Terre de cultures, Terre de couleurs - Saint
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É R D N A T N I A S ci pa l d i n u m l a n r Le j ou e Terre de cultures, Terre de couleurs - JU N°13 • JUIN ILLET 2011 E L G N A D GRAN M. ÉRIC FRUTEAU ÉLU PRÉSIDENT DE LA CIREST L e maire de Saint-André, Éric Fruteau, a été élu Président de la Cirest, mardi 17 mai dernier. Il succède ainsi à M. Philippe Leconstant, selon un accord de présidence tournante entre les deux communes d’une durée de trois ans. Fidèle aux engagements pris depuis 2008, M. Éric Fruteau compte poursuivre la politique menée par son prédécesseur en matière de développement durable et du transport collectif avec le TSCP (Transport en commun en site propre), de l’aménagement, du tourisme avec la mise en place d’un Office du tourisme intercommunal (OTI) et en matière d’économie. « Il n’est pas question que l’Est devienne la banlieue de Saint-Denis, voire de la Cinor. Notre région bénéficie de réels atouts dans de nombreux domaines pour accroître son attractivité », a-t-il fermement déclaré. Une présidence qu’il compte mener dans le respect et l’échange avec les autres membres de l’intercommunalité. Sommaire ÉDITO ......................................................................................................................... p. 3 SAINT-ANDRÉ I AVANS, I REFÉ ............................................................................................................. p. 4/11 • Logement social : 106 nouvelles familles à Zac Fayard ...................................................... p. 4/5 • Développement durable : L’éco-responsabilité à l’honneur ! ... p. 6 • Santé publique : Des réunions publiques sur la leptospirose ................... p. 7 • Éducation :.....................................................................................................p. 8 et 9 Séjour linguistique en Espagne .......................................................p. 8 • Assemblée générale de la Ligue de l’enseignement...........................................................p. 8 • Une journée en famille ............................................................................ p. 9 • Urbanisme: PLU : Préparer le Saint-André de demain ...............................................................p. 10 • Vie associative : Grand succès pour les Rencontres associatives ............................................................p. 11 LA COLLECTIVITÉ LOCALE ...................................................................................................... p. 12/13 • Gestion interne : Service de la Prophylaxie .......... p. 12/13 UNE CENTAINE DE PERSONNES REND HOMMAGE À DOMINIQUE SANDANOM L a municipalité a organisé le 25 juin dernier devant la Place de la Mairie un rassemblement en hommage à Dominique Sandanom décédée le 15 juin à la suite de brûlures d’huile versée sur elle par son mari. Familles, amis, associations et élus ont répondu présents à l’appel avec un message fort adressé aux maris violents : « Aucune violence n’a jamais ajouté à la grandeur des hommes. Arèt èk sa réspèkt a nou ! » Après des messages de soutien envers les proches de la défunte, une minute de silence a été observée en souvenir de la victime. Le maire, M. Éric Fruteau a affirmé la nécessité de poursuivre ce travail d’accompagnement avec les associations et envisage prochainement la mise à disposition de 4 appartements d’urgence pour les familles victimes d’actes violents mais aussi victimes d’incendie. L’ACTU EN BREF ! ................................................................................ p. 15 • Anniversaire ....................................................................................................... p. 15 DOSSIER SUR LA CULTURE NOUT KARTYÉ .................... P. 16/19 ........................................................................................ p. 19 • Bras-des-Chevrettes ............................................................................... p. 19 SPORTS ...................................................................................................... p. 21/22 • Handball : Favoriser le sport féminin p. 21 • Trophée des champions .......................... p. 22 CULTURE ................................................................................................... p. 23/29 • Fête des Mères ................................................. p. 23 • Nuit au Musée .................................................... p. 24 • À vous de lire ...................................................... p. 25 • Résidence avec Yaëlle Trulès .......... p. 26 • Jenifer au Colosse ........................................ p. 27 INSTANTANÉS ................................................................................. p. 28/29 • Jour de l’An tamoul .............................. p.28/29 AGENDA CULTUREL 2 ................. P. 30/33 INFOS PRATIQUES ..................... P. 34/35 ÉDITO Andréens, Saint-Andréennes, Sainte me léser, tu d in lo e, èr fr on m , oi m e « Si tu diffères d ne de Saintoi nt ’A d se ra ph se eu m fa m’enrichis ». Cette le vivre ensemble de ce en in rt pe c ve a e tr us ill Exupéry cette année consaen t, fe ef En s. le éo cr és nos sociét utile de souligner la in s pa t es n’ il , er -m re ut crée aux O tre de peuples aux on nc re la à e it su ée nt richesse inve ngues, cuisines, litla : s se er iv d es ur lt cu ux origines et a establement enrint co in t on s le éo cr e vr vi e s et art d par exemple la tératures, philosophie, art te es tt l’a e m m co , té ni a l de l’hum chi le Patrimoine mondia aloya par l’UNESCO. m u d n io ct in ist d e nt ce s à l’origine du ré nt ta bi ha s le r pa yé pa blier le prix ition auraient nd Certes, nous ne pouvons ou co ur le et es nc a fr uf oires. Leurs so ansmis leurs tr peuplement de nos territ nt ie va a ur le e qu s or on de ces trés pu conduire à l’éradicati nce grâce à laquelle ta sis ré e un é rg fo t on ci llesancêtres. À contrario, ce es diversités. d t ec sp re le ns a d te ui l’unité s’est constr rbés par une situation ce a ex , és ug éj pr s ce na de te Aujourd’hui, à la faveur tre société semble no e d n sio hé co la , le a ci et so de précarité économique parfois vaciller. er l’ensemble des gn pa om cc ’a d t es lu ’é d onsabilité nsolident le lien C’est pourquoi, notre resp co i qu s ve ti ia oc ss a et ucatives . En cela nous es initiatives culturelles, éd ni en éc d s ce e d l fi u a ns ont tissé harmonieux que nos ancie ’ils nous ont légué. qu ge a it ér l’h si us a ns manifestaro es d hono s ne -u es qu el qu s ge ir dans ces pa e terre de un e Je vous invite à découvr st re ré d An tin Sa e gement pour qu tions illustrant notre enga cultures et d’harmonie. Bonne lecture Bien sincèrement Votre Maire JOURNAL GRATUIT DE LA VILLE DE SAINT-ANDRÉ • IMPRIMÉ SUR PAPIER ÉCOLOGIQUE/PEFC - Imprimerie Graphica – Dépôt légal N° 5064 - Juillet 2011 – Tirage à 20 000 exemplaires • Directeur de la publication : Patrice BOYER • Directrice de la Rédaction : Maryse CEUS • Textes : Maryse CEUS, Davina CHAPEAU • Photos : Jean-Yves SAMBIMANAN, Davina CHAPEAU • Tél. : 0262 580 685 – fax : 0262 586 558 – courriel : [email protected] – site de la ville : www.ville-saint-andre.re 3 FÉ E R I , S N AVA I É R D N A SAINT- LOGEMENT SOCIAL 106 NOUVELLES FAMILLES À ZAC FAYARD Mardi 24 mai dernier, le maire Éric Fruteau et le Président par intérim de la SHLMR, M. Richard Cachoux ont inauguré les opérations de la Zac Fayard des îlots A4 et A6. La construction de ces nouveaux logements sociaux va permettre d’accueillir 106 familles supplémentaires dans le quartier. «L a Zac Fayard, est aujourd’hui, avec la Coulée verte comme symbole du site, un espace de vie de 35 hectares, dédié à l’environnement et à l’épanouissement humain », c’est en ces termes forts que M. Éric Fruteau a débuté son discours adressé aux nouveaux résidents du quartier qui vont pouvoir enfin vivre en toute sérénité dans un environnement convivial. Aménagés dans un espace minéralisé et végétalisé, les bâtiments mitoyens A4 et A6 disposent chacun de 53 appartements allant du T2 au T5. UN QUARTIER EN PLEIN ESSOR Programmé sur la Ligne budgétaire unique (LBU) par la Commune en 2008, le projet Zac Fayard comprendra à terme 1 250 logements, dont 400 dans un lotissement privé principalement sous forme de logements individuels et d’individuels groupés ZAC FAYARD, UN QUARTIER NOUVEAU ENTRE VILLE ET OCÉAN Le futur quartier Fayard s’étendra sur une surface d’environ 35 hectares située au cœur de la plaine de « Champ-Borne » entre le centreville et l’océan Indien, et à proximité de deux sites touristiques majeurs: la Maison Valliamé et le Parc du Colosse. L’aménagement projeté constituera un nouveau pôle urbain secondaire pour Saint-André avec des équipements de proximité pour assurer le confort de ces nouveaux habitants. En plus des équipements sportifs, du collège et des petits commerces qui sont déjà construits, le quartier accueillera prochainement une école, un pôle de services publics et une salle des fêtes. Encore plus d’actions 400 LOGEMENTS SOCIAUX PRÉVUS EN 2011 Pour l’année 2011, la municipalité a programmé 400 logements sociaux répartis dans six opérations suivantes : 4 Zac Porte des Salazes - Kalmar à Chemin Morange - Anthura II à Zac Fayard - Clos les Camphriers à Bras-des-Chevrettes - Le Colosse à Champ-Borne - L’îlot A9 à Zac Fayard et 850 dans la partie aménagée par la Sedre, sous forme majoritairement de logements collectifs et d’un lot d’individuels groupés. Actuellement, 172 logements (66 à la résidence Pitaya, 106 des îlots A4 et A6) ont été livrés et ont permis à des familles saint-andréennes d’envisager un quotidien beaucoup plus serein grâce, notamment à des équipements de proximité. Ce fut le cas pour Marie-Charline Govindin qui a emménagé depuis le 7 janvier dernier dans l’un des appartements de l’îlot A4. « Je vis avec mes cinq enfants dans un F5, après avoir fait une demande de dossier. Je suis contente d’habiter dans ce quartier car le lieu nous apporte une vraie vie sociale. Pas très loin de chez nous, il y a une boulangerie, une petite épicerie, et d’autres commerces de proximité. Les enfants peuvent enfin recevoir leurs amis dans leur chambre, ce qui n’était pas possible dans notre ancienne maison. Les murs étaient trop vétustes et nous n’avions même pas d’eau chaude dans notre salle de bains. Je payais 700 euros de loyer pour une maison insalubre » , a-t-elle témoigné. Une situation jugée inacceptable pour le maire et son conseil municipal. C’est pourquoi, depuis 2008, la Commune a redoublé d’efforts dans la lutte contre les logements insalubres et a renforcé le partenariat avec les bailleurs sociaux afin d’augmenter le parc locatif sur le territoire saint-andréen. Car le nombre des logements sociaux reste encore insuffisant face à une demande croissante de la population. Ainsi au cours de l’année 2011, la municipalité a programmé plus de 400 logements sociaux en se fixant comme objectif de livrer environ 1 700 logements sociaux d’ici 2014 en cohérence avec les engagements de la collectivité dans le cadre du COF (Contrat d’objectifs fonciers). Zac Fayard LA COULÉE VERTE, COLONNE VERTÉBRALE VÉGÉTALE DU QUARTIER Aménagée autour d’un fossé central dont le rôle est de collecter l’ensemble des eaux fluviales du quartier, la Coulée verte est un espace vert d’une emprise de 40 mètres traversant l’ensemble du quartier sur plus d’1,5 km. Lieu privilégié pour les circulations douces (piétonnes et cyclistes), elle sera prolongée à terme au-delà de la Zac Fayard, entre le Parc du Colosse et la Maison Valliamé. Cet espace de détente et de loisirs accueillera diverses végétations : espèces endémiques, arbres fruitiers, espèces de bord de mer. Vendredi 22 avril dernier, l’équipe municipale s’est rendue sur le lieu pour faire le point sur l’avancement de l’aménagement de la Coulée verte prévue dans sa totalité courant juillet. 