Pays de Mortagne
Transcription
Pays de Mortagne
Pays de Mortagne Ouest-France 23-24 mai 2015 Condeau Saint-Cyr-la-Rosière Des « soldats de tous les temps » sur scène contre la guerre Sarah Denis (à gauche) produit des vidéos, Isabelle Battesti est comédienne. Théâtre Quatre professionnels, dix participants : tels sont les effectifs prévus pour la pièce produite par Isabelle Battesti et Sarah Denis, deux professionnelles du spectacle habitant depuis trois ans à Condeau. Une création à laquelle participent des comédiens amateurs de la troupe « Le Square » de Nogent-leRotrou et des lycéens de l’établissement professionnel Sully de la cité d’Eure-et-Loir. « J’exerce des fonctions de surveillante au lycée, raconte Isabelle Battesti. Il m’a semblé intéressant d’intégrer des jeunes à cette volonté de ressusciter les gueules cassées, eux qui sont tellement loin de cette époque. » Fleur au fusil Pari gagné puisque les lycéens dûment munis de fusils en bois, fabrication maison, se sont approprié la pièce, entraînant de ce fait leurs camarades vers une meilleure connais- Claudine Bonhomme et Gwénaël Baptista : dialogue entre une Algérienne et un jeune et naïf soldat français. sance de la guerre et de ses conséquences tragiques. Le texte : Isabelle Battesti l’a voulu à la fois « fleur au fusil » et référant à la « boucherie ». Voilà pourquoi celle qui a été journaliste avec Christine Ockrent, avant d’être comédienne, a choisi de constituer un patchwork avec, entre autres, des textes d’Apollinaire, d’Erich Maria Remarque, de Fernand Léger, de Rimbaud, de Rostand (Cyrano de Bergerac) et d’articles de journaux. « Il fallait évoquer les soldats de tous les temps et faire en sorte que ce spectacle fonctionne avec le cœur. Le public concerné sera large. Il est important que ce dernier soit convaincu que la guerre doit disparaître. » À propos de l’exercice de son métier, désormais loin de la capitale, Isabelle Battesti n’hésite pas : « Les possibilités d’expression sont plus grandes ici qu’à Paris. On peut faire davantage de choses, jouer entre autres la pièce dans des lieux différents, tels que jardins, ateliers d’artistes, remises diverses. » Bien sûr, ce n’est pas avec cette création que les deux artistes vont faire fortune. La recette sera partagée entre les acteurs et la seule somme octroyée par la mairie (environ 3 000 €) permet d’assurer un minimum de mise en scène. Un récital au profit de la restauration de l’église Les amis de Saint-Cyr-la-Rosière organisent un récital, dimanche aprèsmidi. « Il est destiné à récolter des fonds pour la restauration de l’église Saint-Julitte tout en offrant un concert de qualité », explique Christian Mignon, le président. Le récital sera donné par deux de ses jeunes habitants, Rania et Boris van den Ouweland avec leur ami musicien, Nicolas-Marie Santoja, au piano. Ils interpréteront des œuvres classiques, folkloriques et jazziques composées par Verdi, Proust, Itturalde, Glazounov, Stölzel, Lovland… Rania est tombée sous le charme d’un saxophone toujours présent à la maison quand elle était toute petite. Elle est dans sa huitième année d’études de saxophone classique au Conservatoire de Paris XIV. Elle fait partie de l’orchestre d’harmonie de son école et du Jazz Big Band du Conservatoire de Vanves. Son frère, Boris, d’un an son cadet est dans sa sixième année de trom- Boris et Rania. pette dans le même conservatoire et suit aussi des cours de composition et de création. Nicolas-Marie Santoja joue en tant que pianiste et harpiste dans plusieurs orchestres et enseigne la musique. Dimanche 24 mai, à 15 h 30, à l’église Saint-Julitte, suivi d’un verre de