Pour aller encore plus loin…

Transcription

Pour aller encore plus loin…
SOMMAIRE
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TORIQUE D U FESTIVAL
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P
.18
P
.31
P
.32
LES
ACTIONS
BIOG
RAPHIES
INFO
RMATIONS
PAR
TENAIRES
DU PRINTEMPS
PRATIQUES
1
HISTORIQUE
DU FESTIVAL
LE PRINTEMPS DES ARTS DE MONTE-CARLO, UNE AVENTURE CULTURELLE DE 27 ANS
Le Printemps des Arts de Monte-Carlo a commencé en 1984, à l'instigation de Antoine Battaini,
alors directeur des Affaires culturelles en Principauté.
Ce festival est né sous les meilleurs auspices avec les premiers solistes invités : Daniel
Barenboïm (et également en 1985), Ruggiero Raimondi, Ileana Cotrubas, Tereza Berganza.
Suivent en 1986 le Deller Consort, Maria-Joao Pires, Piero Capuccilli, le quatuor Talich... et
Nathan Milstein (le légendaire violoniste âgé de 82 ans). En 1987, le Printemps applaudit
Margaret Price, Alicia de Larrocha, et programme, sur plusieurs années, une série d'opéras
baroques plus ou moins inédits. Ainsi découvre-t-on en 1987 les Chinoises de Glück, sous la
direction de René Jacobs, le Peintre parisien de Cimarosa en 1988, Alceste de Glück en 1989,
Flavio de Haendel en 1989, Mithridate, en l’« année Mozart » 1991, Montezuma de Vivaldi en 1992,
Orfeo de Fernando Bertoni en 1993.
Année après année, les affiches du Printemps des Arts demeurent prestigieuses : Yehudi
Menuhin, Jean-Pierre Rampal, Marielle Nordmann, Renata Scotto, Montserrat Caballé, Nikita
Magaloff, Lazar Berman, le Quatuor Julliard, Shirley Verret, Yo-Yo Ma, Mstislav Rostropovitch,
Murray Perraia, Vladimir Ashkenazy, Anne-Solphie Mutter, Radu Lupu.
Ce fut une suite de soirées étoilées ! Comment oublier celle où Katia Ricciarelli, au sommet de la
gloire, nous porta sur les ailes de son chant ? Ou celle où Dietrich Fisher Diskau, maître respecté
entre tous, sembla recevoir une inspiration divine ?
Luciano Pavarotti se produisit en 1993, il logeait au Métropole tandis que... Michaël Jackson,
venu pour un festival de télévision, était à l'Hôtel de Paris. Les fans de l'un et de l'autre
rivalisaient de cris sous leurs fenêtres - avec une puissance vocale qui était inversement
proportionnelle à celle de leur idole.
Au Printemps des Arts, on assista aux débuts de solistes comme Vadim Repin ou Maxim
Vengerov ou encore Cecilia Bartoli. Bouleversante découverte en 1989 du baryton Thomas
Qasthoff, au corps meurtri et au talent inouï. Depuis, ce héros de la vie et de la scène, fait
merveille sur les grandes scènes. Et l’on découvrit également en 1999, Ivo Pogorelitch le pianiste
yougoslave à la fascinante personnalité qui avait fait démissionner Martha Argerich du jury du
concours Chopin de Varsovie où il était candidat.
Le Printemps des Arts ne se contenta pas d’inviter des solistes. Il accueillit aussi des orchestres : le
Philharmonique de Los Angeles dirigé par Andre Previn en 1987, le Symphonique de Berlin dirigé
par Riccardo Chailly en 1988, la Philharmonie Tchèque dirigée par Vaclav Neumann en 1990, le
Philharmonia de Londres dirigé par Lorin Maazel en 1997.
À la série des opéras baroques succéda des créations d'opéras contemporains. Dorian Gray de
Lowell Liebermann en 1996, d'après l'œuvre portant sur l'homosexualité d'Oscar Wilde (l'arrière
petit-fils de l’écrivain était dans la salle), Saisons en enfer de Marius Constant en 1999, Cecilia de
Charles Chaynes en l'an 2000.
2
Certaines années, le théâtre trouva aussi sa place au « Printemps ». Et l’on applaudit Pierre Dux
et Denise Gence dans les Chaises de Ionesco (1989), Geneviève Casile en 1996, Laurent Terzieff
en 1997, le duo Michel Bouquet-Claude Brasseur dans une poignante confrontation imaginaire
entre le chef d'orchestre Fürtwangler et un chef S.S. en 2001.
En 1989, à l'instigation de la galériste new-yorkaise Marisa del Re, les beaux-arts fûrent
également invités au festival. En 1999 la Principauté fut envahie par les silhouettes rebondies des
statues de Bottero.
Rainier Rocchi, directeur de la Culture en Principauté, succède à Antoine Battaini en 2000, c’est
alors une ouverture au modernisme.
Le Philharmonique de Monte-Carlo sous la direction de Marek Janowski donna deux années de
suite de mémorables concerts Messiaen ; il accompagna aussi la projection du film Napoléon
d'Abel Gance.
C’est en 2001 que l’avenir du nouveau Printemps des Arts allait être scellé par la venue de
Marc Monnet, qui s'est fixé pour objectif de conquérir un nouveau public, notamment parmi les
jeunes. Pour cela il abolit les frontières entre les répertoires et les époques de la musique en
proposant des « fils rouges » pour suivre la manifestation d’un bout à l’autre.
En 2003, l’ouverture du Printemps se fit avec des musiciens de chasse à courre sur la place du
Palais ; en 2004, avec une fanfare de rue ; en 2006, avec un sonneur de carillons.
Le Printemps a pénétré dans des lieux inédits : Musée Océanographique, Sporting d'été et
d'hiver, Grand Cabaret, s'est même invité chez les gens – avec les « concerts à domicile ». On
initia également les « concerts surprises » dont le concept était simple : le public ne savait ni ce
qu’il allait entendre ni comment il se rendrait sur les lieux de concert. En 2004 ce fut en car,
entre Nice et Menton, en 2005 en train à vapeur jusqu’à Cannes. Notons également la venue
historique de Pierre Boulez dirigeant l'Ensemble intercontemporain au Sporting en 2006.
Ces dernières années, le festival a invité Mauricio Kagel à présenter 2 pièces en 2007 ; FrançoisFrédéric Guy a joué l’intégrale des sonates de Beethoven en 2008 ; les plus grands violoncellistes
ont été réunis pour une nuit du violoncelle en 2009 et une nuit alternative au Parking des
Pêcheurs s’est terminée par un défilé de mode mis en musique en 2010.
Vingt-sept éditions du Printemps des Arts sauf une : l’an 2005 où le festival fut arrêté lors de la
mort du Prince Rainier. Le Printemps, la Principauté, le monde pleurèrent leur « Prince
bâtisseur ».
LL.AA.SS. le Prince Albert et la Princesse Caroline continuent à défendre après lui la vitalité
culturelle de la Principauté.
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PRESENTATION
DU FESTIVAL
Cette année, le 27ème festival du Pr int emp s d es Arts d e M ont e- Car lo se transforme, et
mute vers un format centré sur 4 grands week-ends.
Pour son premier week-end, le festival offrira au public un voyage au cœur de la musique turque
associant musiciens baroques et musiciens turcs ou encore un détour par les cérémonies
religieuses des Derviches tourneurs.
Les “portraits” de compositeurs sont toujours au centre de la programmation. Monographies
certes incomplètes, les concerts se composent malgré tout des œuvres d’un unique auteur. Après
Bartok, Schönberg, Beethoven, Liszt et autres ; deux compositeurs seront mis à l’honneur festival :
Gabriel Fauré (1845-1924) et Robert Schumann (1810-1856).
Le « Voyage surprise », fête devenue presque traditionnelle au sein du festival, invitera le public à
se promener dans différents lieux de Nice (co-production avec la Ville de Nice) et à travers
différents projets artistiques sans programme ni même d’itinéraire préalablement fournis.
Le troisième week-end est construit autour d’une journée de la création, une journée qui se veut
« pas ordinaire ». Sa conception basée sur trois salles, avec un programme au choix composé de
vidéos, de créations musicales, chorégraphiques, de clowns et d’arts plastiques présentera la
création comme un plaisir coloré à l’image du cocktail qui clôturera cette journée.
Poursuivant ses invitations des plus prestigieuses formations européennes, le festival accueillera
cette année l’orchestre de la SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg sous la direction
de Michael Gielen, chef à la renommée internationale.
Toujours durant ce week-end, une nuit du violon dédiée à la virtuosité réunira 5 des plus brillants
violonistes pour une soirée d’exception où le public aura à choisir parmi 2 concerts au choix.
Enfin, le dernier week-end consacré à Robert Schumann donnera à entendre un concert de
musique de chambre, un concert d’orgue, des pièces pour piano (Nuit du piano le samedi) et pour
clore le festival la Symphonie n°3 suivie d’une œuvre rarement jouée, Missa sacra.
Tous ces concerts, spectacles, rencontres, conférences et ateliers de lutherie s’articuleront pour
présenter au public une approche de la musique inventive et différente.
4
C A L E N DR IE R
PR I NT EM PS D ES A R T S D E M ONT E -C A R L O 20 1 1
WEEK-END 1
WEEK-END 2
WEEK-END 3
WEEK-END 4
Vendredi 18 mars
Vendredi 25 mars
Vendredi 1er avril
Jeudi 7 avril
20h3 0 MONACO
Musée Océanographique
18h3 0 CAP D’AIL
Château des Terrasses
MONACO Théâtre des Variétés
MONACO Théâtre des Variétés
MASTER CLASSES DE VIOLON
MASTER CLASS DE PIANO
TURQUERIES
RENCONTRE AVEC LES ŒUVRES
LA PORTE DE FÉLICITÉ
Introduction à l’œuvre de Gabriel Fauré
par Jérôme Thiébaux, musicologue
20h3 0 MONACO Auditorium Rainier III
Vendredi 8 avril
Samedi 19 mars
20h3 0 CAP D’AIL
Interventions dans la ville par Steve Villa-Massone, Château des Terrasses
pianiste de rue, Compagnie So What, et
l’ensemble Printemps des Arts
PORTRAIT GABRIEL FAURÉ
18h3 0 MONACO
Parking des Pêcheurs
Samedi 26 mars
RENCONTRE AVEC LES ŒUVRES
Conférence-lecture : Rümi ou la danse
des sphères par Leili Anvar, maître de conférences.
20h3 0 MONACO
Parking des Pêcheurs
SWR SINFONIEORCHESTER
BADEN-BADEN UND FREIBURG
Samedi 2 avril
15h à 1 8h MONACO Galerie Marlborough
ATELIER DE LUTHERIE
18h3 0 MONACO
18h MONACO Salle Empire
Troparium de l’Auditorium Rainier III RENCONTRE AVEC LES ŒUVRES
RENCONTRE AVEC LES ŒUVRES
Introduction à l’œuvre de Robert Schumann
par François-Gildas Tual, musicologue
MASTER CLASS DE PIANO
18h3 0 MONACO Salle du Ponant
RENCONTRE AVEC LES ŒUVRES
Introduction à l’œuvre de Robert Schumann
par Jérôme Thiébaux, musicologue
20h3 0 MONACO Salle Garnier
SCHUMANN
Conférence : Le violon virtuose
par Emmanuel Hondré, musicologue
MUSIQUE DE CHAMBRE
19h3 0 MONACO Place du Casino
Samedi 9 avril
NUIT DU VIOLON
20h MONACO Salle Garnier
En deux concerts
SCHUMANN
NUIT DU PIANO
TURQUERIES
20h3 0 MONACO
Auditorium Rainier III
DERVICHES TOURNEURS
PORTRAIT SCHUMANN
CO NC ER T 1
LE PIANO ET L’ORCHESTRE
20h MONACO Salle Empire
Dimanche 20 mars
MONACO Théâtre des Variétés
BACH / BARTÓK / MOZART / BERIO / YSAŸE
Dimanche 10 avril
16h MONACO Église Saint-Charles
17h BEAULIEU Casino
Dimanche 27 mars
RENCONTRE AVEC LES ŒUVRES
CO NC ER T 2
15h à 1 9h
20h MONACO Sporting d’Hiver
SCHUMANN
BACH / PENDERECKI / YSAŸE / TON THAT TIET
L’ORGUE
18h BEAULIEU Casino
Dimanche 3 avril
18h MONACO Auditorium Rainier III
PORTRAIT GABRIEL FAURÉ
14h3 0 à 19 h MONACO Place du Casino
Conférence-lecture : Gabriel Fauré sur la Côte d’Azur
par André Peyrègne, directeur du CNRR de Nice.
VOYAGE SURPRISE A NICE
EVENTS/EXISTING
Violoncelle, quatuor, ensemble, cordes, clowns,
clarinette, vidéo, danse, arts plastiques
SCHUMANN
UNE ŒUVRE MÉCONNUE
WEEK-END 1
18 - 20 mars 2011
Danser l’ivresse de la foi
TURQUERIES
De la musique de Constantinople aux derviches tourneurs…
Au XVe siècle, Venise s’est considérablement enrichie grâce au commerce de la soie et des épices. Il s’y
développe un art à la fois fastueux et métissé qui est resté l’un des plus beaux exemples du dialogue entre
l’Orient et l’Occident. La prise de Constantinople (1453) a encore accentué le rayonnement de la Cité des
Doges, puisque de nombreux artistes sont venus s’installer en Occident en y apportant leur savoir et leur
mystique. Fondée au XIIIe siècle, la tradition des derviches tourneurs mevlevi illustre un aspect très épuré de
la mystique orientale. Les membres de ces confréries soufies, présentes dans de nombreux pays du
pourtour méditerranéen, dansent l’ivresse de la foi en tournant sur eux-mêmes avec de longues robes qui,
lorsque le mouvement s’est installé, semblent s’immobiliser pour s’élever vers l’au-delà.
Donnant accès à la troisième cour (espace réservé aux festivités et aux départs en campagne), la Porte de la
Félicité, est l’un des plus beaux lieux du palais de Topkapi à Istanbul.
Véritable carnets de voyage, ces deux spectacles, mêlant musique profane et musique sacrée, donneront à
revivre les originalités propres aux cultures orientales et occidentales à la Renaissance. Aussi trouvera-t-on
ici sous forme de dialogue, autant de points de convergences (notamment dans l’utilisation de certains
instruments : tels le hautbois, la flûte, le luth, certaines percussions…) que de particularités significatives
(monodie ottomane « contre » polyphonie occidentale, omniprésence du rythme ternaire – représentation de
la Trinité – dans l’Europe chrétienne, polyrythmie en terre musulmane, etc.).
 Vendredi
18 mars
TURQUERIES
20h30 MONACO, Musée Océanographique
C O NC E R T
LA PORTE DE FÉLICITÉ
E n se mbl e Do u l ce Me mo ir e
E n se mbl e K u ds i E r g u ne r
D e ni s Rai s i n D adre , direction
Dégustation de thé et de pâtisseries orientales à l’issue du concert
 Samedi 19
mars
TURQUERIES
Interventions dans la ville par Steve Villa-Massone, pianiste de rue, Compagnie So What,
et l’ensemble Printemps des Arts
18h30 MONACO, Parking des Pêcheurs
R E NC O N T R E A VE C L E S ΠU V R E S
Conférence-lecture : Rümi ou la danse des sphères par Le i l i A n v ar, maître de conférence
20h30 MONACO, Parking des Pêcheurs
C O NC E R T
DERVICHES TOURNEURS
The Whirling Dervishes of Turkey
Istanbul Music and Sema Group
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L’art de la courbe et de la grâce
PORTRAIT GABRIEL FAURÉ
En deux concerts hors les murs, le Printemps des arts de Monte-Carlo sort de son espace habituel
pour aller à la rencontre d’autres publics autour du compositeur Gabriel Fauré.
Les deux programmes sont dédiés au compositeur Gabriel Fauré, l’un des plus élégants artistes de l’époque
de l’Art nouveau français. Dans sa musique, tout y est courbe et grâce, avec un art insurpassé de la mélodie
– qu’elle soit chantée par une voix ou par un violon. Écrit en 1886, le 2e Quatuor avec piano de Fauré
appartient à la « seconde manière » du compositeur ; celle « qui échappe aux influences, […] à la douceur
parfois caressante [des] premières compositions » (J.-M. Nectoux) et qui, dès lors, impose une fermeté
d’écriture, un contrôle de la forme qui cependant n’enlève rien à la spontanéité de l’idée musicale toujours
essentiellement lyrique. Composées entre 1892 et 1894, les neuf mélodies regroupées sous le titre de
La Bonne Chanson, furent le premier grand cycle fauréen. Proche du projet proposé par Schumann un demi
siècle plus tôt, Fauré chercha ici à fondre le plus possible sa musique avec la poésie de Verlaine qui
l’inspira.
