la semaine intersemestre
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la semaine intersemestre
Dans ce numéro une enquête inédite de la fameuse éthnologue, Miss D. A lire aussi : Les quelques assoces qui ont pris la parole Les articles persos La rubrique casse-tête, qui fait mal aux neurones A faire toujours : Février 2005 - N° 118 [email protected] Les mots croisés Ecrire des articles pour le prochain numéro ... LA SEMAINE INTERSEMESTRE Pourquoi cette couverture avec des skieurs tout bronzés, bein parce qu’on va vous parler de Prague bien sûr. Edito Scoop n°118 Ensearques, bonjour. Schéma explicatif : Edito.........................................................p 02 Le mot du BDE.........................................p 03 Libre expression........................................p 04 Prague........................................................p12 Casse tête...................................................p 15 Mots croisés...............................................p 16 Sommaire C’est dans des circonstances un peu particulières que j’accède à la présidence du journal. Et d’ailleurs avant de continuer je vais revenir en arrière. C’est dans des circonstances un peu particulières que j’ai accédé à l’école. Il aura fallu que je vive une expérience assez traumatisante de deux ans que les spécialistes appellent «la prépa», mais peu importe puisque maintenant s’offre à moi l’univers épanouissant et heureux de la vie étudiante dans une communauté nouvelle: l’école, donc. Le symbole, l’organe majeur de cet univers est bien entendu le BDE, qui organise le bonheur pour les élèves et procure un rôle valorisant à ceux qui en font partie... Est-ce si sûr ? Dans les quelques premiers jours qui m’ont été donnés de passer à l’école j’ai pu entendre et voir tout ce qui pouvait être entendu et vu à propos du BDE, et surtout en mal. Mais très vite les bruits de couloirs sont là pour me rassurer : «la raillerie est le sport de l’ENSEA, tu t’y habitueras». Un entretien de clarification avec un membre du BDE de l’époque me confirmait ces bruits et il me semblait à ce moment qu’il ne souffrait pas tant que ça de ce qui me paraissait être un pourrissage en règle. C’est plutôt dans cet esprit que le Scoop publiait dans son dernier numéro un texte moqueur à l’encontre du BdCadence. C’est pas passé. Comment le comprendre, qu’est-il arrivé ? C’est probablement la goutte d’eau qui a fait déborder la baignoire, et nous nous en retrouvons malheureusement éclaboussés. Alors bien sûr nous nous excusons auprès de toutes les personnes qui se sont senties blessées, même si j’espère que toutes ces personnes n’ont jamais douté que c’était une tentative d’humour. La leçon à retenir est, de mon point de vue, que l’esprit régnant à l’ENSEA n’est pas le terreau que j’attendais pour mon développement personnel (je n’exclue pas le facteur consitué de ma propre personne de cette analyse), et du votre que si vous ne voulez plus lire ce genre de chose dans le Scoop il vous faut écrire, pour votre compte ou pour celui de votre, ou de vos associations, partagez vos expériences, votre humour drôle et vos attentes parce que c’est le seul moyen que quelqu’un vous aide à les remplir, dialoguez, interprétez, et souriez. Sur ce, il me faut terminer un journal «qui sert à rien», avec toute l’équipe (c’est moi ou toutes les chaises sont occupées ? Ah bah non, c’est parce que le club voile est là...), bref, bonne lecture, enfin, selon la formule consacrée... et à la prochaine. Le mot du BDE Scoop n°118 Salut à tous, Ceci est mon premier mot du BdE : je succède ainsi à P’tit Rhum, reprenant l’inaltérable tradition de ce texte d’une page, sujet d’éternelles querelles entre le SCOOP et notre Bureau… (vous avez déjà vu un meuble et un périodique se bastonner ? Dommage, parce ça vaut le coup d’œil) Ah ! Et vous pouvez commencer à avoir peur, le nouvel auteur des mots du BdE n’est autre qu’un membre du Spec’ !! Nous abordons à présent, après être sortis de la période des partiels, un moment plus calme de l’année. Bien sûr, vous avez eu le temps de décompresser pendant la semaine intersemestre, que vous soyez allés dans les Alpes, à Prague, ou que vous ayez décidé de rester chez vous à glandouiller, peinards. Mais c’est pas fini (bah ouais, tu croyais quoi, là ? On est seulement en février) ! Après la soirée « Disco Fever » du 4 février organisée par nos amis de la Cave, votre BdE préféré (quoi, POOOOOON ?) va vous mitonner une grosse soirée de fou avec une ambiance de folie. Ne ratez pas cet événement exceptionnel !! Puisqu’on en parle, là, c’est le moment où je m’exprime au nom de tout le BdE après notre accession à nos fonctions. Donc, tout d’abord, le BdBranché tient à remercier tous ses partisans… c’est quand même grâce à vous qu’on est là, les gars (et les filles, bien sûr) ! Nous saluons aussi le travail de nos prédécesseurs, qui nous ont organisé un WEI de folie, un baptême nickel et tout ce que je ne peux pas citer parce que ça prendrait trop de place. Nous espérons qu’ils seront contents du travail de leurs successeurs. Nous les invitons d’ailleurs à passer au bureau quand ils veulent pour nous prodiguer leurs conseils et leurs réactions. Leur aide nous sera précieuse. On souhaite aussi bon vent à nos 3A qui partent en PFE. Et enfin, à vous tous : nous espérons que vous serez satisfaits du travail que nous fournirons toute l’année pour vous tous, amis enséarques. Le