Sommaire - Performances Group

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Sommaire - Performances Group
Semaine 34 – du 22 au 28 août 2011
N°188
Sommaire
JPMorgan to Start Offering South African Corporate Banking Services
2
Diamond Bank Sénégal tisse timidement sa toile
3
Que se passe –t-il sur la colline du savoir ? Bancarisation des bourses ou
opportunité d’affaires frauduleuses pour les agents d’Ecobank ?
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La Banque Postale française et Attijari lancent une offre de «bi-bancarisation»
4
Les banques françaises affinent leurs offres pour leurs clientèles étrangères
5
La Banque Postale française et Attijari lancent une offre de «bi-bancarisation»
7
AACB plans to establish African Central Bank by 2018
7
Absa buys insurer to grow in Africa
8
Tunisie : 1700 entreprises financées par le capital investissement pour plus d’1 milliard
de dinars
9
Le capital investissement au Maroc dans son rythme de croisière
10
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JPMorgan to Start Offering South African Corporate
Banking Services
By Renee Bonorchis JPMorgan Chase & Co. (JPM), the second- biggest U.S. bank by assets, will start offering banking services to South Africa’s largest companies as it seeks to tap faster growth outside the U.S. and Europe.
The bank will offer corporate clients lending as well as treasury and foreign exchange services, Eric von
Glehn, managing director of JPMorgan in Johannesburg, said in a telephone interview yesterday. The
lender, which has been in South Africa since 1998, already offers clients services such as advice on
mergers and acquisitions and on debt and stock offerings. It doesn’t plan to compete with South African banks, he added.
“We’re broadening our products and services,” von Glehn said. “We have lots of big multinationals
doing business all over Africa and in South Africa and we’re in Africa so it makes enormous sense to be
their partners.”
Chief Executive Officer Jamie Dimon has made expanding overseas a priority as growth in the U.S. and
Europe stalls. South Africa’s economy is forecast to grow 3.7 percent this year, according to the central
bank. JPMorgan, the top-ranked adviser on mergers globally, is also trying to add clients as its share of
South Africa’s market for stock offerings shrinks.
The bank, the top-ranked adviser on stock offerings in South Africa between 2001 and 2004, fell every
year to ninth position last year, according to data compiled by Bloomberg. This year it doesn’t feature
at all in the equity rankings. In mergers, JPMorgan worked with Wal-Mart Stores Inc. (WMT) on its acquisition of a 16.5 billion-rand ($2.32 billion) stake in South African retailer Massmart Holdings Ltd. (MSM), a
deal which started last year and was approved in May.
Gaining Market Share
Competitors such as BNP Paribas (BNP) SA and Citigroup Inc. (C) are gaining market share and are the
two top-ranked stock underwriters in Africa’s largest economy this year. Johannesburg-based Absa
Group Ltd. (ASA) has worked with parent Barclays Plc (BARC) to net 37 debt underwriting assignments
in 2011.
Transactions may come from working more closely with South African companies, Von Glehn said.
Banks, retailers and mining companies are all expanding across the continent with South Africa home
to some of the world’s biggest metals producers including Anglo American Platinum Ltd. and Gold
Fields Ltd.
“The mining sector is certainly an area we’re going to be focusing on,” he said. We’ll be looking at the
blue chips, the top 40.’’
Companies have held nine share sales for a combined total of $1.4 billion in South Africa this year, according to Bloomberg data. That compares with 21 offerings valued at $4.5 billion in total last year. In
the year to date South African companies have also proposed 156 takeovers valued at 81.8 billion
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rand, compared with 195 mergers in the first three quarters of 2010 which were valued at almost 130 billion rand.
“A lot of deals are taking longer to close than we had hoped but it probably means next year will be
exciting,” Von Glehn said. “The difficulty closing is a function of markets being wobbly, concerns about
economic growth and a lack of confidence.”
To contact the reporter on this story: Renee Bonorchis in Johannesburg at [email protected]
To contact the editors responsible for this story: Frank Connelly at [email protected] Edward
Evans at [email protected]
Diamond Bank Sénégal tisse timidement sa toile
Filiale de Diamond Bank Bénin, Diamond Bank Sénégal qui a démarré ses activités depuis quatre mois,
tisse timidement sa toile sur le marché bancaire sénégalais.