 Dimanche 20
mars
PORTRAIT GABRIEL FAURÉ
17h BEAULIEU, Casino
R E NC O N T R E A VE C L E S ΠU V R E S
Gabriel Fauré et la Côte d’Azur
par An dr é P e yr è g ne , directeur du Conservatoire à rayonnement régional de Nice.
18h BEAULIEU, Casino
C O NC E R T 1
FAURÉ Quatuor avec piano n°1 en do mineur
FAURÉ La Bonne Chanson
E n se mbl e Co nt r ast e
K ar i ne De s h ay e s, mezzo-soprano
G en e v ié ve L o ur e n ce au , Mau d Lo v ett , violons
Ar n au d Th or et te , alto
An to i ne P ie r lo t, violoncelle
Jo h an F ar j ot , piano
Y an n D u bo s t, contrebasse
Co-production avec la Ville de Beaulieu
7
WEEK-END 2
2 5 - 27 m a r s 2 0 1 1
Fauré, la suite…
PORTRAIT GABRIEL FAURÉ
Les deux Sonates pour violon et piano de Fauré datent respectivement de 1875 et 1916. Révélatrices de l’évolution
stylistique du musicien, elles témoignent tout autant de sa formation romantique comme de sa profonde
personnalité. Ainsi, dès la Sonate en la majeur, la critique releva « la nouveauté des formes, la recherche des
modulations, des sonorités curieuses, l’emploi de rythmes imprévus » mais aussi « le charme », « la séduction »
de cette page de dix ans antérieure à la célèbre Sonate de César Franck. Reflet de l’humeur heureuse du
compositeur (qui venait de se fiancer avec la fille de Pauline Viardot ; qu’il n’épousera finalement pas), cette
œuvre, tout empreinte d’ardeur et de fraîcheur juvénile, tranche franchement avec le style dépouillé, sobre et
plus introverti de la Seconde Sonate qui inaugure le dernier style fauréen.
 Vendredi 25 mars
20h30 CAP D’AIL, Château des Terrasses
PORTRAIT GABRIEL FAURÉ
CO NC E RT 2
18h30 CAP D’AIL, Château des Terrasses
FAURÉ Sonate n° 1, pour violon et piano en la majeur
FAURÉ Sonate n° 2, pour violon et piano en mi mineur
R E NC O N T R E A VE C L E S ΠU V R E S
Introduction à l’œuvre de Gabriel Fauré
par Jérôme Thiébaux, musicologue
Le romantisme
Florent Boffard, piano - Nicolas Dautricourt, violon
Coproduction avec la Ville de Cap d’Ail
bouillonnant
SCHUMANN, LE PIANO ET L’ORCHESTRE
Sa musique bondit d’un état d’âme à l’autre, avec un lyrisme parfois étonnant tant il interroge les limites de
l’âme. Car ce qui intéresse Schumann n’est pas le calme ou le classicisme : c’est au contraire le bouillonnement
des sentiments qui s’entrechoquent jusqu’à la folie. Ses vastes symphonies sonnent comme des fresques, alors
que ses quatuors à cordes concentrent la même énergie dans une forme plus intime. En apparence plus posées,
ses œuvres pour chœur cultivent les références à Jean-Sébastien Bach, comme un idéal inaccessible. Une
longue tradition d’analystes grincheux refusa d’accorder à Schumann ses lauriers d’orchestrateur, ne
reconnaissant son génie que dans ses pièces pour piano, sa musique de chambre et ses mélodies : « Harmonies
sans clarté, sonorités massives et souvent opaques… », tels furent les commentaires contemporains. Aussi, de
nombreux chefs d’orchestre prirent la liberté de « retoucher » en profondeur cette musique, en en gommant
ainsi le message poétique si particulier. Notre époque a plus de scrupules à dénaturer et plus de respect pour
l’œuvre d’un maître, sachant trouver dans ses faiblesses mêmes une force ignorée quelques années encore
auparavant. La liberté chez Schumann fait loi. Cette liberté grande, si manifeste dans le beau Konzertstück pour
piano et orchestre de 1849, se retrouve également dans l’ouverture de son opéra Genoveva, comme dans sa
4e Symphonie, partition rhapsodique que le compositeur avait primitivement nommée Fantaisie symphonique.
 SAMEDI 26 MARS
20h30 MONACO, Auditorium Rainier III
PORTRAIT SCHUMANN
C O NC E R T
LE PIANO ET L’ORCHESTRE
SCHUMANN Ouverture de Genoveva
SCHUMANN Konzertstück pour piano et orchestre
SCHUMANN Symphonie n°4
18h30 MONACO,
Troparium de l’Auditorium Rainier III
R E NC O N T R E A VE C L E S ΠU V R E S
Introduction à l’œuvre de Robert Schumann
par François-Gildas Tual, musicologue
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
Yakov Kreizberg, direction
D av i d K ado uc h , piano
8
Chut…
VOYAGE SURPRISE
Cette année, vous serez « transportés » vers des lieux insolites, mais toujours secrets, situés au cœur de
Nice. Pour écouter des musiques surprenantes, avec des artistes que vous ne pourrez oublier…
 D IMANCHE 27 MARS
VOYAGE SURPRISE À NICE
15h à 19h Départ de Monaco à 13h30 / Départ de Nice à 14h
Attention, places limitées, réservation obligatoire !
Coproduction avec la ville de Nice
Po u r a l le r en co re plu s lo i n …
Les Ballets Jean-Christophe Maillot
de Monte-Carlo Marc Monnet
Dans le sillage de la magnifique célébration en Principauté du centenaire des Ballets russes et de
l’esprit de Diaghilev, nous assisterons à la rencontre du compositeur Monnet et du chorégraphe
Maillot, lesquels vont se réunir, le temps d’une création originale. Ainsi la pièce de Marc Monnet
Épaule cousue, bouche ouverte, cœur fendu, commande des Ballets de Monte-Carlo, sera mise
en mouvement par Jean-Christophe Maillot.
Sur présentation d’une place achetée dans le cadre du Printemps des Arts 2011 :
tarif promotionnel de 18€ en 1ère série sur cette création.
 Du
mercredi 20 au dimanche 24 avril
CRÉ ATION
21h (sauf le 24 avril, 16h) MONACO, Grimaldi Forum, Salle des Princes
Je an - Ch ri s to ph e Mai l l ot , chorégraphie
Mar c Mo n ne t, musique (commande musicale des Ballets de Monte-Carlo)
P h i l i ppe F av ie r, costumes et décors
Une coproduction Printemps des Arts de Monte-Carlo / Ballets de Monte-Carlo
9
WEEK-END 3
1er - 3 avril 2011
Grands chefs, grands orchestres
GRANDS ORCHESTRES
En prolongement de sa collaboration avec les Orchestres Philharmoniques de Monte-Carlo et de
Nice, le festival poursuit ses invitations des plus prestigieuses formations européennes en
conviant, cette année, une des meilleures phalanges allemandes dirigée par Michael Gielen, chef à
la renommée internationale.
Chaque année, le Printemps des Arts invite les grands orchestres européens à Monaco. Après l’Orchestre
Philharmonique de Radio France et l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, voici l’un des plus grands
orchestres allemands dirigé par Michael Gielen.
Lors d’une promenade nocturne, une femme avoue à son mari qu’elle attend un enfant… d’un autre. Ainsi
commence la célèbre Nuit transfigurée du compositeur viennois Arnold Schönberg. Cette œuvre,
romantique et emportée, décrit tous les épisodes de leur discussion passionnée, avant que l’aube n’apporte
enfin le pardon résigné et aimant de l’homme. Michael Gielen, l’un des derniers représentants de la haute
tradition viennoise (Brahms, Mahler, Schönberg), est un chef d’orchestre absolument unique qui sait donner
aux musiques qu’il dirige à la fois profondeur et lyrisme.
Écrit dans les années 1890, Des Knaben Wunderhorn, de Mahler, regroupe dix lieder pour voix et orchestre
sur des textes puisés dans le recueil des quelque 500 «chants populaires» allemands. La Nuit transfigurée
de Schönberg (1917) tire quant à elle son argument littéraire d’un long poème de Richard Dehmel, peintre
mystique des sentiments amoureux tragiques.
 VENDREDI 1er AVRIL
SWR SINFONIEORCHESTER
BADEN-BADEN UND FREIBURG
20h30 MONACO, Auditorium Rainier III
C O NC E R T
MAHLER
Des Knaben Wunderhorn
SCHÖNBERG La Nuit transfigurée
S W R - S i nf o n ie or c he s te r B ade n - B ade n u n d Fr ei bu r g
Ch r i st i an e Iv e n, soprano
H an n o Mu l le r -B r ac h man n , baryton
Mi c h ae l G i e le n , direction
10
5 violonistes,
2 concerts au choix pour une soirée d’exception !
NUIT DU VIOLON
Tedi Papavrami, Sergej Krylov, Elsa Grether, Midori Seiler et Julian Rachlin : voici toute la nouvelle
vague du violon réunie dans un marathon fou lors de deux concerts simultanés. De Bach à Berio,
en passant par Bartók ou Ysaÿe, choisissez la programmation qui vous ressemble !
Une longue nuit dédiée à la virtuosité, en quelque sorte. Car le violon sait chanter comme une voix, bouger
comme un danseur, s’évader comme un poète… Pour tous, Jean-Sébastien Bach est bien sûr la référence,
puisque personne avant lui n’avait osé confier à cet instrument mélodique un discours aussi riche et bâti comme
une cathédrale. Il a montré que le violon pouvait être à lui seul comme un orgue, un clavecin, voire un orchestre.
Si les Sonates et Partitas de Bach sont considérées comme la grammaire, le « pain quotidien », l’exercice le plus
sûr de tous les violonistes, personne ne doit en oublier pour autant les immenses qualités poétiques, ni combien
ces pièces ont su résumer, préserver et imaginer l’essentiel des capacités expressives et techniques de cet
instrument. Tout aussi excellent violoniste que claveciniste ou organiste, Bach composa ces œuvres entre 1717 et
1723, lors de son séjour à la cour du prince Anhalt-Coethen. S’il ne fut pas le premier à offrir au violon ce
type d’«exercices», Bach sut lui imposer une polyphonie fort étendue et une richesse dramatique insoupçonnée
jusqu’alors. Héritant de cet acquis, nombre de compositeurs des siècles suivants surent proposer aux violonistes
d’autres pages remarquables consacrées à leur seul instrument, où rigueur d’écriture et imagination s’allient
harmonieusement.
Du très riche répertoire pour violon et piano, le Printemps des Arts propose lors de cette soirée deux œuvres à
l’intérêt musical certain : la Sonate en sol de Mozart, au style presque improvisé, écrite en 1781, et la Sonate n° 2
du compositeur polonais Krzysztof Penderecki, composée en 1999. Cette confrontation riche d’enseignement
offre une excellente introduction aux concerts du lendemain.
 SAMEDI 2 AVRIL
NUIT DU VIOLON
18h MONACO, Salle Empire
R E NC O N T R E A VE C L E S ΠU V R E S
Conférence : Le violon virtuose par E mm an u e l H o n dr é, musicologue
20h MONACO, Salle Empire
Accueil du public par les violonistes des classes de conservatoires de la région
C O NC E R T 1
BACH
BARTOK
BACH
YSAŸE
BERIO
MOZART
Partita n°1 en si mineur
Sonate
Partita n°2 en re mineur
Sonate n° 2
Sequenza VIII
Sonate n°35, K726
❙ E l s a Gr et he r , violon
❙ Te di P apav r ami , violon
❙ Mi do r i S e i le r, violon
❙ S er g e j K r yl o v, violon
❙ S er g e j K r yl o v, violon
❙ Ju l i an R ac h l i n, violon - It amar G ol an , piano
20h MONACO, Sporting d’Hiver
Accueil du public par les violonistes des classes de conservatoires de la région
C O NC E R T 2
BACH
Partita n° 3
PENDERECKI Sonate n° 2
BACH
Sonate n°1 en sol mineur
YSAYE
Sonate n° 3 « Ballade »
TON THAT TIET Métal Terre Eau
BACH
Sonate n° 3
11
❙ Mi do r i S e i le r, violon
❙ Ju l i an R ac h l i n, violon - It amar G ol an , piano
❙ S er g e j K r yl o v, violon
❙ E l s a Gr et he r , violon
❙ E l s a Gr et he r , violon
❙ Te di P apav r ami , violon
Venez rencontrer les luthiers,
pour comprendre comment se fabriquent le violon et les archets
Quatre luthiers déplaceront leur atelier afin de nous dévoiler un peu du secret de la musique.
Pour aller aux tréfonds de l’âme d’un violon, pour percer les mystères des éclisses, de la volute
ou du filetage. Mais aussi pour découvrir comment un archet naît d’une amourette. Lors de cette
rencontre, ils nous diront tout sur cet instrument. Ou presque…
 SAMEDI 2 AVRIL
ATELIER DE LUTHERIE
De 15 à 18h MONACO, Galerie Marlborough
Je an -P ierre G as q, luthier et archetier à Nice
Pierre All ain, luthier à Nice
Den is Dec lerc k, luthier à Nice
Ro berto Masi ni, professeur de lutherie à l’Académie de musique de Monaco
Entrée libre
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Une journée
inattendue…
EVENTS/EXISTING
Une journée pleine de folie où se côtoient musique, danse, clowns, arts plastiques, vidéo…
L’une des qualités de la musique contemporaine est de ne laisser personne s’installer dans un confort
d’écoute ! Chaque œuvre se présente comme un monde à part : un monde surprenant, parfois déroutant au
début, mais toujours excitant, car il offre à chacun l’expérience de nouveaux sentiments. Les créations sont
aussi là pour cela : pour vous inviter à être les premiers à découvrir ces mondes nouveaux, et aussi pour
soutenir ces créateurs que nous avons repérés comme étant les plus originaux du moment. Lors de ce
rendez-vous, le public sera invité à naviguer au fil de la place du Casino à Monte-Carlo. Trois salles, pour
entendre une incroyable diversité d’artistes : musiciens, danseurs, plasticiens, clowns, vidéastes. Et des
interventions et performances plus surprenantes les unes que les autres. Etre contemporain, c’est être
curieux de tout ce qui se passe aujourd’hui. Laissez-vous porter dans une journée d’aventure !
 D IMANCHE 3 AVRIL
EVENTS/EXISTING
De 14h30 à 19h MONACO, Salle Empire, Sporting d’Hiver, Moods
Rendez-vous Place du Casino à 14h30 devant le jardin des Boulingrins
Accueil musical par les élèves des conservatoires de la région
Sequenza XIV
Siegfried P.
General Bass
Kottos
❙ Er i c - Mar i a Co ut u ri er , violoncelle
❙ Ch r i st o phe R o y, violoncelle
❙ Ch r i st o phe R o y, violoncelle
❙ Fr é dér i c Au di be rt, violoncelle
V I OL O NC E LL E
BERIO
KAGEL
KAGEL
XENAKIS
QUATUOR
SRNKA
E NSE MB L E
GLERUP
dust encapsulated #3
❙ A t he l as S i n fo n ie tt a Co pe n h ag e n
C REATION Commande de
P ie rr e- A n dr é Val ade , direction
Athelas Sinfonietta
et du Printemps des Arts de Monte-Carlo
CORDES
BOULEZ
Livre pour cordes
C LO W N
Ji g al ov et Cs aba
C LA R I NE T T E
Mar i e -B é atr i ce B ar r ie re - B i lot te , clarinette
V ID E O
L’Eclat
D A NSE
École Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower
Quatuor à cordes
❙ Q u at uo r D i ot i ma
C REATION Commande du
Printemps des Arts de Monte-Carlo
ZEMLINSKY String Quartet n°2, op. 15 ❙ Q u at uo r D i ot i ma
❙ Orchestre Philharmonique de Nice
Philippe Auguin, direction
ARTS PLASTIQUES École Supérieure d’Arts Plastiques de la Ville de Monaco (Pavillon Bosio)
19h Cocktail coloré
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W E E K- E N D 4
8 - 10 avril 2011
Portrait Schumann
Musique de chambre, piano, orgue, orchestre : 4 concerts en hommage à celui qui se voulait « poète
en musique ».
