les formats de papier

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LES FORMATS DE PAPIER
LES FORMATS DE PAPIER
Introduction
L’imprimeur utilise du papier en bobine ou en feuilles découpées dans des
dimensions prédéfinies. Ces dimensions sont appelées « formats ». Comme dans
tout métier, l’imprimerie possède son jargon. C’est ainsi que l’on parle de formats
fournisseurs, machines, bruts, finis, façonnés et finis pliés.
En voici les définitions :
Formats fournisseurs : ce sont les formats des papiers standardisés proposés
par les fournisseurs.
Format machine ou brut : c’est le format maximum que l’on peut passer sur
la machine.
Format fini ou façonné : c’est le format du papier que l’on doit livrer au client
après massicotage.
Format fini plié : c’est le format fini de l’imprimé lorsqu’il a subi les opérations
de pliages.
Les échanges internationaux se font de plus en plus nombreux notamment
grâce à l’Europe, et il est devenu important de se comprendre. C’est pour cela
que la Section internationale de la reliure et de la finition d’Intergraf a décidé
de normaliser la façon d’exprimer un format, qu’il soit celui d’un livre, d’une
brochure, d’un magazine ou d’une simple feuille de papier.
A4
Désormais, les formats fournisseurs et machines sont exprimés en
centimètres, le petit côté en premier (largeur × longueur). Les formats finis
sont exprimés en millimètres mais c’est la dimension horizontale qui sera citée la
première (fig. 1).
210 × 297
Les formats normalisés
A4
297 × 210
Fig. 1
L’Organisation internationale de normalisation (ISO) a fixé les principaux
formats de papier d’usage général en mars 1967. La norme NFQ 02 - 000
homologuée en France définit depuis décembre 1969 les formats de série A et B.
Les formats de série A sont obtenus en partant du format de base A0 : c’est
une feuille dont la surface est de 1 m2 et dont le rapport de ses côtés est de √2
ou autrement dit que la longueur divisée par la largeur soit égale à racine carrée
de deux (fig. 2). Ceci permet, lorsque la feuille est pliée en deux, de garder les
mêmes proportions (rapport longueur/largeur).
La série normale est donc une suite de formats, tels que chacun d’eux est
obtenu par division en deux parties égales du format immédiatement supérieur,
parallèlement au petit côté (fig. 3). C’est exactement pareil pour la série B.
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TECHNIQUES D’IMPRESSION
Petit côté
Grand côté
A5
A5
A4
297/210 = √2
largeur = 297 mm
A5
210/148,5= √2
Longeur = 420 mm
Fig. 3
A1
A0
A1
420/297 = 1,414 = √2
A3
A3
A2
Fig. 2
A2
A4
A4
Fig. 4
Dans la désignation des formats, le nombre qui suit la lettre A indique le
nombre d’opérations de divisions qui ont été faites à partir du format de base
auquel est attribué le nombre 0. Par exemple, A4 correspond au format A0 divisé
une première fois pour donner du A1, une deuxième pour donner du A2, une
troisième pour donner du A3 et une quatrième pour obtenir du A4. (fig. 4).
A0 (1m2)
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×
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×
×
T1 : anciens formats de papier
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A2
A1
A4
A3
A0 : 840 × 1 188
A1 : 594 × 840
A2 : 420 × 594
A3 : 297 × 420
A4 : 210 × 297
A5 : 148 × 210
A5
Surface 1 m2
Long.
larg.
= 2
Fig. 5
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LES FORMATS DE PAPIER
Les dimensions des feuilles sont donc maintenant normalisées, cependant le
nom des anciens formats peut être utilisé. Le tableau T1 indique (à titre indicatif )
le nom des anciens formats et leurs dimensions.
Relation formats bruts/formats finis
Le tableau T2 suivant, indique la correspondance entre les formats bruts et
façonnés (ou finis) normalisés. On peut établir à partir de ce tableau la relation
formats bruts/formats finis en termes de nombre de format A4 (format façonné)
qu’il est possible de loger dans un format brut.
64 cm
45 cm
A4
A4
45 cm
A4
A4
32 cm
A4
A4
Fig. 6
Fig. 7
92 cm
A4
A4
A4
A4
A4
A4
A4
64 cm
A4
Fig. 8
Le format A4 est appelé « pose ». On peut ainsi mettre dans un 32 × 45 deux
poses (fig. 6), par conséquent, on met 4 poses dans un 45 × 64 (fig. 7), 8 poses
dans un 65 × 92 (fig. 8) et 16 poses dans un 92 × 130.
