AfriCan-Baptiste, surfeur solidaire

Transcription

AfriCan-Baptiste, surfeur solidaire
AfriCan
Surfeurs solidaires
Baptiste Dalmon, 33 ans
Surfeur solidaire
Sa ville africaine : Grand Bassam, Cote d’Ivoire
Ses artistes africains : Boubacar Traoré, Ernesto Djédjé,
Tinken Jah Fakoly, Césaria Evora
Son plat africain : Foufou, banane, sauce graine
Sa citation africaine :
«Un peu un peu, le dromadaire rentrerait dans la gamelle»,
proverbe berbère (si chacun y met du sien...)
Que peut encore l’Afrique?
Vues du spot
Sport & Environnement
Le surf, les surfeurs, les surfeurs solidaires, en Afrique, ça existe? C’est l’une des
questions que je me suis posée.
Et bien oui! Il y a des fédérations au Maroc, au Sénégal, au Libéria, à Sao Tomé et
ailleurs. Il y a même des évènements et des grands comme le West Africa Rip Curl.
Pour en savoir plus, on m’a conseillé de contacter une association Basque qui
rayonne au niveau national, l’association «surfeur solidaire». Habitante de Marennes
Oléron, on m’a encouragé à aller à la rencontre d’un de leurs membres, Baptiste.
Baptiste est un passionné, un humain tel qu’on aimerait en rencontrer un peu plus en
ces temps difficiles ; et surtout un fin connaisseur de l’Afrique qui surfe, non pas sur le
net, mais sur les planches. Il en est persuadé, il peut apporter à l’Afrique mais
l’Afrique lui apporte beaucoup et on ne parle pas gros sous. Sa référence à lui :
Randy Rarick - surfeur et docteur Australien.
Baptiste et ses collègues membres de l’association sont partis d’un simple constat
mais qu’il fallait faire. Tous le monde n’a pas l’occasion d’apprendre à nager et encore
moins d’avoir le réflexe de sauver une personne qui se noie. C’est de là qu’est parti
leur belle idée qui est de récupérer du matériel de surf, de descendre chaque
automne, par la route, en Afrique. Loin d’eux l’idée de venir déposer des déchets. Le
but est de ramener ce matériel inutilisé et de donner envie aux populations locales de
surfer. Pour surfer, il faut savoir nager, et nager permet des tas de choses comme
sauver des vies, sécuriser les locaux et les intéresser à leur environnement, et le
protéger.
Dans les pays oû ils sont allés, à savoir le Maroc et la Côte d’Ivoire, les personnes
On clique:
n’avaient pas forcément conscience de pouvoir surfer. Aujourd’hui, au Maroc, ils sont
www.surfsolidaire.free.fr
autonomes. Le but n’étant pas de leur ramener du matériel ad vitam eternam mais de
www.surfrider.eu/
leur donner l’envie de démultiplier l’action. De nouvelles destinations sont désormais
Liminza International C envisagées comme : le Sénégal, le Libéria, Sao Tomé et Principe.
Les acteurs africains peuvent se saisir de ce sujet, encourager les jeunes à surfer, à observer leur
environnement, à le protéger, à se protéger.