À la fin de sa vie, Robert Schumann était un musicien qui a sombré dans la folie… Mais dans cet instant
tragique, folie rimait avec silence : rien ne filtrait de son esprit malade, pas même une page de musique. C’est
plutôt « entre » les phases de crise qu’il écrivait des pages parfois étranges ou inachevées. Avant tout cela,
c’est plutôt le caractère fantasque qui pourrait définir Schumann. Un Schumann qui se voulait « poète en
musique », comme E.T.A. Hoffmann ou Jean-Paul Richter. Aujourd’hui, son style nous fascine par sa puissance
évocatrice : on entend défiler toute une galerie de portraits, réels ou imaginaires, comme autant de fantasmes
mis en musique.
La musique de chambre
 VENDREDI 8 AVRIL
SCHUMANN, MUSIQUE DE CHAMBRE
18h30 MONACO, Salle du Ponant
20h30 MONACO, Salle Garnier
R E NC O N T R E A VE C L E S ΠU V R E S
Introduction à l’œuvre de Robert Schumann
par Jérôme Thiébaux, musicologue
CLARA SCHUMANN Trio en sol mineur, op. 17
ROBERT SCHUMANN Trio n° 3 en sol mineur, op. 110
ROBERT SCHUMANN Fantasiestücke, op. 88
Tr io D al i, piano, violon et violoncelle
Découvrant le premier trio de Robert, Clara ne vit plus dans le sien, composé quelques mois plus tôt, qu’un
« ouvrage de femme, auquel la force fait défaut et parfois l’invention. » Des propos auxquels il ne faut pas se
fier tant il est vrai que l’œuvre ne manque pas de vigueur. Mais ce concert nous rappellera surtout que les deux
musiciens aimaient converser en mélodies, et qu’ils poursuivirent dans la musique de chambre les discussions
entamées avec la voix ou le piano ; les Fantasiestücke (1849) chanteront le prénom bien-aimé, et le dernier trio
de Robert (1851) se souviendra de l’écriture et de la tonalité de l’œuvre de Clara…
Le piano
 SAMEDI 9 AVRIL
SCHUMANN, NUIT DU PIANO
20h MONACO, Salle Garnier
DOUBLE RECITAL PIANO / P. BIANCONI ET F. COLLINS
De la lumière vers l’ombre
SCHUMANN
Abegg Variations, op. 1
SCHUMANN
Kinderszenen, op. 15
SCHUMANN
Drei Fantasiestücke, op. 111
F i n g hi n Co l li n s , piano
Autour de Jean-Paul Richter
SCHUMANN
Papillons, op. 2 ; Carnaval, op. 9
SCHUMANN
Davidsbündlertänze, op. 6
P h i l i ppe B i an co n i, piano
Folies Carnavalesques
SCHUMANN
Sechs Intermezzi, op. 4
SCHUMANN
Faschingsschwank aus Wien, op. 26
F i n g hi n Co l li n s , piano
Autour de E.T.A. Hoffmann
SCHUMANN
Fantasiestücke, op. 12
SCHUMANN
Kreisleriana, op. 16
SCHUMANN
Gesänge der Frühe, op. 133
P h i l i ppe B i an co n i, piano
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Le piano pour Schumann est aussi important que pour Beethoven. C’est l’instrument roi qui va lui permettre
de « coucher » toutes ces interrogations existentielles, dans des pièces magnifiques illustrant parfaitement
cette époque du romantisme. Poésie, folie, excès, suspension, l’œuvre pour piano est un monument à ne pas
rater.
Parfait panorama de l’évolution stylistique du compositeur, ce récital d’œuvres pour piano témoigne de
l’assurance manifeste des pièces de jeunesse comme des interrogations existentielles, qui ponctuent les
derniers opus. On est toutefois enclin à se demander si la folie seule guida l’imagination et la plume de
Schumann vers ces expériences sonores, ces esthétiques nouvelles, cette imagination sans contraintes qui
fait si bien l’intérêt et le charme des dernières œuvres. Car, poète avant tout, Schumann semblait
naturellement disposé à se laisser charmer par des terres inconnues…
L’orgue
 D IMANCHE 10 AVRIL
SCHUMANN ET L’ORGUE
16h MONACO, Eglise Saint-Charles
C O NC E R T
SCHUMANN Studien für den Pedalflügel
SCHUMANN Skizzen für den Pedalflügel
SCHUMANN Sechs fugen über den namen BACH
O l iv i er Ver n et , orgue
Écrites au milieu des années 1840 pour le nouveau et éphémère piano-pédalier (ou pour orgue, comme ici), ces
pages rares rappellent combien Schumann aimait Bach et considérait comme essentiel de revoir régulièrement
ses pièces d’orgue ou son Clavier bien tempéré, pour devenir et rester « un bon musicien ».
L’orchestre
 D IMANCHE 10 AVRIL
SCHUMANN, UNE ŒUVRE MECONNUE
18h MONACO, Auditorium Rainier III
C O NC E R T dans le cadre du « Centenaire de la Cathédrale de Monaco »
SCHUMANN
Symphonie n° 3 « Rhenane »
SCHUMANN
Missa sacra
O rc h e st re P h il h ar mo n i qu e de Mo nt e Car l o - Tho mas H e n g e l br o ck , direction
Si do nie Otto, soprano / Vir gi l H arti nge r, ténor / Stef an Geyer, basse
Ch œur B alt h as ar -Ne u man n
Une œuvre magnifique et quasiment inconnue de Schumann sera donnée dans ce concert avec la Missa sacra.
Schumann produisit fort peu de musique d’église. « [Je suis] un religieux sans religion », se plaisait-il à dire.
Aussi la Missa sacra (1852), offrait surtout au compositeur de témoigner de son amour pour le contrepoint hérité
de Bach. Alliant ferveur et « éclectisme de bon aloi », cette messe atypique doit beaucoup aux idées développées
dans la Symphonie « Rhénane ».
Composé en décembre 1850 à Düsseldorf, l’ « Episode d’une vie sur les bords du Rhin », fut publié un an plus tard
sous le titre plus sobre de Symphonie n° 3, « Rhénane ». Éminemment poétique, véritable hommage « à la vieille
Allemagne », cette page romantique entre toutes, reste probablement l’une des plus belles créations
schumaniennes en matière orchestrale. Refusant la coupe et l’esprit des symphonies « classiques », cette œuvre
apparaît comme la réponse germanique à l’audacieuse Symphonie fantastique de Berlioz (1830), que le
compositeur avait défendue dans un article mémorable.
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LES ACTIONS
D U P R I NT E M P S
AVANT LE FESTIVAL
PENDANT LE FESTIVAL
RENCONTRES
À LA GALERIE MARLBOROUGH
DE MONACO - 20H
En parallèle des concerts, le Printemps des
Arts propose de nombreuses manifestations
artistiques, en association avec les écoles et
établissements de la région.
Jeudi 3 février 2011
Pour plus de renseignements :
print e mpsd esar ts .co m ou +377 93 25 54 08
Denis Raisin Dadre, directeur de l’Ensemble
Doulce Mémoire
Introduction à La Porte de Félicité
Jeudi 10 février 2011
P hi li p p e B i an c oni, pianiste
Autour de l’interprétation de l’œuvre de
Schumann
Jeudi 17 février 2011
Mi r os l av S r n ka, compositeur
Autour de sa création
L’ECOLE SUPERIEURE D’ARTS
PLASTIQUES DE MONACO
Les étudiants de l’école consacrent un
semestre et un workshop pour mener des
expérimentations et produire des œuvres qui
viendront rythmer le festival. Se servant du
support vidéo, l’ensemble des créations sera
projeté pendant la manifestation. L’école
expose également les travaux des étudiants
de 3e année, Salle du Quai Antoine 1er,
vernissage le vendredi 8 avril à 18h.
LE PRINTEMPS DES ECOLES
RENCONTRES
À LA FNAC DE MONACO - 18H
Jeudi 17 mars 2011
M ar c M on n et, Directeur du Printemps des Arts
Présentation An d r é P ey r èg n e
Le Printemps des Arts propose, aux élèves
monégasques et français, de la maternelle
au lycée, des rencontres ludiques et
pédagogiques avec des musiciens. Ces
interventions se font dans les classes et
préparent les élèves au concert auquel ils
assisteront durant le festival.
VILLA ARSON
Les étudiants de la Villa Arson, sous la
direction de Pascal Broccolichi, proposeront
des «interludes sonores», conçus comme
autant de formes courtes et expérimentales
s’invitant dans différents moments du festival.
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BIOGRAPHIES
Athelas Sinfonietta Copenhagen ❚ ensemble
L’ensemble Athelas Sinfonietta Copenhagen est à tous points de vue avant-gardiste. Avec beaucoup
d’enthousiasme, toute personne proche de l’ensemble représente l’avant-garde au travers des projets innovants
qui transcendent les limites esthétiques et les frontières physiques. Athelas est depuis longtemps reconnu
comme l’un des orchestres de chambre phare du Danemark et en tant qu’ensemble de musique nouvelle le plus
en vue du pays. Les séries de concerts, la participation aux opéras et aux festivals, les tournées internationales,
les enregistrements de nouvelles musiques danoises et internationales ainsi que la programmation de concerts
ont fait d’Athelas une remarquable institution. Jour après jour, la presse unanime s’est fait l’écho de l’excellente
qualité artistique de l’ensemble. Athelas Sinfonietta Copenhagen a produit environ 600 œuvres musicales
distinctes, parmi lesquelles de nombreuses créations. Cette recherche incessante de qualité portée par Athelas
lui a valu l’attention de nombreux solistes et chefs d’orchestres de renom, tels que Steve Reich, Per Nørgård,
Heiner Goebbels, Poul Ruders, Arvo Pärt, David Lang, Christian Lindberg, Reinbert de Leeuw, Thomas Adès, Ilan
Volkov, Paul Hillier, George Benjamin, Philippe Leroux et Pierre-André Valade. Cette extraordinaire dévotion à la
musique nouvelle a mené Athelas à se voir offrir une résidence au sein de la Danish Broadcasting Corporation
(1997-99) et l’ensemble s’est vu remettre le titre d’ « Ensemble National Danois ». Dans ce contexte, Athelas a
représenté le Danemark et la famille royale. La coopération internationale revêt une importance particulière pour
Athelas, qui s’est illustré en participant en tant que co-fondateur au programme EEN (Europea Ensemble
Network – Réseau Ensembles Européens) et aux projets financés par l’UE, Integra et Re:New Music. La stratégie
d’Athelas pour la période 2008-2012 se caractérise par une extension intersectorielle de ses activités permettant
de relier la musique à d’autres sujets sociétaux. Ses nouvelles sphères d’intérêt sont l’intégration, l’éducation,
l’environnement, la santé et l’entreprise.
Frédéric Audibert ❚ violoncelle
Frédéric Audibert est l’un des très rares violoncellistes à être aussi à l’aise dans le répertoire romantique que
dans le répertoire baroque, classique et contemporain. Il fait ses débuts à 17 ans dans la grande salle de
l’U.N.E.S.C.O à Paris. Premier prix de violoncelle du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il se
perfectionne avec Mark Drobinsky et Gary Hoffman. Il se distingue en finale et demi-finale des concours
internationaux Palma d’Oro, Florence, Trapani, San Sebastian, Douai et remporte Turin et Rovere d’Oro. En 1992,
Lord Yehudi Menuhin le nomme lauréat de son association « Live Music Now France » et l’encourage à
poursuivre une carrière de soliste. Personnellement félicité par Mstislav Rostropovitch pour ses qualités de
Konzertmeister lors d’un concert avec l’orchestre de Bretagne, il se rendra avec lui à Moscou et Bakou lors
d’échanges culturels. Il occupe aujourd’hui régulièrement ce poste au sein de La Chambre PhilharmoniqueEmmanuel Krivine, créée et dirigée par Emmanuel Krivine, dans les grandes salles européennes : Pleyel, Alt
Hopper de Frankfurt, Concertgebouw de Bruges, Istanbul Hall… Frédéric Audibert s’intéresse très tôt aux
instruments historiques et au répertoire baroque : il joue sur instrument d’époque les concertos de Vivaldi,
Porpora, Boccherini, K.P.E Bach, Léo notamment au théâtre du Palais Royal de Naples et participe à plusieurs
enregistrements (Diapason d’Or ; Choc de la Musique ; Grand prix du disque) avec le violoniste Gilbert Bezzina
comme continuiste dans les grandes pages du répertoire italien et allemand. On a pu l’entendre au festival
Présence de Radio France dans une pièce de Luciano Berio pour violoncelle seul et aux Rencontres
internationales de Beauvais dans une création de Sébastien Béranger pour deux violoncelles et bande
électroacoustique avec son frère Florent Audibert, violoncelle solo de l’orchestre de l’Opéra de Rouen. Frédéric
Audibert a interprété plusieurs fois l’intégrale des Suites de J.S Bach et l’intégrale des Caprices de Piatti pour le
centenaire de la mort de Piatti en 2001. Frédéric Audibert a été élevé au titre de chevalier dans l’Ordre du mérite
culturel par le prince Albert II de Monaco. Il est enfin le coordinateur artistique du festival Cello Fan. Frédéric
Audibert joue un violoncelle de Filippo Cordano 1774.
Marie-Béatrice Barrière-Bilote ❚ clarinette
Née en 1979, elle fait ses études au CNR de Bordeaux, puis au CNSM de Paris, en classe de clarinette et en
musique de chambre de Paris et obtient deux Premiers prix, un Prix spécial du jury et le diplôme de formation
supérieure. Elle joue alors au sein de divers orchestres nationaux. En 2000, elle reçoit une bourse de « Yamaha
Music Fondation of Europe » ; la même année, elle intègre l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo au poste
de clarinette solo. En 2003, elle est nommée professeur à l'Académie de Musique Prince Rainier III de Monaco.
Marie-Béatrice Barrière est également membre du quintette à vents « Les vents du sud » qui remporte le
Premier prix du Concours International de Marseille ainsi que le Prix Spedidam en février 2005. Elle se produit
aussi en soliste (notamment avec l'Orchestre de l'Opéra d'Etat de Hongrie) et en récital avec sa sœur, Valérie
(pianiste).
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Philippe Bianconi ❚ piano
Le parcours des concours internationaux voit Philippe Bianconi triompher à Belgrade en 1977, mais ce sont
successivement les concours Casadesus de Cleveland remporté de manière spectaculaire en 1981 et la
Médaille d'argent remportée peu après au concours Van Cliburn qui lui ouvrirent les portes d’une brillante
carrière américaine : Orchestres de Cleveland, Los Angeles, Pittsburgh, Saint Louis, Dallas, Baltimore etc…
Carnegie Hall l’accueille en récital, précédé de peu par Chicago et sa prestigieuse Allied Art Series, puis tout
naturellement le Kennedy Center Terrace Theater de Washington, bientôt suivi par la Society for the
Performing Arts de Houston. En Europe comme aux Etats-Unis, Philippe Bianconi peut s’honorer de
collaborer avec les plus grands chefs (Lorin Maazel, Kurt Masur, Christoph von Dohnanyi, Guennady
Rozhdestvenski, Georges Prêtre, Edo de Waart, Jeffrey Tate, Marek Janowski) et les grands orchestres
(l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio France,
l’Orchestre National de l’Opéra de Paris, Le Rundfunk-Sinfonie Orchester Berlin, l’Orchestre
Philharmonique de Monte Carlo, l’Orchestre Philharmonique de Budapest, l’Orchestre Symphonique de
Prague, l’Orchestre Philharmonique de Varsovie etc…) A diverses reprises, James Conlon s’attache sa
collaboration, notamment à deux reprises dans la série des concerts symphoniques de l’Orchestre National
de l’Opéra à l’Opéra Garnier, à New York dans la prestigieuse salle du 92nd Street « Y » pour un hommage à
Erwin Schulhoff, dans le cadre du Festival de Ravinia, avec l’Orchestre Symphonique de Chicago… Philippe
Bianconi est recherché en récital et triomphe à Berlin dans la prestigieuse série de l’Orchestre
Philharmonique de Berlin « Sonntags um vier », à la Roque d’Anthéron, à Santiago du Chili, mais également
en musique de chambre et on le voit à l’affiche avec le Quatuor Guarneri dans la série du Metropolitan
Museum de New York, en trio avec Gary Hoffman et Tedi Papavrami à Paris, Rome, Madrid, etc… Il a
également collaboré avec Jean Pierre Rampal, le Tokyo String Quartet, le Quatuor Sine Nomine, le Quatuor
Isaye, le Quatuor Talich ou encore Hermann Prey avec lequel il grava pour Denon les trois grands cycles de
mélodies de Schubert. Philippe Bianconi enregistre pour plusieurs labels : Lyrinx (Deux CD Schumann, une
Intégrale Ravel et un CD Schubert), Claves (le Quintette de Brahms avec le Quatuor Sine Nomine), Le Chant
du Monde (Chostakovitch/Prokofiev avec Gary Hoffman), Pierre Verany (« La Bonne Chanson » de Gabriel
Fauré, avec Jérôme Correas et le Quatuor Parisii)., AEON (les Sonates pour violon et piano de Brahms avec
Tedi Papavrami). Parmi les highlights des prochains mois, plusieurs apparitions aux Etats-Unis, une tournée
en Australie, une série de récitals dans les principaux festivals d’été (Serres d’Auteuil, Orangerie de Sceaux,
Nuits Musicales du Suquet etc…) mais également à Mexico, Hambourg, Paris/Théâtre des Champs Elysées,
etc… Monte Carlo l’accueillera également en concert avec l’Orchestre Philharmonique sous la direction de
Yakov Kreizberg dans le 2ème Concerto de Rachmaninov et en double récital dans le cadre du Printemps
des Arts.