BdBranché (Murphy) Assoces Scoop n°118 Vingt ans de “JE”* ! E lectr’Ensea, Concept’95, Concept Ensea… L’esprit “Junior Entreprise”* souffle depuis vingt ans à l’Ecole où des étudiants réalisent, pour le compte d’industriels et contre rémunération, des prestations de conseil et de développement en électronique et en informatique. Octobre 1984 : des élèves de première année, dont Jean-Christophe Bories (87), créent une association loi 1901 (à but non lucratif) avec pour objectif “de compléter et de prolonger l’enseignement théorique de l’Ensea par un enseignement pratique [via] des études et des projets qui nous sont confiés par l’industrie”. C’est la création d’Electr’ Ensea. L’Ecole fait ainsi ses premiers pas dans l’univers des “Junior Entreprises”*, ces structures dans lesquelles des étudiants dûment rémunérés “réalisent pour le compte d’entreprises ou d’organismes publics des missions à caractère professionnel : études de marché ou de faisabilité, business plans, prototypes, travaux de recherche…”, comme l’explique le quotidien économique Les Echos, partenaire de la Confédération nationale des Junior Entreprises (CNJE), dont Concept’95,créée en 1986, a obtenu le label en 1988. Satisfaire un besoin client avant tout ! Les étudiants comprennent alors très vite ce qu’ils peuvent en retirer. “La JE* permet d’apprendre à un étudiant à satisfaire un besoin exprimé par un client professionnel , explique Riccardo Cohen (91), qui a animé la structure. Sans cette expérience, j’aurais eu une approche insuffisante du métier d’ingénieur…”. Analyser une demande client, mettre en œuvre un cahier des charges, tenir les délais, assurer des prestations de qualité…Pour Auguste Venkiah, président de la JE de 2002 à 2003 : “Les différentes rencontres avec les entrepreneurs m’ont permis de travailler l’ aspect relationnel du métier d’Ingénieur, chose qui ne s’apprend pas en cours”. Au fil des ans, la “JE”* a ainsi mené pour des entreprises comme Dumez, EDF, HP, Sagem, Thalès ou des PME, des missions aussi diverses que l’optimisation de l’ énergie transmise par un signal numérique, l’automatisation d’ un banc de mesures pour des essais électro-acoustiques sur un téléphone, le développement d’un système de ramassage de balles sur un practice de golf, d’un compteur de foudre… Des tarifs imbattables ! Le statut particulier des “Junior Entreprises”* leur permet de facturer le jour-étude aux alentours de la modique somme de 230 € HT. 70 % sont alors versés à l’étudiant, les 30% restant servent au paiement des impôts et taxes( charges sociales, impôts sur les sociétés, taxe professionnelle, TVA…) et au fonctionnement. Olivier Chauprade (86), fondateur et dirigeant de la société Logipix, a ainsi choisi de faire appel à Concept Ensea, créée quant à elle en 1998, pour la conception de bornes multiservices assurant le développement de photos numériques. Des étudiants de l’Ensea ont participé au design de l’interface utilisateur, des drivers de l’ imprimante photo, de l’architecture technique… Retrouver le Label CNJE : une priorité. *Parler de Junior Entreprise pour l’association est aujourd’hui incorrect : Concept Ensea s’apprête en effet à retrouver le label CNJE cette année. Il faut entre autres pour cela avancer une certaine somme d’argent et certifier l’année fiscale précédente par un expert comptable. Après l’ excellent travail de Jean Dalmon et Baptiste Lhuillier qui ont su faire progresser l’association en efficacité aussi bien vis à vis des entreprises que des impôts et de l’Urssaf, c’est au tour de Tarik Baba et de Marc Planche de s’investir. Alors que l’association s’apprête à quitter la salle A14 pour son nouveau local dans la Rue, elle vient de se porter candidate pour la conception d’un logiciel de sondage par Internet , et finit de réaliser sa propre plaquette. Concept Ensea Tél : 01 30 73 66 70 [email protected] www.concept-ensea.com Assoces Scoop n°118 TYO STORY 15 (ça en fait des « retours »…) B on, voilà le topo : on a reçu cette année un peu plus de 150 films du monde entier.. La sélection officielle maintenant bouclée : on peut vous assurer qu’il y aura une très bonne compétition cette année, et les séances prévues risquent d’être prometteuses. Pour les, nous en sommes sûrs, très rares personnes qui ne seraient pas encore au courant, le festival aura lieu les 15, 16 et 17 avril. Même si le 15, c’est des séances pour les lycéens, avec des films professionnels (pas en compétitions), les grands cinéphiles que vous êtes pourront tout de même venir y assister sous réserve d’avoir un p’tit ticket week-end (disponible prochainement au BDE pour les cotisants, on vous tiendra au courant). Le gros du gros du festival reste quand même la compétition des films sélectionnés qui aura lieu les 16 et 17 (un WE), et nous comptons sur vous pour venir y assister et confronter vos avis à ceux des membres du jury. L’investigation de Bob : Lorsque j’ai reçu l’article de cette assoce, je n’ai pas pu m’empêcher de vouloir en savoir plus. Je suis donc passé au bureau de TYO où Charlotte m’a reçu. J’ai ainsi pu apprendre que sur les 150 films, environ 40 seront retenus, la sélection est en phase de finalisation. Les films sont arrivés en majorité dans les quatre semaines autour des vacances de Noël. La sélection a bien évidemment demandé du travail, plus précisément pour Charlotte (puisque j’ai les chiffres), au moins 20 heures de visionnages dont 5 le jeudi aprèsmidi