Réf. C3289 - CHEMINEE

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Réf. C3289 - CHEMINEE
Réf. C3289 - CHEMINEE
Epoque : XIXe S.
Matière : MARBRE
Origine : BRUXELLES
Type : CHEMINEE
Style : LOUIS XVI
Hauteur Cm : 116
Largeur Cm : 175
Profondeur Cm : 35
Certificat : Certificat d'exportation non requis
Foyer Cm : 84 x 112
Le Four à Chaux - Route De Houdan BP28 F 78550 Richebourg
Tél. +33 (0) 130 881 515 | Fax : 01 30 88 11 80 | Mail : [email protected]
www.origines.fr
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INCENDIE DU 19/02/2015 Datant de la seconde moitié du XIXe siècle, rare cheminée en marbre blanc statuaire à
linteau à décor d'entrelacs, d'un cartouche médian et de rosaces avec jambages à décor de cariatides sculptées.
Semblant dans une profonde rêverie, leurs cheveux ceints par un fin diadème ondulant sur leurs épaules dénudées,
elles dissimulent leur nudité en maintenant contre elles des drapés tombants. Rare sur les cheminées, la cariatide ou
caryatide (homme de Caryes, une ville de Laconie) est une statue de femme souvent vêtue d'une longue tunique,
soutenant un entablement sur sa tête, remplaçant ainsi une colonne, un pilier ou un pilastre. Le nom fait référence à
celles qui figurent sur le baldaquin de l’Erechthéion, sur l’Acropole d’Athènes. Largeur au corps : 163 cm. L’origine de
cette cheminée est un petit hôtel particulier à Uccle (banlieue bruxelloise) dans lequel Alfred Stevens avait installé son
atelier. Selon la tradition orale familiale, ce serait le peintre lui-même qui aurait acheté et fait installer la cheminée au
deuxième étage de la maison. Alfred Émile Stevens est né à Bruxelles où il est formé par François-Joseph Navez, un
disciple de Jacques-Louis David. Il est actif principalement à Paris où il s’installe en 1844. Il commence par peindre des
sujets reflétant la vie misérable des basses classes de Paris. Son tableau Ce que l’on appelle vagabondage attire
l’attention de Napoléon III lors de l’exposition universelle de 1855. Pendant un temps, peut-être pour imiter Délacroix
qui était très apprécié, ses thèmes historiques et son goût pour le kitsch oriental en font un peintre académique. À partir
de 1860, il change de sujet et il connaît un énorme succès grâce à ses tableaux de jeunes femmes habillées à la
dernière mode posant dans des intérieurs élégants : ses scènes d'intérieur bourgeois le rapprochent de Henri Gervex. Il
est surnommé le Gérard Terborch français, en hommage son talent à rendre les détails et les étoffes somptueuses. Il
fait un triomphe à l'Exposition Universelle de Paris de 1867 où il reçoit la Légion d’honneur. Il est autant à l’aise à la
cour impériale de Napoléon III et dans la haute société que dans les milieux artistiques et bohèmes de la capitale. Vers
la fin de sa vie, son style n’est pas sans similitude avec celui de son contemporain John Singer Sargent. Il publie en
1886 « Impressions sur la peinture » qui connaît un succès considérable.C'est, en1900, le premier artiste vivant à
obtenir une exposition individuelle à l’École des Beaux-Arts de Paris. Il arrête de peindre à partir des années 1890 suite
à des problèmes de santé et il meurt à Paris en 1906. Ses tableaux ont été très populaires jusqu'en Amérique, où les
tout-puissants Vanderbilt aux Etats-Unis en achetèrent plusieurs. La plupart restèrent cependant en France ou en
Belgique.
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