Terre de cultures, Terre de couleurs - Saint

Transcription

Terre de cultures, Terre de couleurs - Saint
É
R
D
N
A
T
N
I
A
S
ci pa l d
i
n
u
m
l
a
n
r
Le j ou
e
Terre de cultures,
Terre de couleurs
- JU
N°13 • JUIN
ILLET 2011
E
L
G
N
A
D
GRAN
M. ÉRIC FRUTEAU ÉLU
PRÉSIDENT DE LA CIREST
L
e maire de Saint-André, Éric Fruteau, a été élu Président de la Cirest,
mardi 17 mai dernier. Il succède ainsi à M. Philippe Leconstant, selon
un accord de présidence tournante entre les deux communes d’une
durée de trois ans. Fidèle aux engagements pris depuis 2008, M. Éric Fruteau compte poursuivre la politique menée par son prédécesseur en
matière de développement durable et du transport collectif avec le TSCP
(Transport en commun en site propre), de l’aménagement, du tourisme
avec la mise en place d’un Office du tourisme intercommunal (OTI) et en
matière d’économie. « Il n’est pas question que l’Est devienne la banlieue
de Saint-Denis, voire de la Cinor. Notre région bénéficie de réels atouts
dans de nombreux domaines pour accroître son attractivité », a-t-il fermement déclaré. Une présidence qu’il compte mener dans le respect et
l’échange avec les autres membres de l’intercommunalité.
Sommaire
ÉDITO ......................................................................................................................... p. 3
SAINT-ANDRÉ I AVANS,
I REFÉ ............................................................................................................. p. 4/11
• Logement social :
106 nouvelles familles
à Zac Fayard ...................................................... p. 4/5
• Développement durable :
L’éco-responsabilité à l’honneur ! ... p. 6
• Santé publique :
Des réunions publiques sur la leptospirose ................... p. 7
• Éducation :.....................................................................................................p. 8 et 9
Séjour linguistique en Espagne .......................................................p. 8
• Assemblée générale
de la Ligue de l’enseignement...........................................................p. 8
• Une journée en famille ............................................................................ p. 9
• Urbanisme:
PLU : Préparer le Saint-André
de demain ...............................................................p. 10
• Vie associative :
Grand succès pour les Rencontres
associatives ............................................................p. 11
LA COLLECTIVITÉ
LOCALE ...................................................................................................... p. 12/13
• Gestion interne :
Service de la Prophylaxie .......... p. 12/13
UNE CENTAINE DE PERSONNES
REND HOMMAGE
À DOMINIQUE SANDANOM
L
a municipalité a organisé le 25 juin dernier devant la Place de la Mairie un rassemblement en hommage à Dominique Sandanom décédée
le 15 juin à la suite de brûlures d’huile versée sur elle par son mari.
Familles, amis, associations et élus ont répondu présents à l’appel avec
un message fort adressé aux maris violents : « Aucune violence n’a jamais
ajouté à la grandeur des hommes. Arèt èk sa réspèkt a nou ! » Après des
messages de soutien envers les proches de la défunte, une minute de
silence a été observée en souvenir de la victime. Le maire, M. Éric Fruteau a affirmé la nécessité de poursuivre ce travail d’accompagnement
avec les associations et envisage prochainement la mise à disposition de
4 appartements d’urgence pour les familles victimes d’actes violents mais
aussi victimes d’incendie.
L’ACTU EN BREF ! ................................................................................ p. 15
• Anniversaire ....................................................................................................... p. 15
DOSSIER
SUR LA CULTURE
NOUT KARTYÉ
....................
P. 16/19
........................................................................................
p. 19
• Bras-des-Chevrettes ............................................................................... p. 19
SPORTS ...................................................................................................... p. 21/22
• Handball : Favoriser le sport féminin
p. 21
• Trophée des champions .......................... p. 22
CULTURE ................................................................................................... p. 23/29
• Fête des Mères ................................................. p. 23
• Nuit au Musée .................................................... p. 24
• À vous de lire ...................................................... p. 25
• Résidence avec Yaëlle Trulès .......... p. 26
• Jenifer au Colosse ........................................ p. 27
INSTANTANÉS ................................................................................. p. 28/29
• Jour de l’An tamoul .............................. p.28/29
AGENDA CULTUREL
2
.................
P. 30/33
INFOS PRATIQUES ..................... P. 34/35
ÉDITO
Andréens,
Saint-Andréennes, Sainte me léser, tu
d
in
lo
e,
èr
fr
on
m
,
oi
m
e
« Si tu diffères d
ne de Saintoi
nt
’A
d
se
ra
ph
se
eu
m
fa
m’enrichis ». Cette
le vivre ensemble de
ce
en
in
rt
pe
c
ve
a
e
tr
us
ill
Exupéry
cette année consaen
t,
fe
ef
En
s.
le
éo
cr
és
nos sociét
utile de souligner la
in
s
pa
t
es
n’
il
,
er
-m
re
ut
crée aux O
tre de peuples aux
on
nc
re
la
à
e
it
su
ée
nt
richesse inve
ngues, cuisines, litla
:
s
se
er
iv
d
es
ur
lt
cu
ux
origines et a
establement enrint
co
in
t
on
s
le
éo
cr
e
vr
vi
e
s et art d
par exemple la
tératures, philosophie, art
te
es
tt
l’a
e
m
m
co
,
té
ni
a
l de l’hum
chi le Patrimoine mondia
aloya par l’UNESCO.
m
u
d
n
io
ct
in
ist
d
e
nt
ce
s à l’origine du
ré
nt
ta
bi
ha
s
le
r
pa
yé
pa
blier le prix
ition auraient
nd
Certes, nous ne pouvons ou
co
ur
le
et
es
nc
a
fr
uf
oires. Leurs so
ansmis leurs
tr
peuplement de nos territ
nt
ie
va
a
ur
le
e
qu
s
or
on de ces trés
pu conduire à l’éradicati
nce grâce à laquelle
ta
sis
ré
e
un
é
rg
fo
t
on
ci
llesancêtres. À contrario, ce
es diversités.
d
t
ec
sp
re
le
ns
a
d
te
ui
l’unité s’est constr
rbés par une situation
ce
a
ex
,
és
ug
éj
pr
s
ce
na
de te
Aujourd’hui, à la faveur
tre société semble
no
e
d
n
sio
hé
co
la
,
le
a
ci
et so
de précarité économique
parfois vaciller.
er l’ensemble des
gn
pa
om
cc
’a
d
t
es
lu
’é
d
onsabilité
nsolident le lien
C’est pourquoi, notre resp
co
i
qu
s
ve
ti
ia
oc
ss
a
et
ucatives
. En cela nous
es
initiatives culturelles, éd
ni
en
éc
d
s
ce
e
d
l
fi
u
a
ns ont tissé
harmonieux que nos ancie
’ils nous ont légué.
qu
ge
a
it
ér
l’h
si
us
a
ns
manifestaro
es
d
hono
s
ne
-u
es
qu
el
qu
s
ge
ir dans ces pa
e terre de
un
e
Je vous invite à découvr
st
re
ré
d
An
tin
Sa
e
gement pour qu
tions illustrant notre enga
cultures et d’harmonie.
Bonne lecture
Bien sincèrement
Votre Maire
JOURNAL GRATUIT DE LA VILLE DE SAINT-ANDRÉ • IMPRIMÉ SUR PAPIER ÉCOLOGIQUE/PEFC - Imprimerie Graphica
– Dépôt légal N° 5064 - Juillet 2011 – Tirage à 20 000 exemplaires • Directeur de la publication : Patrice BOYER • Directrice de la
Rédaction : Maryse CEUS • Textes : Maryse CEUS, Davina CHAPEAU • Photos : Jean-Yves SAMBIMANAN, Davina CHAPEAU
• Tél. : 0262 580 685 – fax : 0262 586 558 – courriel : [email protected] – site de la ville : www.ville-saint-andre.re
3
FÉ
E
R
I
,
S
N
AVA
I
É
R
D
N
A
SAINT-
LOGEMENT SOCIAL
106 NOUVELLES FAMILLES
À ZAC FAYARD
Mardi 24 mai dernier, le maire Éric Fruteau et le Président par intérim
de la SHLMR, M. Richard Cachoux ont inauguré les opérations de la Zac
Fayard des îlots A4 et A6. La construction de ces nouveaux logements
sociaux va permettre d’accueillir 106 familles supplémentaires dans le
quartier.
«L
a Zac Fayard, est aujourd’hui,
avec la Coulée verte comme
symbole du site, un espace de
vie de 35 hectares, dédié à l’environnement
et à l’épanouissement humain », c’est en
ces termes forts que M. Éric Fruteau a
débuté son discours adressé aux nouveaux
résidents du quartier qui vont pouvoir enfin
vivre en toute sérénité dans un environnement convivial. Aménagés dans un espace
minéralisé et végétalisé, les bâtiments
mitoyens A4 et A6 disposent chacun de 53
appartements allant du T2 au T5.
UN QUARTIER EN PLEIN ESSOR
Programmé sur la Ligne budgétaire unique
(LBU) par la Commune en 2008, le projet
Zac Fayard comprendra à terme 1 250
logements, dont 400 dans un lotissement
privé principalement sous forme de logements individuels et d’individuels groupés
ZAC FAYARD, UN QUARTIER
NOUVEAU ENTRE VILLE
ET OCÉAN
Le futur quartier Fayard s’étendra
sur une surface d’environ 35 hectares située au cœur de la plaine de
« Champ-Borne » entre le centreville et l’océan Indien, et à proximité
de deux sites touristiques majeurs:
la Maison Valliamé et le Parc du
Colosse. L’aménagement projeté
constituera un nouveau pôle urbain
secondaire pour Saint-André avec
des équipements de proximité pour
assurer le confort de ces nouveaux
habitants. En plus des équipements
sportifs, du collège et des petits
commerces qui sont déjà construits,
le quartier accueillera prochainement une école, un pôle de services
publics et une salle des fêtes.
Encore plus d’actions
400 LOGEMENTS SOCIAUX PRÉVUS EN 2011
Pour l’année 2011, la municipalité a programmé 400 logements sociaux répartis dans six opérations
suivantes :
4
Zac Porte des Salazes - Kalmar à Chemin Morange - Anthura II à Zac Fayard - Clos les Camphriers à
Bras-des-Chevrettes - Le Colosse à Champ-Borne - L’îlot A9 à Zac Fayard
et 850 dans la partie aménagée par la
Sedre, sous forme majoritairement de
logements collectifs et d’un lot d’individuels groupés. Actuellement, 172 logements (66 à la résidence Pitaya, 106 des
îlots A4 et A6) ont été livrés et ont permis à des familles saint-andréennes
d’envisager un quotidien beaucoup plus
serein grâce, notamment à des équipements de proximité. Ce fut le cas pour
Marie-Charline Govindin qui a emménagé
depuis le 7 janvier dernier dans l’un des
appartements de l’îlot A4. « Je vis avec
mes cinq enfants dans un F5, après avoir
fait une demande de dossier. Je suis
contente d’habiter dans ce quartier car
le lieu nous apporte une vraie vie sociale.