où je lui ai posé ces questions. Trois des cinq membres du jury sont déjà connus, et l’étudiant qui gagnera le concours en fera lui aussi bien sûr partie. A noter de plus que des postes de membres actifs dans l’assoce sont toujours à pourvoir par des premières années motivés, même si la sélection des films a été effectuée, il reste du travail à faire. Et je pense que l’assoce nous tiendra au courant s’il s’avérait qu’elle avait besoin d’un coup de main supplémentaire à un moment ou à un autre. En espérant que vous aurez apprécié leur projection du jeudi 10 février ... Club Spec’ E nsearques, ensearques, Le Club Spec’s still alive ! D’ailleurs on fait pleins de trucs en ce moment ... Tout d’abord, le projet « Naheulbeuk » a du être lancé (article du 6/02) à la suite du grand casting ! D’autre part, nous sommes toujours à la recherche de jeunes auteurs de talents, très inspirés pour le lancement de caméra K-fèt qui va commencer quand que Naheulbeuk y sera fini … Donc à vos plumes !! Enfin, nous faisons la promotion de pièces de théâtre, à commencer par « La spectatrice » au théâtre 95, à Cergy, mais aussi des représentations au Théâtre de la Colline («E » et « Le Fou d’Elsa ») ! Et pour vous convaincre : … C’est trop de la balle de la bête de zouz’ de bombe qui déchire sa race sur la tête de ta reum !!! Bon, on m’a dit qu’il fallait faire un peu de remplissage (avec des fôtes dedans histoire de ne pas choquer les scoopmen) donc je m’y attelle (en plus ca fait une répétition avec le début de l’article et ca induit l’apparition d’une parenthèse aussi inutile au point de vue informatif que profitable sur le plan de la perte de place) ... Voilà, c fait ... @+, Z 1A. Libre expression ! Scoop n°118 Regards sur la congrégation des Président(e)s d’association (prez*) (*Prez : nom qu’ils se donnent eux-mêmes dans « la Rue ». Est-ce signe distinctif d’appartenance à la congrégation ou titre honorifique ?) Une éthnologue renommée s’est infiltrée dans l’administration pour mener une enquête. Après quelques années d’observations, elle a décidé de publier dans notre journal la synthèse de ses recherches. Il en sort quatre grands types de prez, et chacun a ce qu’il mérite. Une étude sociologique extrêmement rigoureuse et portant sur plusieurs mois d’enquêtes révèle l’existence de 4 grandes espèces de « prez ». Jusqu’à une époque récente, il était communément admis qu’un seul spécimen avait cours dans « La Rue ». Or, après moult comparatifs et vérifications, 4 types bien distincts cohabitent. Pour dégager des paramètres communs et permettre la lisibilité des résultats, je me suis servi de deux critères : « l’inquiétude !!! » et « le dilemme » soient les phases successives traversées par l’observateur (nous reviendrons plus loin sur son rôle) et « 3 ans passés » qui représente le bouillon de culture dans lequel évoluent les « prez ». 1) Le (la) prez scolaire Il (elle) fait tout bien : les devoirs sont rendus en temps, pas une seule rature dans les copies, il (elle) devance les desiderata de la tutelle, les projets sont menés avec une application REDOUTABLE. Inquiétude !!! : Avec un tel profil, il (elle) va se faire bouffer tout cru ! Dilemme : Est-ce qu’on lui dit au risque de le (la) désarçonner sur le peu de certitudes que dénote son attitude ? Mais « 3 ans passés » au sein de l’association feront tomber sa panoplie et défauts initiaux deviendront atouts : minutie, souci de la perfection, discipline, etc… 2) Le (la) prez imbu(e) de sa personne Vaguement méprisant(e), l’administration…, il (elle) l’ignore : une pichenette sur sa route que l’on peut balayer d’un doigt. Inquiétude !!! : La pichenette s’avère, en fait, un des obstacles majeurs qu’il faut savoir très vite évaluer pour la réussite du projet. Dilemme : Est-ce qu’on lui dit ou on le (la) laisse se planter tout seul(e) ? Mais « 3 ans passés » au sein de l’association se chargeront de lui apprendre le B A BA en matière de relations humaines et défauts initiaux deviendront atouts : confiance en soi, fierté de porter un projet, etc. 3) Le (la) prez frimeur(se) Beau (belle) gosse, usant de façon éhontée de son charme, il (elle) est sûr(e) de se mettre la (le) secrétaire dans la poche. Inquiétude !!! : Rivalité assurée, soit un obstacle supplémentaire sur la route. Dilemme : Est-ce qu’on lui dit ou on se laisse délicieusement prendre au petit jeu de la séduction ? Mais « 3 ans passés » au sein de l’association lui apprendront la friction avec les rivaux potentiels car le flirt est éphémère et défauts initiaux deviendront atouts : tchatche, art de convaincre, etc. 4) Et le dernier ? Pas de qualificatif ostentatoire, il (elle) est normal(e). (Oui, il en existe, certes, pas même un quart). Il (elle) est ni trop, ni pas assez, bien dans sa tête, bien dans ses projets, coopératif, motivant. Vous savez, c’est celui (celle) qui raflait déjà tous les prix de camaraderie au lycée. Inquiétude !!! : aucune Dilemme : Est-ce qu’on lui dit au risque que ses chevilles dépassent de ses chaussures ou on le (la) laisse dans son état naturel ? Dans les deux cas, le naturel revenant au galop, le risque est ramené à zéro. Mais « 3 ans passés » au sein de l’association n’y changeront rien. Les qualités initiales resteront atouts : lucidité, leadership, etc. Conclusions : - Quelque soit le spécimen, tous acquièrent une expérience valorisable et s’en tirent plutôt bien. - Et l’observateur, alors ? Il est subjectif