La benjamine des banques au Sénégal entend passer à la vitesse supérieure dès le mois d’octobre
prochain. Aux côtés des majors que sont Société générale, BNP-Paribas et Attijariwafa Bank, Diamond
Bank Sénégal, succursale de Diamond Bank Bénin, a débuté ses opérations avec succès. Sans bruits, la
seule agence ouverte de la banque sise à la Rue Carnot qui fait office de siège accueille sa clientèle
composée essentiellement d’entrepreneurs des Pme-Pmi et de particuliers qui ont jeté leur dévolu sur la
dernière venue sur le marché sénégalais. Lequel fort attractif a poussé les autorités du groupe nigérian
à prendre pied à Dakar et à profiter des opportunités d’un secteur en pleine effervescence.
Après une période d’observation du marché, les autorités de Diamond Bank Sénégal -qui n’entendent
pas dupliquer le Made in Nigéria-ont pris la ferme décision d’abattre leurs cartes pour conquérir des
parts de marché importantes. Selon une source autorisée, qui suit l’évolution de la banque, il ne s’agit
point de faire un éléphant au pied d’argile, mais plutôt de rester dans le marché en offrant du service
adapté aux besoins des clients et des produits agressifs et innovants.
Diamond Bank Sénégal s’appuie sur l’expérience et l’expertise du groupe nigérian qui a fait ses
preuves en Afrique. Dans un pays où il y a un besoin réel de financement et où le taux de bancarisation est encore faible, la filiale de Diamond Bank Bénin envisage dans un avenir proche d’étendre son
réseau à Dakar et de lancer le service monétique. « Toute la logistique est prête, nous sommes sur la
dernière ligne droite. Nous mettrons en service très rapidement la version online banking pour notre
clientèle » a confié une source bancaire.
Un pari audacieux pour le patron de la banque, le Sénégalais, Djibel Ndao, banquier de métier et ancien haut cadre de la Bicis (filiale de Bnp-Paribas) qui a décidé de travailler avec une team d’experts
locaux.
Par Ismaël Aidara
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Que se passe –t-il sur la colline du savoir ?
Bancarisation des bourses ou opportunité d’affaires frauduleuses
pour les agents d’Ecobank ?
La bancarisation des bourses censée accélérer et faciliter la procédure de perception des bourses se
révèle être un traquenard pour les étudiants. En effet les formulaires d’ouverture des comptes en principe gratuits sont en vente libre. Responsables de l’AEEM et agents de Ecobank marchent donc désormais main dans la main pour de petites affaires, comme par le passé, sur le dos des étudiants.
Sur la Colline du Savoir, on n’est donc pas sorti de l’auberge. Pour éviter que les étudiants aient à se réveiller à 4 heures du matin les jours de perception de leurs bourses, les autorités ont décidé d’impliquer
une grande banque de la place dans la gestion des bourses ; histoire de gagner du temps et éviter les
perturbations des cours. Les étudiants eux-mêmes poussaient un ouf de soulagement se disant que les
nuits blanches passées dans les files d’attente sous la canicule relevaient désormais du mauvais souvenir. Mais mauvaise surprise pour ces pauvres étudiants car les files n’ont fait que changer de lieu, c. à.
d. du Bureau de l’Econome aux guichets de Ecobank. La rétention des formulaires est organisée et il
faut attendre des jours et des jours pour pouvoir disposer du fameux document le seul qui vous permet
d’ouvrir un compte bancaire. Ecobank après avoir attribué un numéro de compte à chaque étudiant
ne doit pas manquer de formulaires pour finaliser la procédure d’ouverture des comptes. Les formulaires existent en effet mais sont vendus sous le manteau.
Quand ils ne prennent pas prétexte de la rupture des stocks de formulaires, certains agents de Ecobank trainent à dessein les pieds pour retarder sans raison la procédure d’ouverture des comptes. En
effet ils viennent quand ils veulent et rentrent à la maison quand ils veulent souvent même avant 15
heures. Ainsi les étudiants qui sont las d’attendre comme ceux qui ont d’autres urgences à l’instar des
régionaux qui veulent voyager, à ceux-là le formulaire est vendu à 2.000 francs CFA la copie. Au regard du nombre de clients potentiels avouons que c’est plutôt une opportunité d’affaires.
