EMBALLAGE RECHERCHE Newsletter N°105 Semaine du 30

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EMBALLAGE RECHERCHE Newsletter N°105 Semaine du 30
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Réseaux: APCMA et ISM
Newsletter N°105
Semaine du 30 SEPTEMBRE 2013
EMBALLAGE
Le salon PACKEXPO 2013 consacré aux domaines de
l'emballage et de la transformation, a eu lieu cette année à
Las Vegas du 23 au 25 Septembre. Parmi les exposants se
trouvait APLIX qui présentait son système de fermeture
refermable tout à fait innovant, EASY-BLOCK.
Ce système breveté et constitué de polyéthylène basse
densité (LDPE) présente de nombreux avantages. Pour n’en
citer que quelques uns, il est facile à fermer, une légère
pression suffit, sans besoin d’alignement comme les zip. Il
préserve la fraîcheur des produits et est résistant aux
contaminants. En s’appuyant sur le succès de leur système
de fermeture refermable, la société vient d’élargir sa
gamme de produits avec une nouvelle fermeture pour des
emballages plus lourds.
RECHERCHE
Une étude menée par une équipe de chercheurs italiens a montré
que la carbonatation (injection de dioxyde de carbone dans des
boissons) modifie la perception de la saveur sucrée. Les données de
l’étude suggèrent que la carbonatation réduit de façon globale le
traitement neurologique des signaux relatifs à la perception sucrée
et notent que cette diminution est plus importante avec le
saccharose qu’avec les édulcorants artificiels. Il devient alors difficile
pour le cerveau de faire la différence entre le sucre et les
édulcorants. Ainsi, tromper le cerveau sur le type de sucre pourrait
être avantageux sur la perte de poids, il faciliterait la consommation
de boissons hypocaloriques car le goût perçu est tout aussi agréable
qu’avec une boisson sucrée, riche en calories. Mais cela n’est pas
aussi simple qu’il n’y paraît….
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Une autre étude publiée dans The Journal of
Physiology, dirigée par le professeur Ivan de Araujo de
Yale University School of Medicine (USA) montre cette
fois qu’il est difficile de tromper le cerveau en lui
fournissant des édulcorants à la place de sucre !
L’étude montre que le signal connu pour jouer un rôle
dans la régulation de la dopamine, impliquée dans le
phénomène de «récompense», se manifeste seulement
lorsque du sucre était consommé. Cela a été vérifié par
le fait que lorsque le choix entre édulcorants et sucre
était donné à des souris affamées, leur préférence allait
plutôt vers le sucre que vers les édulcorants, même si ces derniers avaient un goût sucré plus marqué.
L’appétit des souris pour le sucre ne dépend pas que de son goût sucré mais aussi du glucose qu’il
fournit à l’organisme, apport ressenti par le cerveau par une modification des niveaux de dopamine. Si
vous êtes en manque de sucre et que vous prenez des édulcorants, votre cerveau ne sera pas dupe, le
sentiment de «récompense» induit par la dopamine ne se produira jamais et, selon les chercheurs,
l’envie de sucre ne sera que plus forte par la suite.
NOUVEAUX PRODUITS
Le thé n’est réservé qu’aux adultes? La société
Big Time Tea prouve le contraire en lançant
sur le marché Little Me Tea destinée aux
enfants, il s’agit d’un mélange de thés sans
caféine, additionné de jus de fruits et de
légumes.
Little Me Tea est composé de quatre thés qui
lui apportent des antioxydants, vitamines et minéraux, les jus de fruits et de légumes ajoutés
complètent la boisson en vitamines et minéraux nécessaires dont les enfants ont besoin pour bien
grandir.
Ce mélange est pauvre en sucre: il contient seulement 7 grammes de sucre par portion de 250 ml, ce
qui fait de Little Me Tea une boisson idéale pour lutter contre le surpoids et l’obésité tout en gardant le
plaisir du goût des fruits. Il est par ailleurs certifié biologique (USDA organic) et respectueux de
l’environnement puisqu’il est conditionné dans un emballage Tétra Pak, fabriqué principalement avec
du papier provenant de forêts gérées de façon responsable et sans BPA.