donc : ► la rigueur scientifique n’est pas respectée et l’expérimentation n’a pas de réalité en dehors de la présence de l’observateur. ► sans résultats scientifiques fiables, les 4 spécimens n’existent pas dans l’absolu et ne sont qu’émanations du relatif. Note de l’auteur : toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé ne serait que coïncidence fortuite. (mais, au fait, en avez-vous reconnus ?) Miss D., éthnologue, sociologue, philosophe. Libre expression ! Scoop n°118 Qui a dit «l’art, c’est chiant» ? Nous savons à quel point l’art peut porter à interprétation, souvent ce ne sont qu’hypothèses fantasques. Il est donc temps de vous révéler quelques vraies vérités cachées, quelques perles de l’art. Tonton Libre expression ! Scoop n°118 Ouvrez-vous au libre ! Vouz devez absolument inscrire la lecture de cette article à votre programme, enfin, vous êtes libres de le faire... Les logiciels libres, ce n’est pas seulement Linux! Vous pouvez profiter de nombreux logiciels très performants sous Windows, souvent meilleurs (+ légers, + rapides, + conviviaux, - envahissants...) que les logiciels commerciaux. Voici une petite sélection de ceux qui peuvent vous être les plus utiles, chez vous ou à l’école, notamment pour vos rapports de projets. * Niveau important de paramétrages et personnalisation (notification et relève automatique des nouveaux mails, format d’envoi en fonction du contact, thèmes visuels, extensions, lien vers les messageries instantanées...) monde du libre n’en finit plus de nous surprendre. Un must ! Miranda 0.3.3 Miranda Instant Messenger est une parfaite démonstration de la souplesse et du potentiel que peut avoir le développement libre : il est capable d’utiliser et de se connecter à la plupart des protocoles de communication. C’est pour cela que Miranda est un client interopérable visant à détruire les barrières entres les utilisateurs des différents outils de messagerie instantanée. En effet ce logiciel propose par défaut l’utilisation de ICQ, MSN, AIM, JABBER et IRC ! Firefox 1.0 (Mozilla) Vous en avez surement entendu parlé récemment dans la presse (La version 1.0 date du 9 novembre dernier), Mozilla Firefox est le projet de navigateur indépendant de la fondation Mozilla, il présente la particularité d’être, comment vous dire... super, extra, génial ! Léger à télécharger, et léger à installer (juste un exécutable ! ). L’aspect est fort agréable (on peut de plus changer de look via les thèmes). Au passage signalons que le logiciel importe automatiquement les signets d’Internet Explorer. Parmi ses caractéristiques, on notera : * Intégration immédiate de plusieurs moteurs de recherche dont Google. * Le blocage des popups (ce n’est pas du luxe ! ). * La navigation par onglets, qui permet de lire tranquillement une page pendant qu’on en charge une autre en arrière-plan (dès qu’on découvre cette fonction on ne peut plus s’en passer) Et surtout, il ne souffre pas des problèmes de sécurité de la passoire à virus de Bill Gates et compte plus de 150 extensions ! Qui hésite encore ? PDFCreator 0.8 PDFCreator permet de convertir très facilement des fichiers en pdf. Il suffit de lancer l’impression via l’imprimante virtuelle PDFCreator, et l’application s’occupera du reste ! Le résultat obtenu est fidèle à l’original. Cela permet, par exemple et au hasard, d’imprimer un document en salle info, où la présence de Word est souvent aléatoire! DIA Un remarquable logiciel de réalisation The Gimp 2.0.4 de diagrammes (organigramme, Un des logiciels phares du monde réseau, circuit électrique, programme Linux porté sous Windows, the Gimp informatique, etc.). Comparable à MS est un éditeur d’images d’une richesse Visio, beaucoup mieux que de tenter de extraordinaire souvent comparé à faire un schéma sous word !. PhotoShop, c’est tout dire ! FileZilla 2.2.9 SCILAB C’est un client FTP (File Transfer Qu’est-ce que Scilab ? Soit vous Protocol) qu’il est bien. connaissez déjà Matlab et alors une Bien sûr parce qu’il est libre mais réponse rapide consiste à dire que Scilab également parce que son interface en est un pseudo-clone libre [...] Si propose tout ce dont nous avons besoin vous ne connaissez pas Matlab alors je pour le transfert de fichiers. vais dire brièvement que Scilab est un Il conviendra aussi bien au débutant qu’à environnement agréable pour faire du l’utilisateur confirmé. Adopté ! calcul numérique [...] Bon ok, même gratuit personne n’en veut! FileZilla Server 0.9 Faudrait nous payer pour faire du matlab Permet de transformer votre pc sous de notre plein gré! C’était juste pour voir windows en serveur FTP. Pratique pour si vous suiviez ! ceux qui ont un ADSL chez eux. Thunderbird 1.0 (Mozilla) C’est à la fois un client de messagerie et un client de serveurs de newsgroups. Thunderbird présente de nombreux avantages notamment : * configuration des filtres, classement des mails et anti-spam intelligent (pour lutter efficacement contre le courrier non sollicité, indésirable) * la possibilité de «récupérer les entêtes uniquement» : ainsi, sans télécharger les messages sur votre ordinateur, vous pouvez détruire directement sur le serveur les e-mails de votre choix. 