Dossier du spectacle

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Dossier du spectacle
Dossier du spectacle
L’auteur : Guy Foissy
Né à Dakar en 1932, ses premières pièces ont été
créées en 1956 au Théâtre de la Huchette à Paris.
Puis en 1965 par la Compagnie Jean-Marie Serreau-André-Louis Périnetti. Actuellement plus de
80 de ses pièces ont été jouées, en France et dans
plus de 35 pays, et traduites dans une quinzaine de
langues. Il est édité pour la première fois en 1966.
Aujourd’hui quelques 65 de ses pièces sont éditées,
(ainsi que plusieurs dizaines de textes théâtraux
courts, réunis pour la plupart dans les 5 volumes
de «l’Art de la Chute») dans l’Avant-scène, chez
Actes-Sud-Papiers, à La Librairie Théâtrale, aux Editions Magnard, aux Editions du Laquet,
aux Editions Art & Comédies, aux Éditions «L’œil du Prince» et à l’Harmattan. A l’étranger, il
est édité en Allemagne, Hongrie, Mexique, U.S.A, Pays-Bas, et une trentaine de ses pièces sont
éditées au Japon. En 1972, «Cœur à Deux» est créée à La Comédie Française (dans le cadre de
l’opération Neuf Auteurs Nouveaux à la Comédie Française). En 1976, une compagnie théâtrale japonaise, dirigée par Masao Tani décide de s’appeler Théâtre Guy Foissy et de se consacrer exclusivement à son théâtre. Elle a créé une quarantaine de ses pièces à Tokyo. Elle a fêté
en 2006 son 30ème anniversaire. Il a écrit également un livre de souvenirs d’auteur «Le Sablier
des Mots» (Editions du Laquet). En 2006, il a fêté ses 50 ans de théâtre. Il a mené parallèlement une carrière de cadre de l’Action Culturelle en France et à l’étranger, et fut, entre autres,
administrateur d’un Centre Dramatique National (Théâtre de Bourgogne), directeur d’un
Centre d’Action Culturelle (C.A.C Mâcon), directeur d’un Centre Culturel Français à l’étranger (Centre Culturel Franco-italien de Gênes-Italie), président de la Compagnie 73-Théâtre
de Cannes, dirigée par Chantal Bouisson (son épouse). Il vit aujourd’hui sur la Côte d’Azur.
Il a reçu de nombreux prix et distinctions au cours de sa carrière: Prix Coup de Théâtre-Les
Nouveaux Auteurs (ORTF 1969), Prix Courteline (SACD 1978), Grand Prix de l’Humour
Noir du Spectacle (1979), Prix de la Radio (SACD 2001), Prix Théâtre (SACD 2013), et des
décorations: Officier des Arts et Lettres, Chevalier des Palmes Académiques, Médaille d’Or de
la Ville de Cannes.
Le spectacle : L’art de la chute
C’est un ensemble de textes sur des thèmes contemporains. Dialogues, comédies brèves, situations, instants. Agressifs, comiques, absurdes selon les cas.
La Compagnie Bouguinbarre a sélectionné 14 pièces courtes dans trois tomes de la série créée
par Guy Foissy : L’art de la chute, Les déchets et Faux semblants.
Durée de la représentation : 1H20 environ
La Compagnie Bouguinbarre
La Compagnie Bouguinbarre est une compagnie théâtrale amateur créée sous la forme d’une
association loi de 1901.
Le siège social de la Compagnie Bouguinbarre est situé «Quartier du Brusquet, 84110 Vaison
la Romaine».
Identification R.N.A. : W843002660 - N° d’annonce au Journal Officiel : 1062 - paru le :
10/11/2012
N° SIREN : 789-196-870 N° SIRET : 789-196-870 00016
L’association « Compagnie Bouguinbarre » a pour objet de préparer, réaliser et présenter
des spectacles théâtraux, en particulier dans les villes et villages du Vaucluse et de la région
PACA. Son but essentiel est de promouvoir cette activité théâtrale dans des lieux où elle n’a
pas fréquemment l’occasion de se développer.
Notre objectif: un théâtre populaire mais non populiste.
