Plateforme d`appui aux mutations économiques et aux transitions
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Plateforme d`appui aux mutations économiques et aux transitions
GPECT Plateforme d’appui aux mutations économiques et aux transitions professionnelles des dirigeants et salariés des commerces physiques de biens culturels (livre, musique enregistrée, vidéo et jeu vidéo) à Paris BILAN 2014 Dans le cadre de la réponse favorable à l'appel à projets régional "Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences territoriale" lancé par la DIRECCTE Ile-deFrance le 23 janvier 2014, la Maison de l'emploi de Paris met en œuvre, depuis mai 2014, une plateforme d’appui aux mutations économiques et aux transitions professionnelles pour les dirigeants et salariés des commerces physiques de biens culturels (livre, musique enregistrée, vidéo, jeux vidéo) à Paris. Le Conseil Régional Ilede-France soutient également financièrement le projet au titre du "programme de développement économique ciblé (PDELC)". Une démarche d’étude - action a été retenue pour engager concrètement, dès 2014, les 4 actions de la Plateforme d’appui - actions de professionnalisation, d’accès aux marchés publics, d’appui à la transmission - reprise d’entreprise, de connaissance des mobilités professionnelles. La conduite du projet : une démarche d’étude - action La démarche est de conduire quasiment de front l’investigation auprès de dirigeants (disquaires, libraires) et la mise en œuvre des actions, la phase d’investigation permettant de valider / d’invalider les hypothèses d’action proposées. Dès que nous disposons de suffisamment d’éléments de connaissance et de dirigeants (disquaires, libraires) intéressés pour entreprendre une action, nous lançons l’ingénierie ou la mise en œuvre de l’action, progressons dans la connaissance en la capitalisant, réajustons au besoin et chemin faisant, la mise en œuvre de l’action, l’enjeu étant ensuite de promouvoir les actions entreprises pour rallier d’autres dirigeants et de nouveaux partenaires. En 2014, partant du croisement de plusieurs sources, un fichier MEP comprenant un onglet Disquaires (de l’ordre d’une 60 aine à l’été 2014) et un onglet Librairies (de l’ordre de 478 établissements dont un repérage de 170 librairies de 1-2 personnes au moment de la saisie de l’information) a été élaboré. Les fiches entreprises ont été imprimées à partir des sites internet de la CCI de Paris - Îlede-France (Fichier des entreprises du Grand Paris) et de Infogreffe. Une phase - test d’investigation a été conduite auprès de 56 disquaires et de 20 petites librairies (1 - 2 personnes). Une enquête spécifique a été conduite auprès de 20 disquaires et de 20 libraires. Le fichier MEP a été qualifié au fil des échanges avec les gérants et les informations analysées. Action 1 Soutenir le développement des petites librairies et petits disquaires en favorisant la professionnalisation des dirigeants et de leurs salariés Sur les 92 commerces de musique enregistrée identifiés à Paris dont 56 dirigeants et quelques salariés ont fait l’objet d’un entretien conduit par téléphone, 100 % ont un effectif total d’au plus 10 personnes, dirigeant compris, dont 50 %, un effectif total d’1 personne. (28). Sur 478 points de vente de livres identifiés à Paris, 89 % ont un effectif total de moins de 10 salariés dont 35,5 %, un effectif total d’1 personne dans le magasin au moment de la saisie de l’information (170). Les plus petites entités partagent les difficultés des TPE / PME d’autres secteurs économiques. L’isolement, l’absence de recul par rapport à l’activité en raison de la multiplicité des tâches à accomplir au quotidien, le manque de temps disponible pour s’approprier les éléments d’évolution du contexte économique et définir une stratégie de développement, la difficulté à s’approprier les dispositifs publics et les difficultés à trouver le modèle économique leur permettant de se dégager un salaire. 55,3 % (31) des 56 disquaires interrogés n’ont jamais fait de formation professionnelle et 32,1 % (18) estiment que cela leur serait utile, principalement en anglais, en création de site internet. 