dossier de presse

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Presse Nicole Chiche
01 45 80 96 09 // 06 80 27 46 33
Communiqué de presse - 2 spectacles en alternance 1 semaine sur 2
THEÂTRE DU PETIT SAINT-MARTIN
17, rue René Boulanger - 75010 Paris
M° Strasbourg Saint-Denis ou République
réservations : 01 42 02 32 82
Le Joueur d'Echecs
Stefan Zweig
du 14 au 18 janvier 09
du 27 janvier au 1er février 09
du 10 au 15 février 09
du mardi au samedi à 21h00 - dimanche à 15h00
Tarifs : PT 20 € - TR 15 € - groupe + de 10 personnes 12 € la place – scolaires 10 €
mise en scène Yves Kerboul
adaptation, interprétation André Salzet
régie Lumières Ydir Acef
photos Michel Paret
Un jeune champion d'échecs, inculte, cupide mais apparemment imbattable ; un inconnu
mystérieusement doué aux échecs. Leur rencontre pourrait "servir d'illustration à la charmante et
grandiose époque où nous vivons..."
Spectacle créé en1996 au Théâtre du Tourtour (Paris) - 1000
ème
le 5/5/09 Théâtre André Malraux de Rueil-Malmaison
Effroyables Jardins
Michel Quint
(c) Gallimard
du 20 au 25 janvier 09
du 3 au 8 février 09
du 17 au 22 février 09
du mardi au samedi à 21h00 - dimanche à 15h00
Tarifs : PT 20 € - TR 15 € - groupe + de 10 personnes 12 € la place – scolaires 10 €
mise en scène et scénographie Márcia de Castro
interprétation André Salzet
lumières Ydir Acef
costumes Théâtre National de Chaillot
photos Guy Maurette - audio-visuel Michel Paret
Enfant, le narrateur détestait les pitreries clownesques de son père instituteur. Jusqu’au jour où le
cousin Gaston lui raconte comment, en 1942, ils sont entrés dans la Résistance…
création en résidence le 23/10/08 au Théâtre de Muret (31)
presse Nicole Chiche 01 45 80 96 09 // 06 80 27 46 33 mail [email protected]
THEÂTRE DU PETIT SAINT-MARTIN
17, rue René Boulanger - 75010 Paris
M° Strasbourg Saint-Denis ou République
réservations : 01 42 02 32 82
du 14 au 18 janvier 09
du 27 janvier au 1er février 09
du 10 au 15 février 09
du mardi au samedi à 21H - dimanche 15H
Le Joueur d’Echecs
Stefan Zweig
Mise en scène
Yves Kerboul
Adaptation et interprétation
André Salzet
Régie Lumières
Ydir Acef
Production
Théâtre Carpe Diem, direction André Salzet
compagnie subventionnée par la Ville d’Argenteuil
avec le soutien du Forum Culturel Autrichien
création en 1996 au Théâtre du Tourtour (Paris)
1000ème le 5/5/09 au Théâtre André Malraux de Rueil-Malmaison (92)
Le Joueur d'Echecs
d'Echecs a été écrit en 1941.
triomphe
qu'atteste
temps."
de
la
brutalité
la chronique des
Parce qu'il était Autrichien,
juif, écrivain, humaniste et
pacifiste, Stefan Zweig, né
à
Vienne le 28 Novembre 1881,
s'est trouvé
au
cœur des
"ébranlements volcaniques" de
l'Europe. Il a été "le témoin de
C'est au Brésil, devenu son refuge
en août 1941, qu'il écrira "Le
Joueur d'Echecs"
d'Echecs , magistrale
allégorie de l'égarement.
la plus effroyable défaite de la
raison et du plus sauvage
Valérie Cadet - Le Monde, 7 Mai 1996
Nous avions réussi à amener le pion de la ligne C jusqu'à l'avant-dernière case C2 ; il ne
restait qu'à l'avancer en C1 pour faire une nouvelle dame. Nous n'étions, il est vrai, pas tout à
fait rassurés devant une chance aussi apparente. Czentovic voyait évidemment beaucoup plus
loin que nous. A l'unanimité, nous le soupçonnions de nous tendre cet appât avec d'autres
intentions. Mais nous eûmes beau chercher et discuter, nous ne pûmes découvrir le
traquenard. Finalement, le délai de réflexion réglementaire touchant à sa fin, nous nous
décidâmes à risquer le coup. Mac Connor était en train de déplacer le pion, lorsque quelqu'un
le saisit brusquement par le bras et lui chuchota : " Pour l'amour du ciel, pas cela ! (Extrait)
Lumière. Un homme parle. Rien d'autre, sur la scène, que cet homme qui
parle. Et une chaise. L'homme parle et raconte. D'abord, c'est le ton presque
badin de l'anecdote.