Florent Boffard ❚ piano
Après des études musicales au Conservatoire National de Région de Lyon, Florent Boffard entre à l’âge de
12 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe d’Yvonne Loriod où il obtient
son Premier prix de piano. Les années suivantes, il se voit décerner les Premiers prix de musique de
chambre (classe de Geneviève Joy), d’harmonie, de contrepoint et d’accompagnement. Admis en cycle de
perfectionnement dans la classe de Germaine Mounier, il obtient en 1982 le Premier prix du Concours
International de piano « Claude Kahn » à Paris puis, en 1983, le Concours International de Piano « Vianna da
Motta » à Lisbonne, récompense qui lui permet de jouer sous la direction de Leon Fleisher. Soliste à
l’Ensemble Intercontemporain de 1988 à 1999, il a côtoyé les principaux compositeurs de notre temps et a
effectué la création de pièces de Boulez Donatoni, Ligeti… Il trouve extrêmement enrichissant d’avoir un
échange direct avec les compositeurs. Ses concerts l’ont mené en Allemagne, Autriche, Portugal, Italie, aux
Etats-Unis (New York et Washington) et il s’est produit avec de nombreux orchestres dont l’Orchestre
National de Lyon, l’Orchestre des Pays de la Loire… Invité par les plus grands festivals internationaux
(Salzbourg, Berlin, Bath, Bruxelles, La Roque d’Anthéron…), il a joué sous la direction Pierre Boulez, Simon
Rattle, David Robertson… En 2009, Florent Boffard joue le Concerto pour deux pianos (création française) –
Im Lichte – de Johannes Maria Staud avec le Philharmonisches Orchester Freiburg lors du Festival Musica
de Strasbourg. Côté discographique, Florent Boffard a enregistré plusieurs disques parmi lesquels les
Structures pour deux pianos de Pierre Boulez avec Pierre-Laurent Aimard (DGG), la Sequenza IV pour piano
de Luciano Berio (DGG) et la 2ème Sonate pour violon et piano de Bartok avec Isabelle Faust (Harmonia
Mundi). Un disque consacré aux Etudes pour piano de Debussy et Bartok est également paru chez Harmonia
Mundi. En 2001, la Fondation Forberg-Schneider (Münich) décerne à Florent Boffard son Prix Belmont pour
son engagement dans la musique d’aujourd’hui. Florent Boffard a été professeur à la Musikhochschule de
Stuttgart. Depuis septembre 2009, il enseigne au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon.
19
Finghin Collins ❚ piano
Né à Dublin en 1977, Collins effectue ses études musicales dès l'âge de six ans à la Royal Irish Academy of
Music dans la classe de John O'Conor, jusqu'en juin 1999, date à laquelle il obtient son diplôme avec
félicitations du jury. Puis, il entreprend trois années d'études de virtuosité auprès de Dominique Merlet au
Conservatoire de Musique de Genève et remporte en juin 2002 le Premier prix avec distinction ainsi que le
Prix Georges Filipinetti. Après avoir gagné les prix les plus prestigieux d'Irlande, Finghin Collins connaît un
succès international. Demi-finaliste aux Concours Internationaux de Leeds en 1996 et de Dublin en 1997, il
remporte en 1998 le Premier prix des « Rencontres Internationales des Jeunes Pianistes » à Paris et à
Strasbourg ainsi que le Classical Category aux National Entertainment Awards à Dublin. Enfin, en
septembre 1999, Finghin Collins est le lauréat du Concours Clara Haskil à Vevey (Suisse). Dès lors, succède
une série d'engagements très prestigieux auprès des plus grands orchestres du monde. Il est régulièrement
l'invité de grands chefs d'orchestre et se produit très souvent avec le RTE National Symphony Orchestra of
Ireland à Dublin ainsi qu'avec le Ulster Orchestra de Belfast. La musique de chambre joue aussi un rôle de
grande importance dans la vie musicale de Finghin Collins. Au mois d'août 2007, Finghin Collins a fait ses
débuts au Festival de Piano de la Roque d'Anthéron, tandis qu'en septembre 2009 il a débuté aux Serres
d'Auteuil à Paris. Au mois d'août 2008, Finghin Collins a débuté avec un grand succès aux BBC Proms à
Londres avec le Ulster Orchestra dirigé par Kenneth Montgomery. Au cours de la saison 2009-10, il
retourne au Ulster Orchestra, au RTE National Symphony Orchestra of Ireland, au Deutsche
Staatsphilharmonie Rheinland-Pfalz et au Northern Sinfonia en Angleterre. Il débute dans la cadre du Korea
International Music Festival, assure une tournée importante en Corée du Sud avec Han-Na Chang et se
produit à la Sala Verdi de Milan avec l'Orchestre de Wuppertal. En septembre 2009, Finghin Collins a été
nommé Artiste Associé au RTE National Symphony Orchestra à Dublin pour les trois saisons 2010/11,
2011/12 et 2012/13 ; cette nouvelle position, créée pour lui, lui permettra d’entreprendre une aventure
musicale nouvelle et stimulante. En mai 2006, Claves Records à Lausanne a sorti deux enregistrements de
la musique pour piano solo de Robert Schumann ; ces disques ont reçu de nombreuses critiques élogieuses
dans Gramophone (« Editor's Choice »), BBC Music Magazine (****), International Record Review, Diapason
(5 diapasons) et Classica Répertoire. Un deuxième volume Schumann est sorti chez Claves en mars 2009 ;
ce volume a également reçu d'excellentes critiques, y compris 5 diapasons. En juin 2010, Finghin Collins
enregistre deux œuvres pour piano et orchestre de Charles V. Stanford avec le RTE National Symphony
Orchestra à Dublin, également pour Claves Records.
Eric-Maria Couturier ❚ violoncelle
Né en 1972, Éric-Maria Couturier obtient les prix de violoncelle à l’unanimité premier nommé au
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il était élève de Roland Pidoux, Igor Gavrich pour le
violoncelle, de Jean Moullière, Christian Ivaldi et Ami Flammer pour la musique de chambre, et de Patrick
Moutal pour la musique indienne. Il est lauréat en Italie des Premier prix et Prix de la Musique Romantique à
Trapani, second à Trieste et troisième à Florence avec le pianiste Laurent Wagschal. À 23 ans, il rentre à
l’Orchestre de Paris, puis 3ème soliste à l’Orchestre National de Radio-France, et 1er soliste à l’Orchestre
National de Bordeaux. Éric-Maria Couturier, violoncelliste éclectique, se consacre à la musique classique
ainsi qu’à la recherche de langages nouveaux. Depuis 2002, il est soliste à l’Ensemble Intercontemporain
sous la direction de Pierre Boulez et Susanna Mälkki. Eric-Maria se produit occasionnellement en concert
avec Erikm, platiniste-improvisateur-plasticien. Il a joué aux côtés de Maurizio Pollini, Pierre-Laurent
Aimard, Shani Diluka, Leon Fleisher, Christian Ivaldi, Jean-Claude Pennetier, Tabea Zimmermann, JeanGuihen Queyras. Depuis 2007, il travaille avec le danseur Richard Siegal sur la relation danse/violoncelle. Ils
ont joué à New York, Yamaguchi, Karlsruhe, Helsinki. En décembre 2009, le festival Agora produit ce projet à
Paris avec l’Ensemble intercontemporain et l’Ircam. En 2008, avec le réalisateur Massa Eguchi, il part
tourner au Japon un film documentaire « Goendama » dont le sujet traite du pouvoir thérapeutique du
violoncelle. Le film est actuellement en salle au Japon. Eric-Maria Couturier est également membre de
l'octuor « Les Violoncelles Français ». Il joue également depuis 2010 avec le chanteur de Jazz David Linx. En
mars 2010 est paru un disque monographique de Zoltán Kodály sous le label Zig-Zag Territoires. Eric-Maria
Couturier joue un violoncelle de Franck Ravatin de 2008.
Nicolas Dautricourt ❚ violon
« Prix Georges Enesco de la SACEM », et « Révélation Classique de l’ADAMI » au Midem de Cannes, Nicolas
Dautricourt est sans conteste l’un des violonistes français les plus brillants et les plus attachants de sa
génération. Les nombreux concours dont il est lauréat (Henryk Wieniawski à Poznan, Jeunesses Musicales
de Belgrade, Rodolfo Lipizer de Gorizia et Gian-Battista Viotti), lui ouvrent les portes d’une carrière qui
l’amènera à se produire sur les plus grandes scènes nationales et internationales. Il est l’invité de
nombreuses manifestations en France ainsi que de prestigieux festivals à l’étranger. Nicolas Dautricourt
s’est produit en tant que soliste avec les orchestres français (notamment l’Orchestre National de France,
20
l’Orchestre Français des Jeunes, les orchestres de Lorraine, des Pays de la Loire, de Nice…). Il n’a pas pour
autant négligé les orchestres étrangers et on a pu l’entendre à Mexico, Belgrade, Kiev, Tokyo, Kanazawa,
l’Orchestre de Chambre de la Scala de Milan etc. et a beaucoup joué en Russie (Nijny-Novgorod,
Novossibirsk, Murmansk, Tomsk, Irkutsk, Rostov…). Particulièrement apprécié pour son « engagement
sensible et passionné », il affectionne tout particulièrement la musique de chambre. Son intérêt marqué
pour le jazz lui offre également le privilège de collaborer régulièrement avec l’accordéoniste Richard
Galliano, au sein du « Tangaria quartet », ainsi que du « Piazzolla Forever project ». Nicolas Dautricourt a
gravé une intégrale Szymanowski pour violon et piano (Saphir Records), ainsi qu’un disque consacré au
Concert de Chausson accompagné du Double Concerto de Mendelssohn avec l’Orchestre d’Auvergne
(Calliope), enregistrements acclamés et récompensés par la presse. Nicolas Dautricourt joue actuellement
un magnifique instrument de Nicolo Gagliano datant de 1740, et est depuis 2007 directeur artistique des
« Moments Musicaux » de Gerberoy.
Karine Deshayes ❚ mezzo-soprano
Karine Deshayes intègre le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe de Mireille
Alcantara, après avoir obtenu une licence en musicologie à l'Université de Paris Sorbonne. Elle se produit
dans le répertoire baroque avec Emmanuelle Haïm, Christophe Rousset, William Christie, Il Seminario
Musicale et les Paladins. Karine Deshayes entre alors dans la troupe de l'Opéra de Lyon, où elle interprète
Cherubino des Nozze di Figaro, l'Ecureuil et la Chatte de L'Enfant et les Sortilèges, Clara dans Le Premier
Cercle de Gilbert Amy (création mondiale), Clarina de La Cambiale di Matrimonio, Nancy d'Albert Herring,
Cupidon d'Orphée aux Enfers, Stefano de Roméo et Juliette, le marmiton de Rusalka et Rosina du Barbiere
di Siviglia. Elle chante Dorabella de Cosi fan Tutte avec l'Arcal, L'Enfant et les Sortilèges au Teatro Musicale
Real de Madrid et La Donna del lago au Festival de Radio France à Montpellier. Elle est invitée à l'Opéra
National de Paris pour Rusalka, Juliette ou la clé des songes, Faust (Siebel), Parsifal et l'Affaire
Makropoulos. Elle interprète Cherubino des Nozze di Figaro au Festival de Lacoste et la Seconde Dame (Die
Zauberflöte) au théâtre du Capitole de Toulouse, à l'Opéra National de Paris et au festival de Salzbourg. Elle
fait ses débuts dans le rôle titre de La Cenerentola au Grand Théâtre de Bordeaux et à l'Opéra de NantesAngers, chante Mercedes (Carmen) aux Chorégies d'Orange, le rôle d'Irène (Tamerlano) à l'Opéra de Lille et
au Théâtre des Champs-Elysées. Elle chante le rôle de Zerlina (Don Giovanni) au Capitole de Toulouse et à
l'Opéra de Monte Carlo, Béatrice (Béatrice et Benedict) à l'Opéra National du Rhin, Preziosilla (La Forza del
Destino) à l'Opéra d'Avignon, Vénus (Vénus et Adonis) et Zanetto à l'Opéra de Nancy. Elle a également fait
ses débuts au MET avec le rôle de Siebel (Faust), et plus récemment, elle chante Rosina (Il Barbiere di
Siviglia) à l'Opéra de Nancy, Nicklausse (les Contes d'Hoffmann) et la Périchole au théatre du Capitole de
Toulouse et Adalgisa (Norma) à L'Opéra de Saint-Etienne. Elle chante également Sesto (La Clémence de
Titus) à l’Opéra d’Avignon, Krista (L’Affaire Makropoulos) à l’Opéra de Paris, Poppée (Le Couronnement de
Poppée) au Grand Théâtre de Bordeaux. Karine Deshayes se produit également en Oratorio avec l'Orchestre
d'Ile-de-France (le Martyre de Saint Sébastien de Debussy), avec l'Orchestre National de France sous la
baguette de Kurt Masur au Festival de Saint-Denis (le Requiem de Mozart), en concert avec l'Orchestre de
Paris sous la direction de Marc Soustrot à l'Opéra Comique (Béatrice et Bénédict de Berlioz) avec
l'Orchestre Philharmonique de Liège et avec l'Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction
de M.W Chung (Shéhérazade de Ravel), l’Orchestre concert d'Astrée sous la direction de Louis Langrée
(Messe en Ut de Mozart). Accompagnée par la pianiste Hélène Lucas, elle se produit régulièrement en
récital qu'elle prépare avec Ruben Lifschitz. Karine Deshayes a remporté le Premier prix du concours des
Voix d'or 2001 et du concours des Voix Nouvelles 2002 et la même année est finaliste du concours Opéralia
Placido Domingo. Elle a également été nominée dans la catégorie « Révélations de l'année Artiste Lyrique »
aux Victoires de la Musique classique 2002.
Doulce Mémoire ❚ ensemble
Doulce Mémoire, c’est d’abord l’énergie, l’esprit de troupe, le plaisir du partage et de la rencontre avec un
objectif commun : revisiter le répertoire profane et sacré de la Renaissance. Constitué d’une équipe soudée
d’instrumentistes et de chanteurs fidèles à l’ensemble, Doulce Mémoire est amené à jouer aussi bien dans
les festivals internationaux d’Innsbruck, Saintes, Bath, Ambronay ou Boston, que sur le parvis du cinéma
UGC en plein Paris, dans un restaurant au Portugal, à 4000 mètres d’altitude dans la ville de Quito en
Equateur ou en équilibre instable sur une barge posée sur le lagon de Tahiti. Ennemi déclaré de l’ennui,
Doulce Mémoire crée sans cesse de nouvelles formes originales de concert mis en espace et répond
présent à tous les défis : d’un spectacle sur une roulotte, tourné en 2000, au concert partagé avec la grande
chanteuse ouzbek, Munnadjat Yulchieva, en passant par la formation de chœurs amateurs ou de jeunes
indiens boliviens. Ouvert à toutes les formes d’art, Doulce Mémoire a rencontré les musiciens danseurs de
la troupe, internationalement reconnue, Han Tang Yuefu de Taïwan, les danseurs italiens de la compagnie Il
Ballarino, les chanteurs anglais du Cardinall’s Musick et des danseurs espagnols dans un spectacle
détonnant mêlant musique renaissance et flamenco. Passant du cabaret renaissance (La Dive Bouteille) aux
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musiques les plus mystiques de la Semaine Sainte, du Requiem des Rois de France à la commedia dell’arte
avec son spectacle Viva Venezia !, Doulce Mémoire entend fuir la routine et la monotonie. Doulce Mémoire
enregistre pour Naïve, K 617 et Zig Zag Territoires. Sa discographie a reçu de très nombreuses
récompenses : Diapason d’Or de l’année, Choc du Monde de la Musique, ffff de Télérama.
