Vélo, Pinot et crustacés sur l`ile de Ré - ACCCF
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Vélo, Pinot et crustacés sur l`ile de Ré - ACCCF
Sortie ILE DE RE PINEAU VELO CRUSTACES Dimanche 10 mai Un bon nombre d’équipage sont arrivés Samedi 9 , les derniers arrivent Dimanche matin et s’installent dans ce camping qui a su gardé son aspect naturel : le camping de la combe à l’eau à Ars en ré. Tout le monde est ravi du beau temps, et à midi, nous nous retrouvons les 20 équipages pour l’apéritif de bienvenue. Sabine et Thierry, nos organisateurs, nous informent du programme de la semaine : PINEAU (on a déjà commencé à le déguster En début d’après-midi, nous partons donc tous à VELO pour découvrir Ars en ré, ses petites rues très étroites que l’on appelle « venelles », l’église dont on visitera le clocher dans la semaine, et son port. Comme prévu, nous nous retrouvons au bord du Fier d’Ars (chenal d’accès au port) équipés pour la pêche aux coques. La récolte est bonne et fait des heureux. Nous rentons au camping après un petit détour sur la digue pour admirer le point de vue sur le clocher peint en noir et blanc, il sert d’Amer (point de repère) aux navigateurs. La première journée se termine sans trop de dommages : 3 chutes 1 crevaison ! En suivant bien le programme : Pineau, vélo, crustacés, non pardon !!! Coquillages ! Sylvette et Philippe DAMBRY Lundi 11 mai : matin : visite du clocher de l’Eglise Saint-Étienne L’église St Etienne est un exemple d'art gothique. Elle est en forme de croix. Cette église est l'une des plus anciennes de Ré. Le premier monument, dont il n'y a pas de trace, est édifié au VIe siècle. C'est, alors, un petit prieuré, rectangulaire, dépendant de l'abbaye de Saint-Michel-en-l'Herm. Par la suite, au XIIe siècle, sont construites les deux croisées d'ogives archaïques, ornées de fleurettes et d'entrelacs, qui font suite à la croisée sous coupole, de style roman. Une tour est également érigée, mais elle n'est haute que de treize mètres. Vers le XVe siècle, cet édifice est agrandi, et le clocher, noir et blanc, de plus de 40m de haut, de style gothique flamboyant, est construit. L'ensemble est classé Monument Historique, le 29 décembre 1903[1]. On accède au clocher par un escalier en pierre en partie extérieur. Imposant par sa taille, il servait d'amer aux navigateurs, grâce à ses deux couleurs (blanc et noir) , se détachant de l'horizon. Bien visible, il est toujours bicolore. Cette tour faillit s'effondrer en 1840, à cause d'une violente tempête et a été reconstruite en béton . Il est de forme octogonale et renferme trois cloches, nommées Françoise (la grosse, qui donne le mi), Marie-Victoire (la moyenne, qui donne le sol) et Louise (la petite, qui donne le si). Après-midi Visite du Phare des baleines Si quelques-uns restent disputer une partie de boules, la plupart enfourchent leur bicyclettes, direction le bout de l’île : le phare des baleines. 300 marches à monter et à redescendre ……pour un panorama superbe quand la brume ne vous le cache pas ! Suivi de la visite du musée où l’on a pu tout découvrir sur les différents Phares et balises de France. . et après une bonne glace, une crêpe et une bière, retour à vélo ! Mardi 12 mai Matin: départ en vélo à la rencontre d'un ostréiculteur à l'Huîtrière de Ré. En chemin les sauniers ratissent dans les marais salants; les aigrettes, cormorans et d'autres oiseaux accompagnent notre chemin.("quand le cormoran ...": demander la suite à J. Claude). C'est comme partout en Ré, un paysage apaisant, relaxant, beau. L'ostréiculteur à l'aide d'un film nous conte avec beaucoup de talent l'histoire de l'huître depuis les Romains. Puis son élevage sur pierre, sur fer et maintenant sur table; 3 ans de soins, affinage, lavage, calibrage: 35 manipulations avant d'arriver dans notre assiette. On les a dégustées: quel délice! Après-midi: départ vers Lilleau des neiges: réserve naturelle qui accueille des milliers d'oiseaux sédentaires ou migrateurs. En vélo avec de nombreux arrêts puis à pied nous observons et admirons à l'œil ou aux jumelles tadornes, avocettes, aigrettes, cygnes, bernaches....Un lieu de nature de découverte de soleil. Puis une visite à la Maison du Fier complète notre connaissance du milieu en nous plongeant dans l'univers magique des oiseaux, des plantes, des dunes: quelle merveille! Après pour les plus courageux, ramassage d'huîtres au marteau et burin; corvée d'ouverture pour certains; plaisir de la dégustation pour les autres. Après cette belle journée tout le monde rentre à bon port. Pas une seule tuile? si, des dizaines déposées sur les derniers mètres de notre parcours du matin. Thierry très attentionné essaie d'en dégager quelques-unes par peur des représailles. Une journée magnifique Denise . Visite de la coopérative UNIRE et du musée Cognac à St Martin en Ré Troisième jour de notre périple sur l'île de Ré. Le matin, direction le Bois-Plage en Ré pour la visite de la coopérative vinicole UNIRE où se concentre l'ensemble de la production des vignerons. La plupart des A3céfistes préfèrent prendre leurs véhicules (sans doute pour le chargement des bouteilles!). Seuls, six courageux enfourchent leur bicyclette. Nous commençons la visite par la projection d'un film sur le travail de la vigne jusqu'à la production du