l`assurance environnementale
Transcription
l`assurance environnementale
L’assurance environnementale Une solution simple! Pourquoi s’intéresser à l’environnement ? L’environnement est devenu un sujet d’actualité très brûlant en ce début de 21ème siècle ! Le public prend, en effet, de plus en plus conscience de son importance. Le climat change, la planète se réchauffe, les lois environnementales évoluent et deviennent plus strictes. La transposition dans la législation nationale de la Directive européenne du 21 avril 2004 relative à la responsabilité environnementale quant à la prévention et la réparation des dommages environnementaux a engendré une forte hausse des souscriptions à une assurance environnementale. Et cette tendance s’observe d’ailleurs également à l’échelle européenne, car les sociétés supposent qu’à moyen terme, le nombre de sinistres liés à la responsabilité environnementale va augmenter. Le principe du « pollueur payeur » amène les entrepreneurs à comprendre qu’un sinistre environnemental peut avoir de lourdes conséquences. Et de manière plus générale, toute activité professionnelle – lucrative ou non, grande entreprise ou PME – peut porter atteinte à la biodiversité, et par suite rendre l’entreprise responsable des dégâts. Principes de la Directive Il faut savoir que le pollueur ne doit pas uniquement indemniser les dommages causés à l’environnement mais surtout réparer ce qui a été détruit. De fait, il est obligatoire de remédier à la moindre atteinte portée à la biodiversité. On y entend les détériorations, destructions et autres dommages physiques causés aux sols, aux soussols, aux surfaces d’eau terrestres et souterraines, aux espèces animales ou aux habitats protégés. Par atteinte à l’environnement on entend tout dommage causé par le déversement, la diffusion, la dispersion, le dégagement ou la fuite de matières solides, liquides ou gazeuses, de produits irritants thermiques, de matières polluantes ou salissantes, en ce compris la fumée, la vapeur, la suie, les émanations, acides, bases et produits chimiques toxiques, les déchets médicaux et autres au niveau ou en direction du sol, dans l’air, et dans les cours d’eau dont la nappe phréatique. Il convient de prendre les mesures nécessaires afin de permettre le retour des richesses naturelles endommagées à leur état de référence. Trois types de dispositions peuvent être pris dans ce sens : 1. primaires : les richesses naturelles endommagées recouvrent ellesmêmes leur état antérieur, 2. secondaires : actions dans un lieu à proximité du sinistre (par ex. la plantation d’un bois à un autre endroit), 3. compensatoires : centrées sur les pertes en cours dans l’attente d’une régénération naturelle. D’autre part, les exploitants d’activités dangereuses pour l’environnement sont soumis à une responsabilité objective pour laquelle la question du fautif ne se pose pas. On entend par exploitant celui ou celle qui exerce ou organise une activité professionnelle, ou qui dispose d’une influence économique prépondérante sur le déroulement technique de cette activité. Enfin, le détenteur du permis ou celui/celle enregistrant l’activité est aussi inscrit dans cette catégorie. Quels sont les risques environnementaux? Un dégât est défini comme une dégradation mesurable d’une richesse naturelle ou une atteinte mesurable à une fonction de l’écosystème, agissant de manière directe ou indirecte. Il ne s’agit pas seulement de la pollution de l’air, du sol, de l’eau ni d’une atteinte portée à des espèces animales protégées ou à des habitats naturels, mais également de pollution sonore et olfactive. De plus, certaines substances polluantes peuvent, à long terme, pénétrer dans le sol à une grande profondeur et ainsi donner lieu à des formes durables de pollution. Exemples Sinistres connus à travers le monde - Explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl (Ukraine) - Déversement de mercure à Minamata (Japon) - Explosion d’une société chimique à Jilin City (Chine) entraînant la pollution de la rivière Songhua - Explosion à Bhopal (Inde) - Naufrage de l’Exxon Valdez sur les côtes de l’Alaska (USA) - Incendie dans une société chimique à Bâle (Suisse) - Marée noire dans le golfe du Mexique (USA) Autres sinistres possibles - Dispersion de liquides toxiques provenant d’un garage lors du chargement et du déchargement de fûts de stockage, soit une saturation du sol avec de l’huile de moteur usagée et des solvants. - Deux personnes blessées dans une entreprise de métallurgie à cause d’une fuite d’acide. - Un camion-citerne qui perd du pétrole. - Altération du goût de l’eau potable par des produits chimiques à cause d’un terrain pollué. - Présence de graisse de volaille dans une rivière. Causes typiques - Citernes qui fuient - Décharges répétées de matières polluantes au cours des activités quotidiennes - Absence de lieu de collecte de l’eau de pluie polluée - Mauvais entretien ménager Comment découvre-t-on des dommages environnementaux? - Lors de travaux de terrassement - Nuisances olfactives - Lors du développement d’un site - Chez des tiers, lors de la migration de la pollution vers l’eau de surface Questions pertinentes à poser durant l’analyse des risques environnementaux - Utilisez-vous des produits dangereux (peintures, solvants, dégraissants, carburants) ? - Comment se déroule le traitement des déchets? - Y a-t-il des réservoirs de stockage sur votre terrain ? Pourquoi souscrire une police environnementale