evaluation de la politique antibiotique

Transcription

evaluation de la politique antibiotique
Basse-Normandie
Centre
Bretagne
Pays de la Loire
St Pierre et Miquelon
Evaluation de la politique antibiotique des
établissements de santé de l’inter-région Ouest
Rapporteur : B. Branger, C.CLIN-Ouest, Rennes
Document validé par le Conseil Scientifique du 11 janvier 2005
Janvier 2005
_____________________________________________________________________________
C.CLIN-Ouest. CHU Pontchaillou.
2, rue Henri Le Guilloux. 35033 RENNES Cedex 9
Tel 02 99 28 43 62. Fax 02 99 28 43 65
___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
I.
Introduction
Abréviations
•
ATB : antibiotiques (terme générique pour antiinfectieux)
A. Situation du problème
La circulaire n°2002-272 du 2 mai 2002 relative au bon
•
BMR : bactéries multi-résistantes
•
CLIN : Comité de lutte contre les infections
usage des antibiotiques dans les établissements de
santé et à la mise en place à titre expérimental de
centres de conseil en antibiothérapie pour les
nosocomiales
•
CCLIN : Centre de coordination de la lutte contre
les infections nosocomiales
•
ELD : établissements de longue durée
médecins libéraux précise : « En France, le taux de
•
EOH : Equipe opérationelle d’hygiène
résistance
certains
•
ETS : Etablissements de soins
antibiotiques est élevé et très supérieur à celui
•
des
bactéries
vis-à-vis
de
observé dans d'autres pays européens. Il y a une
relation claire entre l'importance de la consommation
SARM : Staphylococcus aureus
réistant à la
méticilline
•
SSR : Soins de suite et de réadaptation
d'antibiotiques et ces taux élevés de résistance. Cette résistance bactérienne devient menaçante en
particulier pour des bactéries extrêmement fréquentes en pathologie infectieuse. Il s'agit d'un
phénomène difficilement réversible. Il est donc urgent d'engager des actions correctrices permettant
de limiter la surconsommation et le mésusage trop fréquemment rencontrés dans cette classe de
médicaments ».
Les références sur les taux élevés d’incidence des BMR et de prévalence des BMR dans l’espèce
sont disponibles dans les références en fin de chapitre pour les données inter-régionales, nationales
et internationales. Dans l’Ouest, l’incidence du SARM est de 0.42 pour 1000 journées d’hospitalisation
en légère diminution. En France, le taux de prévalence dans l’espèce du SARM est de 35 % environ.
Le lien entre résistance aux antibiotiques et consommation est complexe et fait l’objet de nombreuses
publications. Chaque établissement pourrait se situer selon le taux d’incidence des BMR et la
consommation des antibiotiques (figue 1).
Figure 1 : Situation fictive d’un établissement
BMR pour 10 000 journées
en fonction de sa consommation d’ATB et l’incidence de BMR
70
60
50
Défaut
Surconsommation et
hygiène
défaut hygiène
40
30
20
Surconsommation
Conforme
ATB
10
0
0
20
40
60
80
100
120
JTE ATB pour 1000 journées
d’après Monnet. ICHE 1998. ICARE PROJECT
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B. Le rôle du C.CLIN et des CLIN
La prévention et la prise en charge des BMR sont des missions prioritaires des C.CLIN et des CLIN,,
alors qu’il n’est pas dans leurs missions de surveiller les antibiotiques (c’est le rôle de la commission
des antibiotiques ou son équivalent). Cependant, le rôle du C.CLIN et des CLIN est de mettre en
place toutes les stratégies possibles et validées de diminution de l’incidence des SARM, comme la
mise en place de procédures, la formation, les audits de pratiques, mais aussi la limitation de la
consommation des antibiotiques.
Le Conseil Scientifique du C.CLIN-Ouest et le groupe de travail mis en place ont décidé de proposer
des méthodes communes sur l’inter-région pour surveiller la consommation des antibiotiques pour
une prévention des BMR.
C. Objectifs
Les objectifs de ce document sont :
1. Connaître la politique de maîtrise de l’utilisation des antibiotiques dans l’inter-région et permettre à
chaque ETS de se situer.
2. Connaître l’utilisation et la consommation des antibiotiques selon des méthodes communes et
validées
3. Etablir un lien entre cette consommation et l’incidence des BMR dans chaque établissement, dans
les régions et l’inter-région Ouest.
D. Contexte
- Les établissements de soins sont très différents et les méthodes ou les champs d’étude ne
peuvent pas être les mêmes. On peut distinguer :
¾
les CHU et les « gros » CH (> 500 lits ?) qui ont un nombre important de BMR (sans que
l’incidence y soit forcément élevée), qui ont généralement des moyens pour cette surveillance et
pour le suivi des consommations des antibiotiques.
¾
Les établissements plus petits comme les cliniques MCO, les « petits » CH (< 500 lits ?), les SRR
qui ont un nombre relativement faible de BMR (en nombre absolu, quelques unités par an) et qui
ont peu de moyens en personnels et en informatique pour la surveillance des antibiotiques
(vacations de pharmaciens).
Des méthodes différentes doivent être proposées selon ce type d’ETS.
- Des tableaux de bord des IN vont être proposés en 2005 ou 2006. Les indicateurs en
expérimentation d’octobre 2004 en mars 2005 dans 36 ETS volontaires sont les suivants : taux d’ISO
pour 15 interventions ciblées, incidence des SARM pour 1000 journées, consommation des SHA,
indice composite de l’activité des CLIN et des EOH, consommation d’antibiotiques. Ce dernier
indicateur a comme intitulé « Suivi de la consommation des antibiotiques » ; le numérateur est la dose
defined daily dose (DDD) ou dose quotidienne standardisée (posologie de référence censée
représenter la posologie usuelle pour un adulte de 70 kg dans l'indication principale d'un principe actif)
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pour les antibiotiques délivrés par voie systémique, de classe ATC. Sont retenus dans le programme
d’expérimentation actuel en stratifiant par type d’activité clinique : PED, REA, CHI, OBS, MED, SSR,
SLD, PSY, AUT :
•
J01A : Cyclines
•
J01F : Macrolides, et apparentés
•
J01B : Phénicols
•
J01G : Aminosides
•
J01C : Pénicillines
•
J01M : Quinolones
•
J01D :
Céphalosporines,
Monobactams, •
•
Carbapénèmes
•
II.
J01RA : Combinaisons d’antibiotiques
J01X :
Autres
antibiotiques
dont
glycopeptides
J01E : Sulfamides et Triméthoprime
Les niveaux de mise en place et d’évaluation de la politique
antibiotique - Propositions du C.CLIN-Ouest
Le niveau A est le premier niveau d’évaluation pour tous les établissements s’inscrivant dans
l’évaluation de la politique des antibiotiques. Les niveaux B et C s’adressent aux établissements qui
veulent s’engager plus avant dans l’évaluation.
1. Niveau A
¾
Application de la circulaire n° 2002-272 du 2 mai 2002 dans toutes ses composantes en
particulier : commission des antibiotiques, dispensation à délivrance nominative, ré-évaluation des
prescriptions dans les 72 heures, liens organisés entre microbiologiste, clinicien, référent
antibiotique et hygiéniste, liste d’antibiotiques à dispensation contrôlée.
¾
Questionnaire « Evaluation de la politique »
¾
Champ d’application : tous les ETS ; comparaisons avec les autres ETS de même importance et
de même statut de la région ou de l’inter-région
2. Niveau B
¾
Conformité des prescriptions.
¾
Evaluation « Enquête de prévalence des antibiotiques »
¾
Evaluation « Conformité de l’antibioprophylaxie chirurgicale » par rapport à un référentiel
¾
Champ d’application : tous les ETS ; nécessité de moyens de recueils et d’analyse des enquêtes ;
comparaisons avec les autres ETS de même importance et de même statut de la région ou de
l’inter-région
3. Niveau C
¾
Liens entre incidence des BMR et consommation des antibiotiques.
¾
Evaluation : Liens entre les consommations de quelques antibiotiques « phares » et quelques
BMR (S Aureus, P Aeruginosa, E Coli, E cloacae)
¾
Champ d’application : ETS avec un nombre absolu de BMR importants et avec des moyens de
surveiller la consommation des antibiotiques ; comparaisons avec les autres ETS de même
________________________________________________ 4
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importance et de même statut de la région ou de l’inter-région
III.