5 , I REFÉ S N A V A I DRÉ SAINT-AN DÉVELOPPEMENT DURABLE L’ÉCO-RESPONSABILITÉ À L’HONNEUR ! Dans le cadre de la Semaine du développement durable, la municipalité a organisé du 1er au 7 avril, plusieurs animations et expositions autour du thème de « l’éco-responsabilité » au centre-ville et dans les lieux culturels. Cette manifestation vise une fois de plus à sensibiliser le public sur les gestes à adopter pour préserver notre environnement. Retour sur les actions de sensibilisation. L a préservation de notre environnement relève d’une prise de conscience collective et d’un changement du comportement du citoyen plus respectueux de la nature. C’est la raison pour laquelle le service Environnement, la Cirest, les associations et les entreprises privées ont mis en place des stands d’information à la gare routière le 1er avril. En tout, quatre thématiques ont été traitées : le transport doux, la biodiversité, l’éco-responsabilité et le développement durable. Le public a pu bénéficier des conseils utiles au respect de l’environnement, comme par exemple, les installations possibles dans le jardin pour récupérer l’eau de pluie ou encore les modes de transports doux existants. Par ailleurs, le service Environnement a installé des expositions sur le traitement des batteries pour automobile, le compostage et l’achat responsable à la pépinière, située chemin Patelin. Sensibilisation DES ATELIERS LUDIQUES À LA BIBLIOTHÈQUE 6 En partenariat avec le service Environnement et la Cirest, la bibliothèque de Champ-Borne a mis en place plusieurs ateliers dans le domaine du recyclage et du développement durable destinés à sensibiliser le jeune public sur les différentes étapes du compostage, le tri sélectif, le recyclage du carton ou encore sur la fabrication d’un jeu en bois à base de cryptoméria (bois de La Réunion connu pour ses multiples qualités). C’est avec beaucoup d’enthousiasme que les enfants ont pu participer aux diverses animations proposées par la structure. Un jeu sur le tri sélectif a été organisé à la bibliothèque , I REFÉ S N A V A I DRÉ SAINT-AN SANTÉ PUBLIQUE DES RÉUNIONS PUBLIQUES SUR LA LEPTOSPIROSE Près d’une cinquantaine d’habitants sont venus au case Balance le mercredi 13 avril dernier pour assister à la réunion publique sur la leptospirose organisée par le service Vie de quartiers et l’Ireps (Instance régionale en éducation pour la santé). L’objectif étant de sensibiliser les habitants sur cette maladie, plus élevée en zone tropicale en raison des conditions climatiques et écologiques favorables. «C omment attrape-t-on la leptospirose? », M. Yannick Robert de la FDGDON (Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles de La Réunion) pose d’emblée la problématique sur cette maladie transmise principalement par les urines du rat et qui entraîne chaque année une cinquantaine d’hospitalisations à La Réunion. La population est de plus en plus touchée par la maladie due à une présence de l’animal très importante sur le territoire (5 rats pour un habitant). Face à ce fléau, la municipalité de Saint-André a décidé d’agir en mettant en place quatre réunions publiques animées par l’Ireps dans quatre quartiers de la ville, afin de mobiliser les habitants sur le sujet. Pendant deux heures et demie, les habitants ont eu la surprise de découvrir que la leptospirose peut être contractée soit directement par les urines d’autres animaux infectés (et pas seulement par le rat) ou soit indirectement, par un contact avec un environnement contaminé (en marchant pieds nus ou en se baignant dans des zones d’eau douce). Ils ont également été informés sur les premiers symptômes de la maladie (une fièvre élevée d’apparition brutale, des douleurs musculaires et abdominale, jaunisse, maux de tête etc.) et sur les moyens de prévention et la dératisation. La réunion s’est terminée par l’intervention de la conteuse Anny Grondin qui a raconté aux enfants « Zistwar lo ra » afin de les sensibiliser sur les zoonoses. 20 AGENTS FORMÉS POUR SENSIBILISER LA POPULATION Pour renforcer cette sensibilisation, quatre sessions de formation ont été organisées par l’Ireps sur la même période pour permettre à 20 agents issus du service Environnement et de quatre associations de la ville (Comité de quartier de Cambuston, JS Balance, Loisirs et découvertes MilleRoches et Nature et Avenir) de sensibiliser les habitants sur la leptospirose et sur comment lutter contre les rats. Yannick Robert de la FDGDON explique au public les méthodes de lutte contre les rats. Prévention QUELLES SONT LES MESURES DE PRÉVENTION POUR LUTTER CONTRE LE RAT ? Voici une liste non exhaustive des précautions à prendre pour éviter de contracter la leptospirose : • Éliminer les ordures ménagères dans les poubelles munies de couvercles, maintenir la cour propre, éviter de laisser traîner la nourriture dehors • Dératiser si la présence de rongeurs est détectée • S’assurer de l’état sanitaire du cheptel et des animaux domestiques (vaccinations) • Lors des fortes pluies, évitez les activités de loisirs aquatiques entraînant un contact avec de l’eau douce stagnante, et privilégiez des gants et des bottes lors des entretiens de jardin. 7 , I REFÉ S N A V A I DRÉ SAINT-AN ÉDUCATION SÉJOUR LINGUISTIQUE EN ESPAGNE C’ est avec des souvenirs plein la tête qu’une vingtaine d’élèves de 3e de la classe européenne de MilleRoches sont revenus de leur voyage en Espagne le 23 mars. Au programme de ces 15 jours : visites de la Cathédrale de Séville et sa Giralda (minaret de la Grande Mosquée), du Tombeau de Christophe Colomb, Grotte des Chauves Souris, le Château d’Ambras ou encore de l’usine d’huile d’olives à Torrox. « Ce séjour en Andalousie leur a permis de découvrir la culture espagnole à travers ces monuments mais aussi à travers la gastronomie, la danse ou encore la langue », explique Mme Bernadette Dubard, professeur d’espagnol et ini- tiatrice du projet. Une expérience enrichissante pour ces étudiants qu’ils qualifient « d’exceptionnelle », tant sur le plan culturel que sur le plan humain. « Nous avons été bien accueillis. Et nous avons été surpris par la simplicité des Espagnols qui ont montré un intérêt pour notre île et sa diversité », explique l’étudiante Flora. Les élèves de 3e de la classe européenne de Mille-Roches LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À LA MÉDIATHÈQUE Samedi 30 avril dernier, la Ligue de l’enseignement de La Réunion (Fédération des œuvres laïques) a tenu son assemblée générale à la médiathèque Auguste Lacaussade. M. le maire, Éric Fruteau, a été convié à la réunion. L’occasion de rappeler avec conviction les valeurs fondamentales de la Ligue et des différentes missions au sein des écoles portant sur les chances de réussite et l’épanouissement des élèves. L’association a également fêté ses 60 ans d’existence et compte bien poursuivre son combat pour une démocratisation de la vie sportive, culturelle et éducative en faveur des jeunes réunionnais. 8 8 UNE JOURNÉE POUR LA FAMILLE C omposition florale, cuisine, couture, musique… 12 ateliers ont été animés tout au long de la journée au Parc du Colosse dans le cadre de la Journée internationale de la famille le dimanche 22 mai. Cette action a été organisée par le service Vie de quartiers en collaboration avec trois associations de Cambuston (Street Boys, Zarboutan et le Comité de quartier de Cambuston) qui ont proposé diverses activités interactives autour du partage. « L’idée, c’est de permettre aux parents et enfants de passer du temps ensemble, de favoriser les échanges intergénérationnels, car on s’est rendu compte que le dialogue n’était pas toujours facile à établir dans les familles », explique Tony Ichane, chef de projet de Cambuston. Pour Blandine Vingadassin, secrétaire de l’Association Zarboutan, l’événement a été aussi l’occasion de faire découvrir les actions de la structure, notamment « l’existence de notre groupement de paroles qui a lieu tous les 1ers jeudis du mois pour ouvrir davantage le dialogue entre les parents, partager les expériences de chacun dans le but de mieux vivre ensemble ». Chaque famille devait utiliser des mots imposés pour raconter une histoire. 24 familles ont été conviées à participer à l’événement qui sera reconduit l’année prochaine. 