Pas très loin de chez nous, il y a une boulangerie, une petite épicerie, et d’autres
commerces de proximité. Les enfants
peuvent enfin recevoir leurs amis dans
leur chambre, ce qui n’était pas possible
dans notre ancienne maison. Les murs
étaient trop vétustes et nous n’avions
même pas d’eau chaude dans notre salle
de bains. Je payais 700 euros de loyer
pour une maison insalubre » , a-t-elle
témoigné. Une situation jugée inacceptable pour le maire et son conseil municipal. C’est pourquoi, depuis 2008, la
Commune a redoublé d’efforts dans la
lutte contre les logements insalubres et
a renforcé le partenariat avec les bailleurs sociaux afin d’augmenter le parc
locatif sur le territoire saint-andréen. Car
le nombre des logements sociaux reste
encore insuffisant face à une demande
croissante de la population. Ainsi au
cours de l’année 2011, la municipalité a
programmé plus de 400 logements
sociaux en se fixant comme objectif de
livrer environ 1 700 logements sociaux
d’ici 2014 en cohérence avec les engagements de la collectivité dans le cadre du
COF (Contrat d’objectifs fonciers).
Zac Fayard
LA COULÉE VERTE, COLONNE VERTÉBRALE VÉGÉTALE DU QUARTIER
Aménagée autour d’un fossé central dont le rôle est de collecter l’ensemble des eaux fluviales du quartier, la Coulée verte est un espace vert d’une emprise de 40 mètres traversant l’ensemble du quartier sur plus d’1,5 km. Lieu privilégié pour les circulations douces (piétonnes et cyclistes), elle sera
prolongée à terme au-delà de la Zac Fayard, entre le Parc du Colosse et la Maison Valliamé. Cet espace
de détente et de loisirs accueillera diverses végétations : espèces endémiques, arbres fruitiers, espèces
de bord de mer. Vendredi 22 avril dernier, l’équipe municipale s’est rendue sur le lieu pour faire le
point sur l’avancement de l’aménagement de la Coulée verte prévue dans sa totalité courant juillet.
5
, I REFÉ
S
N
A
V
A
I
DRÉ
SAINT-AN
DÉVELOPPEMENT DURABLE
L’ÉCO-RESPONSABILITÉ À L’HONNEUR !
Dans le cadre de la Semaine du
développement durable, la municipalité a organisé du 1er au
7 avril, plusieurs animations et
expositions autour du thème de
« l’éco-responsabilité » au centre-ville et dans les lieux culturels. Cette manifestation vise
une fois de plus à sensibiliser le
public sur les gestes à adopter
pour préserver notre environnement. Retour sur les actions de
sensibilisation.
L
a préservation de notre environnement relève d’une prise de
conscience collective et d’un changement du comportement du citoyen plus
respectueux de la nature. C’est la raison
pour laquelle le service Environnement,
la Cirest, les associations et les entreprises privées ont mis en place des stands
d’information à la gare routière le 1er avril.
En tout, quatre thématiques ont été traitées : le transport doux, la biodiversité,
l’éco-responsabilité et le développement
durable. Le public a pu bénéficier des
conseils utiles au respect de l’environnement, comme par exemple, les installations possibles dans le jardin pour récupérer l’eau de pluie ou encore les modes
de transports doux existants. Par ailleurs,
le service Environnement a installé des
expositions sur le traitement des batteries pour automobile, le compostage et
l’achat responsable à la pépinière, située
chemin Patelin.
Sensibilisation
DES ATELIERS LUDIQUES À LA BIBLIOTHÈQUE
6
En partenariat avec le service Environnement et la Cirest, la
bibliothèque de Champ-Borne a mis en place plusieurs ateliers dans le domaine du recyclage et du développement durable destinés à sensibiliser le jeune public sur les différentes
étapes du compostage, le tri sélectif, le recyclage du carton ou
encore sur la fabrication d’un jeu en bois à base de cryptoméria
(bois de La Réunion connu pour ses multiples qualités). C’est avec
beaucoup d’enthousiasme que les enfants ont pu participer aux
diverses animations proposées par la structure.
Un jeu sur le tri sélectif a été organisé
à la bibliothèque
, I REFÉ
S
N
A
V
A
I
DRÉ
SAINT-AN
SANTÉ PUBLIQUE
DES RÉUNIONS PUBLIQUES
SUR LA LEPTOSPIROSE
Près d’une cinquantaine d’habitants sont venus au case Balance le mercredi 13 avril dernier pour assister à la réunion publique sur la leptospirose organisée par le service Vie de quartiers et l’Ireps (Instance
régionale en éducation pour la santé). L’objectif étant de sensibiliser
les habitants sur cette maladie, plus élevée en zone tropicale en raison
des conditions climatiques et écologiques favorables.
«C
omment attrape-t-on la leptospirose? », M. Yannick Robert de
la FDGDON (Fédération départementale des groupements de défense contre
les organismes nuisibles de La Réunion) pose
d’emblée la problématique sur cette maladie
transmise principalement par les urines du
rat et qui entraîne chaque année une cinquantaine d’hospitalisations à La Réunion. La
population est de plus en plus touchée par la
maladie due à une présence de l’animal très
importante sur le territoire (5 rats pour un
habitant). Face à ce fléau, la municipalité de
Saint-André a décidé d’agir en mettant en
place quatre réunions publiques animées par
l’Ireps dans quatre quartiers de la ville, afin
de mobiliser les habitants sur le sujet. Pendant deux heures et demie, les habitants ont
eu la surprise de découvrir que la leptospirose peut être contractée soit directement par
les urines d’autres animaux infectés (et pas
seulement par le rat) ou soit indirectement,
par un contact avec un environnement contaminé (en marchant pieds nus ou en se baignant dans des zones d’eau douce). Ils ont
également été informés sur les premiers
symptômes de la maladie (une fièvre élevée
d’apparition brutale, des douleurs musculaires et abdominale, jaunisse, maux de tête
etc.) et sur les moyens de prévention et la
dératisation. La réunion s’est terminée par
l’intervention de la conteuse Anny Grondin qui
a raconté aux enfants « Zistwar lo ra » afin de
les sensibiliser sur les zoonoses.
20 AGENTS FORMÉS
POUR SENSIBILISER
LA POPULATION
Pour renforcer cette sensibilisation, quatre sessions de formation
ont été organisées par l’Ireps sur
la même période pour permettre
à 20 agents issus du service Environnement et de quatre associations de la ville (Comité de quartier de Cambuston, JS Balance,
Loisirs et découvertes MilleRoches et Nature et Avenir) de
sensibiliser les habitants sur la
leptospirose et sur comment lutter contre les rats.
Yannick Robert de la FDGDON explique au public les méthodes de lutte contre les rats.
Prévention
QUELLES SONT LES MESURES DE PRÉVENTION
POUR LUTTER CONTRE LE RAT ?
Voici une liste non exhaustive des précautions à prendre pour éviter de contracter la leptospirose :
• Éliminer les ordures ménagères dans les poubelles munies de couvercles, maintenir la cour propre,
éviter de laisser traîner la nourriture dehors
• Dératiser si la présence de rongeurs est détectée
• S’assurer de l’état sanitaire du cheptel et des animaux domestiques (vaccinations)
• Lors des fortes pluies, évitez les activités de loisirs aquatiques entraînant un contact avec de l’eau douce
stagnante, et privilégiez des gants et des bottes lors des entretiens de jardin.
7
, I REFÉ
S
N
A
V
A
I
DRÉ
SAINT-AN
ÉDUCATION
SÉJOUR LINGUISTIQUE EN ESPAGNE
C’
est avec des souvenirs plein la tête
qu’une vingtaine d’élèves de 3e de
la classe européenne de MilleRoches sont revenus de leur voyage en
Espagne le 23 mars. Au programme de ces
15 jours : visites de la Cathédrale de Séville
et sa Giralda (minaret de la Grande Mosquée), du Tombeau de Christophe Colomb,
Grotte des Chauves Souris, le Château
d’Ambras ou encore de l’usine d’huile
d’olives à Torrox. « Ce séjour en Andalousie leur a permis de découvrir la culture
espagnole à travers ces monuments mais
aussi à travers la gastronomie, la danse ou
encore la langue », explique Mme Bernadette Dubard, professeur d’espagnol et ini-
tiatrice du projet. Une expérience enrichissante pour ces étudiants qu’ils qualifient « d’exceptionnelle », tant sur le plan
culturel que sur le plan humain. « Nous
avons été bien accueillis. Et nous avons été
surpris par la simplicité des Espagnols qui
ont montré un intérêt pour notre île et sa
diversité », explique l’étudiante Flora.
Les élèves de 3e de la classe européenne de Mille-Roches
LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À LA MÉDIATHÈQUE
Samedi 30 avril dernier, la Ligue de l’enseignement de La Réunion (Fédération des
œuvres laïques) a tenu son assemblée
générale à la médiathèque Auguste
Lacaussade. M. le maire, Éric Fruteau, a
été convié à la réunion. L’occasion de rappeler avec conviction les valeurs fondamentales de la Ligue et des différentes
missions au sein des écoles portant sur
les chances de réussite et l’épanouissement des élèves. L’association a également
fêté ses 60 ans d’existence et compte bien
poursuivre son combat pour une démocratisation de la vie sportive, culturelle et éducative en faveur des
jeunes réunionnais.
8
8
UNE JOURNÉE POUR LA FAMILLE
C
omposition florale, cuisine, couture,
musique… 12 ateliers ont été animés tout au long de la journée au
Parc du Colosse dans le cadre de la Journée internationale de la famille le
dimanche 22 mai. Cette action a été organisée par le service Vie de quartiers en
collaboration avec trois associations de
Cambuston (Street Boys, Zarboutan et le
Comité de quartier de Cambuston) qui
ont proposé diverses activités interactives autour du partage. « L’idée, c’est de
permettre aux parents et enfants de passer du temps ensemble, de favoriser les
échanges intergénérationnels, car on
s’est rendu compte que le dialogue n’était
pas toujours facile à établir dans les
familles », explique Tony Ichane, chef de
projet de Cambuston. Pour Blandine Vingadassin, secrétaire de l’Association Zarboutan, l’événement a été aussi l’occasion de faire découvrir les actions de la
structure, notamment « l’existence de
notre groupement de paroles qui a lieu
tous les 1ers jeudis du mois pour ouvrir
davantage le dialogue entre les parents,
partager les expériences de chacun dans
le but de mieux vivre ensemble ».
Chaque famille devait utiliser des mots imposés pour raconter une histoire.
24 familles ont été conviées à participer
à l’événement qui sera reconduit l’année
prochaine.
9
, I REFÉ
S
N
A
V
A
I
DRÉ
SAINT-AN
URBANISME
PRÉPARER LE SAINT-ANDRÉ DE DEMAIN
Après avoir organisé une série de réunions thématiques courant septembre 2010 dans le cadre du PLU en concertation avec la population,
la municipalité a tenu une autre réunion publique mardi 31 mai 2011
pour présenter les orientations générales du territoire communal à travers le Plan d’aménagement de développement durable (PADD).
«F
aire de Saint-André une ville
urbaine et rurale vivante de
diversité culturelle, où l’on
peut habiter, travailler, se déplacer, se
divertir, dans un cadre de vie agréable
entre mer, plaine et montagne », telle est
la finalité du PLU envisagée par la municipalité. Une finalité qui ne peut se réaliser sans la contribution des habitants.
C’est pourquoi, la municipalité a tenu à
organiser une réunion publique le mardi
31 mai dernier pour présenter les grands
axes du PADD (Projet d’aménagement et
de développement durable). Ce dernier
s’est construit dans l’optique de garantir
un développement cohérent en matière
d’urbanisme et d’aménagement pour les
prochaines années sur l’ensemble du ter-
ritoire de la commune. Il s’articulerait
autour de quatre axes : favoriser les
actions visant à attirer la population ; utiliser les richesses historiques, naturelles
et architectures comme support de développement ; trouver un équilibre entre le
développement des fonctions économiques, de l’urbanisation et respect de
l’environnement et en dernier lieu, améliorer la qualité du cadre de vie et la qualité urbaine pour un développement harmonieux et urbain. Sur cette base de
travail réalisée de manière concertée et
participative, cinq enjeux majeurs ont été
identifiés : le territoire, le social, l’économie, l’environnement et l’espace.