Limites des études
Le groupe est conscient des difficultés de mise en place et surtout des pré-supposés de l’étude :
¾
Manque de preuves biologiques formelles du lien entre BMR et consommation (SARM en
particulier)
¾
Lien causal difficile à mettre en évidence quand une baisse d’incidence d’une BMR est suivie
d’une baisse de la consommation (les prescriptions baissent quand l’incidence baisse)
¾
A contrario, lien causal difficile à mettre en évidence quand une baisse de la consommation d’un
antibiotique donné est suivie d’une baisse d’incidence d’une BMR
¾
Rareté de l’incidences des entérobactéries résistantes aux antibiotiques (0.04 pour 100 journées)
¾
Effets observés pouvant être liés à un malade ou un petit nombre de malades empêchant des
comparaisons entre ETS. Par exemple, ETS avec patients suivis pour mucoviscidose, services de
réanimation avec un patient intubé-ventilé, porteur d’une BMR pendant plusieurs mois etc…
¾
Saisonnalité des prescriptions antibiotiques en particulier de décembre à mars.
¾
Interprétation visuelle des courbes sujette à la subjectivité. Nécessité de proposer des méthodes
validées de comparaisons de donnée chronologiques telles que les méthodes statistiques dites
de « séries chronologiques » ou de méthode ARIMA (« auto-corrélation moving average »). Toute
série chronologique est composée d’une autocorrélation, d’une tendance, d’une saisonnalité et
d’un cycle ; l’analyse des séries chronologiques permet d’analyser ces composantes
indépendamment. Voir B. Branger (formation SPSS dans ce domaine).
IV.
Personnes concernées et rôles
Le C.CLIN, les relais régionaux et les CLIN doivent s’entourer de tous les professionnels
concernés dans toutes leurs fonctions :
•
Cliniciens et infectiologues : prescriptions des antibiotiques, respect des précautions
d’hygiène, informations et signalements
•
Référent antibiotique de l’établissement : prescriptions des antibiotiques, organisation de la
prescription, mise en place de protocoles, commission des antibiotiques
•
Microbiologistes : épidémiologie et suivi microbiologique des résistances bactériennes par
trimestre, dédoublonnages, signalements
•
Pharmaciens : dispensation, suivi des consommations (DDJ, JTE) par trimestre
•
CLIN, équipe opérationnelle d’hygiène ; hygiénistes : entrées et journées. Lien entre
consommations et BMR. Suivi trimestriel. Communication avec les acteurs.
V.
Outils mis à disposition
- Feuille Excel pour le calcul des JTE : DDJ de référence par antibiotique, quantité trimestrielle
correspondante, calcul automatique des JTE par antibiotique
- Feuilles Excel de saisies à disposition des ETS : JTE et incidence des BMR. Résultats visuels
trimestriels
- Mise en commun au niveau régional et inter-régional
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VI.
Calendrier
- Validation par le Conseil Scientifique le 24 novembre 2004
- Niveau A pour tous les ETS le premier trimestre 2005
= Résultats régionaux et interrégionaux avant fin juin 2005
- Niveau B dans l’année 2005 au choix pour les ETS
= Résultats début 2006
- Niveau C pour les ETS volontaires à partir du 2ème trimestre 2005 (1er avril 2005)
= Suivi 3 trimestres en 2005, 4 trimestres en 2206. Résultats 1er trimestre 2007
Références succinctes
Agences
1.
ANAES. Le bon usage des antibiotiques à l'hôpital : recommandations pour maîtriser le développement de la
résistance
bactérienne
(Août
1997).
http://www.anaes.fr/anaes/Publications.nsf/nPDFFile/SY_APEH-
3XQEKG/$File/antibio.pdf
2.
AFFSAPS. Prescription et consommation des antibiotiques en ambulatoire. Concours médical 1999 ; 121 :
760-8
Textes réglementaires et textes du Ministère de la Santé
3.
Circulaire n° 2002-272 du 2 mai 2002 relative au bon usage des antibiotiques dans les établissements de
santé et à la mise en place à titre expérimental de centres de conseil en antibiothérapie pour les médecins
libéraux. http://nosobase.chu-lyon.fr/legislation/antibiotique/ci020502.htm
4.
Décret n° 99-1034 du 6 décembre 1999 relatif à l'organisation de la lutte contre les infections nosocomiales
dans les établissements de santé et modifiant le chapitre Ier du titre Ier du livre VII du code de la santé
publique (deuxième partie : Décrets en Conseil d'Etat
5. Circulaire DGS/DHOS/E2 – N° 645 du 29 décembre 2000, relative à l’organisation de la lutte contre les
infections nosocomiales dans les établissements de santé
6.
Programme national de lutte contre les infections nosocomiales 2005 – 2008.
Sociétés savantes
7.
14ème conférence de consensus organisée par la Société de Pathologie Infectieuse de Langue
Française (SPILF) : Comment améliorer la qualité de l’antibiothérapie dans les ETS. http://nosobase.chulyon.fr/recommandations/recommandations.htm
8.
C.CLIN-Paris-Nord. Mise en place d’un réseau de surveillance de la consommation des antibiotiques.
Protocole 2003. http://www.ccr.jussieu.fr/cclin/ATB/2003/ProtocoleATB2003.pdf
9.
C.CLIN-Ouest. Surveillance des BMR dans l’inter-région Ouest en 2003. Disponible au C.CLIN ou à
l’adresse suivante : http://www.cclinouest.com/PDF/r_bmr2003_internet.pdf
10. OMS. The WHO Collaborating Centre for Drug Statistics Methodology - http://www.whocc.no/atcddd/ et
http://www.whocc.no/filearchive/word/dddkomblist_whowebsite_juni_04.do.
11. ESCMID. European Society of Clinical Microbiology and Infectious Diseases. www.escmid.org --> study
group --> esgap (Study Group on Antibiotic Policies) --> news & activities --> ABC Calc - Antibiotic
Consumption Calculator version 2.0 (2004), updated with 2004 Definitions of DDDs
12. ARECLIN. http://www.infectio-lille.com/antibiotiques.htm
13. ESAC (European Surveillance of Antibiotic Consumption). http://www.ua.ac.be/main.asp?c=*ESAC&n=449
14. ANAES (Agence nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé), CCECQA (Comité de Coordination de
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l'Evaluation Clinique et de la Qualité en Aquitaine). Coûts de la qualité et de la non-qualité des soins dans les
établissements
de
santé :
état
des
lieux
et
propositions.
ANAES
2004.
Pages
85-89.
http://www.anaes.fr/anaes/framedef.nsf/
15. ONERBA (Observatoire national de l’épidémiologie de la résistance bactérienne aux antibiotiques).
Recommandations méthodologiques pour la surveillance de la résistance aux antibiotiques dans les
laboratoires de microbiologie. 2000. http://www.onerba.org.