55 % (11) des 20 libraires interrogés ont accédé à la formation professionnelle, le plus souvent à l’INFL au moment de la création / reprise de la librairie. 50 % (10) d’entre eux estiment qu’une formation pourrait leur être utile dont la moitié dans le domaine informatique ou les réseaux sociaux. 9 disquaires et 12 libraires sur 16 estiment que l’obstacle de l’accès à la formation est le manque de temps. Un Service de remplacement pour des disquaires et des libraires parisiens Partant de ce constat, et s’inspirant du Service de remplacement mis en place depuis les années 1960, par et pour des chefs d’exploitation agricole, la Maison de l’emploi de Paris a engagé une expérimentation : mettre en place un Service de remplacement pour des disquaires et des libraires parisiens. L’enjeu est de permettre aux gérants de ces commerces de disques et de livres, de se dégager du temps pour développer leur activité (se rendre à des conventions, salons professionnels…), se former, mieux articuler leur vie professionnelle et leur vie personnelle, en partageant l’emploi d’un collaborateur qui viendrait les remplacer, les appuyer en tant que de besoin. conçu un outil de simulation des coûts pour les entreprises utilisatrices et de rémunération pour les remplaçants incluant un coefficient de refacturation du service du groupement d’employeurs. La simulation de coût a été réalisée avec différents niveaux de rémunération et plusieurs types de contrats de travail (droit commun et contrats aidés) organisé et co-animé avec Paris Mix Group’Emploi, une réunion de validation de lancement du projet (10 10 14) et une réunion technique de présentation de simulation de coûts auprès des disquaires (3 11 14) A l’issue d’un échange avec le Service de remplacement France (dédié aux chefs d’exploitation agricole), la MEP a noué un partenariat opérationnel avec le groupement d’employeurs, Paris Mix Group’Emploi. Le schéma d’organisation du Service de remplacement sera le suivant : Le groupement d’employeurs est l’employeur légal des « collaborateurs remplaçants » Les « collaborateurs remplaçants » sont salariés du groupement d’employeurs Les gérants des commerces de disques et de livres adhèrent au groupement d’employeurs, deviennent les entreprises utilisatrices du groupement d’employeurs qui leur met à disposition, les collaborateurs remplaçants. En 2014, la MEP a conduit une enquête spécifique par téléphone auprès de 20 disquaires potentiellement intéressés par la mise en place d’un Service de remplacement. L’objectif était de sonder plus avant le projet de partager un salarié, d’estimer le nombre de journées dont ils pourraient avoir besoin, les motifs de remplacement, et de savoir s’ils connaissent des personnes qui auraient les compétences qu’ils attendent et seraient susceptibles de devenir des collaborateurs remplaçants. validé l’engagement de 2 disquaires et de 2 collaborateurs remplaçants potentiels. Entre l’intérêt marqué de 8 disquaires au moment de l’enquête (été 2014), 6 disquaires renoncent au moment de s’engager concrètement, pour différents motifs (fragilité de la structure, embauches réalisées pendant le montage du projet). Sur les 3 collaborateurs remplaçants potentiels identifiés par les disquaires (des hommes de 45 à 55 ans, inscrits comme demandeurs d’emploi dont 2 ont travaillé au sein de l’enseigne Virgin et le 3ème, a été disquaire indépendant, 2 ont été retenus par les disquaires. engagé une démarche comparable auprès de 20 libraires A décembre 2014, une 15aine de libraires (sur 20 interrogés) sont potentiellement intéressés par la mise en place d’un Service de remplacement. Parmi eux, 9 ont été rencontrés au sein de leur commerce pour qualifier leurs attentes / leurs craintes, le nombre de jours de remplacement / appui ponctuel dont ils auraient besoin en 2015. Une ex-libraire, actuellement en recherche d’emploi, a été identifiée par le PLIE Nord-Est. Action 2 Favoriser l’accès aux marchés publics par le conseil et l’appui à la constitution d’un groupement momentané de petits commerces de biens culturels En 2014, une veille sur les marchés publics (BOAMP), la lecture du Vade-mecum du ministère de la culture et de la communication sur l’achat public de livres (2011), du rapport du ministère de la culture et