GROUPE DE TRAVAIL TOURISME ET CULTURE

GROUPE DE TRAVAIL TOURISME ET CULTURE ATLANTIQUE
COMMISSION ARC ATLANTIQUE
Candidature de la Principauté des Asturies pour la coordination du groupe
PROPOSITION DE PROGRAMME
Introduction à la candidature de La Principauté des Asturies
La Communauté Autonome de La Principauté des Asturies a été une région associée à la Commission Arc Atlantique
depuis sa fondation dans les années 80. Tout au long de ces années, elle a été présente de manière active aux cours
travaux mis en œuvre par cette Association de régions dans le cadre de la CRPM.
Il faut souligner sa participation à des projets qui contribuèrent de manière décisive à renforcer l’identité atlantique
comme le Schéma de Développement de l’Espace Atlantique (SDEA) ou le projet Coastatlantic, porté par les Asturies
et qui rassemblait les connaissances et expériences de 11 régions des cinq pays riverains en matière d’aménagement
du littoral Atlantique.
Soulignons également l’important travail de coordination et le dynamisme de toutes les actions entreprises
par la Commission Arc Atlantique pendant la période 2006-2008, dans le cadre de la responsabilité de la Présidence
occupée par le Président des Asturies Monsieur Vicente Álvarez Areces.
Dans les dernières années, La Principauté des Asturies a mené diverses initiatives européennes en lien très étroit
avec la politique maritime intégrée européenne :
- En 2005 et 2006, avec la CRPM, le Comité de las Régions et l’État Espagnol elle a porté une proposition
de convention tripartite (Région, État Membre, Commission Européenne), dans le cadre des dispositions du Livre
Blanc sur la Gouvernance et en la présentant comme projet pilote pour la gestion de la politique maritime intégrée
à l’échelle régionale.
- En 2007, elle a présenté la Stratégie Maritime Régionale des Asturies devant la Commission Européenne comme
exemple de bonnes pratiques. Cette stratégie a été développée conformément aux principes du Livre blanc cité cidessus, ainsi que l’idée de l’intégration des politiques concernant la côte et la mer.
- En 201, elle a organisé, conjointement avec la Commission Européenne (DG MARE) et l’État Espagnol, la Troisième
Journée Maritime Européenne. Pendant la semaine du 20 mai, plus de 50 séminaires ont eu lieu à Gijón et qui ont
abordé toute sorte de sujets portant sur les risques du milieu marin et côtier, avec une attention particulière portée
aux opportunités de l’Océan Atlantique. Il y a eu également des évènements démonstratifs et commerciaux qui ont
mobilisé plus de 2 000 personnes provenant de toute l’Europe.
Avec d’autres régions atlantiques, elle participe actuellement à divers projets comme celui qui porte sur les énergies
marines dénommé « Atlantic Power Cluster »
Outre l’expérience que compte la région, ses principales villes côtières Gijón et Avilés, prennent part activement
au Réseau des Villes de l’Arc Atlantique. Gijón a accueilli cet été 2012 le Festival Arc Atlantique, en organisant
une foule d’activités culturelles et touristiques : littéraires, musicales, gastronomiques, artisanat, expositions, théâtre,
etc.
LES ATOUTS DE LA PRINCIPAUTÉ DES ASTURIES EN MATIÈRE DE TOURISME ET DE CULTURE
Les Asturies fut une région pionnière en matière de tourisme rural espagnol de qualité. Les Asturies fut la première
Communauté Autonome à inaugurer un hôtel de tourisme rural classé quatre étoiles, il y a 26 ans.
De plus, la Région des Asturies
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fait partie de l’Espagne verte.
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Accueille le chemin primitif de Saint-Jacques-de-Compostelle.
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a mis en œuvre un plan de compétitivité de tourisme gastronomique, partant des expériences gastronomiques
et culinaires régionales, et de son vaste choix de produits du terroir, soit sous la forme d’aliments de qualité
classés sous l’un des régimes de protection européenne des aliments, soit parce qu’ils sont produits
par des artisans et des petits agriculteurs.
Le territoire asturien, en raison de ses activités minières et sidérurgiques, possède des équipements destinés à être
utilisés pour le tourisme industriel et patrimonial.
40% du territoire des Asturies est sous un régime de protection de protection paysagère et environnementale.
Il possède, en outre, six réserves de la Biosphère (UNESCO), qui témoignent de son intérêt pour le maintien
et la préservation du territoire, du paysage, de son ethnographie et de ses coutumes. Il faut souligner qu’il existe
actuellement un programme de développement touristique des Réserves de la Biosphère asturiennes, sous la forme
d’un club de produit touristique.
Les Asturies disposent d’un plan d’aménagement du littoral et de protection du paysage qui leur a valu de posséder
du littoral le mieux préservé de tout le pays.
Son territoire se caractérise par la présence de hautes montagnes, de nombreux cours d’eau et forêts autochtones.