Articles d’auteurs
16. Monnet DL. Methicillin-resistant Staphylococcus aureus and its relationship to antimicrbial use. Inf Control
Hosp Epidemiol 1998 ;19 :552-9
17. Monnet DL et al. Antimicrobial use and resistance in eight US hospitals. Inf Control Hosp Epidemiol
1998 ;19 :388-394
18. Monnet DL. Antibiotic use and bacterial resistance. Ann Fr Anesth Reanim 2000 ;19 : 409-17
19. Monnet DL. Staphylococcus aureus résistants à la méticilline et utilisation des antibiotiques. Noso Info 1997 :
1 ; 58-64
20. EARSS Annual Report 2002. http://www.earss.rivm.nl/
21. BEH 2004. N° 32-33 ; 141-64
22. Van der Meer JWM, Gyssens IC. Quality of antimicrobial drug prescription in hospital. Clin Microbiol Infect,
2001. 7 suppl6: p. 12-15
23. Labarère J, Martin S, Fourny M et al. Evaluation de l’impact d’une prescription nominative sur les
consommations d’antibiotiques. Thérapie 2002 ;57 : 39-45
24. Alfandari S, Gurey B, Senneville E et al. Diminution de la consommation des antibiotiques après introduction
d’ordonnances nominatives à durée limitée. Med Mal Infect 1999 ;29 : 567-72
25. Ansart S. La maîtrise de l’antibiothérapie hospitalière : quels sont les outils d’évaluation ? Med Mal Infect
2002 ;32 : 281s – 292s
26. Bantar C, Sartori B, Vesco E et al. A hospitalwide intervention program to optimize the quality of antibiotic
use. Clinical Infect Dis 2003 ;37 : 180-6
27. Garcia-Rey C, Aguilar L, Baquero et al. Importance of local variations in antibiotic consumption and
geographical differences of erythromycin and penicillin resistance in S pneumoniae. J Clin Microbiol 2002 ;
40 : 159-64
28. Bureau-Charlot F, Peidnoir E, Colin J et al. Impact d’un comité d’uro-infectiologie sur l’écologie bactérienne
et sur la consomation d’antibiotiques dans un service d’urologie. HYGIENES 2003 ;241 : 241-4
29. Koutny E, Langouet AM, Lelièvre I et al. Prescription des antibiotiques à l’hôpital. Med Mal Infect 2001 ; 31 :
656-69
30. Pinchon TM, Emerique P, Demange C. Consommation d’antibiotiques et profils de sensibilité de quelques
micro-organismes dans un CH. Med Mal Inf 1993 ;23 : 360-6
31. Braguer D, Perez R. Consommation d’antibiotiques et sensibilité bactérienne. Med Mal Infect 1992 ;22 :6649
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Basse-Normandie
Centre
Bretagne
Pays de la Loire
St Pierre et Miquelon
Evaluation de la politique antibiotique
Niveau A
Questionnaire à remplir par le responsable de la politique des antibiotiques (président
du comité des antibiotiques, pharmacien, référent en antibiotiques…)
Rédaction
Bernard Branger, Sylvie Bataillon, Hélène Sénéchal, C.CLIN-Ouest, Rennes
A adresser avant le 28 février 2005
_____________________________________________________________________________
C.CLIN-Ouest. CHU Pontchaillou.
2, rue Henri Le Guilloux. 35033 RENNES Cedex 9
Tel 02 99 28 43 62. Fax 02 99 28 43 65
___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
ETABLISSEMENT
- Région : 1.BRE ‰
2.CEN ‰
3.BNO ‰
4. PDL ‰
- Nom …………………………………………………….……
- Type établissement
: 1. CHU ‰
2. CH ‰
5. Clinique MCO ‰
- Statut : 1. Public ‰
2. PSPH ‰
- Code (à remplir par le C/CLIN)……………
3. CHS/psy ‰
6. H. Armées ‰
4. H. Local ‰
7. SSR/ELD ‰
8. CAC ‰
3. Privé ‰
- Nombre de lits totaux ……………….
QUESTIONNAIRE SUR LA COMMISSION OU SON EQUIVALENT
- Existe-t-il une commission des antibiotiques au sein de l’établissement ? 1. Oui ‰
2. Non ‰
Si non, existe-t-il une autre structure qui s’occupe de la politique des antibiotiques ?
1. Oui ‰
2. Non ‰
Î Si non, arrêt du questionnaire
Si oui, quelle est cette structure ? …………………………
- Quelle est l’année de création de cette commission ou de cette structure ? ……………………………
- Quelles personnes font partie de cette commission ou de cette structure ?
Pharmacien ‰
Infectiologue ‰
Anesthésiste ‰
Praticien hygiéniste ‰
Microbiologiste ‰ Médecine Interne †
Chirurgien †
Président du CLIN †
Réanimateur ‰
Président du COMEDIMS †
Autre spécialiste ‰ ………………………..
- Quel en a été le président en 2004 ?
Pharmacien ‰
Infectiologue ‰
Anesthésiste ‰
Praticien hygiéniste ‰
Microbiologiste ‰ Médecine Interne †
Chirurgien †
Président du CLIN †
Réanimateur ‰
Président du COMEDIMS †
Autre spécialiste ‰ ………………………..
- Combien de réunions ont eu lieu en 2004 ? ……………………..
- Quels sujets ont été traités en 2004 ?
™
Protocole d’antibioprophylaxie ‰
™
Protocole d’antibiothérapie ‰
™
Antibiothérapie probabiliste ‰
™
Qualification des prescripteurs ‰
™
Mise en place d’un médecin référent ‰
™
Mise en place des dispensations contrôlées (pour certains antibiotiques dits de réserve) ‰
™
Consommation des antibiotiques †
™
Liens entre consommation des antibiotiques et résistances microbiennes †
™
Autres thèmes ‰ ……………………………………………………..
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___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
ORGANISATION DES PRESCRIPTIONS ANTIBIOTIQUES
- Y a-t-il un médecin référent en antibiotiques nommé pour l’établissement ? 1. Oui ‰
2. Non ‰
Si oui,
- Exerce-t-il dans l’établissement ? 1. Oui ‰
2. Non, dans un autre établissement ‰
- Quel est l’équivalent temps plein de son poste en tant que médecin référent ? …….. ETP
- Est-il titulaire d’un DESC de pathologie infectieuse ? 1. Oui ‰
- Est-il titulaire d’un diplôme en antibiothérapie ? 1. Oui ‰
- Quelle est sa spécialité ? Réanimateur ‰
2. Non ‰
2. Non ‰
Anesthésiste ‰
Pédiatre ‰
Année ……………..
Médecine
Interne
Microbiologiste ‰ Infectiologue ‰
Autre ‰ ……………..………
- Est-ce que les prescriptions des antibiotiques sont nominatives ? 1. Oui ‰
2. Non ‰
- Est-ce que la dispensation est à délivrance nominative en antibiothérapie ? 1. Oui ‰ 2. Non ‰
Si oui, s’applique-t-elle ?
1. Pour toutes les prescriptions ‰
2. Pour certaines prescriptions ‰ Lesquelles ? ……………………..
Si oui, cette prescription concerne-t-elle ?
1. Tous les services ‰
2. Seuls quelques services ‰ Lesquels ?……………………….
- La dispensation est-elle informatisée ? 1. Oui ‰
2. Non ‰
Si oui, à quel niveau ?
™
Au niveau de la prescription ‰
™
Au niveau de l’enregistrement de la prescription †
™
Au niveau de la délivrance ‰
- La durée de la prescription initiale est-elle limitée ?
1. Oui ‰
2. Non ‰
Si oui, pour combien de temps ?
1. Pour 48 à 72 heures ‰
2. Pour plus de 48-72 heures et moins de 7 jours ‰
Si oui, cette limitation concerne-t-elle ?
1. Tous les services ‰
2. Seuls quelques services ‰ Lesquels ?……………………….
Si oui, pour quels antibiotiques ? ……………………………………………………………………………..
- Une ré-évaluation de la prescription est-elle effectuée ? 1. Oui ‰
2. Non ‰
Si oui,
1. Dans les 72 heures ‰
2. A réception de l’antibiogramme ‰
3. Dans les 7 jours ‰
Si oui,
1. Oui, pour toutes les prescriptions ‰
2. Oui, pour certaines prescriptions ‰ Lesquelles ? ……………………..
________________________________________________ 10
_____________________________________
‰
___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
- Y a-t-il des prescripteurs privilégiés ? 1. Oui ‰
2. Non ‰
Si oui,
™
Pour la prescription initiale ‰ Qui ? Médecins seniors ‰ Infectiologue ‰
™
A la suite de la ré-évaluation ‰ Qui ? Médecins seniors ‰
™
Pour les antibiotiques à dispensation contrôlée (dits « de réserve ») ‰
Infectiologue ‰
Quels atb ? ………………………….. Qui ? Médecins seniors ‰
Infectiologue ‰
- Les liens entre prescripteurs, pharmaciens et microbiologistes sont-ils organisés ? 1. Oui ‰
2. Non ‰
Si oui,
™
Pour la prescription initiale ‰
™
A la suite de la ré-évaluation ‰
™
Selon le cas clinique ‰
™
Autre organisation ‰ …………………………………………………………………..
- Existe-t-il un livret des antibiotiques ? 1. Oui ‰
2. Non ‰
Si oui, à quelle date a-t-il été débuté ? ………………………
- Des formations ont-elles été organisées pour la prescription antibiotique ? 1. Oui ‰
2. Non ‰
Si oui,
1. En interne par les médecins ou pharmaciens de l’établissement ‰
2. En externe ou avec des intervenants externes ‰
3. Selon une formule mixte ou une autre formule ‰
Si oui,
En quelle(s) année(s) ? ……………………………….