Ces étudiants qui depuis près d’un mois font la navette entre leurs familles et la colline finiront bien un
jour par craquer et accepter le marché. Ecobank semble n’avoir pas compris que l’opportunité qui lui
a été donnée devrait être saisie pour accroitre sa crédibilité soignée davantage son image et ainsi diversifier ses services.
Oumar Diomfaga
La Banque Postale française et Attijari lancent une offre
de «bi-bancarisation»
Apres un partenariat avec Western Union en 2009, la Banque Postale avec 10
300 bureaux de poste en France, dont 6000 opérant l’offre Western Union, s'associe avec Attijariwafa Bank pour proposer de « bi-bancariser » les Marocains
résidants en France et les 41 129 Français installés au Maroc.
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Serge Bayard, directeur de la stratégie de La Banque Postale, explique que « l'ouverture de comptes
simultanée en France et au Maroc vise à simplifier les procédures pour nos clients, en développant les
virements internationaux de compte à compte, notamment par Internet. L'objectif est de proposer une
formule de compte bancaire aux clients qui viennent dans les bureaux de poste seulement pour des
opérations ponctuelles de transfert d'argent »
En 2009, la Banque Postale a réalisé environ 6 milliards d'euros de transactions soit 73 % du marché
français des transferts estimé à 8,2 milliards d'euros.
Agence Ecofin
Les banques françaises affinent leurs offres pour leurs
clientèles étrangères
Pour gagner des parts de marché sur les réseaux spécialisés dans le lucratif transfert d'argent ou contrer
la concurrence des banques étrangères s'installant sur le territoire, les banques françaises n'ont d'autre
choix que de segmenter leur offre destinée aux migrants.
Ecrit par REJANE REIBAUD
Les communautés étrangères constituent pour les banques françaises une clientèle intéressante à
double titre. D'abord parce que le nombre de migrants avoisine les 5 millions de personnes en France,
ce qui, dans un marché bancaire mature, n'est pas négligeable. Ensuite parce que leurs besoins sont
très spécifiques et facilement identifiables.
Longtemps confrontées à la domination de réseaux tels que Western Union ou Money Gram sur le
transfert d'argent, les banques françaises tentent de leur grignoter des parts de marché en misant sur
une offre et des services plus diversifiés. Un impératif rendu d'autant plus urgent que davantage de
banques étrangères telles que des groupes marocains ou chinois s'implantent directement en France.
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Le transfert d'argent est certes une véritable manne, il est évalué à plus de 5 milliards d'euros par an en
France - pour les flux sortants visibles -, mais il ne constitue pas le seul besoin des migrants. C'est sur la
base de ce constat que la Société Générale et BNP Paribas ont développé des offres particulièrement
intégrées. La Société Générale s'est appuyée sur ses implantations dans 36 pays pour construire en 2007
une offre baptisée « Votre banque ici et là-bas ». Après y avoir proposé l'incontournable transfert d'argent à des prix se voulant « préférentiels » ou bien encore le conseil en achat immobilier pour les étrangers en France ou pour les Français s'installant à l'étranger, elle vient de lancer une assurance rapatriement de corps. Un produit avec lequel elle pense toucher davantage la clientèle liée au Maghreb.
« Les populations issues du continent africain représentent 80 % des personnes vivant en France qui ont
un intérêt pour un autre pays d'origine », rappelle Evelyne Tomeo, directrice de la clientèle des particuliers à la Société Générale.
Une clientèle diversifiée
Pour BNP Paribas, la cible identifiée a aussi été relativement large dès l'origine puis s'est segmentée
progressivement : « Notre objectif consiste à développer des offres correspondant aux besoins des différents types de clientèle internationale et particulièrement ceux qui bougent d'un pays à l'autre », explique Agathe Buret, responsable marketing des particuliers pour la banque de détail en France chez
BNP Paribas. Cinq grandes catégories ont été identifiées : les expatriés, les non-résidents étrangers, les
impatriés, les migrants et les frontaliers (français et étrangers de pays limitrophes résidant et travaillant
dans les deux pays).
