CT - AREA Paca

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CT - AREA Paca

Ingénieurs Conseils au Service de l’eau
De la gestion de crise à la gestion de projets,
nous vous accompagnons au quotidien
Conseil Régional de PACA
Lycée régional de Valbonne
Valbonne (06)
n° 08 157-1
Vos interlocuteurs :
Adeline DECHASEAUX
Chargée d’Etudes
[email protected]
Sylvain HECQUET
Chargé d’Etudes
[email protected]
ICS’eau
7, rue de Bethmann. 33 600 PESSAC
Tél. : 05 56 99 42 62 / FAX : 05 56 99 42 98
www.icseau.fr
N° 08 157-1
Diagnostic Technique Sanitaire-Conseil Régional de PACA
Lycée Régional - Valbonne(06)
I.
Juin 2009
SOMMAIRE
I.
SOMMAIRE................................................................................................................................... 2
II.
Avant propos .................................................................................................................................. 3
III.
Présentation Générale ................................................................................................................... 4
IV.
Rappels............................................................................................................................................ 5
V.
Etat des lieux .................................................................................................................................. 6
VI.
Composants des installations d'eau .............................................................................................. 7
A.
ARRIVEE EAU FROIDE GENERALE....................................................................................... 8
B.
RESEAUX D'EAU FROIDE ........................................................................................................ 9
1.
2.
Matériaux ...................................................................................................................................................................9
Distribution : ..............................................................................................................................................................9
C.
TRAITEMENTS ......................................................................................................................... 11
D.
POSTES DE PRODUCTION D'EAU CHAUDE SANITAIRE................................................. 12
1.
3.
4.
E.
PPECS pour l’alimentation du gymnase. ...........................................................................................................12
PPECS pour l’alimentation de la cuisine et des vestiaires du personnel ......................................................13
Productions électriques (PPECS secondaires) .................................................................................................14
RESEAUX D'EAU CHAUDE SANITAIRE .............................................................................. 16
1.
2.
Matériaux : ..............................................................................................................................................................16
Distribution : ............................................................................................................................................................16
F. RESEAUX ANNEXES .................................................................................................................. 17
G.
POINTS D’USAGES .................................................................................................................. 18
VII.
Résultats Analytiques .................................................................................................................. 26
A.
Modalité de prélèvement et de transport des échantillons .......................................................... 26
B.
Résultats D1 ................................................................................................................................ 26
1.
2.
Résultats microbiologiques ...................................................................................................................................26
Résultats physico-chimiques ................................................................................................................................27
C.
Résultats Légionelles .................................................................................................................. 27
D.
Interprétations des résultats ......................................................................................................... 28
VIII. Recensement des points critiques ............................................................................................... 29
IX.
Programme d’actions .................................................................................................................. 30
X.
Annexes ......................................................................................................................................... 43
Nos conclusions ne sont pas opposables aux décisions des pouvoirs publics (D.D.A.S.S, Inspection du Travail, etc…). De
plus, notre étude est tributaire des informations qui nous ont été fournies durant les visites. Elle ne pourra donc pas prendre
en compte toutes informations omises ou cachées durant l’audit.
2
ICS’eau. 7, rue de Bethmann 33 600 PESSAC. Tél. : 05 56 99 42 62. Fax : 05 56 99 42 98
N° 08 157-1
II.
Juin 2009
Avant propos
Le lycée régional de Valbonne est composé de 6 bâtiments (A, B, C, D, E, F).
La réglementation associée aux Etablissements Recevant du Public (ERP) renforce les dispositifs de lutte contre
les risques sanitaires. Ainsi :
•
la Circulaire n° 97/311 du 24 avril 1997 relative à la surveillance et à la prévention de la légionellose ;
•
la Circulaire n°98/771 du 31 décembre 1998 relative à la mise en œuvre des bonnes pratiques d'entretien
des réseaux d'eau dans les établissements de santé et aux moyens de prévention du risque lié aux
Légionelles dans les installations à risque et dans celles des bâtiments recevant du public ;
•
la Circulaire DGS n°2002/243 du 22 avril 2002 relative à la prévention du risque légionelles dans les
établissements de santé ;
•
la Circulaire DGS n°2002/273 du 2 mai 2002 relative à la diffusion du rapport du Conseil Supérieur
d’Hygiène Public de France relatif à la gestion du risque lié aux Légionelles de novembre 2001 ;
•
la Circulaire du 28 octobre 2005 relative à la prévention du risque lié aux Légionelles dans les
établissements sociaux et médico-sociaux d’hébergement pour personnes âgées.
•
l’Arrêté du 30 novembre 2005 modifiant l’arrêté du 23 juin 1978 relatif aux installations fixes destinées au
chauffage et à l’alimentation en eau chaude sanitaire des bâtiments d’habitation, des locaux de travail ou
des locaux recevant du public.
stipulent :
-
les entretiens à réaliser sur les installations à risques (réseaux d'eau chaude sanitaire, robinetterie,
fontaines réfrigérantes etc…) ;
-
les surveillances à réaliser.
De plus, la Circulaire du 31 décembre 1998 précise notamment que :
"en l'absence de dispositions réglementaires spécifiques, il est recommandé aux responsables de ces
installations (Etablissements Recevant du Public) d'évaluer la qualité de cet entretien au moins une fois
par an par des prélèvements à la recherche de Légionelles".
Afin de répondre aux exigences réglementaires, il est important d’identifier l’ensemble des points critiques des
réseaux d’eau froide et d’eau chaude sanitaire, non seulement d’un point de vue bactériologique mais aussi
physico-chimique.
Ainsi le conseil régional de PACA a fait appel à un cabinet conseil qualifié, pour réaliser un diagnostic technique
sanitaire des réseaux et installations d’eau au sein de plusieurs lycées Dans ce cadre ICS’eau (Ingénieurs
Conseil au Service de l’Eau) est intervenu en avril 2009, au lycée polyvalent de Valbonne. L’ensemble des postes
de la production a pu être visualisé ainsi que les réseaux de distribution.
Cette étude a permis de recenser les points critiques sur les réseaux d’eau sanitaire et les installations associées,
concernant non seulement les risques physico chimiques mais aussi ceux liés à la prolifération des germes
Legionella en particulier et bactériens en général.
3
N° 08 157-1
III.
Juin 2009
Présentation Générale
Nom de l'établissement
Lycée Régional de Valbonne
Nom du Proviseur
Monsieur HUGON
Nom de la personne en charge de ce bâtiment
Prestataire extérieur pour la gestion de l’eau
Madame SALANIAT (gestionnaire)
O.E.R.
A.R.E.A. PACA
Route de Biot
Quartier de la Bourelle
06 560 Valbonne
Adresse de l'établissement
Date de construction :
Ouverture le 31 août 2006
Nombre de bâtiments et d'étages par bâtiment
6 bâtiments dont
2 bâtiments avec 1 niveau
3 bâtiments avec 2 niveaux
1 bâtiment avec 3 niveaux
Personnes accueillies dans cet établissement
(fréquentation activité)
850 élèves ainsi que le personnel enseignant et
administratif
Nom du distributeur d'eau
La Lyonnaise des Eaux.
Présentation générale des réseaux d'eau :
-
nombre de réseau(x) d'eau froide
-
nombre de
sanitaire
-
nombre de réseau(x) d’arrosage
production(s)
d'eau
1 réseau d’eau froide « brute » (1 compteur)
chaude
Date du diagnostic
Personnes présentes de la société ICS’eau
Personnes rencontrées sur site
4
2 principales
5 secondaires
1
22 avril 2009
Melle DECHASEAUX (Chargée d’Etudes)
Monsieur HECQUET (Chargé d’Etudes)
Monsieur HUGON (Mr Proviseur)
Monsieur BARDE (AREA)
Monsieur ROSE (OER)
N° 08 157-1
IV .