Pour quel public ? …………………………………..
- Des liens avec la médecine libérale ont-ils été organisés ? 1. Oui ‰
2. Non ‰
Si oui, sous quels formes ? ………………………………………………………………………….
EVALUATION DE LA POLITIQUE
- Des protocoles d’antibioprophylaxie chirurgicale existent-ils dans l’établissement ?
1. Oui ‰
2. Non ‰
3. Non concerné ‰
Si oui, couvrent-ils les domaines des protocoles recommandés par la SFAR ?
1. Oui totalement ‰
2. Oui, partiellement ‰
3. Non, ce sont d’autres domaines ‰
Si non, quels domaines sont couverts ?…………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………
- Des protocoles d’antibiothérapie existent-ils dans l’établissement ? 1. Oui ‰
Domaine (appareils, molécules, ou bactéries)
2. Non ‰
Référentiels* utilisés
* Par exemple, la SPLIF, le POPPI, la SRLF etc……………..
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___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
- Une enquête de prévalence de l’antibiothérapie a-t-elle été organisée ? 1. Oui ‰
2. Non ‰
Si oui, 1. Oui, en tant que telle ‰ Année(s) ……………
2. Oui, lors des enquêtes de prévalence des infections nosocomiales ‰ Année(s) ………..
- Des audits de conformité de prescriptions ont-ils été organisés ? 1. Oui ‰
2. Non ‰
Si oui,
™
Oui, pour l’antibioprophylaxie ‰
Dans quels domaines ? ………………………………….
En quelle(s) année(s) ? …………………..
™
Oui, pour l’antibiothérapie
‰
Dans quels domaines ? ………………………………….
En quelle(s) année(s) ? …………………..
™
Non, mais c’est prévu en 2005 ‰
- Le suivi de la consommation est-il organisé ? 1. Oui ‰
2. Non ‰
Si oui, 1. Pour tous les antibiotiques ‰
2. Pour certains antibiotiques ‰ Lesquels ? …………………………………………
Si oui, quels outils sont utilisés pour le suivi de cette consommation ?
™
En journées de traitement évaluées (JTE) (Quantités dans une unité / DDJ avec la même unité) ‰
™
En grammes ‰
™
En unités de consommation (comprimés, flacons..) ‰
™
Autre méthodes ‰ ………………………..
- Un lien est-il fait entre la consommation des antibiotiques et la résistance aux antibiotiques ?
1. Oui régulièrement ‰
2. Oui, ponctuellement ‰
3. Non, jamais ‰
- Des coûts des antibiotiques sont-ils portés à la connaissance des prescripteurs .
1. Oui régulièrement ‰
2. Oui, ponctuellement ‰
3. Non, jamais ‰
===============
________________________________________________ 12
_____________________________________
Basse-Normandie
Centre
Bretagne
Pays de la Loire
St Pierre et Miquelon
Enquête de prévalence un jour donné
de l’utilisation des antibiotiques
Niveau B
Rédaction : Bernard Branger, Sylvie Bataillon, Hélène Sénéchal, C.CLIN-Ouest, Rennes
Emmanuel Piednoir, CH Avranches-Granville
Année 2005
_____________________________________________________________________________
C.CLIN-Ouest. CHU Pontchaillou.
2, rue Henri Le Guilloux. 35033 RENNES Cedex 9
Tel 02 99 28 43 62. Fax 02 99 28 43 65
___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
ETABLISSEMENT
- Région : 1.BRE ‰
2.CEN ‰
3.BNO ‰
4. PDL ‰
- Nom …………………………………………………….……
- Type établissement
: 1. CHU ‰
2. CH ‰
3. CHS/psy ‰
5. Clinique MCO ‰
- Statut : 1. Public ‰
2. PSPH ‰
- Code (à remplir par le C/CLIN)……………
6. H. Armées ‰
4. H. Local ‰
7. SSR/ELD ‰
8. CAC ‰
3. Privé ‰
- Nombre de lits totaux ……………….
- Date de l’enquête |____|____|________|
PATIENT
- Sexe : 1. Homme ‰
- Date de naissance |____|____|________|
2. Femme ‰
- Poids …………………………
- Date entrée dans l’établissement |____|____|________|
- Indice de Mac Cabe |____| (0 sans maladie létale, 1 maladie létale dans les 5 ans, 2 maladie létale dans l’année)
- Immuno-dépression : 1. Oui ‰
2. Non ‰
9. Inconnue ‰
- Intervention chirurgicale au cours du séjour : 1. Oui ‰
- Insuffisance rénale : 1. Oui ‰
2. Non ‰
2. Non ‰
Si oui, Date |____|____|________|
9. Inconnue ‰
Si oui, dernière clairance à la créatinine ………………….. en ml/mn
- Allergie aux anti-infectieux : 1. Oui ‰
2. Non ‰
9. Inconnue ‰
Si oui, lesquels ? …………………………………………………………………………….
- Le patient est-il porteur au jour de l’enquête :
1. Infection communautaire ‰
2. Infection nosocomiale ‰
3. Les deux ‰ 4. Aucune infection †
PATIENT SOUS ANTI-INFECTIEUX AU JOUR DE L’ENQUETE : 1. Oui ‰
2. Non ‰
9. Inconnue ‰
Si oui, page suivante. Si non arrêt du questionnaire
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DETAIL DU ou DES TRAITEMENTS ANTI-INFECTIEUX AU JOUR DE L’ENQUETE
Anti-Infectieux
Exemple
Molécule 1
Molécule 2
Molécule 3
Molécule 4
Indication
- communautaire
- nosocomiale
x
- prophylaxie chirurgicale
Nom en DCI (voir listes)
Ceftazidime
Site infecté (voir listes)
Urinaire
Bactérie 1(voir listes)
E coli
Bactérie 2
Date 1ère prescription
12/01/2005
Voie administration1
IV
Posologie / 24 heures en Unité
commune de dispensation (UCD)
Rythme administration (nbre fois/j)
3 ampoules
3 fois
Durée du traitement prévue
10 jours
Jour de la ré-évaluation
3 jours
1
Le patient peut-il avaler ? : 1. Oui ‰
2. Non ‰ 3. Sans objet ‰
________________________________________________ 15
9. Inconnue ‰
_____________________________________
Basse-Normandie
Centre
Bretagne
Pays de la Loire
St Pierre et Miquelon
Enquête de conformité
de l’antibioprophylaxie chirurgicale
Niveau B
Rédaction : Bernard Branger, C.CLIN-Ouest
Année 2005
_____________________________________________________________________________
C.CLIN-Ouest. CHU Pontchaillou.
2, rue Henri Le Guilloux. 35033 RENNES Cedex 9
Tel 02 99 28 43 62. Fax 02 99 28 43 65
___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
Audit de l’antibioprophylaxie
ETIQUETTE PATIENT
en chirurgie
PATIENT
- Unité de séjour ………………….
- Terrain particulier : Tt immuno-sup ‰
Obésité ‰
Tt corticoïde ‰
Diabète I-D ‰
Age> 80 ans ‰
Prothèse < 2 ans ‰
- Allergie connue à un ATB : 1. Oui ‰ 2. Non ‰
- A quelle famille ATB le patient est-il allergique ? …………………… |____|____|____| (voir code annexe 2)
- Score ASA |____|
(voir annexe 3)
- Atcd d’hospitalisation datant de moins de 8 jours : 1. Oui ‰ 2. Non ‰
- Antibiothérapie préalable : 1. Oui ‰ 2. Non ‰
- Nom de cet (ou ces) ATB préalable(s) : ………………………..……………………
- Code de cet (ou ces) ATB préalable(s)
|____|____|____|
|____|____|____| (voir code annexe 2)
- Raison de l’ATBthérapie préalable :
1. Infection prouvée ‰ 2. Infection probable ‰ 3. Traitement préventif ‰
INTERVENTION
- Date intervention |_____|_____|_______| (dd/mm/yyyy avec 4 chiffres pour l’année)
- Type de chirurgie : 1. Ambulatoire ‰
- Programmée : 1. Oui ‰ 2. Non ‰
- Classe d’Altmeier : 1.Propre ‰
2. Hospitalisation classique ‰
- Endoscopie interventionnelle : 1. Oui ‰ 2. Non ‰
2.Propre contaminée ‰
3. Contaminée ‰
4. Sale ou infectée ‰
- Type intervention (en clair) …………………………………………………………………………………..
