Pour aller encore plus loin…
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Pour aller encore plus loin…
SOMMAIRE HIS TORIQUE D U FESTIVAL P .2 PRES ENTATION D U FESTIVAL P .4 CALE NDRIER DU FESTIVAL P .5 W EEK -END 1 P .6 W EEK -END 2 P .8 W EEK -END 3 P .10 W EEK -END 4 P .14 P .16 P .18 P .31 P .32 LES ACTIONS BIOG RAPHIES INFO RMATIONS PAR TENAIRES DU PRINTEMPS PRATIQUES 1 HISTORIQUE DU FESTIVAL LE PRINTEMPS DES ARTS DE MONTE-CARLO, UNE AVENTURE CULTURELLE DE 27 ANS Le Printemps des Arts de Monte-Carlo a commencé en 1984, à l'instigation de Antoine Battaini, alors directeur des Affaires culturelles en Principauté. Ce festival est né sous les meilleurs auspices avec les premiers solistes invités : Daniel Barenboïm (et également en 1985), Ruggiero Raimondi, Ileana Cotrubas, Tereza Berganza. Suivent en 1986 le Deller Consort, Maria-Joao Pires, Piero Capuccilli, le quatuor Talich... et Nathan Milstein (le légendaire violoniste âgé de 82 ans). En 1987, le Printemps applaudit Margaret Price, Alicia de Larrocha, et programme, sur plusieurs années, une série d'opéras baroques plus ou moins inédits. Ainsi découvre-t-on en 1987 les Chinoises de Glück, sous la direction de René Jacobs, le Peintre parisien de Cimarosa en 1988, Alceste de Glück en 1989, Flavio de Haendel en 1989, Mithridate, en l’« année Mozart » 1991, Montezuma de Vivaldi en 1992, Orfeo de Fernando Bertoni en 1993. Année après année, les affiches du Printemps des Arts demeurent prestigieuses : Yehudi Menuhin, Jean-Pierre Rampal, Marielle Nordmann, Renata Scotto, Montserrat Caballé, Nikita Magaloff, Lazar Berman, le Quatuor Julliard, Shirley Verret, Yo-Yo Ma, Mstislav Rostropovitch, Murray Perraia, Vladimir Ashkenazy, Anne-Solphie Mutter, Radu Lupu. Ce fut une suite de soirées étoilées ! Comment oublier celle où Katia Ricciarelli, au sommet de la gloire, nous porta sur les ailes de son chant ? Ou celle où Dietrich Fisher Diskau, maître respecté entre tous, sembla recevoir une inspiration divine ? Luciano Pavarotti se produisit en 1993, il logeait au Métropole tandis que... Michaël Jackson, venu pour un festival de télévision, était à l'Hôtel de Paris. Les fans de l'un et de l'autre rivalisaient de cris sous leurs fenêtres - avec une puissance vocale qui était inversement proportionnelle à celle de leur idole. Au Printemps des Arts, on assista aux débuts de solistes comme Vadim Repin ou Maxim Vengerov ou encore Cecilia Bartoli. Bouleversante découverte en 1989 du baryton Thomas Qasthoff, au corps meurtri et au talent inouï. Depuis, ce héros de la vie et de la scène, fait merveille sur les grandes scènes. Et l’on découvrit également en 1999, Ivo Pogorelitch le pianiste yougoslave à la fascinante personnalité qui avait fait démissionner Martha Argerich du jury du concours Chopin de Varsovie où il était candidat. Le Printemps des Arts ne se contenta pas d’inviter des solistes. Il accueillit aussi des orchestres : le Philharmonique de Los Angeles dirigé par Andre Previn en 1987, le Symphonique de Berlin dirigé par Riccardo Chailly en 1988, la Philharmonie Tchèque dirigée par Vaclav Neumann en 1990, le Philharmonia de Londres dirigé par Lorin Maazel en 1997. À la série des opéras baroques succéda des créations d'opéras contemporains. Dorian Gray de Lowell Liebermann en 1996, d'après l'œuvre portant sur l'homosexualité d'Oscar Wilde (l'arrière petit-fils de l’écrivain était dans la salle), Saisons en enfer de Marius Constant en 1999, Cecilia de Charles Chaynes en l'an 2000. 2 Certaines années, le théâtre trouva aussi sa place au « Printemps ». Et l’on applaudit Pierre Dux et Denise Gence dans les Chaises de Ionesco (1989), Geneviève Casile en 1996, Laurent Terzieff en 1997, le duo Michel Bouquet-Claude Brasseur dans une poignante confrontation imaginaire entre le chef d'orchestre Fürtwangler et un chef S.S. en 2001. En 1989, à l'instigation de la galériste new-yorkaise Marisa del Re, les beaux-arts fûrent également invités au festival. En 1999 la Principauté fut envahie par les silhouettes rebondies des statues de Bottero. Rainier Rocchi, directeur de la Culture en Principauté, succède à Antoine Battaini en 2000, c’est alors une ouverture au modernisme. Le Philharmonique de Monte-Carlo sous la direction de Marek Janowski donna deux années de suite de mémorables concerts Messiaen ; il accompagna aussi la projection du film Napoléon d'Abel Gance. C’est en 2001 que l’avenir du nouveau Printemps des Arts allait être scellé par la venue de Marc Monnet, qui s'est fixé pour objectif de conquérir un nouveau public, notamment parmi les jeunes. Pour cela il abolit les frontières entre les répertoires et les époques de la musique en proposant des « fils rouges » pour suivre la manifestation d’un bout à l’autre. En 2003, l’ouverture du Printemps se fit avec des musiciens de chasse à courre sur la place du Palais ; en 2004, avec une fanfare de rue ; en 2006, avec un sonneur de carillons. Le Printemps a pénétré dans des lieux inédits : Musée Océanographique, Sporting d'été et d'hiver, Grand Cabaret, s'est même invité chez les gens – avec les « concerts à domicile ». On initia également les « concerts surprises » dont le concept était simple : le public ne savait ni ce qu’il allait entendre ni comment il se rendrait sur les lieux de concert. En 2004 ce fut en car, entre Nice et Menton, en 2005 en train à vapeur jusqu’à Cannes. Notons également la venue historique de Pierre Boulez dirigeant l'Ensemble intercontemporain au Sporting en 2006. Ces dernières années, le festival a invité Mauricio Kagel à présenter 2 pièces en 2007 ; FrançoisFrédéric Guy a joué l’intégrale des sonates de Beethoven en 2008 ; les plus grands violoncellistes ont été réunis pour une nuit du violoncelle en 2009 et une nuit alternative au Parking des Pêcheurs s’est terminée par un défilé de mode mis en musique en 2010. Vingt-sept éditions du Printemps des Arts sauf une : l’an 2005 où le festival fut arrêté lors de la mort du Prince Rainier. Le Printemps, la Principauté, le monde pleurèrent leur « Prince bâtisseur ». LL.AA.SS. le Prince Albert et la Princesse Caroline continuent à défendre après lui la vitalité culturelle de la Principauté. 3 PRESENTATION DU FESTIVAL Cette année, le 27ème festival du Pr int emp s d es Arts d e M ont e- Car lo se transforme, et mute vers un format centré sur 4 grands week-ends. Pour son premier week-end, le festival offrira au public un voyage au cœur de la musique turque associant musiciens baroques et musiciens turcs ou encore un détour par les cérémonies religieuses des Derviches tourneurs. Les “portraits” de compositeurs sont toujours au centre de la programmation. Monographies certes incomplètes, les concerts se composent malgré tout des œuvres d’un unique auteur. Après Bartok, Schönberg, Beethoven, Liszt et autres ; deux compositeurs seront mis à l’honneur festival : Gabriel Fauré (1845-1924) et Robert Schumann (1810-1856). Le « Voyage surprise », fête devenue presque traditionnelle au sein du festival, invitera le public à se promener dans différents lieux de Nice (co-production avec la Ville de Nice) et à travers différents projets artistiques sans programme ni même d’itinéraire préalablement fournis. Le troisième week-end est construit autour d’une journée de la création, une journée qui se veut « pas ordinaire ». Sa conception basée sur trois salles, avec un programme au choix composé de vidéos, de créations musicales, chorégraphiques, de clowns et d’arts plastiques présentera la création comme un plaisir coloré à l’image du cocktail qui clôturera cette journée. Poursuivant ses invitations des plus prestigieuses formations européennes, le festival accueillera cette année l’orchestre de la SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg sous la direction de Michael Gielen, chef à la renommée internationale. Toujours durant ce week-end, une nuit du violon dédiée à la virtuosité réunira 5 des plus brillants violonistes pour une soirée d’exception où le public aura à choisir parmi 2 concerts au choix. Enfin, le dernier week-end consacré à Robert Schumann donnera à entendre un concert de musique de chambre, un concert d’orgue, des pièces pour piano (Nuit du piano le samedi) et pour clore le festival la Symphonie n°3 suivie d’une œuvre rarement jouée, Missa sacra. Tous ces concerts, spectacles, rencontres, conférences et ateliers de lutherie s’articuleront pour présenter au public une approche de la musique inventive et différente. 4 C A L E N DR IE R PR I NT EM PS D ES A R T S D E M ONT E -C A R L O 20 1 1 WEEK-END 1 WEEK-END 2 WEEK-END 3 WEEK-END 4 Vendredi 18 mars Vendredi 25 mars Vendredi 1er avril Jeudi 7 avril 20h3 0 MONACO Musée Océanographique 18h3 0 CAP D’AIL Château des Terrasses MONACO Théâtre des Variétés MONACO Théâtre des Variétés MASTER CLASSES DE VIOLON MASTER CLASS DE PIANO TURQUERIES RENCONTRE AVEC LES ŒUVRES LA PORTE DE FÉLICITÉ Introduction à l’œuvre de Gabriel Fauré par Jérôme Thiébaux, musicologue 20h3 0 MONACO Auditorium Rainier III Vendredi 8 avril Samedi 19 mars 20h3 0 CAP D’AIL Interventions dans la ville par Steve Villa-Massone, Château des Terrasses pianiste de rue, Compagnie So What, et l’ensemble Printemps des Arts PORTRAIT GABRIEL FAURÉ 18h3 0 MONACO Parking des Pêcheurs Samedi 26 mars RENCONTRE AVEC LES ŒUVRES Conférence-lecture : Rümi ou la danse des sphères par Leili Anvar, maître de conférences. 20h3 0 MONACO Parking des Pêcheurs SWR SINFONIEORCHESTER BADEN-BADEN UND FREIBURG Samedi 2 avril 15h à 1 8h MONACO Galerie Marlborough ATELIER DE LUTHERIE 18h3 0 MONACO 18h MONACO Salle Empire Troparium de l’Auditorium Rainier III RENCONTRE AVEC LES ŒUVRES RENCONTRE AVEC LES ŒUVRES Introduction à l’œuvre de Robert Schumann par François-Gildas Tual, musicologue MASTER CLASS DE PIANO 18h3 0 MONACO Salle du Ponant RENCONTRE AVEC LES ŒUVRES Introduction à l’œuvre de Robert Schumann par Jérôme Thiébaux, musicologue 20h3 0 MONACO Salle Garnier SCHUMANN Conférence : Le violon virtuose par Emmanuel Hondré, musicologue MUSIQUE DE CHAMBRE 19h3 0 MONACO Place du Casino Samedi 9 avril NUIT DU VIOLON 20h MONACO Salle Garnier En deux concerts SCHUMANN NUIT DU PIANO TURQUERIES 20h3 0 MONACO Auditorium Rainier III DERVICHES TOURNEURS PORTRAIT SCHUMANN CO NC ER T 1 LE PIANO ET L’ORCHESTRE 20h MONACO Salle Empire Dimanche 20 mars MONACO Théâtre des Variétés BACH / BARTÓK / MOZART / BERIO / YSAŸE Dimanche 10 avril 16h MONACO Église Saint-Charles 17h BEAULIEU Casino Dimanche 27 mars RENCONTRE AVEC LES ŒUVRES CO NC ER T 2 15h à 1 9h 20h MONACO Sporting d’Hiver SCHUMANN BACH / PENDERECKI / YSAŸE / TON THAT TIET L’ORGUE 18h BEAULIEU Casino Dimanche 3 avril 18h MONACO Auditorium Rainier III PORTRAIT GABRIEL FAURÉ 14h3 0 à 19 h MONACO Place du Casino Conférence-lecture : Gabriel Fauré sur la Côte d’Azur par André Peyrègne, directeur du CNRR de Nice. VOYAGE SURPRISE A NICE EVENTS/EXISTING Violoncelle, quatuor, ensemble, cordes, clowns, clarinette, vidéo, danse, arts plastiques SCHUMANN UNE ŒUVRE MÉCONNUE WEEK-END 1 18 - 20 mars 2011 Danser l’ivresse de la foi TURQUERIES De la musique de Constantinople aux derviches tourneurs… Au XVe siècle, Venise s’est considérablement enrichie grâce au commerce de la soie et des épices. Il s’y développe un art à la fois fastueux et métissé qui est resté l’un des plus beaux exemples du dialogue entre l’Orient et l’Occident. La prise de Constantinople (1453) a encore accentué le rayonnement de la Cité des Doges, puisque de nombreux artistes sont venus s’installer en Occident en y apportant leur savoir et leur mystique. Fondée au XIIIe siècle, la tradition des derviches tourneurs mevlevi illustre un aspect très épuré de la mystique orientale. Les membres de ces confréries soufies, présentes dans de nombreux pays du pourtour méditerranéen, dansent l’ivresse de la foi en tournant sur eux-mêmes avec de longues robes qui, lorsque le mouvement s’est installé, semblent s’immobiliser pour s’élever vers l’au-delà. Donnant accès à la troisième cour (espace réservé aux festivités et aux départs en campagne), la Porte de la Félicité, est l’un des plus beaux lieux du palais de Topkapi à Istanbul. Véritable carnets de voyage, ces deux spectacles, mêlant musique profane et musique sacrée, donneront à revivre les originalités propres aux cultures orientales et occidentales à la Renaissance. Aussi trouvera-t-on ici sous forme de dialogue, autant de points de convergences (notamment dans l’utilisation de certains instruments : tels le hautbois, la flûte, le luth, certaines percussions…) que de particularités significatives (monodie ottomane « contre » polyphonie occidentale, omniprésence du rythme ternaire – représentation de la Trinité – dans l’Europe chrétienne, polyrythmie en terre musulmane, etc.). Vendredi 18 mars TURQUERIES 20h30 MONACO, Musée Océanographique C O NC E R T LA PORTE DE FÉLICITÉ E n se mbl e Do u l ce Me mo ir e E n se mbl e K u ds i E r g u ne r D e ni s Rai s i n D adre , direction Dégustation de thé et de pâtisseries orientales à l’issue du concert Samedi 19 mars TURQUERIES Interventions dans la ville par Steve Villa-Massone, pianiste de rue, Compagnie So What, et l’ensemble Printemps des Arts 18h30 MONACO, Parking des Pêcheurs R E NC O N T R E A VE C L E S Œ U V R E S Conférence-lecture : Rümi ou la danse des sphères par Le i l i A n v ar, maître de conférence 20h30 MONACO, Parking des Pêcheurs C O NC E R T DERVICHES TOURNEURS The Whirling Dervishes of Turkey Istanbul Music and Sema Group 6 L’art de la courbe et de la grâce PORTRAIT GABRIEL FAURÉ En deux concerts hors les murs, le Printemps des arts de Monte-Carlo sort de son espace habituel pour aller à la rencontre d’autres publics autour du compositeur Gabriel Fauré. Les deux programmes sont dédiés au compositeur Gabriel Fauré, l’un des plus élégants artistes de l’époque de l’Art nouveau français. Dans sa musique, tout y est courbe et grâce, avec un art insurpassé de la mélodie – qu’elle soit chantée par une voix ou par un violon. Écrit en 1886, le 2e Quatuor avec piano de Fauré appartient à la « seconde manière » du compositeur ; celle « qui échappe aux influences, […] à la douceur parfois caressante [des] premières compositions » (J.