C’est pourquoi le tourisme de nature et de sports d’aventures sont si fortement présents dans l’offre touristique
de la Principauté des Asturies. Nous y trouvons des stations de ski, des ports de mer, de plaisance et de pêche,
des cours d’eau aptes pour la pratique de l’aviron, du canoë-kayak, de canyoning, d’alpinisme, de randonnée et autres
modalités de sports et d’activités d’aventures dans la nature.
Par ailleurs, si nous allions le passé historique de la région à l’incorporation d’équipements modernes à l’architecture
innovante, le résultat en est la très large offre culturelle de notre région.
DES PROPOSITIONS POUR LE PROGRAMME DE TRAVAIL
Attendu la recommandation de la COMMUNICATION DE LA COMMISSION EUROPÉENNE AU PARLEMENT EUROPÉEN,
AU CONSEIL, AU AL COMITÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL EUROPÉEN ET AU COMITÉ DES RÉGIONS, en date
du 21 novembre 2011, portant sur la mise en place d’une stratégie maritime pour la zone de l’Océan Atlantique,
recueillie au paragraphe 2.5, qui postule que l’activité touristique doit contribuer à la régénération de certaines zones
côtières atlantiques, mais qu’elle doit attirer une activité tout au long de l’année et non pas uniquement en été,
afin de pouvoir appuyer un emploi de qualité. Nous considérons que la principale finalité de la mise en marche
du groupe de travail « Tourisme et culture atlantique », ainsi que le développement de différentes lignes d’action,
est de créer de l’activité économique dans les régions qui forment l’Arc Atlantique. C’est pourquoi, nous proposons
de travailler dans le but, bien clair, d’améliorer la promotion et la commercialisation des ressources du territoire.
Nous sommes certains que le tourisme et la culture tout au long de la façade atlantique peuvent présenter des signes
d’identification qui constituent autant de différences évidentes par rapport à d’autres destinations touristiques
européennes.
L’activité touristique, en tant qu’activité touristique, doit être mise en œuvre par l’initiative privée ; c’est pourquoi
le rôle des gouvernements régionaux qui forment la Commission Arc Atlantique doit consister à créer le cadre adéquat
pour que l’activité entrepreneuriale puisse avoir le bouillon de culture favorable à son expansion. Cependant,
il est souhaitable qu’il y ait une intégration de stratégies publiques avec le secteur privé, en assemblant
et en coordonnant les différentes actions qui seront entreprises et en favorisant la participation directe
des entreprises privées qui seront les bénéficiaires ultimes de la mise œuvre du projet.
Il y a deux caractéristiques qui identifient les territoires atlantiques : le climat océanique et le paysage et, découlant
de ces derniers, les cultures et le type d’offre touristique et gastronomique. L’Océan est sans aucun doute l’élément
distinctif clé.
D’autre part, le cadre stratégique et financier que l’on conçoit en ce moment est la Stratégie Maritime Atlantique
qui se matérialisera dans un Plan d’Action. De même, le Programme de Coopération transnationale Espace
Atlantique constitue un outil clé pour étayer de futurs projets.
Les actions spécifiques à mettre en œuvre devront se concrétiser par la participation du plus grand nombre possible
de régions de la Commission Arc Atlantique. Nous présentons ci-dessous une énumération des actions conjointes
possibles qui feraient l’objet d’une sélection et d’une définition au sein du groupe :
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a) Mettre en commun les diverses politiques en matière de tourisme et de culture dont le développement
est en cours dans chacune des régions participantes, ainsi que les initiatives de la Commission Européenne
et du reste des Institutions européennes.
Cet échange de connaissance aurait pour but ultime la sélection d’évènements - culturels, gastronomiques,
naturels et sportifs - , pour la conception et la création d’itinéraires et de produits touristiques, en général
et complémentaires entre eux, pour promouvoir l’activité touristique et commerciale , en définitive économique,
entre les différentes régions de l’Arc Atlantique.
b) Analyser la viabilité d’actions conjointes de promotion à entreprendre, s’adressant à des niches spécifiques
de marché et fondées sur les itinéraires et produits générés, en mettant à profit les relations commerciales
existantes dans chacune des régions avec l’autre rive de l’Océan Atlantique. Par ailleurs, il faudrait étudier
la possibilité et l’à propos de la présentation et de la promotion de cette offre dans les régions de l’arrière-pays
du continent européen présentant un intérêt potentiel comme les marchés touristiques de proximité.
c) Analyser la viabilité de la création d’une Marque de Tourisme Atlantique qui mettent en avant l’identité
du territoire et intégrant les ressources. Savourez l’Atlantique, le savoir et la saveur des choses : la nature, l’art,
la culture, les activités nautiques et sportives, avec la gastronomie pour élément intégrateur,
parce que la gastronomie contribue à forger l’image d’une destination, elle est art et elle est culture.