- Code de l’intervention principale |____|____|____|____|
(voir code annexe 1)
- Implant, prothèse : 1. Oui ‰ 2. Non ‰
- Heure début intervention effective |____|____| h |____|____|
- Heure de pose du garrot (s’il y a lieu) |____|____| h |____|____|
- Durée intervention en minutes |_____|_____|_____|
- Faits à signaler pendant l’intervention : 1. Hémorragie importante ‰
2. Autres faits ………………… ‰
EVALUATION FINALE : CONFORMITE PAR RAPPORT AUX REFERENTIELS
- L’indication (ou la non-indication) de l’antibioprophylaxie est-elle conforme à TOUS les critères ?
1. Oui ‰ 2. Non ‰
Si un produit a été administré :
- Le nom du produit est-il conforme ? 1. Oui ‰ 2. Non ‰ (tenir compte d’éventuelles contre-indications)
- La dose du produit est-elle conforme (par injection) ?
1. Oui pour toutes les injections ‰ 2. Oui, pour la plupart des injections ‰ 3. Non, pour aucune ‰
- Le type d’administration (IV…) est-il conforme ? 1. Oui ‰ 2. Non ‰
- Le moment de l’administration (dans les 2 heures précédant l’incision) est-il conforme ? 1. Oui ‰ 2. Non ‰
- La durée d’administration ou du nombre de doses est-elle conforme ? 1. Oui ‰ 2. Non ‰
Questionnaire court Î fin du questionnaire
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___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
Questionnaire long optionnel Î passer page suivante
Questionnaire long (optionnel)
ANTIBIOPROPHYLAXIE ÎPremière administration
- Date |_____|_____|_______| (dd/mm/yyyy avec 4 chiffres pour l’année)
- Heure |____|____| h |____|____|
- Voie : 1. IV ‰ 2. IM ‰ 3. Per os ‰ 4. Voie locale ‰ 5. Autre voie ………. ‰
- Nom du prescripteur ………………………………………………..
- Prescripteur : 1. Anesthésiste ‰
2. Opérateur ‰
3. Autre (à préciser) ‰ ……………
- Service où a eu lieu l’administration : 1. Service où est hospitalisé le malade ‰ 2. Bloc ‰
- Antibiotique : ………………………………… |____|____|____| (voir code annexe 2)
- Dose (préciser unité : mg, g…) |____|____|____|____| ………………
- Personne qui a administré l’ATB : 1. Anesthésiste ‰ 2. Autre médecin ‰
3.IDE ‰
4. IADE ‰ 5. Autre …..‰
- La suite de la prescription prévue est la suivante :
1. Il n’y aura pas d’autre administration ‰ 2. Il y aura une seule autre injection ‰
3. La prescription est prévue pour 24 heures ‰ 4. La prescription est prévue pour 48 heures ‰
5. La prescription est prévue ≥ 48 heures ‰
6. Non précisé ………………………….. ‰
- Complication en lien avec l’administration de l’antibiotique …………………………………………………………..
ANTIBIOPROPHYLAXIE Î Suite : injection(s) supplémentaire(s) (pendant 48 heures )
- Y a-t-il eu plus d’une administration d’ATB ? 1. Oui ‰ 2. Non ‰ (si « non » arrêter le questionnaire)
- Nombre de doses au total |___|___|
- Unité de séjour ……………….
- Date de fin (dernière administration) |_____|_____|_______| (dd/mm/yyyy avec 4 chiffres pour l’année)
- Voie : 1. IV ‰ 2. IM ‰ 3. Per os ‰ 4. Voie locale ‰ 5. Autre voie ………. ‰
- Nom du prescripteur …………………………
- Prescripteur : 1. Anesthésiste ‰ 2. Autre médecin ‰
3. Chirurgien ‰
4. Autre ‰ …….
- Antibiotique: ………………………………… |____|____|____| (voir annexe 2)
- Dose (préciser unité : mg, g…) |____|____|____|____| ………………
- Commentaires sur le prolongement de l’antibioprophylaxie
(existence d’une infection, présence d’un redon, d’un fixateur, d’une sonde ….…) :
……………………………………………………………………………………………………….…………………
- Complication en lien avec l’administration de l’antibiotique …………………………………………………………..
ANTIBIOPROPHYLAXIE Î Pour plus de 48 heures
- Y a-t-il eu plus une administration après 48 heures ? 1. Oui ‰ 2. Non ‰ (si « non » arrêter le questionnaire)
- Nombre de doses par jour ……………..
- Unité de séjour ……………….
- Date de fin (dernière administration) |_____|_____|_______|
(dd/mm/yyyy avec 4 chiffres pour l’année)
- Voie : 1. IV ‰ 2. IM ‰ 3. Per os ‰ 4. Voie locale ‰ 5. Autre voie ………. ‰
- Nom du prescripteur …………………………
- Prescripteur : 1. Anesthésiste ‰ 2. Autre médecin ‰
3. Chirurgien ‰
4. Autre ‰ …….
- Antibiotique: ………………………………… |____|____|____| (voir annexe 2)
- Dose (préciser unité : mg, g…) |____|____|____|____| ………………
- Commentaires sur le prolongement de l’antibioprophylaxie
(existence d’une infection, présence d’un redon, d’un fixateur, d’une sonde ….…) :
……………………………………………………………………………………………………….…………………
- Complication en lien avec l’administration de l’antibiotique …………………………………………………………..
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___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
Annexe 1 : Codes des interventions chirurgicales (4 lettres)
CHIRURGIE DIGESTIVE
ABDO
APPE
BILI
CHOL
COLO
GAST
GREL
HERN
PROC
RATE
Interventions sur le diaphragme (pour hernie -y compris hernie hiatale, éventration et rupture), le
péritoine (y compris la laparotomie exploratrice), l'épiploon et le mésentère (y compris adhésiolyse
péritonéale).
Appendicectomie (complémentaire ou pour lésion appendiculaire, péritonite et abcès
appendiculaires).
Chirurgie des voies biliaires (sauf cholécystectomie CHOL), foie et pancréas.
Cholécystectomie.
Chirurgie du colon et du sigmoïde et du rectum.
Chirurgie par voie abdominale concernant l'oesophage, l'estomac et le duodénum.
Chirurgie du grêle.
Chirurgie pariétale abdominale : hernies, éventrations (exceptées diaphragmatiques ABDO),
omphalocèle et laparoschisis.
Chirurgie proctologique.
Chirurgie de la rate.
CHIRURGIE ORL ET STOMATOLOGIQUE
(Les interv. maxillo-faciales avec ostéosynthèse pour fracture sont codées OSYN)
CCCF
ORLD
STOM
CESA
GFVA
GFVB
HYSA
HYSV
SEIN
TSEI
Chirurgie carcinologique cervico-faciale y compris pharyngo-larynx et trachée.
Interventions ORL pour lésions non malignes : oreilles, nez, sinus de la face, rhinopharynx,
oropharynx, glandes salivaires, amygdales, voile...
Intervention stomatologique pour lésion non cancéreuse : pathologie dentaire et infectieuse, fentes
vélo-palatines, malformations cervico-faciales.
CHIRURGIE GYNECO-OBSTETRIQUE
Césarienne.
Intervention (autre que hystérectomie HYSA ou HYSV) sur les organes génitaux féminins et
structures de soutien par voie abdominale.
Intervention (autre que hystérectomie HYSA ou HYSV) sur les organes génitaux féminins et
structures de soutien par voie basse.
Hystérectomie par voie abdominale.
Hystérectomie par voie vaginale.
Chirurgie mammaire (abcès, plastie, reconstruction, ablation de nodule).
Chirurgie d’exérèse du sein, mastectomie partielle ou totale, sans reconstruction immédiate
(exclusion des codes CCAM : QEMA006, QEMA001, QEMA014, QEMA002, QEMA008, QEMA011)
CODE
APER
CARO
CARF
PONM
PONS
CARF
GVIA
GVIT
TSAO
VALV
VPER
CHIRURGIE CARDIO-VASCULAIRE
Chirurgie vasculaire concernant les artères périphériques (saufs troncs supra-aortiques TSAO).