l’amitié. Collecte au chapeau au profit de la restauration de l’église. Réservations appréciées par mail ([email protected]). Bellou-le-Trichard Portes ouvertes à l’éco-site de La Renardière Monique BÉGUIN. Samedi 30 mai, à 20 h, à la salle Simone-Signoret, à Nogent-le-Rotrou, Temps de guerre, tant de morts, pièce d’1 h 30 écrite et mise en scène par Isabelle Battesti et Sarah Denis. Entrée : 12 €, tarif réduit, 6 €. Mortagne-au-Perche Coup d’envoi des premières Percherines de mai ‡Messe Dimanche 24 mai, 10 h 30, église. qui rendent hommage aux Compagnons de la Chanson. Dimanche, à 15 h, conférence de Patrice Moinet, sur les plantes comestibles. À 20 h 30, théâtre avec Guillaume Nocture et Violette Mauffet, Ils s’aiment. Tarifs des spectacles : 15 € et 12 € (enfants). Réservations à l’office de tourisme, tél. 02 33 83 34 37. La première édition des Percherines de mai démarre aujourd’hui, à 10 h, au Carré du Perche. Le lieu totalement redécoré va offrir des animations, des cadeaux à gagner, des dégustations, des produits du terroir : deux jours de fête ! Au programme : le marché de la gastronomie sur l’ensemble du parking, avec divers villages de caractère, et notamment des exposants autour du four à pain ambulant (OuestFrance de vendredi) et autres foyers de cuisson dont un atelier pour apprendre à faire du pain bio avec des boulangers professionnels. Sans oublier le coin bistrot où se restaurer. Manège enchanté À côté, l’espace des arts et métiers, décliné également sous forme de villages, dévoilera le savoir-faire de l’homme. Le domaine de la nature et du développement durable est le thème à la mode. Voilà l’occasion de découvrir les nouveaux matériaux de construction, la géothermie, les maisons en bois… Autre espace, le jardin des découvertes avec ses potagers en hauteur, sa grande volière à ciel ouvert, son arbre de mai et ses exposants heureux de faire découvrir l’aménagement d’un jardin de curé, les nichoirs, les serres récoltes, etc. Les derniers préparatifs, vendredi dehors, pendant que le four à pain chauffe avec bonheur à l’intérieur. Les animations sont nombreuses, avec notamment un marché aux plantes où le visiteur pourra troquer ou acheter, le manège enchanté pour les enfants, un podium pour concerts et danses, des démonstrations de dirt, le VTT acrobatique, par l’Union cycliste percheronne. Samedi 23 et dimanche 24 mai, ouverture à 10 h, au Carré du Perche. Samedi, à 16 h, conférence de Claude Pelletier Millet, sur l’éveil de l’enfant avec la nature et les animaux. Nocturne jusqu’à 23 h en extérieur. À l’intérieur, concert à 20 h 30 des Compagnons de la Tourlandry ‡Rencontre dédicace avec Martine Gasnier Martine Gasnier a été directrice de l’Office départemental de la culture l’Orne. Elle viendra présenter son recueil de nouvelles Petites scènes ordinaires. Elle y dépeint des scènes de vie de province. Anecdotes, situations cocasses, des textes parfois grinçants et souvent très drôles. Samedi 23 mai, 10 h 30 à 13 h, librairie Le Goût des Mots, 34, place du Général-de-Gaulle. Saint-Langislès-Mortagne ‡Messe Dimanche 24 mai, 11 h, église. Rite Saint-Pie V. Rémalard Vendredi 29 Mai 20h30 au Carré du Perche à Mortagne au PerChe Un excellent antidépresseur qu’il convient d’utiliser régulièrement sans prescription de dose ! réservations www.paulo-humoriste.com 09 72 30 89 81 et points habituels Du théâtre, samedi, au Café du père tranquille La troupe nogentaise de la compagnie du Square sera samedi sur la scène Octave-Mirbeau, pour une représentation d’Un air de famille, pièce qui a enthousiasmé le public de la salle Signoret, en fin d’année. Un serveur, un barman, une