Juin 2009
Rappels
Les Légionelloses sont des infections provoquées par des bactéries du genre Legionella pneumophila (la
plus fréquemment retrouvée en pathologie humaine pour plus de 98%).
Les signes cliniques initiaux sont caractérisés par un syndrome fébrile (40°C) avec céphalées, toux vi olente,
dérangements intestinaux et signes cliniques de pneumonie. Lorsqu’un cas de légionellose est signalé, cette
dernière est soumise à déclaration obligatoire (MDO). Une enquête épidémiologique est systématiquement
diligentée, conformément à la circulaire d’avril 1997.
La surveillance de la maladie par les Autorités Sanitaires révèle une stabilisation du nombre de cas depuis
2005. Cependant en 2007, 1 428 cas ont encore été notifiés avec un taux de mortalité de 10%.
Au niveau national, il n’existe pas de texte réglementaire fixant une valeur maximale admissible de
Légionelle dans l’eau.
Les résultats de la NFT 90-431 peuvent être interprétés comme tels en cas d’absence de personnes à
risques et à haut risques :
Une valeur cible : <250 UFC/L avec de Lg détectée ;
Du seuil de quantification < 250 UFC/L, avec présence, jusqu’à 1 000 UFC/L : renforcement
des mesures de surveillance ;
Un niveau d’alerte de 1 000 UFC/L au delà duquel doivent être effectués : un renforcement
des mesures d’entretien, des contrôles et une éventuelle investigation ;
Un niveau d’action de 10 000 UFC/L au delà duquel l’investigation est indispensable pour
supprimer l’exposition ainsi que la mise en place de moyens curatifs immédiats.
Quelques définitions :
-
Bipasse : Conduite de contournement permettant de mettre hors service un élément du réseau
sans interruption de la distribution d’eau.
Bras morts : Parties de canalisations où l’eau stagne, entraînant une dégradation de ses qualités
physico chimiques et bactériologiques
Corrosion : Destruction progressive d'une canalisation en métal par effet chimique. Corrosion =
Rouille. Conséquences : Eau rouge ; percements, fuites, bactéries (légionelles notamment).
Ecoulement laminaire : écoulement régulier (qui ne présente pas trop de variations spatiales ou
temporelles), bien souvent stationnaire.
Equilibrage : Opération consistant à harmoniser le débit dans un réseau de telle sorte que chaque
tronçon véhicule le débit souhaité.
Retour d’eau : inversion du sens normal de circulation d’un fluide par siphonnage ou refoulement
(dépression, contre pression)
Tartre : Dépôt de sels de calcium et/ou de magnésium, adhérant, structuré et dur, qui se fixe sur les
parois d'un appareil ou d'un réseau
Quelques abréviations :
-
5
EFS : eau froide sanitaire
ECS : eau chaude sanitaire
EM : eau mitigée
RM : robinet mitigeur
R Mél : robinet mélangeur
BP : bouton poussoir
PPECS : poste de production d’eau chaude sanitaire.
RS : robinet simple
NEP : Nettoyage En Place
N° 08 157-1
V.
Juin 2009
Etat des lieux
Le lycée régional de Valbonne est composé de 6 bâtiments. La distribution générale d’eau froide et d’eau
chaude sanitaire s’effectue comme ci-dessous :
2
6
1
5
6
PLAN D'ENSEMBLE
1 - Entrée - administration
2 - Enseignement
3 - Demi-pension - Logements - atelier
4 - Gymnase
5 - Loge Gardien - accueil
6 - Préau - foyer - sale des professeurs
N° 08 157-1
V I.
Juin 2009
Composants des installations d'eau
Rappels
Les réseaux Type I : eau à usage alimentaire et sanitaire :
• RTIa : Réseau d’eau froide sanitaire – partie collective ;
• RTIb : Réseau d’eau froide sanitaire – partie privative ;
• RTIc : Réseau d’eau chaude sanitaire – partie collective ;
• RTId : Réseau d’eau chaude sanitaire – partie privative ;
Rappel : l’utilisation de l’eau chaude n’est pas conseillée pour des usages alimentaires.
• RTIe : Réseau d’eau destinée à d’autres usages occasionnant une exposition humaine directe (ex. :
piscine…) ou indirecte (four vapeur, cuisine collective, …).
Les réseaux de type II : Réseaux ou piquages destinés à des usages techniques, de loisirs, d'agrément
(remplissage des circuits de chauffage, de climatisation (eau glacée), de lavage, d'arrosage lorsqu’il fait
appel à des robinets de puisage situés en élévation à une hauteur d’au moins 0,50 m du sol avoisinant).
Les réseaux de type III : Ils alimentent les robinets d'incendie armés (RIA), les systèmes d'extinction
automatiques (type sprinkler), les bornes ou les bouches d'incendie.
Rappel : Un branchement et un compteur séparés sont recommandés.
Les réseaux de type IV : Ils alimentent les appareils ou systèmes dits "enterrés": bouches manuelles ou
automatiques, les systèmes par tuyaux rampant au sol, les systèmes d'irrigation ou micro-poreux.
Les réseaux de type V : Réseaux ou des piquages desservant des postes ou installations destinés à des
activités spécifiques (activités de type industriel, buanderies, portiques de lavage,…).
Types de réseaux présents dans votre établissement
Sur cet établissement, on trouve des réseaux du type Ia, Ib, Ic, Id (pour tous les usages sanitaires et
les cuisines), des réseaux de type II (entretien des surfaces et appoints de chauffage) et de type IV
(arrosage extérieur par bouches enterrées).
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N° 08 157-1
Juin 2009
A. ARRIVEE EAU FROIDE GENERALE
Qualification de la ressource:
AEP
Source
Forage interne
Puits
Autres:
Le compteur d’eau de l’arrivée générale d’eau froide est situé dans un local spécifique, à l’extérieur du lycée
côté nord, accolé au logement du gardien.
Compteur
Schéma du compteur:
Indice relevé au moment de la visite:
3
10507 m
date: 22/04/09
heure: 11h00
Indice ultérieur: ND
date:ND
heure: ND
Equipements supplémentaires rencontrés
Clapet EA
Clapet EB
Protection
anti-pollution
Vannes de
barrage
étanche
Disconnecteur
BA
Autre:
présence
Remarques :
étiquette
renseignée oui
non
Illustration du compteur:
absence
Anti bélier
Détendeur
Filtre après compteur
Autre
Remarques :
Autres
8
N° 08 157-1
Juin 2009
B. RESEAUX D'EAU FROIDE
1. Matériaux
Arrivée générale
Distribution générale
Piquages destinés aux points d’usage
PE DN : 100
PVC
cuivre
Présence de calorifuge
présence
absence
Remarque :
Type de calorifuge : Laine de verre ou laine de roche en
chaufferie
Armaflex en distribution
Absence dans le local arrivée d’eau
2. Distribution :
Après le compteur d’arrivée d’eau général, le réseau d’eau froide se sépare en deux :
- D’une part, le réseau d’eau froide destiné à l’alimentation du lycée, avec un premier piquage pour la
loge du gardien ;
- D’autre part, le réseau d’arrosage (de type IV) (Voir partie « réseaux annexes »).
Piquage EF pour
alimentation
gardien
Alimentation EF
lycée
Réseau d’arrosage
Photo 1 : Local compteur : les arrivées d’eau froide
Le réseau général d’eau froide sanitaire distribue ensuite successivement les différents bâtiments du
site.
On a ainsi :
• Une arrivée au niveau du GRETA, pour l’ensemble du bâtiment A ; Elle alimente, en PVC DN 40, les
différents postes de production électriques de l’administration, le GRETA et la salle des professeurs.
• Une arrivée au niveau de la chaufferie pour le bâtiment d’enseignement et du gymnase, en PVC DN 75.
Elle alimente la chaufferie du bâtiment B en eau froide (appoint du circuit de chauffage), puis alimente
les sanitaires extérieurs et l’ensemble du bâtiment B. En bout de ligne se trouve le gymnase et la sousstation du Gymnase.