-M. Nectoux) et qui, dès lors, impose une fermeté d’écriture, un contrôle de la forme qui cependant n’enlève rien à la spontanéité de l’idée musicale toujours essentiellement lyrique. Composées entre 1892 et 1894, les neuf mélodies regroupées sous le titre de La Bonne Chanson, furent le premier grand cycle fauréen. Proche du projet proposé par Schumann un demi siècle plus tôt, Fauré chercha ici à fondre le plus possible sa musique avec la poésie de Verlaine qui l’inspira. Dimanche 20 mars PORTRAIT GABRIEL FAURÉ 17h BEAULIEU, Casino R E NC O N T R E A VE C L E S Œ U V R E S Gabriel Fauré et la Côte d’Azur par An dr é P e yr è g ne , directeur du Conservatoire à rayonnement régional de Nice. 18h BEAULIEU, Casino C O NC E R T 1 FAURÉ Quatuor avec piano n°1 en do mineur FAURÉ La Bonne Chanson E n se mbl e Co nt r ast e K ar i ne De s h ay e s, mezzo-soprano G en e v ié ve L o ur e n ce au , Mau d Lo v ett , violons Ar n au d Th or et te , alto An to i ne P ie r lo t, violoncelle Jo h an F ar j ot , piano Y an n D u bo s t, contrebasse Co-production avec la Ville de Beaulieu 7 WEEK-END 2 2 5 - 27 m a r s 2 0 1 1 Fauré, la suite… PORTRAIT GABRIEL FAURÉ Les deux Sonates pour violon et piano de Fauré datent respectivement de 1875 et 1916. Révélatrices de l’évolution stylistique du musicien, elles témoignent tout autant de sa formation romantique comme de sa profonde personnalité. Ainsi, dès la Sonate en la majeur, la critique releva « la nouveauté des formes, la recherche des modulations, des sonorités curieuses, l’emploi de rythmes imprévus » mais aussi « le charme », « la séduction » de cette page de dix ans antérieure à la célèbre Sonate de César Franck. Reflet de l’humeur heureuse du compositeur (qui venait de se fiancer avec la fille de Pauline Viardot ; qu’il n’épousera finalement pas), cette œuvre, tout empreinte d’ardeur et de fraîcheur juvénile, tranche franchement avec le style dépouillé, sobre et plus introverti de la Seconde Sonate qui inaugure le dernier style fauréen. Vendredi 25 mars 20h30 CAP D’AIL, Château des Terrasses PORTRAIT GABRIEL FAURÉ CO NC E RT 2 18h30 CAP D’AIL, Château des Terrasses FAURÉ Sonate n° 1, pour violon et piano en la majeur FAURÉ Sonate n° 2, pour violon et piano en mi mineur R E NC O N T R E A VE C L E S Œ U V R E S Introduction à l’œuvre de Gabriel Fauré par Jérôme Thiébaux, musicologue Le romantisme Florent Boffard, piano - Nicolas Dautricourt, violon Coproduction avec la Ville de Cap d’Ail bouillonnant SCHUMANN, LE PIANO ET L’ORCHESTRE Sa musique bondit d’un état d’âme à l’autre, avec un lyrisme parfois étonnant tant il interroge les limites de l’âme. Car ce qui intéresse Schumann n’est pas le calme ou le classicisme : c’est au contraire le bouillonnement des sentiments qui s’entrechoquent jusqu’à la folie. Ses vastes symphonies sonnent comme des fresques, alors que ses quatuors à cordes concentrent la même énergie dans une forme plus intime. En apparence plus posées, ses œuvres pour chœur cultivent les références à Jean-Sébastien Bach, comme un idéal inaccessible. Une longue tradition d’analystes grincheux refusa d’accorder à Schumann ses lauriers d’orchestrateur, ne reconnaissant son génie que dans ses pièces pour piano, sa musique de chambre et ses mélodies : « Harmonies sans clarté, sonorités massives et souvent opaques… », tels furent les commentaires contemporains. Aussi, de nombreux chefs d’orchestre prirent la liberté de « retoucher » en profondeur cette musique, en en gommant ainsi le message poétique si particulier. Notre époque a plus de scrupules à dénaturer et plus de respect pour l’œuvre d’un maître, sachant trouver dans ses faiblesses mêmes une force ignorée quelques années encore auparavant. La liberté chez Schumann fait loi. Cette liberté grande, si manifeste dans le beau Konzertstück pour piano et orchestre de 1849, se retrouve également dans l’ouverture de son opéra Genoveva, comme dans sa 4e Symphonie, partition rhapsodique que le compositeur avait primitivement nommée Fantaisie symphonique. SAMEDI 26 MARS 20h30 MONACO, Auditorium Rainier III PORTRAIT SCHUMANN C O NC E R T LE PIANO ET L’ORCHESTRE SCHUMANN Ouverture de Genoveva SCHUMANN Konzertstück pour piano et orchestre SCHUMANN Symphonie n°4 18h30 MONACO, Troparium de l’Auditorium Rainier III R E NC O N T R E A VE C L E S Œ U V R E S Introduction à l’œuvre de Robert Schumann par François-Gildas Tual, musicologue Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo Yakov Kreizberg, direction D av i d K ado uc h , piano 8 Chut… VOYAGE SURPRISE Cette année, vous serez « transportés » vers des lieux insolites, mais toujours secrets, situés au cœur de Nice. Pour écouter des musiques surprenantes, avec des artistes que vous ne pourrez oublier… D IMANCHE 27 MARS VOYAGE SURPRISE À NICE 15h à 19h Départ de Monaco à 13h30 / Départ de Nice à 14h Attention, places limitées, réservation obligatoire ! Coproduction avec la ville de Nice Po u r a l le r en co re plu s lo i n … Les Ballets Jean-Christophe Maillot de Monte-Carlo Marc Monnet Dans le sillage de la magnifique célébration en Principauté du centenaire des Ballets russes et de l’esprit de Diaghilev, nous assisterons à la rencontre du compositeur Monnet et du chorégraphe Maillot, lesquels vont se réunir, le temps d’une création originale. Ainsi la pièce de Marc Monnet Épaule cousue, bouche ouverte, cœur fendu, commande des Ballets de Monte-Carlo, sera mise en mouvement par Jean-Christophe Maillot. Sur présentation d’une place achetée dans le cadre du Printemps des Arts 2011 : tarif promotionnel de 18€ en 1ère série sur cette création. Du mercredi 20 au dimanche 24 avril CRÉ ATION 21h (sauf le 24 avril, 16h) MONACO, Grimaldi Forum, Salle des Princes Je an - Ch ri s to ph e Mai l l ot , chorégraphie Mar c Mo n ne t, musique (commande musicale des Ballets de Monte-Carlo) P h i l i ppe F av ie r, costumes et décors Une coproduction Printemps des Arts de Monte-Carlo / Ballets de Monte-Carlo 9 WEEK-END 3 1er - 3 avril 2011 Grands chefs, grands orchestres GRANDS ORCHESTRES En prolongement de sa collaboration avec les Orchestres Philharmoniques de Monte-Carlo et de Nice, le festival poursuit ses invitations des plus prestigieuses formations européennes en conviant, cette année, une des meilleures phalanges allemandes dirigée par Michael Gielen, chef à la renommée internationale. Chaque année, le Printemps des Arts invite les grands orchestres européens à Monaco. Après l’Orchestre Philharmonique de Radio France et l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, voici l’un des plus grands orchestres allemands dirigé par Michael Gielen. Lors d’une promenade nocturne, une femme avoue à son mari qu’elle attend un enfant… d’un autre. Ainsi commence la célèbre Nuit transfigurée du compositeur viennois Arnold Schönberg. Cette œuvre, romantique et emportée, décrit tous les épisodes de leur discussion passionnée, avant que l’aube n’apporte enfin le pardon résigné et aimant de l’homme. Michael Gielen, l’un des derniers représentants de la haute tradition viennoise (Brahms, Mahler, Schönberg), est un chef d’orchestre absolument unique qui sait donner aux musiques qu’il dirige à la fois profondeur et lyrisme. Écrit dans les années 1890, Des Knaben Wunderhorn, de Mahler, regroupe dix lieder pour voix et orchestre sur des textes puisés dans le recueil des quelque 500 «chants populaires» allemands. La Nuit transfigurée de Schönberg (1917) tire quant à elle son argument littéraire d’un long poème de Richard Dehmel, peintre mystique des sentiments amoureux tragiques. VENDREDI 1er AVRIL SWR SINFONIEORCHESTER BADEN-BADEN UND FREIBURG 20h30 MONACO, Auditorium Rainier III C O NC E R T MAHLER Des Knaben Wunderhorn SCHÖNBERG La Nuit transfigurée S W R - S i nf o n ie or c he s te r B ade n - B ade n u n d Fr ei bu r g Ch r i st i an e Iv e n, soprano H an n o Mu l le r -B r ac h man n , baryton Mi c h ae l G i e le n , direction 10 5 violonistes, 2 concerts au choix pour une soirée d’exception ! NUIT DU VIOLON Tedi Papavrami, Sergej Krylov, Elsa Grether, Midori Seiler et Julian Rachlin : voici toute la nouvelle vague du violon réunie dans un marathon fou lors de deux concerts simultanés. De Bach à Berio, en passant par Bartók ou Ysaÿe, choisissez la programmation qui vous ressemble ! Une longue nuit dédiée à la virtuosité, en quelque sorte. Car le violon sait chanter comme une voix, bouger comme un danseur, s’évader comme un poète… Pour tous, Jean-Sébastien Bach est bien sûr la référence, puisque personne avant lui n’avait osé confier à cet instrument mélodique un discours aussi riche et bâti comme une cathédrale. Il a montré que le violon pouvait être à lui seul comme un orgue, un clavecin, voire un orchestre. Si les Sonates et Partitas de Bach sont considérées comme la grammaire, le « pain quotidien », l’exercice le plus sûr de tous les violonistes, personne ne doit en oublier pour autant les immenses qualités poétiques, ni combien ces pièces ont su résumer, préserver et imaginer l’essentiel des capacités expressives et techniques de cet instrument. Tout aussi excellent violoniste que claveciniste ou organiste, Bach composa ces œuvres entre 1717 et 1723, lors de son séjour à la cour du prince Anhalt-Coethen. S’il ne fut pas le premier à offrir au violon ce type d’«exercices», Bach sut lui imposer une polyphonie fort étendue et une richesse dramatique insoupçonnée jusqu’alors. Héritant de cet acquis, nombre de compositeurs des siècles suivants surent proposer aux violonistes d’autres pages remarquables consacrées à leur seul instrument, où rigueur d’écriture et imagination s’allient harmonieusement. Du très riche répertoire pour violon et piano, le Printemps des Arts propose lors de cette soirée deux œuvres à l’intérêt musical certain : la Sonate en sol de Mozart, au style presque improvisé, écrite en 1781, et la Sonate n° 2 du compositeur polonais Krzysztof Penderecki, composée en 1999. Cette confrontation riche d’enseignement offre une excellente introduction aux concerts du lendemain. SAMEDI 2 AVRIL NUIT DU VIOLON 18h MONACO, Salle Empire R E NC O N T R E A VE C L E S Œ U V R E S Conférence : Le violon virtuose par E mm an u e l H o n dr é, musicologue 20h MONACO, Salle Empire Accueil du public par les violonistes des classes de conservatoires de la région C O NC E R T 1 BACH BARTOK BACH YSAŸE BERIO MOZART Partita n°1 en si mineur Sonate Partita n°2 en re mineur Sonate n° 2 Sequenza VIII Sonate n°35, K726 ❙ E l s a Gr et he r , violon ❙ Te di P apav r ami , violon ❙ Mi do r i S e i le r, violon ❙ S er g e j K r yl o v, violon ❙ S er g e j K r yl o v, violon ❙ Ju l i an R ac h l i n, violon - It amar G ol an , piano 20h MONACO, Sporting d’Hiver Accueil du public par les violonistes des classes de conservatoires de la région C O NC E R T 2 BACH Partita n° 3 PENDERECKI Sonate n° 2 BACH Sonate n°1 en sol mineur YSAYE Sonate n° 3 « Ballade » TON THAT TIET Métal Terre Eau BACH Sonate n° 3 11 ❙ Mi do r i S e i le r, violon ❙ Ju l i an R ac h l i n, violon - It amar G ol an , piano ❙ S er g e j K r yl o v, violon ❙ E l s a Gr et he r , violon ❙ E l s a Gr et he r , violon ❙ Te di P apav r ami , violon Venez rencontrer les luthiers, pour comprendre comment se fabriquent le violon et les archets Quatre luthiers déplaceront leur atelier afin de nous dévoiler un peu du secret de la musique. Pour aller aux tréfonds de l’âme d’un violon, pour percer les mystères des éclisses, de la volute ou du filetage. Mais aussi pour découvrir comment un archet naît d’une amourette. Lors de cette rencontre, ils nous diront tout sur cet instrument. Ou presque… SAMEDI 2 AVRIL ATELIER DE LUTHERIE De 15 à 18h MONACO, Galerie Marlborough Je an -P ierre G as q, luthier et archetier à Nice Pierre All ain, luthier à Nice Den is Dec lerc k, luthier à Nice Ro berto Masi ni, professeur de lutherie à l’Académie de musique de Monaco Entrée libre 12 Une journée inattendue… EVENTS/EXISTING Une journée pleine de folie où se côtoient musique, danse, clowns, arts plastiques, vidéo… L’une des qualités de la musique contemporaine est de ne laisser personne s’installer dans un confort d’écoute ! Chaque œuvre se présente comme un monde à part : un monde surprenant, parfois déroutant au début, mais toujours excitant, car il offre à chacun l’expérience de nouveaux sentiments. Les créations sont aussi là pour cela : pour vous inviter à être les premiers à découvrir ces mondes nouveaux, et aussi pour soutenir ces créateurs que nous avons repérés comme étant les plus originaux du moment. Lors de ce rendez-vous, le public sera invité à naviguer au fil de la place du Casino à Monte-Carlo. Trois salles, pour entendre une incroyable diversité d’artistes : musiciens, danseurs, plasticiens, clowns, vidéastes. Et des interventions et performances plus surprenantes les unes que les autres. Etre contemporain, c’est être curieux de tout ce qui se passe aujourd’hui. Laissez-vous porter dans une journée d’aventure ! D IMANCHE 3 AVRIL EVENTS/EXISTING De 14h30 à 19h MONACO, Salle Empire, Sporting d’Hiver, Moods Rendez-vous Place du Casino à 14h30 devant le jardin des Boulingrins Accueil musical par les élèves des conservatoires de la région Sequenza XIV Siegfried P. General Bass Kottos ❙ Er i c - Mar i a Co ut u ri er , violoncelle ❙ Ch r i st o phe R o y, violoncelle ❙ Ch r i st o phe R o y, violoncelle ❙ Fr é dér i c Au di be rt, violoncelle V I OL O NC E LL E BERIO KAGEL KAGEL XENAKIS QUATUOR SRNKA E NSE MB L E GLERUP dust encapsulated #3 ❙ A t he l as S i n fo n ie tt a Co pe n h ag e n C REATION Commande de P ie rr e- A n dr é Val ade , direction Athelas Sinfonietta et du Printemps des Arts de Monte-Carlo CORDES BOULEZ Livre pour cordes C LO W N Ji g al ov et Cs aba C LA R I NE T T E Mar i e -B é atr i ce B ar r ie re - B i lot te , clarinette V ID E O L’Eclat D A NSE École Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower Quatuor à cordes ❙ Q u at uo r D i ot i ma C REATION Commande du Printemps des Arts de Monte-Carlo ZEMLINSKY String Quartet n°2, op. 15 ❙ Q u at uo r D i ot i ma ❙ Orchestre Philharmonique de Nice Philippe Auguin, direction ARTS PLASTIQUES École Supérieure d’Arts Plastiques de la Ville de Monaco (Pavillon Bosio) 19h Cocktail coloré 13 W E E K- E N D 4 8 - 10 avril 2011 Portrait Schumann Musique de chambre, piano, orgue, orchestre : 4 concerts en hommage à celui qui se voulait « poète en musique ». À la fin de sa vie, Robert Schumann était un musicien qui a sombré dans la folie… Mais dans cet instant tragique, folie rimait avec silence : rien ne filtrait de son esprit malade, pas même une page de musique. C’est plutôt « entre » les phases de crise qu’il écrivait des pages parfois étranges ou inachevées. Avant tout cela, c’est plutôt le caractère fantasque qui pourrait définir Schumann. Un Schumann qui se voulait « poète en musique », comme E.T.A. Hoffmann ou Jean-Paul Richter. Aujourd’hui, son style nous fascine par sa puissance évocatrice : on entend défiler toute une galerie de portraits, réels ou imaginaires, comme autant de fantasmes mis en musique. La musique de chambre VENDREDI 8 AVRIL SCHUMANN, MUSIQUE DE CHAMBRE 18h30 MONACO, Salle du Ponant 20h30 MONACO, Salle Garnier R E NC O N T R E A VE C L E S Œ U V R E S Introduction à l’œuvre de Robert Schumann par Jérôme Thiébaux, musicologue CLARA SCHUMANN Trio en sol mineur, op. 17 ROBERT SCHUMANN Trio n° 3 en sol mineur, op. 110 ROBERT SCHUMANN Fantasiestücke, op. 88 Tr io D al i, piano, violon et violoncelle Découvrant le premier trio de Robert, Clara ne vit plus dans le sien, composé quelques mois plus tôt, qu’un « ouvrage de femme, auquel la force fait défaut et parfois