de la communication sur l’accès des libraires à la commande de livres de bibliothèques (2010) comportant notamment une étude du Motif pour l’Île-de-France et des monographies de groupements en France,1 l’analyse des dossiers de consultation des entreprises concernant les marchés de fournitures des livres de bibliothèque (2011), ceux des livres de bibliothèque et des manuels scolaires pour les écoles (2014) transmis par la Direction des Finances et des Achats de la Ville de Paris et une réunion entre cette direction et la Maison de l’emploi de Paris (juillet 2014), ont permis de mieux connaître : le cadre de contraintes du Code des marchés publics dans le domaine du livre les exigences des donneurs d’ordre (bibliothèques, établissements scolaires) et leur traduction dans la rédaction des dossiers de consultation des entreprises les leviers qu’ils utilisent pour s’efforcer de maintenir la diversité des fournisseurs les difficultés rencontrées par de petites librairies pour accéder aux marchés publics des exemples de réponse en groupe les marchés de fournitures de livres et manuels scolaires de la Ville de Paris qui sont passés en procédure d’appels d’offres ouverts, comportent des allotissements thématiques et géographiques, des lots multi-attributaires, des demandes de services annexes (équipement des ouvrages pour le prêt, de notices, de fournitures de listes bibliographiques), des modalités de livraison très précises, des critères environnementaux et prévoient notamment une avance dans le paiement Des éléments de connaissance sur les marchés publics ont été recueillis auprès de disquaires et libraires parisiens : 73,5 % des 56 disquaires interrogés n’ont jamais répondu ou ne connaissent pas les marchés publics. Au sein des 20 petites librairies parisiennes interrogées, 7 ont déjà répondu à des marchés publics et 9 n’y ont jamais répondu. Certains sont intéressés par l’accès aux marchés publics : 1 Ministère de la culture et de la communication, DGMIC, L’achat public de livres. Vade-mecum à l’usage des bibliothèques de l’Etat, des collectivités et de leurs établissements, août 2011 ; Ministère de la culture et de la communication, DGMIC en partenariat avec les agences régionales du livre et la SOFIA, « Pour nous, c'est fondamental, c'est un besoin pour survivre. » « On est obligé d'aller chercher des clients institutionnels. Je n’ai jamais eu d'appels d'offres. Je sais que c'est compliqué, mais je trouve le principe intéressant. » D’autres mettent en lumière les difficultés qu’ils rencontrent, identiques à celles décrites dans les rapports nationaux précités - lourdeur de la procédure et nécessité d’un savoir-faire pour y répondre, choix de la procédure retenue, concurrence avec les grossistes, rapport entre la remise accordée par les éditeurs et nécessité d’un volume régulier d’achats, retards de paiement, coût de la logistique, expérience inaboutie de groupement sans appui. – Par ailleurs, en raison du prix unique du livre, les critères de sélection des attributaires portent sur la qualité du service rendu et il est parfois difficile pour de petites librairies de répondre (gratuitement) à certaines exigences du donneur d’ordres. En outre, la remise consentie par les diffuseurs (de 30 à 40 %) est grevée de 9 % au titre du rabais aux collectivités publiques et s’agissant des commandes de bibliothèques, des 6 % reversés à la SOFIA au titre de la rémunération des droits de prêts, soit 15 % de remise que le libraire doit octroyer et donc prévoir dans son modèle économique de réponse aux marchés publics. S’organiser à plusieurs et mutualiser les moyens peut donc constituer une réponse efficace pour accéder aux marchés publics et offrir un avantage concurrentiel lors de l’attribution d’un ou plusieurs lots. En 2015, la Maison de l’emploi de Paris proposera un appui à la co-organisation d’un groupement momentané d’entreprises permettant de préparer une réponse collective aux marchés publics. Ce faisant, une note a été produite à l’attention de la Direction des finances et des achats de la Ville de Paris (28 11 14) en vue de sa réunion au Secrétariat général de la Ville de Paris, le 2 décembre 2014. Et 16 libraires ont été informés de l’invitation