• Une arrivée au niveau des locaux techniques de la demi-pension, au bâtiment C. Elle est en PVC DN 63
et est équipée successivement d’une vanne d’arrêt, d’un filtre à tamis, d’un clapet anti retour contrôlable
(de type EA), d’un réducteur de pression, et d‘un compteur divisionnaire. Ce réseau se sépare à nouveau
en deux parties : l’une pour l’ensemble des points du rez-de-chaussée (réfectoire, cuisine, atelier et
production), l’autre pour le système de production d’eau chaude sanitaire solaire, situé sur le toit du
bâtiment.
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N° 08 157-1
Juin 2009
En règle générale, la distribution se fait soit en faux-plafonds, soit en vide sanitaire. Il n’y a pas de
distribution en colonnes montantes.
Remarque :
La présence de bras morts sur l’eau froide a été détectée : une partie des vestiaires du personnel dans le
bâtiment C (près de l’atelier) n’est pas utilisée. De même, les vestiaires « arbitres » ou « professeurs »
semblent peu utilisés (reconversion en lieu de stockage de matériel).
De plus, au niveau des salles de cours « scientifiques », des douches de sécurité sont présentes. Elles ne
sont jamais utilisées, et présentent également des bras où l’eau stagne en permanence.
Sur l’ensemble du réseau, de la filasse est utilisée pour l’étanchéité des joints, notamment en chaufferie et
autour des compteurs.
Dans le vide sanitaire du bâtiment C, plusieurs fuites ont été repérées :
-
sur le réseau d’évacuation :
-
Sur le réseau sanitaire :
Un bouchon sur un té de DN 50 s’est détaché.
Sur une évacuation en composite DN 100 (problème d’étanchéité ?)
fuite sur des alimentations eau chaude et eau froide
Le réseau est partiellement repéré (essentiellement en chaufferie).
Photo 2: Bras mort sur les alimentations EF des NEP,
Photo 3 absence de bouchon sur le té d’évacuation (vide sanitaire)
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C. TRAITEMENTS
Y a t il un ou plusieurs traitement(s)?
oui
non
le(s)quel(s)? Présence de 3 traitements
d’adoucissement de l’eau:
Localisation :
- Un adoucisseur « classique » dans la sous-station cuisine, pour alimenter en eau froide adoucie
certains appareils en cuisine (batterie de plonge par exemple) ; (cf synoptique local technique
cuisine)
- Un anti-tartre sur l’alimentation de la production d’eau chaude de la même sous-station ; cf
synoptique local technique cuisine
- Un anti-tartre dans la sous-station gymnase, (cf : synoptique gymnase).
Aspect technique
présence d'une rupture de charge sur les rejets : Présence siphon
présence de protections antipollution
si oui, EA
EB
Autres:
points de prélèvement en amont de l'adoucisseur
points de prélèvement en aval de l'adoucisseur
présence d'une vanne de mélange pour assurer un mélange eau brute et eau adoucie
présence d'un robinet de prélèvement après le mélange eau brute – eau adoucie
Non concerné
surélévation du sel stocké
qualité du sel adaptée
Analyses
Adoucisseur cuisine
Local
propre
bien aéré Sous-station Gymnase : aération partielle
température:
absence d'eau stagnante
présence d'une manchette témoin sur la canalisation de départ
présence d'un couvercle sur les bacs à sel
Amont de l'adoucisseur: 14°F
Aval de l'adoucisseur immédiat: 8°F
TH
Eau mélangée: NC
Technique
Ana
Antitartres
Photo 4 : vue d’ensemble des systèmes de traitement
11
présence de protections antipollution
si oui, EA
EB
Autres:
Purge pour évacuer les cristaux formés : Non visitable en sous-station cuisine
points de prélèvement en amont de l'appareil
points de prélèvement en aval de l'appareil sous-station gymnase
TH
Amont de l'adoucisseur: ND
Aval de l'adoucisseur immédiat: ND
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Juin 2009
D. POSTES DE PRODUCTION D'EAU CHAUDE SANITAIRE
Les synoptiques des postes de production du gymnase et de la cuisine sont présentés en annexe 2.
1. PPECS pour l’alimentation du gymnase.
Localisation : Sous-station Gymnase
Equipements du
ballon
Alimentation
du ballon
Local
Photo 5 : L’un des deux PPECS en sous-station gymnase
propre
bien aéré
température: 29,1°C
stockage des produits conforme : absence de produits
fermé, non accessible au public
Energie employée :
solaire
biomasse
gaz
fuel
électrique
circuit de chauffage
Type de production d'eau chaude sanitaire:
instantanée
semi instantanée
à accumulation
Capacité (en L): 2 ballons de 1000L
Traitement de l'eau froide d'alimentation:
adoucissement
chloration
autre:
Protection sur l'alimentation:
soupape de sécurité
clapet EA
filtre à tamis
Présence de robinets de prise d'échantillons:
sur l'arrivée d'eau froide
sur le départ d'ECS
sur le retour d'ECS
présence d'un trou d'homme : non vu, présence de calorifuge
présence d'un trou de poing non vu, présence de calorifuge
présence d'une anode sacrificielle
présence d'un thermomètre
présence d'un dégazeur
sortie du second ballon : 48°C
manuel
automatique
présence d'une plaque signalétique
présence d'un calorifuge
Echangeur
possibilité de purge de fond de ballon = rupture de charge YA Pas de mise à l’égout
Etat:
mauvais
bon
présence d'une protection antipollution
très bon
si oui,
EA
EB
Autre:
présence d'un thermomètre Lors de la visite : 52°C
Départ
d'ECS
Retour d'ECS
très mauvais
Vannes
motorisée
non motorisée nombre de voies:
mitigeur centralisé
thermomètre 46°C
point de prélèvement
présence d’un tube témoin
Nombre de départ: 1
présence d'un bouclage
pompe de circulation nombre : 2
thermomètre
Protection antipollution:
EA
EB
Autre:
Nombre de retour : 1
12
semi accumulation
N° 08 157-1
Juin 2009
3. PPECS pour l’alimentation de la cuisine et des vestiaires du personnel
Localisation : Local technique Cuisine
Retour d'ECS
Départ
d'ECS
Equipements du
ballon
Alimentation
du ballon
Local
Photo 6 : PPECS « STYX » dans la sous-station cuisine
propre
bien aéré
température:
stockage des produits conforme : (voir partie traitement)
fermé, non accessible au public
Energie employée :
solaire
biomasse
gaz
fuel
électrique
Type de production d'eau chaude sanitaire:
instantanée
semi instantanée
à accumulation
Capacité (en L): 340L
Traitement de l'eau froide d'alimentation:
adoucissement
chloration
autre:
Protection sur l'alimentation:
groupe de sécurité VA
clapet EA
filtre à tamis
Présence de robinets de prise d'échantillons:
sur l'arrivée d'eau froide
sur le départ d'ECS
sur le retour d'ECS
présence d'un trou d'homme
présence d'un trou de poing
présence d'une anode sacrificielle:
présence d'un thermomètre
présence d'un dégazeur
manuel
automatique
présence d'une plaque signalétique
présence d'un calorifuge
possibilité de purge de fond de ballon = rupture de charge YA
Vannes
motorisée
non motorisée nombre de voies:
mitigeur centralisé
thermomètre
Nombre de départ: 1
présence d'un bouclage
pompe de circulation nombre : 1
thermomètre 34°C
Protection antipollution:
EA
EB
Autre:
Nombre de retour : 1
13
Pas de mise à l’égout
semi accumulation
N° 08 157-1
Juin 2009
4. Productions électriques (PPECS secondaires)
Localisation :
3 dans le bâtiment B (sanitaire RDC, niveau 1 et niveau 2)
2 dans le bâtiment B (salle art plastique RDC).