Ces relations sont importantes à connaître car c’est un des mécanismes à
acquérir pour bien aborder l’imposition.
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TECHNIQUES D’IMPRESSION
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×
×
T2 : formats normalisés
Annexe
Nombre de pages et subdivision des formats
Si une feuille d’impression est séparée en deux, elle donne naissance à deux
nouveaux formats appelés subdivisions. On considère qu’une feuille pliée en
deux donne également 2 subdivisions.
Le format de base de la feuille d’impression est dit « in-plano ». Si l’on plie ce
format en quatre, on obtiendra des formats « in-quarto » (in-4°). Si on le plie en
huit, on aura des formats « in-octavo » (in-8°), etc. (voir tableau T3).
T3 : désignation courante des subdivisions de formats
Quelques exemples de subdivisions
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LE PLIAGE
LE PLIAGE
Introduction
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Le pliage est une opération de façonnage. Nombreux sont les documents qui
nécessitent d’être pliés, souvent pour des raisons pratiques d’utilisation (imaginez
une carte routière livrée au client déployée) mais aussi pour faciliter la production.
En édition, par exemple, les pages d’un livre ou d’une revue, ne sont pas réalisées
une par une, mais imprimées les unes à côté des autres, sur la même feuille
d’impression. Cette feuille est ensuite pliée, formant un cahier qui sera relié puis
coupé sur trois de ses côtés.
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Impression du cahier
Pliage du cahier
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5
3
1
1
Reliure
Massicotage
Lorsqu’une feuille de papier est pliée en deux, on parle d’un pli simple. Les
deux parties de la feuille ainsi constituée s’appellent des « volets ».
Volet
Volet
Pli
Fig. 1 : 1 pli - 2 volets
Les différents plis
Il existe des dizaines de manières de plier une feuille de papier. Cependant, en
industries graphiques, on n’utilise que quelques plis de base, ce qui est largement
suffisant pour les réalisations courantes.
On peut distinguer deux grandes catégories de plis : les plis parallèles et les
plis croisés.
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TECHNIQUES D’IMPRESSION
Les plis parallèles
Le pli accordéon
La feuille est pliée sous forme d’accordéon en
plis parallèles alternativement au recto et au verso,
à la même distance ou à distance variable.
Le pli roulé
La feuille est roulée sur elle-même avec
deux ou plusieurs plis parallèles. Les volets
intérieurs auront une largeur qui diminuera
progressivement.
Le pli économique
La feuille est pliée toujours en moitié, chaque
pli étant parallèle au précédent.
Le pli portefeuille
Les deux volets extérieurs sont rabattus
vers l’intérieur, enveloppés par les deux volets
centraux.
Irréalisable sur une plieuse ordinaire, ce pli ne
peut être effectué qu’avec un dispositif spécial.
Le pli fenêtre
Les deux volets extérieurs, d’un quart de feuille
chacun, sont ramenés sur la partie centrale du
document.
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LE PLIAGE
Les plis croisés
Croiser les plis signifie réaliser, alternativement, des plis perpendiculaires entre
eux.
Pliage international ou manuel :
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Principalement utilisé en édition,
le pliage international permet une
standardisation du pliage des cahiers.
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Po u r r é a l i s e r u n p l i a g e
international, il faut placer la feuille
à plat, un des grands côtés vers soi.
Ensuite, rabattre le côté droit vers
le côté gauche, puis faire pivoter la
feuille d’un quart de tour dans le sens
des aiguilles d’une montre. Le pli doit
donc se trouver vers soi. Continuer
en rabattant de nouveau le côté de
droite de la feuille pliée sur le côté
gauche, faire pivoter d’un quart de
tour dans le sens horaire et ainsi de
suite jusqu’au nombre de plis voulus
(fig. 2).
Autres pliages
Fig. 2 : pliage
international
D’autres plis croisés existent tels
que le pliage à l’allemande et le pli
à l’anglaise, cependant ils ne sont
guère utilisés au profit du pliage
international.
Combinaisons de plis
Les plis parallèles peuvent être combinés avec des plis croisés. Par exemple,
pour réaliser un 16 pages à l’italienne, on peut d’abord faire un pli économique
(3 plis - 4 volets), puis un pli croisé (fig. 3). Un 12 pages se fera avec un pli
accordéon (2 plis - 3 volets), suivi d’un pli croisé (fig. 4).