l’invention. » Des propos auxquels il ne faut pas se fier tant il est vrai que l’œuvre ne manque pas de vigueur. Mais ce concert nous rappellera surtout que les deux musiciens aimaient converser en mélodies, et qu’ils poursuivirent dans la musique de chambre les discussions entamées avec la voix ou le piano ; les Fantasiestücke (1849) chanteront le prénom bien-aimé, et le dernier trio de Robert (1851) se souviendra de l’écriture et de la tonalité de l’œuvre de Clara… Le piano SAMEDI 9 AVRIL SCHUMANN, NUIT DU PIANO 20h MONACO, Salle Garnier DOUBLE RECITAL PIANO / P. BIANCONI ET F. COLLINS De la lumière vers l’ombre SCHUMANN Abegg Variations, op. 1 SCHUMANN Kinderszenen, op. 15 SCHUMANN Drei Fantasiestücke, op. 111 F i n g hi n Co l li n s , piano Autour de Jean-Paul Richter SCHUMANN Papillons, op. 2 ; Carnaval, op. 9 SCHUMANN Davidsbündlertänze, op. 6 P h i l i ppe B i an co n i, piano Folies Carnavalesques SCHUMANN Sechs Intermezzi, op. 4 SCHUMANN Faschingsschwank aus Wien, op. 26 F i n g hi n Co l li n s , piano Autour de E.T.A. Hoffmann SCHUMANN Fantasiestücke, op. 12 SCHUMANN Kreisleriana, op. 16 SCHUMANN Gesänge der Frühe, op. 133 P h i l i ppe B i an co n i, piano 14 Le piano pour Schumann est aussi important que pour Beethoven. C’est l’instrument roi qui va lui permettre de « coucher » toutes ces interrogations existentielles, dans des pièces magnifiques illustrant parfaitement cette époque du romantisme. Poésie, folie, excès, suspension, l’œuvre pour piano est un monument à ne pas rater. Parfait panorama de l’évolution stylistique du compositeur, ce récital d’œuvres pour piano témoigne de l’assurance manifeste des pièces de jeunesse comme des interrogations existentielles, qui ponctuent les derniers opus. On est toutefois enclin à se demander si la folie seule guida l’imagination et la plume de Schumann vers ces expériences sonores, ces esthétiques nouvelles, cette imagination sans contraintes qui fait si bien l’intérêt et le charme des dernières œuvres. Car, poète avant tout, Schumann semblait naturellement disposé à se laisser charmer par des terres inconnues… L’orgue D IMANCHE 10 AVRIL SCHUMANN ET L’ORGUE 16h MONACO, Eglise Saint-Charles C O NC E R T SCHUMANN Studien für den Pedalflügel SCHUMANN Skizzen für den Pedalflügel SCHUMANN Sechs fugen über den namen BACH O l iv i er Ver n et , orgue Écrites au milieu des années 1840 pour le nouveau et éphémère piano-pédalier (ou pour orgue, comme ici), ces pages rares rappellent combien Schumann aimait Bach et considérait comme essentiel de revoir régulièrement ses pièces d’orgue ou son Clavier bien tempéré, pour devenir et rester « un bon musicien ». L’orchestre D IMANCHE 10 AVRIL SCHUMANN, UNE ŒUVRE MECONNUE 18h MONACO, Auditorium Rainier III C O NC E R T dans le cadre du « Centenaire de la Cathédrale de Monaco » SCHUMANN Symphonie n° 3 « Rhenane » SCHUMANN Missa sacra O rc h e st re P h il h ar mo n i qu e de Mo nt e Car l o - Tho mas H e n g e l br o ck , direction Si do nie Otto, soprano / Vir gi l H arti nge r, ténor / Stef an Geyer, basse Ch œur B alt h as ar -Ne u man n Une œuvre magnifique et quasiment inconnue de Schumann sera donnée dans ce concert avec la Missa sacra. Schumann produisit fort peu de musique d’église. « [Je suis] un religieux sans religion », se plaisait-il à dire. Aussi la Missa sacra (1852), offrait surtout au compositeur de témoigner de son amour pour le contrepoint hérité de Bach. Alliant ferveur et « éclectisme de bon aloi », cette messe atypique doit beaucoup aux idées développées dans la Symphonie « Rhénane ». Composé en décembre 1850 à Düsseldorf, l’ « Episode d’une vie sur les bords du Rhin », fut publié un an plus tard sous le titre plus sobre de Symphonie n° 3, « Rhénane ». Éminemment poétique, véritable hommage « à la vieille Allemagne », cette page romantique entre toutes, reste probablement l’une des plus belles créations schumaniennes en matière orchestrale. Refusant la coupe et l’esprit des symphonies « classiques », cette œuvre apparaît comme la réponse germanique à l’audacieuse Symphonie fantastique de Berlioz (1830), que le compositeur avait défendue dans un article mémorable. 15 LES ACTIONS D U P R I NT E M P S AVANT LE FESTIVAL PENDANT LE FESTIVAL RENCONTRES À LA GALERIE MARLBOROUGH DE MONACO - 20H En parallèle des concerts, le Printemps des Arts propose de nombreuses manifestations artistiques, en association avec les écoles et établissements de la région. Jeudi 3 février 2011 Pour plus de renseignements : print e mpsd esar ts .co m ou +377 93 25 54 08 Denis Raisin Dadre, directeur de l’Ensemble Doulce Mémoire Introduction à La Porte de Félicité Jeudi 10 février 2011 P hi li p p e B i an c oni, pianiste Autour de l’interprétation de l’œuvre de Schumann Jeudi 17 février 2011 Mi r os l av S r n ka, compositeur Autour de sa création L’ECOLE SUPERIEURE D’ARTS PLASTIQUES DE MONACO Les étudiants de l’école consacrent un semestre et un workshop pour mener des expérimentations et produire des œuvres qui viendront rythmer le festival. Se servant du support vidéo, l’ensemble des créations sera projeté pendant la manifestation. L’école expose également les travaux des étudiants de 3e année, Salle du Quai Antoine 1er, vernissage le vendredi 8 avril à 18h. LE PRINTEMPS DES ECOLES RENCONTRES À LA FNAC DE MONACO - 18H Jeudi 17 mars 2011 M ar c M on n et, Directeur du Printemps des Arts Présentation An d r é P ey r èg n e Le Printemps des Arts propose, aux élèves monégasques et français, de la maternelle au lycée, des rencontres ludiques et pédagogiques avec des musiciens. Ces interventions se font dans les classes et préparent les élèves au concert auquel ils assisteront durant le festival. VILLA ARSON Les étudiants de la Villa Arson, sous la direction de Pascal Broccolichi, proposeront des «interludes sonores», conçus comme autant de formes courtes et expérimentales s’invitant dans différents moments du festival. 16 17 BIOGRAPHIES Athelas Sinfonietta Copenhagen ❚ ensemble L’ensemble Athelas Sinfonietta Copenhagen est à tous points de vue avant-gardiste. Avec beaucoup d’enthousiasme, toute personne proche de l’ensemble représente l’avant-garde au travers des projets innovants qui transcendent les limites esthétiques et les frontières physiques. Athelas est depuis longtemps reconnu comme l’un des orchestres de chambre phare du Danemark et en tant qu’ensemble de musique nouvelle le plus en vue du pays. Les séries de concerts, la participation aux opéras et aux festivals, les tournées internationales, les enregistrements de nouvelles musiques danoises et internationales ainsi que la programmation de concerts ont fait d’Athelas une remarquable institution. Jour après jour, la presse unanime s’est fait l’écho de l’excellente qualité artistique de l’ensemble. Athelas Sinfonietta Copenhagen a produit environ 600 œuvres musicales distinctes, parmi lesquelles de nombreuses créations. Cette recherche incessante de qualité portée par Athelas lui a valu l’attention de nombreux solistes et chefs d’orchestres de renom, tels que Steve Reich, Per Nørgård, Heiner Goebbels, Poul Ruders, Arvo Pärt, David Lang, Christian Lindberg, Reinbert de Leeuw, Thomas Adès, Ilan Volkov, Paul Hillier, George Benjamin, Philippe Leroux et Pierre-André Valade. Cette extraordinaire dévotion à la musique nouvelle a mené Athelas à se voir offrir une résidence au sein de la Danish Broadcasting Corporation (1997-99) et l’ensemble s’est vu remettre le titre d’ « Ensemble National Danois ». Dans ce contexte, Athelas a représenté le Danemark et la famille royale. La coopération internationale revêt une importance particulière pour Athelas, qui s’est illustré en participant en tant que co-fondateur au programme EEN (Europea Ensemble Network – Réseau Ensembles Européens) et aux projets financés par l’UE, Integra et Re:New Music. La stratégie d’Athelas pour la période 2008-2012 se caractérise par une extension intersectorielle de ses activités permettant de relier la musique à d’autres sujets sociétaux. Ses nouvelles sphères d’intérêt sont l’intégration, l’éducation, l’environnement, la santé et l’entreprise. Frédéric Audibert ❚ violoncelle Frédéric Audibert est l’un des très rares violoncellistes à être aussi à l’aise dans le répertoire romantique que dans le répertoire baroque, classique et contemporain. Il fait ses débuts à 17 ans dans la grande salle de l’U.N.E.S.C.O à Paris. Premier prix de violoncelle du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il se perfectionne avec Mark Drobinsky et Gary Hoffman. Il se distingue en finale et demi-finale des concours internationaux Palma d’Oro, Florence, Trapani, San Sebastian, Douai et remporte Turin et Rovere d’Oro. En 1992, Lord Yehudi Menuhin le nomme lauréat de son association « Live Music Now France » et l’encourage à poursuivre une carrière de soliste. Personnellement félicité par Mstislav Rostropovitch pour ses qualités de Konzertmeister lors d’un concert avec l’orchestre de Bretagne, il se rendra avec lui à Moscou et Bakou lors d’échanges culturels. Il occupe aujourd’hui régulièrement ce poste au sein de La Chambre PhilharmoniqueEmmanuel Krivine, créée et dirigée par Emmanuel Krivine, dans les grandes salles européennes : Pleyel, Alt Hopper de Frankfurt, Concertgebouw de Bruges, Istanbul Hall… Frédéric Audibert s’intéresse très tôt aux instruments historiques et au répertoire baroque : il joue sur instrument d’époque les concertos de Vivaldi, Porpora, Boccherini, K.P.E Bach, Léo notamment au théâtre du Palais Royal de Naples et participe à plusieurs enregistrements (Diapason d’Or ; Choc de la Musique ; Grand prix du disque) avec le violoniste Gilbert Bezzina comme continuiste dans les grandes pages du répertoire italien et allemand. On a pu l’entendre au festival Présence de Radio France dans une pièce de Luciano Berio pour violoncelle seul et aux Rencontres internationales de Beauvais dans une création de Sébastien Béranger pour deux violoncelles et bande électroacoustique avec son frère Florent Audibert, violoncelle solo de l’orchestre de l’Opéra de Rouen. Frédéric Audibert a interprété plusieurs fois l’intégrale des Suites de J.S Bach et l’intégrale des Caprices de Piatti pour le centenaire de la mort de Piatti en 2001. Frédéric Audibert a été élevé au titre de chevalier dans l’Ordre du mérite culturel par le prince Albert II de Monaco. Il est enfin le coordinateur artistique du festival Cello Fan. Frédéric Audibert joue un violoncelle de Filippo Cordano 1774. Marie-Béatrice Barrière-Bilote ❚ clarinette Née en 1979, elle fait ses études au CNR de Bordeaux, puis au CNSM de Paris, en classe de clarinette et en musique de chambre de Paris et obtient deux Premiers prix, un Prix spécial du jury et le diplôme de formation supérieure. Elle joue alors au sein de divers orchestres nationaux. En 2000, elle reçoit une bourse de « Yamaha Music Fondation of Europe » ; la même année, elle intègre l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo au poste de clarinette solo. En 2003, elle est nommée professeur à l'Académie de Musique Prince Rainier III de Monaco. Marie-Béatrice Barrière est également membre du quintette à vents « Les vents du sud » qui remporte le Premier prix du Concours International de Marseille ainsi que le Prix Spedidam en février 2005. Elle se produit aussi en soliste (notamment avec l'Orchestre de l'Opéra d'Etat de Hongrie) et en récital avec sa sœur, Valérie (pianiste). 18 Philippe Bianconi ❚ piano Le parcours des concours internationaux voit Philippe Bianconi triompher à Belgrade en 1977, mais ce sont successivement les concours Casadesus de Cleveland remporté de manière spectaculaire en 1981 et la Médaille d'argent remportée peu après au concours Van Cliburn qui lui ouvrirent les portes d’une brillante carrière américaine : Orchestres de Cleveland, Los Angeles, Pittsburgh, Saint Louis, Dallas, Baltimore etc… Carnegie Hall l’accueille en récital, précédé de peu par Chicago et sa prestigieuse Allied Art Series, puis tout naturellement le Kennedy Center Terrace Theater de Washington, bientôt suivi par la Society for the Performing Arts de Houston. En Europe comme aux Etats-Unis, Philippe Bianconi peut s’honorer de collaborer avec les plus grands chefs (Lorin Maazel, Kurt Masur, Christoph von Dohnanyi, Guennady Rozhdestvenski, Georges Prêtre, Edo de Waart, Jeffrey Tate, Marek Janowski) et les grands orchestres (l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre National de l’Opéra de Paris, Le Rundfunk-Sinfonie Orchester Berlin, l’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, l’Orchestre Philharmonique de Budapest, l’Orchestre Symphonique de Prague, l’Orchestre Philharmonique de Varsovie etc…) A diverses reprises, James Conlon s’attache sa collaboration, notamment à deux reprises dans la série des concerts symphoniques de l’Orchestre National de l’Opéra à l’Opéra Garnier, à New York dans la prestigieuse salle du 92nd Street « Y » pour un hommage à Erwin Schulhoff, dans le cadre du Festival de Ravinia, avec l’Orchestre Symphonique de Chicago… Philippe Bianconi est recherché en récital et triomphe à Berlin dans la prestigieuse série de l’Orchestre Philharmonique de Berlin « Sonntags um vier », à la Roque d’Anthéron, à Santiago du Chili, mais également en musique de chambre et on le voit à l’affiche avec le Quatuor Guarneri dans la série du Metropolitan Museum de New York, en trio avec Gary Hoffman et Tedi Papavrami à Paris, Rome, Madrid, etc… Il a également collaboré avec Jean Pierre Rampal, le Tokyo String Quartet, le Quatuor Sine Nomine, le Quatuor Isaye, le Quatuor Talich ou encore Hermann Prey avec lequel il grava pour Denon les trois grands cycles de mélodies de Schubert. Philippe Bianconi enregistre pour plusieurs labels : Lyrinx (Deux CD Schumann, une Intégrale Ravel et un CD Schubert), Claves (le Quintette de Brahms avec le Quatuor Sine Nomine), Le Chant du Monde (Chostakovitch/Prokofiev avec Gary Hoffman), Pierre Verany (« La Bonne Chanson » de Gabriel Fauré, avec Jérôme Correas et le Quatuor Parisii)., AEON (les Sonates pour violon et piano de Brahms avec Tedi Papavrami). Parmi les highlights des prochains mois, plusieurs apparitions aux Etats-Unis, une tournée en Australie, une série de récitals dans les principaux festivals d’été (Serres d’Auteuil, Orangerie de Sceaux, Nuits Musicales du Suquet etc…) mais également à Mexico, Hambourg, Paris/Théâtre des Champs Elysées, etc… Monte Carlo l’accueillera également en concert avec l’Orchestre Philharmonique sous la direction de Yakov Kreizberg dans le 2ème Concerto de Rachmaninov et en double récital dans le cadre du Printemps des Arts. Florent Boffard ❚ piano Après des études musicales au Conservatoire National de Région de Lyon, Florent Boffard entre à l’âge de 12 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d’Yvonne Loriod où il obtient son Premier prix de piano. Les années suivantes, il se voit décerner les Premiers prix de musique de chambre (classe de Geneviève Joy), d’harmonie, de contrepoint et d’accompagnement. Admis en cycle de perfectionnement dans la classe de Germaine Mounier, il obtient en 1982 le Premier prix du Concours International de piano « Claude Kahn » à Paris puis, en 1983, le Concours International de Piano « Vianna da Motta » à Lisbonne, récompense qui lui permet de jouer sous la direction de Leon Fleisher. Soliste à l’Ensemble Intercontemporain de 1988 à 1999, il a côtoyé les principaux compositeurs de notre temps et a effectué la création de pièces de Boulez Donatoni, Ligeti… Il trouve extrêmement enrichissant d’avoir un échange direct avec les compositeurs. Ses concerts l’ont mené en Allemagne, Autriche, Portugal, Italie, aux Etats-Unis (New York et Washington) et il s’est produit avec de nombreux orchestres dont l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre des Pays de la Loire… Invité par les plus grands festivals internationaux (Salzbourg, Berlin, Bath, Bruxelles, La Roque d’Anthéron…), il a joué sous la direction Pierre Boulez, Simon Rattle, David Robertson… En 2009, Florent Boffard joue le Concerto pour deux pianos (création française) – Im Lichte – de Johannes Maria Staud avec le Philharmonisches Orchester Freiburg lors du Festival Musica de Strasbourg. Côté discographique, Florent Boffard a enregistré plusieurs disques parmi lesquels les Structures pour deux pianos de Pierre Boulez avec Pierre-Laurent Aimard (DGG), la Sequenza IV pour piano de Luciano Berio (DGG) et la 2ème Sonate pour violon et piano de Bartok avec Isabelle Faust (Harmonia Mundi). Un disque consacré aux Etudes pour piano de Debussy et Bartok est également paru chez Harmonia Mundi. En 2001, la Fondation Forberg-Schneider (Münich) décerne à Florent Boffard son Prix Belmont pour son engagement dans la musique d’aujourd’hui. Florent Boffard a été professeur à la Musikhochschule de Stuttgart. Depuis septembre 2009, il enseigne au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. 