1 dans le bâtiment D (salle des professeurs niveau 1)
2 dans le bâtiment A (sanitaire GRETA, CDI)
Ballon électrique de 30 L
Nombre de préparateurs ECS : 8
Capacité de : 30L
Instantané
Type de production
Semi instantané
Accumulation
Présence d’une protection antipollution
Equipement des ballons
Clapet EA
Clapet EB
Groupe de sécurité VA
Autre Lequel :
Aucun
plaque signalétique
thermomètre
anode sacrificielle
dégazeur
trou d’homme trou de poing
oui
Possibilité de purge des fonds de ballon
non
oui
Présence d’un thermomètre en sortie
non
oui
Alimentation d’un mitigeur collectif
non
Matériau(x)
14
Cuivre
N° 08 157-1
Juin 2009
Localisation :
1 dans le bâtiment A (sanitaire administration, niveau 1)
Ballon électrique de 100 L
Nombre de préparateurs ECS : 1
Capacité de : 100L
Instantané
Type de production
Semi instantané
Accumulation
Présence d’une protection antipollution
Clapet EA
Clapet EB
Groupe de sécurité VA
Autre
Lequel :
Aucun
Equipement des ballons
plaque signalétique
thermomètre
anode sacrificielle
dégazeur
trou d’homme trou de poing
oui
Possibilité de purge des fonds de ballon
non
oui
Présence d’un thermomètre en sortie
non
oui
Alimentation d’un mitigeur collectif
non
Matériau(x)
15
Cuivre
N° 08 157-1
Juin 2009
E. RESEAUX D'EAU CHAUDE SANITAIRE
1. Matériaux :
PPECS
Distribution générale
Piquages destinés aux points d’usage
Cuivre, Acier Galvanisé…
cuivre
Cuivre et flexible inox tressé
Présence de calorifuge
présence
absence
Remarque :
Type de calorifuge : Laine de verre ou laine de roche en
chaufferie
Armaflex en distribution
2. Distribution :
L’eau chaude produite dans la sous-station du gymnase alimente l’ensemble des points d’usage situé
dans le gymnase : les vestiaires hommes et femmes, les sanitaires, les différents locaux professeurs et
arbitre…
La distribution depuis la sous-station se fait en plafond et tous les réseaux sont visibles.
L’eau chaude du local technique « cuisine » alimente l’ensemble du rez-de-chaussée du bâtiment C :
- Les ateliers
- Les vestiaires et sanitaires du personnel
- Le réfectoire
- Les cuisines.
La majorité des réseaux est accessible dans le vide sanitaire, présent sous les cuisines. Les autres réseaux
sont accessibles soit dans les différents locaux techniques (local où se trouve le PPECS, local compteur,
etc..) ou en plafond, comme dans l’atelier.
Les postes de production secondaires électriques distribuent de l’eau chaude sur des points proches. Ils
alimentent des points d’eau où la consommation en eau chaude est faible. Seul le ballon de l’infirmerie
dessert un point à risque du point de vu de la légionelle (douche).
Remarque :
Comme pour les réseaux d’eau froide, des bras morts ont été identifiés, notamment dans les vestiaires du
personnel et dans certaines salles du gymnase.
Dans les sous-stations, de nombreuses pièces ou raccords en acier galvanisé ont été observés. Nous
rappelons que les réseaux d’eau chaude sont bouclés et que la plupart des canalisations sont en cuivre.
Le réseau est partiellement repéré.
16
N° 08 157-1
Juin 2009
F. RESEAUX ANNEXES
a
a
a
a
a
t
t
t
t
t
il
il
il
il
il
un réseau incendie?
un réseau d'arrosage?
des fontaines ornementales?
des bassins d'agrément?
un réseau d’appoint de chauffage?
Appoint chauffage :
Gymnase
Appoint chauffage :
Chaufferie
principale
Réseau d'arrosage
Y
Y
Y
Y
Y
oui
oui
oui
oui
oui
non
non
nombre: 1
non
non
non
nombre: 2
AEP
Sources
Forage interne
Puits
Autre:
Type du réseau d'alimentation en eau:
RT1a
RT1b
RT1c
RT1d
RT1e
RT2
RT3
RT4
RT5
présence d'un compteur
présence d'une vanne d'arrêt
BA
HA
Autre:
Type matériaux : PVC avec une portion en PE
Distribution par bouches enterrées.
AEP
Sources
Forage interne
Puits
Autre:
Non Vu
Non Vu
BA
CA
Non Vu
présence d'un traitement additif
Si oui, présence d'une protection de niveau
Autre:
Matériau employé: Non Vu
identification/repérage du réseau
AEP
AA
AB
AA
AB
Non Vu
Sources
Forage interne
Puits
Autre:
BA
CA
présence d'un traitement additif
Si oui, présence d'une protection de niveau
Autre:
Matériau employé: acier galvanisé
identification/repérage du réseau…Partiel
Remarque :
Dans le vide sanitaire du bâtiment C, des piquages terminaux sont en cuivre sur le réseau de chauffage.
L’ensemble du réseau est en acier galvanisé. La présence de cuivre sur un réseau bouclé en acier galvanisé
entraine la corrosion par effet « pile » du réseau acier.
Photo 7 : cuivre sur réseau de chauffage (vide sanitaire cuisine)
17
N° 08 157-1
Juin 2009
G. POINTS D’USAGES
Le lycée polyvalent de Valbonne comporte différents points d’usages, notamment dans le gymnase, la
cuisine, les ateliers, l’externat et l’infirmerie.
Nous attribuons une note selon un type de risque et la probabilité de rencontrer se risque pour chaque point
d’usage.
