Viande limousine et festivités médiévales

TOUR DU LIMOUSIN
MERCREDI 17 AOÛT 2016
HAUTE-VIENNE
Les passionnés
sur la ligne
de départ
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«Le Bonheur existe et j’y crois» (Louis Aragon)
Tour du Limousin
La combativité
d’entrée de jeu
Saint-Léonard (87)
Photo Wikipédia
Viande limousine
et festivités
médiévales
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Enseignement supérieur
Limoges détient la palme
des études les moins
chères de France
Pages France
JO - Handball
Les françaises arrachent contre
l’Espagne leur qualification
pour les demi-finales
Photo L’Echo / Daniel Astier
Pages Sports
PAGES SPORTS
CYCLISME
L’américain Joey Rosskopf s’est imposé à l’arrivée de cette première étape LimogesOradour. La journée a été marquée par une grande combativité au sein du peloton qui
laisse présager une épreuve très disputée jusqu’à son terme final.
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■ SPORTS
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LES HÉROS DU JOUR
Théo Vimpère, un régional combatif
Nacer Bouhanni, meneur
du peloton
Après avoir quitté le peloton des professionnels, Théo Vimpére n’en reste
pas moins compétiteur. Et il compte
bien le montrer sur ce Tour du Limousin, à l’image d’une étape bien maîtrisée à l’issue de laquelle il s’est vu revêtir du maillot bleu, correspondant au
coureur le plus combatif, et ce malgré
une chaleur écrasante.
Le duel entre Nacer Bouhanni et le puncheur français Bryan Coquard a été rude
tout au long du final de cette première
étape limousine. Au jeu du coureur le
plus rapide, le pensionnaire de Cofidis
Solutions Crédits a été récompensé en
s’octroyant le sprint du peloton et terminant à la 7e place de l’étape, laissant son
adversaire loin derrière.
49 Tour du Limousin
e
Une première étape agressive et un peloton souvent coupé en deux. Le Tour du Limousin est entré en bagarre sans période d’observation.
Mais les bons de sortie quasiment inexistants et la chasse farouche des coureurs de Direct Energie ont limité les écarts. Le final fût haletant et les rescapés de l’échappée ont finalement tenu bon jusqu’à la ligne, au grand dam des Coquard et Bouhami.
L’Américain Joey Rosskopf
s’empare du maillot de leader
Par Daniel Astier
ne minute, trente secondes, quinze. A quatre kilométres du but, on pensait
bien devoir s’attendre à un sprint
massif tant les Direct Energie livraient une charge farouche pour
recoller aux fuyards.
Mais Bryan Coquard et Nacer
Bouhanni en fûrent pour leurs
frais. Le dernier kilométres de
Joey Rosskopf fût tout simplement impressionnant. A 26 ans,
l’Américain de BMC venait de
remporter sa première victoire
professionnelle et endossait son
premier maillot jaune, devançant
sur la ligne Hubert Dupont
(AG2R), auteur d’une suberbe
course, et Nicolas Edet (Cofidis).
Théo Vimpére terminait dans la
bonne échappée et endossait le
maillot du plus combatif.
U
DANS LE VIF DU SUJET
Pas de temps mort dans cette première étape. Dupont ouvrait le débat en prenant quelques longueurs
au peloton après une vingtaine de
kilomètres, amenant dans son
sillage Rosskopf et Flavien Dassonville (Auber 93).
Ces trois coureurs étaient vite rejoints par un groupe de huit et, de
onze, ils se retrouvèrent treize à
jouer avec les nerfs du reste de la
troupe.
Chaleur, routes difficiles, relances
Joey Rosskopf endosse son premier maillot jaune (Photo Daniel Sabourdy)
permanente, les premiers abondons se multipliaient, surtout que
la moyenne de la course dépassait
les 42 km/h.
Mais voila, les efforts des échappés restaient soumis à la bonne volonté des coureurs distancés qui
jouaient avec les écarts, revenant
parfois sous la minute, se relevant
pour se retrouver à deux minutes.
Les routes sinueuses, avec notamment un passage dantesque en
Charente où les coureurs frolêrent
quelques poulaillers jouaient
quand même en faveur des
fuyards.
Mais il fallait avoir les jambes, et
le groupe de treize allait se liquiL’ECHO - 14 - Mercredi 17 août 2016
fier, à l’image de Flavien Dassonville (Auber 93), victime de sa débauche d’énergie dans les derniers
kilométres ramenant les coureurs à
Oradour-sur-Glane.
LA SECONDE ÉTAPE PROMET DU SPECTACLE
Les écarts allaient finalement rester minimes. Les quelques secon-
des d’avance de Rosskopf paraissant bien fragiles pour pouvoir
supporter le poids d’un maillot de
leader sur les routes creusoises entre Dun le Palestel et Auzances,
villes départ et arrivée de la seconde étape.
«Nous aimerions bien avoir un
coureur français vainqueur» avait
évoqué Claude Fayemendy, le
président du Comité organisateur.
Franchement, au vu de la course
de nos représentants tricolores, on
peut espérer voir l’un d’eux se
transformer en barroudeur et secouer le club fermé des prétendus
favoris.
Peut-être un Théo Vimpére, omniprésent de bout en bout de l’étape,
et à qui il a seulement manqué un
peu de jambes pour clôturer en
beauté la première étape.
«Le final a été difficile. Nous savions que le peloton revenait fort,
mais personne n’a voulu lâcher. Je
reste neanmoins satisfait de ma
course en espérant ne pas avoir
laissé trop de forces dans la bagarre. Demain, les routes creusoises
me conviendront, à condition de
prendre le bon wagon», déclarait
le coureur creusois.
A chaque jour suffit sa peine. Reste que la première étape a révélé la
qualité d’un peloton bien décidé à
en découdre. Au grand bonheur du
public limousin.