Les fourmis

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Les fourmis
Les fourmis
COLLECTION : Petit monde vivant
TEXTE : Hadley Dyer et Bobbie Kalman
Traduction : Marie-Josée Brière
Âge : 6 à 10 ans
ISBN : 978-2-89579-125-6
32 pages couleur
Prix : 8,95 $
RÉSUMÉ
Il est captivant d’observer des fourmis en train de transporter leur
nourriture. Encore plus étonnante est l’organisation de vie de ces insectes
dans leur colonie, où trois castes se côtoient : les ouvrières, les mâles et
la reine. Cette dernière peut vivre plusieurs semaines sans manger alors
qu’elle prend soin des œufs qu’elle a pondus. Après plusieurs générations,
la colonie compte quelque 10 000 ouvrières ! Un univers fascinant !
-----Les fiches d’activités de Petit monde vivant visent le développement de
compétences et l’acquisition de savoirs essentiels reliés aux domaines
d’apprentissage de l’enseignement primaire, en conformité avec le
Programme de formation de l’école québécoise.
Compétences
développées
Français
Lire des textes variés
Écrire des textes variés
Communiquer oralement
Apprécier des œuvres littéraires
Savoirs essentiels
Activités de la
fiche Les
fourmis
Stratégies de lecture : Stratégies de
gestion de la compréhension
Connaissance liées au texte : Exploration
de quelques éléments littéraires
Stratégies d’écriture : Utiliser un
déclencheur pour stimuler son imaginaire
Stratégies de communication : Utiliser
les stratégies et les connaissances requises
Stratégies liées à l’appréciation
d’œuvres littéraires : Se questionner à
propos d’une œuvre
Remue-méninges
On découvre
On écrit
On écrit
On écrit
Math
Science et techno
Arts
Résoudre une situation-problème
mathématique
Raisonner à l’aide de concepts et de
processus mathématiques
Communiquer à l’aide des langages
utilisés en science et en technologie
Proposer des explications ou des
solutions à des problèmes d’ordre
scientifique ou technologique
Réaliser des créations plastiques
personnelles
Arithmétique : Choix de l’opération
On calcule
Arithmétique : Sens et écriture des
nombres
L’univers vivant : Terminologie liée à la
compréhension du vivant ; l’interaction
entre les organismes vivants et leur milieu ;
anatomie des animaux ; métamorphoses
Stratégies d’exploration : Recourir à des
démarches empiriques
La Terre et l’Espace : Utilisation
d’instruments d’observation simples
L’univers matériel : Utilisation de
machines simples ; forces et mouvements
L’univers vivant : L’organisation du vivant
Langage plastique ; gestes
transformateurs et leurs
prolongements, les outils
On calcule
Remue-méninges
On expérimente
On crée
On expérimente
On découvre
On crée
Remue-méninges
Après ta lecture, complète les phrases suivantes à l’aide des choix
proposés.
a.
b.
c.
d.
e.
f.
g.
h.
i.
j.
fourmilière
essaim
exosquelette
soldats
ouvrières
communiquent
métamorphose
colonies
œuf
mâles
1. Les fourmis n’ont pas de colonne vertébrale, mais leur corps est
recouvert d’une enveloppe dure appelée __________.
2. Les fourmis vivent en groupes appelés __________.
3. Les __________ sont des femelles sans ailes, qui ne peuvent pas
avoir de bébés.
4. Le nid des fourmis est appelé une __________.
5. Chez les fourmis, seuls les __________ et les reines ont des ailes.
6. Les embryons de fourmis se développent à l’intérieur d’un
__________.
7. À l’intérieur du cocon, le corps des nymphes se transforme
complètement : c’est la __________.
8. Au moment de la reproduction, des milliers de mâles et de reines
forment un gros groupe de fourmis volantes qu’on appelle un
__________.
9. Les __________ sont des fourmis qui gardent l’entrée de la
fourmilière, et la défendent contre les autres animaux et les fourmis
des autres colonies.
10.Les fourmis __________ grâce à différentes substances chimiques
qui envoient des signaux particuliers aux autres fourmis de la
colonie.
Réponses : voir au bas de la fiche.
On écrit (et on discute)
Voici La cigale et la fourmi, une fable de Jean de La Fontaine :
La cigale ayant chanté
Tout l'été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelque grain pour subsister
Jusqu'à la saison nouvelle.
« Je vous paierai, lui dit-elle,
Avant l'oût*, foi d'animal,
Intérêt et principal. »
La fourmi n'est pas prêteuse :
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
- Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
- Vous chantiez ? j'en suis fort aise.
Eh bien! dansez maintenant…
* L'oût : quand cette fable fut écrite, au 17e siècle, se disait alors la
moisson, par contraction d'août, qui se faisait durant ce mois.
Après avoir fait lire la fable aux élèves, discuter de sa signification.
Comment l’histoire aurait-elle pu se terminer si la fourmi avait accepté de
prêter à sa voisine ? Demander aux élèves d’inventer une nouvelle fin à la
fable, c’est-à-dire de modifier les huit dernières lignes.