Figurez-vous qu'au cours d'un récent voyage en paquebot, il s'est trouvé en
présence du champion du monde d'échecs, Mirko Czentovic. Quelle aubaine
pour quelqu'un qui aime les personnages singuliers que d'avoir à portée du
regard, à portée de curiosité, un champion réputé inculte dans les autres
domaines, un monomaniaque apparemment, un cas !
L'homme raconte. Il raconte Czentovic, son origine, sa prodigieuse réussite.
Czentovic, bête, ignorant et cupide. L'homme raconte, encore, et nous dit sa
curiosité, et puis il dit le stratagème pour attirer Czentovic et comment, au
cours d'une partie où il peut enfin observer et étudier le champion, surgit
soudain un personnage étrange, si habile aux échecs qu'il intervient
heureusement dans le cours du jeu et amène Czentovic à déclarer la partie
nulle.
L'homme s'intéresse dès lors à ce mystérieux inconnu, le retrouve et
l'aborde. L'inconnu, qui affirme n'avoir pas joué aux échecs depuis vingt
ans, s'assoit et raconte.
La force du Joueur d'Echecs réside d'emblée dans les portraits que Stefan Zweig a su brosser
de personnages emblématiques, voire allégoriques.
Et la place que Zweig lui-même, auteur et narrateur, occupe au sein de la nouvelle, permet
l'élaboration d'un récit en abîme où les interférences entre jeu d'échecs, jeu d'écriture et jeu de
manipulation du lecteur donnent à l’œuvre puissance et suspense.
Mais ce suspense revêt un caractère exceptionnellement grave quand on resitue Le Joueur
d'Echecs dans l'histoire. C'est cette gravité et sans doute l'urgence des temps actuels qui
montrent, aujourd'hui plus encore, la validité et la pertinence du propos de Zweig.
Adapter Le Joueur d'Echecs au théâtre, c'était répondre à cette urgence en laissant toute sa
place à un texte qui parle de lui-même. Mettre en scène Le Joueur d'Echecs, c'était surtout
faire en sorte que les personnages suggèrent pleinement la tension et l'horreur latente de
l'égarement.
Yves Kerboul
THEÂTRE DU PETIT SAINT-MARTIN
17, rue René Boulanger - 75010 Paris
M° Strasbourg Saint-Denis ou République
réservations : 01 42 02 32 82
du 20 au 25 janvier 09
du 3 au 8 février 09
du 17 au 22 février 09
du mardi au samedi à 21H - dimanche 15H
Effroyables Jardins
Michel Quint
© Editions Gallimard
Mise en scène et scénographie
Márcia de Castro
Interprété par
André Salzet
Lumières
Ydir Acef
Costumes
Théâtre National de Chaillot
Photos
Guy Maurette
Audio-visuel
Michel Paret
Production
Théâtre Carpe Diem, direction André Salzet
compagnie subventionnée par la Ville d’Argenteuil
création en résidence au Théâtre de Muret (31)
Effroyables Jardins est paru en septembre 2000.
- À mon avis, quelles que soient vos responsabilités dans le sabotage, vous avez tort de marcher dans la
combine du Herr Oberst... L’idéal est de l'obliger à vous fusiller tous ou aucun... Si vous lui offrez une victime
expiatoire, vous collaborez, vous le justifiez, sa proposition de choix inhumain devient raisonnable, presque
charitable...
Tous ces mots, tellement beaux, recherchés, que je m'en souviens comme des étoiles, c'était Bernd, assis à
nouveau au bord du trou. «Victime expiatoire, choix inhumain...»
- T'en parles à ton aise, a dit Henri. Vaut mieux en sacrifier un pour en sauver trois que faire les fiers et y
passer tous les quatre !
- Consentir à autrui le pouvoir de vie et de mort sur soi, ou se croire si au-dessus de tout qu'on puisse décider
du prix de telle ou telle vie, c'est quitter toute dignité et laisser le mal devenir une valeur. Pardon d’être avec
cet uniforme, du côté du mal !