RISQUE DE PROLIFERATION DE LEGIONELLE
NUMEROTATION
1
2
3
4
TYPE DE RISQUE
FAIBLE
MOYEN
ELEVE
TRES ELEVE
RISQUE DE TRANSMISSION DE LA LEGIONELLE
NUMEROTATION
1
2
3
4
TYPE DE RISQUE
FAIBLE
MOYEN
ELEVE
TRES ELEVE
18
N° 08 157-1
Risque de
prolifération
de
légionelle
Risque de
transmission
de la
légionellose
RS
RM
Rmél
BP
3
2
RS
RM
Rmél
BP
1
1
RS
RM
Rmél
BP
2
2
1
1
3
4
RS
RM
Rmél
BP
2
2
DESCRIPTION
Lavabo
Nombre:
4
WC
Nombre:
6
Bâtiment A – niveau1
Bâtiment A - RDC
AmphiCDI
Infirmerie
Sanitaire
19
EF
T = 16.9°C
ECS
T = 73.1°C
EM
EF
ECS
EM
EF
T = 16.5°C
ECS
T = 66.5°C
EM
Lavabo
Nombre:
4
WC
Nombre:
1
EF
ECS
EM
Douche
Nombre:
1
EF
ECS
EM
EF
T = 15.7°C
ECS
T = 63.8°C
EM
Juin 2009
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
Lavabo
Nombre:
6
WC
Nombre:
4
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
1
Vidoir
(RT2)
Nombre:
1
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
2
2
N° 08 157-1
Bâtiment B - RDC
DESCRIPTION
Local
Ménage
Bâtiment B – niveau 1
Art
plastique
Bâtiment B – niveau 2
Salles
Classe
20
1
2
1
1
2
2
Lavabo
WC
Nombre :
8
EF
ECS
EM
Vidoir
(RT2)
Nombre :
2
EF
ECS
EM
Evier
Nombre :
3
EF
T= 17.0°C
ECS
T= 61.0°C
EM
RS
RM
Rmél
BP
3
2
WC
Nombre :
4
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
1
Lavabo
Nombre :
4
EF
T= 15.8°C
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
1
Vidoir
(RT2)
Nombre :
1
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
2
2
Paillasse
Nombre :
61
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
2
WC
Nombre :
4
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
1
Lavabo
Nombre :
4
EF
T= 16.2°C
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
2
Vidoir
(RT2)
Nombre :
1
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
4
3
Sanitaire
élèves
Local
Ménage
Risque de
transmission
de la
légionellose
EF
T= 16.0°C
ECS
EM
Sanitaire
élèves
Local
Ménage
Risque de
prolifération
de
légionelle
Nombre :
8
Sanitaire
élèves
RS
RM
Rmél
BP
Juin 2009
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
N° 08 157-1
DESCRIPTION
Service
Technique
21
Bâtiment C RDC
Risque de
transmission
de la
légionellose
3
4
3
2
1
1
Douche
EF
ECS
EM
Lavabo
Nombre :
4
EF
ECS
EM
WC
Nombre :
2
EF
ECS
EM
Nombre :
2
EF
T= 20.4°C
ECS
T= 54.0°C
EM
RS
RM
Rmél
BP
2
3
(RT2)
Nombre :
1
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
3
2
Machine
à laver
Nombre :
1
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
1
douche
Nombre :
4
EF
ECS
EM
3
4
Lavabo
Nombre :
4
EF
ECS
EM
3
2
WC
Nombre :
2
EF
ECS
EM
1
1
Lavabo
Nombre :
9
EF
ECS
EM
3
2
Lavabo
Nombre :
2
EF
ECS
EM
1
2
Urinoir
Nombre :
3
EF
ECS
EM
1
2
WC
Nombre :
7
EF
ECS
EM
1
1
Fontaine
Nombre :
2
EF
ECS
EM
1
1
Vidoir
Evier
Réfectoire
Risque de
prolifération
de
légionelle
Nombre :
4
(RT2)
Vestiaire
cuisine
RS
RM
Rmél
BP
Juin 2009
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
N° 08 157-1
DESCRIPTION
Risque de
prolifération
de
légionelle
Risque de
transmission
de la
légionellose
Lave
main
Nombre:
9
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
3
2
Fours à
vapeurs
Nombre :
3
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
1
Centrale
Nombre :
d’hygiène
4
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
2
3
Evier
Nombre :
7
EF
T= 20.1°C
ECS
T= 58.4°C
EM
RS
RM
Rmél
BP
2
2
Epluche
légume
Nombre :
1
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
1
Nombre :
2
EF
T= 19.4°C
ECS
T= 55.4°C
EM
RS
RM
Rmél
BP
2
4
Bains
marie
Nombre :
8
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
2
2
Lavevaisselle
Nombre :
1
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
1
Batterie
de
plonge
Nombre :
1
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
1
Sauteuse
Nombre :
3
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
1
(RT2)
Bâtiment C - RDC
Juin 2009
Cuisine
Evier
avec
douchette
22
N° 08 157-1
Risque de
prolifération
de
légionelle
Risque de
transmission
de la
légionellose
RS
RM
Rmél
BP
3
2
DESCRIPTION
Lavabo
Nombre:
1
WC
Nombre:
1
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
1
Nombre :
1
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
2
2
Lavabo
Nombre:
10
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
2
WC
Nombre:
10
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
1
Urinoir
Nombre:
3
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
2
RS
RM
Rmél
BP
3
2
RS
RM
Rmél
BP
1
1
Bâtiment D - RDC
GRETA
Robinet
entretien
(RT2)
Bâtiment D – Niveau 1
Sanitaires
élèves
EF
T = 16.2°C
ECS
T = 75.3°C
EM
Juin 2009
Evier
Nombre:
1
Distributeur
boissons
Nombre:
1
EF
T = 15.6°C
ECS
T = HS
EM
Salle des
professeurs
23
EF
ECS
EM
N° 08 157-1
Lavabo
RS
RM
Rmél
BP
4
2
WC
Nombre :
6
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
1
1
Lavabo
Nombre :
2
EF
T= 19.0°C
ECS
EM
T= 42.0°C
RS
RM
Rmél
BP
4
2
WC
Nombre :
2
EF
ECS
EM
1
1
Vidoir
(RT2)
Nombre :
1
EF
ECS
EM
2
2
Lavabo
Nombre :
5
EF
T= 22.4°C
ECS
EM
T= 43.2°C
RS
RM
Rmél
BP
4
2
Douche
Nombre :
2
EF
ECS
EM
RS
RM
Rmél
BP
4
4
Lavabo
Nombre :
2
EF
T= 20.9°C
ECS
EM
T= 40.0°C
RS
RM
Rmél
BP
4
2
Douche
Nombre :
2
EF
ECS
EM
4
4
WC
Nombre :
2
EF
ECS
EM
1
1
Lavabo
Nombre :
2
EF
T= 19.4°C
ECS
EM
T= ND
4
2
Douche
Nombre :
1
EF
ECS
EM
4
4
WC
Nombre :
4
EF
ECS
EM
1
1
Bâtiment F
Vestiaires
élèves
Sanitaires
PMR
24
Risque de
transmission
de la
légionellose
Nombre :
5
Sanitaires
visiteurs
Bureaux
Risque de
prolifération
de
légionelle
EF
T= 19.5°C
ECS
EM
T= 45.1°C
Sanitaire
élèves
Local
Ménage
Juin 2009
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
RS
RM
Rmél
BP
N° 08 157-1
Juin 2009
Ces notations ont été déterminées pour un fonctionnement « normal » de l’établissement.
Le risque de prolifération des légionelles sera maximal pour l’ensemble de ces points d’usage, en cas
d’absence de soutirage et/ou de dépôts important de tartre.
Remarque :
Dans les sanitaires du réfectoire, l’un des lavabos est alimenté en eau chaude sanitaire, la canalisation eau
froide étant bouchonnée. Sur l’autre lavabo, alimenté en eau froide, l’arrivée en eau chaude est bouchonnée
et présente un bras mort.
Dans les cuisines, les alimentations en eau froide des centrales de Nettoyage en Place (NEP) sont fermées
et présentent des bras morts (vannes fermées).
Trois autres bras morts ont été identifiés en cuisine : le premier se trouve sur le lave-vaisselle, où l’une des
deux alimentations n’est pas utilisée. Le second se situe sous la sauteuse (ou grosse marmite ?) : un
piquage eau froide, équipé d’une vanne, est en attente. Le dernier, comme pour le lave-vaisselle, se trouve
sous la batterie de plonge.
Dans la buanderie du personnel, le vidoir est équipé d’un flexible, et est utilisé pour alimenter en eau le lavelinge.
Le lavabo dans le vestiaire 107 (gymnase) n’est pas alimenté en eau chaude.
De plus, dans le sanitaire « visiteurs », les réseaux d’eau chaude et d’eau froide sont inversés sur le mitigeur
du lavabo.
Dans le sanitaire administration, étage, bâtiment A, coté « Homme », le robinet thermostatique de droite ne
distribue pas d’eau froide.
Dans le bâtiment B (l’externat), dans tous les sanitaires, une canalisation d’eau chaude a été installée lors
de la conception pour alimenter les lavabos. Ces réseaux sont tous bouchonnés sous les lavabos et
présentent des bras morts.
Dans le vestiaire de l’infirmerie, le flexible de douche n’est pas équipé de pommeau.
La température mesurée sur l’eau chaude dans la salle des profs est insuffisante.
Dans le vestiaire du personnel technique, bâtiment C, le flexible de douche est absent dans la partie
« Homme »
De nombreux vidoirs et robinets à usage technique sont présents sur le réseau. Certains d’entre eux sont
constamment branchés sur des flexibles. Ils ne sont pas équipés de disconnecteurs d’extrémité.
25
N° 08 157-1
V II.
Juin 2009
Résultats Analytiques
A. Modalité de prélèvement et de transport des échantillons
L’ensemble des prélèvements ont été effectués par la société ICS’eau (S.HECQUET).
Ceux destinés aux analyses légionelles ont été réalisés dans des flacons de 1L stériles contenant 20mg de
thiosulfate (celui-ci servant à la neutralisation du désinfectant).
