale
à vos côtés
Merci Chaux-Neuve…
L
e succès populaire rencontré à l’occasion des épreuves de
la coupe du monde de combiné nordique, des 22 et 23 jan-
et que le lien entre effectifs et réussite scolaire n’est
vier derniers, à Chaux-Neuve, montre que nous pouvons faire
nale vont être supprimés à la rentrée scolaire 2011. Besan-
En effet, quand deux Départements, la Région et l’État unis-
plus à démontrer, 16 000 postes dans l’Éducation natio-
çon est la 4e académie la plus touchée par les suppressions de postes.
rayonner nos territoires en nous mobilisant tous ensemble.
sent leurs efforts et leurs moyens financiers, le résultat est au
rendez-vous. Le tremplin rénové en est l’image.
Porté par des bénévoles qui se sont mobilisés sans compter pour donner à cet événement une dimension recon-
L’éducation : facteur de développement
et d’épanouissement personnels…
Alors que le Conseil général du Doubs fait un effort consi-
dérable et constant dans son investissement pour la rénovation des collèges, le transport gratuit pour les éco-
liers, les collégiens, les lycéens, l’accès à la restauration,
au sport et à la culture, le gouvernement veut supprimer
dans notre département 177 postes dans le second degré !
nue au niveau mondial, soutenu par toute une popula-
tion et médiatisé par ses athlètes régionaux, le site de
Chaux- Neuve conforte la position du massif du Jura sur
les filières nordiques.
Sports de haut niveau ou simples loisirs accessibles à tous,
les sports nordiques offrent des opportunités nouvelles que
nous avons tout intérêt à promouvoir. Ils représentent au-
delà de leur caractère purement sportif, un potentiel touristique et économique indéniable pour toute notre région.
C’est pourquoi, en plus de nos investissements d’équipement, il est impératif que nous facilitions toutes les initia-
L’éducation : clef de la réussite professionnelle…
Le désengagement décidé par le gouvernement est grave
tives, notamment privées pour pérenniser cet engouement,
sans pour autant faire dans la démesure.
car il hypothèque l’avenir de nos jeunes. Dans le Doubs, les
Groupe Démocratie et Proximité
exemples ne manquent pas : suppression de formations
professionnalisantes et reconnues, baisse de dotations
horaires, suppressions de postes, fermetures de classes,
Christine Bouquin, Frédéric Cartier, Yannick Dessent,
Jean-Pierre Gurtner, Daniel Leroux, André Péquignot, Marc Pétrement,
Patrick Ronot, Jean-Marie Saillard.
recul sur les engagements pris par le rectorat.
L’éducation : garante de l’égalité des chances
et avenir de la performance économique.
L’école reste souvent le dernier service public de nos vil-
Prévoyons l’Avenir
L
e Conseil général fait le choix d’intervenir en soutien
au monde économique. Il accompagne certains entre-
lages. L’équilibre de nos territoires et l’avenir de notre éco-
preneurs dans le montage de leurs dossiers. Il aide finan-
On ne peut assister impuissants et passifs au démantèle-
les applications de demain. Pourtant, la crise économique
nomie sont en jeu.
ment de notre système éducatif par le gouvernement. Au
cours des dernières semaines, la collectivité départemen-
tale, par la voix de notre Président, n’a cessé de dénoncer
cette situation : nous apportons la contribution unanime
du groupe majoritaire à ce mouvement.
Danièle Nevers, Barbara Romagnan, Martine Voidey, Éric Alauzet, Jean-
cièrement plusieurs projets de recherche pour développer
a montré qu’un soutien à court terme aurait été néces-
saire pour aider beaucoup d’entreprises soumises à des
difficultés momentanées et ainsi éviter bon nombre de
licenciements, voire de fermetures. Nous souhaitons que
le Conseil général tienne compte de ces enseignements
en étayant sa politique économique, notamment par un
travail avec la Région, afin de mieux soutenir l’emploi.
Marie Bart, Philippe Beluche, Léon Bessot, Christian Bouday, Jacques
32
Breuil, Paul Coizet, Yves-Michel Dahoui, Vincent Fuster, Gérard Galliot,
Groupe Doubs Avenir (UMP et apparentés)
Noël Gauthier, Claude Girard, Jacques Hélias,
Annick Jacquemet, Louis Cuenin, Jean-François Longeot, Alain Marguet,
Pierre Hélias, Claude Jeannerot, Rémy Nappey, Michel Rondot.
Jean-Marie Pobelle, Albert Rognon.