7-Zip 3.13 Simple, léger, libre, acceptant de nombreux formats et en français ! Il s’intègre de plus au menu contextuel (clic droit de la souris) pour proposer immédiatement, sur le bureau ou l’explorateur, compression ou décompression. Les formats supportés sont : ZIP, CAB, RAR, GZIP, BZIP2, TAR, ARJ, RPM, DEB, CPIO et... son format de compression : le 7z Le plus que prometteur format 7z est de 2% à 10% plus réducteur que les célèbres logiciels que sont WinZip et PKZip. Le OpenOffice.org 1.1.3 Voici un petit bijou gracieusement offert par la communauté du logiciel libre venant d’un travail collaboratif acharné et constant. OpenOffice.org est une suite bureautique complète qui propose : * un traitement de texte (Writer), * un tableur (Calc), * un logiciel de présentation (Impress), * un logiciel de dessin vectoriel et de PAO (Draw) et * un éditeur de pages web * un module de création et de gestion des bases de données Scoop n°118 Bref, plus besoin de graver une ènième copie pirate de MS Office! La version 2.0 est prévue en mars ! WinDirStat 1.1.0 LE visualiseur d’occupation et de management de disque dur. Vous saurez en un clin d’œil quel fichier/répertoire prend de la place sur votre DD et faire de la place pour votre prochain téléchargement… de logiciel libre bien sur ;-) Ekspos Visionneuse d’images -elle ne fait pas autre chose, ce qui justement peut être son atout le plus grand- en Java. Très simple d’utilisation, légèreté et simplicité sont les mots qui peuvent la caractériser. Vous trouverez sur l’excellent site www.framasoft.net un annuaire de centaines logiciels libres avec pour chacun une fiche descriptive complète et des liens vers des tutoriaux. Le logiciel dont vous avez besoin s’y trouve forcément. Certains de ces programmes peuvent vous faciliter la vie pour travailler sur les machines de l’école dont la faiblesse de l’offre logicielle sous Windows n’est plus à démontrer! Quelques softs ne nécessitent même pas d’installation (juste un .exe), sinon demandez l’autorisation pour les installer (officiellement...). A noter d’ailleurs que le CRI (Centre de Ressources Informatiques de l’Ensea) assure aussi la promotion des logiciels libres, même s’ils sont peu nombreux à être installés sur les machines ! Yann, Ex Webteam, Ex 3EIB Il a dit : «Il me faut une grosse bite parce que j’en ai une petite» Le Dindon. «Jérôme c’était une erreur collective» Libre expression ! Libre expression ! Scoop n°118 DARK AGE+HENKER Setlist Dark Age. Intros Fix the Focus Daily combat Neokillers The silent Republic Zero Know me strong Trial by fire Neurosis 404 Last Words Storm Suicide Crüe Rappel: -Dirty Collapse -For whom the balls tell MJC-La Luciole(Herblay) 05/02/2005 Voici pour ceux que ça intéresse, le compte rendu de ce concert (de métal!!!).Et si tout le monde s’en fout, tant pis, il est quand même là pour aider nos pauvres amis du SCOOP toujours en manque...d’articles. Quelle surprise de voir un groupe tel que Dark Age dans un si petit pays et une si p’tite salle. Seules 200 personnes peuvent si aglutiner, alors que nos joyeux teutons font les colonnes de magazines de métal nationaux (Rock Hard, Hard’n Heavy...) et qu’ils deviennent de plus en plus connus en France. C’est donc en compagnie de Vianney et Brioche que Bijoux, votre serviteur, court voir ce concert. Première surprise, la place sur place était moins chère qu’en prévente. Seconde surprise, il n’y a pas de sécurité, rendant le contact plus intime et plus facile avec les groupes. Tout d’abord, Henker, groupe parisien, ouvre le bal. Leur arrivée est chiante, on a l’impression que ça les emmerde de jouer. D’ailleurs leur départ sera du même topo. Sinon, question musique, c’est du violent, du death métal à 180 tout le long. Les enchaînements sont bons, les musiciens corrects (sauf un mec aux platines qui, à mes yeux, ne sert à rien sauf pour les intros), cependant il manque un truc pour être bien (des solos?). Toutefois, le public suit. Il pogote (ce qui emmerde votre serviteur et son metre 60). Quelques cas isolés chantent même (ça devait être les frères et soeurs des musiciens). Pour l’anecdote, Henker, qui avait prévu un rappel (j’ai pu voir la setlist), ne l’ont pas fait. Tout simplement parce que le public ne les a pas rappelés (tant pis pour « Henker », titre du morceau qu’ils auraient dû jouer). Fin du premier concert. Surprise! Entre les 2 concerts, les techniciens ferment le rideau, nous empêchant de voir le changement de groupe (mais faut dire aussi qu’on s’en fout). Puis après 15-20 minutes, arrive Dark Age, saluant le public dès le début (contrairement à Henker). Tous de dos (sauf le batteur) pendant l’intro, il se retourne, et dès le depart, on sent que ça va péter, que le niveau est 3 à 4 fois supérieur à Henker. Et en effet, ça déménage (j’ai même dû changer de place car j’en avais assez de jouer au pare-choc et de me faire fouetter(mmmh!) par des cheveux bièreux). Les morceaux s’enchaînent tous aussi rapides et mélodieux les uns que les autres (mention spéciale à « Zero », « Know me strong » et « Last Words »). Les musiciens sont excellents (remention spéciale au guitariste solo) et super sympas (le chanteur remercie et distribue à boire au public entre chaque morceaux). Après 1h environ et une reprise de Metallica, avec l’intro de « Hells Bells » de AC/DC, (« For whom the bells tell »,déjà reprise à la Cave,la veille par Metallicaca), le concert se termine, mais pas la soirée, puisque les très cool gars de Dark Age « improvisent » une scéance de dedicace/interview (avec affiche du concert offerte). Et après avoir fait signer affiche, place du concert, setlist(que j’ai récupéré) et blouson, puis après une belle