Chirurgie cardiaque à cœur ouvert;
Chirurgie cardiaque à cœur fermé (y compris le péricarde, à l’exclusion des coronaires).
Pontage aorto-coronarien avec greffon local.
Pontage aorto-coronarien avec greffon sur un autre site (saphène par exemple).
Chirurgie cardiaque à cœur fermé (y compris les coronaires et le péricarde).
Chirurgie des gros vaisseaux intra-abdominaux et pelviens (y compris la pose de clip cave).
Chirurgie des gros vaisseaux intra-thoraciques.
Tronc supra-aortique
Chirurgie de remplacement des valves cardiaques.
Chirurgie vasculaire concernant les veines périphériques.
CODE
ABLA
CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE
Ablation de matériel d'ostéosynthèse (vis, plaques, clous, broches...)
________________________________________________ 19
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___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
AMPU
ARDI
MUSC
OSDI
OSYN
PROT
PTGE
PTHA
PTTH
CODE
TUMC
ACRA
DLCR
HDIS
LAMI
NERF
VERT
HDIS
Amputation et désarticulation.
Intervention sur les articulations (ponction évacuatrice, arthroscopie, arthrodèse, synoviorthèse,
capsulotomie, capsulectomie, synoviectomie...) exceptée la pose de prothèse articulaire (PROT,
PTHA, PTGE).
Chirurgie du muscle, de l'aponévrose, des tendons et des ligaments (y compris canal carpien).
Intervention sur l'os (sauf crâne CRAN et rachis VERT) ne comportant pas d'ostéosynthèse (OSYN) :
évidement, ostéotomie, greffe osseuse, décortication, résection, etc.
Ostéosynthèse quel que soit le site (sauf crâne CRAN et rachis VERT), quel que soit le type de
matériel inerte sauf prothèse articulaire (PROT, PTHA, PTGE).
Prothèse articulaire (sauf hanche PTHA et genou PTGE).
Prothèse articulaire de genou.
Prothèse articulaire de hanche (à l’exclusion des prothèses totales de hanche – PTTH).
Prothèse articulaire TOTALE de hanche.
NEUROCHIRURGIE
Interventions pour exérèse d’une tumeur ou lésion intra-crânienne
Interventions sur le crâne et l'encéphale (y compris les dérivations intracrâniennes du LCR, les
interventions d'ostéosynthèse sur le crâne et les interventions sur la portion intracrânienne des nerfs
crâniens).
Dérivation extracrânienne du LCR (shunt ventriculaire externe, ventriculo-cardiaque, ventriculo-,
sous-duro- ou kysto-péritonéal : pose, révision, remplacement, ablation).
Chirurgie de hernie discale à l’étage lombaire par abord postérieur sans laminectomie, sans
ostéosynthèse et sans arthrodèse.
Intervention sur le rachis (exploration ou décompression de la moelle épinière ou des racines
nerveuses par excision/incision de structures vertébrales – os ou disque) à l’exclusion de la
chimionucléolyse et de HDIS).
Intervention sur les nerfs crâniens (portion extracrânienne) et périphériques et le système
sympathique.
Intervention sur le rachis (y compris l'ostéosynthèse), la moelle épinière et ses racines (à l’exclusion
de LAMI et HDIS).
Hernie discale
EXPU
ATHO
CHIRURGIE THORACIQUE
Chirurgie d’exérèse du poumon et des bronches
Chirurgie thoracique : plèvre, thymus, paroi thoracique, médiastin (sauf trachée et vaisseaux
pulmonaires), incluant diaphragme et hernie hiatale autre que l’exérèse pulmonaire (pneumonectomie
ou lobectomie) (EXPU).
CODE
NEPH
OGEM
PROS
UROL
CHIRURGIE UROLOGIQUE
Chirurgie du rein et du bassinet.
Intervention sur les organes génitaux masculins (sauf prostate PROS).
Intervention sur la prostate (adénomectomie, prostatectomie...), sauf prostatectomie endourètrale.
Chirurgie de l'appareil urinaire (uretère, vessie, urètre) + prostatectomie endourètrale.
CODE
OPHT
CHIRURGIE OPHTALMOLOGIQUElé
Chirurgie ophtalmologique : paupière, appareil lacrymal, oeil, muscles oculaires, orbites à l'exception
de la traumatologie osseuse et de la chirurgie de la cataracte.
Chirurgie de la cataracte.
CATA
CODE
THYR
AEND
LYMP
POLY
DIVERS
Chirurgie de la thyroïde
Chirurgie endocrinienne (parathyroïdes, surrénales...) à l'exception de la thyroïde (THYR) ou du
pancréas (BILI).
Moelle osseuse et du système lymphatique (greffe de la moelle, exérèse ou curage ganglionnaire...)
Chirurgie du polytraumatisé : blessé porteur de 2 ou plusieurs lésions traumatiques mettant en jeu le
pronostic vital du patient.
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___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
Chirurgie des tissus mous et de la peau (greffe cutanée, ablation de naevus, tumeurs, kystes,
lipomes, ablation de corps étrangers, évacuation d'hématome ou d'abcès, suture de plaies...).
Transplantation d'organes.
Autres interventions qui ne rentrent dans aucunes des catégories prédéfinies. Ce code doit être
utilisé à titre exceptionnel si cela s'avérait nécessaire.
SCUT
TRAN
AUTR
Annexe 2 : Code des antibiotiques
Noms génériques
Noms commerciaux
PENICILLINES
001- Péni G et V
Pénicilline, Oracilline, Extencilline
002- Péni M : méthicilline, autres
Bristopen, Orbénine
003- Péni A : amoxicilline
Clamoxyl, Agram, Amodex, Amophar, Bristamox….
004- Amoxicilline – acide clav.
Augmentin, Ciblor
005- Péni A : ampicilline
Penglobe, Totapen
006- Péni A : autres
007- Péni anti-pyocyaniques
Pipérilline, Baypen, Tazocilline
008- Ticar – acide clavulanique
Ticarpen, Claventin,
009- Autres péni
Unacim
CEPHALOSPORINES
011- C I
Alfatil, Cefaperos, Oracéfal, Céporexine, Cefacet
Cefacidal, Céfazoline, Céphalexeine, Keforal, Cefaloject,
Cefalotine, Keflin, Kefzol..
012- C II
Cépazine, Zinnat, Kéfandol, Cefamandole, Pansporine
013- CIII
Claforan, Rocéphine, Fortum, Cefobis, Cefizox
Oroken, Orélox, Céfodox
014- Autres
Pyocéfal, Méfoxin, Apacef, Moxalactam, Axepim
CYCLINES
031- Doxycycline
Vibramycine…, Vibraveineuse
032- Minocycline
Mynocine, Mestacine
033- Tétracycline
Tétracycline, Abiosan, Hexacycline
034- Autres
035- Cyclines + enzymes
036- Cyclines + autres
AMINOSIDES
041- Genta
Gentalline
042- Dibékacine
Débékacyl
043- Autres
Amiklin, Nebcine, Kamycine, Netromycine
Noms génériques
Noms commerciaux
MACROLIDES
051- Erythromycine
Abboticine, Erythrocine, Propiocine
052- Spiramycine
Rovamycine
AUTRES I
060- LINCOSAMIDES
Dalacine, Lincocine
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_____________________________________
___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
061- AC. FUSIDIQUE
Fucidine
070- SYNERGISTINES
Pyostacine, Staphylomycine
080- PHENICOLS
Thiophénicol,
090- POLYMYXINES
Colimycine
QUINOLONES
101- 1ère génération
ème
102- 2
génération
Negram, Pipram, Apurone,
Péflacine, Ciflox, Oflocet, Noroxine, Enoxor,
AUTRES II
110- NITRO-IMIDAZOLES
Flagyl, Tibéral, Ornidazole
120- SULFAMIDES
Bactrim, Eusaprim…, Pédiazole, Adiazine, Fanasil, Wellcoprim
DIVERS
131- Rifamycine
132- Vancomycine
Vancomycine, Vancocine, Targocid
133- Disulone
134- Autres
Tiénam, Azactam, , Betazime, Selexid
135- Autres 2
Fosfocine
140- Antibiotiques associés
Annexe 3 : Définitions
1. Patient, service
- 1 fiche par patient opéré, hospitalisé, quel que soit son âge, même pour une hospitalisation d’une journée, dans
un service de chirurgie ou un autre service.