Fig. 3 : pli économique + pli croisé
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Fig. 4 : 2 plis accordéon + pli croisé
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TECHNIQUES D’IMPRESSION
Les différentes plieuses
Les plieuses à poches
Pli inférieur
Pli supérieur
Elles sont composées de cylindres montés en cascade et de poches situées à
environ 45° au-dessus et au-dessous de la machine (fig. 5). Les poches situées audessus de la machine sont appelées supérieures (numéros impairs) et inférieures
(numéros pairs) pour celles situées en dessous de la machine. Il en découle que les
plis effectués dans les poches supérieures sont appelés « plis supérieurs » (en V) et
que ceux effectués dans les poches inférieures, « plis inférieurs » (V inversé).
La feuille d’impression est introduite dans la poche, entraînée par les cylindres
d’entrée puis vient en appui sur la butée de la poche. Les cylindres continuent
à pousser la feuille créant une protubérance qui s’engage entre les rouleaux
inférieurs, ce qui réalise le pli. La feuille pliée est ensuite dirigée vers une autre
poche pour effectuer un autre pli, suivant le même principe, ou bien vers la sortie
de la plieuse si les autres poches sont fermées par leur déflecteur (fig. 6).
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Fig. 5 : schéma de principe d’une plieuse à poches (4 poches)
Phase 1
Phase 2
Phase 3
Phase 4
Envoi vers une
autre poche
Envoi vers la sortie
Fig. 6 : phases de formation d’un pli dans une plieuse à poches
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LE PLIAGE
Les plieuses à couteaux
Une lame, appelée couteau, se déplace verticalement et engage la feuille entre
deux cylindres qui entraînent la feuille et forment le pli (fig. 7). D’un principe
simple et robuste, les couteaux sont surtout utilisés en sortie de plieuse à poches
de part leur capacité à plier du papier de fort grammage ou les superpositions de
papier dues à un précédent pliage.
Généralement, les plieuses à couteaux ne réalisent qu’un seul pli à la fois et
sont utilisées pour les plis croisés en disposant les lames à 90°, l’une par rapport à
l’autre. Cependant, on peut y adjoindre une poche ce qui permet de faire un pli
économique (3 plis - 4 volets). On parle alors de retour en poche (fig. 8).
Couteau
Couteau
Poche
Sortie
Fig. 8 : plieuse à couteaux
avec retour en poche
Fig. 7 : schéma de principe d’une plieuse à couteaux
Les plieuses mixtes
Les plieuses mixtes sont composées de poches et de couteaux. À la sortie des
poches, la feuille peut être pliée perpendiculairement au travail déjà effectué, grâce
à un couteau centré dans la largeur de la machine comme sur la figure 9.
Cependant, on trouve couramment un ou plusieurs couteaux, sur la même
machine, monté à 90° les uns par rapport
aux autres, ce qui permet de réaliser des
plis croisés. Des modules à couteaux
peuvent être adjoints aux plieuses
modulaires et sont parfois
réversibles pour réaliser
des plis inférieurs ou
supérieurs.
Fig. 9 : plieuse mixte
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ECV _ FABRICATION /// MEMENTO
L’impression OFFSET. C’est le procédé qui produit le plus gros volume d’imprimés (timbres, magazines, journaux, emballage, livres…). Le procédé tient son nom de l’anglais « off
set » parce que l’image est reportée de la plaque imprimante à un « blanchet » en caoutchouc, puis du blanchet au papier.
La sérigraphie (Screen printing en anglais) tire son nom de la soie avec laquelle sont fabriqués les « écrans » (sorte de pochoirs) qui sont utilisés avec cette technique. Une partie de
cet écran est masquée (par utilisation d’un procédé photographique) et l’encre ne traverse
que les parties nues de l’écran de soie qui s’interpose entre le support et l’encre. Cette technique présente l’avantage de pouvoir appliquer des couleurs vives à des supports variés sur
matériaux divers : emballages alimentaires sur boîtes, bouteilles, T-shirts, panneaux, bois,
métal, plastique…
La tampographie est un Procédé d’impression basé sur le principe du timbre en caoutchouc. La technique consiste à transférer l’encre contenue dans le creux d’un cliché, obtenu
par photogravure chimique, sur un objet au moyen d’un tampon transfert en caoutchouc silicone. Parfaitement adapté a tout types de formes, de graphisme et de pièces, ce procédé
garanti un marquage précis et rapide quels que soient les volumes a réaliser. Utilisation :
touches de clavier, boutons dans les voitures, capsules de bière…
L’impression numérique, dernière venue des procédés d’impression fonctionne comme
un photocopieur, il devient donc possible de réaliser de petites séries en réduisant considérablement les coûts d’impression puisque cette technique ne nécessite pas la création
de films. L’impression numérique atteint aujourd’hui une qualité proche de celle de l’OFFSET, avec l’inconvénient de ne pouvoir reproduire exactement les couleurs Pantones, ou
les impression 1,2 ou 3 couleurs, ici on ne réalise que des impressions en quadri. Certaines
machine permettent néanmoins d’ajouter une 5ème couleur qui peut également être utilisée
pour l’application d’un vernis et le réalisation de verni sélectif plus léger qu’en sérigraphie.