9 , I REFÉ S N A V A I DRÉ SAINT-AN URBANISME PRÉPARER LE SAINT-ANDRÉ DE DEMAIN Après avoir organisé une série de réunions thématiques courant septembre 2010 dans le cadre du PLU en concertation avec la population, la municipalité a tenu une autre réunion publique mardi 31 mai 2011 pour présenter les orientations générales du territoire communal à travers le Plan d’aménagement de développement durable (PADD). «F aire de Saint-André une ville urbaine et rurale vivante de diversité culturelle, où l’on peut habiter, travailler, se déplacer, se divertir, dans un cadre de vie agréable entre mer, plaine et montagne », telle est la finalité du PLU envisagée par la municipalité. Une finalité qui ne peut se réaliser sans la contribution des habitants. C’est pourquoi, la municipalité a tenu à organiser une réunion publique le mardi 31 mai dernier pour présenter les grands axes du PADD (Projet d’aménagement et de développement durable). Ce dernier s’est construit dans l’optique de garantir un développement cohérent en matière d’urbanisme et d’aménagement pour les prochaines années sur l’ensemble du ter- ritoire de la commune. Il s’articulerait autour de quatre axes : favoriser les actions visant à attirer la population ; utiliser les richesses historiques, naturelles et architectures comme support de développement ; trouver un équilibre entre le développement des fonctions économiques, de l’urbanisation et respect de l’environnement et en dernier lieu, améliorer la qualité du cadre de vie et la qualité urbaine pour un développement harmonieux et urbain. Sur cette base de travail réalisée de manière concertée et participative, cinq enjeux majeurs ont été identifiés : le territoire, le social, l’économie, l’environnement et l’espace. UN PROGRAMME DE 40 ACTIONS Au cours de la réunion publique, la municipalité a également présenté au public une série d’actions concrètes à envisager afin de préparer le « Saint-André de demain ». Parmi les 40 actions, ont été énoncés la création d’une Rocade Ouest afin de soulager la Rocade Sud et réintroduire un souffle d’aménagement dans le quartier ancien de la ville, le développement des cœurs de quartier notamment à Bras-des-Chevrettes en y déclinant des lieux de vie, la valorisation des zones agricoles et agrotouristiques à travers une valorisation de la filière agricole, la restructuration du tissu artisanal et commercial existant, notamment dans le centre-ville ou encore la préservation des milieux naturels comme le Bois des Hauts à Dioré, la lutte contre le mitage agricole en identifiant clairement les zones constructibles et les zones urbanisées. En voulant préserver ainsi les terres agricoles, la municipalité souhaite que Saint-André, de par son histoire, reste une commune à caractère rural. Pour infos VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE 10 Face aux enjeux de l’aménagement du territoire, le maire et son conseil municipal ont décidé d’élaborer le Plan local d’urbanisme de manière concertée et participative avec la population. Il s’agit de construire le Saint-André de demain avec l’ensemble des acteurs locaux. À cet effet, des réunions publiques ont été organisées et seront programmées dans l’année. Et un cahier de concertation pour le PLU est mis à disposition des habitants au service Urbanisme de la mairie. , I REFÉ S N A V A I DRÉ SAINT-AN SANTÉ PUBLIQUE GRAND SUCCÈS POUR LES RENCONTRES ASSOCIATIVES Le 21 mai dernier, ont eu lieu les Rencontres associatives au collège Joseph Bédier. Cette journée dédiée à tous les acteurs du monde associatif avait pour objectif de leur prodiguer des conseils sur la gestion et le développement de la structure, des activités et des projets tout en ayant connaissance des attentes de la municipalité. Avec pas moins de 65 associations culturelles, sportives, éducatives et sociales présentes, l’opération a connu un réel succès à Saint-André. A près le Forum des associations il y a deux ans, la municipalité a décidé de mettre en place les Rencontres associatives avec un objectif beaucoup plus concret : proposer aux responsables et aux membres des associations, une journée de réflexion et d’information autour de l’administratif, du juridique, du financier et de la gestion des ressources humaines. « Suite à une forte demande des associations, nous avons mis en place cette manifestation sous forme d’ateliers pour permettre aux acteurs associatifs d’aborder les questions relatives à leurs obligations administratives, de connaître les attentes de la municipalité pour un partenariat pérenne et efficace, et aussi d’échanger entre eux leurs expériences respectives », explique M. Alain Lan Yeung, directeur général adjoint du Pôle épanouissement humain. Sept ateliers interactifs animés par des partenaires tel que le DLA (Dispositif local d’accompagnement), des experts comptables, des représentants des collectivités territoriales et des institutions publiques ont été proposés autour des thèmes suivants : obligations administratives des associations, responsabilités des dirigeants, financement des associations, gestion comptable et financière, gestion des manifestations et réglementation, montage du projet et gestion des ressources humaines. CRÉER DES LIENS ENTRE LES ASSOCIATIONS Environ 150 personnes ont participé à cette rencontre. Au bout de deux heures d’échanges, la satisfaction s’est lue sur leur visage: « C’est une belle initiative de la part de la municipalité d’avoir mis en place cette journée car cela nous a permis d’approfondir nos connaissances dans le milieu associatif », a témoigné Cécile Robert, présidente de l’Association « Centre-ville solidaire ». « Cela nous a apporté une vision plus large notamment dans le domaine financier. Nous avons pu connaître les différents organismes financeurs. De plus, nous avons pu également rencontrer les interlocuteurs de la mairie car d’habitude nous les avons au bout du téléphone », a déclaré Mme Marlène Morel, présidente de « BDC i boug pou son kartyé ». Pour Carmèle Sautron, présidente de l’Association « Scout d’Europe », cette journée a été l’occasion de « se rencontrer, voir ce que les autres associations font et de créer des liens entre nous pour mettre en place des projets communs au lieu de travailler chacun de notre côté car nous avons tous le même but: faire exister notre association ». Toutes les associations ont été unanimes quant à la reconduction de l’opération. À l’issue de ces rencontres, un livret sur les différents points abordés dans les ateliers sera préparé par les responsables des services municipaux, les partenaires et les intervenants puis remis aux associations d’ici la fin de l’année. 11 TAIRES N O L O V S T N E G A DES e c i v r e s u A ie x a l y h p o de l a P r Composé seulement de 6 agents, le service de la Prophylaxie occupe une place centrale dans la lutte contre les maladies vectorielles et les zoonoses en raison des multiples actions menées sur le territoire saint-andréen. De la démoustication (traitement larvicide) à la dératisation en passant par la désinsectisation, les agents interviennent au nom de l’hygiène publique dans les écoles, les cimetières, sur le littoral, au Parc du Colosse et autres sites communaux fréquentés. Ils jouent aussi un rôle important dans la prévention des risques des maladies auprès de la population. Une équipe soudée face à des missions qui s’avèrent parfois périlleuses… DÉRATISATION Pour une éradication efficace des rongeurs, les agents utilisent toutes sortes de techniques suivant le site d’intervention: appâts, plaques de colle, raticides. Manipulés en toute sécurité, ces produits sont mis dans des endroits stratégiques. L’opération sur le même lieu est effectuée toutes les 3 semaines. Établissements scolaires et communaux, lieux publics tels que le Parc du Colosse, les berges de la rivière du Mât les Bas, les ravines, le littoral… Plus d’une vingtaine de sites sont traités tous les mois. SENSIBILISATION L’une des missions du service de la Prophylaxie consiste à informer et à sensibiliser la population sur les maladies vectorielles, le chikungunya et les zoonoses (comme par exemple la leptospirose). Des actions de prévention sont régulièrement réalisées auprès des plus jeunes dans les écoles pour une meilleure connaissance de ces maladies transmissibles. En parallèle, des actions de sensibilisation au domicile des habitants sont effectuées pour renforcer les mesures de lutte mécanique (nettoyage des cours, enlèvement des déchets), d’hygiène et de sécurité. DÉSINSECTISATION 12 Tous les mercredis et pendant les vacances scolaires, nos 6 agents se mobilisent pour procéder à une désinsectisation totale des établissements scolaires. Ainsi cafards, araignées, fourmis, tous ces insectes qui peuvent nuire au quotidien sont éradiqués dès les premiers jets du produit. Trois des agents sont qualifiés pour ce type d’opération puisqu’ils possèdent le Cadipa (Certificat applicateurs distributeurs des produits antiparasites à usage agricole et des produits assimilés). Ils ont connaissance des conditions d’hygiène, de sécurité et de respect de l’environnement. Une autre mission du service de la Prophylaxie et non des moindres concerne l’équarrissage. Cette activité de service public d’intérêt sanitaire consiste à ramasser tous les cadavres d’animaux morts de manière accidentelle ou volontaire (empoisonnement) sur les espaces publics et de les éliminer selon l’état de décomposition. En 2010, 73 dépouilles d’animaux (chiens, chats, cabris, coqs etc.) ont été ramassées contre 51 en 2009 (le nombre de cadavres de chiens ayant doublé en un an). Après avoir été contactés par la police municipale ou par les administrés, les agents interviennent aussitôt pour des mesures sanitaires et d’hygiène. Plus l’information sera donnée rapidement et plus la prise en charge du cadavre sera supportable pour ces agents émérites. ÉQUARRISSAGE M. FRÉDÉRIC NARAYANIN, RESPONSABLE DU SERVICE DE LA PROPHYLAXIE DÉMOUSTICATION Des opérations de larvicide sont effectuées tous les lundis et jeudis dans le cimetière du centre-ville et les trois autres situés à Champ-Borne en période estivale et tous les lundis seulement en période hivernale. Les agents utilisent un insecticide biologique qui détruit les larves et déversent l’eau des vases pour éviter la prolifération des moustiques. Âgé de 37 ans, Frédéric Narayanin, travaille à la mairie depuis 1999. Cet agent de maîtrise en Hygiène et environnement, titulaire du Cadipa a été affecté au service Environnement avant d’occuper le poste de responsable au service de la Prophylaxie en 2006. Véritable homme de terrain, il intervient immédiatement sur les lieux pour identifier les problèmes de santé publique. Ses principales missions consistent à organiser et suivre les diverses tâches des agents, réaliser les commandes et réaliser un diagnostic du lieu infecté. EN QUELQUES CHIFFRES, LE SERVICE DE LA PROPHYLAXIE : 6 agents volontaires 40 interventions par semaine dont 14 interventions de démoustication par semaine 13 L’équipe du service de la Prohylaxie LE A C O L É T I IV COLLECT GESTION BUDGÉTAIRE PRÉSERVER LE POUVOIR D’ACHAT DES SAINT-ANDRÉENS. Le conseil municipal du 27 avril dernier a essentiellement porté sur le budget primitif pour l’année 2011. Conformément aux orientations budgétaires annoncées lors de la séance précédente, la Commune maintient ses efforts d’investissement sur son territoire et de préservation du pouvoir d’achat des Saint-Andréens, en décidant de ne pas augmenter le taux des impôts locaux. L e maire et son conseil municipal sont plus que jamais déterminés à concrétiser les projets de la mandature en menant une politique responsable de gestion avec pour objectif : répondre à l’urgence du territoire saint-andréen tout en maintenant un budget équilibré, et ce malgré la crise financière. Cette maîtrise rigoureuse du budget a permis à nouveau de ne pas