QUALITE
Le 3-monochloropropane-1,2-diol (3-MCPD) est un contaminant toxique
qui apparaît pendant la transformation des aliments: il a été détecté pour
la première fois dans divers aliments comme les protéines végétales
hydrolysées et la sauce de soja. Il se forme dans les aliments contenant
des matières grasses et du sel, lorsque ceux-ci sont portés à des
températures élevées au cours de la production. Des études ont associé le
3-MCPD à l’infertilité chez les rats, à la suppression de la fonction immunitaire et à une carcinogénicité
potentielle. En 2001, l’ancien comité scientifique de l’alimentation humaine de l’UE avait défini une
dose journalière admissible de 2 μg/kg de poids corporel pour le 3-MCPD. Dans un nouveau Rapport
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scientifique, l'EFSA a conclu que, bien que la plupart des groupes de population consomment moins de
la moitié de la DJA, les enfants en bas âge et les personnes âgées pourraient consommer plus que la
quantité maximale recommandée et seraient donc plus exposés à ces composés chimiques
potentiellement cancérigènes formées dans les produits chauffés à haute température.
ADDITIFS
Afin de répondre sans détour et sans tabou à toutes les questions que l’on se pose, le SYNPA (Syndicat
des fabricants d’Additifs) a créé une Brochure pour en savoir plus sur les Additifs alimentaires.
Vocation à être largement diffusée, ce document d’information présente sous forme d’abécédaire la
grande famille des additifs alimentaires, mais répond également aux 6 questions les plus
fréquemment posées par les professionnels de la santé. Acidifiant, antioxydant, agent de texture,
colorant, conservateur, édulcorant, effet technologique, émulsifiant, poudre à lever, sel de fonte sont
membres de la grande famille des additifs alimentaires aux usages ancestraux, mais à la terminologie
moderne.
GASPILLAGE ALIMENTAIRE
Un tiers de toutes les denrées alimentaires produites dans le
monde est perdu ou gaspillé entre le champ et l’assiette,
selon des estimations 2011 calculées par la FAO
(Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et
l’agriculture). Ce gaspillage n’a pas seulement des
retombées négatives sur l’économie mondiale et la
disponibilité de la nourriture mais a aussi des impacts
majeurs sur l’environnement. Face à ce constat, la FAO a publié un ensemble d’outils pour réduire le
gaspillage alimentaire. Cette «boîte à outils» offre des suggestions sur la façon de réduire, de réutiliser
et de recycler les déchets au travers d’exemples concrets et souligne que l’envoi des déchets
alimentaires dans les décharges devrait être le dernier recours.
Avec le même objectif de réduire le gaspillage alimentaire, des initiatives sont également prises en
France. Les éleveurs de l’OEuf de nos Villages, groupement indépendant d’éleveurs, ont organisé un
concours Consommateur visant à promouvoir les bonnes initiatives anti-gaspi. Ils avaient jusqu'au
31Jjuillet 2013 pour envoyer leur projet permettant de lutter contre le gaspillage. Un jury composé de
professionnels dont l’ADEME s’est réuni fin Juillet pour sélectionner les 3 projets "anti gaspi" jugés les
plus innovants, et surtout les plus efficaces.
Le premier prix a été décerné à Madame Chrystelle Yvard du Lycée Professionnel Pierre Mendès
France à Saint Pol sur Ternoise (62). Le projet consiste à sensibiliser les élèves d’un établissement
scolaire afin de diminuer la quantité de déchets alimentaires quotidiens. Parmi les actions mises en
place, on trouve la pesée quotidienne des déchets avec affichage d’une courbe de progrès,
l’administration d’un questionnaire auprès des élèves pour les aider à prendre conscience de leurs
mauvaises habitudes, la mise en place d’une campagne d’affichage avec photos,…. Sur l’année scolaire,
cette initiative a permis une réduction de 50% des déchets alimentaires et l’apprentissage des gestes
anti-gaspi et des attitudes éco-citoyennes.
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