On crée
Un aspirateur à fourmis
On peut bricoler un appareil pratique et inoffensif pour attraper les
fourmis sans les toucher ni risquer de les blesser.
Matériel
• deux tuyaux de plastique (25 cm et 50 cm de long)
• un morceau de gaze
• un élastique
• du ruban adhésif
• du carton
• un pot de verre (comme un pot de mayonnaise ou de confiture)
• de la pâte à modeler
• des ciseaux
Réalisation
1. À l’aide d’un élastique, attacher un morceau de gaze à l’un des
bouts du tuyau le plus court.
2. Tracer un cercle sur le carton en suivant le contour du pot de verre.
Le découper.
3. Sur le disque de carton, tracer deux cercles plus petits (pour y
insérer les tuyaux). Les découper.
4. Enfoncer les tuyaux dans chacun des trous du disque. Les maintenir
en place en ajoutant de la pâte à modeler de part et d’autre du
disque.
5. À l’aide d’un ruban adhésif, fixer le disque de carton sur l’ouverture
du pot, en prenant soin de placer l’extrémité munie de gaze à
l’intérieur du pot.
6. Fermer de façon étanche en ajoutant de la pâte à modeler aux
pourtours du disque.
Pour utiliser l’aspirateur, tenir le tuyau long au-dessus de la fourmi et
aspirer dans le tuyau court : l’insecte sera ainsi aspiré dans le pot. La
gaze évite que l’insecte ne soit avalé ! Une fois la séance d’observation
terminée, ne pas oublier de relâcher la petite fourmi à l’endroit où on l’a
trouvée.
On calcule
Premier cycle
Comme tous les insectes, les fourmis ont six pattes. Si les araignées ont
deux pattes de plus que les fourmis, combien ont-elles de pattes ?
Réponse : 8 pattes (6 + 2)
Deuxième et troisième cycles
On dit que les fourmis sont capables de soulever dix fois leur propre
poids. Combien de grammes une fourmi pesant 1,5 gramme peut-elle
soulever ?
Réponse : 15 grammes (10 X 1,5)
Pour les as
Si les 50 000 fourmis d’une colonie mettaient en commun leurs forces,
une charge de combien kilogrammes pourraient-elles soulever ?
Réponse : 750 kilos (15 grammes X 50 000 = 750 000 grammes)
On découvre
Avoir des fourmis dans les jambes
Comme les élèves s’en doutent, les picotements qu’on ressent parfois
dans un membre ne sont pas causés par des insectes ! Il s’agit d’une
expression décrivant cette sensation.
Quand on reste un certain temps les jambes croisées, il arrive qu’on
bloque les vaisseaux sanguins irriguant les pieds, et que les pieds
deviennent alors engourdis. Quand on décroise les jambes et que le sang
se remet à circuler, on ressent un fourmillement, comme si plein de
fourmis couraient à l’intérieur de nos pieds.
Lorsqu’on change enfin de position, le sang se remet à circuler et les
petits nerfs engourdis se mettent à recevoir plein d’oxygène. Ils se
réveillent alors et envoient simultanément plusieurs messages au cerveau
qui ne sait plus où donner de la tête ! Les fourmillements cessent quand
les nerfs se sont calmés.
On expérimente
Une force multipliée
Toutes proportions gardées, les fourmis sont beaucoup plus fortes que
nous. Pourtant, leurs muscles ne sont pas plus puissants que les nôtres.
C’est le rapport de leur force musculaire sur leur volume qui est grand.
Ainsi, plus un animal est petit, plus il est fort.
Comment peut-on multiplier sa force et devenir aussi fort qu’une fourmi ?
En se servant d’une brouette ! Comme tous les leviers, la brouette
multiplie la force de celui qui l’utilise.
Matériel
• une brouette
• un ami (ou une autre charge lourde)
Réalisation
En équipe de deux, demander aux élèves de faire l’expérience qui suit :
1. Un des deux élèves se place dans la brouette, près des poignées.
L’autre élève pousse la brouette.
2. Répéter l’expérience en demandant à l’élève assis dans la brouette de
se placer cette fois le plus loin possible des poignées. L’autre élève pousse
ensuite la brouette.
Est-ce aussi facile dans les deux cas de pousser la brouette ? Est-ce que la
position du poids (la charge) fait une différence ? Pour rendre la brouette
efficace, il faut trouver un bon équilibre entre le point d’appui (la roue
avant), le poids et l’effort (les mains qui poussent). Quand le poids est
placé près des poignées, la brouette semble plus lourde, car le poids est
alors placé plus près de l’effort que du point d’appui. Lorsque le poids est
éloigné des poignées, c’est le point d’appui qui supporte presque tout le
poids : la brouette semble alors bien plus légère.
RÉPONSES
Remue-méninges : 1. c ; 2. h ; 3. e ; 4. a ; 5. j ; 6. i ; 7. g ; 8. b ; 9. d
; 10. f.
Conception des fiches : Johanne Champagne

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