Lors de chaque prélèvement la température a été mesurée.
Le préleveur s’est chargé de remplir la fiche de prélèvement. Celle-ci mentionne pour chaque échantillon :
-
la date, l’heure et le nom du préleveur ;
-
le type d’installation et la nature des traitements correcteurs ;
-
les références et localisations des points de prélèvements ;
-
la nature de l’échantillon (ECS, EF) ;
-
les modalités de prélèvements (premier jet ou après chasse, avec ou sans flambage).
Le transport des échantillons a été réalisé par un transporteur le soir même des prélèvements.
Ceux-ci ont été acheminés jusqu’au laboratoire Lanagram, accrédité COFRAC, dans des enceintes
identifiées, résistantes et fonctionnelles dans des conditions réfrigérées (en respectant les normes de
qualité) à une température de +5°C (+/- 3°C).
La réception a été réalisée dès l’arrivée des échantillons au laboratoire et mis en culture immédiatement.
B. Résultats D1
Lieu de
prélèvement
Réfectoire
Point de
prélèvement
Fontaine
réfrigérante
Date et heure
du prélèvement
Nature de
l’échantillon
Modalités de
prélèvement
27/05/2009
EF
Ecoulement
1. Résultats microbiologiques
26
Analyses effectuées
Unités
Résultats
Critères
Bactéries revivifiables à 22°C
Bactéries revivifiables à 36°C
Coliformes à 37°C
Escherichia coli
Entérocoques intestinaux
Bactéries anaérobies sulfito-réductrices
/mL
/mL
/100 mL
/100 mL
/100 mL
/100 mL
568
512
Absence
Absence
Absence
Absence
Absence
Absence
Absence
Absence
N° 08 157-1
Juin 2009
2. Résultats physico-chimiques
Analyses effectuées
Odeur, saveur
Couleur
Valeur du pH
Conductivité
Turbidité
Chlore total
Nitrates
Ammonium
Unités
Résultats
Critères
mg/lPt/Co
Unité pH
µS/cm
NTU
mg/L
mg/L
mg/L
Absence
<1
8.08
304
2
<0.1
1
< 0.1
Absence
15.00
6.50 – 9.00
180 - 1000
2.0
50
0.10
C. Résultats Légionelles
Lieux de
prélèveme
nt
Gymnase
Gymnase
Infirmerie
Atelier
27
Point de
prélèveme
nt
Lavabo
sanitaire
visiteur
Douche
vestiaire
PMR
Douche
vestiaire
Douche
vestiaire
Homme
Date et
heure du
prélèveme
nt
27/05/09
27/05/09
27/05/09
27/05/09
Tempéra
ture
Présence de
légionelles
(en UFC/L)
Présence de
Legionella
pneumophi
la
(en UFC/L)
Après
écoulement
28.9°C
Présence
< 250
Présence
< 250
ECM
Après
écoulement
28.8C
<250
<250
ECS
Après
écoulement
69.7°C
<250
<250
ECM
Après
écoulement
52.5°C
< 250
< 250
Nature de
l’échantill
on
Modalités
de
prélèvemen
t
ECM
N° 08 157-1
Absence
< 250 UFC/L
Sanitaire visiteur
lavabo
Sanitaire handicapés
douche
< 250 UFC/L
VAL 8 vestiaires
douche infirmerie
< 250 UFC/L
Douche vestiaire
personnel
< 250 UFC/L
Présence
<250 UFC/L
à 1000 UFC/L
Présence
<250 UFC/L
(pneumophila)
Entre 1000 et
10 000 UFC/L
Juin 2009
> 10 000
UFC/L
< 250 UFC/L
D. Interprétations des résultats
Les prélèvements ayant été réalisés après écoulement (environ 2min30), les résultats sont
indicateurs de la contamination des réseaux d’eau.
Les résultats d’analyses sont conformes, malgré la présence de légionella pneumophila dans les
sanitaires « visiteur » du gymnase (présence inférieure au seuil de quantification).
Afin d’éviter la prolifération des légionelles, il est recommandé :
-
de purger régulièrement (hebdomadaire) les points d’usage non utilisés.
Nous vous conseillons également, afin de maintenir l’état sanitaire actuel des réseaux de
distribution de procéder :
-
28
à un entretien régulier (Cf. Carnet Sanitaire) de la robinetterie ;
aux travaux préconisés sur les installations ECS afin de limiter les longueurs de
canalisations en eau mitigée.
N° 08 157-1
V III.
Juin 2009
Recensement des points critiques
La réalisation du Diagnostic Technique Sanitaire du lycée polyvalent de Valbonne à permis de
mettre en évidence plusieurs anomalies :
• Le manque de systèmes de protections anti-retour (par exemple sur les douchettes de
plonge,..) ;
• L’absence de point de prélèvements (ex : en amont ou aval des adoucisseurs) ;
• La présence d’un mitigeur collectif dans la chaufferie;
• L’insuffisance d’équipements en sous-station ou chaufferie (thermomètre, clapets,..) ;
• La présence de bras mort sur EFS et ECS ;
• L’absence d’entretien et de maintenance des installations (réseaux corrodés, adoucisseurs,
cumulus,..) ;
• La présence de filasse sur une partie des canalisations (vide sanitaire, chaufferie…) ;
• La présence de cuivre en amont d’acier galvanisé ;
• L’absence d’utilisation de certains points d’usage ;
• L’absence d’étiquetage des canalisations ;
• Le dysfonctionnement de postes de production secondaire (salle des professeurs).
29
N° 08 157-1
IX .
Juin 2009
Programme d’actions
Les améliorations sont classées en fonction de l’échéance :
• CT : mesure corrective à réaliser à court terme (généralement < 6 mois) ;
• MT : mesure corrective à réaliser à moyen terme (< 1 an) ;
• LT : mesure corrective à réaliser à long terme (dans les années à venir).
L’échéance a été déterminée en fonction de la gravité du facteur de risque et de la faisabilité technique et
économique de l’action corrective associée.
Faisabilité
Gravité
+++
++
+
Facile
CT
CT
CT
Normale
CT
MT
LT
Difficile
MT
LT
LT
Afin d’utiliser ce document comme appui pour le recensement des actions à entreprendre, nous vous
conseillons de cocher la case « réalisé » une fois la suppression du point critique effectué
30
Points critiques notés et
Installations ou
réseaux
concernés
type d’anomalie associée
Localisation
Description
Type d’anomalie
C : Conception
S : Surveillance
E/M : Entretien/Maintenance
Absence de
protection anti
pollution
C
Solution (s) envisagée (s)
selon le référentiel réglementaire ou les
bonnes pratiques
Le Guide Technique du CSTB sur les règles de
conception des réseaux intérieurs de
distribution recommande :
Local
technique
cuisine
+
Sous-station
gymnase
•
Au minimum la mise en place d’un clapet
EA contrôlable à l’amont du point
d’injection.
Délai de
réalisation
CT : court terme
MT : moyen
terme
LT : long terme
CT
Risque de contamination du réseau
sanitaire par retour d’eau polluée
Impossibilité de vérifier le bon
fonctionnement de l’installation
Postes de
traitement :
Adoucisseur
Absence de points
de prélèvements
C
Local
technique
cuisine
Stockage des
produits non
conforme
E
Local
technique
cuisine
Rappel : en aval immédiat de
l’adoucisseur et avant mélange avec
l’eau brute, le TH de l’eau doit être
égal à 0.
•
La mise en place de point de prélèvement
- en amont ;
- en aval immédiat (eau adoucie)
- en aval après mélange (eau adoucie,
eau brute)
MT
Nous recommandons la surélévation des
produits (par exemple, stockage sur palette)
MT
Si fuite de produit risques de
dégradation de l’environnement
Risque de rétro contamination lors des
fuites des canalisations d’eau
Dégradation possible du produit, au
contact de l’humidité.