gaffe(j’ai dit au batteur qu’il était bon guitariste....faut dire qu’ils se ressemblent tous aussi),et que Vianney prenne les infos intérresantes (pour le TIE?), nous quittons la salle, heureux d’avoir vu un super concert pour un prix qui doublera d’ici peu. Prochaine étape:-Rammstein le 11/02/2005 à Bercy(mais sans moi). -Angra le 16/02/2005 à l’Elysée Montmartre. Bijoux Libre expression ! Scoop n°118 The Aviator De Martin Scorsese, avec Leo di Caprio, Cate Blanchett, Kate Beckinsale, John C. Reilly La biographie du milliardaire Howard Hughes, réalisateur, aviateur et constructeur d’avions totalement mégalo. Martin Scorsese s’assagit avec le temps. Loin de la fureur de ses premiers films comme Taxi Driver, il semble se cantonner à des films plus académiques, plus convenus. The Aviator ne fait pas exception ; s’écartant de la violence graphique d’un Casino, Scorsese se contente de décrire sans plus de maestria que ça, la vie de Howard Hughes, ses réussites (les réalisations de films comme Scarface ou Hell’s Angels), ses exploits (les records de vitesse avec ses avions), mais aussi ses excès (l’appropriation de la compagnie d’aviation TWA) et ses divers crises de folies et manies. Après un Gang of New York, Di Caprio continue sa collaboration avec Scorsese et incarne l’ami Hughes non sans une certaine fadeur. Il fait de son mieux, ça se voit, mais il n’a tout simplement pas la démesure ou la gueule d’un De Niro pour incarner la folie d’un personnage comme Howard Hughes. Il est peut être trop jeune ou pas assez mature, tout simplement et son rôle dans Titanic lui colle encore un peu trop à la peau. En même temps, son rôle vampirise le film, les autres personnages défilent autour de lui sans vraiment marquer le spectateur, à part peut être Cate Blanchett, qui dans le rôle de Katherine Hepburn, s’en donne à cœur joie en incarnant l’actrice originale et décalée. Par contre, Kate Beckinsale, pourtant éclatante de beauté et de grâce, ne sert pratiquement que pour la figuration. Jude Law fait une apparition rapide dans le rôle de Errol Flynn, Willem Dafoe figure 5 secondes, et William Baldwin complète le reste ; les autres rôles sont presque anecdotiques. La mise en scène n’est pas non plus le point fort du film. Aucune plan séquence original (comme dans Gangs of New York), les scènes d’actions aériennes sont assez platement filmés ( sauf peut être un crash assez spectaculaire) et les images de synthèse sont un peu trop visibles. Bref, on a du mal à voir la Scorsese-touch dans le film. Ceci dit, The Aviator reste un film tout à fait potable et intéressant sur une personnalité qui a marqué l’histoire de l’aviation. Le seul reproche qu’on peut lui faire c’est son académisme dans le traitement de l’histoire, des transitions un peu brusque entre les divers périodes de la vie de Hughes, et un manque d’inspiration dans la réalisation. Gabor 2A. Il a dit : «Le fluide est sorti de la queue» Elle a dit, Mlle Guillotin : «Tu vas partir sans lunettes, et peut-être même sans ta culotte toi, je te préviens.» «Eh dis moi, je t’ai pas violé pour que tu choisisses ce sujet, tu te démerdes maintenant !» Semaine Voyage à Bon, puisque, je viens de me faire enfermer dans le bureau du Scoop par un gros boulet dont je préfère taire le nom (t’inquiètes Michael, personne saura que t’es le plus gros boulet-con de la planète Terre), autant en profiter pour relater à ce cher public d’énsearques notre merveilleux voyage aux pays du Bechrovka et du Pilsen, Prague j’ai nommé. N o u s partîmes donc par une belle soirée de dimanche (avec le car de la société Cergy Voyages, histoire de pas oublier notre bien aimé pays natal où il fait si bon de vivre). Dès le début du voyage, le chauffeur nous déconseille fortement de revenir avec des substances illicites pour éviter les petits soucis à la douane, ce qui nous déçoit fortement puisque évidemment, c’était dans notre intention de monter un petit trafique régulier entre Cergy et Prague ; enfin, on ne peut pas avoir toujours ce qu’on veut. Cette brève déception passée, nous continuons notre voyage à travers des pays exotiques et étranges, comme l’Allemagne où les autochtones parlent un dialecte étrange et barbare, très peu connu des êtres civilisés que nous sommes. Bref, après avoir traversé les paysages enneigés de ces pays, nous arrivons, en République Tchéco….Tchequo, nan, merde, Tschequo…arf, bon je tiens à ouvrir une petite parenthèse ici pour préciser un petit détail : le meilleur ami de l’homme n’est pas le chien, mais bien www.google.fr! Ferme parenthèse. Donc, je disais nous arrivons en République Tchèque (merci google, CQFD) lundi, l’après midi, après une nuit quelque peu désagréable dans le car où un certain manque de place fait souffrir nos cervicales. Entrée triomphale dans Prague, le chauffeur se trompe de chemin toutes les 5 minutes mais se rattrape de effectuant des manœuvres improbables dans des petits ruelles Prague Intersemestre sans amocher (plus qu’ils ne le sont déjà) des Lada et Skoda autour (pour les messages de protestation et défense des Lada, veuillez adresser vos mails au [email protected] ). Donc après avoir traversé les quartiers extérieurs de Praha, à l’architecture vaguement communiste , donc vaguement moche (on croyait être revenus à Cergy), nous pénétrons dans le centre de la ville. La première chose que le bus remarque est évidemment un sex-shop puis les Skoda. Nous traversons le fleuve qui