UN PROGRAMME DE 40 ACTIONS
Au cours de la réunion publique, la municipalité a également présenté au public une
série d’actions concrètes à envisager afin
de préparer le « Saint-André de demain ».
Parmi les 40 actions, ont été énoncés la
création d’une Rocade Ouest afin de soulager la Rocade Sud et réintroduire un souffle d’aménagement dans le quartier ancien
de la ville, le développement des cœurs de
quartier notamment à Bras-des-Chevrettes
en y déclinant des lieux de vie, la valorisation des zones agricoles et agrotouristiques
à travers une valorisation de la filière agricole, la restructuration du tissu artisanal
et commercial existant, notamment dans
le centre-ville ou encore la préservation
des milieux naturels comme le Bois des
Hauts à Dioré, la lutte contre le mitage agricole en identifiant clairement les zones
constructibles et les zones urbanisées. En
voulant préserver ainsi les terres agricoles,
la municipalité souhaite que Saint-André,
de par son histoire, reste une commune à
caractère rural.
Pour infos
VOTRE AVIS NOUS INTÉRESSE
10
Face aux enjeux de l’aménagement du territoire, le maire et son conseil municipal ont décidé d’élaborer
le Plan local d’urbanisme de manière concertée et participative avec la population. Il s’agit de construire
le Saint-André de demain avec l’ensemble des acteurs locaux. À cet effet, des réunions publiques ont
été organisées et seront programmées dans l’année. Et un cahier de concertation pour le PLU est mis
à disposition des habitants au service Urbanisme de la mairie.
, I REFÉ
S
N
A
V
A
I
DRÉ
SAINT-AN
SANTÉ PUBLIQUE
GRAND SUCCÈS
POUR LES RENCONTRES ASSOCIATIVES
Le 21 mai dernier, ont eu lieu les Rencontres associatives au collège
Joseph Bédier. Cette journée dédiée à tous les acteurs du monde associatif avait pour objectif de leur prodiguer des conseils sur la gestion
et le développement de la structure, des activités et des projets tout en
ayant connaissance des attentes de la municipalité. Avec pas moins de
65 associations culturelles, sportives, éducatives et sociales présentes,
l’opération a connu un réel succès à Saint-André.
A
près le Forum des associations il y
a deux ans, la municipalité a décidé
de mettre en place les Rencontres
associatives avec un objectif beaucoup plus
concret : proposer aux responsables et aux
membres des associations, une journée
de réflexion et d’information autour de l’administratif, du juridique, du financier et de
la gestion des ressources humaines.
« Suite à une forte demande des associations, nous avons mis en place cette manifestation sous forme d’ateliers pour permettre aux acteurs associatifs d’aborder
les questions relatives à leurs obligations
administratives, de connaître les attentes
de la municipalité pour un partenariat
pérenne et efficace, et aussi d’échanger
entre eux leurs expériences respectives »,
explique M. Alain Lan Yeung, directeur
général adjoint du Pôle épanouissement
humain. Sept ateliers interactifs animés
par des partenaires tel que le DLA (Dispositif local d’accompagnement), des experts
comptables, des représentants des collectivités territoriales et des institutions
publiques ont été proposés autour des
thèmes suivants : obligations administratives des associations, responsabilités des
dirigeants, financement des associations,
gestion comptable et financière, gestion
des manifestations et réglementation,
montage du projet et gestion des ressources humaines.
CRÉER DES LIENS ENTRE LES ASSOCIATIONS
Environ 150 personnes ont participé à cette
rencontre. Au bout de deux heures
d’échanges, la satisfaction s’est lue sur leur
visage: « C’est une belle initiative de la part
de la municipalité d’avoir mis en place cette
journée car cela nous a permis d’approfondir nos connaissances dans le milieu associatif », a témoigné Cécile Robert, présidente
de l’Association « Centre-ville solidaire ».
« Cela nous a apporté une vision plus large
notamment dans le domaine financier. Nous
avons pu connaître les différents organismes
financeurs. De plus, nous avons pu également rencontrer les interlocuteurs de la mairie car d’habitude nous les avons au bout du
téléphone », a déclaré Mme Marlène Morel,
présidente de « BDC i boug pou son kartyé ».
Pour Carmèle Sautron, présidente de l’Association « Scout d’Europe », cette journée
a été l’occasion de « se rencontrer, voir ce
que les autres associations font et de créer
des liens entre nous pour mettre en place
des projets communs au lieu de travailler
chacun de notre côté car nous avons tous le
même but: faire exister notre association ».
Toutes les associations ont été unanimes quant à la reconduction de l’opération.
À l’issue de ces rencontres, un livret sur les
différents points abordés dans les ateliers
sera préparé par les responsables des services municipaux, les partenaires et les intervenants puis remis aux associations d’ici la
fin de l’année.
11
TAIRES
N
O
L
O
V
S
T
N
E
G
A
DES
e
c
i
v
r
e
s
u
A
ie
x
a
l
y
h
p
o
de l a P r
Composé seulement de 6 agents, le service de la Prophylaxie occupe une place
centrale dans la lutte contre les maladies
vectorielles et les zoonoses en raison des
multiples actions menées sur le territoire
saint-andréen. De la démoustication (traitement larvicide) à la dératisation en passant par la désinsectisation, les agents
interviennent au nom de l’hygiène publique
dans les écoles, les cimetières, sur le littoral, au Parc du Colosse et autres sites
communaux fréquentés. Ils jouent aussi un
rôle important dans la prévention des
risques des maladies auprès de la population. Une équipe soudée face à des missions
qui s’avèrent parfois périlleuses…
DÉRATISATION
Pour une éradication efficace des rongeurs, les agents utilisent toutes sortes de techniques suivant le site d’intervention: appâts, plaques de colle, raticides. Manipulés en toute
sécurité, ces produits sont mis dans des endroits stratégiques. L’opération sur le même
lieu est effectuée toutes les 3 semaines. Établissements scolaires et communaux, lieux
publics tels que le Parc du Colosse, les berges de la rivière du Mât les Bas, les ravines,
le littoral… Plus d’une vingtaine de sites sont traités tous les mois.
SENSIBILISATION
L’une des missions du service de la Prophylaxie
consiste à informer et à sensibiliser la population sur les maladies vectorielles, le chikungunya et les zoonoses (comme par exemple la
leptospirose). Des actions de prévention sont
régulièrement réalisées auprès des plus jeunes
dans les écoles pour une meilleure connaissance de ces maladies transmissibles. En
parallèle, des actions de sensibilisation au
domicile des habitants sont effectuées pour
renforcer les mesures de lutte mécanique (nettoyage des cours, enlèvement des déchets),
d’hygiène et de sécurité.
DÉSINSECTISATION
12
Tous les mercredis et pendant les vacances scolaires, nos 6 agents se mobilisent pour procéder à une désinsectisation totale des
établissements scolaires. Ainsi cafards, araignées, fourmis, tous ces insectes qui peuvent nuire au quotidien sont éradiqués dès
les premiers jets du produit. Trois des agents sont qualifiés pour ce type d’opération puisqu’ils possèdent le Cadipa (Certificat
applicateurs distributeurs des produits antiparasites à usage agricole et des produits assimilés). Ils ont connaissance des conditions d’hygiène, de sécurité et de respect de l’environnement.
Une autre mission du service de la Prophylaxie et non des
moindres concerne l’équarrissage. Cette activité de service public d’intérêt sanitaire consiste à ramasser tous les
cadavres d’animaux morts de manière accidentelle ou
volontaire (empoisonnement) sur les espaces publics et
de les éliminer selon l’état de décomposition. En 2010, 73
dépouilles d’animaux (chiens, chats, cabris, coqs etc.) ont
été ramassées contre 51 en 2009 (le nombre de cadavres de
chiens ayant doublé en un an). Après avoir été contactés
par la police municipale ou par les administrés, les agents
interviennent aussitôt pour des mesures sanitaires et d’hygiène. Plus l’information sera donnée rapidement et plus
la prise en charge du cadavre sera supportable pour ces
agents émérites.
ÉQUARRISSAGE
M. FRÉDÉRIC NARAYANIN,
RESPONSABLE DU SERVICE
DE LA PROPHYLAXIE
DÉMOUSTICATION
Des opérations de larvicide sont effectuées tous les lundis et jeudis dans le cimetière du centre-ville et les trois autres situés à Champ-Borne en période estivale et
tous les lundis seulement en période hivernale. Les agents utilisent un insecticide
biologique qui détruit les larves et déversent l’eau des vases pour éviter la prolifération des moustiques.
Âgé de 37 ans, Frédéric Narayanin, travaille à
la mairie depuis 1999. Cet agent de maîtrise en
Hygiène et environnement, titulaire du Cadipa
a été affecté au service Environnement avant
d’occuper le poste de responsable au service
de la Prophylaxie en 2006. Véritable homme de
terrain, il intervient immédiatement sur les
lieux pour identifier les problèmes de santé
publique. Ses principales missions consistent
à organiser et suivre les diverses tâches des
agents, réaliser les commandes et réaliser un
diagnostic du lieu infecté.
EN QUELQUES
CHIFFRES,
LE SERVICE DE
LA PROPHYLAXIE :
6 agents volontaires
40 interventions
par semaine
dont 14
interventions
de démoustication
par semaine
13
L’équipe du service de la Prohylaxie
LE
A
C
O
L
É
T
I
IV
COLLECT
GESTION BUDGÉTAIRE
PRÉSERVER LE POUVOIR D’ACHAT
DES SAINT-ANDRÉENS.
Le conseil municipal du 27 avril dernier a essentiellement porté sur le budget primitif pour l’année 2011.
Conformément aux orientations budgétaires annoncées lors de la séance précédente, la Commune maintient ses efforts d’investissement sur son territoire et de préservation du pouvoir d’achat des Saint-Andréens, en décidant de ne pas augmenter le taux des impôts locaux.
L
e maire et son conseil municipal sont
plus que jamais déterminés à concrétiser les projets de la mandature en
menant une politique responsable de gestion avec pour objectif : répondre à l’urgence du territoire saint-andréen tout en
maintenant un budget équilibré, et ce malgré la crise financière. Cette maîtrise
rigoureuse du budget a permis à nouveau
de ne pas augmenter le taux des impôts
cette année. Un pas de plus vers les SaintAndréens en préservant leur pouvoir
d’achat. Par l’adoption du vote primitif, le
conseil municipal confirme sa volonté de
poursuivre sa politique engagée, pour un
aménagement et un développement plus
équilibrés du territoire et pour l’épanouissement des habitants.
REDYNAMISER LES ATOUTS
TOURISTIQUES ET ÉCONOMIQUES
DE LA VILLE
Lors du conseil municipal, le maire et son
équipe ont voté le renforcement de l’attractivité du Parc du Colosse et le développement de son potentiel touristique grâce
14
à trois actions à réaliser d’ici 2014 : l’aménagement de nouveaux jeux de loisirs pour
les plus petits, la création d’un pôle de loisirs pour les jeunes (avec la création d’un
parc de glisse et d’une aire de beach volley) et le lancement d’une étude de mise en
tourisme pour la 2e tranche.
De même la collectivité s’est engagée à
lancer une étude de faisabilité afin de se
positionner quant à la création de zones
d’activités économiques sur la commune.
L’objectif : renforcer et développer la filière
artisanale dans le but de faire de SaintAndré un pôle artisanal reconnu à l’échelle
de la micro-région. La première phase de
l’étude sera consacrée à la réalisation d’un
diagnostic dans le but d’identifier les
besoins des entreprises.