Ensemble Contraste ❚ ensemble
Quatre musiciens classiques parmi les plus prometteurs de leur génération réinventent les limites du
concert classique. Creuset d’idées nouvelles et d’expériences surprenantes, l’Ensemble Contraste repose
sur quatre instruments principaux : piano, violon, alto et violoncelle. Suivant la démarche de ses deux
initiateurs, l’altiste Arnaud Thorette et le pianiste Johan Farjot, l’Ensemble Contraste privilégie une
rencontre véritable avec le public qu’il place au centre de sa recherche artistique, favorisant ainsi l’éclosion
de véritables concerts-spectacles. La diversité et la spontanéité des artistes qui composent cet ensemble
aux formes atypiques, permettent une programmation originale, de la musique classique au tango, à la
comédie musicale et à la création contemporaine. Contraste, c’est par ailleurs une recherche très
personnelle de ses propres arrangements, essayant en permanence de renouveler par sa fraîcheur et son
imagination les différents répertoires abordés. Énergie, humour, sensibilité et mélange des genres sont
l’identité de cette démarche résolument ouverte notamment vers la voix. Depuis sa création en 2000,
l’Ensemble Contraste est l’invité des plus grandes scènes en France ou à l’étranger dans une dizaine de
pays. Il est en résidence au festival « Voix du printemps » à Paris. En 2009 paraissent deux disques salués
par la critique : Café 1930-Tangos (Zig-Zag Territoires) et Masques (Karol Beffa/Triton) : R9 Classica, Coup
de cœur FNAC, sélection Radio Classque, **** Monde de la musique… Depuis 2009, un spectacle original
rencontre l’adhésion unanime du public et de la critique autour du tango : Classic Tango. En 2010,
l’Ensemble Contraste s’attaque à l’univers de la comédie musicale avec le disque SONGS (Naïve).
Kudsi Erguner ❚ ney & directeur artistique de l’ensemble Kudsi Erguner
Issu d’une famille de musiciens, Kudsi Erguner a eu l’opportunité de côtoyer de nombreux grands musiciens
de l’ancienne génération, et s’est imprégné à leur contact, d’un style authentique, reflet de siècles de
culture musicale. Il est, en musique savante ottomane, le seul musicien turc de sa génération à avoir reçu,
par son père, un enseignement direct comme le veut la tradition orale. D’autre part, ayant participé aux
réunions de plusieurs confréries soufies, il a suivi leur enseignement non seulement spirituel, mais aussi
musical. Les nombreux concerts dans lesquels il s’est produit, tant aux Etats-Unis qu’en Europe, ont
contribué à la redécouverte de la musique savante ottomane et la musique Soufie d’Istanbul au public
occidental. Il a collaboré avec de grands artistes européens pour des concerts, des musiques de films, des
pièces de théâtre et de ballet (Peter Brook, Carolyn Carlson, Maurice Béjart, Peter Gabriel, Robert Wilson,
Georges Aperghis, Didier Lockwood, Michel Portal, Marc Minkowski, Fazil Say, Mehmet Ulusoy, Cristoph
Lauer, Michel Godard, Renaud Garcia-Fons, Hilliard ensemble, Jordi Savall, Ensemble Lycourgos
Angelopoulos, Markus Stochausen, Bartabas...). Conseiller artistique de plusieurs grands festivals,
producteur de disques dans plusieurs labels européens, il a fortement contribué à ce que ces musiques
retrouvent leur place au sein du patrimoine culturel international, et par contrecoup, en Turquie-même.
Ainsi, depuis 1990, les concerts qu’il a donnés dans le cadre du Festival de Musique d’Istanbul ont éveillé un
intérêt grandissant au sein de la jeune génération turque, et fortement contribué à un retour passionné vers
les arts traditionnels, particulièrement ceux liés au Soufisme. Les nombreux CD parus en Europe, aux EtatsUnis, au Japon et en Turquie, constituent aujourd’hui un vaste catalogue témoignant non seulement de
l’interprétation authentique et de la créativité de Kudsi Erguner, mais aussi présentant un large éventail des
diverses facettes de la musique ottomane. En 1981, il créé à Paris l’association MEVLANA où il enseigne la
musique savante et soufie selon la tradition originale. Enfin, il dirige deux petites communautés liées à la
tradition des « Mevlevi » (Derviches Tourneurs), l’une à Paris et l’autre à Istanbul.
Michael Gielen ❚ chef d’orchestre et compositeur
Michael Gielen est né à Dresde en 1927. En 1940, il part avec sa famille en Argentine, étudie la musique à
Buenos Aires et commence sa carrière au Théâtre Colon comme accompagnateur de chanteurs. En 1949, il
présente en première mondiale à Buenos Aires l’intégrale des œuvres pour piano d’Arnold Schönberg. En
1950, il revient en Europe et se trouve engagé comme chef d’orchestre au Wiener Staatsoper. À la suite de
Vienne, il est nommé à l’Opéra Royal de Stockholm comme directeur musical puis à l’Orchestre National de
Belgique en qualité de chef principal. Après avoir dirigé les plus grands orchestres d’Europe il est nommé
directeur musical de l’Orchestre Symphonique de Cincinnati en 1980 et 1981. Pendant 10 ans, de 1977 et
1987, il est directeur de l’Opéra de Francfort et également directeur musical général de la ville de Francfort.
Entre 1987 et 1995, il enseigne la Direction d’Orchestre au Mozarteum à Salzburg. Depuis 1996, il est
nommé Chef principal du SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg. Sous sa direction, le SWR est
régulièrement invité pour des concerts par les plus grands Festivals d’Europe ainsi qu’au Carnegie Hall de
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New York. Michael Gielen a été lauréat de plusieurs prix pour l’ensemble de sa carrière comme le « Cannes
Classical Lifetime Achievement Award » en 2002, le Prix Faust en 2008 comme « Chef de l’Année » et l’
« Echo Klassik » pour l’interprétation de Gurrelieder de Schönberg avec le SWR Sinfonieorchester BadenBaden und Freiburg. En février 2010, il obtient aussi le Prix de la Fondation Siemens. Depuis son 75ème
anniversaire, il a été nommé chef honoraire à vie de la SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg.
Rune Glerup ❚ compositeur
Rune Glerup est un compositeur danois. Enfant déjà il composait, puis il étudie auprès de plusieurs
compositeurs au Danemark et à l’étranger, parmi lesquels Walter Zimmermann à Berlin, Niels RosingSchow et Hans Peter Stubbe Teglbjærg. Il étudie la composition et l’électroacoustique dans le cadre de la
classe pour soliste de la Royal Danish Academy of Music de Copenhague, qu’il termine par un concert
portrait en 2010 avec le London Sinfonietta. Il a également participé à des masterclasses animées par
Phillippe Leroux, Rolf Wallin et Adriana Hölszky. Son œuvre s’est vue remettre de nombreuses distinctions,
parmi lesquelles le prix des jeunes musiciens de la Léonie Sonning Music Foundation. Il bénéficie également
de bourses annuelles de travail attribuées par la Danish Arts Foundation, qui a récompensé ensuite son
travail en lui attribuant une bourse de deux années dédiée aux jeunes compositeurs, alors qu’il n’a que 19
ans. Cinq ans après, il obtient la bourse dédiée au soutien des jeunes talents. Sa musique est jouée par des
ensembles tels que le London Sinfonietta, l’Ensemble Alternance, l’Ensemble Tm+, le Esbjerg Ensemble, le
Contemporánea et le Trio Gáman. Outre ses études de compositeur, il étudie le métier de chef d’orchestre
auprès du français Pierre-André Valade à Paris. En 2009, il devient chef d’orchestre de l’Ensemble
Contemporána, ensemble danois spécialisé dans l’utilisation de l’électronique. De 2010 à 2011, Rune Glerup
poursuivra ses études à l’IRCAM (Institut de Recherche et Coordination Acoustique/Musique) à Paris.
Itamar Golan ❚ piano
Depuis près de deux décennies, Itamar Golan accompagne les plus grands musiciens de notre époque ; il
joue aujourd'hui sur les scènes internationales les plus prestigieuses et son travail lui vaut la
reconnaissance générale. Né à Vilnius, Lituanie, il émigre en Israël à l'âge d'un an et joue son premier
récital à Tel Aviv à 7 ans. Il a été, à plusieurs reprises, lauréat de la Fondation Culturelle Israelo-Américaine
lui donnant ainsi la possibilité d'étudier le piano avec Emmanuel Krasovsky et plus tard, la musique de
chambre avec son mentor, Chaim Taub. Plus tard, il sera choisi pour étudier avec Leonard Shure, au New
England conservatory de Boston. Depuis ses plus jeunes années, Itamar Golan développe une passion pour
la musique de chambre, mais il apparaît également en tant que soliste auprès d’orchestres majeurs de la
scène internationale, comme les Philharmoniques d’Israël, de Berlin sous la direction de Z. Mehta, le
Philharmonica della Scala ou le Vienna Philharmonic sous la direction de Muti. En 1991, Itamar Golan est
nommé à la Faculté de l'Ecole de Musique de Manhattan, faisant de lui un des plus jeunes professeurs.
Depuis 1994, il est professeur de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique
(CNSM) de Paris.
Elsa Grether ❚ violon
Née à Mulhouse, Elsa Grether commence l’apprentissage du violon en Alsace avant d’entrer au CNR de Paris, où
elle obtient un Premier prix de violon à l’unanimité du jury le jour de ses quinze ans. Poussée par une grande
curiosité, elle poursuit sa formation à l’étranger, au Mozarteum de Salzbourg avec Ruggiero Ricci, puis aux EtatsUnis, avec Mauricio Fuks à l’Université de Bloomington (Indiana) et Donald Weilerstein au New England
Conservatory de Boston. Puis elle bénéficie des conseils de Régis Pasquier à Paris. Elle est lauréate, à
l’unanimité du jury, du Prix international Pro Musicis 2009 avec la pianiste Delphine Bardin, ainsi que de diverses
fondations, parmi lesquelles : Safran pour la musique, Prix Oulmont, Natixis, Cziffra, Bleustein-Blanchet pour la
Vocation, « Projets Masters » des CIM de Val d’Isère. Depuis 2005, elle est soutenue par l’Ajam. Alain Duault lui a
consacré une émission dans « Toute la musique qu’ils aiment » (France 3) et elle a été invitée à diverses reprises
sur France Musique et France Culture. En soliste avec orchestre, elle a interprété de nombreux concertos (parmi
lesquels ceux de Bach, Mozart, Haydn, Bruch, Brahms, Tchaïkovsky, Chébaline, Dvorak, Prokofiev, Tzigane de
Ravel…) Elle a participé à de nombreux festivals en France et à l’étranger (Polignac, Cziffra, Musica à Strasbourg,
Musiciennes à Ouessant, Rencontres musicales d’Albertville, Royan, Toulon, Dominicains de Guebwiller) et s’est
produite au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, Avery Fisher Hall de New-York, Chicago Myra Hess concert
series, Alger Auditorium de la Radio Nationale, Salzbourg Schloss Mirabell, Santander Palais des Festivals…).
Elle collabore régulièrement avec les pianistes Ferenc Vizi, Delphine Bardin, Eliane Reyes ainsi qu’avec
Régis Pasquier, Marielle Nordmann, Christine Icart, Pascal Contet, Juliette Hurel, Julian Steckel… Elle prépare
un CD d’œuvres d’Europe centrale (Janacek, Martinu, Szymanowski, Smetana) aux côtés du pianiste Ferenc Vizi
(Triton, 2011), ainsi qu’un autre de sonates russes (Ar-Ré-Sé). Elle a également participé à un disque d’œuvres de
Jean-Jacques Werner (Spiritual pour violon et orgue) et participera à un CD monographique d’œuvres de
musique de chambre de Christophe Bertrand (Ensemble In Extremis).
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Istanbul Music and Sema Group ❚ ensemble
Istanbul Musica and Sema Group a été créé par R. Hakan Talu et porte ce nom depuis 1998. Cette formation
s’est produite plus de 150 fois, dans 12 pays et sur 4 continents. Le spectacle est composé de musique
mystique turque et de la fameuse danse des Derviches Tourneurs. Parallèlement, les musiciens et les
solistes jouent également dans d’autres formations musicales du riche répertoire turque. Le rituel présenté
évoque un appel à « l’amour humain », à la « fraternité » et à la « tolérance » en association avec le
mysticisme de Mevlana Celaleddin-i Rumi qui parlait d’humanité en s’exclamant : « Venez ! Qui que vous
soyez, venez ! ». La caractéristique la plus importante de ce rituel vieux de sept cents ans est celle de l’union
entre les trois composants principaux de la nature humaine : la raison, l’amour et l’âme. Dans nul autre
rituel se retrouvent ces trois éléments liés de cette façon. Les Derviches dansent pour remercier le
Créateur, pour être avec lui et voir l’Ami. Ils sortent de leur existence pour le rejoindre, faire un avec lui,
explorer les secrets de la création et comprendre pourquoi ils sont venus au monde. Ce miracle ne peut
s’accomplir que grâce à la foi. Pendant ce rituel miraculeux, grâce à une discipline très précise, la poésie et
la musique de Mevlana aident les Dervishes à suivre un chemin spirituel. La cérémonie, constituée de 6
parties, se termine par une lecture du Coran, une prière qui repose les âmes de tous les prophètes et des
croyants, tirée de Sura Bakara 2, verset 115 : « Où tu regardes c’est le visage de Dieu que tu vois. Il tient tout
dans ses bras, il connaît tout ».
Jigalov ❚ clown
Andrej Nikolajewitsch Jigalov est né en 1966 à Tschekjabinsk en Union Soviétique. Il grandit dans cette ville
de l’Oural et commence à travailler comme ouvrier dans une usine d’état jusqu’à son départ pour le service
militaire dans l’Armée Rouge. Durant cette période, il participe à des spectacles donnés pour les soldats et
se fait vite remarquer par son talent. C’est à partir de là que l’on commencera à parler de lui comme un
« clown ». Après deux années passées dans l’armée, il revient dans sa ville natale. A l’issue d’un spectacle
de cirque auquel il assiste, il va à la rencontre du clown pour lui demander où il a appris son métier. Ayant
obtenu les coordonnées de cette école, Jigalov prend la décision de s’y rendre et entreprend son voyage vers
Moscou. Il réussit malgré une sélection d’entrée à l’école très difficile (seulement 3 personnes choisies sur
450) et commence avec un de ses collègues à créer des numéros. Depuis, Jigalov a été appelé pour
travailler dans le cinéma à plusieurs reprises mais sa véritable passion reste le cirque qui lui offrira le plus
de succès. Les plus grands cirques du monde l’engagent et il lie une amitié particulière avec le cirque
Roncalli. Jigalov ne se maquille pas ; il se sert juste de son costume et de sa mimique ce qui lui suffit pour
faire rire le public et instaurer avec lui une liaison émotionnelle. Souvent comparé à Charlie Chaplin et
Buster Keaton, ces rapprochements ne « collent » toutefois pas bien avec son personnage qui n’a jamais
vraiment été lié avec le cinéma. Jigalov est considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands clowns du
monde. Il peut improviser, jouer, composer de la musique, … que pouvons nous lui demander de plus ?
David Kadouch ❚ piano
Né en décembre 1985, David Kadouch débute le piano au C.N.R.de Nice dans la classe d'Odile Poisson. Il
entre à l’âge de 14 ans au CNSM de Paris où il est reçu à l’unanimité dans la classe de Jacques Rouvier.
Après un Premier prix obtenu avec la mention Très Bien en juin 2003, il rejoint la classe de Dimitri Bashkirov
à l’Ecole Reina Sofia de Madrid où il poursuit actuellement sa formation. Remarqué par ltzhak Perlman, il
joue, à l’âge de 13 ans, sous la direction du Maestro au Metropolitan Hall de New York. A 14 ans, il est invité
à se produire dans la salle Bolchoï du Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. En 2008, il jouera avec Itzhak
Perlman, le quintette de Schumann, au Carnegie Hall de New York. David Kadouch fait partie de la famille
musicale illustre des Académies de Salzburg et de Verbier ( dont il est Prix d’Honneur en 2009). Grâce à
cette nomination, il participera de nouveau au festival de Verbier en 2010. En décembre 2005, il est finaliste
du “Beethoven Bonn Competition”, et en 2009, finaliste du « Leeds International Piano Competition ».