augmenter le taux des impôts cette année. Un pas de plus vers les SaintAndréens en préservant leur pouvoir d’achat. Par l’adoption du vote primitif, le conseil municipal confirme sa volonté de poursuivre sa politique engagée, pour un aménagement et un développement plus équilibrés du territoire et pour l’épanouissement des habitants. REDYNAMISER LES ATOUTS TOURISTIQUES ET ÉCONOMIQUES DE LA VILLE Lors du conseil municipal, le maire et son équipe ont voté le renforcement de l’attractivité du Parc du Colosse et le développement de son potentiel touristique grâce 14 à trois actions à réaliser d’ici 2014 : l’aménagement de nouveaux jeux de loisirs pour les plus petits, la création d’un pôle de loisirs pour les jeunes (avec la création d’un parc de glisse et d’une aire de beach volley) et le lancement d’une étude de mise en tourisme pour la 2e tranche. De même la collectivité s’est engagée à lancer une étude de faisabilité afin de se positionner quant à la création de zones d’activités économiques sur la commune. L’objectif : renforcer et développer la filière artisanale dans le but de faire de SaintAndré un pôle artisanal reconnu à l’échelle de la micro-région. La première phase de l’étude sera consacrée à la réalisation d’un diagnostic dans le but d’identifier les besoins des entreprises. FAVORISER L’ÉPANOUISSEMENT HUMAIN En plaçant le Saint-Andréen au centre de la problématique du développement de notre commune, la collectivité met l’accent sur les axes suivants : la solidarité et la cohésion sociale, le sport et la culture. Concernant la cohésion sociale, le conseil municipal a voté le budget du Cucs (Cohésion urbaine de cohésion sociale). Géré par le service Vie de quartiers, ce dispositif a pour but d’accompagner la dynamisation des quartiers en privilégiant des actions dans une démarche participative avec les habitants. Cette année, les actions s’articulent autour de l’aide à la fonction parentale, le soutien des actions socio-éducatives pour une meilleure démocratie de la pratique artistique, l’insertion des jeunes et le renforcement des accueils collectifs de mineurs. Dans le domaine du sport, l’équipe a engagé l’élaboration d’un plan pluriannuel d’investissement consacré à la mise en normes et à la rénovation des équipements sportifs de la ville. Première structure bénéficiaire : le gymnase du complexe Joseph Bédier avec la réception d’un mur d’escalade capable d’accueillir des compétitions d’envergure nationale et internationale. De nouveaux jeux de loisirs seront aménagés d’ici 2014. ! F E R B N L’ACTU E ANNIVERSAIRE TROIS ANNIVERSAIRES, TROIS JOURS DE FÊTE! Les anniversaires ont été à l’honneur courant avril. L’occasion de danser, de chanter mais surtout de se retrouver et de partager de bons moments. NOUT TOUT ENSEMB POU LÉ 20 ANS LA FÊTE EN CHANSONS Défilé de robes de soirée créées par une jeune styliste P our fêter ses 20 ans, la Mission locale de l’Est a organisé du 11 au 15 avril diverses manifestations dans les villes de la micro-région Est. Le 13, à la salle des fêtes de Saint-André, une matinée a été consacrée spécialement aux jeunes talents de la ville. Des animations dans les stands et des démonstrations sur le podium ont été réalisées avec les concours des jeunes encadrés par la MLE. Objectif : pour certains, bénéficier d’une expérience supplémentaire pour leur cv ; pour d’autres, promouvoir tout simplement leur activité professionnelle. « En 2009, j’ai décidé de créer mon entreprise de couture. Avec l’aide de la Mission locale et de Réu-sit, j’ai monté mon projet et depuis le mois d’avril 2011, je suis indépendante. Aujourd’hui, c’est pour moi, l’occasion de montrer mes créations vestimentaires comme les bustiers, les robes de soirées et les jupes. C’est vraiment une belle opportunité », explique Clémence de Clem’s Création. D’autres comme cette styliste en herbe ont pu faire découvrir leurs passions respectives dans les domaines du dessin, de la musique, du chant, de la danse, de la mode, de l’esthétisme et de la coiffure. Il n’y a aucun doute! La ville de Saint-André regorge de multiples talents, de plus en plus jeunes. Le « Club de la joie » a fêté ses 30 ans d’existence le 6 avril dernier au domicile de la présidente, Mme Christiane Porto. Pour marquer l’événement, les adhérents ont convié la famille autour d’un repas de partage puis ont chanté des romances d’autrefois. « Au départ, nous avions créé l’association pour que les personnes âgées puissent sortir de leur isolement en se réunissant deux fois par mois. Par la suite nous avons mis en place un atelier de couture. Cela a permis de partager notre savoir-faire et de réaliser des petits travaux manuels comme des nappes, des coussins et des tapis afin de les vendre lors des manifestations de la ville », s’enthousiasme la présidente. Les membres de l’association ont été agréablement surpris par la visite du maire en début d’après-midi. Il a tenu à les féliciter pour cette joie de vivre qui émane de ce rassemblement et qui perdure au fil du temps. Clémence : 0692 56 68 79 MME CARMY A FÊTÉ SES 100 ANS C’est en toute simplicité et dans la convivialité que Mme Rosange Carmy a fêté ses 100 ans le 21 avril dernier dans sa maison. Après avoir reçu une bénédiction, la rayonnante femme au regard vif a partagé un gâteau d’anniversaire avec sa famille, amis et voisins proches. Mme Carmy est née à Saint-André, le 21 avril 1911. Un siècle de chaleureux souvenirs, bercé par la naissance de ses 8 enfants. Journalière dans les champs de cannes, elle cesse cette activité en 1944 pour se consacrer entièrement à l’éducation de ses enfants tandis que son mari, André est contremaître. Les époux ont eu 20 petits-enfants, 41 arrière-petitsenfants et 5 arrière-arrières-petits-enfants. 15 DOSSIER DIVERSITÉ CULTURELLE SAINT-ANDRÉ, TERRE DES CULTURES, TERRE DES COULEURS Au fil des années, la culture de Saint-André a su grâce à la forte mobilisation des associations, développer différentes formes d’expression artistique. Une impulsion liée à l’ambition de la municipalité de valoriser depuis 2008, la diversité et les richesses culturelles par des manifestations de qualité. Fête des Lanternes, Nouvel An tamoul, Dipavali, 20 Desanm et récemment Koloss Festival… Au-delà du côté festif, elles ont pour vocation d’inviter les associations à créer une synergie de transmission des valeurs et de l’héritage des anciens aux générations futures. METTRE EN AVANT LA DIVERSITÉ CULTURELLE DE SAINT-ANDRÉ L a culture de Saint-André est riche de sa diversité. Et la municipalité compte bien la faire rayonner dans la ville et au-delà de ses frontières. Le projet Koloss Festival est né de cette ambition, une manifestation pluriculturelle qui réunit sur deux jours et en un seul lieu : tradition, modernité, échanges et convivialité. Cet événement unique dans l’Est propose aux visiteurs sur deux jours des concerts, des ateliers de cultures traditionnelles, urbaines et contemporaines. Une diversité de l’offre culturelle qui s’inscrit dans le prolongement des actions menées par la municipalité depuis 2008. Une réalisation rendue possible grâce à un partenariat solide avec les associations. Avec en ligne de mire, une volonté politique d’encourager et de faciliter les projets de ces acteurs dynamiques de la programmation de la ville. FÊTE DES LANTERNES En février, la « Fête des Lanternes » organisée par l’Association culturelle chinoise de La Réunion, clôt le cycle des festivités du Nouvel An chinois, date symbolique qui a toujours été célébrée par les familles d’origine chinoise. À Saint-André, la municipalité a décidé d’accorder une attention toute particulière à la valorisation des traditions chinoises en consacrant à l’événement quatre jours, durant lesquels décoration, calligraphie, mahjong, art culinaire, arts martiaux et danses traditionnelles sont programmés. Un temps devenu fort dans la programmation de la ville puisque environ 20 000 spectateurs se sont rendus au Parc du Colosse cette année. 16 NOUVEL AN TAMOUL ET DIPAVALI Vient en avril le Nouvel An tamoul, une manifestation portée par l’Association Maryen Peyroumal. Tous les Hindous de la ville célèbrent le premier jour de leur calendrier lunaire en remerciant les Dieux de toutes les grâces reçues au cours de l’année lors d’une cérémonie religieuse. C’est grâce au soutien de la municipalité que l’association a pu organiser la première édition du Nouvel An tamoul en avril 2008. Le but étant de faire partager, avec peu de moyens, la culture indienne à travers des ateliers de découvertes tels que la fabrication de statues, dégustation de bonbons, fabrication d’instruments de musique, astrologie, calligraphie. Un concept qui a connu un franc succès car il a attiré près de 3 000 personnes en une après-midi. Au fil des années, la manifestation a évo- lué de façon conséquente. Grâce à l’engagement des bénévoles et au soutien de la mairie, le Nouvel An tamoul réunit aujourd’hui plusieurs dizaines d’associations de Saint-André et de toute l’île. Elle est devenue une manifestation indienne complémentaire du Dipavali. Cette dernière, appelée aussi « Fête des Lumières », est l’une des plus grandes manifestations de la ville avec pour le défilé final plus de 3 500 participants. Programmé en octobre ou en novembre, le Dipavali propose 10 jours de festivités durant lesquels la ville de Saint-André rayonne de mille feux avec des spectacles de danses indiennes, des stands de découvertes et des expositions. FÊTE DU 20 DÉCEMBRE La commémoration de l’abolition de l’esclavage est l’occasion pour la municipalité de fédérer tous les acteurs autour d’un projet commun pour se rappeler et raconter l’Histoire locale. Depuis 2008, services municipaux, associations de quartier, artistes, établissements scolaires et conférenciers mutualisent leurs efforts pour faire du 20 Désanm un temps fort dans la programmation culturelle de la ville. Au fil des années, la manifestation a pris de l’ampleur avec toujours plus de concerts, de spectacles vivants, d’ateliers interactifs (fabrication d’instruments, cannage, Défilé du 20 Désamn. Stage de danses indiennes pilon, goni, écriture créole), d’expositions et de conférences. L’an dernier, à l’initiative de l’Association « Nout Byen Nout Memwar, », la municipalité a inauguré une statue de basalte représentant une femme tenant à bout de bras 6 plaques où sont inscrits 3 500 noms d’affranchis de SaintAndré en 1848. JOURNÉE CULTURELLE DE L’OCÉAN INDIEN Avec la Départementalisation de Mayotte en mai, la municipalité souhaite davantage impulser une dynamique de partage des cultures, en donnant aux Associations « Femmes mahoraises » et « Espoir des îles de l’océan Indien », la possibilité de montrer leur savoir-faire, de partager leur tradition avec la population et de contribuer pleinement à l’évolution de la société pluriculturelle saint-andréenne. Ces associations œuvrent pour une meilleure compréhension de leur culture pour rompre les préjugés. Grâce au soutien de la mairie, il a été mis en place une Journée culturelle de l’océan Indien en octobre qui réunit toutes les associations des îles de l’océan Indien (Madagascar, Comores, Maurice, Maldives, Seychelles). Cette année, pour la 3e édition, l’Afrique sera également représentée. Découverte de chants traditionnels mahorais dans le cadre d’une journée intitulée « Vivre Maoré ». 