Nos mises en scène sont élaborées de façon à pouvoir nous produire aussi bien dans des
théâtres équipés que dans des salles polyvalentes ou autres lieux.
Les acteurs
Tous les membres de le Compagnie Bouguinbarre ont plusieurs années de pratique théâtrale
Géraldine BOULARD : Atelier théâtre du Sablier depuis 2011, sous la direction de Carole
Montagner (12 jurés en colère de Réginald Rose, Shakespeare)
Jean-François BOULARD : Atelier théâtre du Sablier depuis 2009, sous la direction de Carole Montagner (Palace de Jean-Michel Ribes, Un fil à la patte de Georges Feydeau, 12 jurés
en colère de Réginald Rose, Shakespeare). A travaillé sous la direction d’Isabelle Maniacci (Le
neveu de Rameau de Diderot). Atelier Etincelle à Sorgues depuis 2011.
Claude GUINTRAND : Atelier de Yves Penay, à Paris, de 2002 à 2006. Atelier du TRAC à
Beaumes de Venise sous la direction de Thibaud Charbonnel (La conférence des oiseaux de
Jean-Claude Carrière). Atelier du théâtre du Sablier sous la direction de Carole Montagner
(Musée haut, musée bas de Jean-Michel Ribes, Palace de Jean-Michel Ribes, Petite Entaille de
Durringer, Un fil à la patte de Georges Feydeau, 12 jurés en colère de Réginald Rose, Shakespeare). Création pour le théâtre du Sablier de la pièce « Prof ! » de Jean-Pierre Dopagne en
2011. Stage de mise en scène au théâtre « Ouï-dire » de Malakoff en 2012.
Dossier de presse
Note d’intention du metteur en scène
Le spectacle que nous présentons est un ensemble de scènes, issues de trois tomes de « l’art de
la chute » de Guy Foissy.
Ces scènes sont indépendantes les unes des autres et de longueur très variable, de 20 secondes
à 20 minutes environ.
La mise en scène réalisée a eu plusieurs objectifs:
Rester très fidèle non seulement au texte original mais également à son esprit. Elle doit mettre
en valeur les situations écrites, en changeant éventuellement leur présentation, mais, en aucun
cas, elle ne doit utiliser des interprétations, qui peuvent être certes comiques, mais qui n’auraient pas de lien avec la scène telle qu’elle a été écrite.
Éviter que le spectacle soit une succession de monologues ou dialogues mais que chaque
scène soit intégrée dans un environnement donné reconnaissable par le spectateur (exemple:
« ratage » vu sous la forme d’un enterrement, « c’est pas mal pour une femme » sous la forme
d’un interrogatoire policier, « Martiens » sous la forme d’une conférence, etc..)
Assurer un rythme constant par la rapidité des enchaînements et la bonne répartition des
scènes courtes et longues. Le passage au « noir » entre chaque scène est limité aux cas où cela
est nécessaire ou souhaitable. Les transitions entre les scènes se font, par conséquent, par la
musique qui crée l’ambiance de la scène qui suit et permet aux acteurs les changements de
costumes.
Optimiser l’utilisation des costumes et accessoires en cherchant un compromis entre la personnalisation nécessaire de chaque personnage et la nécessité d’un changement rapide.
Mettre en valeur la force comique du texte par l’énergie du jeu des acteurs en évitant de tomber dans une suite de « bons mots » mais faire en sorte que chaque scène soit interprétée et
vue comme une pièce de théâtre en miniature.
Minimiser le décor afin qu’il s’adapte de lui-même à la situation. Les trois chaises utilisées représentent donc, selon les cas, un banc, une banquette, un divan, etc.. Cela permet, à chaque
scène, de ne pas distraire le regard des spectateurs par des accessoires ou pièces de mobilier
qui ne seraient pas utilisés à ce moment. Par ailleurs, ceci facilite l’adaptation à des lieux scéniques très divers : plein-air, salle des fêtes, salle polyvalente, etc.. aussi bien que des théâtres.
Pour la même raison, l’éclairage est réduit au « pleins feux » avec quelques transitions au noir.