FAVORISER
L’ÉPANOUISSEMENT HUMAIN
En plaçant le Saint-Andréen au centre de
la problématique du développement de
notre commune, la collectivité met l’accent sur les axes suivants : la solidarité et
la cohésion sociale, le sport et la culture.
Concernant la cohésion sociale, le conseil
municipal a voté le budget du Cucs (Cohésion urbaine de cohésion sociale). Géré par
le service Vie de quartiers, ce dispositif a
pour but d’accompagner la dynamisation
des quartiers en privilégiant des actions
dans une démarche participative avec les
habitants. Cette année, les actions s’articulent autour de l’aide à la fonction parentale, le soutien des actions socio-éducatives pour une meilleure démocratie de la
pratique artistique, l’insertion des jeunes
et le renforcement des accueils collectifs
de mineurs.
Dans le domaine du sport, l’équipe a
engagé l’élaboration d’un plan pluriannuel
d’investissement consacré à la mise en
normes et à la rénovation des équipements
sportifs de la ville. Première structure
bénéficiaire : le gymnase du complexe
Joseph Bédier avec la réception d’un mur
d’escalade capable d’accueillir des compétitions d’envergure nationale et internationale.
De nouveaux jeux de loisirs seront aménagés d’ici 2014.
!
F
E
R
B
N
L’ACTU E
ANNIVERSAIRE
TROIS ANNIVERSAIRES, TROIS JOURS DE FÊTE!
Les anniversaires ont été à l’honneur courant avril. L’occasion de
danser, de chanter mais surtout de se retrouver et de partager de
bons moments.
NOUT TOUT ENSEMB POU LÉ 20 ANS
LA FÊTE EN CHANSONS
Défilé de robes de soirée créées par une jeune styliste
P
our fêter ses 20 ans, la Mission locale
de l’Est a organisé du 11 au 15 avril
diverses manifestations dans les villes
de la micro-région Est. Le 13, à la salle des
fêtes de Saint-André, une matinée a été
consacrée spécialement aux jeunes talents
de la ville. Des animations dans les stands
et des démonstrations sur le podium ont
été réalisées avec les concours des jeunes
encadrés par la MLE. Objectif : pour certains, bénéficier d’une expérience supplémentaire pour leur cv ; pour d’autres, promouvoir tout simplement leur activité
professionnelle. « En 2009, j’ai décidé de
créer mon entreprise de couture. Avec l’aide
de la Mission locale et de Réu-sit, j’ai monté
mon projet et depuis le mois d’avril 2011,
je suis indépendante. Aujourd’hui, c’est pour
moi, l’occasion de montrer mes créations
vestimentaires comme les bustiers, les
robes de soirées et les jupes. C’est vraiment une belle opportunité », explique Clémence de Clem’s Création. D’autres comme
cette styliste en herbe ont pu faire découvrir
leurs passions respectives dans les
domaines du dessin, de la musique, du
chant, de la danse, de la mode, de l’esthétisme et de la coiffure. Il n’y a aucun doute!
La ville de Saint-André regorge de multiples talents, de plus en plus jeunes.
Le « Club de la joie » a fêté ses 30
ans d’existence le 6 avril dernier
au domicile de la présidente,
Mme Christiane Porto. Pour marquer l’événement, les adhérents
ont convié la famille autour d’un
repas de partage puis ont chanté
des romances d’autrefois. « Au
départ, nous avions créé l’association pour que les personnes
âgées puissent sortir de leur isolement en se réunissant deux fois
par mois. Par la suite nous avons
mis en place un atelier de couture.
Cela a permis de partager notre
savoir-faire et de réaliser des
petits travaux manuels comme
des nappes, des coussins et des
tapis afin de les vendre lors des
manifestations de la ville », s’enthousiasme la présidente. Les
membres de l’association ont été
agréablement surpris par la visite
du maire en début d’après-midi.
Il a tenu à les féliciter pour cette
joie de vivre qui émane de ce rassemblement et qui perdure au fil
du temps.
Clémence : 0692 56 68 79
MME CARMY A FÊTÉ SES 100 ANS
C’est en toute simplicité et dans la convivialité que Mme Rosange Carmy a fêté
ses 100 ans le 21 avril dernier dans sa maison. Après avoir reçu une bénédiction, la rayonnante femme au regard vif a partagé un gâteau d’anniversaire avec
sa famille, amis et voisins proches. Mme Carmy est née à Saint-André, le 21 avril
1911. Un siècle de chaleureux souvenirs, bercé par la naissance de ses 8 enfants.
Journalière dans les champs de cannes, elle cesse cette activité en 1944 pour
se consacrer entièrement à l’éducation de ses enfants tandis que son mari,
André est contremaître. Les époux ont eu 20 petits-enfants, 41 arrière-petitsenfants et 5 arrière-arrières-petits-enfants.
15
DOSSIER
DIVERSITÉ CULTURELLE
SAINT-ANDRÉ, TERRE DES CULTURES,
TERRE DES COULEURS
Au fil des années, la culture de Saint-André a su grâce à la forte mobilisation des associations, développer
différentes formes d’expression artistique. Une impulsion liée à l’ambition de la municipalité de valoriser
depuis 2008, la diversité et les richesses culturelles par des manifestations de qualité. Fête des Lanternes,
Nouvel An tamoul, Dipavali, 20 Desanm et récemment Koloss Festival… Au-delà du côté festif, elles ont pour
vocation d’inviter les associations à créer une synergie de transmission des valeurs et de l’héritage des anciens aux générations futures.
METTRE EN AVANT
LA DIVERSITÉ CULTURELLE
DE SAINT-ANDRÉ
L
a culture de Saint-André est riche
de sa diversité. Et la municipalité
compte bien la faire rayonner dans
la ville et au-delà de ses frontières. Le
projet Koloss Festival est né de cette
ambition, une manifestation pluriculturelle qui réunit sur deux jours et en un
seul lieu : tradition, modernité, échanges
et convivialité. Cet événement unique
dans l’Est propose aux visiteurs sur deux
jours des concerts, des ateliers de cultures traditionnelles, urbaines et
contemporaines. Une diversité de l’offre
culturelle qui s’inscrit dans le prolongement des actions menées par la municipalité depuis 2008. Une réalisation rendue possible grâce à un partenariat
solide avec les associations. Avec en
ligne de mire, une volonté politique d’encourager et de faciliter les projets de ces
acteurs dynamiques de la programmation de la ville.
FÊTE DES LANTERNES
En février, la « Fête des Lanternes »
organisée par l’Association culturelle chinoise de La Réunion, clôt le cycle des
festivités du Nouvel An chinois, date
symbolique qui a toujours été célébrée
par les familles d’origine chinoise.
À Saint-André, la municipalité a décidé
d’accorder une attention toute particulière à la valorisation des traditions chinoises en consacrant à l’événement quatre jours, durant lesquels décoration,
calligraphie, mahjong, art culinaire, arts
martiaux et danses traditionnelles sont
programmés. Un temps devenu fort dans
la programmation de la ville
puisque environ 20 000 spectateurs se sont rendus au Parc
du Colosse cette année.
16
NOUVEL AN TAMOUL ET DIPAVALI
Vient en avril le Nouvel An tamoul, une
manifestation portée par l’Association
Maryen Peyroumal. Tous les Hindous
de la ville célèbrent le premier jour de
leur calendrier lunaire en remerciant
les Dieux de toutes les grâces reçues
au cours de l’année lors d’une cérémonie religieuse. C’est grâce au soutien de la municipalité que l’association a pu organiser la première édition
du Nouvel An tamoul en avril 2008. Le
but étant de faire partager, avec peu
de moyens, la culture indienne à travers des ateliers de découvertes tels
que la fabrication de statues, dégustation de bonbons, fabrication d’instruments de musique, astrologie, calligraphie. Un concept qui a connu un
franc succès car il a attiré près de
3 000 personnes en une après-midi. Au
fil des années, la manifestation a évo-
lué de façon conséquente. Grâce à
l’engagement des bénévoles et au soutien de la mairie, le Nouvel An tamoul
réunit aujourd’hui plusieurs dizaines
d’associations de Saint-André et de
toute l’île. Elle est devenue une manifestation indienne complémentaire du
Dipavali. Cette dernière, appelée aussi
« Fête des Lumières », est l’une des
plus grandes manifestations de la ville
avec pour le défilé final plus de 3 500
participants. Programmé en octobre
ou en novembre, le Dipavali propose
10 jours de festivités durant lesquels
la ville de Saint-André rayonne de mille
feux avec des spectacles de danses
indiennes, des stands de découvertes
et des expositions.
FÊTE DU 20 DÉCEMBRE
La commémoration de l’abolition de l’esclavage est l’occasion pour la municipalité de fédérer tous les acteurs autour d’un
projet commun pour se rappeler et raconter l’Histoire locale. Depuis 2008, services
municipaux, associations de quartier,
artistes, établissements scolaires et conférenciers mutualisent leurs efforts pour
faire du 20 Désanm un temps fort dans la
programmation culturelle de la ville. Au fil
des années, la manifestation a pris de
l’ampleur avec toujours plus de concerts,
de spectacles vivants, d’ateliers interactifs (fabrication d’instruments, cannage,
Défilé du 20 Désamn.
Stage de danses indiennes
pilon, goni, écriture créole), d’expositions
et de conférences. L’an dernier, à l’initiative de l’Association « Nout Byen Nout
Memwar, », la municipalité a inauguré une
statue de basalte représentant une femme
tenant à bout de bras 6 plaques où sont
inscrits 3 500 noms d’affranchis de SaintAndré en 1848.
JOURNÉE CULTURELLE
DE L’OCÉAN INDIEN
Avec la Départementalisation de Mayotte
en mai, la municipalité souhaite davantage
impulser une dynamique de partage des
cultures, en donnant aux Associations
« Femmes mahoraises » et « Espoir des
îles de l’océan Indien », la possibilité de
montrer leur savoir-faire, de partager leur
tradition avec la population et de contribuer
pleinement à l’évolution de la société pluriculturelle saint-andréenne. Ces associations œuvrent pour une meilleure compréhension de leur culture pour rompre les
préjugés. Grâce au soutien de la mairie, il a
été mis en place une Journée culturelle de
l’océan Indien en octobre qui réunit toutes
les associations des îles de l’océan Indien
(Madagascar, Comores, Maurice, Maldives,
Seychelles). Cette année, pour la 3e édition,
l’Afrique sera également représentée.
Découverte de chants traditionnels mahorais dans le cadre
d’une journée intitulée « Vivre Maoré ».
17
DOSSIER
DIVERSITÉ CULTURELLE
CRÉER UNE SYNERGIE DE
TRANSMISSION DES HÉRITAGES CULTURELS
C
onscientes d’appartenir à une Histoire locale commune, les associations et la municipalité agissent
conjointement pour créer une passerelle
entre l’héritage des anciens et son apport
aux générations futures. Cette prise de
conscience collective a permis d’impulser une réelle dynamique de pratique
auprès des jeunes.
À titre d’exemple, l’ACCR propose des
cours d’apprentissage du mandarin et
de Tai-Chi, organise des activités auprès
des jeunes (calligraphie, peinture, mahjong) pour faire découvrir les différentes
facettes de la culture chinoise et travaille en partenariat avec la médiathèque et la bibliothèque pour mettre en
place la semaine chinoise en juillet et
août. Quant à l’Association Maryen Peyroumal, elle propose tout au long de
l’année, un atelier de tambour avec près
de 20 jeunes, un atelier de poèmes
sacrés qui sont le Maha Barldom et
le Ramayana sur lesquels est basée la
philosophie tamoule, et enfin un atelier
de fabrication d’arche d’entrée avec les
fleurs marliépou. L’Association « Nout
Byen Nout Memwar » assure des missions de valorisation du patrimoine, de
transmission et de préservation de l’héritage des ancêtres.