2. Intervention chirurgicale
a) Une intervention chirurgicale consiste en la réalisation d'une ou plusieurs procédures chirurgicales effectuées
sur un patient lors d'une seule visite au bloc opératoire. Ne sont prises en compte que les interventions faisant
appel à une incision cutanée chez un patient hospitalisé, ou une pénétration instrumentale par les voies
naturelles avec geste chirurgical (excluant la simple observation). Une procédure chirurgicale est un traitement
chirurgical défini par un code alphanumérique du catalogue des actes médicaux français. Si plusieurs procédures
sont effectuées dans le même temps opératoire, seule la procédure principale sera prise en compte.
b) Endoscopie interventionnelle
Méthode chirurgicale consistant à introduire, dans une cavité naturelle, telle la cavité péritonéale (coeliochirurgie)
ou toute autre cavité articulaire ou non, à l’aide de courtes incisions cutanées, des instruments chirurgicaux. Les
actes endoscopiques non interventionnels ne sont pas pris en compte.
c) Urgence
Intervention non programmée pour la semaine suivante.
d) Implant ou prothèse
Matériel synthétique, non naturel, autre que les fils et les sondes urinaires. Par exemple : prothèse osseuse,
prothèse articulaire, prothèse vasculaire, plaques diverses..
e) Durée d’intervention
Du début à l’incision, jusqu'à la fin à la fermeture (en minutes). Pour les interventions avec endoscopie
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___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
interventionnelle, le moment de l’insufflation de gaz, si le moment de la première incision n’est pas connu, peut
servir d’heure de début.
3. Facteurs de risques
a) Classe de contamination
La classification du risque intrinsèque d'un type d'incision particulier est basée sur celle de l'American College of
Surgeons (Altemeier), qui définit 4 catégories : propre, propre-contaminée, contaminée, sale ou infectée.
En cas de procédures multiples, il faut prendre en compte la classe de contamination de la procédure principale.
Pour la chirurgie orthopédique, une intervention sur une articulation ayant fait au préalable l'objet d'une
intervention (ou d'une ponction, ou d'une injection) doit être mise au minimum en classe 2.
Les actes chirurgicaux sont classés dans une des 4 catégories suivantes :
1. Chirurgie propre
Intervention sur une zone normalement stérile. La peau est primitivement intacte.
Si on met en place un drainage, ce doit être un système clos. Pas d'ouverture des tractus digestif, respiratoire,
urogénital ou oropharyngé.
2. Chirurgie propre-contaminée
Intervention avec ouverture ou traversée d'une zone possédant une flore bactérienne saprophyte. Intervention
accompagnée d'ouverture des tractus digestif, respiratoire ou urogénital dans des conditions techniques bien
contrôlées et sans contamination inhabituelle (urines stériles, bile non infectée).
3. Chirurgie contaminée
Intervention avec ouverture ou traversée d'une zone d'inflammation non purulente.
Intervention avec
contamination massive par le contenu du tube digestif, ouverture du tractus urogénital ou biliaire en présence
d'une infection urinaire ou biliaire. Plaies traumatiques ouvertes récentes (moins de 4 heures).
4. Chirurgie sale ou infectée
Intervention sur une zone contenant du pus, des corps étrangers, des fécès. Plaies traumatiques anciennes
(datant de plus de 4 heures). Cette définition suggère la présence des organismes responsables de l'infection
opératoire dans le site opératoire avant l'intervention.
b) Score ASA
C'est un bon indicateur de la mortalité péri-opératoire globale, utilisé par l'American Society of Anesthesiologists
classant les patients en 5 catégories. Les patients sont classés dans une des 5 catégories suivantes :
1 . Patient sain
C'est-à-dire sans atteinte organique, physiologique, biochimique ou psychique.
2. Patient avec atteinte systémique légère
Par exemple : légère hypertension, anémie, bronchite chronique légère.
3. Patient avec atteinte systémique sérieuse, mais pas très invalidante
Par exemple : angine de poitrine modérée, diabète, hypertension grave, décompensation cardiaque débutante.
4. Patient avec atteinte systémique invalidante, représentant une menace constante pour sa vie
Par exemple : angine de poitrine au repos, insuffisance systémique prononcée (pulmonaire, rénale, hépatique,
cardiaque... ).
5. Patient moribond
Une survie de plus de 24 h est improbable, avec ou sans intervention.
===================
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___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
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Basse-Normandie
Centre
Bretagne
Pays de la Loire
St Pierre et Miquelon
Lien entre consommation antibiotique et
incidence des bactéries multi-résistantes
Niveau C
Rédaction : Bernard Branger, Sylvie Bataillon, Hélène Sénéchal, C.CLIN-Ouest, Rennes
Pascal Thibon, RRH, Caen
Année 2005
Objectifs
- Mesurer la consommation des antibiotiques (antibiothérapie) selon une méthode standardisée
- Suivre l’incidence des BMR selon une méthode standardisée
- Mettre en parallèle les deux indicateurs précédents pour établir un lien entre les deux.
Méthodes
1. Mesure de la consommation
¾
Connaissance de la Dose Définie Journalière (DDJ ou
- DDJ pour cefotaxime = 4 g
référence à une dose moyenne prescrite pour un adulte
- Quantité prescrite sur un trimestre = 1200 g
de 70 kg, en curatif. Voir référence ESCMID et référence
- JTE = 1200 / 4 = 300
- Nombre de journées sur un trimestre = 6000
C.CLIN-Ouest à venir.
¾
¾
Exemple
DDD pour defined daily dose) par antibiotique en
journées
Calcul de la quantité totale de l’antibiotique divisée par la
- Nombre d’entrées sur un trimestre = 1000
DDJ : nombre de journées traitement évaluées (JTE).
entrées
Journées de traitement évaluées (JTE)
- JTE/ 1000 journées = 300 / 6000 = 50 pour 1000
™ pour 1000 journées d’hospitalisation : rapport entre
les JTE et les journées d’hospitalisation
journées
- JTE/ 100 entrées = 300 / 1000 = 30 pour 100
entrées
™ pour 100 admissions : rapport entre les JTE et les
journées d’hospitalisations
_____________________________________________________________________________
C.CLIN-Ouest. CHU Pontchaillou.
2, rue Henri Le Guilloux. 35033 RENNES Cedex 9
Tel 02 99 28 43 62. Fax 02 99 28 43 65
___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
2. Incidence des BMR
¾
Nombre de BMR isolées dans l’ETS par le laboratoire de microbiologie sans les doublons. Un
doublon (définition ONERBA) est « une souche bactérienne dont la combinaison espèceantibiotype est identique à celle déjà incluse pour le même sujet ; (..) un antibiotype est considéré
comme différent s’il diffère de l’antibiotype initial par au moins une différence majeure. (..) ». Un
doublon n’est comptabilisé comme tel que dans la période de 3 mois. Les espèces retenues sont
celles du document « Maîtrise de la diffusion des BMR » du CTIN de 1999 et celles proposées
dans la circulaire n° 2002-272 du 2 mai 2002.
¾
Nombre de journées d’hospitalisation
3. Lien entre les deux indicateurs
¾
Courbes trimestrielles conjointes des DDJ et de l’incidence.
¾
Comparaisons annuelles avec des ETS « comparables » des incidences des BMR et des
consommations. Définitions de seuils d’incidence et de consommations pour classer les ETS
en fonction de ces seuils.
Figure 4 : Exemple de lien visuel entre consommation en JTE/ 1000 journées pour les
quinolones et l’incidence des pyocyaniques résistants aux quinolones
350
In c id e n c e P y o -R -Q
J T E q u in o lo n e s
300
250
200
150
100
50
0
0 4 -0 1
02
03
04
0 5 -0 1
02
03
04
7
Figure 5 : Exemple de résultats dans l’inter-région du lien entre incidence des BMR et les
JTE/1000 journées
________________________________________________ 26
_____________________________________
BMR pour 10 000 journées
___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
70
60
50
40
30
20
10
0
0
20
40
60
80
100
120
JTE ATB pour 1000 journées
Domaine
1. Durée et périodicité
L’enregistrement sera trimestriel à partir du 1er trimestre 2005 jusqu’en fin 2006 soit 8 trimestres au
total. Les envois des données seront effectués tous les 2 trimestres aux relais régionaux puis au
C.CLIN-Ouest . Un retour des résultats sera effectué tous les 2 trimestres dans un délai d’un trimestre
après réception.