En parallèle, une quarantaine d'agences internationales ont été créées. Avec une segmentation qui, là
aussi, s'est approfondie et se structure plus particulièrement sur la clientèle haut de gamme : « Cinq
agences à Paris sont dédiées aux clients mobiles internationalement. Nous les avons regroupés en juin
sous une même direction. Ce pilotage unique nous permet d'être plus réactifs et de proposer une expertise plus poussée et un service homogène », indique Dominique Roucher de Roux, directrice de
groupe Paris International chez BNP Paribas.
Avec ou sans offre intégrée, les banques ont aussi multiplié les alliances avec des établissements étrangers. La Société Générale a un partenariat avec la Caixa en Espagne, la Caisse d'Epargne Ile-deFrance avec le portugais BCP ; les Banques Populaires sont avec la Banque Populaire du Maroc ; La
Banque Postale vient de s'allier avec Attijariwafa Bank (voir ci-dessous). Sans compter toutes les diverses
initiatives des banques régionales des groupes mutualistes décentralisés frontalières avec d'autres pays.
A chaque fois, l'objectif est d'obtenir des tarifs préférentiels pour les transferts d'argent ou l'investissement immobilier. Au-delà, ils permettent aussi de capter les ouvertures de comptes dans les pays réciproques. Forts de leur succès, la Société Générale revendique 350.000 clients étrangers, soit 3,5 % de sa
clientèle et BNP Paribas entre 15 % et 20 % de sa clientèle globale. Quant à la Caisse d'Epargne Ile-deFrance, elle affirme capter sur la région parisienne près de 14 % de la clientèle étrangère, soit le double
de sa part de marché naturelle en Ile-de-France.
R. R. ET N. R.
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La Banque Postale française et Attijari lancent une offre
de «bi-bancarisation»
Apres un partenariat avec Western Union en 2009, la
Banque Postale avec 10 300 bureaux de poste en
France, dont 6000 opérant l’offre Western Union, s'associe avec Attijariwafa Bank pour proposer de « bibancariser » les Marocains résidants en France et les 41
129 Français installés au Maroc.
Serge Bayard, directeur de la stratégie de La Banque
Postale, explique que « l'ouverture de comptes simultanée en France et au Maroc vise à simplifier les procédures pour nos clients, en développant les virements internationaux de compte à compte, notamment
par Internet. L'objectif est de proposer une formule de compte bancaire aux clients qui viennent dans
les bureaux de poste seulement pour des opérations ponctuelles de transfert d'argent »
En 2009, la Banque Postale a réalisé environ 6 milliards d'euros de transactions soit 73 % du marché
français des transferts estimé à 8,2 milliards d'euros.
Agence Ecofin
AACB plans to establish African Central Bank by 2018
By Gregory Gondwe
The newly appointed chairperson of the African Association of Central Banks (AACB), Perks Ligoya who
is also governor for the Reserve Bank of Malawi (RBM), said he will now fast track the establishment of
African Central Bank which has been on the card for some time now.
"We have agreed to send a high level technical committee of experts to look into the setting up of the
institution," said Ligoya to the local media when he commented on his appointment. Ligoya also added that all of the five regions in Africa will have to send a representative while the Southern Africa Development Community (SADC) have already sent Bank of Botswana official Dr. Jeffrey to represent it.
While conceding that his appointment does not signify the outright establishment of the continental
bank, Ligoya said he will put his effort on the matter in the belief that the establishment has to start from
somewhere.
"The technical committee now in place will advise us on a step forward that we can take," he said.
Bank set to open in 2018
He said the grouping has set 2018 as the year that the continental bank can open its doors in Nigeria.
Ligoya's insistence on the establishment of the AACB follows what President Bingu wa Mutharika said in
his opening address of the 35th session of 40 African central banks which was held in Lilongwe last
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week. Among other things, Mutharika pleaded with the AACB to work with the African Union so that the
continent can achieve meaningful development.
"Central banks play a pivotal role in development apart from being safe keepers of investments," said
Mutharika.