19 Finghin Collins ❚ piano Né à Dublin en 1977, Collins effectue ses études musicales dès l'âge de six ans à la Royal Irish Academy of Music dans la classe de John O'Conor, jusqu'en juin 1999, date à laquelle il obtient son diplôme avec félicitations du jury. Puis, il entreprend trois années d'études de virtuosité auprès de Dominique Merlet au Conservatoire de Musique de Genève et remporte en juin 2002 le Premier prix avec distinction ainsi que le Prix Georges Filipinetti. Après avoir gagné les prix les plus prestigieux d'Irlande, Finghin Collins connaît un succès international. Demi-finaliste aux Concours Internationaux de Leeds en 1996 et de Dublin en 1997, il remporte en 1998 le Premier prix des « Rencontres Internationales des Jeunes Pianistes » à Paris et à Strasbourg ainsi que le Classical Category aux National Entertainment Awards à Dublin. Enfin, en septembre 1999, Finghin Collins est le lauréat du Concours Clara Haskil à Vevey (Suisse). Dès lors, succède une série d'engagements très prestigieux auprès des plus grands orchestres du monde. Il est régulièrement l'invité de grands chefs d'orchestre et se produit très souvent avec le RTE National Symphony Orchestra of Ireland à Dublin ainsi qu'avec le Ulster Orchestra de Belfast. La musique de chambre joue aussi un rôle de grande importance dans la vie musicale de Finghin Collins. Au mois d'août 2007, Finghin Collins a fait ses débuts au Festival de Piano de la Roque d'Anthéron, tandis qu'en septembre 2009 il a débuté aux Serres d'Auteuil à Paris. Au mois d'août 2008, Finghin Collins a débuté avec un grand succès aux BBC Proms à Londres avec le Ulster Orchestra dirigé par Kenneth Montgomery. Au cours de la saison 2009-10, il retourne au Ulster Orchestra, au RTE National Symphony Orchestra of Ireland, au Deutsche Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz et au Northern Sinfonia en Angleterre. Il débute dans la cadre du Korea International Music Festival, assure une tournée importante en Corée du Sud avec Han-Na Chang et se produit à la Sala Verdi de Milan avec l'Orchestre de Wuppertal. En septembre 2009, Finghin Collins a été nommé Artiste Associé au RTE National Symphony Orchestra à Dublin pour les trois saisons 2010/11, 2011/12 et 2012/13 ; cette nouvelle position, créée pour lui, lui permettra d’entreprendre une aventure musicale nouvelle et stimulante. En mai 2006, Claves Records à Lausanne a sorti deux enregistrements de la musique pour piano solo de Robert Schumann ; ces disques ont reçu de nombreuses critiques élogieuses dans Gramophone (« Editor's Choice »), BBC Music Magazine (****), International Record Review, Diapason (5 diapasons) et Classica Répertoire. Un deuxième volume Schumann est sorti chez Claves en mars 2009 ; ce volume a également reçu d'excellentes critiques, y compris 5 diapasons. En juin 2010, Finghin Collins enregistre deux œuvres pour piano et orchestre de Charles V. Stanford avec le RTE National Symphony Orchestra à Dublin, également pour Claves Records. Eric-Maria Couturier ❚ violoncelle Né en 1972, Éric-Maria Couturier obtient les prix de violoncelle à l’unanimité premier nommé au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il était élève de Roland Pidoux, Igor Gavrich pour le violoncelle, de Jean Moullière, Christian Ivaldi et Ami Flammer pour la musique de chambre, et de Patrick Moutal pour la musique indienne. Il est lauréat en Italie des Premier prix et Prix de la Musique Romantique à Trapani, second à Trieste et troisième à Florence avec le pianiste Laurent Wagschal. À 23 ans, il rentre à l’Orchestre de Paris, puis 3ème soliste à l’Orchestre National de Radio-France, et 1er soliste à l’Orchestre National de Bordeaux. Éric-Maria Couturier, violoncelliste éclectique, se consacre à la musique classique ainsi qu’à la recherche de langages nouveaux. Depuis 2002, il est soliste à l’Ensemble Intercontemporain sous la direction de Pierre Boulez et Susanna Mälkki. Eric-Maria se produit occasionnellement en concert avec Erikm, platiniste-improvisateur-plasticien. Il a joué aux côtés de Maurizio Pollini, Pierre-Laurent Aimard, Shani Diluka, Leon Fleisher, Christian Ivaldi, Jean-Claude Pennetier, Tabea Zimmermann, JeanGuihen Queyras. Depuis 2007, il travaille avec le danseur Richard Siegal sur la relation danse/violoncelle. Ils ont joué à New York, Yamaguchi, Karlsruhe, Helsinki. En décembre 2009, le festival Agora produit ce projet à Paris avec l’Ensemble intercontemporain et l’Ircam. En 2008, avec le réalisateur Massa Eguchi, il part tourner au Japon un film documentaire « Goendama » dont le sujet traite du pouvoir thérapeutique du violoncelle. Le film est actuellement en salle au Japon. Eric-Maria Couturier est également membre de l'octuor « Les Violoncelles Français ». Il joue également depuis 2010 avec le chanteur de Jazz David Linx. En mars 2010 est paru un disque monographique de Zoltán Kodály sous le label Zig-Zag Territoires. Eric-Maria Couturier joue un violoncelle de Franck Ravatin de 2008. Nicolas Dautricourt ❚ violon « Prix Georges Enesco de la SACEM », et « Révélation Classique de l’ADAMI » au Midem de Cannes, Nicolas Dautricourt est sans conteste l’un des violonistes français les plus brillants et les plus attachants de sa génération. Les nombreux concours dont il est lauréat (Henryk Wieniawski à Poznan, Jeunesses Musicales de Belgrade, Rodolfo Lipizer de Gorizia et Gian-Battista Viotti), lui ouvrent les portes d’une carrière qui l’amènera à se produire sur les plus grandes scènes nationales et internationales. Il est l’invité de nombreuses manifestations en France ainsi que de prestigieux festivals à l’étranger. Nicolas Dautricourt s’est produit en tant que soliste avec les orchestres français (notamment l’Orchestre National de France, 20 l’Orchestre Français des Jeunes, les orchestres de Lorraine, des Pays de la Loire, de Nice…). Il n’a pas pour autant négligé les orchestres étrangers et on a pu l’entendre à Mexico, Belgrade, Kiev, Tokyo, Kanazawa, l’Orchestre de Chambre de la Scala de Milan etc. et a beaucoup joué en Russie (Nijny-Novgorod, Novossibirsk, Murmansk, Tomsk, Irkutsk, Rostov…). Particulièrement apprécié pour son « engagement sensible et passionné », il affectionne tout particulièrement la musique de chambre. Son intérêt marqué pour le jazz lui offre également le privilège de collaborer régulièrement avec l’accordéoniste Richard Galliano, au sein du « Tangaria quartet », ainsi que du « Piazzolla Forever project ». Nicolas Dautricourt a gravé une intégrale Szymanowski pour violon et piano (Saphir Records), ainsi qu’un disque consacré au Concert de Chausson accompagné du Double Concerto de Mendelssohn avec l’Orchestre d’Auvergne (Calliope), enregistrements acclamés et récompensés par la presse. Nicolas Dautricourt joue actuellement un magnifique instrument de Nicolo Gagliano datant de 1740, et est depuis 2007 directeur artistique des « Moments Musicaux » de Gerberoy. Karine Deshayes ❚ mezzo-soprano Karine Deshayes intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe de Mireille Alcantara, après avoir obtenu une licence en musicologie à l'Université de Paris Sorbonne. Elle se produit dans le répertoire baroque avec Emmanuelle Haïm, Christophe Rousset, William Christie, Il Seminario Musicale et les Paladins. Karine Deshayes entre alors dans la troupe de l'Opéra de Lyon, où elle interprète Cherubino des Nozze di Figaro, l'Ecureuil et la Chatte de L'Enfant et les Sortilèges, Clara dans Le Premier Cercle de Gilbert Amy (création mondiale), Clarina de La Cambiale di Matrimonio, Nancy d'Albert Herring, Cupidon d'Orphée aux Enfers, Stefano de Roméo et Juliette, le marmiton de Rusalka et Rosina du Barbiere di Siviglia. Elle chante Dorabella de Cosi fan Tutte avec l'Arcal, L'Enfant et les Sortilèges au Teatro Musicale Real de Madrid et La Donna del lago au Festival de Radio France à Montpellier. Elle est invitée à l'Opéra National de Paris pour Rusalka, Juliette ou la clé des songes, Faust (Siebel), Parsifal et l'Affaire Makropoulos. Elle interprète Cherubino des Nozze di Figaro au Festival de Lacoste et la Seconde Dame (Die Zauberflöte) au théâtre du Capitole de Toulouse, à l'Opéra National de Paris et au festival de Salzbourg. Elle fait ses débuts dans le rôle titre de La Cenerentola au Grand Théâtre de Bordeaux et à l'Opéra de NantesAngers, chante Mercedes (Carmen) aux Chorégies d'Orange, le rôle d'Irène (Tamerlano) à l'Opéra de Lille et au Théâtre des Champs-Elysées. Elle chante le rôle de Zerlina (Don Giovanni) au Capitole de Toulouse et à l'Opéra de Monte Carlo, Béatrice (Béatrice et Benedict) à l'Opéra National du Rhin, Preziosilla (La Forza del Destino) à l'Opéra d'Avignon, Vénus (Vénus et Adonis) et Zanetto à l'Opéra de Nancy. Elle a également fait ses débuts au MET avec le rôle de Siebel (Faust), et plus récemment, elle chante Rosina (Il Barbiere di Siviglia) à l'Opéra de Nancy, Nicklausse (les Contes d'Hoffmann) et la Périchole au théatre du Capitole de Toulouse et Adalgisa (Norma) à L'Opéra de Saint-Etienne. Elle chante également Sesto (La Clémence de Titus) à l’Opéra d’Avignon, Krista (L’Affaire Makropoulos) à l’Opéra de Paris, Poppée (Le Couronnement de Poppée) au Grand Théâtre de Bordeaux. Karine Deshayes se produit également en Oratorio avec l'Orchestre d'Ile-de-France (le Martyre de Saint Sébastien de Debussy), avec l'Orchestre National de France sous la baguette de Kurt Masur au Festival de Saint-Denis (le Requiem de Mozart), en concert avec l'Orchestre de Paris sous la direction de Marc Soustrot à l'Opéra Comique (Béatrice et Bénédict de Berlioz) avec l'Orchestre Philharmonique de Liège et avec l'Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction de M.W Chung (Shéhérazade de Ravel), l’Orchestre concert d'Astrée sous la direction de Louis Langrée (Messe en Ut de Mozart). Accompagnée par la pianiste Hélène Lucas, elle se produit régulièrement en récital qu'elle prépare avec Ruben Lifschitz. Karine Deshayes a remporté le Premier prix du concours des Voix d'or 2001 et du concours des Voix Nouvelles 2002 et la même année est finaliste du concours Opéralia Placido Domingo. Elle a également été nominée dans la catégorie « Révélations de l'année Artiste Lyrique » aux Victoires de la Musique classique 2002. Doulce Mémoire ❚ ensemble Doulce Mémoire, c’est d’abord l’énergie, l’esprit de troupe, le plaisir du partage et de la rencontre avec un objectif commun : revisiter le répertoire profane et sacré de la Renaissance. Constitué d’une équipe soudée d’instrumentistes et de chanteurs fidèles à l’ensemble, Doulce Mémoire est amené à jouer aussi bien dans les festivals internationaux d’Innsbruck, Saintes, Bath, Ambronay ou Boston, que sur le parvis du cinéma UGC en plein Paris, dans un restaurant au Portugal, à 4000 mètres d’altitude dans la ville de Quito en Equateur ou en équilibre instable sur une barge posée sur le lagon de Tahiti. Ennemi déclaré de l’ennui, Doulce Mémoire crée sans cesse de nouvelles formes originales de concert mis en espace et répond présent à tous les défis : d’un spectacle sur une roulotte, tourné en 2000, au concert partagé avec la grande chanteuse ouzbek, Munnadjat Yulchieva, en passant par la formation de chœurs amateurs ou de jeunes indiens boliviens. Ouvert à toutes les formes d’art, Doulce Mémoire a rencontré les musiciens danseurs de la troupe, internationalement reconnue, Han Tang Yuefu de Taïwan, les danseurs italiens de la compagnie Il Ballarino, les chanteurs anglais du Cardinall’s Musick et des danseurs espagnols dans un spectacle détonnant mêlant musique renaissance et flamenco. Passant du cabaret renaissance (La Dive Bouteille) aux 21 musiques les plus mystiques de la Semaine Sainte, du Requiem des Rois de France à la commedia dell’arte avec son spectacle Viva Venezia !, Doulce Mémoire entend fuir la routine et la monotonie. Doulce Mémoire enregistre pour Naïve, K 617 et Zig Zag Territoires. Sa discographie a reçu de très nombreuses récompenses : Diapason d’Or de l’année, Choc du Monde de la Musique, ffff de Télérama. Ensemble Contraste ❚ ensemble Quatre musiciens classiques parmi les plus prometteurs de leur génération réinventent les limites du concert classique. Creuset d’idées nouvelles et d’expériences surprenantes, l’Ensemble Contraste repose sur quatre instruments principaux : piano, violon, alto et violoncelle. Suivant la démarche de ses deux initiateurs, l’altiste Arnaud Thorette et le pianiste Johan Farjot, l’Ensemble Contraste privilégie une rencontre véritable avec le public qu’il place au centre de sa recherche artistique, favorisant ainsi l’éclosion de véritables concerts-spectacles. La diversité et la spontanéité des artistes qui composent cet ensemble aux formes atypiques, permettent une programmation originale, de la musique classique au tango, à la comédie musicale et à la création contemporaine. Contraste, c’est par ailleurs