Zeiss revient dans la bataille des verres de lunettes
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Zeiss revient dans la bataille des verres de lunettes
Ouest-France 26-27 novembre 2016 Bretagne / Ille-et-Vilaine 9 Zeiss revient dans la bataille des verres de lunettes Dans la tourmente en 2014, l’usine de Fougères du groupe Zeiss a remonté la pente. Propulsée par des technologies de pointe, elle veut grappiller de nouvelles parts de marché en 2017. Les familles d’handicapés crient leur colère Plus de 200 manifestants étaient, vendredi, devant la préfecture. Ils réclament des places supplémentaires pour les handicapés. Nicolas Sériès, directeur général de Carl Zeiss Vision France. L’entreprise Progressifs ou protecteurs. Anti-reflets et anti-rayures. Pour conduire ou travailler. Les verres des lunettes de vue sont aujourd’hui un concentré de haute technologie. Pour les fabriquer et surtout les vendre, une vingtaine d’entreprises mènent une guerre féroce sur le marché français. Implanté depuis 63 ans à Fougères, l’allemand Carl Zeiss, spécialiste en optique de précision, en a fait les frais il y a deux ans. « En 2014, nous avons fait face à une crise très importante après la perte de l’un de nos plus gros clients, confie Nicolas Sériès, directeur général de Carl Zeiss Vision France. Un plan de restructuration avait été mis en place et 116 salariés avaient dû quitter le groupe. » 2,8 millions d’euros d’équipements Pour renouer avec la compétitivité, Carl Zeiss Vision France a mis l’accent sur la « promotion de la marque Zeiss au grand public et la transformation de l’usine de Fougères dans l’idée d’y produire des verres haut de gamme », explique le directeur Une pétition circule, elle a déjà recueilli près de 500 signatures. La filiale fougeraise du groupe Carl Zeiss emploie 366 personnes, dont 121 dédiées à la vente. général. En 2016, 3,9 millions d’euros ont ainsi permis au groupe de mettre en place une large campagne de communication. Au fil des spots de pub diffusés aux heures de grande écoute, Zeiss met en avant la qualité de la technologie allemande. Et pour la mettre en pratique, la filiale française a équipé l’usine de Fougères avec du matériel dernier cri. Des équipements dont le coût s’élève à 2,8 millions d’euros. Cette stratégie porte déjà ses fruits. « Après une très bonne année 2015, on continue sur la lancée avec une croissance de 22 % et un chiffre d’affaires de 76 millions d’euros en 2016 », s’enorgueillit le groupe. Paradoxalement, l’usine fougeraise produit moins. « 3 500 verres sont fabriqués tous les jours, contre 8 500 avant la crise de 2014 », confie Christophe Belin, directeur industriel chez Carl Zeiss Vision France. Là encore, une stratégie commerciale est à l’œuvre. Ces verres bretons sont haut de gamme. « Le reste de la production est sous-traité en Asie », commente Nicolas Sériès. En faisant cela, Zeiss peut vendre ses produits phares sous le label Origine France garantie. Et cela plaît. « Nous constatons une augmentation de nos clients de 40 % depuis deux ans », assure le directeur géné- ral. Face au leader mondial du secteur, l’entreprise française Essilor, l’usine fougeraise a encore du pain sur la planche. Mais une chose est sûre, elle ne manque pas d’ambition : « Nous avons 10 % de part de marché. Notre ambition est de nous adresser plus directement aux consommateurs pour en avoir davantage », augure Nicolas Sériès. La guerre des lunettes est déclarée. Charles DROUILLY. La vie des entreprises de l’Ouest sur ouestfrance-entreprises.fr Meurtre de Val-d’Izé : le mari condamné à 25 ans tion et une méticuleuse organisation. » Au petit matin, vers 6 h, Aurélie, 29 ans, vient de boire son premier café. Elle sort, sous le porche de sa maison, griller une cigarette, en attendant d’aller réveiller ses trois enfants de 4, 8 et 10 ans. Elle est abattue, à moins d’un mètre, d’une balle dans la tête. Son garçon et ses deux filles découvriront le corps, deux heures plus tard. L’horreur. « Naufrage psychologique » Séparé depuis peu de son épouse, Sébastien Beaugendre est rapidement soupçonné, incarcéré. La garde des enfants lui échappe et ça le met hors de lui. L’intention de supprimer Aurélie, il l’exprime à plusieurs reprises. Ses stratagèmes fumeux, mis en place pour masquer le crime et se forger un alibi n’ont pas résisté à la rigueur des enquêteurs. Les charges en pagaille ne l’empêchent pas de nier, depuis quatre ans, du fond de sa cellule. « Son absence n’a rien de lâche, estime Me Fillion. Venir parler de la mort de sa femme et affronter le regard de ses enfants est, simplement, au-dessus de ses forces. » Pour la défense, Sébastien Beaugendre n’est pas un monstre froid. « En 2012, il venait de perdre son travail. Il n’avait plus d’amis et sa femme partait en emmenant les enfants. En plein naufrage psychologique, son crime a quelque chose de passionnel. » Ses avocats tentent bien d’insinuer le doute dans l’esprit des jurés, en exploitant les microfailles du dossier. Même si, à ce stade, plaider l’acquittement semble illusoire. Pour le parquet, il y a clairement Un « exil forcé » en Belgique 47 427 personnes seraient sans solution d’accueil et d’accompagnement dans le seul réseau Unapei (Union nationale des associations des parents d’enfants inadaptés). Faute de places en nombre suffisant, 6 500 personnes handicapées françaises seraient parties en Belgique. « Ces familles subissent des déracinements, sont culpabilisées, isolées, désocialisées… Et