coupe la ville en deux, le Vlatava ou Moldau puis on commence à tourner à la recherche de l’auberge de jeunesse où l’on est censé loger et que nous finissons par atteindre sans provoquer trop d’accidents. Aussitôt installés, nous investissons massivement les banques du centre ville pour échanger nos devises contre des couronnes à la grande joie des banquiers. Riches de quelques milliers de couronnes, nous commençons nos pérégrinations dans le centre de Prague. Nous traversons de vastes boulevards modernes sillonnés par les tramways et abritant de nombreux magasins occidentaux. En s’approchant de la vieille ville de Prague les rues se font plus étroites, labyrinthiques et anciennes. Quand nous débouchons enfin sur la place centrale de la vieille ville, il fait déjà nuit, froid et il neige ; ce qui ne nous empêche pas de nous émerveiller devant cette place qui comporte un monument au mètre carrée. La cathédrale de Thym, La Tour d’horloge et autres. On en profite pour assister au défilé de marionnettes sur la tour d’horloge qui a lieu toutes les heures. Mais Prague, le froid et la marche, ça creuse l’estomac, on se met donc à la recherche d’un restaurant : mais il y en a tellement qu’on n’arrive pas à se décider, on finit donc dans un self pas fameux. De retour à l’auberge après cette journée prise de contact avec Prague et le temps de virer les premières années de la chambre qui jouent au tarot, on se met en veille pour le lendemain. Mardi, direction la première visite obligatoire : l’usine Skoda. Pour cela, le car nous emporte hors de Prague, se perd, retrouve son chemin, et on finit par atteindre entiers la ville dans la ville qui sert d’usine pour la marque de voiture. Là-bas, on assiste dans l’ordre, à une projection de film de promo sur Skoda, à une Semaine visite du musée Skoda retraçant la plus part des modèles construits et finalement à la visite des chaînes d’assemblage au sein de l’usine, très allemande (comprendre par cela, super organisé, propre et efficace, où les ouvriers bossaient dur sur les chaînes et les responsables jouaient tranquillement au solitaire dans les bureaux). Après ça, on finit tranquillement la journée en se promenant de bar en bar à côté du château de Prague, en faisant un bonhomme de neige dans la cours du palais et en traversant le pont Charles. Le soir, c’est petit café le temps de mettre dehors les premières années qui jouent au tarot puis au dodo. Mercredi, c’est open visite de Prague. Et retour au château de Prague, histoire de le visiter un peu de l’intérieur. Dans la cour intérieure on tombe sur une cathédrale gothique qui renvoie Notre-Dame de Paris à l’âge de pierre. L’intérieur du château nous déçoit un peu, on s’attendait plutôt à une espèce de Louvre, mais en fait il s’agit d’un musée sur l’histoire du château ; ça reste toutefois intéressant. Ensuite on se retrouve dans un petit resto le Mystic Café, où l’on se fait méchamment arnaquer au niveau de l’addition et des menus, le tout avec le sourire (« smile »).Le soir, petite visite au Quartier Juif de Prague réputé pour ses synagogues et son cimetière. On y trouve des magasins typiquement tchèques comme Vuitton, Lacoste, Cartier etc., c’est le comble de notre dépaysement à Prague. Le soir, divers jeux, le temps de prier les premières années qui jouaient au tarot dans la chambre, d’aller voir ailleurs, et hop au lit. Jeudi matin, grasse mat, puis direction le centre ville pour repérages dans les boutiques pour les cadeaux à ramener. A Prague, du moins dans la partie qu’on avait visitée, on trouve deux sortes de magasins : les boutiques souvenirs pour touristes qui vendent toujours les mêmes produits et les Intersemestre magasins occidentaux comme Levi’s, etc. L’après midi, deuxième visite obligatoire, le département électrotechnique de l’Université de Prague, enfin par visiter, il faut entendre que des profs nous font des speechs sur des expériences mécaniques qu’on a du mal à suivre. Suit après une démonstration qui tombe en panne évidemment. Puis on est de nouveau lâchés dans la nature. Il faut préciser que cette visite n’a laissé à personne de souvenir impérissable…Certains, désireux de s’essayer à la culture classique tchèque vont à l’opéra profiter des prix assez bas par rapport à ceux de France. L’intérieur de l’Opéra de Prague est magnifique, peut être un poil sur décoré mais ça n’empêche pas de profiter de Mme Butterfly, opéra de Puccini, donc en italien, donc sous-titré en tchèque, donc en langue « on comprend rien ». Heureusement, on arrive à mettre la main sur un résumé en français de l’opéra, ce qui nous permet de comprendre un petit peu plus le déroulement de l’histoire. Ensuite direction le Pivovarsky Dum, le resto que tout enséarque à Prague a probablement fréquenté au moins une fois, pour un petit dîner sympathique. Le soir, loup, divers jeux dans les chambres dont le fameux « on met dehors les premières années qui jouent au tarot ». Vendredi, on nous propose une excursion à Kutna Hora, une petite ville à 2 h de car de Prague, classé au Patrimoine de l’Unesco censé avoir rivalisé de beauté avec la capitale jusqu’à la XVIIème siècle. On découvre ainsi une petite ville relativement médiévale, tranquille et qui possède une cathédrale gothique flamboyant assez originale dans son architecture. On glande de gauche à droite, on mange pour pas cher, puis on rentre vers Prague. Sur le chemin du retour, on visite une crypte