En 2011, l’équipe a demandé le classement de trois bâtiments historiques de la
ville : l’École des frères, la Charge Jeanne
d’Arc et le Bazar de la ville (le marché).
« Espoir des îles de l’océan Indien » a mis
en place une pièce de théâtre sur le
mariage traditionnel aux Comores, des
ateliers de danse et d’art oratoire appelé
« les Grillos ». Développer et renforcer
les liens existants entre les diverses associations sous toutes formes de rencontres et de manifestations, consolider
l’identité culturelle réunionnaise et faire
de la culture un temps social vivant et
accessible à tous, telles sont les missions
que s’est donnée la nouvelle municipalité
depuis son élection.
Dossier rédigé en collaboration
avec Jessica Poujois
3 QUESTIONS À MME FATIMA
ALI, PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION « FEMMES
MAHORAISES » LORS DE LA
FÊTE DE LA DÉPARTEMENTALISATION DE MAYOTTE
LE 31 MARS DERNIER
À TRAVERS CETTE
MANIFESTATION,
QUE VOULEZ-VOUS EXPRIMER ?
C’est une journée symbolique pour
nous. Nous sommes contents que la
France ait pris en considération
notre volonté d’être un département
français. D’autant plus que cela a été
un long combat mené par nos
grands-parents et nos parents pour
défendre nos convictions quant à
l’égalité des chances et à l’émancipation des femmes.
COMMENT ENVISAGEZ-VOUS
L’AVENIR DES MAHORAIS ICI ?
Il reste beaucoup à faire pour que
toutes les communautés se rapprochent. Et c’est aussi notre travail en
tant qu’association de promouvoir
la culture mahoraise, de la faire
découvrir à l’ensemble de la population saint-andréenne. Nous souhaitons nous fédérer aux actions de
la ville pour que demain, on puisse
tous se rassembler autour d’un projet commun. Nous avons les mêmes
souhaits : mieux se faire connaître
auprès des Saint-Andréens, partager notre culture et nos valeurs pour
mieux communiquer entre nous.
UN DÉSIR D’OUVERTURE
VERS LES AUTRES ?
18
Nous avons toujours prôné l’ouverture qui s’est exprimée par le biais
des activités de découvertes comme
la cuisine, la couture, la danse, que
nous mettons en place dans les
écoles ou lors des manifestations.
D’ailleurs, l’association est très présente dans les actions de la ville.
Fête de la départementalisation de Mayotte, le 9 avril 2011 au stade de Sarda Garriga.
INTERVIEW DE MME MICHÈLE CANIGUY,
2E ADJOINTE AU MAIRE, DÉLÉGUÉE
À LA CULTURE ET CONSEILLÈRE GÉNÉRALE,
« Nous défendons ce droit à la culture pour tous »
Quelle est la politique de la municipalité
en matière culturelle ?
N
ous nous sommes engagés à mener
des actions de démocratisation culturelle, dans les écoles et pour toute
la population saint-andréenne. Cette volonté
affirmée s’est concrétisée également par la
mise en place d’un volet pédagogique dans
les grandes manifestations pour permettre
aux jeunes générations de s’enrichir culturellement par le partage et la transmission
des connaissances, des savoir-faire afin
qu’ils puissent se réapproprier les valeurs
et les traditions. Nous défendons également
depuis notre arrivée ce droit à la culture
pour tous. Chaque association doit avoir les
moyens dans la mesure de nos possibilités,
de créer et de s’exprimer. C’est pour cela
que nous les accompagnons et nous invitons toutes les composantes culturelles à
participer aux grandes manifestations, pour
que demain, Saint-André s’épanouisse dans
cette diversité.
Comment est-ce possible d’agir en faveur
d’une culture accessible à tous ?
Nous avons fait le choix de maintenir les
grandes manifestations gratuitement pour
la population. Et c’est grâce aussi à ce partenariat avec la municipalité et les associations, que je salue pour leur investissement
et leur solidarité, que nous avons pu mener
des projets d’envergure tel que Koloss Festival. Cette manifestation illustre parfaitement cette volonté de mutualiser les moyens
dans un but commun c’est-à-dire offrir à la
population des moments culturels intenses
et sans augmentation d’impôts. Mais tout
cela, nécessite une réelle mobilisation de la
part de tous tout au long de l’année et quel
que soit le type d’action culturelle: une pièce
de théâtre réalisée par des jeunes dans le
cadre du Cucs ou encore un vernissage d’exposition organisé par la bibliothèque ou la
médiathèque. D’ailleurs, le Petit conservatoire de Champ-Borne, l’École de musique
et le Théâtre de Conflore répondent pré-
sents à chaque invitation, pour faire de ces
lieux culturels des espaces de divertissement et de convivialité.
Quelle est la place des équipements culturels à Saint-André ?
Toujours dans cette ambition de les rendre
accessibles à tous, la médiathèque Lacaussade et la bibliothèque de Champ-Borne ont
travaillé à mettre en cohérence leur programmation pour proposer aux SaintAndréens un service de qualité unique. Ces
derniers pourront grâce à une carte d’abonnement unique bénéficier du fond documentaire des deux structures. Cette réorganisation propose depuis le mois de juillet
des horaires d’ouverture beaucoup plus
importants puisque la bibliothèque passera
de 29 heures à 40 heures, des tarifs harmonisés, la création d’une carte annuelle pour
le cyberbase et la gratuité pour les enfants
de moins de 12 ans résidant dans la commune. De plus, elles participent activement
à la programmation culturelle menée par la
municipalité et proposent tout au long de
l’année des ateliers de théâtre, de loisir créatif, d’informatique et de musique.
Aujourd’hui, quel avenir pour la culture
dans notre ville ?
Je dirais que la culture a un avenir plutôt
prometteur à Saint-André car il nous reste
encore beaucoup de marges de manœuvres
pour faire rayonner la ville. Nous avons des
associations qui ont vraiment envie de faire
bouger la culture et nous font part de projets intéressants. Nous sommes une
équipe motivée qui se mobilise pour
chercher des fonds supplémentaires
afin de développer nos actions.
19
RTYÉ
A
K
T
U
O
N
BRAS-DES-CHEVRETTES
KARTYÉ LA MÈT LAMBIANS
Samedi 14 mai dernier, c’était au tour du Pôle de services de Bras-desChevrettes d’organiser une journée d’animations pour valoriser le
quartier. « Fête Kartyé les Hauts », titre de la manifestation, a été l’occasion pour le public de se retrouver dans un cadre festif et convivial
afin de découvrir des richesses artisanales sur les différents stands
placés devant l’école élémentaire de Bras-des-Chevrettes.
L
a manifestation a démarré de manière
festive avec une démonstration de Step
animée par Dary de l’ACSA GV Rivièredu-Mât-les-Bas. Et sous les applaudissements et les encouragements du public, les
adhérentes réalisaient les chorégraphies
préparées spécialement pour l’occasion.
Ainsi services municipaux, associations,
commerçants et habitants étaient réunis
pour la « Fête Kartyé les Hauts » dans une
ambiance des plus chaleureuses. « Nous
avons organisé cette action dans le but d’expliquer les différentes missions du Pôle de
services. Et c’était également l’occasion de
faire connaître au public les associations
des Hauts qui font énormément de travail
mais qui restent encore dans l’ombre »,
explique M. Cédric Channa, responsable du
Pôle de services de Bras-des-Chevrettes.
Douze stands ont été installés pour permettre au public de découvrir les produits
artisanaux des exposants : trousses en
Vacoa fabriquées par l’Association « Allons
Pren’Dioré en Main », les pâtes de piments
de l’entreprise « Au palais du piment », les
poupées créoles du « Club Les violettes »
etc… Les visiteurs ont pu également connaître l’histoire du quartier avec l’Association
« BDC i boug pou son kartyé », profiter des
conseils sur l’utilisation des plantes avec
la tisaneuse Ginette Rodelin ou encore
assister au conte du « Zistwar lo rat » par
Anny Grondin au stand du service de l’Environnement.
UNE JOURNÉE RYTHMÉE
La « Fête Kartyé les Hauts » a été rythmée par des animations populaires
(comme le concours de gastronomie et
l’élection de Miss Mamie), par des initiations sportives et par une série de
20
concerts avec Jimmy Toave, Lhomond,
Ousatilé et l’Asaph, Mielo et bien d’autres.
Une programmation riche qui a rassemblé
plus de 300 personnes dans un petit quartier réputé pour son calme.
Élection de « Miss Mamie »
ZOOM SUR L’ASSOCIATION
« LE CLUB
LES VIOLETTES »
Parmi les stands installés lors de
la manifestation, y figurait celui du
« Club Les violettes ». Napperons
et robes de poupée au crochet,
coussins en forme de dahlias… Ces
objets ont été exposés sous le
regard radieux des adhérentes. À
l’initiative de ces réalisations, Yvonette Plante qui, en intégrant le
club, a voulu partager sa passion
pour le crochet. « Je pratique cette
activité depuis 1995 et depuis c’est
devenu une véritable passion. Il
était important pour moi de transmettre mon savoir-faire à mes collègues lorsque je suis arrivée dans
le club en 2009. Cela a permis de
consolider les liens entre nous,
tout en réalisant chacune à notre
rythme des petits travaux
manuels », explique-t-elle. Créée,
il y a 24 ans, l’association
regroupe actuellement 53 personnes âgées entre 53 et 90 ans.
Se réunissant une fois par mois,
elles programment ensemble les
activités et les sorties à faire. Car
pour la présidente, M me MarieNicole Grondin, le club est avant
tout un moyen « d’aider les personnes âgées des Hauts à sortir
de leur isolement » en privilégiant
les relations humaines dans une
ambiance fraternelle.
SPORTS
HANDBALL
DU SPORT AU FÉMININ
Lundi 18 avril dernier, le club Handball féminin de Saint-André
(HBFSA) a reconduit pour la 8e année consécutive, une convention
d’enseignement sportif en présence du maire, Éric Fruteau et des
chefs d’établissement du collège Mille-Roches et du lycée Mahatma
Gandhi. Ce projet permettra aux jeunes de bénéficier d’un enseignement encadré du handball féminin et de développer l’activité sportive
au sein des établissements. L’occasion de faire le point sur cette
convention et des différentes opportunités du club avec le président
de HBF, Alain Seusse.
BRÈVES DE SPORT
REMISE DES MAILLOTS
À LA SALLE DES FÊTES
Le 10 avril dernier, la municipalité et l’Association « Ville Nouvelle » ont distribué 182 maillots
à treize équipes dans le cadre du
Championnat de football loisirs
2 011 qui a débuté courant miavril et qui se terminera courant
novembre. L’équipe gagnante
représentera la ville à la Finale
des champions. De même qu’une
autre équipe sera sélectionnée
pour concourir au Challenge fairplay départemental.
CYCLISME :
GRAND PRIX DE LA VILLE
M. Seusse, président du Club situé au centre de l’équipe HBF, avec M. le maire.
Comment va se dérouler la formation ?
Les séances de handball seront pleinement
intégrées dans l’emploi du temps des scolaires dès la rentrée. Toutes les semaines
un professeur référent fera cours: Jean-Yves
Fernandez pour le lycée Mahatma Gandhi et
Hervé Sabi, éducateur du club, au collège
Mille-Roches. Les filles sont licenciées du
club et s’engagent à participer aux entraînements et aux compétitions Unss pour une
durée d’un an renouvelable.
concluants puisqu’en 12 ans d’existence,
l’équipe féminine a remporté 12 titres.
