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NOUVELLES EN BREF
EN BREF
Une petite boule d’espoir
LE CAFÉ, culture jadis lucrative au
Gabon, va reprendre grâce à une subvention de 1,4 million d’euros du Fonds
commun pour les produits de base.
Un projet pilote pour la production de
café Robusta haut de gamme doit
démarrer en 2008, grâce à ce Fonds de
soutien. Cette institution financière
intergouvernementale des Nations Unies
apporte une aide financière aux pays en
voie de développement.
La production de café au Gabon qui
s’élevait à 4 000 tonnes dans les années
1980 est tombée à 300 tonnes en raison
des intérêts économiques se portant sur
la production de pétrole. Cette diminution a entraîné la dégradation des plantations et encouragé la migration des
zones rurales vers les zones urbaines.
Pour donner de l’essor à ce nouveau
projet, le Fonds de stabilisation des prix
a relevé les prix d’achat du café et du
cacao. L’État gabonais a dégagé en outre
1,2 million d‘euros en 2005, dans le
cadre de son programme de diversification économique, pour inciter les
agriculteurs à produire ces cultures de
rouge » et les a classés comme grandement
menacés. D’après l’UICN et le Projet pour la
survie des grands singes, les projets de réinsertion semblables à celui-ci sont vitaux
pour la stratégie mondiale en faveur de la
survie des grands singes.
Une grande exposition
12 GABON . PRINTEMPS 2008
rente. Trois provinces cultivent actuellement le café : celles de Ngounié,
d’Ogooué-Ivindo et du Haut-Ogooué
dont le café est le plus prisé par les
professionnels. Les pays voisins ont déjà
compris combien le café peut être rentable. Le Togo produit 5 000 tonnes de
Robusta par an et São Tomé et Príncipe
en produit 3 000. La Côte d’Ivoire et le
Cameroun visent déjà le marché de
masse, ils produisent respectivement
300 000 et 120 000 tonnes chacun.
Marché en main
SELON UNE ÉTUDE
récente, les achats de
voitures au Gabon vont
tout d’abord vers les
voitures japonaises. Ils
comptent pour 75 % du
marché de l’automobile.
Selon l’Union des
représentants de
l’Automobile et de
l’Industrie (URAI), la
préférence se porte sur
ALAMY
AVEC L’AIMABLE AUTORISATION DU METROPOLITAN MUSEUM OF ART. STATUETTE FANG, GABON, XIXE SIÈCLE, MUSÉE DAPPER, PARIS
L’ART GABONAIS est la source d’inspiration d’une exposition spéciale au Metropolitan Museum of Art de New York,
des grands chefs-d’œuvre de sculptures venant du cœur de la
forêt équatoriale africaine.
L’exposition « Ancêtres éternels, l’art du reliquaire de
l’Afrique centrale », organisée thématiquement, explique
comment l’inspiration culturelle et spirituelle est à l’origine
de leur création en Afrique équatoriale. L’exposition explore
non seulement l’importance qu’ont eue ces œuvres,
lorsqu’elles ont été exposées dans leur pays d’origine, mais
aussi comment ces pièces ont influencé le cours de l’art
universel après avoir été présentées en Occident.
Plus de 130 pièces figurent dans cette exposition
provenant des collections les plus prestigieuses de l’art
africain en Europe et aux États-Unis. Un grand nombre de ces
œuvres a inspiré les plus grands artistes d’avant-garde, du
début du XXe siècle – notamment Pablo Picasso, qui en faisait
collection dans son atelier.
Parmi les objets source d’inspiration, se trouve l’œuvre
Élément sculptural, par un artiste kota, provenant d’un ensemble de reliquaires du Musée du quai Branly à Paris. Cette pièce
d’importance historique, en bois, laiton et cuivre a été trouvée
en 1883, lors d’une expédition menée en Afrique par l’explorateur Pierre Savorgnan de Brazza. Elle est entrée dans la
collection nationale française et a fait partie de la première
exposition française d’objets d’art africain, organisée en 1886
à l’Orangerie afin de promouvoir l’expansion coloniale.
L’exposition actuelle permet de faire mieux apprécier
l’héritage culturel de l’art d’Afrique centrale.