Depuis janvier 2007, il est lauréat de l’ADAMI et de la Fondation Natexis Banques Populaires David
Kadouch participe à de nombreuses séries parmie lesquelles le Festival de musique contemporaine de
Lucerne sous la direction de Pierre Boulez, le Klavier-Festival Rhur, le Festival de Gstaad, le Festival de
Montreux, le Festival de Santander, le festival de Jérusalem, le Festival de Montreux, les Flâneries
Musicales de Reims, la série de musique de chambre à Gstaadt, le festival de la Roque d’Anthéron, la
Tonhalle de Zurich, le Louvre à Paris... Il fera également une tournée en Chine. Il est invité par Gaëlle le
Gallic pour son émission « Dans la Cour des Grands » sur France Musique en juin et en novembre 2006, et
par Alain Duault dans «Toute la musique qu’ils aiment » sur France 3. Parallèlement à ses études auprès
de Dimitri Bashkirov, il se perfectionne auprès de grands maîtres tels que Murray Perahia, Vitaly Margulis,
Elisso Virsaladze, Emanuel Krasovsly, Maurizio Pollini, Maria-Joao Pires, Itzhak Perlman et Daniel
Barenboim. De plus, il se produit en musique de chambre avec des musiciens tels que le Quatuor Quiroga, le
Quatuor Ebène, le Quatuor Ardeo, Radovan Vlatkovic, Frans Helmerson, Nikolaj Snaider, Antoine Tamestit,
Renaud Capuçon, etc. Daniel Barenboïm le choisit pour participer à l’enregistrement du DVD “Barenboïm
on Beethoven” au Symphony Center de Chicago (intégrale diffusée mondialement). Daniel Barenboïm
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l'invitera à remplacer Murray Perahia, à Jérusalem, puis à être le seul artiste invité à jouer lors de
l'émission que France 2 lui consacre (Thé ou Café), et tout récemment, Daniel Barenboïm l’invite à nouveau
à remplacer Lang Lang à Ramallah, en Palestine, le 12 novembre dernier. Arte l’a suivi et réalisé un
documentaire diffusé à la sortie du DVD, en février 2007, dans son émission hebdomadaire « Maestro ». En
juin 2007, David Kadouch enregistre pour la compagnie Naxos le concerto « Empereur » nº5 de Beethoven
lors d’un concert live dans la Philharmonie de Cologne. En janvier 2010, il sort, pour TransartLive, l’intégrale
des Préludes de Shostakovitch. Il vient d’être nommé « Révélation Jeune Talent » des Victoires de la
Musique 2010. La saison 2010-2011 de David Kadouch verra notamment ses débuts en récital au MET de
New York, puis des concerts avec l’Orchestre Philarmonique de Monte Carlo dirigé par Yakov Kreizberg,
avec l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich dirigé par David Zinman avec le
concerto Empereur de Beethoven, l’Orchestre de la Fondation Gulbenkian, une tournée au Japon, des
concerts à Verbier, Reims, Toulouse, etc.
Yakov Kreizberg ❚ direction
Né à St-Pétersbourg, Yakov Kreizberg a étudié avec Ilya A. Musin, éminent professeur, avant d'émigrer aux
Etats-Unis où il reçoit une bourse lui offrant l'opportunité de travailler la direction d'orchestre aux côtés de
Bernstein, Ozawa, Leinsdorf à Tanglewood et au Los Angeles Philharmonic Institute auprès de Michael
Tilson Thomas. Premier prix du Concours Leopold Stokowski (New York), il occupe rapidement des postes
importants : chef principal et conseiller artistique de l'Orchestre Symphonique de Bournemouth et directeur
musical du Komische Oper Berlin. Yakov Kreizberg est actuellement Directeur Musical et Artistique de
l'Orchestre Philharmonique et de l'Orchestre de chambre des Pays-Bas, Chef Principal Honoraire de
l'Orchestre Symphonique de Vienne. Il est Directeur Artistique de l'Orchestre Philharmonique de MonteCarlo depuis le 1er janvier 2008, et occupera le poste de Directeur Musical à compter de septembre 2009.
Très sollicité à travers le monde, Yakov Kreizberg dirige les plus grands orchestres d'Europe (notamment le
Gewandhaus de Leipzig, l'Orchestre Philharmonique de Berlin, la WDR de Cologne, le Concertgebouw
d'Amsterdam, l'Orchestre Symphonique du Bayerische Rundfunk, la Staatskapelle de Dresde, l'Orchestre
Philharmonique de Munich, l'Orchestre Symphonique de la BBC, le London Symphony Orchestra, le
Philharmonia) et des Etats-Unis (Philadelphie, Pittsburgh, Cincinnati, Minnesota, Los Angeles, Chicago,
Boston et New York). Par ailleurs, il est régulièrement invité aux London BBC Proms. En Asie, il a dirigé les
Orchestres du NHK et du Yomiuri Nippon et a été invité au Festival Pacifique de Sapporo. Plus récemment, il
a effectué une tournée en Allemagne et en Espagne avec l'Orchestre Philharmonique des Pays-Bas et dirigé
plusieurs formations européennes telles que l'Orchestre de Paris, l'Orchestre National de France, le
Philharmonique de Londres. À la demande de l'Alte Oper de Francfort, il occupera la fonction d'artiste en
résidence pour la saison 2008-2009 et proposera, outre des concerts symphoniques, plusieurs concerts de
musique de chambre : ancien concertiste, Yakov Kreizberg se remet au clavier pour des représentations
avec la violoniste Julia Fischer et le violon celliste Daniel Müller-Schott. Il s'est forgé une très belle
réputation dans la direction d'opéras avec un répertoire particulièrement vaste. Outre le Komische Oper
Berlin, il a dirigé le Lyric Opera of Chicago et l'English National Opera ; à plusieurs occasions, il a été invité
aux festivals de Glyndebourne et de Bregenz. En 2006, il fait ses débuts au Royal Opera House en dirigeant
Macbeth. Plus récemment, il a assuré la direction de Yolanta de Tchaïkovsky au Netherlands Opera où il est
à nouveau invité en 2007-2008 pour une nouvelle production de Katya Kabanova de Janacek. Yakov Kreizberg
consacre beaucoup de temps aux jeunes et s'investit énormément. Il est resté longtemps à la tête des
"Jeunesses Musicales World Orchestra" et a représenté "Music and Me", une association qui cherche à
aider les pays du Moyen-Orient, privés de musique par la guerre ou la pauvreté. Comme pour Decca et
Oehms Classics, la collaboration de Yakov Kreizberg avec PentaTone Classics et l'Orchestre Philharmonique
des Pays-Bas s'avère réussie et fructueuse : 5ème et 9ème Symphonies de Chostakovitch, 8ème et 9ème
Symphonies de Dvorák, enregistrements avec Julia Fischer. Son premier enregistrement de la 7ème
Symphonie de Bruckner avec l'Orchestre Symphonique de Vienne a été récompensé aux Grammy Awards
2006 (catégorie " meilleure interprétation orchestrale "). Dernière parution sous le label Orfeo : œuvres de
Chostakovitch avec le violoncelliste Daniel Müller-Schott. En octobre 2007, le Président de la République
d'Autriche a remis à Yakov Kreizberg la « Ehrenkreuz », plus haute distinction de ce pays dans le domaine
des arts et des sciences.
Sergej Krylov ❚ violon
Né à Moscou, Sergej Krylov commence à étudier le violon à l’âge de cinq ans. A dix ans il débute avec
l’orchestre et obtient ses premiers engagements en Russie, Chine, Pologne et Allemagne. Très jeune il
remporte le Premier prix au Concours International « R. Lipizer » et, après une période d’étude avec
Salvatore Accardo, il gagne le Concours « A. Stradivari » de Cremone et le prestigieux Concours « Fritz
Kreisler » de Vienne. Il entreprend ensuite une lumineuse carrière en jouant dans les principales salles de
concerts, telles que l’Auditorium de Radio France à Paris, Philharmonie de Berlin et Philharmonie de
Munich, Musikverein et Konzerthaus de Vienne, Megaron Centre d’Athènes, Suntory Hall de Tokyo, Teatro
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Colon de Buenos Aires, Teatro La Fenice de Venise et Teatro alla Scala de Milan. Sergej Krylov collabore
avec de prestigieux orchestres, dont Vienna Symphony Orchestra, English Chamber Orchestra, St.
Petersburg Philharmonic, Russian National Orchestra, Camerata Academica Salzburg, Czech Philharmonic,
Mariinsky Theatre Orchestra, Orchestra Sinfonica « Giuseppe Verdi » de Milan, Filarmonica Toscanini de
Parma, NHK Symphony de Tokyo, Staatsorchester de Hambourg et Copenhagen Philharmonic. Parmi les
principales personnalités artistiques, Mstislav Rostropovich a représenté un moment important de la
carrière artistique de Krylov. Au-delà de leur collaborations artistiques, ils étaient liés par une amitié et une
grande estime. Krylov a joué entre autres avec Yuri Temirkanov, Valery Gergiev, Vladimir Ashkenazy, Rafael
Frühbeck de Burgos, Andrey Boreyko, Nicola Luisotti, Mikhail Pletnev, George Pehlivanian, Jutaka Sado,
Saulius Sondeckis, Zoltan Kocsis, Julian Kovatchev et Yuri Bashmet. Parallèlement aux nombreux récitals
pour violon solo donnés dans les principales salles de concert lors des dernières saisons, Sergej Krylov a
pratiqué aussi le répertoire de chambre et parmi ses principales partenaires, figurent Yuri Bashmet, Bruno
Canino, Maxim Vengerov, Misha Maisky, Yefim Bronfman, Aleksandar Madzar, Nabuko Imai, David Geringas,
Stefania Mormone, Mikhaïl Rudy et Lilya Zilberstein. En 2009 Sergej Krylov a été nommé Directeur Musical
de la Lithuanian Chamber Orchestra, après Saulius Sondeckis. Sa discographie inclut plusieurs
enregistrements pour EMI, Melodya et Agora. Sergej Krylov joue le Stradivari « Scotland University » (1734)
de la Collection Sau-Wing Lam, concession de la « Fondazione A. Stradivari » de Cremone.
Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo ❚ orchestre
Fondé en 1856, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, est dénommé à sa création «Orchestre du
Nouveau Cercle des Étrangers », puis Orchestre National de l’Opéra de Monte-Carlo de 1953 à 1980. Il
occupe une place de premier rang dans le monde musical international, ayant eu l’immense privilège d’être
dirigé par les plus grands chefs tels que : V. de Sabata, A. Toscanini, R. Strauss, D. Mitropoulos, B. Walter, E.
Kleiber, A. Cluytens, Sir T. Beecham, K. Schuricht, K. Ancerl, L. Bernstein, Ch. Münch, W. Sawallisch, E.
Jochum, L. Stokowski, Sir. J. Barbirolli, P. Klecki, G. Szell, C.-M. Giulini, R. Kubelik, K. Kondrachine, K.
Sanderling, Ch. von Dohnanyi, L. Maazel, Z. Mehta, Sir George Solti, E.-P. Salonen, G. Prêtre, G.
Rojdestvenski, Y. Temirkanov (pour n’en citer que quelques-uns). Quant aux Directeurs Musicaux, on relève
notamment Paul Paray, Igor Markevitch, Lovrovon Matacic, Lawrence Foster, Gianluigi Gelmetti, James
DePreist et Marek Janowski. Yakov Kreizberg a pris leur suite comme Directeur Artistique de l’Orchestre
Philharmonique de Monte-Carlo depuis le 1er janvier 2008 ; il occupera le poste de Directeur Artistique et
Musical à partir de la saison 2009-2010. L’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo joue un rôle de
premier plan dans la création lyrique, chorégraphique et symphonique contemporaine. Ainsi, l’Orchestre
Philharmonique de Monte-Carlo a toujours su conjuguer tradition et modernité. Son effectif, porté à cent
musiciens depuis l’arrivée de Marek Janowski en 2000, s’inscrit dans une politique de changement et
d’évolution artistique ayant permis de présenter d’audacieux programmes, comme l’intégrale des Concertos
pour piano de Bartók avec Zoltan Kocsis, Des Canyons aux Étoiles de Messiaen, Elektra de Strauss et
Parsifal de Wagner (en version concert), l’intégrale de l’oeuvre symphonique et concertante de Beethoven
avec la participation de Radu Lupu, ainsi que des oeuvres de H. Dutilleux, B. Jolas, E. Canat de Chizy, H.-W.
Henze, A. Pärt, Ch. Penderecki, S. Sciarino, B. A. Zimmermann ; sans oublier les grandes créations du XXe
siècle avec les compositeurs tels que Fauré, Franck, Honegger, Ibert, Lalo, Mascagni, Massenet, Milhaud,
Poulenc, Puccini, Ravel, Rabaud, Satie, et plus près de nous, Ch. Chaynes, M. Constant, P.Cooper, T. Escaich,
M. Landowski, L. Liebermann, B. Lees, L. Maazel, Y. Maresch, M. Mochizuki, R. Rossellini, A. Sallinen, Ch.
Theofanidis, entre autres. Depuis 1956, l’Orchestre est l’invité de nombreux festivals : Aix-en-Provence,
Ankara, Athènes, Bad Kissingen, Bonn, Dresde, Dublin, Leipzig, Lisbonne, Lyon, Montreux, Orange, Paris,
Prague, Strasbourg, Tunis, Vienne et effectue également de nombreuses tournées à l’étranger (Autriche,
Allemagne, Belgique, Corée, Espagne, États-Unis, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Suisse). L’Orchestre
Philharmonique de Monte-Carlo réalisede nombreux enregistrements pour les grands labels français, dont
Parsifal de Wagner (qui a servi de bande sonore pour le film de Sylberberg) et Pelléas et Mélisande de
Debussy, dirigés par Armin Jordan ; Pénélope de Fauré, avec Jessye Norman, dirigée par Charles Dutoit
(Erato) ; OEdipe d’Enesco dirigé par Lawrence Foster (EMI-France) ; Napoléon de Honegger dirigé par
Marius Constant (Erato), et également avec les plus prestigieux labels étrangers, tels que la Deutsche
Grammophon, Decca, EMI Classics, Philips, enregistrements couronnés par plusieurs Grand Prix et salués
par la presse et les Académies françaises et internationals. Deux DVD sont en outré parus avec Mstislav
Rostropovitch et Samson François (EMI Classic Archives). En décembre 2003, l’Orchestre Philharmonique de
Monte-Carlo, le Rundfunk Sinfonieorchester Berlin, le Rundfunkchor Berlin et le Mitteldeutscher
Rundfunkchor Leipzig ont été réunis,sous la direction de Marek Janowski, pour interpréter le Requiem de
Berlioz au Dom de Berlin puis au Grimaldi Forum. Rencontre musicale renouvelée en mars 2007, à
l’occasion du 150e anniversaire de l’Orchestre, avec l’interprétation magistrale des Gurre-Lieder de
Schönberg, donnés à Monaco puis à la Philharmonie de Berlin. Depuis l’automne 2005, la réouverture de la
Salle Garnier de l’Opéra de Monte-Carlo permet à l’Orchestre de donner des concerts de musique de
chambre, dans un cadre prestigieux, sous la direction des chefs les plus en vue du répertoire baroque. Placé
sous la présidence de S.A.R. La Princesse de Hanovre, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo a
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bénéficié du soutien et des encouragements du Prince Rainier III, tout au long de son règne ; et à ce titre, il
tient une place particulière dans le coeur des musiciens. Aujourd’hui, le Prince Albert II succède à son père.
L’Orchestre l’assurant de toute sa confiance et de toute son estime, poursuivra dans la voie qui est la sienne
: préserver son authenticité tout en se tournant résolument vers l’avenir, grâce à une politique dynamique
qu’encourage le gouvernement princier. L’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo bénéficie du soutien
de la Société des Bains de Mer, de EFG Bank, de l’Association des Amis de l’Orchestre et de Lexus Monaco.