17 DOSSIER DIVERSITÉ CULTURELLE CRÉER UNE SYNERGIE DE TRANSMISSION DES HÉRITAGES CULTURELS C onscientes d’appartenir à une Histoire locale commune, les associations et la municipalité agissent conjointement pour créer une passerelle entre l’héritage des anciens et son apport aux générations futures. Cette prise de conscience collective a permis d’impulser une réelle dynamique de pratique auprès des jeunes. À titre d’exemple, l’ACCR propose des cours d’apprentissage du mandarin et de Tai-Chi, organise des activités auprès des jeunes (calligraphie, peinture, mahjong) pour faire découvrir les différentes facettes de la culture chinoise et travaille en partenariat avec la médiathèque et la bibliothèque pour mettre en place la semaine chinoise en juillet et août. Quant à l’Association Maryen Peyroumal, elle propose tout au long de l’année, un atelier de tambour avec près de 20 jeunes, un atelier de poèmes sacrés qui sont le Maha Barldom et le Ramayana sur lesquels est basée la philosophie tamoule, et enfin un atelier de fabrication d’arche d’entrée avec les fleurs marliépou. L’Association « Nout Byen Nout Memwar » assure des missions de valorisation du patrimoine, de transmission et de préservation de l’héritage des ancêtres. En 2011, l’équipe a demandé le classement de trois bâtiments historiques de la ville : l’École des frères, la Charge Jeanne d’Arc et le Bazar de la ville (le marché). « Espoir des îles de l’océan Indien » a mis en place une pièce de théâtre sur le mariage traditionnel aux Comores, des ateliers de danse et d’art oratoire appelé « les Grillos ». Développer et renforcer les liens existants entre les diverses associations sous toutes formes de rencontres et de manifestations, consolider l’identité culturelle réunionnaise et faire de la culture un temps social vivant et accessible à tous, telles sont les missions que s’est donnée la nouvelle municipalité depuis son élection. Dossier rédigé en collaboration avec Jessica Poujois 3 QUESTIONS À MME FATIMA ALI, PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION « FEMMES MAHORAISES » LORS DE LA FÊTE DE LA DÉPARTEMENTALISATION DE MAYOTTE LE 31 MARS DERNIER À TRAVERS CETTE MANIFESTATION, QUE VOULEZ-VOUS EXPRIMER ? C’est une journée symbolique pour nous. Nous sommes contents que la France ait pris en considération notre volonté d’être un département français. D’autant plus que cela a été un long combat mené par nos grands-parents et nos parents pour défendre nos convictions quant à l’égalité des chances et à l’émancipation des femmes. COMMENT ENVISAGEZ-VOUS L’AVENIR DES MAHORAIS ICI ? Il reste beaucoup à faire pour que toutes les communautés se rapprochent. Et c’est aussi notre travail en tant qu’association de promouvoir la culture mahoraise, de la faire découvrir à l’ensemble de la population saint-andréenne. Nous souhaitons nous fédérer aux actions de la ville pour que demain, on puisse tous se rassembler autour d’un projet commun. Nous avons les mêmes souhaits : mieux se faire connaître auprès des Saint-Andréens, partager notre culture et nos valeurs pour mieux communiquer entre nous. UN DÉSIR D’OUVERTURE VERS LES AUTRES ? 18 Nous avons toujours prôné l’ouverture qui s’est exprimée par le biais des activités de découvertes comme la cuisine, la couture, la danse, que nous mettons en place dans les écoles ou lors des manifestations. D’ailleurs, l’association est très présente dans les actions de la ville. Fête de la départementalisation de Mayotte, le 9 avril 2011 au stade de Sarda Garriga. INTERVIEW DE MME MICHÈLE CANIGUY, 2E ADJOINTE AU MAIRE, DÉLÉGUÉE À LA CULTURE ET CONSEILLÈRE GÉNÉRALE, « Nous défendons ce droit à la culture pour tous » Quelle est la politique de la municipalité en matière culturelle ? N ous nous sommes engagés à mener des actions de démocratisation culturelle, dans les écoles et pour toute la population saint-andréenne. Cette volonté affirmée s’est concrétisée également par la mise en place d’un volet pédagogique dans les grandes manifestations pour permettre aux jeunes générations de s’enrichir culturellement par le partage et la transmission des connaissances, des savoir-faire afin qu’ils puissent se réapproprier les valeurs et les traditions. Nous défendons également depuis notre arrivée ce droit à la culture pour tous. Chaque association doit avoir les moyens dans la mesure de nos possibilités, de créer et de s’exprimer. C’est pour cela que nous les accompagnons et nous invitons toutes les composantes culturelles à participer aux grandes manifestations, pour que demain, Saint-André s’épanouisse dans cette diversité. Comment est-ce possible d’agir en faveur d’une culture accessible à tous ? Nous avons fait le choix de maintenir les grandes manifestations gratuitement pour la population. Et c’est grâce aussi à ce partenariat avec la municipalité et les associations, que je salue pour leur investissement et leur solidarité, que nous avons pu mener des projets d’envergure tel que Koloss Festival. Cette manifestation illustre parfaitement cette volonté de mutualiser les moyens dans un but commun c’est-à-dire offrir à la population des moments culturels intenses et sans augmentation d’impôts. Mais tout cela, nécessite une réelle mobilisation de la part de tous tout au long de l’année et quel que soit le type d’action culturelle: une pièce de théâtre réalisée par des jeunes dans le cadre du Cucs ou encore un vernissage d’exposition organisé par la bibliothèque ou la médiathèque. D’ailleurs, le Petit conservatoire de Champ-Borne, l’École de musique et le Théâtre de Conflore répondent pré- sents à chaque invitation, pour faire de ces lieux culturels des espaces de divertissement et de convivialité. Quelle est la place des équipements culturels à Saint-André ? Toujours dans cette ambition de les rendre accessibles à tous, la médiathèque Lacaussade et la bibliothèque de Champ-Borne ont travaillé à mettre en cohérence leur programmation pour proposer aux SaintAndréens un service de qualité unique. Ces derniers pourront grâce à une carte d’abonnement unique bénéficier du fond documentaire des deux structures. Cette réorganisation propose depuis le mois de juillet des horaires d’ouverture beaucoup plus importants puisque la bibliothèque passera de 29 heures à 40 heures, des tarifs harmonisés, la création d’une carte annuelle pour le cyberbase et la gratuité pour les enfants de moins de 12 ans résidant dans la commune. De plus, elles participent activement à la programmation culturelle menée par la municipalité et proposent tout au long de l’année des ateliers de théâtre, de loisir créatif, d’informatique et de musique. Aujourd’hui, quel avenir pour la culture dans notre ville ? Je dirais que la culture a un avenir plutôt prometteur à Saint-André car il nous reste encore beaucoup de marges de manœuvres pour faire rayonner la ville. Nous avons des associations qui ont vraiment envie de faire bouger la culture et nous font part de projets intéressants. Nous sommes une équipe motivée qui se mobilise pour chercher des fonds supplémentaires afin de développer nos actions. 19 RTYÉ A K T U O N BRAS-DES-CHEVRETTES KARTYÉ LA MÈT LAMBIANS Samedi 14 mai dernier, c’était au tour du Pôle de services de Bras-desChevrettes d’organiser une journée d’animations pour valoriser le quartier. « Fête Kartyé les Hauts », titre de la manifestation, a été l’occasion pour le public de se retrouver dans un cadre festif et convivial afin de découvrir des richesses artisanales sur les différents stands placés devant l’école élémentaire de Bras-des-Chevrettes. L a manifestation a démarré de manière festive avec une démonstration de Step animée par Dary de l’ACSA GV Rivièredu-Mât-les-Bas. Et sous les applaudissements et les encouragements du public, les adhérentes réalisaient les chorégraphies préparées spécialement pour l’occasion. Ainsi services municipaux, associations, commerçants et habitants étaient réunis pour la « Fête Kartyé les Hauts » dans une ambiance des plus chaleureuses. « Nous avons organisé cette action dans le but d’expliquer les différentes missions du Pôle de services. Et c’était également l’occasion de faire connaître au public les associations des Hauts qui font énormément de travail mais qui restent encore dans l’ombre », explique M. Cédric Channa, responsable du Pôle de services de Bras-des-Chevrettes. Douze stands ont été installés pour permettre au public de découvrir les produits artisanaux des exposants : trousses en Vacoa fabriquées par l’Association « Allons Pren’Dioré en Main », les pâtes de piments de l’entreprise « Au palais du piment », les poupées créoles du « Club Les violettes » etc… Les visiteurs ont pu également connaître l’histoire du quartier avec l’Association « BDC i boug pou son kartyé », profiter des conseils sur l’utilisation des plantes avec la tisaneuse Ginette Rodelin ou encore assister au conte du « Zistwar lo rat » par Anny Grondin au stand du service de l’Environnement. UNE JOURNÉE RYTHMÉE La « Fête Kartyé les Hauts » a été rythmée par des animations populaires (comme le concours de gastronomie et l’élection de Miss Mamie), par des initiations sportives et par une série de 20 concerts avec Jimmy Toave, Lhomond, Ousatilé et l’Asaph, Mielo et bien d’autres. Une programmation riche qui a rassemblé plus de 300 personnes dans un petit quartier réputé pour son calme. Élection de « Miss Mamie » ZOOM SUR L’ASSOCIATION « LE CLUB LES VIOLETTES » Parmi les stands installés lors de la manifestation, y figurait celui du « Club Les violettes ». Napperons et robes de poupée au crochet, coussins en forme de dahlias… Ces objets ont été exposés sous le regard radieux des adhérentes. À l’initiative de ces réalisations, Yvonette Plante qui, en intégrant le club, a voulu partager sa passion pour le crochet. « Je pratique cette activité depuis 1995 et depuis c’est devenu une véritable passion. Il était important pour moi de transmettre mon savoir-faire à mes collègues lorsque je suis arrivée dans le club en 2009. Cela a permis de consolider les liens entre nous, tout en réalisant