Elle a été trois fois championne de La
Réunion, et quatre fois championne de
l’océan Indien. De plus, les élèves du
lycée Mahatma Gandhi ont été championnes de La Réunion et ont également
participé au Championnat de France
Unss pendant deux années consécutives.
Par le biais de cette convention, nous
souhaitons continuer à favoriser la pratique de la discipline.
Quel est l’intérêt pour l’association
de former les jeunes scolarisés ?
Il faut savoir que l’Association HBFSA a
vu le jour en 1998 grâce à un groupe de
jeunes filles désireuses d’ouvrir un club
de formation de handball féminin. Dès
lors, notre priorité s’est toujours tournée vers la formation professionnelle,
c’est pourquoi une équipe technique
compétente et qualifiée assure l’entraînement intensif et régulier de nos 150
licenciées. Grâce à cette méthode de formation, les résultats ont été plus que
Avez-vous des projets pour les années
à venir ?
Pour le moment, nous souhaitons maintenir le cap et si possible améliorer le
niveau du club en consolidant ce dispositif. Nous aimerions aussi établir de nouveaux projets de formation dans d’autres
établissements scolaires. Et puis, nous
attendons avec impatience la rénovation
du case afin de relancer les activités
extra-sportives au sein du club.
Interview de Jessica Poujois
La Roue d’or saint-andréenne
(ROSA) a organisé le dimanche
3 avril le Grand prix de la ville de
Saint-André. Au total, 80 cyclistes
répartis en 7 catégories
(minimes, cadets, féminines, Pass
cyclisme, régionale et vétérans)
ont parcouru un circuit de 4,6 km
+ 6 km au départ de SainteSuzanne, au lieu-dit La Marine,
pour arriver en face de la mairie
de Saint-André. En sus de cette
course, le club a souhaité accroître la promotion du cyclisme en
organisant au mois de mai la première édition du « Trophée des
jeunes cyclistes ». « Il est important de détecter les talents le plus
tôt possible pour assurer la survie du cyclisme. Car l’avenir
même de ce sport passe par les
jeunes comme dans n’importe
quelle autre discipline », conclut
M. Alain Merault, vice-président
de l’Association.
21
SPORTS
TROPHÉE DES CHAMPIONS
VALORISER LES ATHLÈTES
L
a 3e édition des Trophées des champions a eu lieu le 2 avril à la salle
Guy Alphonsine. Ce rendez-vous
annuel, organisé pour la première fois
par l’Omsa (Office des multisports de
Saint-André), vise à valoriser les
athlètes saint-andréens de plus de 20
ans ayant décroché un titre en 2010.
Cette année, une quarantaine de sportifs
ont été récompensés pour leurs performances, leur persévérance et leur courage, dans 14 disciplines différentes.
« Trophée des champions nous permet
de nous réunir pour célébrer avec fierté
les championnes et les champions en
compagnie de tous ceux qui ont contri-
bué au succès de leurs projets sportifs
et il est important de leur rendre hommage », souligne M. Thierry Dequelson,
président de l’Omsa. En plus des
remises des prix, la soirée a été animée
par un cocktail d’artistes tels que Mielo,
New Génération, B. Girls et sans oublier
l’Association Opal.
TÉMOIGNAGES...
Daouda Amboudi, sacré Champion des champions
« Cela a été pour moi une grande surprise car depuis la première édition des Trophées des champions, je figurais parmi les nominés et là cette année, je reçois
enfin le titre. En tant qu’athlète, spécialisé en décathlon et en triple saut, je suis
fier de représenter ma ville à chaque compétition. Et le fait que la commune
récompense les sportifs à travers cet événement montre que cette fierté est réciproque. Cela nous motive pour aller plus loin dans notre parcours et pourquoi
pas pour prétendre au même titre dans les années à venir. Trophée des champions gagne à être connu dans notre ville, pour que les sportifs se sentent davantage impliqués dans le sport. »
Danielle Robert,
Médaillée d’honneur de la Ville
« Je pratique le handball depuis l’âge de 8 ans.
Aujourd’hui j’ai 49 ans, je suis entraîneuse adjointe à
HBF à Saint-André et je continue de participer aux différentes compétitions de l’île. Plus qu’un sport de plaisir, c’est une véritable passion pour moi. Voir que la
municipalité se mobilise pour récompenser les sportifs de la ville permet de nous motiver davantage. Ce
n’est pas souvent que nous sommes valorisés. Pour ma part, c’est avec émotion que j’ai reçu cette médaille, je ne m’attendais pas du tout à un tel titre, ça
m’a vraiment fait plaisir ! »
Propos recueillis par Jessica Poujois
22
NT
E
M
E
N
É
V
É
FÊTE DES MÈRES
UN CADEAU POUR MAMAN
Parce que donner la vie est certainement le plus bel acte au monde,
une journée nationale est spécialement dédiée aux mamans chaque
année. Pour marquer cet événement, la municipalité a mis en place
diverses actions en faveur des enfants. L’opportunité pour eux d’exprimer tout l’amour qu’ils portent à leur maman en fabriquant un cadeau personnalisé.
«D
essine le plus bel endroit de
ton quartier, là où tu voudrais
être avec ta maman pour sa
fête », tel était le thème proposé pour le
concours de dessin, organisé pour la
deuxième année consécutive, dans le
cadre des « mercredis jeunesse ». L’enjeu était de taille pour ces jeunes : offrir,
non seulement, un beau dessin à maman,
mais aussi être l’auteur de l’œuvre qui
servira de carte de vœux à l’équipe municipale pour cette année 2011. De quoi
motiver ces Saint-Andréens qui furent
plus de 300 à répondre présent. Et pour
que petits et grands partent sur un même
pied d’égalité, ils ont été divisés en 2
groupes par classe d’âge : section 3-6 ans
et section 7-12 ans.
INITIATION AUX ARTS PLASTIQUES
Durant 2 jours ces jeunes ont pu bénéficier d’un accompagnement soutenu et
d’une formation aux Arts plastiques
grâce à l’intervention des dessinateurs
Christof Denmont et Stéphane Kenkle
du collectif Aléaaa. Résultat de ce challenge : des centaines de merveilleuses
œuvres colorées ont défilé sous les yeux
écarquillés du jury. Après une longue
Sendhil et Maya, les 2 gagnants du concours de
dessin..
période de réflexion les gagnants ont été
désignés : Sendhil, 7 ans de la case Ti
Bazar et Maya, 5 ans des Tourterelles.
Toutes nos félicitations à ces
« artistes en herbe » à l’origine des
cartes de vœux que vous avez reçues au
mois de mai ! Et pour valoriser tous les
participants, les dessins ont été affichés
dans le hall de la médiathèque Auguste
Lacaussade le mercredi 25 mai dernier.
Cette exposition s’est prolongée toute
une semaine.
Jessica Poujois
Les 300 dessins du concours ont été exposés à la
médiathèque du 25 mai au 10 juin.
ATELIERS CRÉATIFS
La bibliothèque de Champ-Borne s’est mobilisée lors des vacances scolaires pour mettre en place des ateliers créatifs, plus précisément, le
mercredi 18 mai dernier, à l’intention des plus jeunes. Près d’une vingtaine d’enfants ont participé aux deux activités : « Un cadeau pour
maman », atelier créatif animé par Fabiola Grondin portait sur la création d’un petit panier en forme de cœur et « Lettre à ma mère » encadré par Frédéric Prudent consistait à rédiger un beau poème d’amour.
Certains enfants n’ont pas attendu dimanche pour offrir leur cadeau
devant l’émerveillement des mamans.
Jessica Poujois
23
CULTURE
NUIT AU MUSÉE
AU CŒUR DE LA MAISON VALLIAMÉ
P
rès d’une centaine de personnes sont
venues assister à la Nuit au Musée
organisée par l’Office municipal du
tourisme (OMT) le 14 mai dernier à la Maison Valliamé. Répartis en deux groupes,
les visiteurs ont pu découvrir l’histoire fascinante du constructeur de ces lieux,
M. Léopold Martin, celle de son ingéniosité déployée pour faire de la Maison, une
demeure d’exception par son architecture.
Cette petite visite guidée de 45 minutes,
a été aussi l’occasion de se plonger dans
l’univers indien des deux anciens propriétaires : M. Francis Valliamé et son cousin M. Vivien Valliamé. Après un piquenique typiquement traditionnel, la soirée
s’est poursuivie en rires avec la troupe
« Téat la Kour » et en chansons avec le
groupe folklorique « Reflet Musical » de
Patrick Manoro. Une deuxième édition
réussie pour l’OMT puisque la manifestation a affiché complet.
EXPOSITION
L’ESCLAVAGE DE NOS JOURS
27 avril 1848: date de l’abolition de l’esclavage en France. 160 ans plus tard, l’esclavage continue de faire parler de lui dans plusieurs pays… À l’occasion du 10 mai, journée
nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition, une exposition
intitulée « Esclavage moderne » a été mise
en place dans le hall de la médiathèque
Auguste Lacaussade. Organisée par l’Ufal
(Union des familles laïques), elle avait pour
but de sensibiliser le public sur les différentes formes d’asservissement dans le
monde. Esclavage économique dans les pays
développés, domestique de femmes, ou
infantile… « Jamais il n’y a eu autant d’esclaves dans le monde. Il est multiforme et
touche aujourd’hui plus de 200 millions de
personnes » s’indigne M. Hervet Hubert, président de l’Ufal. Au total : 16 panneaux
d’images et de textes émouvants ont été installés pour dénoncer un triste constat. Un
sujet qui lui tient à cœur et qu’il a souhaité
partager avec le public. Cette action en
mémoire de nos ancêtres esclaves et aux
victimes actuelles s’est prolongée
jusqu’au 21 mai.
24
Jessica Poujois
CULTURE
À VOUS DE LIRE
LA LITTÉRATURE SOUS TOUTES SES FORMES
Dans le cadre de la manifestation « À vous de lire », du 26 au 29 mai,
la ville de Saint-André a mis en avant les richesses du fond littéraire de la médiathèque Auguste Lacaussade et de la bibliothèque
de Champ-Borne. Diverses animations sur le thème de la « correspondance » ont été offertes au public afin de leur donner goût à la
lecture.
C’
est par les expositions « Histoire
du courrier et de la correspondance au XIXe siècle & Histoire des
plis et colis lontan » organisées à la
médiathèque que la manifestation a
débuté. À cette occasion l’association philatélique de l’océan Indien nous a fait
découvrir une vitrine de lettres anciennes
et les différents délais d’envoi au fil des
siècles. Sur le même thème, l’établissement public a également proposé des
ateliers d’Arts plastiques et d’écriture
sous la direction de la conteuse Annie
Darencourt. Et pour clôturer l’événement
une grande soirée « Autour du livre » a
été organisée le samedi 28 mai. Au programme : lecture des différentes correspondances avec les enfants, prestation
musicale de Stéphanie Prie, lecture théâtralisée avec le Théâtre Conflore et représentation de sketchs par les enfants des
ateliers.
“CORRESPONDANCE”, THÈME DE CETTE ANNÉE
En parallèle un roman retraçant l’évolution de l’écriture depuis son invention
à aujourd’hui été mis à disposition du
public à la bibliothèque de ChampBorne. De nombreuses animations ont
également été proposées : jeux pédagogiques et ludiques, ateliers d’Art et
d’écriture, distributions de contes en
tous genres pour les petits et les grands.
Une manifestation interactive qui a pri-
vilégié l’échange et le plaisir de la littérature. La soirée finale a eu lieu le mardi
24 mai avec l’intervention de Teddy IafarGangama.