famille où personne ne s’écoute ni ne prête attention aux autres… Tous les ingrédients sont là pour un moment de rire dans le Café du père tranquille. Avec des textes d’Agnès Jaoui et Jean Pierre Bacri, un humour grinçant et sarcastique à souhait. Une nouvelle occasion de passer de bons moments ensemble à travers une comédie mythique pour tous publics. Sur scène : Michèle Arago, Gwenael Baptista, Claudine Bonnome, Anne-Elisabeth Gillot, Gregory Morel et Nicolas Verrier dans une mise en scène de Lena Mommi. Au Café du père tranquille. Samedi 23 mai, à 20h30, Un air de famille par la compagnie du Square, salle Octave-Mirbeau. Prix: 8 €, 4 € pour les moins de 12 ans. La Renardière témoigne des possibilités d’aménager la nature en la valorisant. S’associant à la Fête de la nature et à une initiative de l’association nationale Humanité et biodiversité dont ils font partie, Claire Stickland et Ivan Payonne ouvriront leur propriété au public, dimanche après-midi. Depuis une dizaine d’années, ils observent le lieu qu’ils ont acheté et le modèlent pour mettre en valeur la nature variée dans les 10 ha qui les entourent. Entre la forêt, sur le haut de la colline et les zones humides en bas, ils ont tracé des parcours de promenade, louent une cabane dans un arbre, organisent des jardins… L’éco-site de la Renardière veut à la fois préserver et mettre en valeur ce paysage typiquement percheron. Il est géré avec les étudiants en bac professionnel gestion et protection de la nature de la Maison familiale rurale des Forges, à la Ferté Bernard. Actuellement, Ulysse Le Guillerm et Mathieu Larréard y travaillent en coopération avec Claire, diplômée de l’école du paysage de Versailles. Mercredi, les membres du groupe aménagement extérieur permaculture d’Eco-Pertica ont visité les lieux et sont repartis enchantés et plein d’idées à décliner chez eux. Dimanche, chacun pourra explorer la Renardière et discuter avec Claire qui aime partager sa passion. Dimanche 24 mai, de 15 à 18 h, portes ouvertes à la Renardièr, (D276, direction La Ferté-Bernard, après 2 km, chercher le château d’eau sur votre gauche et tournez 20 m plus tard à gauche). Gratuit. Tél. 02 33 25 57 96 ([email protected]). Saint-Hilaire-le-Châtel La figuration libre de Jean-Pierre Faurie au château Le château de Mauregard accueille depuis le week-end dernier le peintre Jean-Pierre Faurie. Soit une douzaine de toiles très colorées, des totems et plusieurs photos en noir et blanc. Cet artiste s’inscrit dans la lignée de la figuration libre. Il exécute ses peintures à l’acrylique : « On me qualifie d’impatient psychomoteur… Quand je travaille, il faut que ça sèche ! D’où l’utilisation de l’acrylique à laquelle j’ajoute parfois une peinture au stylo appelée Posca. » Cet ancien professeur d’arts plastiques a une manière très personnelle de peindre : « Je commence par écrire sur la toile. Je fais un empilage d’écritures ! La deuxième phase consiste à découvrir des personnages qui auraient peut-être participé à la conversation. Le but du jeu ? Mettre ces personnages en valeur, ou en scène. J’appelle cela le jeu du je. » Les personnages sont très nombreux, tracés un peu à la manière de Gaston Chaissac. D’ailleurs JeanPierre Faurie apprécie l’art brut et cela se remarque ! Grâce à leurs couleurs très vives, ses peintures dégagent une énergie indéniable. Cet Jean-Pierre Faurie. artiste débordant de créativité fera partie des artistes présents au salon d’art singulier, le dernier week-end de mai, au château de Mauregard. Exposition de Jean-Pierre Faurie, visible jusqu’au 31 mai, les samedis, dimanches, de 14 h à 18 h. Renseignements au 06 23 80 76 13.