spécifique ? Les dommages environnementaux peuvent avoir de lourdes conséquences financières. Celles-ci peuvent rapidement se compter en millions d’euros. Il suffit de songer à l’évacuation d’un quartier ou encore à la pollution d’une rivière pour s’en rendre compte. L’entreprise ne possédant pas de couverture environnementale doit trouver elle-même l’argent à débourser pour indemniser ce type de dégâts. Ceci risque de mettre en péril la rentabilité de l’entreprise. Il existe toujours un risque d’insolvabilité lorsque l’on ne dispose pas d’une sécurité financière adéquate, en l’occurrence d’une bonne assurance. Par ailleurs, la réputation de l’entreprise impliquée dans ces dommages se voit fortement ternie. Une couverture environnementale garantit aux assurés une protection optimale dès à présent et pour l’avenir. Les entreprises doivent non seulement prévenir les dommages environnementaux, mais également y remédier. Or, les assurances traditionnelles, telles que l’assurance RC Exploitation et l’assurance incendie, couvrent uniquement certains aspects des risques environnementaux, par exemple ceux liés à un accident (c’est-à-dire un événement soudain, imprévu et involontaire). Ces polices excluent ainsi la pollution du sol ou l’évacuation d’eaux de surface souillées sur le site de l’entreprise adhérente. Elles ne comprennent pas non plus une couverture contre une pollution graduelle. Pourtant, ces risques sont importants car certaines substances polluantes peuvent, à long terme, pénétrer dans le sol à une grande profondeur et ainsi donner lieu à des formes durables de pollution. D’autre part, la police classique de responsabilité civile doit toujours faire référence à une ‘faute’. Mais ce n’est évidemment pas le cas lorsque l’entreprise possède une responsabilité objective, pour laquelle la question du fautif ne se pose pas. De plus, des activités passées inconnues peuvent impliquer un grave risque financier, et dans le cas d’un acte malveillant à l’encontre de l’environnement de la part d’employés mécontents ou de vandales, l’entreprise devra elle-même trouver les fonds pour régler des frais encourus lors d’un assainissement. L’assurance environnementale veille à ce que toutes les lacunes des polices d’assurance de responsabilité civile soient comblées. Elle s’avère particulièrement intéressante face aux obligations légales portant sur l’assainissement. Et ce ne sont pas seulement les contaminations accidentelles, graduelles et inconnues qui sont assurées mais également les pollutions connues, nouvelles et historiques. La solution: une assurance environnementale complète conçue par des spécialistes La couverture de base assure contre les dommages physiques et matériels causés à des tiers en raison d’une pollution. Le client détermine les montants qu’il souhaite faire assurer. Ceux-ci varient entre € 2.500.000 et € 50.000.000. Les montants assurés peuvent, en outre, être répartis sur plusieurs années, ce qui est avantageux pour la prime. D’autre part, les franchises sont en général assez élevées, car il s’agit d’une couverture de catastrophe. La couverture que nous offrons peut être adaptée sur mesure en fonction des risques complexes concernés, comme des dommages environnementaux occasionnés par un transport de marchandises, une responsabilité environnementale d’entrepreneur, etc. Les frais suivants peuvent également être assurés : les pertes financières résultant de l’arrêt des activités d’une entreprise, l’atteinte à la réputation, la pollution graduelle, les dégâts causés à la biodiversité, en ce compris la couverture des ressources naturelles alternatives, les frais d’assainissement (sur et en dehors du terrain!), y compris les frais de réparation et de reconstruction des biens mobiliers et immobiliers qui ont été endommagés au cours des travaux d’assainissement, la responsabilité éventuelle résultant d’une fusion ou de l’acquisition d’un terrain, les frais d’évaluation,…. Sont également couverts, les frais découlant des mesures prises en vue de prévenir ou d’atténuer les conséquences d’un sinistre. Par ailleurs, les frais d’assainissement correspondent aux frais – en ce compris les frais judiciaires - nécessaires au dépistage, à l’identification, à la neutralisation, à l’isolation, à l’enlèvement, à la destruction et au nettoyage de sols, d’eaux pollués (y compris les eaux souterraines) ou de tout autre type de contamination. Une couverture internationale est possible et peut s’articuler autour de polices locales dans plus de 160 pays. Les sinistres sont gérés par des spécialistes qui se voient, au besoin, secondés par la fine fleur des avocats spécialisés dans les questions relatives à l’environnement. De plus, il est possible de négocier une période de postériorité, ce qui signifie que les actions en justice relatives à des dommages et intérêts seront encore couvertes dans les 36 mois suivant le terme de la police contractée. Enfin, les sociétés peuvent bénéficier d’un soutien lors de l’analyse des risques environnementaux. Il existe donc toute une série de garanties très étendues assorties de primes très avantageuses! En savoir plus? Pour plus d’informations sur ce sujet contactez Lieve Pieters, tél. 09 248 85 32, e-mail [email protected]. Consultez aussi notre site web www.aon.be. Aon Belgium sa Siège social: Rue Jules Cockx 8-10, 1160 Bruxelles - Tél. +32 (0)2 730 95 11 - Fax +32 (0)2 730 98 88 TVA BE 0426.531.863 - RPM Bruxelles - CBFA 13.982A - www.aon.be