(Extrait)
Le narrateur, jeune enfant, détestait les clowns et trouvait particulièrement ridicules et
embarassantes les pitreries auxquelles s'adonnait son père, instituteur, qui passait tout son
temps libre habillé en auguste, allant jusqu'à délaisser sa vie familiale.
Un jour, son oncle Gaston lui raconte comment ce père et lui sont entrés dans la résistance à la
fin de la seconde guerre mondiale, comment ils se sont faits arrêter et retenus comme otages
par les allemands, comment ils sont gardés par un soldat clown qui refuse de perdre son
humanité, et comment ils ont été sauvés in extrémis par le sacrifice extraordinaire d’un inconnu.
Ce passé mouvementé mêlant quiproquo, humour, peur, et amour éclaire l'esprit de l'adolescent
sur les faits et gestes de son entourage marqués par la guerre. Il comprend alors la complicité
muette de sa mère vis à vis de son père, les pirouettes clownesques de celui-ci et aussi
sûrement, le plus important, la grandeur de l’homme et le devoir de mémoire que tout individu
doit assumer durant sa vie.
D’origine brésilienne, j’ai vécu, quand j’étais adolescente dans les années 70, la dictature militaire au Brésil.
L’interdit, là-bas non plus, n’avait pas de limites comme la violence d’ailleurs : interdits de se réunir, de parler,
d’écrire, de lire certains ouvrages. La censure et le silence étaient la règle ; la peur était vécue au quotidien
par tous, peur la nuit d’entendre les pas des paramilitaires venir vous enlever, peur le jour du regard du
policier ou du voisin, de l’autre qui pouvait être du côté du mal...
Effroyables Jardins fait surgir en moi tout d’abord, les bribes de la mémoire oubliée, les réminiscences de
l’adolescence, ce « réveil fortuit de traces anciennes dont l'esprit n'a pas la conscience nette et distincte »
dont parle Sainte-Beuve.
Le narrateur, haut fonctionnaire à la Commission Européenne se souvient et « conte » son histoire : le
rendez-vous manqué avec son père sur le quai de la gare de Lille en partance vers Bordeaux où doit se
dérouler le procès Papon. La mort sur ce quai de ce père instituteur, pitre, clown triste et ridicule, déclenche
cet insoutenable besoin de raconter et de susciter l’image de celui qui fut la cause de toutes ses douleurs et
de toutes ses hontes. Il comprend enfin, la bravoure et la fraternité que son père, résistant, dissimule derrière
son humilité.
Ce fils qui, à la mort du père tellement rejeté, est capable de faire cet effort de résurgence de la compassion
rejoint notre histoire à tous.
Ombres et lumières !
Un brouhaha de hall de gare, celle aussi d’une salle des pas perdus de palais de justice. Des images fugitives
et subliminales d’une foule traversant l’espace.
Autant de fantômes évoqués par le souvenir de l’homme conteur …
Autant de fantômes surgissant dans les plaidoiries du procès Papon …
Autant de fantômes enfouis dans nos vies…
Márcia de Castro
Biographies
Michel Quint est né en 1949 dans le Nord-Pas-de-Calais. Il est titulaire d'une licence de lettres classiques et d'une
maîtrise d'études théâtrales. L'auteur commença par écrire du théâtre pour Théâtre Ouvert, puis pour France
Culture qui diffusa ses feuilletons radiophoniques. Il obtient le Grand Prix de la littérature policière en 1989 pour
Billard à l'étage. Mais son plus grand succès est Effroyables Jardins, paru en septembre 2000. L'auteur enseigne
le théâtre au Lycée Baudelaire à Roubaix.
Oeuvres : Max (2008), Et mon mal est délicieux (2005), Aimer à peine (2002), Billard à l'étage (2002), Le Bélier
noir (1999), Sanctus (1990), A l'encre rouge, Cadavres au petit matin (1985)
Stefan Zweig est né à Vienne (Autriche) en 1881. Avant tout essayiste et nouvelliste, il fut également traducteur
(notamment pour Romain Rolland et Emile Verhearen). Féru de littérature et d'histoire, on lui doit aussi des
biographies romancées (Marie-Antoinette, Marie Stuart), des essais critiques (Trois Maîtres, publié en 1919, où il
aborde l'oeuvre de Balzac, Dickens et Dostoïevski ; Lutte avec les Démons, en 1925, sur Hôlderlin, Kleist et
Nietzsche).