"Learn from the Euro zone crisis as well as the United States' debts default because these provide a platform of how Africans can work towards the setting up of the continental bank," advised Mutharika.
Ligoya said Malawi has a lot to gain from the establishment of African Central Bank as it will now ease
the country's issues related to trade, financial transactions besides helping the country to guard against
money laundering. Ligoya says he thinks he has been elected chairperson of the AACB, for 12 months,
because Malawi has demonstrated high levels of growth as evidenced by the steady growth of the
Gross Domestic Product.
Absa buys insurer to grow in Africa
Major insurers like Old Mutual are also looking at expansion plans into Africa, particularly Kenya as a
base for East African expansion and Nigeria for West Africa
SURE KAMHUNGA
ABSA has made its first acquisition of an insurance company outside SA, less than six months after starting a greenfields life insurance business in Botswana.
The CE of Absa Financial Services, Willie Lategan, said on Friday that Absa had bought Mozambique’s
Global Alliance Seguros for an undisclosed sum and planned another acquisition or greenfields project
this year.
"Global Alliance is a leading provider of nonlife insurance and recently launched a life insurance offering. In 2010, (the company) generated premium income of over $25m," he said.
Mr Lategan said the investment in the Mozambican insurer formed part of an African strategy to expand financial services in markets where Absa or parent Barclays had a presence.
SA’s major insurers have also announced expansion plans into Africa, particularly into the growth markets of Kenya, Ghana and Nigeria. Old Mutual last week said it wanted to create a hub for East Africa
in Kenya and would consider Nigeria as a foothold to grow into West Africa.
Santam , SA’s largest short-term insurer, has plans to enter up to three new markets by year-end, while
its parent Sanlam is also considering new acquisitions.
Mr Lategan said he was not worried about competition as Absa and Barclays had a competitive advantage over rivals, particularly on product development.
Barclays, the majority owner of Absa, has already strengthened its Africa-focused unit, now based in
SA, to pursue organic and acquisitive growth into Africa.
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"We have a strategy to deploy and replicate our successful financial services business in the markets
where Absa or Barclays have a presence and we believe that the (African) market offers that opportunity," he said. "We started with a life insurance greenfield (project) in Botswana in March this year and
that was the first step of our strategy. The acquisition of Global Alliance is the second in that strategy."
[email protected]
Tunisie : 1700 entreprises financées par le capital investissement pour plus d’1 milliard de dinars
Une enquête menée par l’Association tunisienne des investisseurs en capital à partir de statistiques
d’activités des années 2007, 2008, 2009 et 2010 fait ressortir une légère régression des projets approuvés,
en nombre et en montant, sur les trois dernières années, ce qui contraste avec le taux de croissance du
PIB à prix constants (+4,6% en 2008, +3,1% en 2009 et +3,7% en 2010), et la croissance des investissements en volume dans le pays(+14% en 2008,+9,3% en 2009 et +8,3% e, 2010).
En termes d’approbations, on relève, jusqu’à la date du 31 décembre 2010, que le capital risque et le
capital développement (extensions) ont représenté 91% de l’activité des opérateurs du capital investissement.
Dans le détail, les SICAR bancaires ont représenté, en cumulé, 56% de l’activité capital risque et 79% de
l’activité capital développement. Les SICAR régionales ont constitué un taux de 31% de l’activité capital risque et 6% de l’activité capital développement. De leur côté, les FCPR et Fonds d’amorçage ont
représenté 7% de l’activité capital risque et 9% de l’activité développement.
Parmi les observations principales de l’enquête, il y a lieu de souligner que, quasiment, aucune opération de retournement et de transmission n’a été approuvée en 2009 et 2010 malgré un amendement
de la législation, nommément la loi de finances pour l’exercice 2009.
On relèvera cependant un accroissement relatif entre 2008 et 2010 des approbations du capital développement en montant contre un décroissement en termes de capital. Et malgré les efforts des autorités pour la création des entreprises, les approbations en termes de capital risque ont perdu 2.5 points
au profit des approbations des opérations de capital développement.