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omme le rappelle Claude Bessot, Voltaire avait
accordé un prêt au duc de Wurtemberg en
échange d’une confortable rente viagère. Fort
dépensier, le duc ne parvenait à honorer son
engagement, il tenta de gagner du temps par
tous les moyens, comptant sur l’âge avancé et
la santé fragile de l’écrivain. En vain ! Le duc finit
par lui proposer le château de Montbéliard. Mais
La tarte citron meringuée
• préparation : 40 min environ
• cuisson : 45 min
• 0,50 € par personne (pour 6 personnes)
Pour la pâte sucrée :
Mélanger le beurre (65 g) et la poudre
d’amandes (20 g), le sucre glace (50 g), la
farine (30 g) et le sel (une pincée). Une fois
le beurre fondu, ajouter un petit œuf. Puis
la farine (100 g) avec la levure préalablement tamisées. Mettre au frais pendant
20 mn. Prendre un cercle à tarte de 24 cm,
étaler la pâte puis la placer dans le moule.
La cuire pendant 20 mn dans un four à
180°. Elle doit prendre une couleur paille.
Pour la crème au citron :
Mettre dans une casserole le zeste de deux
citrons, ainsi que leur jus, le beurre (60 g)
et le sucre cristal (100 g). Une fois le beurre
fondu, ajouter un œuf battu. Cuire jusqu’à
la première ébullition. Tamiser puis garnir
la tarte. Réserver au froid pendant 20 mn.
Pour la meringue suisse :
Mettre un blanc d’œuf et le sucre cristal
(50 g) dans une casserole. Chauffer à 60°
jusqu’à ce que le sucre soit fondu. Monter
ensuite la meringue. Prendre une poche
à douille puis reporter la meringue sur la
tarte. Celle-ci peut éventuellement être
passée 5 min au four préchauffé à 200°.
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adresses suivantes :
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34
les membres du conseil de Stuttgart refusèrent
cette solution et remboursèrent l’usurier tenace. Et
Voltaire, qui avait agrandi et embelli le domaine de
Ferney, ne devint pas châtelain de Montbéliard.
Plusieurs lecteurs ont donné pour réponse le château de Torpes,
mais celui-ci évoque une tout autre histoire… En l’occurrence la liaison extraconjugale
de la marquise du Chatelet avec Voltaire. Tous deux séjournèrent à Torpes, la marquise
étant parente des châtelains.
Par tirage au sort parmi les bonnes réponses reçues, Claude Bessot, de Sancey-le-Grand,
a gagné le premier lot constitué d’un ouvrage consacré au Doubs. Les lauréats suivants
ont reçu un tee-shirt aux couleurs du Conseil général du Doubs : Jean-Luc Fournier,
de Montbéliard, Danièle Plumez, de Bart, Marie-Ange Lonchampt, de Pontarlier, Rose
Girardet, de Valdahon.
Un nouveau jeu en avril
A
vec la solution à l’énigme 29 dans le numéro d’avril, ce jeu prendra fin et une
nouvelle formule lui succédera. Toute l’équipe de Vu du Doubs remercie les
nombreux lecteurs qui y ont participé au fil des numéros, notamment pour leurs cartes
joliment choisies et leurs messages chaleureux.
Extrait du règlement du concours
Article 1 : Objet
Le Conseil général du Doubs organise un
jeu concours gratuit ouvert à tous dans son
journal Vu du Doubs. Sur la base d’un indice, les
lecteurs devront trouver le nom d’un site ou d’un
monument du Doubs.
Article 7 : Dépôt légal
Le fait de participer à ce jeu-concours implique l’acceptation pleine et entière du présent règlement
déposé chez maître Jean-Marc Allenbach, huissier
de justice associé, 28 rue de la Préfecture, BP 301,
25017 Besançon cedex.
Vu du Doubs - n° 186 - mars 2011 • Directeur de la publication : Claude Jeannerot • Codirecteur de la publication :
Noël Gauthier • Rédacteur en chef : Patrice David • Rédacteur : Christophe Deplaude • Ont collaboré à ce numéro :
Aline Bilinski, Monique Clémens, Hubert Demazure, Nadine Eybert-Baud, Patricia Louis, Véronique Vuillemin-Filippi
• Maquette : Communiquez • Réalisation : bigbang.fr • Photogravure : Michel Joly • Photographies : Conseil général
du Doubs (Lionel Georges, Benoît Grosjean, Alice Thomé, Aurore Galland et Lucas Masson) pages 1, 3, 8,10, 13, 14, 15,
16, 17, 18, 20, 21, 23 - Laurent Cheviet pages 8, 24, 25 - Yves Petit pages 3, 7, 11, 12, 27, 30- Jack Varlet page 6 - Daniel
Nowak pages 3, 21, 26 - Ville de Besançon page 10 - Droits réservés pages 6, 10, 28, 30, 31 • Illustrations : Françoise
Soeur page 34 • Vu du Doubs est une publication mensuelle éditée par le Conseil général du Doubs - 7 avenue de
la Gare-d’Eau - 25031 Besançon cedex - Tél. 03 81 25 80 42 (direction de la communication) - Fax : 03 81 25 80 41
- www.doubs.fr et [email protected] • ISSN : 0294-0329 • Dépôt légal 9958 • Impression : Roularta Printing
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