2. ETS et services inclus
Les ETS de court séjour, publics ou privés seront inclus en excluant la pédiatrie (jusqu’à 15 ans), les
établissements de psychiatrie et les ELD. Les rétrocessions d’antibiotiques à des personnes externes
(non hospitalisées) sont exclues.
3. Association ATB – Bactéries
Pour les ETS à faible activité ou à incidence de BMR faible, un premier niveau est proposé vis-à-vis
de associations bactéries-ATB fréquentes et importantes en terme de santé publique. Pour les ETS à
forte activité (CHU, CH importants..), un deuxième niveau est proposé concernant des associations
bactéries-ATB potentiels (y compris des associations émergentes comme certains SA et
pristinamycine ou fosfomycine..).
Î Annexe
- Liste des antibiotiques et DDJ
- Proposition des outils pour les 3 niveaux et en particulier pour le lien consommation - BMR
Î A consulter : le programme sous Excel® pour la saisie, le calcul et la présentation de
courbes sur le site du Réseau Régional d’Hygiène de Basse-Normandie (http://www.rhhbn.org)
et le site du C.CLIN-Ouest (http://www.cclinouest.com)
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___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
Tableau : Associations bactérie – antibiotique retenues par le groupe de travail
Bactérie
Antibiotiques
DCI
DDJ
Exemple de nom commercial (liste
non exhaustive tirée DOROSZ 2005)
Amoxicilline
1g
Clamoxyl, Flemoxine, Agram, Hiconcil,
Amodex, Gramidil, Bristamox
Staphylococcus aureus
Amoxicillne + Ac. Clav.
1g
Augmentin, Ciblor..
Oxacilline
2g
Bristopen, Orbénine
Cefotaxime
4g
Claforan
Ceftriaxone
2g
Rocéphine
Ceftazidime
4g
Fortum
Ofloxacine
0.4 g
1g
Ciflox, Uniflox
Ciprofloxacine IV
0.5 g
Ciflox, Uniflox
Norfloxacine
0.8 g
Noroxine
Levofloxacine
0.5 g
Tavanic
Moxifloxacine
0.4 g
Avelox
Pristinamycine
2g
Pyostacine
Ceftazidime
4g
Fortum
Imipénème
2g
Tiénam
Ciprofloxacine orale
1g
Ciflox, Uniflox
Ciprofloxacine IV
0.5 g
Ciflox, Uniflox
Norfloxacine
0.8 g
Noroxine
Levofloxacine
0.5 g
Tavanic
Moxifloxacine
0.4 g
Avelox
Ciprofloxacine orale
Pseudomonas aeruginosa
Oflocet, Monoflocet
Amoxicilline
1g
Clamoxyl, Flemoxine, Agram, Hiconcil,
Amodex, Gramidil, Bristamox
Amoxicilline + Ac. Clav.
Ofloxacine
Oflocet, Monoflocet
Ciflox, Uniflox
Ciprofloxacine IV
0.5 g
Ciflox, Uniflox
Norfloxacine
0.8 g
Noroxine
Levofloxacine
0.5 g
Tavanic
Moxifloxacine
0.4 g
Avelox
4g
Negram
0.8 g
Pipram
Acide nalidixique
Acide pipémidique
Enterobacter claocae
0.4 g
Augmentin, Ciblor
1g
Ciprofloxacine orale
Escherichia coli
1g
Cefotaxime
4g
Claforan
Ceftriaxone
2g
Rocéphine
Ceftazidime
4g
Fortum
Ofloxacine
0.4 g
Oflocet, Monoflocet
1g
Ciflox, Uniflox
Ciprofloxacine IV
0.5 g
Ciflox, Uniflox
Norfloxacine
0.8 g
Noroxine
Levofloxacine
0.5 g
Tavanic
Moxifloxacine
0.4 g
Avelox
Ciprofloxacine orale
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___________________________________________________________________Antibiotiques 2005 – 2006 . C.CLIN-Ouest
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Relevé trimestriel des associations Bactéries – Antibiotiques Î données à recueillir
Etablissement
- Nom ………………………………………….……
- Code (à remplir par le C/CLIN)
………………………………………………………………………………………………
- Type établissement
: 1. CHU ‰
2. CH ‰
5. Clinique MCO ‰
- Statut : 1. Public ‰
2. PSPH ‰
3. CHS/psy ‰
6. H. Armées ‰
4. H. Local ‰
7. SSR/ELD ‰
8. CAC ‰
3. Privé ‰
Données administratives
Nombre de journées (hors pédiatrie, urgences et ambulatoire) pendant le trimestre ………………………
Données recueillies par le microbiologiste
Nombre de bactéries résistantes à un antibiotique
Nombre des Staphylococcus aureus
Nombre de Escherichia coli
- Nombre de SA résistants à l’oxacilline : ……………
- Nombre de EC résistants à l’amoxicilline : ………..
- Nombre de SA résistants aux fluoro-quinolones : ..…
- Nombre de EC résistants à l’amox + ac.clav : ………
- Nombre de SA résistants à la pristinamycine : ……
- Nombre de EC résistants à la ciprofloxacine : ….
- Nombre de EC résistants à l’ofloxacine : ….
- Nombre de EC résistants à l’ac/ nalidixique : ………..
Nombre de Pseudomonas aeruginosa
Nombre de Enterobacter cloacae
- Nombre de PA résistants à la ceftazidime : ………….
- Nombre de ECl résistants au cefotaxime : …………..
- Nombre de PA résistants à l’imipénème : ……
- Nombre de ECl résistants à la ceftriaxone : ………….
- Nombre de EC résistants à la ciprofloxacine : ….
- Nombre de Ecl résistants à la ceftazidime : ………….
- Nombre de EC résistants à l’ofloxacine : ….
- Nombre de EC résistants à la ciprofloxacine : ….
- Nombre de EC résistants à l’ofloxacine : ….
Données recueillies par le pharmacien
Nombre de DDJ par antibiotiques (ordre alphabétique)
DCI
DDJ
Exemple de nom commercial (liste
Nombre de DDJ
non exhaustive tirée DOROSZ 2005)
Acide nalidixique
4g
Amoxicilline
1g
Amoxicillne + Ac. Clav.
1g
Augmentin, Ciblor
Cefotaxime
4g
Claforan
Ceftriaxone
2g
Rocéphine
Ceftazidime
4g
Fortum
Imipénème
2g
Tiénam
Ofloxacine
0.4 g
Ciprofloxacine orale
Ciprofloxacine IV
Negram
Clamoxyl, Flemoxine, Agram, Hiconcil,
Amodex, Gramidil, Bristamox
Oflocet, Monoflocet
1g
Ciflox, Uniflox
0.5 g
Ciflox, Uniflox
Oxacilline
2g
Bristopen, Orbénine
Pristinamycine
2g
Pyostacine
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Modalités d’envoi au C.CLIN-Ouest
- Pour la Basse-Normandie : voir avec le RRH
- Pour les autres régions :
¾ Recueil trimestriel en fin de trimestre (1er janvier – 31 mars ; 1er avril – 30 juin ; 1er
juillet – 30 septembre ; 1er octobre – 31 décembre)
¾ Saisie sur le programme Excel ou saisie sur la feuille de la page 28
¾ Envoi des données sous format Excel ou sous format papier au C.CLIN-Ouest ou
au relais régional
•
Attention ! Renommer le fichier Excel avec les données suivantes
séparées par _ ou un espace : atb_chu_ville pour un centre hospitalier
universitaire (chu)
ou atb_ch_ville pour un centre hospitalier (ch) ou
atb_cl_ville pour une clinique MCO (cl).
- Pour toute question : Bernard BRANGER, Nadine GARREAU
au 02 99 28 43 62 ou par mail.
===============
________________________________________________ 31
_____________________________________

Documents pareils