une recherche très personnelle de ses propres arrangements, essayant en permanence de renouveler par sa fraîcheur et son imagination les différents répertoires abordés. Énergie, humour, sensibilité et mélange des genres sont l’identité de cette démarche résolument ouverte notamment vers la voix. Depuis sa création en 2000, l’Ensemble Contraste est l’invité des plus grandes scènes en France ou à l’étranger dans une dizaine de pays. Il est en résidence au festival « Voix du printemps » à Paris. En 2009 paraissent deux disques salués par la critique : Café 1930-Tangos (Zig-Zag Territoires) et Masques (Karol Beffa/Triton) : R9 Classica, Coup de cœur FNAC, sélection Radio Classque, **** Monde de la musique… Depuis 2009, un spectacle original rencontre l’adhésion unanime du public et de la critique autour du tango : Classic Tango. En 2010, l’Ensemble Contraste s’attaque à l’univers de la comédie musicale avec le disque SONGS (Naïve). Kudsi Erguner ❚ ney & directeur artistique de l’ensemble Kudsi Erguner Issu d’une famille de musiciens, Kudsi Erguner a eu l’opportunité de côtoyer de nombreux grands musiciens de l’ancienne génération, et s’est imprégné à leur contact, d’un style authentique, reflet de siècles de culture musicale. Il est, en musique savante ottomane, le seul musicien turc de sa génération à avoir reçu, par son père, un enseignement direct comme le veut la tradition orale. D’autre part, ayant participé aux réunions de plusieurs confréries soufies, il a suivi leur enseignement non seulement spirituel, mais aussi musical. Les nombreux concerts dans lesquels il s’est produit, tant aux Etats-Unis qu’en Europe, ont contribué à la redécouverte de la musique savante ottomane et la musique Soufie d’Istanbul au public occidental. Il a collaboré avec de grands artistes européens pour des concerts, des musiques de films, des pièces de théâtre et de ballet (Peter Brook, Carolyn Carlson, Maurice Béjart, Peter Gabriel, Robert Wilson, Georges Aperghis, Didier Lockwood, Michel Portal, Marc Minkowski, Fazil Say, Mehmet Ulusoy, Cristoph Lauer, Michel Godard, Renaud Garcia-Fons, Hilliard ensemble, Jordi Savall, Ensemble Lycourgos Angelopoulos, Markus Stochausen, Bartabas...). Conseiller artistique de plusieurs grands festivals, producteur de disques dans plusieurs labels européens, il a fortement contribué à ce que ces musiques retrouvent leur place au sein du patrimoine culturel international, et par contrecoup, en Turquie-même. Ainsi, depuis 1990, les concerts qu’il a donnés dans le cadre du Festival de Musique d’Istanbul ont éveillé un intérêt grandissant au sein de la jeune génération turque, et fortement contribué à un retour passionné vers les arts traditionnels, particulièrement ceux liés au Soufisme. Les nombreux CD parus en Europe, aux EtatsUnis, au Japon et en Turquie, constituent aujourd’hui un vaste catalogue témoignant non seulement de l’interprétation authentique et de la créativité de Kudsi Erguner, mais aussi présentant un large éventail des diverses facettes de la musique ottomane. En 1981, il créé à Paris l’association MEVLANA où il enseigne la musique savante et soufie selon la tradition originale. Enfin, il dirige deux petites communautés liées à la tradition des « Mevlevi » (Derviches Tourneurs), l’une à Paris et l’autre à Istanbul. Michael Gielen ❚ chef d’orchestre et compositeur Michael Gielen est né à Dresde en 1927. En 1940, il part avec sa famille en Argentine, étudie la musique à Buenos Aires et commence sa carrière au Théâtre Colon comme accompagnateur de chanteurs. En 1949, il présente en première mondiale à Buenos Aires l’intégrale des œuvres pour piano d’Arnold Schönberg. En 1950, il revient en Europe et se trouve engagé comme chef d’orchestre au Wiener Staatsoper. À la suite de Vienne, il est nommé à l’Opéra Royal de Stockholm comme directeur musical puis à l’Orchestre National de Belgique en qualité de chef principal. Après avoir dirigé les plus grands orchestres d’Europe il est nommé directeur musical de l’Orchestre Symphonique de Cincinnati en 1980 et 1981. Pendant 10 ans, de 1977 et 1987, il est directeur de l’Opéra de Francfort et également directeur musical général de la ville de Francfort. Entre 1987 et 1995, il enseigne la Direction d’Orchestre au Mozarteum à Salzburg. Depuis 1996, il est nommé Chef principal du SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg. Sous sa direction, le SWR est régulièrement invité pour des concerts par les plus grands Festivals d’Europe ainsi qu’au Carnegie Hall de 22 New York. Michael Gielen a été lauréat de plusieurs prix pour l’ensemble de sa carrière comme le « Cannes Classical Lifetime Achievement Award » en 2002, le Prix Faust en 2008 comme « Chef de l’Année » et l’ « Echo Klassik » pour l’interprétation de Gurrelieder de Schönberg avec le SWR Sinfonieorchester BadenBaden und Freiburg. En février 2010, il obtient aussi le Prix de la Fondation Siemens. Depuis son 75ème anniversaire, il a été nommé chef honoraire à vie de la SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg. Rune Glerup ❚ compositeur Rune Glerup est un compositeur danois. Enfant déjà il composait, puis il étudie auprès de plusieurs compositeurs au Danemark et à l’étranger, parmi lesquels Walter Zimmermann à Berlin, Niels RosingSchow et Hans Peter Stubbe Teglbjærg. Il étudie la composition et l’électroacoustique dans le cadre de la classe pour soliste de la Royal Danish Academy of Music de Copenhague, qu’il termine par un concert portrait en 2010 avec le London Sinfonietta. Il a également participé à des masterclasses animées par Phillippe Leroux, Rolf Wallin et Adriana Hölszky. Son œuvre s’est vue remettre de nombreuses distinctions, parmi lesquelles le prix des jeunes musiciens de la Léonie Sonning Music Foundation. Il bénéficie également de bourses annuelles de travail attribuées par la Danish Arts Foundation, qui a récompensé ensuite son travail en lui attribuant une bourse de deux années dédiée aux jeunes compositeurs, alors qu’il n’a que 19 ans. Cinq ans après, il obtient la bourse dédiée au soutien des jeunes talents. Sa musique est jouée par des ensembles tels que le London Sinfonietta, l’Ensemble Alternance, l’Ensemble Tm+, le Esbjerg Ensemble, le Contemporánea et le Trio Gáman. Outre ses études de compositeur, il étudie le métier de chef d’orchestre auprès du français Pierre-André Valade à Paris. En 2009, il devient chef d’orchestre de l’Ensemble Contemporána, ensemble danois spécialisé dans l’utilisation de l’électronique. De 2010 à 2011, Rune Glerup poursuivra ses études à l’IRCAM (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) à Paris. Itamar Golan ❚ piano Depuis près de deux décennies, Itamar Golan accompagne les plus grands musiciens de notre époque ; il joue aujourd'hui sur les scènes internationales les plus prestigieuses et son travail lui vaut la reconnaissance générale. Né à Vilnius, Lituanie, il émigre en Israël à l'âge d'un an et joue son premier récital à Tel Aviv à 7 ans. Il a été, à plusieurs reprises, lauréat de la Fondation Culturelle Israelo-Américaine lui donnant ainsi la possibilité d'étudier le piano avec Emmanuel Krasovsky et plus tard, la musique de chambre avec son mentor, Chaim Taub. Plus tard, il sera choisi pour étudier avec Leonard Shure, au New England conservatory de Boston. Depuis ses plus jeunes années, Itamar Golan développe une passion pour la musique de chambre, mais il apparaît également en tant que soliste auprès d’orchestres majeurs de la scène internationale, comme les Philharmoniques d’Israël, de Berlin sous la direction de Z. Mehta, le Philharmonica della Scala ou le Vienna Philharmonic sous la direction de Muti. En 1991, Itamar Golan est nommé à la Faculté de l'Ecole de Musique de Manhattan, faisant de lui un des plus jeunes professeurs. Depuis 1994, il est professeur de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique (CNSM) de Paris. Elsa Grether ❚ violon Née à Mulhouse, Elsa Grether commence l’apprentissage du violon en Alsace avant d’entrer au CNR de Paris, où elle obtient un Premier prix de violon à l’unanimité du jury le jour de ses quinze ans. Poussée par une grande curiosité, elle poursuit sa formation à l’étranger, au Mozarteum de Salzbourg avec Ruggiero Ricci, puis aux EtatsUnis, avec Mauricio Fuks à l’Université de Bloomington (Indiana) et Donald Weilerstein au New England Conservatory de Boston. Puis elle bénéficie des conseils de Régis Pasquier à Paris. Elle est lauréate, à l’unanimité du jury, du Prix international Pro Musicis 2009 avec la pianiste Delphine Bardin, ainsi que de diverses fondations, parmi lesquelles : Safran pour la musique, Prix Oulmont, Natixis, Cziffra, Bleustein-Blanchet pour la Vocation, « Projets Masters » des CIM de Val d’Isère. Depuis 2005, elle est soutenue par l’Ajam. Alain Duault lui a consacré une émission dans « Toute la musique qu’ils aiment » (France 3) et elle a été invitée à diverses reprises sur France Musique et France Culture. En soliste avec orchestre, elle a interprété de nombreux concertos (parmi lesquels ceux de Bach, Mozart, Haydn, Bruch, Brahms, Tchaïkovsky, Chébaline, Dvorak, Prokofiev, Tzigane de Ravel…) Elle a participé à de nombreux festivals en France et à l’étranger (Polignac, Cziffra, Musica à Strasbourg, Musiciennes à Ouessant, Rencontres musicales d’Albertville, Royan, Toulon, Dominicains de Guebwiller) et s’est produite au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Avery Fisher Hall de New-York, Chicago Myra Hess concert series, Alger Auditorium de la Radio Nationale, Salzbourg Schloss Mirabell, Santander Palais des Festivals…). Elle collabore régulièrement avec les pianistes Ferenc Vizi, Delphine Bardin, Eliane Reyes ainsi qu’avec Régis Pasquier, Marielle Nordmann, Christine Icart, Pascal Contet, Juliette Hurel, Julian Steckel… Elle prépare un CD d’œuvres d’Europe centrale (Janacek, Martinu, Szymanowski, Smetana) aux côtés du pianiste Ferenc Vizi (Triton, 2011), ainsi qu’un autre de sonates russes (Ar-Ré-Sé). Elle a également participé à un disque d’œuvres de Jean-Jacques Werner (Spiritual pour violon et orgue) et participera à un CD monographique d’œuvres de musique de chambre de Christophe Bertrand (Ensemble In Extremis). 23 Istanbul Music and Sema Group ❚ ensemble Istanbul Musica and Sema Group a été créé par R. Hakan Talu et porte ce nom depuis 1998. Cette formation s’est produite plus de 150 fois, dans 12 pays et sur 4 continents. Le spectacle est composé de musique mystique turque et de la fameuse danse des Derviches Tourneurs. Parallèlement, les musiciens et les solistes jouent également dans d’autres formations musicales du riche répertoire turque. Le rituel présenté évoque un appel à « l’amour humain », à la « fraternité » et à la « tolérance » en association avec le mysticisme de Mevlana Celaleddin-i Rumi qui parlait d’humanité en s’exclamant : « Venez ! Qui que vous soyez, venez ! ». La caractéristique la plus importante de ce rituel vieux de sept cents ans est celle de l’union entre les trois composants principaux de la nature humaine : la raison, l’amour et l’âme. Dans nul autre rituel se retrouvent ces trois éléments liés de cette façon. Les Derviches dansent pour remercier le Créateur, pour être avec lui et voir l’Ami. Ils sortent de leur existence pour le rejoindre, faire un avec lui, explorer les secrets de la création et comprendre pourquoi ils sont venus au monde. Ce miracle ne peut s’accomplir que grâce à la foi. Pendant ce rituel miraculeux, grâce à une discipline très précise, la poésie et la musique de Mevlana aident les Dervishes à suivre un chemin spirituel. La cérémonie, constituée de 6 parties, se termine par une lecture du Coran, une prière qui repose les âmes de tous les prophètes et des croyants, tirée de Sura Bakara 2, verset 115 : « Où tu regardes c’est le visage de Dieu que tu vois. Il tient tout dans ses bras, il connaît tout ». Jigalov ❚ clown Andrej Nikolajewitsch Jigalov est né en 1966 à Tschekjabinsk en Union Soviétique. Il grandit dans cette ville de l’Oural et commence à travailler comme ouvrier dans une usine d’état jusqu’à son départ pour le service militaire dans l’Armée Rouge. Durant cette période, il participe à des spectacles donnés pour les soldats et se fait vite remarquer par son talent. C’est à partir de là que l’on commencera à parler de lui comme un « clown ». Après deux années passées dans l’armée, il revient dans sa ville natale. A l’issue d’un spectacle de cirque auquel il assiste, il va à la rencontre du clown pour lui demander où il a appris son métier. Ayant obtenu les coordonnées de cette école, Jigalov prend la décision de s’y rendre et entreprend son voyage vers Moscou. Il réussit malgré une sélection d’entrée à l’école très difficile (seulement 3 personnes choisies sur 450) et commence avec un de ses collègues à créer des numéros. Depuis, Jigalov a été appelé pour travailler dans le cinéma à plusieurs reprises mais sa véritable passion reste le cirque qui lui offrira le plus de succès. Les plus grands cirques du monde l’engagent et il lie une amitié particulière avec le cirque Roncalli. Jigalov ne se maquille pas ; il se sert juste de son costume et de sa mimique ce qui lui suffit pour faire rire le public et instaurer avec lui une liaison émotionnelle. Souvent comparé à Charlie Chaplin et Buster Keaton, ces rapprochements ne « collent » toutefois pas bien avec son personnage qui n’a jamais vraiment été lié avec le cinéma. Jigalov est considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands clowns du monde. Il peut improviser, jouer, composer de la musique, … que pouvons nous lui demander de plus ? David Kadouch ❚ piano Né en décembre 1985, David Kadouch débute le piano au C.N.R.de Nice dans la classe d'Odile Poisson. Il entre à l’âge de 14 ans au CNSM de Paris où il est reçu à l’unanimité dans la classe de Jacques Rouvier. Après un Premier prix obtenu avec la mention Très Bien en juin 2003, il rejoint la classe de Dimitri Bashkirov à l’Ecole Reina Sofia de Madrid où il poursuit actuellement sa formation. Remarqué par ltzhak Perlman, il joue, à l’âge de 13 ans, sous la direction du Maestro au Metropolitan Hall de New York. A 14 ans, il est invité à se produire dans la salle Bolchoï du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. En 2008, il jouera avec Itzhak Perlman, le quintette de Schumann, au Carnegie Hall de New York. David Kadouch fait partie de la famille musicale illustre des Académies de Salzburg et de Verbier ( dont il est Prix d’Honneur en 2009). Grâce à cette nomination, il participera de nouveau au festival de Verbier en 2010. En décembre 2005, il est finaliste du “Beethoven Bonn Competition”, et en 2009, finaliste du « Leeds International Piano Competition ». Depuis janvier 2007, il est lauréat de l’ADAMI et de la Fondation Natexis Banques Populaires David Kadouch participe à de nombreuses séries parmie lesquelles le Festival