Jessica Poujois
VOYAGE DE 2 VALISES
C’est avec enthousiasme que Jessy Ferrere a partagé avec son public les
incroyables aventures de ses deux
camarades valises. L’une, grande sportive, a voyagé à travers les différents
pays du monde. De l’océan Indien, en
Afrique et à Madagascar, elle est allée
jusqu’en Europe, au Canada et elle a
même eu l’opportunité de rencontrer
l’empereur en Chine. Elle a pu découvrir différents paysages du monde
entier. L’autre, n’ayant pas eu la chance
de partir a voyagé à travers l’île. Elle
visita le port de Sainte-Marie, le Barachois, la « Forêt tamarin » à Mafate, la
route du Littoral, « la Grotte des premiers Français » à Saint-Paul, le Volcan
à Sainte-Rose. Ainsi elle put apercevoir
toutes les merveilles de La Réunion et
vivre une aventure aussi excitante que
celle de son amie sportive.
Jessica Poujois
L’artiste Teddy Iafare-Gangama a présenté son
journal en créole intitulé « Nout Lang ».
25
CULTURE
EN RÉSIDENCE
YAËLLE TRULÈS, CHANTEUSE :
« J’AI PU RENCONTRER DES MARMAILLES
TALENTUEUX »
Yaëlle TRULÈS, 28 ans, est une
jeune musicienne réunionnaise
de maloya soul. Son premier
album solo sorti en 2009, s’intitule « Salon de T ». En résidence
dans l’Est de décembre 2010 à
mai 2011, notamment à SaintAndré, l’artiste a accompagné 150
enfants dans le but de préparer un
spectacle musical le 4 juin à l’auditorium de Saint-Benoît. Retour
sur cette expérience unique…
Peux-tu nous expliquer comment s’est
déroulée ta résidence ?
À
l’origine, cette résidence s’est faite
à l’initiative de Stéphanie Prie, la
directrice du Petit conservatoire de
Champ-Borne. Je suis alors intervenue
dans dix classes de CM1 et CM2 des différentes écoles de Saint-André, SaintBenoît, Salazie, Bras-Panon et j’ai organisé des ateliers de composition de textes
avec les élèves. Par la suite, Stéphanie a
encadré les répétitions des scolaires pour
préparer dans les meilleures conditions
le spectacle final.
26
Comment as-tu abordé ton travail
auprès des enfants ?
J’ai proposé de travailler sur le thème du
rêve afin de laisser libre cours à leur imagination et de stimuler leur créativité. Je
les ai ainsi accompagnés dans la rédaction
de refrains en créole. Dans ce sens, j’ai pu
créer une approche interactive et conviviale
qui leur a permis de découvrir l’univers de
la musique locale. Une fois les textes rédigés, Stéphanie s’est chargée de créer la
mélodie avec les élèves du Conservatoire
de Champ-Borne.
Les enfants étaient-ils motivés
par ce projet ?
Ils ont pris plaisir à composer eux-mêmes
la chanson et les rimes. Ils ont plutôt bien
joué le jeu et ont proposé de beaux textes.
Notre objectif a été atteint puisqu’il s’agissait de partager avec eux une approche
ludique et récréative des mots et du texte,
loin des contraintes scolaires, de développer l’imaginaire et de leur donner l’occasion de s’exprimer. Cet échange entre les
élèves et moi a été un réel moment de libération pour eux.
Qu’as-tu retenu de cette expérience ?
Quel est ton ressenti ?
Cette résidence a été très enrichissante
tant sur le plan humain qu’artistique.
Transmettre mon savoir à ces enfants m’a
apporté un regard différent sur la musique.
Au début, j’ai eu quelques difficultés car
ils étaient intimidés et n’osaient pas trop
s’exprimer, mais peu à peu ils se sont
adaptés et ont commencé à se dévoiler. On
a pu établir une très bonne relation. Grâce
à cette résidence, j’ai pu rencontrer des
enfants vraiment talentueux pour leur âge
et je suis heureuse de voir que la relève
est assurée ! J’espère que cette expérience
leur a fait prendre goût à la musique.
Interview de Jessica Poujois
DE LA DANSE AFRICAINE
POUR 15 JEUNES
Du lundi 16 au mercredi 17 mai derniers, 15 jeunes issus de RavineCreuse et de Dioré ont participé à
des ateliers proposés par la Compagnie Danses en L’R en collaboration avec la troupe du Mozambique
« les Fouzulus » à l’initiative du
Cucs. Au programme : danse
contemporaine, danse africaine et
fabrication d’instruments recyclés.
Cette action a été réalisée dans le
but de favoriser les échanges interculturels entre les jeunes et des
artistes de renom. En l’occurrence,
Éric Languet, chorégraphe et fondateur de la Compagnie Danses en
L’R, connu dans le milieu de la
danse contemporaine. À l’issue de
cette résidence, les jeunes ont réalisé une restitution finale le mercredi 17 mai au Jardin de l’Avenue
de la République devant leurs
parents admiratifs.
CULTURE
MUSIQUE
JENIFER A ENSOLEILLÉ LE COLOSSE
Dans le cadre des Live Music de
NRJ, avec le soutien de la municipalité de Saint-André, un concert
gratuit a été donné par Jenifer au
Parc du Colosse. Cet événement
unique a rassemblé sur le site
près de 25 000 personnes.
I
l était près de 21 h 30 lorsque l’ex
Star Académicienne s’est avancée lentement vers le devant de la scène. Élégante et naturelle, Jenifer a commencé le
show par une chanson de son dernier
album. Dès les premières minutes, le
public saint-andréen a été conquis par la
voix suave de l’artiste qui a enchaîné avec
dynamisme les chansons. Jenifer a alors
repris ses plus grands succès tels que
« Au Soleil », « Donne-moi le temps »,
« Ma révolution » « J’attends l’amour »
devant des milliers de spectateurs qui,
rayonnant de joie, reprenaient en chœur
les refrains. L’artiste a chanté pendant
plus d’une heure et demie. Puis elle est
partie aussi légère qu’en début de soirée,
laissant derrière elle, un immense soleil
dans le cœur de ses fans.
TÉMOIGNAGES...
Anaëlle Boyer, 16 ans et Adèle Coralin, 15 ans
« Nous sommes venues entre amies au Colosse pour nous
amuser et nous avons passé une très bonne soirée et en
plus dans notre ville. Car généralement, nous sommes obligées de nous déplacer dans le Nord ou dans l’Ouest pour
assister à ce genre de concerts. Cela nous a montré qu’à
Saint-André, il peut y avoir aussi des concerts de cette envergure. »
Cédric Hoareau, 18 ans et ses copains
« C’était génial. On ne s’attendait pas à ce qu’il y ait
autant de monde. Pour ma part, c’était même la première fois que j’ai vu autant de personnes réunies au
Colosse. Il faut continuer dans cette voie-là, montrer
qu’à Saint-André, on peut recevoir de bons artistes de reggae ou de dance hall
pour réunir les jeunes et mettre l’ambiance ici. »
Larissa Grondin, 23 ans et Cécile Grondin, 15 ans
« Nous connaissions Jenifer depuis la Star Academy et nous
sommes venues écouter ses dernières chansons. Personnellement, je n’ai pas aimé ni ses nouveaux morceaux, ni
ses anciennes chansons qui ont été arrangées autrement.
Mais j’ai été vraiment surprise par l’ampleur et le concept de la manifestation.
Si la municipalité arrivait à mettre en place plus de concerts de ce type et en
plus gratuits, je suis sûre que les Saint-Andréens ne prendraient même plus la
peine de se déplacer. »
Les Missizes
« Nous assistons à chaque événement organisé par NRJ à Saint-André. C’est pourquoi
nous sommes venues tout naturellement ici
pour écouter Jenifer. C’est une très bonne
idée d’avoir choisi le Parc du Colosse au lieu
de la Place de la mairie car il n’y avait pas
assez de place pour accueillir les personnes. Un très bon
choix, un très bel événement que la mairie a mis en place. D’ailleurs, nous
lançons un petit appel : si vous pouviez inviter très prochainement des artistes
de ragga et de dance hall, nous serions plus que ravies. »
27
ÉVEILLEZ VOS
SENS !
INSTANTANÉS
Nouvel An
tamoul
L’ouie, la vue, l’odorat,
le goût et le toucher…
Les 5 sens furent à l’honneur pour ce Nouvel An
tamoul 5112 qui s’est
déroulé le 16 et 17 avril 2011
au Parc du Colosse. À l’initiative
de l’Association culturelle Maryen
Péroumal, avec le soutien de la
mairie de Saint-André, des spectacles de
danse indienne, des défilés de mode et
des démonstrations de sabre ont été
organisés.
Cette année, la manifestation a été grandiose grâce à diverses animations et ateliers. Peinture, musique, contes, danse,
cuisine, épices… un mélange de pratiques
culturelles et de sensations accentué en
ce jour sacré. L’occasion pour des milliers
de visiteurs de se rassembler dans une
ambiance traditionnelle de partage et de
convivialité. Les festivités se sont achevées avec un feu d’artifice le dimanche
17 avril au soir, illuminant le ciel de
Saint-André qui mérite bien son nom de
« Ville des Lumières ».
28
4
Texte de Jessica Poujois
BAL TAMOUL À SAINT-ANDRÉ
Samedi 13 avril au soir, Daniel Singaïny de
la Sapèl la Mizèr située à Saint-Paul, a proposé un bal tamoul devant un public curieux
de découvrir cette tradition indienne. Le
spectacle d’une durée de trois heures environ, a mis en scène plusieurs personnages
de légendes et des divinités. Une avantpremière à Saint-André puisque le bal a été
présenté à Paris dans le cadre du Festival
de l’imaginaire à la Maison de la culture et
du monde en mai.
Texte de Jessica Poujois
SAVEURS ET ÉPICES
AU RENDEZ-VOUS !
Un mélange subtil de saveurs et
d’épices indiennes dans les stands de
cuisine a fait succomber les visiteurs
les plus gourmands. Dégustations de
poulet massalé, de galettes à l’eau de
rose et de coco, de bonbons de miel…
C’est avec plaisir que les exposants
o n t p a r t a g é le u r s re ce t t e s
pour le bonheur de tous.
Texte de Jessica Poujois
29
CULTURE
AGENDA
6E ÉDITION
DE FESTI-PLANTES
DU 7 AU 11 SEPTEMBRE
Chaque année, retrouvez le village floral avec ses trésors de la nature
(plantes vertes, endémiques, orchidées, arbres fruitiers).
Cette année, de nombreuses surprises seront au rendez-vous
autour du thème du Miel.
DIPAVALI
DU 21 AU 30 OCTOBRE
Senteurs épicées, musiques enchanteresses, lumières du monde…
C’est toujours avec le même enthousiasme que la ville de Saint-André ouvre ses portes au Dipavali.
Pour cette 22e édition, c’est autour du thème « des Danses villageoises »
que tous les acteurs de la manifestation
ont été invités à exprimer et à partager l’indianité.
30
BIBLIOTHÈQUE DE CHAMP-BORNE
ATELIER INFORMATIQUE
• Initiation ou perfectionnement aux
logiciels : MS Word, Excel, Publisher,
Open Office. org.
• Apprentissage de la dactylo.
Horaires : aux heures d’ouverture de la
bibliothèque
Inscription gratuite sur réservation.
Âges : à partir de 8 ans
Horaires : aux heures d’ouverture de la
bibliothèque/Inscription sur réservation.
ATELIER DE PEINTURE
VENDREDI 12 AOÛT DE 10H À 12H
Les peintres et leurs tableaux font partie
du patrimoine culturel. Dès leur plus jeune
âge les enfants peuvent être sensibilisés
à l’art de la peinture.
• Initiation à la peinture acrylique.
Je réalise un tableau tout en m’amusant pendant les vacances.