vin, blanc rouge ou rosé, du célèbre pineau sans oublier le cognac. Nous entrons ensuite au Paradis, nom donné au caveau où l'on s'enivre de délicieux effluves: la part des anges. Vient enfin le moment le plus intéressant, à l'heure de l'apéritif : la dégustation du pineau, mélange de cognac et de jus de raisin. A déguster avec modération. Mercredi 13 mai Nous reprenons la route vers La Couarde pour le pique-nique au bord de la mer. Le vent un peu fort rebute nos ardeurs et nous nous installons à l'abri derrière la dune. Cognac le matin, Cognac l'après-midi. En effet, puisque personne n'éprouve l'envie d'enfiler le maillot de bain et de faire bronzette à cause du vent, nous décidons de visiter le musée Ernest Cognac à Saint Martin en Ré. Les kilomètres supplémentaires ne rebutant pas nos valeureux cyclistes, chacun se retrouve devant le musée Ernest Cognac, homme d'affaires natif de Saint Martin et fondateur de la Samaritaine à Paris. Composé d'une aile contemporaine, de jardins à la françaises et d'un hôtel particulier du XVème siècle, ce musée conserve les patrimoines historiques, militaires et artistiques de l'île de Ré. Un espace très intéressant est consacré au bagne. De Saint Martin sont partis de nombreux condamnés au bagne de Guyane et de Nouvelle Calédonie. Nous complétons notre visite de Saint Martin au fil des ruelles, le long des remparts où des ânes en culottes nous invitent à une promenade. Tandis que nos vaillants cyclistes repartent vent de face, certains finissent la visite par de magnifiques panoramas qu'offre le clocher de l'église. Jeudi 14 mai : fête de l’ascension. Temps maussade. REPOS avec ou sans PINEAU ! Vendredi 15 mai Ecomusée du marais salant Loix en ré. Après une grosse demi-heure à vélo, nous voici a l’Eco musée du marais Salant à Loix en ré où nous ont précédés celles et ceux venus avec leur véhicule. Avant l’explication du fonctionnement d’un mais salant devant une maquette, le guide nous présente l’historique des marais salants de l’ile de Ré Jusqu’au Moyen Age, l’île de Ré était composée d’îlots: Ré, le plus grand, qui correspond à la partie sud de l’île actuelle et les îlots d’Ars et de Loix. Peu à peu, les passes entre ces différents îlots se sont comblées par le dépôt naturel d’alluvions argileux: le bri. Ainsi se mirent en place, grâce à ces sédiments imperméables et à des conditions climatiques propices, les éléments favorables à la création des marais salants rhétais. Pour cela, ces terrains ont été gagnés sur la mer grâce à l’édification de levées et de digues. Bien que les premiers marais salants rhétais aient vraisemblablement été bâtis dès le XIIème siècle par les moines de l’abbaye de Saint Michel en l’Herm, seigneurs des îlots d’Ars et de Loix, l’activité salicole n’a réellement pris son essor qu’à partir du XVème siècle. Au XIXème siècle, il y a 1550 hectares de marais salants en activité (soit 18% de la surface de l’île de Ré). C’est alors l’apogée de la production salicole qui atteint plus de 30 000 tonnes par an et qui assure une grande part de la richesse de l’île. A partir des années 1850, commence une longue période de déclin et d’abandon d’une grande partie des marais salants rhétais. A l’aube des années 1990, les sauniers rhétais semblaient voués à disparaître. Fort heureusement, depuis une dizaine d’années, une politique active de relance de l’exploitation salicole a permis à de jeunes producteurs de s’installer et de remettre en état des marais abandonnés, Les producteurs de sel perpétuent aujourd'hui des techniques séculaires, le fonctionnement d'un marais salant n'ayant quasiment pas changé depuis le moyen âge. Le principe consiste à favoriser l'évaporation naturelle de l'eau de mer tout au long d'un vaste circuit hydraulique : à la Prise d’eau de mer, celle-ci contient 30gr de sel au litre .A l'issue d’un long cheminement par le vasais , la matière , les tables courantes , les muants , et enfin l’aire saunante , l'eau se trouve saturée en sel à 300gr/litre et celui-ci cristallise. Si le principe est simple, il nécessite cependant une grande maîtrise du réglage des débits entre les étapes successives du marais. Cette gestion hydraulique est assurée par des conduites en bois ou maintenant en plastique (les pompes), équipées de bouchons de différents diamètres permettant de faire varier l'écoulement en fonction de l'évaporation. La fleur de sel est constituée de petits grains de sels très fins qui se collent entre eux à la surface de l’eau. Elle est récoltée en fin de journée, mais n’est pas mis en mont comme le gros sel. La formation du sel est donc totalement tributaire des conditions météorologiques et la saison de récolte ne dure en général que de juin à septembre. Il suffit d'une averse pour réduire à néant plusieurs jours de récolte. Une visite du marais salant attenant nous permet de visualiser toutes les étapes de la prise de l’eau de mer jusqu’à l’aire saunante. Mais nous ne verrons pas de saunier au travail. La récolte n’ayant pas encore commencé. La route du Sel ……….. Sabine et Thierry ont été très heureux de vous faire découvrir et partager les richesses de ce coin de France et remercient encore tous les participants pour le superbe cadre offert lors du repas de fin de séjour. Ça nous a fait vraiment chaud au cœur. A bientôt.