d’ossements, entendez par là, une décoration exclusivement fait d’os humains. Très joyeux et original. Bref. De retour à Prague, ça traîne encore jusqu’au soir, ça joue au Loup-garou, au tarot évidemment, puis resto pour un dernier goulache en règle avant de quitter Prague. On Semaine Intersemestre enchaîne après avec un bar/boite puis les plus courageux s’en vont en boite, censé être la plus grosse boite d’Europe centrale et qui s’avère être finalement un squat et un baisodrome gigantesque. Samedi, dernière journée à Prague. Le matin on doit vite libérer l’auberge ensuite c’est open activités. La plupart en profite pour faire les courses de la dernière minute ou pour visiter à la vas vite un dernier musée. On jette un dernier regard sur Prague d’en haut de la tour d’horloge où la vue est imprenable, on admire les petites ruelles médiévales où il fait si bon de flâner tranquillement (je commence à parler comme le Guide du Routard…) une dernière fois et puis on enchaîne quelques parties de billard puis on monte dans le car pour une nouvelle nuit de tortures…euh de sommeil. La soute déborde d’alcool (absinthe et bechrovka en général) et de cartouches de cigarette, mais heureusement on ne s’arrête à aucune frontière. Au petit matin, nous retrouvons sans trop de bonheur, la grisaille de Paris, puis de Cergy, puis de l’Ensea. Welcome home… Au final, un voyage très réussi, sans problèmes d’organisation, intéressant, dense et une expérience toujours utile dans la vie. Prague et ses ruelles dédaliques débordantes d’activités culturelles et « boissonières » (beeeeer), il faut l’avoir vu au moins une fois dans sa vie. L’année prochaine direction Budapest ou Saint-Pétersbourg. Gabor 2A Scoop n°118 Rassemblement de neurones Salut à tous. J’ai entendu dire que vous étiez friands de petits jeux susceptibles à la fois d’occuper certains cours et d’affûter vos méninges. Quand on m’a proposé de participer à ce modeste périodique j’ai donc naturellement pensé à cette petite rubrique sans prétention. Je suis persuadé que vous-même connaissez beaucoup plus d’énigmes et de devinettes que moi. Sur cette page je m’efforcerai donc le plus possible de vous proposer des casse-tête originaux basés le plus souvent sur les chiffres. Certains pourrons même être de moi ou au moins arrangés par mes soins. J’essayerai bien sûr d’être le plus clair possible et je m’excuse dès maintenant pour certaines imprécisions ou erreurs qui pourront affecter la résolution du problème. Je vous informe au passage que je suis extérieur à votre école, alors s’il vous prend l’envie de vouloir me faire parvenir des remarques, suggestions, et autres critiques ou bien me proposer vous-même des casse-tête intéressants je vous invite à les faire passer par la rédaction du journal qui me les transmettront. Merci d’avance. Le nombre unique : Commençons cette rubrique par un petit jeu que j’ai trouvé sous le nom de « le nombre unique ». L’ affaire est simple. Elle consiste à remplir ces 10 cases en écrivant un chiffre dans chacune d’elles de telle façon que l’on puisse lire dans la première case le nombre de 0 que vous aurez utilisés, dans la deuxième le nombre de 1, jusqu’à la dernière qui indiquera le nombre de 9 employés dans toutes ces 10 cases. Pour justifier le titre, la solution est unique. De 0 à 12 : A présent passons aux choses sérieuses. Je vous demande ici d’exprimer les nombres de 0 à 12 en utilisant 3 fois et strictement 3 fois le chiffre 2. Pour cela vous pourrez uniquement employer les opérations suivantes : Il vous est également permis d’utiliser .2 qui vaut 0.2 et qui compte pour un 2. Bien sûr , pour les petits malins (et il y en a), il est possible de résoudre ce problème sans écrire 22 (ben quoi ? C’est deux 2 ! Oui mais non ! ) ou toutes autre injures à l’intellect humain. Bon courage. Bob vous informe : Si, pour une raison ou pour une autre, l’énoncé de ces énigmes devait rester obscur, n’hésitez pas à passez au bureau du Scoop, il y aura peut-être quelqu’un, et mieux, il y aura peut-être quelqu’un capable de vous renseigner... Mots croisés Scoop n°118 Vertical : A. on le fait péter à l’occasion B. un petit coin de fraicheur - atome C. homme de main - article espagnol D. est visé - les Enséarques ne le sont en rien E. enlève - remise charitable F. dévoilé - quantité de liquide que l’on peut avaler en une seule fois G. ventile - personnel H. juriste musulman - dieu I. le septième ciel J. substance verte Horizontal : 1. grand voyageur 2. répétitif 3. refuge ou prison - tire sur les mors 4. station ambulante - de souffrance ou de plaisir 5. appellation - bavard ailé 6. rideau - discerné 7. outil américain - forme verbale - mesure panoramique 8. perd peu à peu son esprit - s’exhale 9. prise sans son accord By Chnoop Solutions du numéro précédent : Les maux de la fin : Bon, je sais que le faux mot du BDE est mal passé, la polémique a vécue un certain temps, le BdCadence avait le droit d’exprimer son opinion, c’est normal. Mais de là à aller voler un virus dans un labo de recherches biologiques pour le dissimuler (et on sait que dissimuler un virus est une chose qui requière un sens inouï du complot) dans le café de M. Ansard et lui refiler une gastro, tout ça pour nous empêcher de sortir le prochain numéro ... Enfin dommage pour vous M. Ansard va mieux et nous le remercions de ses efforts pour nous aider à perpétuer nos forfaits. Alors ciao et au prochain numéro peut-être...