de musique contemporaine de Lucerne sous la direction de Pierre Boulez, le Klavier-Festival Rhur, le Festival de Gstaad, le Festival de Montreux, le Festival de Santander, le festival de Jérusalem, le Festival de Montreux, les Flâneries Musicales de Reims, la série de musique de chambre à Gstaadt, le festival de la Roque d’Anthéron, la Tonhalle de Zurich, le Louvre à Paris... Il fera également une tournée en Chine. Il est invité par Gaëlle le Gallic pour son émission « Dans la Cour des Grands » sur France Musique en juin et en novembre 2006, et par Alain Duault dans «Toute la musique qu’ils aiment » sur France 3. Parallèlement à ses études auprès de Dimitri Bashkirov, il se perfectionne auprès de grands maîtres tels que Murray Perahia, Vitaly Margulis, Elisso Virsaladze, Emanuel Krasovsly, Maurizio Pollini, Maria-Joao Pires, Itzhak Perlman et Daniel Barenboim. De plus, il se produit en musique de chambre avec des musiciens tels que le Quatuor Quiroga, le Quatuor Ebène, le Quatuor Ardeo, Radovan Vlatkovic, Frans Helmerson, Nikolaj Snaider, Antoine Tamestit, Renaud Capuçon, etc. Daniel Barenboïm le choisit pour participer à l’enregistrement du DVD “Barenboïm on Beethoven” au Symphony Center de Chicago (intégrale diffusée mondialement). Daniel Barenboïm 24 l'invitera à remplacer Murray Perahia, à Jérusalem, puis à être le seul artiste invité à jouer lors de l'émission que France 2 lui consacre (Thé ou Café), et tout récemment, Daniel Barenboïm l’invite à nouveau à remplacer Lang Lang à Ramallah, en Palestine, le 12 novembre dernier. Arte l’a suivi et réalisé un documentaire diffusé à la sortie du DVD, en février 2007, dans son émission hebdomadaire « Maestro ». En juin 2007, David Kadouch enregistre pour la compagnie Naxos le concerto « Empereur » nº5 de Beethoven lors d’un concert live dans la Philharmonie de Cologne. En janvier 2010, il sort, pour TransartLive, l’intégrale des Préludes de Shostakovitch. Il vient d’être nommé « Révélation Jeune Talent » des Victoires de la Musique 2010. La saison 2010-2011 de David Kadouch verra notamment ses débuts en récital au MET de New York, puis des concerts avec l’Orchestre Philarmonique de Monte Carlo dirigé par Yakov Kreizberg, avec l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich dirigé par David Zinman avec le concerto Empereur de Beethoven, l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian, une tournée au Japon, des concerts à Verbier, Reims, Toulouse, etc. Yakov Kreizberg ❚ direction Né à St-Pétersbourg, Yakov Kreizberg a étudié avec Ilya A. Musin, éminent professeur, avant d'émigrer aux Etats-Unis où il reçoit une bourse lui offrant l'opportunité de travailler la direction d'orchestre aux côtés de Bernstein, Ozawa, Leinsdorf à Tanglewood et au Los Angeles Philharmonic Institute auprès de Michael Tilson Thomas. Premier prix du Concours Leopold Stokowski (New York), il occupe rapidement des postes importants : chef principal et conseiller artistique de l'Orchestre Symphonique de Bournemouth et directeur musical du Komische Oper Berlin. Yakov Kreizberg est actuellement Directeur Musical et Artistique de l'Orchestre Philharmonique et de l'Orchestre de chambre des Pays-Bas, Chef Principal Honoraire de l'Orchestre Symphonique de Vienne. Il est Directeur Artistique de l'Orchestre Philharmonique de MonteCarlo depuis le 1er janvier 2008, et occupera le poste de Directeur Musical à compter de septembre 2009. Très sollicité à travers le monde, Yakov Kreizberg dirige les plus grands orchestres d'Europe (notamment le Gewandhaus de Leipzig, l'Orchestre Philharmonique de Berlin, la WDR de Cologne, le Concertgebouw d'Amsterdam, l'Orchestre Symphonique du Bayerische Rundfunk, la Staatskapelle de Dresde, l'Orchestre Philharmonique de Munich, l'Orchestre Symphonique de la BBC, le London Symphony Orchestra, le Philharmonia) et des Etats-Unis (Philadelphie, Pittsburgh, Cincinnati, Minnesota, Los Angeles, Chicago, Boston et New York). Par ailleurs, il est régulièrement invité aux London BBC Proms. En Asie, il a dirigé les Orchestres du NHK et du Yomiuri Nippon et a été invité au Festival Pacifique de Sapporo. Plus récemment, il a effectué une tournée en Allemagne et en Espagne avec l'Orchestre Philharmonique des Pays-Bas et dirigé plusieurs formations européennes telles que l'Orchestre de Paris, l'Orchestre National de France, le Philharmonique de Londres. À la demande de l'Alte Oper de Francfort, il occupera la fonction d'artiste en résidence pour la saison 2008-2009 et proposera, outre des concerts symphoniques, plusieurs concerts de musique de chambre : ancien concertiste, Yakov Kreizberg se remet au clavier pour des représentations avec la violoniste Julia Fischer et le violon celliste Daniel Müller-Schott. Il s'est forgé une très belle réputation dans la direction d'opéras avec un répertoire particulièrement vaste. Outre le Komische Oper Berlin, il a dirigé le Lyric Opera of Chicago et l'English National Opera ; à plusieurs occasions, il a été invité aux festivals de Glyndebourne et de Bregenz. En 2006, il fait ses débuts au Royal Opera House en dirigeant Macbeth. Plus récemment, il a assuré la direction de Yolanta de Tchaïkovsky au Netherlands Opera où il est à nouveau invité en 2007-2008 pour une nouvelle production de Katya Kabanova de Janacek. Yakov Kreizberg consacre beaucoup de temps aux jeunes et s'investit énormément. Il est resté longtemps à la tête des "Jeunesses Musicales World Orchestra" et a représenté "Music and Me", une association qui cherche à aider les pays du Moyen-Orient, privés de musique par la guerre ou la pauvreté. Comme pour Decca et Oehms Classics, la collaboration de Yakov Kreizberg avec PentaTone Classics et l'Orchestre Philharmonique des Pays-Bas s'avère réussie et fructueuse : 5ème et 9ème Symphonies de Chostakovitch, 8ème et 9ème Symphonies de Dvorák, enregistrements avec Julia Fischer. Son premier enregistrement de la 7ème Symphonie de Bruckner avec l'Orchestre Symphonique de Vienne a été récompensé aux Grammy Awards 2006 (catégorie " meilleure interprétation orchestrale "). Dernière parution sous le label Orfeo : œuvres de Chostakovitch avec le violoncelliste Daniel Müller-Schott. En octobre 2007, le Président de la République d'Autriche a remis à Yakov Kreizberg la « Ehrenkreuz », plus haute distinction de ce pays dans le domaine des arts et des sciences. Sergej Krylov ❚ violon Né à Moscou, Sergej Krylov commence à étudier le violon à l’âge de cinq ans. A dix ans il débute avec l’orchestre et obtient ses premiers engagements en Russie, Chine, Pologne et Allemagne. Très jeune il remporte le Premier prix au Concours International « R. Lipizer » et, après une période d’étude avec Salvatore Accardo, il gagne le Concours « A. Stradivari » de Cremone et le prestigieux Concours « Fritz Kreisler » de Vienne. Il entreprend ensuite une lumineuse carrière en jouant dans les principales salles de concerts, telles que l’Auditorium de Radio France à Paris, Philharmonie de Berlin et Philharmonie de Munich, Musikverein et Konzerthaus de Vienne, Megaron Centre d’Athènes, Suntory Hall de Tokyo, Teatro 25 Colon de Buenos Aires, Teatro La Fenice de Venise et Teatro alla Scala de Milan. Sergej Krylov collabore avec de prestigieux orchestres, dont Vienna Symphony Orchestra, English Chamber Orchestra, St. Petersburg Philharmonic, Russian National Orchestra, Camerata Academica Salzburg, Czech Philharmonic, Mariinsky Theatre Orchestra, Orchestra Sinfonica « Giuseppe Verdi » de Milan, Filarmonica Toscanini de Parma, NHK Symphony de Tokyo, Staatsorchester de Hambourg et Copenhagen Philharmonic. Parmi les principales personnalités artistiques, Mstislav Rostropovich a représenté un moment important de la carrière artistique de Krylov. Au-delà de leur collaborations artistiques, ils étaient liés par une amitié et une grande estime. Krylov a joué entre autres avec Yuri Temirkanov, Valery Gergiev, Vladimir Ashkenazy, Rafael Frühbeck de Burgos, Andrey Boreyko, Nicola Luisotti, Mikhail Pletnev, George Pehlivanian, Jutaka Sado, Saulius Sondeckis, Zoltan Kocsis, Julian Kovatchev et Yuri Bashmet. Parallèlement aux nombreux récitals pour violon solo donnés dans les principales salles de concert lors des dernières saisons, Sergej Krylov a pratiqué aussi le répertoire de chambre et parmi ses principales partenaires, figurent Yuri Bashmet, Bruno Canino, Maxim Vengerov, Misha Maisky, Yefim Bronfman, Aleksandar Madzar, Nabuko Imai, David Geringas, Stefania Mormone, Mikhaïl Rudy et Lilya Zilberstein. En 2009 Sergej Krylov a été nommé Directeur Musical de la Lithuanian Chamber Orchestra, après Saulius Sondeckis. Sa discographie inclut plusieurs enregistrements pour EMI, Melodya et Agora. Sergej Krylov joue le Stradivari « Scotland University » (1734) de la Collection Sau-Wing Lam, concession de la « Fondazione A. Stradivari » de Cremone. Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo ❚ orchestre Fondé en 1856, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, est dénommé à sa création «Orchestre du Nouveau Cercle des Étrangers », puis Orchestre National de l’Opéra de Monte-Carlo de 1953 à 1980. Il occupe une place de premier rang dans le monde musical international, ayant eu l’immense privilège d’être dirigé par les plus grands chefs tels que : V. de Sabata, A. Toscanini, R. Strauss, D. Mitropoulos, B. Walter, E. Kleiber, A. Cluytens, Sir T. Beecham, K. Schuricht, K. Ancerl, L. Bernstein, Ch. Münch, W. Sawallisch, E. Jochum, L. Stokowski, Sir. J. Barbirolli, P. Klecki, G. Szell, C.-M. Giulini, R. Kubelik, K. Kondrachine, K. Sanderling, Ch. von Dohnanyi, L. Maazel, Z. Mehta, Sir George Solti, E.-P. Salonen, G. Prêtre, G. Rojdestvenski, Y. Temirkanov (pour n’en citer que quelques-uns). Quant aux Directeurs Musicaux, on relève notamment Paul Paray, Igor Markevitch, Lovrovon Matacic, Lawrence Foster, Gianluigi Gelmetti, James DePreist et Marek Janowski. Yakov Kreizberg a pris leur suite comme Directeur Artistique de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo depuis le 1er janvier 2008 ; il occupera le poste de Directeur Artistique et Musical à partir de la saison 2009-2010. L’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo joue un rôle de premier plan dans la création lyrique, chorégraphique et symphonique contemporaine. Ainsi, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo a toujours su conjuguer tradition et modernité. Son effectif, porté à cent musiciens depuis l’arrivée de Marek Janowski en 2000, s’inscrit dans une politique de changement et d’évolution artistique ayant permis de présenter d’audacieux programmes, comme l’intégrale des Concertos pour piano de Bartók avec Zoltan Kocsis, Des Canyons aux Étoiles de Messiaen, Elektra de Strauss et Parsifal de Wagner (en version concert), l’intégrale de l’oeuvre symphonique et concertante de Beethoven avec la participation de Radu Lupu, ainsi que des oeuvres de H. Dutilleux, B. Jolas, E. Canat de Chizy, H.-W. Henze, A. Pärt, Ch. Penderecki, S. Sciarino, B. A. Zimmermann ; sans oublier les grandes créations du XXe siècle avec les compositeurs tels que Fauré, Franck, Honegger, Ibert, Lalo, Mascagni, Massenet, Milhaud, Poulenc, Puccini, Ravel, Rabaud, Satie, et plus près de nous, Ch. Chaynes, M. Constant, P.Cooper, T. Escaich, M. Landowski, L. Liebermann, B. Lees, L. Maazel, Y. Maresch, M. Mochizuki, R. Rossellini, A. Sallinen, Ch. Theofanidis, entre autres. Depuis 1956, l’Orchestre est l’invité de nombreux festivals : Aix-en-Provence, Ankara, Athènes, Bad Kissingen, Bonn, Dresde, Dublin, Leipzig, Lisbonne, Lyon, Montreux, Orange, Paris, Prague, Strasbourg, Tunis, Vienne et effectue également de nombreuses tournées à l’étranger (Autriche, Allemagne, Belgique, Corée, Espagne, États-Unis, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Suisse). L’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo réalisede nombreux enregistrements pour les grands labels français, dont Parsifal de Wagner (qui a servi de bande sonore pour le film de Sylberberg) et Pelléas et Mélisande de Debussy, dirigés par Armin Jordan ; Pénélope de Fauré, avec Jessye Norman, dirigée par Charles Dutoit (Erato) ; OEdipe d’Enesco dirigé par Lawrence Foster (EMI-France) ; Napoléon de Honegger dirigé par Marius Constant (Erato), et également avec les plus prestigieux labels étrangers, tels que la Deutsche Grammophon, Decca, EMI Classics, Philips, enregistrements couronnés par plusieurs Grand Prix et salués par la presse et les Académies françaises et internationals. Deux DVD sont en outré parus avec Mstislav Rostropovitch et Samson François (EMI Classic Archives). En décembre 2003, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, le Rundfunk Sinfonieorchester Berlin, le Rundfunkchor Berlin et le Mitteldeutscher Rundfunkchor Leipzig ont été réunis,sous la direction de Marek Janowski, pour interpréter le Requiem de Berlioz au Dom de Berlin puis au Grimaldi Forum. Rencontre musicale renouvelée en mars 2007, à l’occasion du 150e anniversaire de l’Orchestre, avec l’interprétation magistrale des Gurre-Lieder de Schönberg, donnés à Monaco puis à la Philharmonie de Berlin. Depuis l’automne 2005, la réouverture de la Salle Garnier de l’Opéra de Monte-Carlo permet à l’Orchestre de donner des concerts de musique de chambre, dans un cadre prestigieux, sous la direction des chefs les plus en vue du répertoire baroque. Placé sous la présidence de S.A.R. La Princesse de Hanovre, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo a 26 bénéficié du soutien et des encouragements du Prince Rainier III, tout au long de son règne ; et à ce titre, il tient une place particulière dans le coeur des musiciens. Aujourd’hui, le Prince Albert II succède à son père. L’Orchestre l’assurant de toute sa confiance et de toute son estime, poursuivra dans la voie qui est la sienne : préserver son authenticité tout en se tournant résolument vers l’avenir, grâce à une politique dynamique qu’encourage le gouvernement princier. L’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo bénéficie du soutien de la Société des Bains de Mer, de EFG Bank, de l’Association des Amis de l’Orchestre et de Lexus Monaco. Tedi Papavrami ❚ violoniste Arrivé tout jeune en France, Tedi Papavrami découvrait un pays et une culture qui lui étaient totalement étrangers. Sa curiosité naturelle et son besoin d'apprivoiser la langue française pour pouvoir faire de ce pays le sien, une grande solitude aussi au départ, le poussèrent à dévorer les livres, toujours en Français : Stendhal, Proust, Flaubert, Dostoïevski, Tchekhov, Kafka... C'est donc tout naturellement qu'en 2000, - après la disparition du traducteur albanais Jusuf Vrioni, qui assumait jusqu'alors cette tâche – il reprendra le flambeau de la traduction de l'œuvre d'Ismail Kadaré, qu'il avait connu enfant, en Albanie. Cette échappée dans le monde littéraire devient aussi pour lui un moyen « d'exister professionnellement