L’impression numérique grand format, même procédé mais sur machines spécifiques utilisant tous les supports souples en rouleaux, papier, bâche, vinyle, grille, drapeau, tissu…
L’impression laser et reprographie.
Techniques utilisées par les reprographes qui utilisent de plus en plus les photocopieurs
pour imprimer des fichiers. La qualité est meilleure que celle d’une imprimante de bureau,
l’avantage est également de payer l’impression au nombre de pages et non à la quantité
d’encre utilisée, ce qui peut être intéressant lorsque vous avez des graphisme pour ne pas
vider votre cartouche, si vous n’avez que peu de couleurs, vos impressions seront vites très
onéreuses… Attention aux couleurs, elles sont difficilement calibrables et les résultats sont
différents d’un jour à l’autre. On distingue la qualité laser pour l’impression couleur ou noir
et l’impression numérique, généralement noir (qualité un peu moindre et coûts également).
Il est impossible d’imprimer des documents avec des aplats importants et d’imprimer un
document sans marges.
La duplicopie, autre procédé utilisé par les reprographes pour de grandes quantités, l’encre
est appliqué au travers d’un film qui est créé automatiquement par la machine. On ne peut
pas imprimer les dégradés de couleur et on trouve en général 2 possibilités, impression 1
couleur noir ou 1 couleur bleu.
RAPPEL DES ÉTAPES DE LA FABRICATION
L’impression
En fonction de la technique utilisée, les délais sont plus ou moins longs. L’impression OFFSET nécessite un travail de calage (réglage du débit d’encre), de pré-encrage (début de
l’impression des premières feuilles pour le réglage des impressions et de suivi tout au long
du tirage. L’impression numérique est immédiate après enregistrement du fichier à l’aide du
RIP.
La finition, c’est le traitement qui peut être appliqué aux feuilles imprimées avant de les
façonner. On y rattache généralement le pelliculage mat, ou brillant et le verni sélectif.
Le façonnage , pour les travaux complexes. Il comporte plusieurs opérations.
Le massicotage, coupe des feuilles au format définitif. Les imprimeurs travaillent généralement sur des formats supérieurs. D’abord parce qu’ils ont besoin de marges pour la prise
papier et ensuite parce que souvent les imprimeurs travaillent en amalgame et imposent différents travaux sur la même feuille. Enfin, cela permet également de réaliser des documents
avec des aplats de couleur jusqu’aux bords.
La pliure se fait avec une plieuse (dans le cas d’un cahier de plusieurs pages) dans un ordre
précis afin que les pages (folios) se suivent dans le bon ordre de lecture. Il existe différentes
sortes de plis ; 1 plis, 2 plis roulés, 2 plis zig zag ou en accordéon, 2 plis fenêtre …
La rainure, pré-pliage du papier dans les cas où le papier est trop épais pour un pliage simple, évite de casser le papier à cet endroit (en général à partir de 250g.
La reliure, existe également en différentes sortes : spirale plastique, spirale plastique continue, spiral métal wire-o, dos carré collé, dos carré cousu, 2 piqûres à cheval, avec ou sans
agrafes papillon.
POUR DEMANDE DE DEVIS :
Format ouvert / fermé
Papier (famille/nom/type)
Grammage
type et d’impression
R°, V°, R°/V°
Plis (nombre et dénomination)
Finition (decoupe, vernis, pelliculage.. demander les postes toujours en option)
Reliure
quantité
le + (supp)
Franco de port ou livraison (si besoin)
Ne jamais hesiter à demander ou à se déplacer chez l’imprimeur !
Bien être clair. Donnez si possible maquette dans le cas de travaux particuliers

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