chacune à notre rythme des petits travaux manuels », explique-t-elle. Créée, il y a 24 ans, l’association regroupe actuellement 53 personnes âgées entre 53 et 90 ans. Se réunissant une fois par mois, elles programment ensemble les activités et les sorties à faire. Car pour la présidente, M me MarieNicole Grondin, le club est avant tout un moyen « d’aider les personnes âgées des Hauts à sortir de leur isolement » en privilégiant les relations humaines dans une ambiance fraternelle. SPORTS HANDBALL DU SPORT AU FÉMININ Lundi 18 avril dernier, le club Handball féminin de Saint-André (HBFSA) a reconduit pour la 8e année consécutive, une convention d’enseignement sportif en présence du maire, Éric Fruteau et des chefs d’établissement du collège Mille-Roches et du lycée Mahatma Gandhi. Ce projet permettra aux jeunes de bénéficier d’un enseignement encadré du handball féminin et de développer l’activité sportive au sein des établissements. L’occasion de faire le point sur cette convention et des différentes opportunités du club avec le président de HBF, Alain Seusse. BRÈVES DE SPORT REMISE DES MAILLOTS À LA SALLE DES FÊTES Le 10 avril dernier, la municipalité et l’Association « Ville Nouvelle » ont distribué 182 maillots à treize équipes dans le cadre du Championnat de football loisirs 2 011 qui a débuté courant miavril et qui se terminera courant novembre. L’équipe gagnante représentera la ville à la Finale des champions. De même qu’une autre équipe sera sélectionnée pour concourir au Challenge fairplay départemental. CYCLISME : GRAND PRIX DE LA VILLE M. Seusse, président du Club situé au centre de l’équipe HBF, avec M. le maire. Comment va se dérouler la formation ? Les séances de handball seront pleinement intégrées dans l’emploi du temps des scolaires dès la rentrée. Toutes les semaines un professeur référent fera cours: Jean-Yves Fernandez pour le lycée Mahatma Gandhi et Hervé Sabi, éducateur du club, au collège Mille-Roches. Les filles sont licenciées du club et s’engagent à participer aux entraînements et aux compétitions Unss pour une durée d’un an renouvelable. concluants puisqu’en 12 ans d’existence, l’équipe féminine a remporté 12 titres. Elle a été trois fois championne de La Réunion, et quatre fois championne de l’océan Indien. De plus, les élèves du lycée Mahatma Gandhi ont été championnes de La Réunion et ont également participé au Championnat de France Unss pendant deux années consécutives. Par le biais de cette convention, nous souhaitons continuer à favoriser la pratique de la discipline. Quel est l’intérêt pour l’association de former les jeunes scolarisés ? Il faut savoir que l’Association HBFSA a vu le jour en 1998 grâce à un groupe de jeunes filles désireuses d’ouvrir un club de formation de handball féminin. Dès lors, notre priorité s’est toujours tournée vers la formation professionnelle, c’est pourquoi une équipe technique compétente et qualifiée assure l’entraînement intensif et régulier de nos 150 licenciées. Grâce à cette méthode de formation, les résultats ont été plus que Avez-vous des projets pour les années à venir ? Pour le moment, nous souhaitons maintenir le cap et si possible améliorer le niveau du club en consolidant ce dispositif. Nous aimerions aussi établir de nouveaux projets de formation dans d’autres établissements scolaires. Et puis, nous attendons avec impatience la rénovation du case afin de relancer les activités extra-sportives au sein du club. Interview de Jessica Poujois La Roue d’or saint-andréenne (ROSA) a organisé le dimanche 3 avril le Grand prix de la ville de Saint-André. Au total, 80 cyclistes répartis en 7 catégories (minimes, cadets, féminines, Pass cyclisme, régionale et vétérans) ont parcouru un circuit de 4,6 km + 6 km au départ de SainteSuzanne, au lieu-dit La Marine, pour arriver en face de la mairie de Saint-André. En sus de cette course, le club a souhaité accroître la promotion du cyclisme en organisant au mois de mai la première édition du « Trophée des jeunes cyclistes ». « Il est important de détecter les talents le plus tôt possible pour assurer la survie du cyclisme. Car l’avenir même de ce sport passe par les jeunes comme dans n’importe quelle autre discipline », conclut M. Alain Merault, vice-président de l’Association. 21 SPORTS TROPHÉE DES CHAMPIONS VALORISER LES ATHLÈTES L a 3e édition des Trophées des champions a eu lieu le 2 avril à la salle Guy Alphonsine. Ce rendez-vous annuel, organisé pour la première fois par l’Omsa (Office des multisports de Saint-André), vise à valoriser les athlètes saint-andréens de plus de 20 ans ayant décroché un titre en 2010. Cette année, une quarantaine de sportifs ont été récompensés pour leurs performances, leur persévérance et leur courage, dans 14 disciplines différentes. « Trophée des champions nous permet de nous réunir pour célébrer avec fierté les championnes et les champions en compagnie de tous ceux qui ont contri- bué au succès de leurs projets sportifs et il est important de leur rendre hommage », souligne M. Thierry Dequelson, président de l’Omsa. En plus des remises des prix, la soirée a été animée par un cocktail d’artistes tels que Mielo, New Génération, B. Girls et sans oublier l’Association Opal. TÉMOIGNAGES... Daouda Amboudi, sacré Champion des champions « Cela a été pour moi une grande surprise car depuis la première édition des Trophées des champions, je figurais parmi les nominés et là cette année, je reçois enfin le titre. En tant qu’athlète, spécialisé en décathlon et en triple saut, je suis fier de représenter ma ville à chaque compétition. Et le fait que la commune récompense les sportifs à travers cet événement montre que cette fierté est réciproque. Cela nous motive pour aller plus loin dans notre parcours et pourquoi pas pour prétendre au même titre dans les années à venir. Trophée des champions gagne à être connu dans notre ville, pour que les sportifs se sentent davantage impliqués dans le sport. » Danielle Robert, Médaillée d’honneur de la Ville « Je pratique le handball depuis l’âge de 8 ans. Aujourd’hui j’ai 49 ans, je suis entraîneuse adjointe à HBF à Saint-André et je continue de participer aux différentes compétitions de l’île. Plus qu’un sport de plaisir, c’est une véritable passion pour moi. Voir que la municipalité se mobilise pour récompenser les sportifs de la ville permet de nous motiver davantage. Ce n’est pas souvent que nous sommes valorisés. Pour ma part, c’est avec émotion que j’ai reçu cette médaille, je ne m’attendais pas du tout à un tel titre, ça m’a vraiment fait plaisir ! » Propos recueillis par Jessica Poujois 22 NT E M E N É V É FÊTE DES MÈRES UN CADEAU POUR MAMAN Parce que donner la vie est certainement le plus bel acte au monde, une journée nationale est spécialement dédiée aux mamans chaque année. Pour marquer cet événement, la municipalité a mis en place diverses actions en faveur des enfants. L’opportunité pour eux d’exprimer tout l’amour qu’ils portent à leur maman en fabriquant un cadeau personnalisé. «D essine le plus bel endroit de ton quartier, là où tu voudrais être avec ta maman pour sa fête », tel était le thème proposé pour le concours de dessin, organisé pour la deuxième année consécutive, dans le cadre des « mercredis jeunesse ». L’enjeu était de taille pour ces jeunes : offrir, non seulement, un beau dessin à maman, mais aussi être l’auteur de l’œuvre qui servira de carte de vœux à l’équipe municipale pour cette année 2011. De quoi motiver ces Saint-Andréens qui furent plus de 300 à répondre présent. Et pour que petits et grands partent sur un même pied d’égalité, ils ont été divisés en 2 groupes par classe d’âge : section 3-6 ans et section 7-12 ans. INITIATION AUX ARTS PLASTIQUES Durant 2 jours ces jeunes ont pu bénéficier d’un accompagnement soutenu et d’une formation aux Arts plastiques grâce à l’intervention des dessinateurs Christof Denmont et Stéphane Kenkle du collectif Aléaaa. Résultat de ce challenge : des centaines de merveilleuses œuvres colorées ont défilé sous les yeux écarquillés du jury. Après une longue Sendhil et Maya, les 2 gagnants du concours de dessin.. période de réflexion les gagnants ont été désignés : Sendhil, 7 ans de la case Ti Bazar et Maya, 5 ans des Tourterelles. Toutes nos félicitations à ces « artistes en herbe » à l’origine des cartes de vœux que vous avez reçues au mois de mai ! Et pour valoriser tous les participants, les dessins ont été affichés dans le hall de la médiathèque Auguste Lacaussade le mercredi 25 mai dernier. Cette exposition s’est prolongée toute une semaine. Jessica Poujois Les 300 dessins du concours ont été exposés à la médiathèque du 25 mai au 10 juin. ATELIERS CRÉATIFS La bibliothèque de Champ-Borne s’est mobilisée lors des vacances scolaires pour mettre en place des ateliers créatifs, plus précisément, le mercredi 18 mai dernier, à l’intention des plus jeunes. Près d’une vingtaine d’enfants ont participé aux deux activités : « Un cadeau pour maman », atelier créatif animé par Fabiola Grondin portait sur la création d’un petit panier en forme de cœur et « Lettre à ma mère » encadré par Frédéric Prudent consistait à rédiger un beau poème d’amour. Certains enfants n’ont pas attendu dimanche pour offrir leur cadeau devant l’émerveillement des mamans. Jessica Poujois 23 CULTURE NUIT AU MUSÉE AU CŒUR DE LA MAISON VALLIAMÉ P rès d’une centaine de personnes sont venues assister à la Nuit au Musée organisée par l’Office municipal du tourisme (OMT) le 14 mai dernier à la Maison Valliamé. Répartis en deux groupes, les visiteurs ont pu découvrir l’histoire fascinante du constructeur de ces lieux, M. Léopold Martin, celle de son ingéniosité déployée pour faire de la Maison, une demeure d’exception par son architecture. Cette petite visite guidée de 45 minutes, a été aussi l’occasion de se plonger dans l’univers indien des deux anciens propriétaires : M. Francis Valliamé et son cousin M. Vivien Valliamé. Après un piquenique typiquement traditionnel, la soirée s’est poursuivie en rires avec la troupe « Téat la Kour » et en chansons avec le groupe folklorique « Reflet Musical » de Patrick Manoro. Une deuxième édition réussie pour l’OMT puisque la manifestation a affiché complet. EXPOSITION L’ESCLAVAGE DE NOS JOURS 27 avril 1848: date de l’abolition de l’esclavage en France. 