Curieux, ouvert, Stefan Zweig fut toujours intrigué par la psychologie humaine dont son œuvre est une analyse
brillante. Il s'est également longuement interrogé sur la civilisation occidentale, préoccupé par le déclin de ses
valeurs morales, et défendit ardemment une certaine idée de l'Europe. En 1935, inquiet et blessé par les victoires
successives du nazisme, il s'exile au Brésil où il se donne la mort en 1942, alors que l'Europe entière cédait à une
folie meurtrière.
Márcia de Castro metteuse en scène associée au Théâtre Carpe Diem. Formée à l’Ecole Dullin et au
Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, elle a joué dans plusieurs pièces dont Veillée
Irlandaise de Bob Maguire au Théâtre de l'Odéon, mise en scène de Philippe Mercier, Les Acteurs de Bonne Fois
de Marivaux, mise en scène de Philippe Adrien au théâtre de l’Athénée, Le Misanthrope de Molière mise en scène
de Jean Luc Jeener (tournée dans différents pays d’Afrique, d’Europe et du Moyen Orient).
Dans sa découverte du monde, elle poursuit sa recherche et se retrouve à Dakar où elle crée la Troupe Côté
Jardin, avec des clowns sénégalais, elle y assure la mise en scène pendant 5 ans. Elle a également mis en scène
Mille francs de récompense de Victor Hugo, Monsieur de Pourceaugnac de Molière. Elle vient de mettre en scène
et jouer Médée, où les apprentis marmitons… d’Emmanuel Mazauric.
Yves Kerboul (1928-2006) comédien et metteur en scène. Il a travaillé notamment au Centre Dramatique de l'Est
(aujourd'hui TNS), au Théâtre de la Cité de Villeurbanne (actuel TNP), à la Comédie de Caen..., ainsi qu'au
Théâtre de Gennevilliers. Il a également enseigné à l'Ecole Lecoq et à l'Ecole Dullin. Ses mises en scène, axées
sur une analyse fidèle du texte, s'attachent au jeu d'acteur qu'il souhaite toujours précis et subtil.
André Salzet comédien et directeur de Théâtre Carpe Diem. Formé à l'Ecole Dullin. Il a joué dans La Nuit
Miraculeuse, film du Théâtre du Soleil réalisé par Ariane Mnouchkine en 1989, ainsi qu’au théâtre de l’Epée de
Bois aux côtés d'Antonio Diaz Florian de 1987 à 1989 dans Volpone de Ben Jonson et Tamerlan de Christopher
Marlowe. Depuis 2003, il dirige le Théâtre Carpe Diem d’Argenteuil avec lequel il a joué Guy de Maupassant,
Stefan Zweig, Thomas Bernhard, Arthur Schnitzler. Il a adapté et joué près de 1000 fois Le Joueur d'Echecs et a
interprété récemment La Colonie Pénitentiaire de Franz Kafka, mise en scène de Laurent Caruana.
… Le Joueur d’Echecs … extraits de presse …
Actualité Juive
Figaroscope
France Culture
L'Orient le Jour– Beyrouth
Le Journal du Dimanche
Le Point
Le Parisien
Pariscope
Télérama
Un jeu d’acteur subtil et précis
Un récit joué par André Salzet avec beaucoup de bonheur. Un vrai plaisir !
Un spectacle à « voir »
Une œuvre allégorique adroitement transportée sous les feux de la rampe
L’adaptation théâtrale d’André Salzet préserve la subtilité et l’humanisme du texte de Zweig
Un texte superbe admirablement servi
On sort la gorge serrée : ce spectacle laisse un souvenir indélébile !
André Salzet fait ressortir toute la poésie et la force du texte de Zweig
D’une élégante sobriété, André Salzet laisse s’exprimer toute l’intensité du texte de Zweig
contact compagnie
Théâtre Carpe Diem
direction André Salzet
12 rue des Chasseurs
95100 ARGENTEUIL
01 34 10 21 21
06 86 91 55 62
mail : [email protected]
Association loi 1901
SIRET 482 867 025 00025 APE 9001Z
Licence Drac N° 2-1001429
Cie subventionnée par la Ville d’Argenteuil
presse
Nicole Chiche
01 45 80 96 09
06 80 27 46 33
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