31
Installations ou
réseaux
concernés
Description
Type d’anomalie
Localisation
C : Conception
S : Surveillance
Alternance de
matériaux sur le
réseau de
chauffage
S
E/M
Vide
sanitaire
Bâtiment C
bonnes pratiques
Délai de
réalisation
CT : court terme
MT : moyen
terme
LT : long terme
Supprimer les canalisations terminales en
cuivre sur le réseau de chauffage
MT
Lors de travaux sur le réseau, éliminer
progressivement la filasse et la remplacer
par du téflon, ou tout autre type de joints
d’étanchéité.
LT
Remettre un bouchon sur le Té en
PVC (DN 50)
Réparer la fuite sur l’évacuation en
DN 100
MT
Risque de dégradation et de corrosion
des réseaux par effet de « pile », et
apparition de fuite
Réseaux
généraux
Présence de
filasse
C
Ensemble du
site
La filasse ne fait partie de la liste des
matériaux agréés alimentaires.
Risque de prolifération bactérienne
Défaut d’étanchéité sur l’une des
évacuations de la cuisine, en vide
sanitaire
Présence de fuites
sur le réseau
d’évacuation
S
C
-
Vide
sanitaire
Bâtiment C
-
Présence d’une autre fuite : absence
d’un bouchon sur un té en PVC.
32
Installations ou
réseaux
concernés
Réseaux
généraux
Localisation
Description
Type d’anomalie
C : Conception
S : Surveillance
Absence
d’étiquetage des
canalisations
C
Absence de
système de
protection antipollution sur
l’alimentation eau
froide
C
Absence de
thermomètre sur
les postes de
production
C
Ensemble
des réseaux
Sous station
gymnase
Confusion possible entre les différents
réseaux.
Risque d’erreur lors de réalisation de
travaux sur ces réseaux.
Risque de retour d’eau contaminée
dans le réseau d’eau froide.
bonnes pratiques
Délai de
réalisation
CT : court terme
MT : moyen
terme
LT : long terme
-
Nous
vous
recommandons
d’étiqueter
convenablement
vos
réseaux pour prévenir tout risque de
confusion
•
Au minimum la mise en place d’un clapet
anti retour contrôlable (de type EA) sur
l’alimentation du ballon
LT
CT
PPECS
principaux
Mise en place d’un thermomètre sur les
ballons.
Sous station
gymnase
Pas de possibilité de surveiller la
température de production au sein du
ballon et ainsi de détecter une
anomalie
33
CT
Installations ou
réseaux
concernés
Localisation
Description
Type d’anomalie
C : Conception
S : Surveillance
Absence de
thermomètre sur le
retour de boucle
C
Sous station
gymnase
Pas de possibilité de surveiller la
température sur le départ et retour de
boucle ECS et ainsi de détecter une
anomalie.
Absence de
thermomètre sur le
départ ECS
PPECS
principaux
Absence de points
de prélèvements
C
C
Local
technique
cuisine
Local
technique
cuisine
+
Sous-station
gymnase
bonnes pratiques
C
CT
CT
La mise en place de thermomètre sur la mise
en distribution ECS.
Pas de possibilité de vérifier les
caractéristiques de l’eau
Mise en place d’un point de prélèvement sur
les départ et retours ECS.
Sous station
gymnase
-
Supprimer le mitigeur ou augmenter
la
température
de
mise
en
distribution (supérieur ou égal à
55°C)
Mettre en place des mitigeurs au plus
près des rampes de douches
Température trop faible, risque de
prolifération bactérienne, notamment
en légionelle
34
CT : court terme
MT : moyen
terme
LT : long terme
La mise en place de thermomètre sur le
retour ECS
Présence d’un
mitigeur en sortie
immédiate de
production
Délai de
réalisation
MT
CT
Installations ou
réseaux
concernés
Localisation
Description
Type d’anomalie
bonnes pratiques
Local
technique
cuisine
Présence de gaz : possibilité
d’apparition de phénomène d’aération
différentielle pouvant générer la
corrosion
Mise en place d’un dégazeur sur la sortie eau
chaude sanitaire du poste de production
C : Conception
S : Surveillance
Absence de
dégazeur
Absence de trou
d’homme sur les
ballons de
stockage
C
C
Sous station
gymnase
Développement bactérien dans le
réservoir et impossibilité de nettoyage
et désinfection, ou de surveillance
visuelle.
Opérations de maintenance préventive
annuelle rendues difficiles.
PPECS
principaux
Absence de
nettoyage,
détartrage et
désinfection
annuel
Absence de
purges trimestrielle
en point bas des
ballons
35
E/M
Local
technique
cuisine
+
Sous-station
gymnase
E/M
Local
technique
cuisine
+
Sous-station
gymnase
Délai de
réalisation
CT : court terme
MT : moyen
terme
LT : long terme
MT
Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de
France : Gestion du risque lié aux légionelles,
novembre 2001
« Présence d’un trou d’homme d’au moins 50
cm de diamètre pour les ballons supérieurs à
1000 L »
LT
Vérifier la présence d’un trou d’homme sur
les ballons de production.
Lors de la réhabilitation, privilégier un
modèle de ballon équipé de trou d’homme.
Dégradation des équipements
Corrosion et dépôts
Prolifération bactérienne
France :
Gestion du risque lié aux légionelles, novembre
2001
« Nettoyer, détartrer et désinfecter les ballons
au moins une fois par an ».
S’assurer que le prestataire effectue ces
opérations ;
Sinon, effectuer un nettoyage, détartrage et
désinfection, puis recommencer une fois par
an.
MT
Stagnation de l’eau dans l’installation ;
Risque de prolifération bactérienne.
S’assurer que le prestataire effectue ces
opérations ;
Sinon, réaliser une purge trimestrielle en
point bas des ballons pour évacuer les
dépôts et l’eau ayant stagnée
CT
Installations ou
réseaux
concernés
PPECS
principaux et
secondaires
Absence de
contrôle des
températures des
PPECS
Localisation
Description
Type d’anomalie
C : Conception
S : Surveillance
Absence de
manipulation des
groupes de
sécurité.
S
Ensemble
des
bâtiments
L’objectif étant d’éviter d’atteindre une
température favorable au
développement des légionelles
Attention au risque de brûlure
E/M
Ensemble
des
bâtiments
Risque de dysfonctionnement et
d’entartrage du groupe de sécurité.
Risque de création de conditions
favorables à la prolifération de
Légionelles
PPECS
secondaires
Absence de
purges/
manipulation des
groupes sécurité.
E/M
Effectuer des relevés de température
réguliers
- D’une part sur les thermomètres
autour des productions
- D’autre part sur les points d’usage.
Attention, le Guide Technique du CSTB sur les
règles de maintenance des réseaux intérieurs
de distribution recommande :
D’actionner régulièrement (mensuellement)
les groupes VA de l’ensemble des
productions électriques.
Attention, le Guide Technique du CSTB sur les
règles de maintenance des réseaux intérieurs
de distribution recommande la manipulation des
groupes VA une fois par mois.
Ensemble
des
bâtiments
Risque de dysfonctionnement et
d’entartrage des cumulus.
Risque de création de conditions
favorables à la prolifération de
Légionelles
36
bonnes pratiques
Manipuler régulièrement (mensuellement si
possible) les groupes sécurité (ou groupe
VA) des ballons électriques afin de les
purger et d’empêcher leur entartrage.
Délai de
réalisation
CT : court terme
MT : moyen
terme
LT : long terme
CT
MT
MT
Installations ou
réseaux
concernés
Localisation
Description
Type d’anomalie
C : Conception
S : Surveillance
bonnes pratiques
Délai de
réalisation
CT : court terme
MT : moyen
terme
LT : long terme
Rappel
Présence de bras morts ou tuyaux borgnes :
Les tuyaux borgnes et bras morts permanents doivent être
déconnectés au plus près de la canalisation nourricière.