à une réunion organisée par la Direction des finances et des achats et la Direction des affaires culturelles de la Ville de Paris portant sur le renouvellement des marchés de fourniture de livres de bibliothèques (T4 2015). L’accès des libraires aux marchés d’achats de livres des bibliothèques. Etat des lieux après une décennie de modifications du cadre législatif et réglementaire, août 2010 Action 3 Favoriser la reprise et la transmission de petites librairies par une coordination de l’intervention des différents acteurs institutionnels et socio-économiques sur ce thème et par l’appui à l’ingénierie En 2014, la Maison de l’emploi de Paris, en lien avec ses partenaires, s’est proposée de contribuer au repérage des disquaires, libraires susceptibles d’envisager la transmission de leur commerce à moyen terme, de les informer sur les ressources à leur disposition et s’ils recherchent un repreneur à court terme, de les orienter vers les partenaires qui pourront leur en faire rencontrer un. L’échange avec 38 disquaires montre que 27 envisagent de transmettre un jour leur commerce dont une partie dans quelques années. 4 disquaires et 1 des 20 libraires interrogés cherchent un repreneur au moment de l’investigation. Un appui a été conduit auprès de 2 cédants recherchant un repreneur (cédant d’un commerce spécialisé de CD de livres audio, d’une librairie spécialisée en photographie). Cet appui vise à structurer une démarche partenariale coordonnée pour favoriser la mise en relation entre cédants et repreneurs. Les modalités de l’appui : Aide au dépôt d’une annonce sur le site du SLF qu’ils ne connaissaient pas Pour l’un d’eux, aide au dépôt d’une annonce sur le site national d’annonces de transmission - reprise, Transcommerce des CCI, qu’il ne connaissait pas Proposition faite à l’un des cédants de bénéficier gratuitement de la prestation de coaching de transmission financée par le Département de Paris Grâce à l’annonce sur le site du SLF, l’un des commerces a été identifié par une personne ayant un projet de librairie spécialisée jeunesse. Elle est venue rencontrer le dirigeant dans son commerce, mais n’a pas donné suite Prise de contact et sollicitation d’acteurs pour voir comment les cédants peuvent être appuyés concrètement dans leur démarche et pour identifier des canaux de repreneurs (ou de créateurs ayant un projet culturel et recherchant un local) : CNL, SEMAEST, élus (culture et commerce) de l’arrondissement où se situe l’un des commerces, ADELC, DRAC IDF, CRA (Cédants et repreneurs d’affaires), PIE, BGE Paris - Île-de-France, FUSACQ, BPI Les limites identifiées lors de l’appui : Du côté des cédants : les 2 cédants comme les 3 autres identifiés sont à la tête de commerces en situation de fragilité économique dont la reprise est coûteuse et peut sembler risquée à un repreneur potentiel. Ils sont parfois sollicités par des acheteurs qui ne veulent pas reprendre un commerce culturel mais conduire une autre activité (coffee-shop, vêtements). L’un ne sait pas du tout comment s’y prendre pour que son commerce reste un commerce culturel et l’autre est prêt à céder au plus offrant. Du côté des partenaires potentiels, s’agissant de ces 2 situations : les prestations de la CCIP sont payantes et ces commerces sont en difficulté économique ; la CCIP n’a pas de repreneurs de librairies dans son vivier ; pour le CNL, ces situations ne sont pas prioritaires en raison de la situation géographique d’un des commerces (une librairie située à 300 mètres de celle du cédant est déjà aidée par le CNL) et du montant de leur chiffre d’affaires ; la SEMAEST ne peut intervenir car ces commerces ne sont pas situés dans un des périmètres Vital’Quartier et qu’il n’y a pas de litige entre le locataire et le propriétaire ; un élu estime qu’une association culturelle n’aurait pas les moyens de reprendre le bail ; l’ADELC intervient auprès des librairies de littérature générale et auprès des librairies spécialisées jeunesse ; la DRAC Île-de-France n’avait pas de repreneurs potentiels de librairies dans son réseau, le CRA n’intervient pas auprès de petits commerces, PIE accompagne des créateurs qui peuvent avoir un projet culturel mais qui ont déjà trouvé un local, la BGE