Tedi Papavrami ❚ violoniste
Arrivé tout jeune en France, Tedi Papavrami découvrait un pays et une culture qui lui étaient totalement
étrangers. Sa curiosité naturelle et son besoin d'apprivoiser la langue française pour pouvoir faire de ce
pays le sien, une grande solitude aussi au départ, le poussèrent à dévorer les livres, toujours en Français :
Stendhal, Proust, Flaubert, Dostoïevski, Tchekhov, Kafka... C'est donc tout naturellement qu'en 2000, - après
la disparition du traducteur albanais Jusuf Vrioni, qui assumait jusqu'alors cette tâche – il reprendra le
flambeau de la traduction de l'œuvre d'Ismail Kadaré, qu'il avait connu enfant, en Albanie. Cette échappée
dans le monde littéraire devient aussi pour lui un moyen « d'exister professionnellement pour la première
fois en dehors du violon ». Ce violon qui depuis toujours a fait partie de sa vie lui est transmis dès l’âge de 5
ans par son père, brillant professeur, ayant développé au fil d’une longue expérience pédagogique, l’art
d’enseigner cet instrument à de jeunes enfants. Les progrès de Tedi sont rapides, trois ans plus tard il est
capable de jouer les Airs bohémiens de Sarasate en public, en compagnie de l'Orchestre Philharmonique de
Tirana. A onze ans, il exécutera sur scène le Premier Concerto de Paganini avec la redoutable cadence
d’Emile Sauret. Nous sommes en 1982. L'Albanie est un pays volontairement coupé du monde, dans lequel,
par un extraordinaire hasard, le flûtiste Alain Marion, de passage pour un concert, remarque le jeune
virtuose et le fait inviter à Paris en qualité de boursier du gouvernement français. Il y devient l'élève de
Pierre Amoyal au Conservatoire National Supérieur de Paris. Des apparitions dans des émissions de
télévision populaires de cette époque, telle « Le Grand Echiquier », ponctueront cette période ainsi que des
apparitions en concert. À la faveur de plusieurs prix, Tedi entame alors une carrière de soliste et de
musicien de chambre. Il vit désormais à Genève en Suisse, où il occupe un poste de professeur de violon au
conservatoire de la ville depuis septembre 2008.
Quatuor Diotima ❚ quatuor
Le Quatuor Diotima, fondé par des lauréats des conservatoires de Paris et Lyon, a reçu le Premier prix du
concours de la FNAPEC à Paris en 1999, et le Prix pour la musique contemporaine au concours de Londres
en 2000. Cette même année, à l'invitation de Proquartet, ils ont entamé une résidence au Centre Européen
de Musique de chambre de Fontainebleau. Le nom du quatuor rend hommage au quatuor de Luigi Nono,
Fragmente Stille, an Diotima, affirmant ainsi leur engagement en faveur de la musique de notre temps,
qu’ils souhaitent présenter, chaque fois que cela est possible, dans le contexte du répertoire classique et
romantique du quatuor à cordes. Depuis sa création, Diotima s’est produit sur la scène internationale ; ils
ont joué dans la plupart des festivals et séries de concerts européens les plus importants comme
l’Auditorium du Louvre, la Cité de la Musique, la Philharmonie de Berlin, le Konzerthaus de Berlin, Musica à
Strasbourg, Ars Musica à Bruxelles, Musica Nova à Helsinki, Archipel à Genêve, la fondation Gulbenkian de
Lisbonne, le festival d’Huddersfield, le festival d’automne de Budapest, New Music de Stockholm, au CDMC
de Madrid, et au Centre Acanthes de Metz. Plusieurs tournées les ont emmenés au Japon, aux Etats-Unis,
en Amérique du sud, et cette saison, ils se rendront au Mexique ainsi qu’en Asie (Chine, Corée, Taiwan), avec
le soutien de Culturesfrance. En 2007, Diotima est en résidence à la Casa da Música de Porto, donnant des
master classes de musique de chambre, collaborant avec de jeunes étudiants en composition sous forme
d’ateliers, et offrant un panorama de la musique du 18e à nos jours, à l’occasion de quatre concerts. Ils se
produisent aussi notamment cette saison au estival Présences à Paris, Spitalfields à Londres, Aldeburgh, à
la Villa Medicis de Rome, au festival d’Aix-en-Provence, Time of Music à Viitasaari, au Festival d’Ile-deFrance et au Settembre Musica (Turin et Milan). En 2004, ils ont participé aux premières représentations de
The Io Passion de Birtwistle à Aldeburgh et Bregenz, ainsi qu’en tournée au Royaume-Uni. Créer de
nouvelles pièces fait partie intégrante de l’identité de Diotima ; ils ont donné ainsi les premières de
nombreux compositeurs comme Pauset, Dillon, Kyburz, Durand, Lévinas, Mochizuki, Durieux et Posadas.
Leur premier CD, Reigen seliger Geister d’Helmut Lachenmann couplé avec Fragmente-Stille, an Diotima de
Nono (ASSAI 222 492), a reçu le « Coup de cœur » de l’Académie Charles Cros ainsi qu’un « Diapason
découverte ». En 2004, ils ont reçu « un diapason d’or de l’année » décerné par le magazine Diapason pour
cet enregistrement. Leurs prochains projets discographiques, pour Alpha, seront consacrés aux deux
quatuors de Janacek ainsi qu’aux méconnus quatuors de Lucien Durosoir (1878-1955).
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Julian Rachlin ❚ violon
Julian Rachlin, né le 8 décembre 1974 à Vilnius, est un violoniste et altiste lituanien. En 1978, il émigre avec
ses parents musiciens en Autriche. En 1983, il entre au Conservatoire de Vienne et étudie le violon avec
Boris Kuschnir, qui le forme dans la tradition de l’école de violon soviétique. Il prend également des cours
privés avec Pinchas Zukerman. Il donne son premier concert public en 1984 et commence une carrière
d’enfant prodige. En 1988, il remporte le Prix Eurovision du « Jeune musicien de l’année », ce qui lui permet
de se produire au Festival de Berlin avec Lorin Maazel, puis il est le plus jeune soliste à jouer avec
l’Orchestre Philharmonique de Vienne sous la direction de Riccardo Muti. Sa carrière se développe en
Europe et aux Etats-Unis avec les chefs les plus prestigieux, tels que Vladimir Ashkenazy, Bernard Haitink,
James Levine, Zubin Mehta et André Previn. En 2005, il fait ses débuts au Carnegie Hall avec l’Orchestre
Philharmonique de New York, sous la baguette de Lorin Maazel. Il s’adonne également à la musique de
chambre avec des artistes comme Martha Argerich, Gidon Kremer, Natalia Gutman, Mstislav Rostropovitch,
Itamar Golan, etc. Avec Mstislav Rostropovitch et Yuri Bashmet, il crée le Sextuor de Penderecki. En 2000, il
fonde son propre festival à Dubrovnik, « Julian Rachlin and Friends ». Depuis 2000, il joue également de
l’alto dans un répertoire de concertos et de musique de chambre. Ses enregistrements de concertos pour
violon de Sibelius, Tchaïkovski, Brahms, ainsi que celui de la « Sonate pour alto et piano, op. 147 » de
Chostakovitch ont été encensés par la critique. En 2000, il est récompensé par le prestigieux Prix
international de l’Accademia Musicale Chigiana de Sienne.
Denis Raisin Dadre ❚ directeur artistique
Après des études de flûte à bec, hautbois et musicologie, Denis Raisin Dadre fonde l’ensemble Doulce Mémoire
en 1990, avec la volonté de faire entendre la musique que pouvaient écouter les génies internationalement
connues de la période Renaissance que sont Léonard de Vinci, Michel-Ange, ou Raphaël. En dehors de la
musique, sa curiosité pour l’histoire, la littérature et les arts l’amène à concevoir des programmes toujours
remis dans un contexte historique, des villes (« Venise aux portes de l’Orient », « Le Carnaval de Florence »), des
événements politiques (« Requiem des Rois de France », « Le mariage d’Henri IV ») ou des peintres (« Musiques
pour Léonard de Vinci », « Le Siècle du Titien »). Cette démarche, qui consiste à remettre toujours la musique de
la Renaissance dans son environnement artistique, social et politique, amène Denis Raisin Dadre à produire
également des émissions pour France Musique. Au terme de vingt ans d’activité intense et de réalisations
mémorables, au disque comme au concert, son amour de la Renaissance ne s’est jamais attiédi. Fouillant les
bibliothèques européennes, transposant des partitions manuscrites ou testant des solutions instrumentales,
Denis Raisin Dadre remet en question des idées préconçues et parfois même le vocabulaire musical – et pas
seulement pour la musique de la Renaissance, car il s’associe souvent avec metteurs en scène et chorégraphes
pour créer des formes de spectacle originales. Denis Raisin Dadre se produit avec son ensemble Doulce Mémoire
sur les scènes les plus réputées en France et à travers le monde (Théâtre de Chaillot à Paris, l’Opéra de
Montpellier et celui de Santiago au Chili, la Villa Médicis à Rome, les festivals d’Utrecht (Pays-Bas), Fès (Maroc),
Boston (Etats-Unis), Bergen (Norvège), etc. Régulièrement sollicité par des académies de formation pour jeunes
musiciens, Denis Raisin Dadre a enseigné au sein de l’Académie de Gijon (Espagne), à Chiquitos (Bolivie), Prague
(République Tchèque), La Havane (Cuba), etc. Également professeur titulaire au Conservatoire de Tours, il dirige
depuis 2003 l’Académie internationale Le Droict Chemin de Musique, qui réunit chaque année une sélection de
talentueux jeunes chanteurs. Denis Raisin Dadre a été promu en 1999 au grade de Chevalier des Arts et des
Lettres par le Ministère de la Culture.
Midori Seiler ❚ violon
Midori Seiler, de mère japonaise et de père bavarois, tous deux pianistes, a grandi à Salzbourg, en Autriche. Sa
formation musicale l’emmène de Salsbourg à Bâle, Londres et Berlin. Elle étudie auprès de Helmut Zehetmair,
Sandor Végh, Adelina Oprean, David Takeno, Eberhard Feltz et Stephan Mai. Depuis 2000, Midori est premier
violon de l’Akademie für Alte Musik de Berlin et d’Anima Eterna et se produit en tant qu’invitée au sein de
différents orchestres, tels que l’Orchestra of the Age of Enlightenment et le Deutsche Kammerphilharmonie de
Brème. En tant que soliste, elle interprète des concertos pour violon de Bach, Telemann, Haydn, Mendelssohn,
Mozart et Beethoven en Europe, en Amérique du Sud, en Asie et aux Etats-Unis. Beaucoup de ses
enregistrements ont été primés, y compris le concerto pour violon de Mozart, sa propre reconstruction (suite au
BWV 1052) d’un concerto pour violon perdu de Bach et « Sheherezade » de Rimskij-Korsakoff. En collaboration
avec le pianiste spécialiste des claviers historiques Jos van Immerseel, elle produit les sonates pour violon de
Mozart et Schubert. L’intégralité de leurs enregistrements des sonates de Beethoven sortira en 2011. Un CD
assorti de partitas pour violon solo de Bach sortira au printemps 2011. Un DVD produit par Harmonia Mundi
France a fortement attiré l’attention du public. Y figurent l’Akademie für Alte Musik, le chorégraphe Juan Kruz et
la soliste Midori Seiler dans une interprétation scénique des « Quatre Saisons » de Vivaldi. Le CD audio de cet
opus est disponible depuis février 2010. Midori Seiler anime des masterclasses, entre autres la « Pratique
musicale au XIXe siècle » à Bruges, Anvers, Chemnitz et au Conservatoire Royal de la Haye. Depuis le printemps
2010, elle enseigne le violon baroque au Conservatoire « Franz-Liszt » de Weimar.
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Miroslav Srnka ❚ compositeur
Miroslav Srnka est né à Prague en 1975. Il étudie la musicologie à l’Université Charles de Prague (1993–
1999) et la composition à l’Académie des Arts Vivants de Prague auprès de Milan Slavický (1998–2003). Il
effectue des séjours d’études à l’Université Humboldt de Berlin de 1995 à 1996 et au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris en 2001. Il participe à des programmes d’échanges et à des cours de
composition animés par Ivan Fedele en 2002, Philippe Manoury en 2004 et à l’IRCAM de Paris. Il se voit
remettre le Prix Gideon Klein et le Prix Generace en 2001 ainsi que le Prix Leoš Janácek Anniversary en
2004. En 2009, il reçoit le Prix du Compositeur de la Fondation Ernst von Siemens Music. – En 2005, son bref
opéra intitulé « Wall » d’après Jonathan Safran Foer est représenté au State Opera de Berlin. Il est choisi
pour tenir le rôle de « Composer for Heidelberg » au Théâtre Heidelberg en 2006-2007. Ses compositions
ont fait l’objet de créations par des interprètes de renoms tels que le Quatuor Arditti ou l’Ensemble Modern,
notamment lors de festivals tels le Klangspuren Schwaz (Autriche), les New Music Days d’Ostrava
(République Tchèque), le festival Musica de Strasbourg et le festival Avanti Summer Sounds de Porvoo, en
Finlande.
SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg ❚ orchestre
Le SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg a été crée en 1946. En 1950, l’Orchestre se lie au
« Donaueschinger Musiktage » afin de promouvoir la création contemporaine et passe des commandes à
plusieurs compositeurs de notre temps : Gyorgi Ligeti, Karlheinz Stockhausen, Luigi Nono, Olivier Messiaen,
Luciano Berio et Helmut Lachenmann. Néanmoins, cet orchestre n’est pas seulement lié à la musique de
nos jours et au fil du temps, il est devenu une référence du grand répertoire pour les chefs et les solistes
internationaux ainsi qu’un ambassadeur musical dans les plus grandes manifestations en Allemagne et à
l’étranger (Salzbourg, Lucerne, Hambourg, Madrid, Berlin et New York). L’orchestre a enregistré plus de 600
œuvres depuis sa création. Depuis 1999, Sylvain Cambreling est le Chef principal de l’orchestre.
Trio Dali ❚ trio
Vin et a S areik a, violon - Chr ist ia n-P ierr e La M arca , violoncelle - A mand in e S avar y, piano
1er Prix et Médaille d’Or du 6e Concours International de Musique de Chambre d’Osaka (Japon) présidé par
Zakhar Bron, 1er Prix du prestigieux Concours International de Trio à clavier de la Commerzbank de
Francfort (Allemagne) présidé par Julia Fischer et 2e Prix du concours « Young Concert Artists International
Auditions » à New York (USA) en 2008, le Trio Dali fait sensation partout où il se présente, et est d’ores et
déjà considéré comme l’un des trios les plus remarquables de sa génération. Le patronyme du trio fait
référence aux précieux marbres asiatiques de Dali, ce matériau que l’on taille progressivement et
minutieusement de façon à confectionner des oeuvres d’art. Ce travail, cette construction réfléchie et
créative, symboles des marbres de Dali, reflètent les valeurs musicales essentielles du trio. La diversité de
parcours et de tempéraments de ses membres, liés par une solide amitié, apporte un équilibre et une
lumière toute particulière à leur formation. Le Trio Dali se produit dans de nombreux pays (Belgique,
Allemagne, Angleterre, France, Espagne, Italie, Lettonie, Libye, USA, Japon…) et reçoit les invitations de
centres musicaux réputés comme le festival International d’Aix-en-Provence, le festival de Radio France de
Montpellier, le Festival de Menton, le Festival du Vexin, le festival International de musique de chambre de
Riga, le Kauffman Hall de New York, l’Alte Oper de Francfort, des récitals annuels au Palais des Beaux-Arts
et à Flagey (Bruxelles), au Izumi Hall d’Osaka… Il collabore aussi avec d’éminents artistes tels que Maria
Joao Pirès, Augustin Dumay, Abdel-Rahman El Bacha, Jiang Wang et José Van Dam. Le trio apparaît aussi
régulièrement sur les ondes de France Musique, RTBF, NHK, Mezzo, ARTE, Klassik 3. Récemment, le Trio
Dali s’est vu décerner le prestigieux « Chamber Music Award » par le London Philharmonia Orchestra, qui
lui vaut une étroite collaboration avec le prestigieux orchestre et une importante promotion au RoyaumeUni. La « Leverhulme Fellowship » de la Royal Academy of Music de Londres vaudra au trio une résidence et
une charge d’enseignement au sein de la prestigieuse institution. Le Trio Dali poursuit sa formation auprès
du Quatuor Artemis, d’Augustin Dumay à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth de Bruxelles et de Menahem
Pressler, pianiste du renommé Beaux Arts Trio. Ils collaborent aussi avec les solistes de l’Orchestre
Philharmonique de Berlin et le Trio Jean-Paul. Les prochaines saisons mèneront le Trio Dali entre autres à
la Purcell Room (Southbank Center), au Dukes Hall, au King’s Place Hall à Londres, à l’Auditorium du
Louvre, Maison de Radio France à Paris, à l’Alte Oper de Francfort, à Riga, New-York, Bruxelles,
Amsterdam, aux Festivals d’Aix-en-Provence, Verbier, Menton, Vexin, Entrecasteaux, Nîmes ainsi qu’au
Japon où le trio effectuera une tournée dans plus de dix villes majeures. Le Trio Dali se produira aussi dans
le triple concerto de Beethoven avec le Philharmonia Orchestra (Londres) et le Sinfonia Varsovia. Le premier
enregistrement du trio consacré à Ravel vient de paraître pour le label Fuga Libera – Harmonia Mundi. Il a
été salué par la critique par un 10 de Répertoire et disque du mois par le mensuel Classica. Vineta Sareika
joue un violon Matteo Goffriler de 1690 et Christian-Pierre La Marca un violoncelle signé Antonius &
Gyronimus Amati de 1619 prêtés par la Fondation Reine Elisabeth.