Enfants à partir de 5 ans
AOUT
LE 2 AOÛT DE 10H À 12H
FRESQUE COLLECTIVE
Les enfants réaliseront une fresque sur le
thème des vacances qui sera exposée à la
bibliothèque.
Enfants de 6 ans à 12 ans
MERCREDI 10 AOÛT DE 10H À 11H
KAMISHIBAI
1. Kamishibai : petit théâtre japonais.
Joe le caméléon : n’est pas vert. Il n’est
ni rouge, ni jaune. Pas même bleu ni
marron ! Il est de toutes les couleurs,
sans en avoir une à lui…
2. Le petit chaperon rouge.
Enfants à partir de 5 ans
ATELIERS RÉSERVÉS AUX ADHÉRENTS
DE LA BIBLIOTHÈQUE
BIBLIOTHÈQUE
DE CHAMP-BORNE
0262 58 44 59
MERCREDI 3 AOÛT À PARTIR DE 14H
VENDREDI 5 AOÛT À PARTIR DE 14H
SPECTACLE DE MARIONNETTES
Présentation des travaux réalisés les 5, 8,
12, 15, 18, 22, 26, 29 juillet, 1er et 2 août
(recherche documentaire, conte, ateliers
d’écriture, réalisation des décors et des
marionnettes, mise en scène, par deux
groupes d’enfants.)
Enfants à partir de 7 ans
LUNDI 8 AOÛT DE 13H30 À 14H
Jeu autour des contes classiques avec plusieurs niveaux de difficulté : boîte à contes,
jeu des 7 familles de contes, pyramide…
Enfants de 6 à 7 ans
LE VENDREDI 12 AOÛT DE 10H À 12H
PYRAMIDE DE CONTES
Enfants de 8 à 11 ans
31
CULTURE
AGENDA
CENTRE D’INTERVENTION CULTURELLE
rock progressif. Cinq musiciens réunionnais forme ce groupe qui a déjà écumé
bon nombre de cafés concerts, de petites
salles de La Réunion et a remporté plusieurs tremplins musicaux. Après la sortie de leur premier album « Sézismen »
et une petite tournée en Métropole, maintenant Andemya monte sur les grandes
scènes avec une identité affirmée et un
public toujours fidèle.
Mapiko est un rituel légendaire et secrète
pratiquée par les hommes de montrer leur
supériorité sur les autres, il ya un grand
mystère qui entoure cette danse sacrée.
L'identité du personnage joué par Lipiko
n'a pas été révélée, on ne sait pas leur origine ... son interprétation répond à la
louange des chansons qui servent de
l'achèvement du rituel sont révélé les
préoccupations de l'esprit sous la forme
de mouvement.
MARDI 20 SEPTEMBRE 20H
SOIS BELLE ET T’ES TOI (DANSE)
SUIVI DE FAROUCHES
Chorégraphes : Isabelle Camatte et Cécile
Donnou
Interprètes : Isabelle Camatte et Cécile
Donnou
Collaboration artistique : Jeff Ridjali
Durée : 35 min.
MARDI 6 SEPTEMBRE 20H
PINA
Réalisé par Wim Wenders
Avec Pina Bausch, Regina Advento, Malou
Airoudo.
Long-métrage français, allemand.
Genre : Documentaire, Biopic, Comédie
musicale, Musical
Durée : 1 h 43 min
VENDREDI 9 SEPTEMBRE 20H
VAVANGÈR(S)
FONNKER
CIE EN FAIM
Avec : Sergio Gondin, Maya Pounia, Alex
Soress
Crédits Photos : Marc Boxberger et Sébastien marchal
Des zistoir au fonnker, Sergio Grondin
creuse les textes, s'interroge sur la place
de la souffrance, de la joie, la poésie dans
le saviraz qu'a été la vie du poète Alain
Peters décédé en 1995
VENDREDI 9 SEPTEMBRE 20H
ANDÉYMIA (MUSIQUE)
Chanteur, guitariste et auteur compositeur interprète : Gilles Lauret – Guitariste
et choriste : Freddy Saint-Ange – Saxophoniste, kayambiste et choriste : Éric
Hoareau – Bassiste et choriste : Jean-Philippe Georgopoulos – Batteur et choriste : Édouard Laure.
Créé depuis 2004, Andémya métisse
une
musique mêlée de maloya et de
2
3
VENDREDI 23 SEPTEMBRE 20H
ULTRA SECRETO (DANSE)
SUIVI DE SOIS BELLE ET T’ES TOI
MARDI 27 SEPTEMBRE 20H
Chorégraphie et interprétation : Benedito
Cossa et Bernardo Guiamba
Texte et Costumes : Sound Cossa Benoît :
Benoît et Bernard Guiamba Cossa
Concept de la Lumière : Bernardo Guiamba
Conception des éclairages : Technicien
lumière chaude : Alberto Caldin
Production : La production d'iode
Durée : 30 min.
AGRECO spéciale : tante Rita Suzana
LE GAMIN AU VÉLO
Réalisé par Jean-Pierre Dardenne, Luc
Dardenne
Avec Cécile de France, Thomas Doret,
Jérémie Rénier,
Long-métrage français, belge, italien.
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1 h 27 min
Grand Prix : Festival de Cannes 2011 édition n° 64
MÉDIATHÈQUE AUGUSTE LACAUSSADE
AOUT
MARDI 2 AOÛT 2011
PAPIER DÉCOUPÉ
Horaire : de 14h à 15h30
Enfants : 4 ans à 6 ans.
Les enfants réaliseront un travail ludique
à partir de découpages et de pliages.
THÉÂTRE CONFLORE
ATELIERS
SPECTACLES
JEUDI 4 AOÛT 2011
MOSAÏQUE
Horaire : 13h30 à 16h
Enfants : 5 ans à 8 ans.
Travail d’une fresque qui sera réalisée à
la médiathèque.
LE MERCREDI 10 AOÛT 2011
SCULPTURE SUR TERRE…
« AMBIANCE TERRE »
Animée par Nathalie Maillot Boyer
De 9h30 à 11h30: Enfants de 6 ans à 12 ans
De 13h30 à 18h30
Présentation du travail de sculpture à partir d’un atelier de découverte et l’utilisation
de la terre comme support de sculpture.
LE MERCREDI 10/17/30 AOÛT 2011
DE 14H À 15H
IL ÉTAIT UNE FOIS… LES CONTES
Pour les enfants (de 6 ans à 12 ans)
Avec la participation de Jessy Ferrere
La conteuse fera découvrir des contes d’hier
et d’aujourd’hui.
LE MERCREDI 3 AOÛT
DE 9H00 À 12H00
DÉCOUVERTE DE L’INFORMATIQUE
DE L’INTERNET
Pour public : Jeunes (de 8 ans à 16 ans)
L’animateur fera découvrir les bases de
l’informatique et de l’Internet à la Cyberbase.
SAMEDI 20 AOÛT
QUARTIER
LOISIRS au Théâtre de Champ-Borne
Atelier d’écriture théâtrale
pour adultes de 9 h à 16h
Infos : 0692 26 30 10
DIMANCHE 7 AOÛT À 17H
CHER VICTOR
Spectacle à partir de 12 ans
Mis en scène et interprété par: Michael
Aubert et Claire Cadet
Lecture théâtralisée de quelques lettres choisies parmi la vingtaine de milliers de lettres que Victor Hugo et sa
maîtresse Juliette Drouet se sont
échangées au cours d’un demi-siècle
d’amour, entre février 1833 et mai 1883
Tarifs : 6 et 8 euros
MERCREDI 10 AOÛT À 16H30
SAMEDI 13 AOÛT À 16H30
LE MERCREDI ET SAMEDI
DE 14H À 17H
LE JEUDI DE 10H À 12H
OLA, OLA
IL ÉTAIT UNE FOIS… LES MOTS
Spectacle de théâtre-cirque jeune
public, à voir en famille
Ateliers d’orthographe par l’ Association N.S.T.
Sous forme d’ateliers d’écriture les enfants
redécouvrent les joies de l’orthographe.
MÉDIATHÈQUE
AUGUSTE LACAUSSADE
0262 58 81 81
Créé, mis en scène et interprété par
Benjamin Hoareau
Un clown, une boîte à surprises. Tout
est prétexte au jeu.
Tarif unique : 6 euros
33
S
E
U
Q
I
T
A
R
INFOS P
COLLECTE DES GSM USAGÉS
La Mairie a signé une convention avec l’entreprise GSM Recyclage qui vise à
mettre à disposition du public des urnes de collecte des téléphones portables
usés situés dans les endroits suivants :
• Crèche Béb’Ecolos Ti’Jacques – 184, chemin du Centre – SAINT-ANDRÉ
• Crèche Béb’Ecolos Ti’Chouchou – 91, ruelle des Palmistes – SAINT-ANDRÉ
• Boulangerie Le Flamboyant – 33, rue Maingard – SAINT-ANDRÉ
• Presse Le Cercle du Savoir – 720, rue de la Communauté – SAINT-ANDRÉ
• Boulangerie Paris Jean-Claude – 1, cité artisanale – SAINT-ANDRÉ
• Snack La Louisiane – 1433, chemin Lefaguyes – SAINT-ANDRÉ
• Lycée Sarda Garriga – 755, rue de la Communauté – SAINT-ANDRÉ
(ATTENTION : Point uniquement accessible aux élèves et personnel de l’établissement)
• Mairie : Service Environnement - Site de la Pépinière Communale – SAINT-ANDRÉ
Une fois les GSM récupérés, ils vont être nettoyés, réparés en Europe puis envoyés dans les pays émergents, principalement
en Afrique.
LA LOI DU 27 FÉVRIER 2002 PRÉCISE LES LIMITES
DU DROIT À L’EXPRESSION DES MEMBRES
DE L’OPPOSITION MUNICIPALE.
UN DÉLAI A ÉTÉ FIXÉ POUR L’EXERCICE DE CE DROIT.
AUCUN TEXTE NE NOUS A ÉTÉ ADRESSÉ
DURANT CE DÉLAI POUR UNE PUBLICATION
DANS CE NUMÉRO DU JOURNAL DE SAINT-ANDRÉ,
JOURNAL MUNICIPAL N°13.
34
TIQUES
A
R
P
S
O
F
IN
INSCRIPTIONS
À L’ÉCOLE DE MUSIQUE DE SAINT-ANDRÉ
LES INSCRIPTIONS POUR L’ANNÉE
2011/ 2012 SONT EN COURS
DEPUIS LE 2 MAI 2011
(LES PLACES SONT LIMITÉES).
Pour les modalités d’inscriptions et modalités administratives, il faut déposer un
dossier accompagné de :
• une attestation d’assurance extrascolaire,
• Justificatif de domicile pour les habitants
de Saint-André (facture d’eau, EDF,
France Telecom, Opérateur de téléphonie Mobile) de moins de 3 mois
• Le(s) chèque (s) de règlement des frais
d’enseignement selon la modalité de
paiement proposé
DISCIPLINES :
- Djembé
• Jardin musical (à partir de 4 et 5 ans)
tous les mercredis
- Flûte traversière
- Formation musicale (*)
• Éveil à la batterie (à partir de 5 et 6 ans)
tous les samedis
- Guitare classique, électrique
• Éveil musical (à partir de 6 ans)
tous les mercredis
- Piano
• Formation instrumentale
(à partir de 7 ans)
- Trompette
- Accordéon
- Guitare basse
- Saxophone
- Violon
- Maloya
- Batterie
- Clavier
- Clarinette
POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS :
ACEOI : 0262 58 07 85
35
Fête
Kar
tyé le
Le 14
s Hau
mai 2
011 à
ts
Brasdes-C
hevre
ttes

Documents pareils