Paris-Île-de-France n’a pas identifié de porteur de projet culturel. Ces situations ont été présentées au sein du groupe de travail sur la reprise transmission d’entreprise, animée par l’Unité territoriale de Paris, auquel participe la CCI de Paris-Île-de-France. La Maison de l’emploi de Paris soulève deux questions : eu égard à la situation de fragilité économique de ces petits commerces culturels et au montant de leur chiffre d’affaires, quid des dispositifs mobilisables pour favoriser la transmission de ces petites entités et dès lors, comment répondre à l’enjeu de maintenir la diversité des commerces culturels de proximité à Paris ? Action 4 Développer une fonction ressources sur les mobilités professionnelles sur le site Internet de la Maison de l’emploi de Paris (http://www.maison-emploi-paris.fr/commerces-biens-culturels-new) En 2006, un rapport commandé par la DARES sur les restructurations d’entreprise constate « l’absence de mémoire et de capitalisation », « en termes de suivi des trajectoires individuelles et professionnelles des salariés placés dans une mobilité subie ». Il souligne que « Cette absence constitue un frein à l’analyse de ce qui s’opère en matière de mobilités professionnelles sur le marché du travail, et, de ce fait, constitue une carence majeure pour la recherche de nouvelles solutions possibles. » Virgin : la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) du ministère de la culture et de la communication a transmis les bilans quantitatifs réalisés par le cabinet Anthéa, chargé de mettre en place la cellule de reclassement des salariés dans le cadre du PSE de Virgin. Le cabinet Anthéa a transmis, à notre demande, le fichier des 110 salariés parisiens ayant travaillé chez Virgin à Paris, dans les métiers de vendeur de livres, de disques, de logistique, dans des fonctions de cadre et ayant été accompagné jusqu’à la création d’une entreprise, leur retour à l’emploi ou s’étant engagés dans une formation longue. Chapitre.com et la FNAC : l’Unité territoriale de Paris nous a transmis les coordonnées du cabinet en charge de la liquidation de la librairie Chapitre et ceux de la personne en charge du plan de sauvegarde de l’emploi de la FNAC au sein de l’Unité territoriale du Val-de-Marne. 2 En 2013, trois multi-spécialistes culturels ont licencié tout ou partie de leur personnel ou engagé une mobilité interne d’une partie de leurs salariés : Virgin : liquidation judiciaire prononcée en juin 2013 et plan de sauvegarde de l’emploi prévoyant une cellule de reclassement des salariés pendant un an (jusqu’à l’été 2014), Chapitre.com : liquidation judiciaire des librairies du groupe Chapitre non reprises au terme de la période de poursuite d'activité (février 2014) et plan de sauvegarde de l’emploi sans cellule de reclassement, FNAC : plan de sauvegarde de l’emploi, projet d’adaptation relais (2013) : mobilité interne envisagée au sein du groupe pour des vendeurs des secteurs audio et jeux vidéo et, à défaut, licenciements. La Maison de l’emploi de Paris se propose donc de décrire les parcours réels de mobilité professionnelle de salariés licenciés de ces enseignes ou ayant effectué une mobilité interne, pour les porter à la connaissance de tous ceux qui souhaitent anticiper leur évolution professionnelle dans ce secteur et s’approprier les ressources à leur disposition. En 2014, les sources disponibles ont été identifiées et celles concernant le PSE de Virgin, collectées : 2 DARES, Rachel BEAUJOLLIN-BELLET, Christophe CORNOLTI, Jean-Yves KERBOU’CH, Anticipation et accompagnement des restructurations d’entreprise : dispositifs, pratiques, évaluations, n°119, octobre 2006 Un rédactionnel sur le projet et ses actions a été rédigé pour le nouveau site internet de la MEP. Un onglet Commerces de biens culturels (http://www.maison-emploiparis.fr/commerces-biens-culturels-new) présente l’offre de services, les partenaires. Il sera alimenté par des actualités, des brèves et des événements. Les parcours de mobilité professionnelle seront présentés dans une rubrique ressources ad hoc. Une carte des disquaires parisiens auxquels la MEP a présenté son projet d’appui, a été conçue avec l’Unité territoriale de Paris, et mise en ligne. A