On notera plus particulièrement, au rang des conclusions de l’enquête de l’ATIC, que les ressources
mobilisées (fonds et capital) continuent de progresser à un taux soutenu pour atteindre 1,125 milliard
de dinars environ en 2010 où les SICAR bancaires représentent 66% des ressources cumulées à fin 2010.
Il est important de souligner à cet égard que le capital investissement en Tunisie a financé jusqu’à fin
2010, plus de 1700 entreprises pour un volume cumulé de participations brutes de plus d’un milliard de
dinars. Si le nombre d’entreprises soutenues est en progression, les montants investis étaient en régression en 2010. Il est noté également un recul du volume des investissements en 2010, lié à la rigidité de
la réglementation régissant le capital investissement et à la détérioration du climat des affaires. En effet, l’effort d’investissement se concentre toujours sur la création et le développement des entreprises
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(91% des investissements). En revanche, on met l’accent de nouveau sur le fait que les opérations de
transmission et de retournement sont quasi absentes.
Les SICAR bancaires interviennent à hauteur de 67% environ des investissements réalisés en 2010 pour
s’élever à un niveau d’investissements cumulés de l’ordre de 60% à la même date.
Il est également significatif que la part des investissements en capital risque en montant ait perdu du
terrain en 2010 au profit du capital développement (-2,5%) : 55% pour le capital développement en
2010 contre 45% pour le capital risque.
Parallèlement, les investissements dans les ZDR représentent quelque 35% des investissements cumulés à
fin 2010 alors que les SICAR bancaires comptent pour plus de 80% de ce montant et que les investissements dans les nouvelles technologies ne représentent que 4% des investissements cumulés à fin2010.
S’agissant des opérations de désinvestissements, en termes relatifs par rapport au cumul des participations, et après une amélioration en 2008, elles ont accusé un repli de près de 4.3 points jusqu’à 2010. Ce
faisant, le délai de récupération des investissements est passé de 18.4 ans en 2007 à 23.3 ans en 2010,
soit une moyenne très supérieure à la moyenne théorique qui est de 8 ans, ce qui conduit à conclure
que « les conditions de sortie demeurent très difficiles », selon les termes des auteurs de l’enquête.
Enfin, le ticket moyen sur les trois dernières années tourne autour de 700MD, étant noté que les SICAR
régionales présentent les tickets les plus faibles, soit 220 MD environ.
Le capital investissement au Maroc dans son rythme de
croisière
En 2011, les fonds du capital investissement au Maroc comptent lever 1,5 milliard de dirhams, soit plus
que le record de l’année 2008. Projecteurs sur un secteur en forme.
Le montant des capitaux levés par les sociétés du capital investissement intervenant au Maroc a atteint 7,2 milliards en 2010. Un peu moins de la moitié de ce total, soit 3 milliards de dollars, ont été levés
par des fonds transrégionaux, selon le dernier rapport de l’Association marocaine du capital investissement (AMIC). Quant aux investissements réalisés, ils cumulent 2,6 milliards de dirhams, dénotant un
différentiel significatif par rapport aux montants levés. Cette différence, explique-t-on à l’AMIC, découle de plusieurs paramètres : « Les fonds levés sont investis sur une période d’environ cinq ans, la
comparaison doit donc s’effectuer avec un décalage approximatif de cinq ans. De plus, une partie
des fonds est gardée disponible pour le suivi des participations (réinvestissements). »
La cession des entreprises aux propriétaires reste le moyen de sortie le plus prépondérant en nombre.
En valeur, la cession des titres cotés reste le principal moyen de sortie.
D’autre part, une partie importante des montants levés par des fonds transrégionaux ne sont pas exclusivement dédiés au Maroc. L’AMIC, organe associatif présidé par Hassan Laziri, dénote d’ailleurs une
forte progression de ces fonds transrégionaux à couverture panafricaine ou maghrébine. Plus de 13,6%
des fonds transrégionaux visent l’Afrique, contre 22,7% pour le Maroc. Le reste, soit 63,7% des acteurs,
intervient uniquement au Maroc.
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L’autre tendance réside dans l’évolution des fonds sectoriels, dans le domaine de l’agriculture, de
l’agroalimentaire, de la santé et des TICS, où environ un milliard de dirhams a été levé.