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Pierre-André Valade ❚ direction
Chef principal d'Athelas Sinfonietta Copenhagen depuis septembre 2009, Pierre-André Valade est en 1991 cofondateur de l'ensemble Court-circuit dont il reste le directeur musical durant seize années jusqu'en janvier
2008. Il fait ses débuts symphoniques en 1996 avec la Turangalîla Symphonie d’Olivier Messiaen au Festival de
Perth (Australie), à la tête du West Australian Symphony Orchestra. Il reçoit alors de nombreuses invitations en
Europe, parmi lesquelles celle du Bath International Music Festival où il dirige pour la première fois le London
Sinfonietta dont il est depuis fréquemment l'invité. C'est à la tête de cet ensemble qu'il participe à l'hommage
à Pierre Boulez au South Bank Centre de Londres en 2000 pour le 75e anniversaire du compositeur, qu'il se
produit au Festival de Sydney, et qu'il dirige, notamment aux « Proms » de Londres, Theseus Game de
Harrison Birtwistle, œuvre pour deux chefs et grand ensemble dont il donne la création mondiale en novembre
2003 à Duisburg avec Martyn Brabbyns, cette fois à la tête de l'Ensemble Modern de Francfort. Avec ce même
Ensemble Modern, il enregistre Theseus Game pour la firme allemande Deutsche Grammophon et participe en
septembre 2004 au Festival de Lucerne. Si Pierre-André Valade dirige régulièrement les plus importants
ensembles européens dévoués au répertoire du XXe siècle, on le retrouve également à la tête de grandes
formations symphoniques dans des œuvres majeures du répertoire (Mahler, Debussy, Ravel, Wagner,
Stravinsky, Bartók…). Ainsi, il s'est produit à la tête du Philharmonia Orchestra, tout d'abord pour le 50e
anniversaire du Royal Festival Hall à Londres en 2001, puis à nouveau en 2003 (Quatrième symphonie de
Gustav Mahler), en 2004 pour le festival Omaggio, a celebration of Luciano Berio au Royal Festival Hall (avec au
programme, notamment, Petrouchka d'Igor Stravinski, et la première audition au Royaume-Uni de Stanze,
l'ultime œuvre écrite par Luciano Berio), en 2006 à la Cathédrale Westminster pour le Requiem de Fauré et les
Quatre Pièces Sacrées de Verdi. Il a également dirigé les solistes de la Philharmonie de Berlin à
l'Osterfestspiele Salzburg (Festival de Pâques de Salzbourg), à plusieurs reprises l'Orchestre de la Tonhalle de
Zürich, l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg, le B.B.C. Symphony Orchestra, le Göteborgs Symfoniker,
l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, l’Orchestre Symphonique de Montréal, ou encore le
SinfonieOrchester Basel, le Tokyo Philharmonic, et d'autres orchestres de premier plan. Son concert donné en
août 2008 à la tête du Tokyo Philharmonic a été salué comme l'un des trois concerts de l'année 2008 au Japon.
Ses interprétations sont ainsi orientées à la fois vers l'univers de la musique contemporaine pour ensemble et
vers celui de la musique symphonique où il dirige un répertoire étendu.
Olivier Vernet ❚ orgue
La carrière exceptionnelle d’Olivier Vernet confirme l’espoir suscité par les nombreuses distinctions recueillies
durant ses études auprès de Gaston Litaize au CNR de St-Maur des Fossés (médailles d’or en formation
musicale, analyse, orgue, musique de chambre, déchiffrage et transposition), Marie-Claire Alain au CNR de
Rueil-Malmaison (Premier prix de virtuosité à l’unanimité avec félicitations du jury), et Michel Chapuis dans la
classe duquel il remporte le Premier prix d’orgue au C.N.S.M. de Paris. En 1988, il obtient le C.A. de professeur
d’orgue. Premier prix d’honneur, à l’unanimité, avec les félicitations du jury au concours international de
l’U.F.A.M. à Paris en 1984, il remporte en 1991, le premier Grand prix international d’orgue de Bordeaux. Il est
lauréat des fondations Aram Khatchatourian, Marcel Bleustein-Blanchet pour la Vocation et Yehudi Menuhin.
Désormais reconnu comme l’un des plus brillants représentants de l’école française d’orgue, il mène une
carrière internationale, invité par les plus grands festivals. En 20 ans, il a donné plus de 800 concerts à Paris, à
travers toute la France ainsi qu’à l’étranger. Il est invité par les plus grands festivals, tant généralistes que
plus spécifiquement dédiés à l’orgue. En janvier 2000, il donne plusieurs récitals à la Folle journée Bach, sur
un orgue installé à cette occasion dans la grande salle du Palais des Congrès, aux côtés des plus prestigieux
solistes et ensembles européens. L’un des récitals a été diffusé par la télévision. Il inaugure l’année culturelle
France-Russie au théâtre Mariinsky (anciennement Kirov) de St-Petersbourg en 2010. Il se produit
régulièrement avec différents orchestres et ensembles. En 2004, il fonde l’ensemble …in Ore mel…
L’ensemble explore le vaste corpus des œuvres vocales et instrumentales des répertoires français et allemand
des 17e et 18e siècles. Ils ont enregistré 5 CD consacrés à Charpentier, Clérambault, Corrette ainsi qu’à J.C.
Bach, Mozart et Haydn. Olivier Vernet a enregistré plus de 80 CD dont les intégrales des œuvres de Bach,
Bruhns, Buxtehude, Clérambault, Couperin, De Grigny, Hanff, Kneller, Mozart, Mendelssohn, Gade et Liszt
ainsi que l’intégrale des concertos pour orgue et orchestre de C.P.E. Bach, J.C. Bach, de J. Haydn, de M.
Corrette et le 1er enregistrement mondial des concertos à 2, 3 et 4 claviers de Bach avec 2, 3 et 4 orgues en
compagnie de Marie-Claire Alain. Récompensé par de très nombreux Diapason d’Or, Choc du Monde de la
Musique, ffff de Télérama, 10 de Répertoire, Joker de Crescendo et Recommandé par Classica, il a obtenu les
4 récompenses les plus prestigieuses décernées par la presse francophone : le Grand prix de la Nouvelle
Académie du Disque pour son intégrale Buxtehude, le Grand prix de l’Académie Charles Cros, le Grand prix de
l’Académie des Beaux-Arts et le Diapason d’Or de l’Année 2000 pour son intégrale de l’œuvre de J. S. Bach.
Olivier Vernet succède en 2006 à René Saorgin à la prestigieuse tribune des grandes orgues de la Cathédrale
de Monaco. Il enseigne à l’Académie de Musique Rainier III de Monaco et au Conservatoire à Rayonnement
Régional de Nice (depuis septembre 2007). Il est directeur artistique du Festival International d’Orgue de
Monaco et du Festival d’Orgue de Mougins.
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INFORMATIONS PRATIQUES
 TARIFS
Tarif 1 : 20 €
Tarif réduit : 7,50 € (Étudiants et moins de -25 ans)
Turqueries (18 mars - 19 mars), Portrait Gabriel Fauré ( 20 mars – 25 mars),
Portrait Schumann (26 mars, 8 avril, 10 avril - 16h et 18h), Grands Orchestres (1er avril),
Nuit du violon (2 avril – 20h - Salle Empire et 20h -Sporting d’hiver), Events/existing (3 avril)
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Tarif 2 : 33 € (journées exceptionnelles)
Tarif réduit : 10 € (Étudiants et moins de -25 ans)
Voyage Surprise à Nice (27 mars), Portrait Schumann (9 avril)
---------------------------------------------------------------------------------------------------
Gratuit : Enfants jusqu'à 12 ans révolus (sur réservation uniquement)
Tarifs Groupes (à partir de 10 personnes et Comités d'entreprise) : + 377 93 25 54 08
------------------------------------------------------------------------------------------------Rencontres à la Galerie Marlborough 3, 10 , 17 février = 10 €
Rencontres avec les œuvres 19, 20, 25, 26 mars, 2 et 8 avril = 10 €
Master Classes 1er, 7, 8 avril = 5 €
Entrée gratuite aux rencontres et Master Classes pour l’achat
d’une place de concert dans le week-end et sur réservation au + 377 93 25 54 08 .
-------------------------------------------------------------------------------------------------
PASS INTÉGRAL : 150 €
(au lieu de 286 €) pour la programmation du 18 mars au 10 avril 2011.
Attention ! La vente des Pass se fait uniquement à l´Atrium du Casino de Monte-Carlo. L’achat de ce Pass donne
l’accès libre à tous les concerts, à toutes les rencontres et aux master Classes. Le Pass permet de bénéficier
d’autres avantages : priorité de réservation, parking gratuit durant les concerts.
Places réservées jusqu’à 15 minutes avant le concert.
Un Pass acheté = un CD offert
d a n s l a c o l l e c t io n Pr in t e m p s d e s A r t s d e M o n t e - C ar l o
Les places sont numérotées dans les salles suivantes : Salle Garnier, Auditorium Rainier III
 BILLETTERIE
Par Internet
www.printempsdesarts.com (- 10 % sur les billets plein tarif)
Fnac
0892 68 36 22 (0.34/min) ou www.fnac.com (tarif préférentiel adhérent Fnac)
Autres points de vente Carrefour, Géant, Super U
Guichet de l’Atrium du Casino de M-C : (+ 377) 98 06 28 28
 RENSEIGNEMENTS
Printemps des Arts de Monte-Carlo / 12 avenue d’Ostende - MC 98000 Monaco
Tél. + 377 93 25 58 04 / Fax + 377 97 77 18 35 - Email : [email protected]
www.printempsdesarts.com
Pour tout renseignement concernant votre séjour en principauté
Direction du Tourisme et des Congrés / 2a, boulevard des Moulins - MC 98030 Monaco Cedex
Tél. +377 92 16 61 16
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PARTENAIRES ET COLLABORATIONS
Académie de Musique Fondation Prince Rainier III, Air France-KLM, Atelier G., Ateliers de lutherie par les
luthiers : Allain & Gasq, Denis Declerck, Centre de Presse, Champagne Louis Roederer, Conseil Général
des Alpes-Maritimes, Conservatoire d’Antibes, Conservatoire de Cagnes-sur-mer, Conservatoire de Cannes,
Conservatoire de Grasse, Conservatoire de Menton, Conservatoire à Rayonnement Régional de la Ville de
Nice, Conservatoire de Saint-Laurent-du-Var, Conservatoire de Vence, Crédit Agricole Provence Côted’Azur–Succursale de Monaco, Direction des Affaires Culturelles de Monaco, Direction de l’Education
Nationale de la Jeunesse et des Sports de Monaco, Direction Centrale des Affaires Culturelles de la Ville de
Nice, Direction du Tourisme et des Congrès de Monaco, École de Musique de Roquebrune-Cap-Martin, École
Municipale de Musique de Beausoleil, Éducation Nationale française, École Supérieure d’Arts Plastiques de
la ville de Monaco, École Supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower, Église Saint Charles, Europcar,
Exhibit Group, Fnac, France Bleu Azur, France 3, Galerie Marlborough, La Strada, L’Éclat, Les Ballets de
Monte-Carlo, Mairie de Monaco, MI Monégasque d’Interventions, Mécénat Musical Société Générale, Monaco
Parkings, Musée Océanographique, Nice-Matin, Novotel Monte-Carlo, Orchestre Philharmonique de MonteCarlo, Pianos Prestige, RTS, Sacem, SG Private Banking, Société des Bains de Mer, Société monégasque
pour la Gestion des Droits d’Auteur, SNCF, ST2N Veolia Transport, Télérama, Villa Arson, Ville de Beaulieu,
Ville de Cap d’Ail, Ville de Nice, Zig-Zag Territoires.
LES AMIS DU PRINTEMPS DES ARTS DE MONTE-CARLO
L’association «Les Amis du Printemps des Arts de Monte-Carlo» a été créée lors de l’édition 2009 du festival
afin de soutenir l’action artistique du Printemps des Arts. En 2010, en prélude au Printemps des Arts,
l’Association a ainsi organisé pour ses membres un concert de prestige, en invitant le Quatuor Modigliani. La
même année, Les Amis du Printemps ont permis l’enregistrement de cinq concerts dans le cadre du festival
qui ont été diffusés, par le biais de l’Union Européenne de Radio-Télévision, dans 7 pays sur 22 radios. Pour
l’avenir, l’association des Amis du Printemps des Arts de Monte-Carlo serait heureuse d’accueillir les
personnes et les sociétés qui souhaiteraient soutenir et encourager le Printemps des Arts à réaliser de
nouveaux projets artistiques. Pour en savoir plus sur les avantages liés à la qualité de membre de
l’association :
Contact : Les Amis du Printemps des Arts de Monte-Carlo
Jean Castellini, président
12 avenue d’Ostende – 98000 Monaco
[email protected] - www.printempsdesarts.com/amis
LE CONSEIL D’ADMINISTRATION
Prési de nt e : S.A.R. la Princesse de Hanovre
Secrét aire gé nér al : Jean-Charles Curau
Trésori er : Julien Veglia
Me mbr es : Antoine Battaini, Sylvie Biancheri, Michel Bouquier, François Chantrait, Chandler Cudlipp,
Jean-Louis Grinda, Bernard Lees, Jean-Christophe Maillot
L’ÉQUIPE DU FESTIVAL
Ad mi nistr at eur : Stephane Begou. C harg ée de prod uctio n : Francesca Benvenuti. C hargé e d es
relati ons p ubliq ues : Isabelle Bort. Co mp tabl e : Karine Briant. C harg ée d e co mmunic atio n :
Laetitia Galanti. Dir ecte ur : Marc Monnet. Dir ect e ur techniq ue : Antoine Van De Wiele.
SERV ICE L OC ATI O N : Johannie Eyma, Stéphanie Merrier, Elisabeth Orrigo
PRESSE NATI O NAL E : Opus 64 - Valérie Samuel, Amélie de Pange
PRESSE RÉ GI O NALE : Image Publique - Evelyne Pampini
PRESSE I T ALI ENNE : Vivace - Marta Romano
COO RD I NATIO N RÉ D ACT E UR P RO GRAMM E : Corinne Schneider, RÉ D ACTE UR : Philippe Simon
CONC E PTI O N G R AP HI QUE: npeg.fr, P HO TO DE C OUVE RT URE : Denis Darzacq
LE PRINTEMPS DES ARTS REÇOIT LE SOUTIEN DU
GOUVERNEMENT PRINCIER
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COLLECTION CD
Nouveautés 2011
PRINTEMPS DES A RTS DE M ONTE -C ARLO
L’œuvre pour orgue R O B ER T S C H U M A N N
Olivier Vernet, orgue
Enregistré sur l’orgue Stiehr-Jaquot de l'église St-Michel de Wisches
Le programme sera joué dans le cadre du Printemps des Arts de Monte-Carlo le 10 avril 2011
Sortie nationale le 18 novembre 2010
L’intégrale des sonates
DE
LUDWIG
VAN
BEETHOVEN
François-Frédéric Guy, piano
Moonlight Sonata
Vol. 1
Jouées dans le cadre du Printemps des Arts de Monte-Carlo en 2008.
Sortie nationale le 25 mars 2011 pendant le festival
La Bonne Chanson G ABRIE L F A URÉ
9 mélodies de Gabriel Fauré d’après les poèmes de Paul Verlaine
Karine Deshayes, mezzo-soprano
Ensemble Contraste - Arnaud Thorette, direction
Geneviève Laurenceau, Maud Ferry violons
Antoine Pierlot, violoncelle
Johan Farjot piano
Yann Dubost, contrebasse
Le concert sera donné dans le cadre du Printemps des Arts de Monte-Carlo le 20 mars 2011
Sortie nationale le 25 mars 2011 pendant le festival
Requiem DIVITIS (XVème siècle)
Ensemble Organum
Marcel Pérès, direction
Joué dans le cadre du Printemps des Arts de Monte-Carlo en 2010
Sortie nationale début automne 2011
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