d) Étudier l’opportunité de promouvoir la candidature transnationale du Régime Atlantique comme Patrimoine
Culturel Immatériel de l’UNESCO, ou alors encourager sa diffusion en tant qu’élément commun et différentiateur
de cette région européenne. En effet, c’est une alimentation faite de produits liés au terroir, fondée sur un socle
commun, avec des racines culturelles, liée à des sociétés dont l’établissement, la croissance et le développement
ultérieur sont redevables de la production agricole, de l’élevage et de la pêche.
e) Le régime alimentaire est le produit d’une forme et d’un cadre de vie, de pratiques sociales fondées
sur un ensemble de savoir-faire, de connaissances et de traditions qui englobent du paysage à la table
et qui se sont transmises de génération en génération chez les peuples qui habitent les terres baignées
par l’Atlantique : les poissons et fruits de mer, les soupes et potages, les laitages, les fruits et légumes, le cidre…
constituent un régime sain et sont issus de la culture d’un terroir car la gastronomie provient du voyage
de l’homme à travers son pays.
f) Promouvoir et positionner la Gastronomie Atlantique comme gastronomie écologique, en axant nos efforts
sur le travail des grands chefs d’avant-garde comme sur la diffusion de la haute cuisine autant que sur l’éthique
de la restauration traditionnelle dans une approche créative et innovante sans renoncer à nos racines,
dans le cadre d’une Europe que est un leader mondial en tourisme et gastronomie.
g) Encourager le tourisme nautique : créer des produits spécifiques en mettant en lançant des itinéraires,
des activités, des régates, et promouvoir et encourager la construction de débarcadères pour les grandes
embarcations.
Les activités nautiques sont une source de revenus et créent des emplois à forte valeur ajoutée. Néanmoins,
la côte atlantique manque fortement de débarcadères, surtout pour les grandes embarcations de plaisance.
L’Atlantique ne bénéficie toujours pas de l’énorme croissance du secteur des bateaux de croisière. La stratégie
atlantique doit incorporer les opportunités de développement dans ce domaine.
h) Donner de l’essor au tourisme culturel : mettre à l’étude la création d’un produit destiné aux niches de marché
spécifiques, en Europe comme sur l’autre rive de l’Atlantique, grâce aux nouveaux évènements culturels
des territoires qui forment l’Arc Atlantique. (par exemple : la Maison de la Musique à Porto, le Niemeyer à Avilés,
Asturies, le Guggenheim en Bilbao, le nouveau musée de Liverpool…)
i) Contribuer à la création d’un Réseau de Centres d’Excellence maritime en Atlantique, fondé sur
o La Culture Atlantique :
o Une Marque de Tourisme Atlantique.
o Le lancement de cycles de Conférences et de congrès scientifiques sur l’Océan Atlantique
j) Soutenir les entreprises dans le développement de nouveaux produits en rapport avec l’océan Atlantique:
le tourisme nautique, gastronomique, en y incluant aussi bien le secteur productif que celui de la consommation
finale, ainsi que dans l’incorporation des énergies renouvelables, l’efficience énergétique…
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Cette liste d’actions est abordée comme un ensemble ambitieux de propositions à analyser au sein du groupe
de travail. Par conséquent, nous parviendrons à mettre en place celles qui intéresseront une masse critique suffisante
de régions intéressées – qu’elles soient ou pas dans cette liste-.
MÉTHODOLOGIE PROPOSÉE :
•
Deux réunions par an, au moins, seront organisées ; elles se tiendront à Bruxelles, dans les Asturies
et dans les autres régions intéressées par l’accroissement de la visibilité de leur offre touristique et culturelle.
•
En outre, un système de travail en réseau sera établi entre les différents départements en charge du tourisme
et de la culture des régions participantes.
•
Lors de la première des réunions, les actions concrètes à mettre en marche seront sélectionnées conjointement.
Pour ce faire, nous suivrons le critère de la rentabilité dans les actions et investissements ainsi que l’efficience
dans les démarches.
À l’occasion des réunions ultérieures nous tenterons d’organiser des actions complémentaires, servant à donner
de la visibilité aux régions atlantiques :
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Incorporation au projet d’ambassadeurs du monde Atlantique : des écrivains, journalistes, sportifs, bloggeurs,
entrepreneurs, cuisiniers, etc.
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Organisation de conférences, de colloques, de rencontres et de foires et expositions, présentielles et virtuelles.
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Formations, journées thématiques, concours, festivals, dégustations, expériences et press et bloggeurs trips.
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Etc.
•
Nous tenterons de faire en sorte que le secteur privé prenne part à ces initiatives, en renforçant
la communication entre le secteur public et privé afin de faire participer tous les agents à l’activation de l’idée
de l’Atlantique en tant que concept, en motivant les grandes entreprises ayant des intérêts transversaux ou directs
à participer activement au projet et en facilitant la collaboration active des PME.
•
Des échanges de bonnes pratiques se feront entre régions intéressées et des projets transnationaux susceptibles
de recevoir du financement européen seront conçus.
Oviedo, le 14 de septembre 2012
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