Chapelle de la Nativité de la Vierge

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Chapelle de la Nativité de la Vierge
COMMUNE D’EYGURANDE
Chapelle de la Nativité de la Vierge
Droits de reproduction - CAUE Corrèze - Mars 2006
CONTEXTE HISTORIQUE
DESCRIPTION
La chapelle a été réalisée entre 1922 et
1925 sur les plan de l’architecte Poujade
en lieu et place d’un oratoire du XVIIIe siècle
élevé sur le lieu de la découverte d’une
statue de la Vierge en 1720.
La chapelle, est construite dans un style 19e siècle d’inspiration néo-romane. Elle est de dimension moyenne, adopte un plan trèflé. L’édifice, implanté non
loin de la mairie, est située dans un parc où ont été également édifiés un calvaire et en contre bas une fontaine.
Le choeur et les deux chapelles latérales encadrent une imposante tour lanterne octogonale ajourée de baies en plein cintre et pourvues de vitraux. La toiture de la
tour, ainsi que le reste de l’édifice, est couvert d’ardoises taillées en ogive. Sur le sommet de la toiture a été placée une statue de la Vierge à l’Enfant.
L’édifice est bâti en moellons de granite. Les joints enrubannés ont été réalisés au ciment. Une corniche en béton moulé couronne la nef, les chapelles et le chevet.
La tour lanterne, partiellement enduit au ciment (faux appareillage de pierre), est surmonté d’une corniche reposant sur des modillons.
Les éléments d’architectures tels que les baies (chapiteaux, jambages, claveaux), les colonnes du porches et très probablement les colonnes soutenant la tour
lanterne, semblent avoir été réalisés en pierre reconstituées (béton moulé ?). La sacristie, implantée entre la chapelle sud et le chevet adopte un plan rectangulaire,
elle parait elle aussi avoir été bâtie en parpaings de pierre reconstituées (?).
L’édifice fait l’objet d’un pèlerinage.
Le mauvais état de conservation à motivé
la création d’une association “L’Association
des Amis de la Chapelle d’Eygurande” en
1987. Depuis l’édifice fait l’objet de travaux
de restauration :
- couverture
- enduit intérieur
- clocheton
- pavage intérieur
On pénètre dans l’édifice au moyen d’un petit poche ouvert surélevé de quelques degrés accolé au pignon est. Le pignon, couronné d’un clocheton possédant une
baie de coche (reconstruit à l’identique vers 1989) possède une vaste baie en plein cintre pourvue d’un vitrail permettant l’accès à la toiture terrasse du porche
(acrotère formant attique probablement réalisé en béton moulé). La porte de la nef (plein cintre) ouvre sur une courte nef (une travée, deux baies avec vitraux)
couverte d’une voûte en berceau. La tribune a été conservée. La croisée du transept, couverte d’une coupole reposant sur des trompes, ouvre sur les deux chapelles
et le chevet respectivement couverts de voûtes en cul-de-four et pourvu de deux baies possédant des vitraux historiés).
Une niche pratiquée dans le chevet (dans l’axe de l’église) abrite la statue de la vierge découverte en 1720.
Détail d’un chapiteau du portail d’entrée
Détail d’un chapiteau du portail d’entrée
Détail d’un chapiteau du portail d’entrée
Détail d’un chapiteau du portail d’entrée
Détail d’un chapiteau du portail d’entrée
Détail d’un chapiteau du portail d’entrée
Détail d’un chapiteau du portail d’entrée
Vue intérieure depuis la tribune
Plan schématique

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