Introduction des opérateurs de capital investissement
Signe de la bonne santé de l’activité, les fonds levés en 2010 soit 976 millions de dirhams, ont été le
double de ceux mobilisés en 2009. En 2010, on dénote une forte reprise des investissements avec un
montant de 665 millions de dirhams pour 32 actes d’investissements (réinvestissements et coinvestissements inclus). Bien qu’important, ces 976 millions enregistrés en 2010 sont loin du record de
2008 où 1,3 milliards de dirhams avaient été levés.
Paramètre important, la part grandissante des organismes de développement internationaux qui ont
beaucoup plus levés de capitaux sur la période 2006-2010 qu’entre 2000 et 2005. Sur les deux périodes,
la participation de ces organismes de développement s’est accrue de 16 points. Les plus grands investisseurs restent cependant les institutions financières, y compris les compagnies d’assurances, qui cumulaient 41% des investissements consentis par le capital investissement à fin 2010. La part des investisseurs
étrangers, indicateur de confiance par excellence, a aussi progressé depuis 2006 pour atteindre 57%
des fonds levés à la fin 2010. A fin 2010, la moitié des fonds intervenants sur le Maroc sont localisés à
l’étranger, notamment à Maurice, Jersey, France, Tunisie, Luxembourg et Espagne.
Sur le plan qualitatif, les sociétés investies ont amélioré leur mode de gouvernance depuis l’introduction
des opérateurs de capital investissement dans leur capital. La durée moyenne d’accompagnement
des entreprises sur un échantillon de 36 cas est de quatre ans et demi. Jusqu’à la fin 2010, le TRI moyen
pondéré de l’ensemble du secteur, qui s’élève à 17% sur l’ensemble des sorties en 2010, s’inscrit en
baisse de sept points par rapport à 2009 à cause des performances négatives pour une partie des sorties de l’année dernière. Les performances les plus fortes sont enregistrées dans des entreprises en
phase de transmission, une tendance quasi-internationale qu’on retrouve aussi en France. Dans
l’Hexagone, le TRI moyen du capital transmission est de 14,5%, celui des fonds de capital développement de 7,6% et le fonds de capital risque de -2,7%.
Echéance des fonds de première génération
En 2010, d’importants désinvestissements ont été constatés en nombre et en valeur, ce qui s’explique
par l’arrivée à échéance des fonds de première génération. La cession des entreprises aux propriétaires reste le moyen de sortie le plus prépondérant en nombre. En valeur, la cession des titres cotés
reste le principal moyen de sortie. La contribution positive du capital investissement s’apprécie aussi au
niveau de l’évolution du chiffre d’affaires des entreprises investies. Celles-ci ont amélioré le produit de
leurs ventes de 26% sur les cinq dernières années. En valeur, ces entreprises investies ont réalisé un
chiffre d’affaires cumulé d’environ 6 milliards de dirhams. Les entreprises investies en phase
d’amorçage réalisent la plus forte croissance. La reprise constatée en 2010 se ressent aussi au niveau
de l’arrivée de nouveaux acteurs. Ainsi, trois fonds ont été créés (Nebetou, Maroc Numeric Fund et
OIFFA), tous sectoriels.
Des tendances de fond
En général, les services, le BTP et l’agroalimentaire sont les domaines de prédilection des fonds
d’investissements. Le tropisme du capital investissement pour Casablanca est en train de fondre au
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profit de Fés, Rabat, Tanger et autres régions. Quelques soient le secteur et la région, les investissements
en apport de fonds propres restent prépondérants, représentant 74% des montants. Depuis 2006, les
transactions de moins de 10 millions de dirhams ont fortement décru. De même, les prises de participation majoritaires croissent depuis 2006. Dans 25% des cas, les blocs contrôlés dépassent 67% du capital.
Parallèlement, la part des participations inférieures à 34% a diminué de 20 points sur les deux périodes
considérées.
En 2011, les fonds du capital investissement au Maroc comptent lever 1,5 milliards de dirhams, soit plus
que le record de l’année 2008. L’amorçage et le capital risque se partageront 6% de ce montant selon
les projections, la part belle restant au capital développement.
AW
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