160 ans plus tard, l’esclavage continue de faire parler de lui dans plusieurs pays… À l’occasion du 10 mai, journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, une exposition intitulée « Esclavage moderne » a été mise en place dans le hall de la médiathèque Auguste Lacaussade. Organisée par l’Ufal (Union des familles laïques), elle avait pour but de sensibiliser le public sur les différentes formes d’asservissement dans le monde. Esclavage économique dans les pays développés, domestique de femmes, ou infantile… « Jamais il n’y a eu autant d’esclaves dans le monde. Il est multiforme et touche aujourd’hui plus de 200 millions de personnes » s’indigne M. Hervet Hubert, président de l’Ufal. Au total : 16 panneaux d’images et de textes émouvants ont été installés pour dénoncer un triste constat. Un sujet qui lui tient à cœur et qu’il a souhaité partager avec le public. Cette action en mémoire de nos ancêtres esclaves et aux victimes actuelles s’est prolongée jusqu’au 21 mai. 24 Jessica Poujois CULTURE À VOUS DE LIRE LA LITTÉRATURE SOUS TOUTES SES FORMES Dans le cadre de la manifestation « À vous de lire », du 26 au 29 mai, la ville de Saint-André a mis en avant les richesses du fond littéraire de la médiathèque Auguste Lacaussade et de la bibliothèque de Champ-Borne. Diverses animations sur le thème de la « correspondance » ont été offertes au public afin de leur donner goût à la lecture. C’ est par les expositions « Histoire du courrier et de la correspondance au XIXe siècle & Histoire des plis et colis lontan » organisées à la médiathèque que la manifestation a débuté. À cette occasion l’association philatélique de l’océan Indien nous a fait découvrir une vitrine de lettres anciennes et les différents délais d’envoi au fil des siècles. Sur le même thème, l’établissement public a également proposé des ateliers d’Arts plastiques et d’écriture sous la direction de la conteuse Annie Darencourt. Et pour clôturer l’événement une grande soirée « Autour du livre » a été organisée le samedi 28 mai. Au programme : lecture des différentes correspondances avec les enfants, prestation musicale de Stéphanie Prie, lecture théâtralisée avec le Théâtre Conflore et représentation de sketchs par les enfants des ateliers. “CORRESPONDANCE”, THÈME DE CETTE ANNÉE En parallèle un roman retraçant l’évolution de l’écriture depuis son invention à aujourd’hui été mis à disposition du public à la bibliothèque de ChampBorne. De nombreuses animations ont également été proposées : jeux pédagogiques et ludiques, ateliers d’Art et d’écriture, distributions de contes en tous genres pour les petits et les grands. Une manifestation interactive qui a pri- vilégié l’échange et le plaisir de la littérature. La soirée finale a eu lieu le mardi 24 mai avec l’intervention de Teddy IafarGangama. Jessica Poujois VOYAGE DE 2 VALISES C’est avec enthousiasme que Jessy Ferrere a partagé avec son public les incroyables aventures de ses deux camarades valises. L’une, grande sportive, a voyagé à travers les différents pays du monde. De l’océan Indien, en Afrique et à Madagascar, elle est allée jusqu’en Europe, au Canada et elle a même eu l’opportunité de rencontrer l’empereur en Chine. Elle a pu découvrir différents paysages du monde entier. L’autre, n’ayant pas eu la chance de partir a voyagé à travers l’île. Elle visita le port de Sainte-Marie, le Barachois, la « Forêt tamarin » à Mafate, la route du Littoral, « la Grotte des premiers Français » à Saint-Paul, le Volcan à Sainte-Rose. Ainsi elle put apercevoir toutes les merveilles de La Réunion et vivre une aventure aussi excitante que celle de son amie sportive. Jessica Poujois L’artiste Teddy Iafare-Gangama a présenté son journal en créole intitulé « Nout Lang ». 25 CULTURE EN RÉSIDENCE YAËLLE TRULÈS, CHANTEUSE : « J’AI PU RENCONTRER DES MARMAILLES TALENTUEUX » Yaëlle TRULÈS, 28 ans, est une jeune musicienne réunionnaise de maloya soul. Son premier album solo sorti en 2009, s’intitule « Salon de T ». En résidence dans l’Est de décembre 2010 à mai 2011, notamment à SaintAndré, l’artiste a accompagné 150 enfants dans le but de préparer un spectacle musical le 4 juin à l’auditorium de Saint-Benoît. Retour sur cette expérience unique… Peux-tu nous expliquer comment s’est déroulée ta résidence ? À l’origine, cette résidence s’est faite à l’initiative de Stéphanie Prie, la directrice du Petit conservatoire de Champ-Borne. Je suis alors intervenue dans dix classes de CM1 et CM2 des différentes écoles de Saint-André, SaintBenoît, Salazie, Bras-Panon et j’ai organisé des ateliers de composition de textes avec les élèves. Par la suite, Stéphanie a encadré les répétitions des scolaires pour préparer dans les meilleures conditions le spectacle final. 26 Comment as-tu abordé ton travail auprès des enfants ? J’ai proposé de travailler sur le thème du rêve afin de laisser libre cours à leur imagination et de stimuler leur créativité. Je les ai ainsi accompagnés dans la rédaction de refrains en créole. Dans ce sens, j’ai pu créer une approche interactive et conviviale qui leur a permis de découvrir l’univers de la musique locale. Une fois les textes rédigés, Stéphanie s’est chargée de créer la mélodie avec les élèves du Conservatoire de Champ-Borne. Les enfants étaient-ils motivés par ce projet ? Ils ont pris plaisir à composer eux-mêmes la chanson et les rimes. Ils ont plutôt bien joué le jeu et ont proposé de beaux textes. Notre objectif a été atteint puisqu’il s’agissait de partager avec eux une approche ludique et récréative des mots et du texte, loin des contraintes scolaires, de développer l’imaginaire et de leur donner l’occasion de s’exprimer. Cet échange entre les élèves et moi a été un réel moment de libération pour eux. Qu’as-tu retenu de cette expérience ? Quel est ton ressenti ? Cette résidence a été très enrichissante tant sur le plan humain qu’artistique. Transmettre mon savoir à ces enfants m’a apporté un regard différent sur la musique. Au début, j’ai eu quelques difficultés car ils étaient intimidés et n’osaient pas trop s’exprimer, mais peu à peu ils se sont adaptés et ont commencé à se dévoiler. On a pu établir une très bonne relation. Grâce à cette résidence, j’ai pu rencontrer des enfants vraiment talentueux pour leur âge et je suis heureuse de voir que la relève est assurée ! J’espère que cette expérience leur a fait prendre goût à la musique. Interview de Jessica Poujois DE LA DANSE AFRICAINE POUR 15 JEUNES Du lundi 16 au mercredi 17 mai derniers, 15 jeunes issus de RavineCreuse et de Dioré ont participé à des ateliers proposés par la Compagnie Danses en L’R en collaboration avec la troupe du Mozambique « les Fouzulus » à l’initiative du Cucs. Au programme : danse contemporaine, danse africaine et fabrication d’instruments recyclés. Cette action a été réalisée dans le but de favoriser les échanges interculturels entre les jeunes et des artistes de renom. En l’occurrence, Éric Languet, chorégraphe et fondateur de la Compagnie Danses en L’R, connu dans le milieu de la danse contemporaine. À l’issue de cette résidence, les jeunes ont réalisé une restitution finale le mercredi 17 mai au Jardin de l’Avenue de la République devant leurs parents admiratifs. CULTURE MUSIQUE JENIFER A ENSOLEILLÉ LE COLOSSE Dans le cadre des Live Music de NRJ, avec le soutien de la municipalité de Saint-André, un concert gratuit a été donné par Jenifer au Parc du Colosse. Cet événement unique a rassemblé sur le site près de 25 000 personnes. I l était près de 21 h 30 lorsque l’ex Star Académicienne s’est avancée lentement vers le devant de la scène. Élégante et naturelle, Jenifer a commencé le show par une chanson de son dernier album. Dès les premières minutes, le public saint-andréen a été conquis par la voix suave de l’artiste qui a enchaîné avec dynamisme les chansons. Jenifer a alors repris ses plus grands succès tels que « Au Soleil », « Donne-moi le temps », « Ma révolution » « J’attends l’amour » devant des milliers de spectateurs qui, rayonnant de joie, reprenaient en chœur les refrains. L’artiste a chanté pendant plus d’une heure et demie. Puis elle est partie aussi légère qu’en début de soirée, laissant derrière elle, un immense soleil dans le cœur de ses fans. TÉMOIGNAGES... Anaëlle Boyer, 16 ans et Adèle Coralin, 15 ans « Nous sommes venues entre amies au Colosse pour nous amuser et nous avons passé une très bonne soirée et en plus dans notre ville. Car généralement, nous sommes obligées de nous déplacer dans le Nord ou dans l’Ouest pour assister à ce genre de concerts. Cela nous a montré qu’à Saint-André, il peut y avoir aussi des concerts de cette envergure. » Cédric Hoareau, 18 ans et ses copains « C’était génial. On ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de monde. Pour ma part, c’était même la première fois que j’ai vu autant de personnes réunies au Colosse. Il faut continuer dans cette voie-là, montrer qu’à Saint-André, on peut recevoir de bons artistes de reggae ou de dance hall pour réunir les jeunes et mettre l’ambiance ici. » Larissa Grondin, 23 ans et Cécile Grondin, 15 ans « Nous connaissions Jenifer depuis la Star Academy et nous sommes venues écouter ses dernières chansons. Personnellement, je n’ai pas aimé ni ses nouveaux morceaux, ni ses anciennes chansons qui ont été arrangées autrement. Mais j’ai été vraiment surprise par l’ampleur et le concept de la manifestation. Si la municipalité arrivait à mettre en place plus de concerts de ce type et en plus gratuits, je suis sûre que les Saint-Andréens ne prendraient même plus la peine de se déplacer. » Les Missizes « Nous assistons à chaque événement organisé par NRJ à Saint-André. C’est pourquoi nous sommes venues tout naturellement ici pour écouter Jenifer. C’est une très bonne idée d’avoir choisi le Parc du Colosse au lieu de la Place de la mairie car il n’y avait pas assez de place pour accueillir les personnes. Un très bon choix, un très bel événement que la mairie a mis en place. D’ailleurs, nous lançons un petit appel : si vous pouviez inviter très prochainement des artistes de ragga et de dance hall, nous serions plus que ravies. » 27 ÉVEILLEZ VOS SENS ! INSTANTANÉS Nouvel An tamoul L’ouie, la vue, l’odorat, le goût et le toucher… Les 5 sens furent à l’honneur pour ce Nouvel An tamoul 5112 qui s’est déroulé le 16 et 17 avril 2011 au Parc du Colosse. À l’initiative de l’Association culturelle Maryen Péroumal, avec le soutien de la mairie de Saint-André, des spectacles de danse indienne, des défilés de mode et des démonstrations de sabre ont été organisés. Cette année, la manifestation a été grandiose grâce à diverses animations et ateliers. Peinture, musique, contes, danse, cuisine, épices… un mélange de pratiques culturelles et de sensations accentué en ce jour sacré. L’occasion pour des milliers de visiteurs de se rassembler dans une ambiance traditionnelle de partage et de convivialité. Les festivités se sont achevées avec un feu d’artifice le dimanche 17 avril au soir, illuminant le ciel de Saint-André qui mérite bien son nom de « Ville des Lumières ». 