tout le monde finit par s’y habituer. Handicapés par la vie et sur-handicapés par la société, ce n’est plus tolérable », dénoncent les manifestants, à l’approche de la Journée internationale des personnes handicapées, qui sera célébrée le 3 décembre. Dans le département, l’Adapéi-Les Papillons Blancs tire aussi la sonnette d’alarme. « En Ille-et-Vilaine, environ un millier de personnes sont en attente d’un accueil en établissement ou d’un service correspondant à leurs besoins », précisent les responsables locaux, qui veulent attirer l’attention du représentant de l’État. « Un enfant handicapé sans solution, c’est une famille à la maison. Et demander à un parent de ne pas travailler, c’est l’installer dans une situation précaire pour l’avenir, pour sa retraite. » L’Adapéi rappelle que des places supplémentaires pour l’accueil des handicapées, ce sont autant d’emplois créés pour l’économie du territoire. Olivier BERREZAI. L’Ille-et-Vilaine en bref Le mari d’Aurélie, tuée d’une balle dans la tête, en décembre 2012, à Val-d’Izé, n’était pas là, hier soir, quand le verdict est tombé. Absent depuis lundi, il a fait l’impasse sur son procès. « Jusqu’au bout, j’ai espéré qu’il change d’avis. » Peine perdue, mercredi, pour Me Jean-Guillaume Le Mintier, au parloir de la prison de Rennes-Vezin. Son client, Sébastien Beaugendre, 39 ans, ne se sera jamais présenté devant la cour d’assises, pendant les cinq jours de son procès pour le meurtre de sa jeune épouse, Aurélie, en 2012, à Val-d’Izé. Ce box, désespérément vide, est une première, en trente ans de carrière, pour Me Thierry Fillion, l’autre avocat de Beaugendre. Cette absence estelle un aveu de culpabilité ? Pour l’accusation, sans aucun doute. « Quelle lâcheté, s’insurge, hier, Me William Pineau, au nom des parents et de la sœur de la victime. L’accusé refuse d’affronter la réalité : ce 20 décembre 2012, il a assassiné son épouse avec une froide détermina- Pas assez de solutions d’accompagnement pour toutes les personnes handicapées en France. C’est le message porté par « Les bannis de la République », un mouvement fédérant les familles et leurs proches handicapés. Vendredi matin, plus de 200 manifestants se sont rassemblés devant les grilles de la préfecture, à Rennes, dans le quartier de Beauregard, pour faire entendre leurs inquiétudes. L’Ille-et-Vilaine n’est pas épargnée, à l’image des chiffres figurant dans Le Livre noir du handicap en France. préméditation et donc, assassinat. Ce matin de décembre 2012, l’accusé, embusqué, aurait tendu un guet-apens à Aurélie. « Il ne lui a laissé aucune chance, constate l’avocate générale, Zoé Chaumont. Il savait que ses enfants découvriraient le corps. Or, il leur avait promis que, jamais, il ne tuerait leur mère. Ses enfants, qu’il dit adorer, ne sont que des pions pour lui. » 25 ans de réclusion criminelle, avec une période de sûreté de 15 ans, ont été requis par le parquet. Cette même peine a été prononcée, hier soir, par le jury qui n’a pas retenu la période de sûreté. Benoit LE BRETON. Un collectif appelle à se mobiliser pour Alep Un groupe de citoyens d’Ille-et-Vilaine s’est constitué pour attirer l’attention du grand public sur la tragédie en cours à Alep, en Syrie. « La communauté internationale montre une indifférence révoltante devant ce drame innommable qui se déroule sous nos yeux dans Alep, la ville martyre syrienne, qui subit les bombardements incessants, écrivent ses membres dans un premier communiqué. Devant un tel crime contre l’humanité, nous avons le devoir d’agir et urgemment ! Nous, citoyens, avons décidé de nous mobiliser pour apporter un modeste soutien aux enfants d’Alep. » Ensemble, ils ont mis sur pied le Collectif Papa (Programmer des actions pour Alep), qui regroupe la Maison internationale de Rennes (Mir), l’association Tous Pour La Syrie (TPLS) et le Collectif Urgence climatique 35 (CUrC35). Leur première action consiste en l’organisation d’un concert humanitaire, ce dimanche, à Pacé. Les fonds recueillis seront versés à l’UOSSM, Union des Organisations de secours et soins médicaux, ONG française agissant auprès des hôpitaux et médecins en Syrie. Dimanche 27 novembre, à 15 h, récital de Philippe Poirier en l’église de Pacé, près de Rennes, organisé par le collectif Papa au profit des enfants d’Alep. Contact : coll.papaiv@gmail. com Les gendarmes ont célébré la Sainte-Geneviève Les gendarmes ont fêté leur patronne Sainte-Geneviève, hier matin, à Châteaugiron, en présence du général Alain Pidoux, commandant la région de gendarmerie, du préfet Christophe Mirmand et des élus. « Nous sommes tous réunis au- Nouveau CLA Shooting Brake tour de la figure de Geneviève pour célébrer les valeurs et l’esprit de la famille gendarmerie », a dit le général. Cette célébration est l’occasion de porter « un regard sur les étapes franchies au cours de l’année ». « Elle a été marquée par une dyna- mique nouvelle qui a conduit à la création de 215 emplois », dans la zone ouest, avec notamment la mise en place des antennes du GIGN à Nantes et à Tours, et le renforcement de certains pelotons de surveillance et d’intervention. Classe A Nouveau CLA Coupé Classe B URS DERNIERS JO GLA Vente Privée Mercedes-Benz. Vendredi 25 et samedi 26 novembre.*Lorem ipsum *Liste des véhicules disponible en concession Un fabricant vous ouvre les portes de son atelier Delourmel Automobiles SA 9, rue de la Cerisaie - Z.I. 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