LE MAGAZINE GABON a
le plaisir de vous annoncer
que sa rédactrice en chef
Sarah Monaghan a remporté le Prix commerce et
tourisme 2007 de l’Association britannique des rédacteurs de tourisme pour son
article « L’avenir appartient
à l’écologie » consacré à
l’écotourisme au Gabon
(Gabon, automne 2006).
GETTY
Il resterait moins de 100 000 gorilles des
plaines de l’Ouest en liberté, en raison de la
réduction de leur habitat due à l’abattage
des arbres, de la chasse pour la viande de
brousse et du virus ebola. L’Union mondiale
pour la nature (UICN) les a mis sur sa « liste
THE ASPINALL FOUNDATION
LES ÉCOLOGISTES du monde entier
fêtent l’arrivée d’un bébé gorille très
spécial né à l’automne dans le Parc
national des Plateaux Batéké au Gabon.
Le bébé, baptisé Okeli, qui signifie « le
fleuve qui mène loin » en batéké, est le
premier né chez les gorilles des plaines
après leur réinsertion dans ce pays. Ses
parents Marco et Lekedi étaient orphelins,
leurs parents ayant été tués pour le
commerce de la viande de brousse.
Ils ont été recueillis puis relâchés dans la
forêt, dans le cadre d’un programme novateur de protection : le projet Protection
des gorilles, géré par la Fondation britannique John Aspinall. Elle gère un autre
projet de sauvegarde et de réintroduction
des gorilles dans la réserve Lésio-Louna de
la république du Congo. Damian Aspinall,
administrateur de la fondation, a déclaré :
« Cette nouvelle nous donne tellement de
joie et de fierté. » Marco et Lekedi font
partie d’un groupe de près de 30 gorilles
réinsérés en 1998 dans une forêt reculée
du sud-est du Gabon.
Nouvelle pause-café
Toyota (30 %), Mitsubishi
(20 %), Isuzu (8 %), plutôt
que sur les marques
françaises : Renault et
Peugeot ou allemandes :
Mercedes-Benz. L’URAI
indique que le marché
est dynamique, avec
71 véhicules pour
1 000 habitants, chiffre
six fois plus élevé que la
moyenne dans la région.
En 2006, 4 500 nouveaux
véhicules ont été vendus
et les chiffres ont augmenté
de 10 % en 2007. Les
ventes de voitures à
quatre roues motrices ont
été les plus fortes en représentant 60 % du marché.
Selon l’URAI, le marché
de l’automobile a explosé
depuis 14 ans. Cet accroissement tient au coût du
pétrole et à la haute performance du secteur du bois
de construction ; il est
également dû à l’arrivée
des concessionnaires automobiles à Libreville. Avec
les récentes promotions, les
prix des Toyota classiques
et des pick-ups Mitsubishi
ont baissé de 20 % depuis
trois ans.
Le marché de l’occasion
au Gabon se porte bien. Il
est exploité principalement
par le complexe de voitures
d’occasion de Libreville,
avec environ 90 000 véhicules dans ses registres.
LE PRÉSIDENT BONGO
a inauguré la nouvelle
Maison de la radio et
télévision. L’immeuble
moderne de six étages et
couvrant 10 000 m2 a été
construit dans le centre de
Libreville par une entreprise
chinoise. Avec des
équipements de diffusion
moderne, il comprend
46 bureaux. Dédiée à la
mémoire de George Rawiri,
ancien président du Sénat,
aujourd’hui décédé ; cette
maison servira aux deux
chaînes publiques, la RTG1
et la RTG2.
LA SOCIÉTÉ LYBIENNE
Laaico-Tourisme a racheté
l’Okoumé Palace, le plus
grand hôtel de Libreville,
géré depuis 1970 par le
groupe Intercontinental
pour l’État gabonais. Les
nouveaux propriétaires
continueront avec un
programme de restauration
s’élevant à 4,5 millions €.
AIR SERVICE GABON
renforce son réseau aérien
en Afrique avec les vols sur
N’djamena (Tchad), Malabo
(Guinée équatoriale),
Luanda (Angola) et Bangui
(République centrafricaine).
En rajoutant ces destinations à celles de Douala
(Cameroun), Pointe-Noire
(république du Congo),
et São Tomé (São tomé et
Príncipe), la compagnie
couvrira ainsi toute la
Communauté économique
et monétaire d’Afrique
centrale.
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