28 4 Texte de Jessica Poujois BAL TAMOUL À SAINT-ANDRÉ Samedi 13 avril au soir, Daniel Singaïny de la Sapèl la Mizèr située à Saint-Paul, a proposé un bal tamoul devant un public curieux de découvrir cette tradition indienne. Le spectacle d’une durée de trois heures environ, a mis en scène plusieurs personnages de légendes et des divinités. Une avantpremière à Saint-André puisque le bal a été présenté à Paris dans le cadre du Festival de l’imaginaire à la Maison de la culture et du monde en mai. Texte de Jessica Poujois SAVEURS ET ÉPICES AU RENDEZ-VOUS ! Un mélange subtil de saveurs et d’épices indiennes dans les stands de cuisine a fait succomber les visiteurs les plus gourmands. Dégustations de poulet massalé, de galettes à l’eau de rose et de coco, de bonbons de miel… C’est avec plaisir que les exposants o n t p a r t a g é le u r s re ce t t e s pour le bonheur de tous. Texte de Jessica Poujois 29 CULTURE AGENDA 6E ÉDITION DE FESTI-PLANTES DU 7 AU 11 SEPTEMBRE Chaque année, retrouvez le village floral avec ses trésors de la nature (plantes vertes, endémiques, orchidées, arbres fruitiers). Cette année, de nombreuses surprises seront au rendez-vous autour du thème du Miel. DIPAVALI DU 21 AU 30 OCTOBRE Senteurs épicées, musiques enchanteresses, lumières du monde… C’est toujours avec le même enthousiasme que la ville de Saint-André ouvre ses portes au Dipavali. Pour cette 22e édition, c’est autour du thème « des Danses villageoises » que tous les acteurs de la manifestation ont été invités à exprimer et à partager l’indianité. 30 BIBLIOTHÈQUE DE CHAMP-BORNE ATELIER INFORMATIQUE • Initiation ou perfectionnement aux logiciels : MS Word, Excel, Publisher, Open Office. org. • Apprentissage de la dactylo. Horaires : aux heures d’ouverture de la bibliothèque Inscription gratuite sur réservation. Âges : à partir de 8 ans Horaires : aux heures d’ouverture de la bibliothèque/Inscription sur réservation. ATELIER DE PEINTURE VENDREDI 12 AOÛT DE 10H À 12H Les peintres et leurs tableaux font partie du patrimoine culturel. Dès leur plus jeune âge les enfants peuvent être sensibilisés à l’art de la peinture. • Initiation à la peinture acrylique. Je réalise un tableau tout en m’amusant pendant les vacances. Enfants à partir de 5 ans AOUT LE 2 AOÛT DE 10H À 12H FRESQUE COLLECTIVE Les enfants réaliseront une fresque sur le thème des vacances qui sera exposée à la bibliothèque. Enfants de 6 ans à 12 ans MERCREDI 10 AOÛT DE 10H À 11H KAMISHIBAI 1. Kamishibai : petit théâtre japonais. Joe le caméléon : n’est pas vert. Il n’est ni rouge, ni jaune. Pas même bleu ni marron ! Il est de toutes les couleurs, sans en avoir une à lui… 2. Le petit chaperon rouge. Enfants à partir de 5 ans ATELIERS RÉSERVÉS AUX ADHÉRENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE BIBLIOTHÈQUE DE CHAMP-BORNE 0262 58 44 59 MERCREDI 3 AOÛT À PARTIR DE 14H VENDREDI 5 AOÛT À PARTIR DE 14H SPECTACLE DE MARIONNETTES Présentation des travaux réalisés les 5, 8, 12, 15, 18, 22, 26, 29 juillet, 1er et 2 août (recherche documentaire, conte, ateliers d’écriture, réalisation des décors et des marionnettes, mise en scène, par deux groupes d’enfants.) Enfants à partir de 7 ans LUNDI 8 AOÛT DE 13H30 À 14H Jeu autour des contes classiques avec plusieurs niveaux de difficulté : boîte à contes, jeu des 7 familles de contes, pyramide… Enfants de 6 à 7 ans LE VENDREDI 12 AOÛT DE 10H À 12H PYRAMIDE DE CONTES Enfants de 8 à 11 ans 31 CULTURE AGENDA CENTRE D’INTERVENTION CULTURELLE rock progressif. Cinq musiciens réunionnais forme ce groupe qui a déjà écumé bon nombre de cafés concerts, de petites salles de La Réunion et a remporté plusieurs tremplins musicaux. Après la sortie de leur premier album « Sézismen » et une petite tournée en Métropole, maintenant Andemya monte sur les grandes scènes avec une identité affirmée et un public toujours fidèle. Mapiko est un rituel légendaire et secrète pratiquée par les hommes de montrer leur supériorité sur les autres, il ya un grand mystère qui entoure cette danse sacrée. L'identité du personnage joué par Lipiko n'a pas été révélée, on ne sait pas leur origine ... son interprétation répond à la louange des chansons qui servent de l'achèvement du rituel sont révélé les préoccupations de l'esprit sous la forme de mouvement. MARDI 20 SEPTEMBRE 20H SOIS BELLE ET T’ES TOI (DANSE) SUIVI DE FAROUCHES Chorégraphes : Isabelle Camatte et Cécile Donnou Interprètes : Isabelle Camatte et Cécile Donnou Collaboration artistique : Jeff Ridjali Durée : 35 min. MARDI 6 SEPTEMBRE 20H PINA Réalisé par Wim Wenders Avec Pina Bausch, Regina Advento, Malou Airoudo. Long-métrage français, allemand. Genre : Documentaire, Biopic, Comédie musicale, Musical Durée : 1 h 43 min VENDREDI 9 SEPTEMBRE 20H VAVANGÈR(S) FONNKER CIE EN FAIM Avec : Sergio Gondin, Maya Pounia, Alex Soress Crédits Photos : Marc Boxberger et Sébastien marchal Des zistoir au fonnker, Sergio Grondin creuse les textes, s'interroge sur la place de la souffrance, de la joie, la poésie dans le saviraz qu'a été la vie du poète Alain Peters décédé en 1995 VENDREDI 9 SEPTEMBRE 20H ANDÉYMIA (MUSIQUE) Chanteur, guitariste et auteur compositeur interprète : Gilles Lauret – Guitariste et choriste : Freddy Saint-Ange – Saxophoniste, kayambiste et choriste : Éric Hoareau – Bassiste et choriste : Jean-Philippe Georgopoulos – Batteur et choriste : Édouard Laure. Créé depuis 2004, Andémya métisse une musique mêlée de maloya et de 2 3 VENDREDI 23 SEPTEMBRE 20H ULTRA SECRETO (DANSE) SUIVI DE SOIS BELLE ET T’ES TOI MARDI 27 SEPTEMBRE 20H Chorégraphie et interprétation : Benedito Cossa et Bernardo Guiamba Texte et Costumes : Sound Cossa Benoît : Benoît et Bernard Guiamba Cossa Concept de la Lumière : Bernardo Guiamba Conception des éclairages : Technicien lumière chaude : Alberto Caldin Production : La production d'iode Durée : 30 min. AGRECO spéciale : tante Rita Suzana LE GAMIN AU VÉLO Réalisé par Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne Avec Cécile de France, Thomas Doret, Jérémie Rénier, Long-métrage français, belge, italien. Genre : Comédie dramatique Durée : 1 h 27 min Grand Prix : Festival de Cannes 2011 édition n° 64 MÉDIATHÈQUE AUGUSTE LACAUSSADE AOUT MARDI 2 AOÛT 2011 PAPIER DÉCOUPÉ Horaire : de 14h à 15h30 Enfants : 4 ans à 6 ans. Les enfants réaliseront un travail ludique à partir de découpages et de pliages. THÉÂTRE CONFLORE ATELIERS SPECTACLES JEUDI 4 AOÛT 2011 MOSAÏQUE Horaire : 13h30 à 16h Enfants : 5 ans à 8 ans. Travail d’une fresque qui sera réalisée à la médiathèque. LE MERCREDI 10 AOÛT 2011 SCULPTURE SUR TERRE… « AMBIANCE TERRE » Animée par Nathalie Maillot Boyer De 9h30 à 11h30: Enfants de 6 ans à 12 ans De 13h30 à 18h30 Présentation du travail de sculpture à partir d’un atelier de découverte et l’utilisation de la terre comme support de sculpture. LE MERCREDI 10/17/30 AOÛT 2011 DE 14H À 15H IL ÉTAIT UNE FOIS… LES CONTES Pour les enfants (de 6 ans à 12 ans) Avec la participation de Jessy Ferrere La conteuse fera découvrir des contes d’hier et d’aujourd’hui. LE MERCREDI 3 AOÛT DE 9H00 À 12H00 DÉCOUVERTE DE L’INFORMATIQUE DE L’INTERNET Pour public : Jeunes (de 8 ans à 16 ans) L’animateur fera découvrir les bases de l’informatique et de l’Internet à la Cyberbase. SAMEDI 20 AOÛT QUARTIER LOISIRS au Théâtre de Champ-Borne Atelier d’écriture théâtrale pour adultes de 9 h à 16h Infos : 0692 26 30 10 DIMANCHE 7 AOÛT À 17H CHER VICTOR Spectacle à partir de 12 ans Mis en scène et interprété par: Michael Aubert et Claire Cadet Lecture théâtralisée de quelques lettres choisies parmi la vingtaine de milliers de lettres que Victor Hugo et sa maîtresse Juliette Drouet se sont échangées au cours d’un demi-siècle d’amour, entre février 1833 et mai 1883 Tarifs : 6 et 8 euros MERCREDI 10 AOÛT À 16H30 SAMEDI 13 AOÛT À 16H30 LE MERCREDI ET SAMEDI DE 14H À 17H LE JEUDI DE 10H À 12H OLA, OLA IL ÉTAIT UNE FOIS… LES MOTS Spectacle de théâtre-cirque jeune public, à voir en famille Ateliers d’orthographe par l’ Association N.S.T. Sous forme d’ateliers d’écriture les enfants redécouvrent les joies de l’orthographe. MÉDIATHÈQUE AUGUSTE LACAUSSADE 0262 58 81 81 Créé, mis en scène et interprété par Benjamin Hoareau Un clown, une boîte à surprises. Tout est prétexte au jeu. Tarif unique : 6 euros 33 S E U Q I T A R INFOS P COLLECTE DES GSM USAGÉS La Mairie a signé une convention avec l’entreprise GSM Recyclage qui vise à mettre à disposition du public des urnes de collecte des téléphones portables usés situés dans les endroits suivants : • Crèche Béb’Ecolos Ti’Jacques – 184, chemin du Centre – SAINT-ANDRÉ • Crèche Béb’Ecolos Ti’Chouchou – 91, ruelle des Palmistes – SAINT-ANDRÉ • Boulangerie Le Flamboyant – 33, rue Maingard – SAINT-ANDRÉ • Presse Le Cercle du Savoir – 720, rue de la Communauté – SAINT-ANDRÉ • Boulangerie Paris Jean-Claude – 1, cité artisanale – SAINT-ANDRÉ • Snack La Louisiane – 1433, chemin Lefaguyes – SAINT-ANDRÉ • Lycée Sarda Garriga – 755, rue de la Communauté – SAINT-ANDRÉ (ATTENTION : Point uniquement accessible aux élèves et personnel de l’établissement) • Mairie : Service Environnement - Site de la Pépinière Communale – SAINT-ANDRÉ Une fois les GSM récupérés, ils vont être nettoyés, réparés en Europe puis envoyés dans les pays émergents, principalement en Afrique. LA LOI DU 27 FÉVRIER 2002 PRÉCISE LES LIMITES DU DROIT À L’EXPRESSION DES MEMBRES DE L’OPPOSITION MUNICIPALE. UN DÉLAI A ÉTÉ FIXÉ POUR L’EXERCICE DE CE DROIT. AUCUN TEXTE NE NOUS A ÉTÉ ADRESSÉ DURANT CE DÉLAI POUR UNE PUBLICATION DANS CE NUMÉRO DU JOURNAL DE SAINT-ANDRÉ, JOURNAL MUNICIPAL N°13. 34 TIQUES A R P S O F IN INSCRIPTIONS À L’ÉCOLE DE MUSIQUE DE SAINT-ANDRÉ LES INSCRIPTIONS POUR L’ANNÉE 2011/ 2012 SONT EN COURS DEPUIS LE 2 MAI 2011 (LES PLACES SONT LIMITÉES). Pour les modalités d’inscriptions et modalités administratives, il faut déposer un dossier accompagné de : • une attestation d’assurance extrascolaire, • Justificatif de domicile pour les habitants de Saint-André (facture d’eau, EDF, France Telecom, Opérateur de téléphonie Mobile) de moins de 3 mois • Le(s) chèque (s) de règlement des frais d’enseignement selon la modalité de paiement proposé DISCIPLINES : - Djembé • Jardin musical (à partir de 4 et 5 ans) tous les mercredis - Flûte traversière - Formation musicale (*) • Éveil à la batterie (à partir de 5 et 6 ans) tous les samedis - Guitare classique, électrique • Éveil musical (à partir de 6 ans) tous les mercredis - Piano • Formation instrumentale (à partir de 7 ans) - Trompette - Accordéon - Guitare basse - Saxophone - Violon - Maloya - Batterie - Clavier - Clarinette POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS : ACEOI : 0262 58 07 85 35 Fête Kar tyé le Le 14 s Hau mai 2 011 à ts Brasdes-C hevre ttes