pour la première fois en dehors du violon ». Ce violon qui depuis toujours a fait partie de sa vie lui est transmis dès l’âge de 5 ans par son père, brillant professeur, ayant développé au fil d’une longue expérience pédagogique, l’art d’enseigner cet instrument à de jeunes enfants. Les progrès de Tedi sont rapides, trois ans plus tard il est capable de jouer les Airs bohémiens de Sarasate en public, en compagnie de l'Orchestre Philharmonique de Tirana. A onze ans, il exécutera sur scène le Premier Concerto de Paganini avec la redoutable cadence d’Emile Sauret. Nous sommes en 1982. L'Albanie est un pays volontairement coupé du monde, dans lequel, par un extraordinaire hasard, le flûtiste Alain Marion, de passage pour un concert, remarque le jeune virtuose et le fait inviter à Paris en qualité de boursier du gouvernement français. Il y devient l'élève de Pierre Amoyal au Conservatoire National Supérieur de Paris. Des apparitions dans des émissions de télévision populaires de cette époque, telle « Le Grand Echiquier », ponctueront cette période ainsi que des apparitions en concert. À la faveur de plusieurs prix, Tedi entame alors une carrière de soliste et de musicien de chambre. Il vit désormais à Genève en Suisse, où il occupe un poste de professeur de violon au conservatoire de la ville depuis septembre 2008. Quatuor Diotima ❚ quatuor Le Quatuor Diotima, fondé par des lauréats des conservatoires de Paris et Lyon, a reçu le Premier prix du concours de la FNAPEC à Paris en 1999, et le Prix pour la musique contemporaine au concours de Londres en 2000. Cette même année, à l'invitation de Proquartet, ils ont entamé une résidence au Centre Européen de Musique de chambre de Fontainebleau. Le nom du quatuor rend hommage au quatuor de Luigi Nono, Fragmente Stille, an Diotima, affirmant ainsi leur engagement en faveur de la musique de notre temps, qu’ils souhaitent présenter, chaque fois que cela est possible, dans le contexte du répertoire classique et romantique du quatuor à cordes. Depuis sa création, Diotima s’est produit sur la scène internationale ; ils ont joué dans la plupart des festivals et séries de concerts européens les plus importants comme l’Auditorium du Louvre, la Cité de la Musique, la Philharmonie de Berlin, le Konzerthaus de Berlin, Musica à Strasbourg, Ars Musica à Bruxelles, Musica Nova à Helsinki, Archipel à Genêve, la fondation Gulbenkian de Lisbonne, le festival d’Huddersfield, le festival d’automne de Budapest, New Music de Stockholm, au CDMC de Madrid, et au Centre Acanthes de Metz. Plusieurs tournées les ont emmenés au Japon, aux Etats-Unis, en Amérique du sud, et cette saison, ils se rendront au Mexique ainsi qu’en Asie (Chine, Corée, Taiwan), avec le soutien de Culturesfrance. En 2007, Diotima est en résidence à la Casa da Música de Porto, donnant des master classes de musique de chambre, collaborant avec de jeunes étudiants en composition sous forme d’ateliers, et offrant un panorama de la musique du 18e à nos jours, à l’occasion de quatre concerts. Ils se produisent aussi notamment cette saison au estival Présences à Paris, Spitalfields à Londres, Aldeburgh, à la Villa Medicis de Rome, au festival d’Aix-en-Provence, Time of Music à Viitasaari, au Festival d’Ile-deFrance et au Settembre Musica (Turin et Milan). En 2004, ils ont participé aux premières représentations de The Io Passion de Birtwistle à Aldeburgh et Bregenz, ainsi qu’en tournée au Royaume-Uni. Créer de nouvelles pièces fait partie intégrante de l’identité de Diotima ; ils ont donné ainsi les premières de nombreux compositeurs comme Pauset, Dillon, Kyburz, Durand, Lévinas, Mochizuki, Durieux et Posadas. Leur premier CD, Reigen seliger Geister d’Helmut Lachenmann couplé avec Fragmente-Stille, an Diotima de Nono (ASSAI 222 492), a reçu le « Coup de cœur » de l’Académie Charles Cros ainsi qu’un « Diapason découverte ». En 2004, ils ont reçu « un diapason d’or de l’année » décerné par le magazine Diapason pour cet enregistrement. Leurs prochains projets discographiques, pour Alpha, seront consacrés aux deux quatuors de Janacek ainsi qu’aux méconnus quatuors de Lucien Durosoir (1878-1955). 27 Julian Rachlin ❚ violon Julian Rachlin, né le 8 décembre 1974 à Vilnius, est un violoniste et altiste lituanien. En 1978, il émigre avec ses parents musiciens en Autriche. En 1983, il entre au Conservatoire de Vienne et étudie le violon avec Boris Kuschnir, qui le forme dans la tradition de l’école de violon soviétique. Il prend également des cours privés avec Pinchas Zukerman. Il donne son premier concert public en 1984 et commence une carrière d’enfant prodige. En 1988, il remporte le Prix Eurovision du « Jeune musicien de l’année », ce qui lui permet de se produire au Festival de Berlin avec Lorin Maazel, puis il est le plus jeune soliste à jouer avec l’Orchestre Philharmonique de Vienne sous la direction de Riccardo Muti. Sa carrière se développe en Europe et aux Etats-Unis avec les chefs les plus prestigieux, tels que Vladimir Ashkenazy, Bernard Haitink, James Levine, Zubin Mehta et André Previn. En 2005, il fait ses débuts au Carnegie Hall avec l’Orchestre Philharmonique de New York, sous la baguette de Lorin Maazel. Il s’adonne également à la musique de chambre avec des artistes comme Martha Argerich, Gidon Kremer, Natalia Gutman, Mstislav Rostropovitch, Itamar Golan, etc. Avec Mstislav Rostropovitch et Yuri Bashmet, il crée le Sextuor de Penderecki. En 2000, il fonde son propre festival à Dubrovnik, « Julian Rachlin and Friends ». Depuis 2000, il joue également de l’alto dans un répertoire de concertos et de musique de chambre. Ses enregistrements de concertos pour violon de Sibelius, Tchaïkovski, Brahms, ainsi que celui de la « Sonate pour alto et piano, op. 147 » de Chostakovitch ont été encensés par la critique. En 2000, il est récompensé par le prestigieux Prix international de l’Accademia Musicale Chigiana de Sienne. Denis Raisin Dadre ❚ directeur artistique Après des études de flûte à bec, hautbois et musicologie, Denis Raisin Dadre fonde l’ensemble Doulce Mémoire en 1990, avec la volonté de faire entendre la musique que pouvaient écouter les génies internationalement connues de la période Renaissance que sont Léonard de Vinci, Michel-Ange, ou Raphaël. En dehors de la musique, sa curiosité pour l’histoire, la littérature et les arts l’amène à concevoir des programmes toujours remis dans un contexte historique, des villes (« Venise aux portes de l’Orient », « Le Carnaval de Florence »), des événements politiques (« Requiem des Rois de France », « Le mariage d’Henri IV ») ou des peintres (« Musiques pour Léonard de Vinci », « Le Siècle du Titien »). Cette démarche, qui consiste à remettre toujours la musique de la Renaissance dans son environnement artistique, social et politique, amène Denis Raisin Dadre à produire également des émissions pour France Musique. Au terme de vingt ans d’activité intense et de réalisations mémorables, au disque comme au concert, son amour de la Renaissance ne s’est jamais attiédi. Fouillant les bibliothèques européennes, transposant des partitions manuscrites ou testant des solutions instrumentales, Denis Raisin Dadre remet en question des idées préconçues et parfois même le vocabulaire musical – et pas seulement pour la musique de la Renaissance, car il s’associe souvent avec metteurs en scène et chorégraphes pour créer des formes de spectacle originales. Denis Raisin Dadre se produit avec son ensemble Doulce Mémoire sur les scènes les plus réputées en France et à travers le monde (Théâtre de Chaillot à Paris, l’Opéra de Montpellier et celui de Santiago au Chili, la Villa Médicis à Rome, les festivals d’Utrecht (Pays-Bas), Fès (Maroc), Boston (Etats-Unis), Bergen (Norvège), etc. Régulièrement sollicité par des académies de formation pour jeunes musiciens, Denis Raisin Dadre a enseigné au sein de l’Académie de Gijon (Espagne), à Chiquitos (Bolivie), Prague (République Tchèque), La Havane (Cuba), etc. Également professeur titulaire au Conservatoire de Tours, il dirige depuis 2003 l’Académie internationale Le Droict Chemin de Musique, qui réunit chaque année une sélection de talentueux jeunes chanteurs. Denis Raisin Dadre a été promu en 1999 au grade de Chevalier des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture. Midori Seiler ❚ violon Midori Seiler, de mère japonaise et de père bavarois, tous deux pianistes, a grandi à Salzbourg, en Autriche. Sa formation musicale l’emmène de Salsbourg à Bâle, Londres et Berlin. Elle étudie auprès de Helmut Zehetmair, Sandor Végh, Adelina Oprean, David Takeno, Eberhard Feltz et Stephan Mai. Depuis 2000, Midori est premier violon de l’Akademie für Alte Musik de Berlin et d’Anima Eterna et se produit en tant qu’invitée au sein de différents orchestres, tels que l’Orchestra of the Age of Enlightenment et le Deutsche Kammerphilharmonie de Brème. En tant que soliste, elle interprète des concertos pour violon de Bach, Telemann, Haydn, Mendelssohn, Mozart et Beethoven en Europe, en Amérique du Sud, en Asie et aux Etats-Unis. Beaucoup de ses enregistrements ont été primés, y compris le concerto pour violon de Mozart, sa propre reconstruction (suite au BWV 1052) d’un concerto pour violon perdu de Bach et « Sheherezade » de Rimskij-Korsakoff. En collaboration avec le pianiste spécialiste des claviers historiques Jos van Immerseel, elle produit les sonates pour violon de Mozart et Schubert. L’intégralité de leurs enregistrements des sonates de Beethoven sortira en 2011. Un CD assorti de partitas pour violon solo de Bach sortira au printemps 2011. Un DVD produit par Harmonia Mundi France a fortement attiré l’attention du public. Y figurent l’Akademie für Alte Musik, le chorégraphe Juan Kruz et la soliste Midori Seiler dans une interprétation scénique des « Quatre Saisons » de Vivaldi. Le CD audio de cet opus est disponible depuis février 2010. Midori Seiler anime des masterclasses, entre autres la « Pratique musicale au XIXe siècle » à Bruges, Anvers, Chemnitz et au Conservatoire Royal de la Haye. Depuis le printemps 2010, elle enseigne le violon baroque au Conservatoire « Franz-Liszt » de Weimar. 28 Miroslav Srnka ❚ compositeur Miroslav Srnka est né à Prague en 1975. Il étudie la musicologie à l’Université Charles de Prague (1993– 1999) et la composition à l’Académie des Arts Vivants de Prague auprès de Milan Slavický (1998–2003). Il effectue des séjours d’études à l’Université Humboldt de Berlin de 1995 à 1996 et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2001. Il participe à des programmes d’échanges et à des cours de composition animés par Ivan Fedele en 2002, Philippe Manoury en 2004 et à l’IRCAM de Paris. Il se voit remettre le Prix Gideon Klein et le Prix Generace en 2001 ainsi que le Prix Leoš Janácek Anniversary en 2004. En 2009, il reçoit le Prix du Compositeur de la Fondation Ernst von Siemens Music. – En 2005, son bref opéra intitulé « Wall » d’après Jonathan Safran Foer est représenté au State Opera de Berlin. Il est choisi pour tenir le rôle de « Composer for Heidelberg » au Théâtre Heidelberg en 2006-2007. Ses compositions ont fait l’objet de créations par des interprètes de renoms tels que le Quatuor Arditti ou l’Ensemble Modern, notamment lors de festivals tels le Klangspuren Schwaz (Autriche), les New Music Days d’Ostrava (République Tchèque), le festival Musica de Strasbourg et le festival Avanti Summer Sounds de Porvoo, en Finlande. SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg ❚ orchestre Le SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg a été crée en 1946. En 1950, l’Orchestre se lie au « Donaueschinger Musiktage » afin de promouvoir la création contemporaine et passe des commandes à plusieurs compositeurs de notre temps : Gyorgi Ligeti, Karlheinz Stockhausen, Luigi Nono, Olivier Messiaen, Luciano Berio et Helmut Lachenmann. Néanmoins, cet orchestre n’est pas seulement lié à la musique de nos jours et au fil du temps, il est devenu une référence du grand répertoire pour les chefs et les solistes internationaux ainsi qu’un ambassadeur musical dans les plus grandes manifestations en Allemagne et à l’étranger (Salzbourg, Lucerne, Hambourg, Madrid, Berlin et New York). L’orchestre a enregistré plus de 600 œuvres depuis sa création. Depuis 1999, Sylvain Cambreling est le Chef principal de l’orchestre. Trio Dali ❚ trio Vin et a S areik a, violon - Chr ist ia n-P ierr e La M arca , violoncelle - A mand in e S avar y, piano 1er Prix et Médaille d’Or du 6e Concours International de Musique de Chambre d’Osaka (Japon) présidé par Zakhar Bron, 1er Prix du prestigieux Concours International de Trio à clavier de la Commerzbank de Francfort (Allemagne) présidé par Julia Fischer et 2e Prix du concours « Young Concert Artists International Auditions » à New York (USA) en 2008, le Trio Dali fait sensation partout où il se présente, et est d’ores et déjà considéré comme l’un des trios les plus remarquables de sa génération. Le patronyme du trio fait référence aux précieux marbres asiatiques de Dali, ce matériau que l’on taille progressivement et minutieusement de façon à confectionner des oeuvres d’art. Ce travail, cette construction réfléchie et créative, symboles des marbres de Dali, reflètent les valeurs musicales essentielles du trio. La diversité de parcours et de tempéraments de ses membres, liés par une solide amitié, apporte un équilibre et une lumière toute particulière à leur formation. Le Trio Dali se produit dans de nombreux pays (Belgique, Allemagne, Angleterre, France, Espagne, Italie, Lettonie, Libye, USA, Japon…) et reçoit les invitations de centres musicaux réputés comme le festival International d’Aix-en-Provence, le festival de Radio France de Montpellier, le Festival de Menton, le Festival du Vexin, le festival International de musique de chambre de Riga, le Kauffman Hall de New York, l’Alte Oper de Francfort, des récitals annuels au Palais des Beaux-Arts et à Flagey (Bruxelles), au Izumi Hall d’Osaka… Il collabore aussi avec d’éminents artistes tels que Maria Joao Pirès, Augustin Dumay, Abdel-Rahman El Bacha, Jiang Wang et José Van Dam. Le trio apparaît aussi régulièrement sur les ondes de France Musique, RTBF, NHK, Mezzo, ARTE, Klassik 3. Récemment, le Trio Dali s’est vu décerner le prestigieux « Chamber Music Award » par le London Philharmonia Orchestra, qui lui vaut une étroite collaboration avec le prestigieux orchestre et une importante promotion au RoyaumeUni. La « Leverhulme Fellowship » de la Royal Academy of Music de Londres vaudra au trio une résidence et une charge d’enseignement au sein de la prestigieuse institution. Le Trio Dali poursuit sa formation auprès du Quatuor Artemis, d’Augustin Dumay à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Bruxelles et de Menahem Pressler, pianiste du renommé Beaux Arts Trio. Ils collaborent aussi avec les solistes de l’Orchestre Philharmonique de Berlin et le Trio Jean-Paul. Les prochaines saisons mèneront le Trio Dali entre autres à la Purcell Room (Southbank Center), au Dukes Hall, au King’s Place Hall à Londres, à l’Auditorium du Louvre, Maison de Radio France à Paris, à l’Alte Oper de Francfort, à Riga, New-York, Bruxelles, Amsterdam, aux Festivals d’Aix-en-Provence, Verbier, Menton, Vexin, Entrecasteaux, Nîmes ainsi qu’au Japon où le trio effectuera une tournée dans plus de dix villes majeures. Le Trio Dali se produira aussi dans le triple concerto de Beethoven avec le Philharmonia Orchestra (Londres) et le Sinfonia Varsovia. Le premier enregistrement du trio consacré à Ravel vient de paraître pour le label Fuga Libera – Harmonia Mundi. Il a été salué par la critique par un 10 de Répertoire et disque du mois par le mensuel Classica. Vineta Sareika joue un violon Matteo Goffriler de 1690 et Christian-Pierre La Marca un violoncelle signé Antonius & Gyronimus Amati de 1619 prêtés par la Fondation Reine Elisabeth. 