(déconnexion hydraulique totale)
Les bras morts temporaires (douches, sanitaires inutilisés ou
peu utilisés….) doivent être :
Ensemble des
installations et
réseaux
Bras morts ou
tuyaux borgnes
ECS/EF rencontrés
et décrits dans les
plans
Sont considérés comme "bras morts" les canalisations
ou équipements hydrauliques dans lesquels l'eau
stagne de façon permanente ou prolongée, provoquant
une dégradation significative de sa qualité
bactériologique et / ou physico-chimique et pouvant
être à l'origine de contamination des utilisateurs en
amont et en aval des équipements considérés.
Les bras morts sont des zones d’eau stagnante très
favorables au développement des légionelles.
ouverts quotidiennement pendant quelques secondes lors des
tâches d’entretien (ouverture des puisages EF et ECS des
douches, lavabo,…)
ou être remis en service de façon courante (utilisation normale
quotidienne),
ou être déconnectés au plus prés de la nourrice (déconnexion
hydraulique totale).
Les canalisations en attente (alimentations vannées fermées,
bouchonnées) doivent être remises en service de façon courante
(purge, désinfection et rinçage préalables avant mise en service)
ou être purgées 1 fois par semaine jusqu’à leur remise en service,
ou être déconnectées au plus prés de la nourrice. (déconnexion
hydraulique totale)
Les portions de canalisations altérées doivent être remplacées
37
Installations ou
réseaux
concernés
Description
Type d’anomalie
Localisation
C : Conception
S : Surveillance
E/M
Centrales de
Nettoyage
En Place
Cuisine
Les alimentations eau froide des
centrales d’hygiène sont toutes
équipées de vannes. Celles–ci sont
conservées fermer.
Stagnation de l’eau dans les réseaux
et prolifération bactérienne
Bras morts
fonctionnels
E/M
Réseau EFS
Douche
sécurité
Salle de TP
Risque de développement bactérien,
pouvant favoriser une infection lors de
l’utilisation de l’eau sur une blessure
bonnes pratiques
Délai de
réalisation
CT : court terme
MT : moyen
terme
LT : long terme
Plusieurs actions peuvent être menées :
- Soit suppression des alimentations
eau froide des centrales, au plus près
de la canalisation principale
- Soit manipulation régulière des
vannes et évacuation de l’eau ayant
stagnée (au moins une fois par
semaine, pendant 3 minutes)
- Soit ouverture (partielle ou complète)
permanente de ces vannes.
CT
S’assurer de son utilisation régulière (en
effectuant des purges mensuelles).
Mettre en place un clapet anti retour (de type
EA de préférence) sur le piquage
d’alimentation eau froide (au plus près du
réseau principal), pour éviter la retro
contamination vers le réseau principal.
MT
Supprimer les piquages au plus près du
réseau principal.
CT
Sous les sauteuses se trouve un
piquage eau froide équipé d’une
vanne. Il n’alimente aucun point
d’usage
Bras mort de
conception
C
Sauteuses
en cuisine
38
Installations ou
réseaux
concernés
Description
Type d’anomalie
Localisation
C : Conception
S : Surveillance
Réseau EFS
C
C
bonnes pratiques
Le premier lavabo est alimenté en eau
chaude sanitaire. La canalisation d’eau
froide devant initialement l’alimenter
est bouchonnée.
Lavabo
réfectoire
(fond de la
salle)
Le lavabo est alimenté en eau froide
sanitaire. Une canalisation d’eau
chaude est bouchonnée sous le
lavabo.
Lavabo
réfectoire
(fond de la
salle)
CT : court terme
MT : moyen
terme
LT : long terme
CT
Supprimer le réseau d’eau chaude sanitaire
au plus près de la canalisation principale (en
vide sanitaire)
Alimenter les deux robinets en eau froide.
CT
Bras morts
conceptions
Sous les lavabos des sanitaires se
trouvent des canalisations
bouchonnées où l’eau stagne. Elles
sont toutes branchées sur les postes
de production secondaire attenants.
Réseau ECS
C
Déconnexion au plus près de la canalisation
principale.
Tous les
sanitaires du
bâtiment B
39
Délai de
réalisation
CT
Installations ou
réseaux
concernés
Réseau ECS
Localisation
Description
Type d’anomalie
C : Conception
S : Surveillance
Bras mort
conception
C
Lavevaisselle et
Batterie de
plonge
Ces appareils sont alimentés en eau
par deux piquages : l’un en eau froide,
l’autre en eau chaude. Seule l’une des
deux arrivées est branché sur chacun
des appareils
bonnes pratiques
Délai de
réalisation
CT : court terme
MT : moyen
terme
LT : long terme
Supprimer le piquage au plus près du réseau
principal.
CT
Si ce point d’usage n’est pas jugé
indispensable, le supprimer au plus près du
réseau principal
Sinon, s’assurer de son utilisation régulière
(le cas échéant, effectuer des purges
hebdomadaires)
CT
Si ces points d’usage n’est pas jugé
indispensable, le supprimer au plus près du
réseau principal
Sinon, s’assurer de son utilisation régulière
(le cas échéant, effectuer des purges
hebdomadaires)
CT
Mise en place d’un système d’un capet antiretour contrôlables (de type EA) sur les deux
alimentations des fontaines
MT
E/M
Douche
Infirmerie
E/M
Gymnase
+
Bâtiment C
(près atelier)
Réseaux EFS Bras mort
fonctionnel
ET ECS
Points
d’usage
Absence de
protection anti
retour sur les
alimentations EFS
des fontaines
réfrigérantes
C
Certains vestiaires ne sont pas utilisés
et « reconvertis » en lieu de stockage
ou administratif
Réfectoire
Risque de rétro contamination
Retour d’eau dans le réseau d’eau
froide
40
Installations ou
réseaux
concernés
Points
d’usage
Description
Type d’anomalie
Localisation
C : Conception
S : Surveillance
Absence de
disconnecteur
d’extrémité sur les
robinets à usage
technique
CT
Et sur le
robinet
mitigeur des
sanitaires du
GRETA
Risque de rétro contamination lié au
flexible
41
CT : court terme
MT : moyen
terme
LT : long terme
• Mise en place d’un robinet équipé d’une
protection de type HA
Tous les
vidoirs des
bâtiments
C
bonnes pratiques
Délai de
réalisation
Installations ou
réseaux
concernés
Points
d’usage
Localisation
Description
Type d’anomalie
C : Conception
S : Surveillance
Absence de
système
antipollution sur les
alimentations des
douchettes de
plonge
C
bonnes pratiques
Douchettes
de plonge
Cuisine
Délai de
réalisation
CT : court terme
MT : moyen
terme
LT : long terme
CT
La mise en place d’un clapet EB sur les
alimentations
Risque de rétro contamination
Risque de retour d’eau chaude dans le
réseau d’eau froide, et inversement.
Robinetterie
42
Absence d’entretien
annuel de la
robinetterie
E/M
L’ensemble
de la
robinetterie
de
l’établissement
Risque de formation de dépôts
pouvant favoriser le développement
des microorganismes
Risque important d’entartrage de la
robinetterie.
France : Gestion du risque lié aux légionelles,
novembre 2001
Nous vous recommandons de réaliser un
nettoyage, détartrage et désinfection de la
robinetterie (ou changement si usure) au
moins une fois par an, et à chaque fermeture
de l’établissement.
CT
N° 08 157-1
X.
Juin 2009
Annexes
Annexe 1 : Schéma de principe de l’arrivée d’eau générale ;
Annexe 2 : Schémas de principe des productions d’eau chaude (cuisine, gymnase) ;
Annexe 3 : Synoptiques de distribution (Bâtiments A, B, C, D et F);
Annexe 4 : Estimatif financier des travaux urgents à réaliser (CT) ;
43

CT - AREA Paca

Transcription

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