l’issue d’un entretien avec son directeur, le Club-action des labels indépendants français (Calif) nous a transmis les coordonnées d’un ancien salarié licencié de Harmonia Mundi qui a repris un magasin de disques à Bordeaux : nous avons conduit un entretien téléphonique auprès de ce repreneur en vue de restituer son parcours de mobilité professionnelle. Autres éléments d’activité Etablissements Disquaires, Libraires (mai 2014 – 31 12 2014) Conception, organisation et animation d’un comité d’installation du projet (MCC DGMIC, DRAC IDF, UT75, Ville de Paris - DDEEES et DAC, CCIP, SLF, IFOP, Libr’Est, MDE de Plaine Commune) à la MEP, le 4 mars 2014. Dépôt du projet dans le cadre de l’appel à projet GPECT de la DIRECCTE Île-deFrance, le 10 mars 2014. Conception, organisation et animation d’un comité technique « Disquaires » (MCC DGMIC, UT75, CRIF, CCIP) à la MEP, le 10 juillet 2014. Nombre Nombre d’établissements (disquaires, libraires) contactés au total 121 Dont nombre de disquaires * 83 Dont nombre de libraires * 38 Nombre d’établissements (disquaires, libraires) auxquels a été présenté le projet de Plateforme d’appui (conduite d’entretiens par téléphone) 76 Dont nombre de disquaires 56 20 Dont nombre de libraires Production d’un bilan d’activité à 3 mois (au 8 août 2014). Organisation de 7 réunions techniques en bilatéral avec le Service de remplacement France (1), avec Paris Mix Group’Emploi (4), avec la SEMAEST (1), avec le cabinet Anthéa (1) (juillet, septembre, novembre 2014). Production d’un bilan intermédiaire au 30 septembre pour l’UT75. Conception, organisation et animation d’un comité de pilotage du projet (MCC DGMIC, UT75, Ville de Paris - DDEEES, SEMAEST, CRIF) à la MEP, le 12 novembre 2014 pour dresser un état d’avancement des actions et des perspectives 2015 du projet (Invités : DRAC IDF, Ville de Paris - DAC, CCIP, SLF). Intervention à un comité technique « Disquaires » (MCC - DGMIC, DDEEES - sousdirection du développement économique) à la Ville de Paris, le 4 décembre 2014. Conception, organisation et animation d’une réunion technique « Service de remplacement », avec le Conseil régional Île-de-France et le Groupement d’employeurs Paris Mix Group’Emploi, à la MEP, le 17 décembre 2014 Production d’un bilan annuel 2014 pour l’UT75. Production et diffusion aux partenaires, des 3 supports d’animation des comités d’installation, comité technique Disquaires et comité de pilotage. Nombre d’établissements (disquaires, libraires) qui ont fait l’objet d’une enquête spécifique sur le Service de remplacement Dont nombre de disquaires 40 20 20 Dont nombre de libraires Nombre de disquaires, libraires rencontrés en visite entreprise 10 Dont nombre de disquaires 1 Dont nombre de libraires 9 Nombre de libraires informés de l’organisation par la collectivité parisienne d’une réunion d’information sur le renouvellement de son marché de fourniture de livres pour les bibliothèques 16 * Disquaires : Sur les 92 établissements, 56 entretiens ont été conduits par téléphone, 5 dirigeants n’ont pas souhaité répondre, 4 ont demandé l’envoi d’un mail explicatif (ce qui a été fait avec une demande de rendez-vous qui n’a pas eu de suite). 9 ont un téléphone qui sonne libre ou dont le répondeur est saturé. 9 messages téléphoniques ont été laissés sans rappel. / * Libraires : 8 librairies étaient injoignables (radiés, appels à plusieurs reprises sans réponse ; numéros de téléphone non attribués sans qu’aucun numéro ne figure dans les pages jaunes et 10 ne figuraient pas dans notre périmètre d’investigation (changement d’activité). Point de vigilance : c’est parmi les 76 établissements (disquaires, libraires) qui ont fait l’objet d’un entretien téléphonique de présentation de la Plateforme d’appui que figurent les disquaires, libraires qui ont fait l’objet d’une enquête spécifique sur le Service de remplacement, qui ont été rencontrés dans leur commerce, qui ont été informés de l’organisation par la collectivité parisienne d’une réunion d’information sur le renouvellement de son marché de fourniture de livres pour les bibliothèques. Contact : Nathalie Roux, Responsable observation et anticipation des mutations économiques, [email protected], 01 48 11 28 07