29 Pierre-André Valade ❚ direction Chef principal d'Athelas Sinfonietta Copenhagen depuis septembre 2009, Pierre-André Valade est en 1991 cofondateur de l'ensemble Court-circuit dont il reste le directeur musical durant seize années jusqu'en janvier 2008. Il fait ses débuts symphoniques en 1996 avec la Turangalîla Symphonie d’Olivier Messiaen au Festival de Perth (Australie), à la tête du West Australian Symphony Orchestra. Il reçoit alors de nombreuses invitations en Europe, parmi lesquelles celle du Bath International Music Festival où il dirige pour la première fois le London Sinfonietta dont il est depuis fréquemment l'invité. C'est à la tête de cet ensemble qu'il participe à l'hommage à Pierre Boulez au South Bank Centre de Londres en 2000 pour le 75e anniversaire du compositeur, qu'il se produit au Festival de Sydney, et qu'il dirige, notamment aux « Proms » de Londres, Theseus Game de Harrison Birtwistle, œuvre pour deux chefs et grand ensemble dont il donne la création mondiale en novembre 2003 à Duisburg avec Martyn Brabbyns, cette fois à la tête de l'Ensemble Modern de Francfort. Avec ce même Ensemble Modern, il enregistre Theseus Game pour la firme allemande Deutsche Grammophon et participe en septembre 2004 au Festival de Lucerne. Si Pierre-André Valade dirige régulièrement les plus importants ensembles européens dévoués au répertoire du XXe siècle, on le retrouve également à la tête de grandes formations symphoniques dans des œuvres majeures du répertoire (Mahler, Debussy, Ravel, Wagner, Stravinsky, Bartók…). Ainsi, il s'est produit à la tête du Philharmonia Orchestra, tout d'abord pour le 50e anniversaire du Royal Festival Hall à Londres en 2001, puis à nouveau en 2003 (Quatrième symphonie de Gustav Mahler), en 2004 pour le festival Omaggio, a celebration of Luciano Berio au Royal Festival Hall (avec au programme, notamment, Petrouchka d'Igor Stravinski, et la première audition au Royaume-Uni de Stanze, l'ultime œuvre écrite par Luciano Berio), en 2006 à la Cathédrale Westminster pour le Requiem de Fauré et les Quatre Pièces Sacrées de Verdi. Il a également dirigé les solistes de la Philharmonie de Berlin à l'Osterfestspiele Salzburg (Festival de Pâques de Salzbourg), à plusieurs reprises l'Orchestre de la Tonhalle de Zürich, l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg, le B.B.C. Symphony Orchestra, le Göteborgs Symfoniker, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre Symphonique de Montréal, ou encore le SinfonieOrchester Basel, le Tokyo Philharmonic, et d'autres orchestres de premier plan. Son concert donné en août 2008 à la tête du Tokyo Philharmonic a été salué comme l'un des trois concerts de l'année 2008 au Japon. Ses interprétations sont ainsi orientées à la fois vers l'univers de la musique contemporaine pour ensemble et vers celui de la musique symphonique où il dirige un répertoire étendu. Olivier Vernet ❚ orgue La carrière exceptionnelle d’Olivier Vernet confirme l’espoir suscité par les nombreuses distinctions recueillies durant ses études auprès de Gaston Litaize au CNR de St-Maur des Fossés (médailles d’or en formation musicale, analyse, orgue, musique de chambre, déchiffrage et transposition), Marie-Claire Alain au CNR de Rueil-Malmaison (Premier prix de virtuosité à l’unanimité avec félicitations du jury), et Michel Chapuis dans la classe duquel il remporte le Premier prix d’orgue au C.N.S.M. de Paris. En 1988, il obtient le C.A. de professeur d’orgue. Premier prix d’honneur, à l’unanimité, avec les félicitations du jury au concours international de l’U.F.A.M. à Paris en 1984, il remporte en 1991, le premier Grand prix international d’orgue de Bordeaux. Il est lauréat des fondations Aram Khatchatourian, Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation et Yehudi Menuhin. Désormais reconnu comme l’un des plus brillants représentants de l’école française d’orgue, il mène une carrière internationale, invité par les plus grands festivals. En 20 ans, il a donné plus de 800 concerts à Paris, à travers toute la France ainsi qu’à l’étranger. Il est invité par les plus grands festivals, tant généralistes que plus spécifiquement dédiés à l’orgue. En janvier 2000, il donne plusieurs récitals à la Folle journée Bach, sur un orgue installé à cette occasion dans la grande salle du Palais des Congrès, aux côtés des plus prestigieux solistes et ensembles européens. L’un des récitals a été diffusé par la télévision. Il inaugure l’année culturelle France-Russie au théâtre Mariinsky (anciennement Kirov) de St-Petersbourg en 2010. Il se produit régulièrement avec différents orchestres et ensembles. En 2004, il fonde l’ensemble …in Ore mel… L’ensemble explore le vaste corpus des œuvres vocales et instrumentales des répertoires français et allemand des 17e et 18e siècles. Ils ont enregistré 5 CD consacrés à Charpentier, Clérambault, Corrette ainsi qu’à J.C. Bach, Mozart et Haydn. Olivier Vernet a enregistré plus de 80 CD dont les intégrales des œuvres de Bach, Bruhns, Buxtehude, Clérambault, Couperin, De Grigny, Hanff, Kneller, Mozart, Mendelssohn, Gade et Liszt ainsi que l’intégrale des concertos pour orgue et orchestre de C.P.E. Bach, J.C. Bach, de J. Haydn, de M. Corrette et le 1er enregistrement mondial des concertos à 2, 3 et 4 claviers de Bach avec 2, 3 et 4 orgues en compagnie de Marie-Claire Alain. Récompensé par de très nombreux Diapason d’Or, Choc du Monde de la Musique, ffff de Télérama, 10 de Répertoire, Joker de Crescendo et Recommandé par Classica, il a obtenu les 4 récompenses les plus prestigieuses décernées par la presse francophone : le Grand prix de la Nouvelle Académie du Disque pour son intégrale Buxtehude, le Grand prix de l’Académie Charles Cros, le Grand prix de l’Académie des Beaux-Arts et le Diapason d’Or de l’Année 2000 pour son intégrale de l’œuvre de J. S. Bach. Olivier Vernet succède en 2006 à René Saorgin à la prestigieuse tribune des grandes orgues de la Cathédrale de Monaco. Il enseigne à l’Académie de Musique Rainier III de Monaco et au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nice (depuis septembre 2007). Il est directeur artistique du Festival International d’Orgue de Monaco et du Festival d’Orgue de Mougins. 30 INFORMATIONS PRATIQUES TARIFS Tarif 1 : 20 € Tarif réduit : 7,50 € (Étudiants et moins de -25 ans) Turqueries (18 mars - 19 mars), Portrait Gabriel Fauré ( 20 mars – 25 mars), Portrait Schumann (26 mars, 8 avril, 10 avril - 16h et 18h), Grands Orchestres (1er avril), Nuit du violon (2 avril – 20h - Salle Empire et 20h -Sporting d’hiver), Events/existing (3 avril) -------------------------------------------------------------------------------------------------- Tarif 2 : 33 € (journées exceptionnelles) Tarif réduit : 10 € (Étudiants et moins de -25 ans) Voyage Surprise à Nice (27 mars), Portrait Schumann (9 avril) --------------------------------------------------------------------------------------------------- Gratuit : Enfants jusqu'à 12 ans révolus (sur réservation uniquement) Tarifs Groupes (à partir de 10 personnes et Comités d'entreprise) : + 377 93 25 54 08 ------------------------------------------------------------------------------------------------Rencontres à la Galerie Marlborough 3, 10 , 17 février = 10 € Rencontres avec les œuvres 19, 20, 25, 26 mars, 2 et 8 avril = 10 € Master Classes 1er, 7, 8 avril = 5 € Entrée gratuite aux rencontres et Master Classes pour l’achat d’une place de concert dans le week-end et sur réservation au + 377 93 25 54 08 . ------------------------------------------------------------------------------------------------- PASS INTÉGRAL : 150 € (au lieu de 286 €) pour la programmation du 18 mars au 10 avril 2011. Attention ! La vente des Pass se fait uniquement à l´Atrium du Casino de Monte-Carlo. L’achat de ce Pass donne l’accès libre à tous les concerts, à toutes les rencontres et aux master Classes. Le Pass permet de bénéficier d’autres avantages : priorité de réservation, parking gratuit durant les concerts. Places réservées jusqu’à 15 minutes avant le concert. Un Pass acheté = un CD offert d a n s l a c o l l e c t io n Pr in t e m p s d e s A r t s d e M o n t e - C ar l o Les places sont numérotées dans les salles suivantes : Salle Garnier, Auditorium Rainier III BILLETTERIE Par Internet www.printempsdesarts.com (- 10 % sur les billets plein tarif) Fnac 0892 68 36 22 (0.34/min) ou www.fnac.com (tarif préférentiel adhérent Fnac) Autres points de vente Carrefour, Géant, Super U Guichet de l’Atrium du Casino de M-C : (+ 377) 98 06 28 28 RENSEIGNEMENTS Printemps des Arts de Monte-Carlo / 12 avenue d’Ostende - MC 98000 Monaco Tél. + 377 93 25 58 04 / Fax + 377 97 77 18 35 - Email : [email protected] www.printempsdesarts.com Pour tout renseignement concernant votre séjour en principauté Direction du Tourisme et des Congrés / 2a, boulevard des Moulins - MC 98030 Monaco Cedex Tél. +377 92 16 61 16 31 PARTENAIRES ET COLLABORATIONS Académie de Musique Fondation Prince Rainier III, Air France-KLM, Atelier G., Ateliers de lutherie par les luthiers : Allain & Gasq, Denis Declerck, Centre de Presse, Champagne Louis Roederer, Conseil Général des Alpes-Maritimes, Conservatoire d’Antibes, Conservatoire de Cagnes-sur-mer, Conservatoire de Cannes, Conservatoire de Grasse, Conservatoire de Menton, Conservatoire à Rayonnement Régional de la Ville de Nice, Conservatoire de Saint-Laurent-du-Var, Conservatoire de Vence, Crédit Agricole Provence Côted’Azur–Succursale de Monaco, Direction des Affaires Culturelles de Monaco, Direction de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports de Monaco, Direction Centrale des Affaires Culturelles de la Ville de Nice, Direction du Tourisme et des Congrès de Monaco, École de Musique de Roquebrune-Cap-Martin, École Municipale de Musique de Beausoleil, Éducation Nationale française, École Supérieure d’Arts Plastiques de la ville de Monaco, École Supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower, Église Saint Charles, Europcar, Exhibit Group, Fnac, France Bleu Azur, France 3, Galerie Marlborough, La Strada, L’Éclat, Les Ballets de Monte-Carlo, Mairie de Monaco, MI Monégasque d’Interventions, Mécénat Musical Société Générale, Monaco Parkings, Musée Océanographique, Nice-Matin, Novotel Monte-Carlo, Orchestre Philharmonique de MonteCarlo, Pianos Prestige, RTS, Sacem, SG Private Banking, Société des Bains de Mer, Société monégasque pour la Gestion des Droits d’Auteur, SNCF, ST2N Veolia Transport, Télérama, Villa Arson, Ville de Beaulieu, Ville de Cap d’Ail, Ville de Nice, Zig-Zag Territoires. LES AMIS DU PRINTEMPS DES ARTS DE MONTE-CARLO L’association «Les Amis du Printemps des Arts de Monte-Carlo» a été créée lors de l’édition 2009 du festival afin de soutenir l’action artistique du Printemps des Arts. En 2010, en prélude au Printemps des Arts, l’Association a ainsi organisé pour ses membres un concert de prestige, en invitant le Quatuor Modigliani. La même année, Les Amis du Printemps ont permis l’enregistrement de cinq concerts dans le cadre du festival qui ont été diffusés, par le biais de l’Union Européenne de Radio-Télévision, dans 7 pays sur 22 radios. Pour l’avenir, l’association des Amis du Printemps des Arts de Monte-Carlo serait heureuse d’accueillir les personnes et les sociétés qui souhaiteraient soutenir et encourager le Printemps des Arts à réaliser de nouveaux projets artistiques. Pour en savoir plus sur les avantages liés à la qualité de membre de l’association : Contact : Les Amis du Printemps des Arts de Monte-Carlo Jean Castellini, président 12 avenue d’Ostende – 98000 Monaco [email protected] - www.printempsdesarts.com/amis LE CONSEIL D’ADMINISTRATION Prési de nt e : S.A.R. la Princesse de Hanovre Secrét aire gé nér al : Jean-Charles Curau Trésori er : Julien Veglia Me mbr es : Antoine Battaini, Sylvie Biancheri, Michel Bouquier, François Chantrait, Chandler Cudlipp, Jean-Louis Grinda, Bernard Lees, Jean-Christophe Maillot L’ÉQUIPE DU FESTIVAL Ad mi nistr at eur : Stephane Begou. C harg ée de prod uctio n : Francesca Benvenuti. C hargé e d es relati ons p ubliq ues : Isabelle Bort. Co mp tabl e : Karine Briant. C harg ée d e co mmunic atio n : Laetitia Galanti. Dir ecte ur : Marc Monnet. Dir ect e ur techniq ue : Antoine Van De Wiele. SERV ICE L OC ATI O N : Johannie Eyma, Stéphanie Merrier, Elisabeth Orrigo PRESSE NATI O NAL E : Opus 64 - Valérie Samuel, Amélie de Pange PRESSE RÉ GI O NALE : Image Publique - Evelyne Pampini PRESSE I T ALI ENNE : Vivace - Marta Romano COO RD I NATIO N RÉ D ACT E UR P RO GRAMM E : Corinne Schneider, RÉ D ACTE UR : Philippe Simon CONC E PTI O N G R AP HI QUE: npeg.fr, P HO TO DE C OUVE RT URE : Denis Darzacq LE PRINTEMPS DES ARTS REÇOIT LE SOUTIEN DU GOUVERNEMENT PRINCIER 32 COLLECTION CD Nouveautés 2011 PRINTEMPS DES A RTS DE M ONTE -C ARLO L’œuvre pour orgue R O B ER T S C H U M A N N Olivier Vernet, orgue Enregistré sur l’orgue Stiehr-Jaquot de l'église St-Michel de Wisches Le programme sera joué dans le cadre du Printemps des Arts de Monte-Carlo le 10 avril 2011 Sortie nationale le 18 novembre 2010 L’intégrale des sonates DE LUDWIG VAN BEETHOVEN François-Frédéric Guy, piano Moonlight Sonata Vol. 1 Jouées dans le cadre du Printemps des Arts de Monte-Carlo en 2008. Sortie nationale le 25 mars 2011 pendant le festival La Bonne Chanson G ABRIE L F A URÉ 9 mélodies de Gabriel Fauré d’après les poèmes de Paul Verlaine Karine Deshayes, mezzo-soprano Ensemble Contraste - Arnaud Thorette, direction Geneviève Laurenceau, Maud Ferry violons Antoine Pierlot, violoncelle Johan Farjot piano Yann Dubost, contrebasse Le concert sera donné dans le cadre du Printemps des Arts de Monte-Carlo le 20 mars 2011 Sortie nationale le 25 mars 2011 pendant le festival Requiem DIVITIS (XVème siècle) Ensemble Organum Marcel Pérès, direction Joué dans le cadre du Printemps des Arts de Monte-Carlo en 2010 Sortie nationale début automne 2011 33