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Press-­‐ Book
Pierre Chaperon Journaliste Mail : [email protected]
Jus4ce. Elle gagne son procès contre la SNCF pour un retard de six heures
La SNCF devra verser 800 euros à ceDe Lyonnaise, passagère régulière de la ligne Lyon-­‐
Paris. En février 2010, son train avait cumulé les retards après une rupture de caténaire
Son cas pourrait faire jurisprudence. Céline Claret Coquet vient de gagner son procès contre la SNCF. Objet du li=ge : un retard de plus de six heures sur la ligne Lyon-­‐La Part-­‐Dieu-­‐Paris.
Le 8 février 2010, la jeune femme qui vit entre Paris et Lyon, prend le TGV en direc=on de Paris.
Le train part de la gare de La Part-­‐Dieu vers 8 heures du ma=n. Il s’immobilise sur la voie après quinze minutes de trajet. La raison : une rupture de caténaire. En fin de compte, il n’arrivera à Paris qu’à 16 h 32, soit 6 heures après l’horaire prévu. Durant ce temps, la jeune femme s’est sen=e totalement délaissée : « Nous avons eu très peu d’informa=ons, trois messages au plus, nous indiquant que la SNCF faisait le nécessaire pour rétablir la circula=on. Cent cinquante repas ont été servis, alors que nous é=ons 300 passagers ».
Céline regreYe également qu’aucune solu=on de remplacement n’ait été trouvée par la société de train : « On aurait pu prévoir un train qui nous ramène vers Lyon. »
Dans l’histoire, la jeune femme, à la tête d’une pe=te entreprise d’acupuncture, perd tous ces clients parisiens : « J’avais au moins huit rendez-­‐vous qui m’aYendaient dans la journée », affirme-­‐t-­‐elle.
CeYe péripé=e est la gouYe d’eau qui fait déborder le vase. Même si la SNCF lui propose de rembourser son billet, la jeune femme ne décolère pas. Dès son arrivée en gare de Lyon à Paris, Céline décide de porter plainte pour défaut de ponctualité, de sécurité et d’informa=ons. Elle entreprend ceYe démarche aussi bien pour elle, que pour les usagers qui subissent ces préjudices au quo=dien : « Les autres passagers du train devaient avoir le même problème que moi. » Au bout d’un peu plus d’un an de procédure, la SNCF est condamnée par le tribunal d’Instance de Paris, à lui verser 300 euros de dommages et intérêts pour le préjudice moral subi et 500 euros de frais de jus=ce. Son billet, qui coûtait 87 euros a également été remboursé. « C’est une victoire. Je pense que cela va faire bouger les choses », assure-­‐t-­‐elle fièrement.
Même sen=ment pour son avocat maître David Metaxas : « Beaucoup de gens, sur les forums et les blogs n’y croyaient pas. C’était le pot de fer contre le pot de terre. Mais nous avons gagné ».
Pierre Chaperon
Transports. Pourquoi y a-­‐t-­‐il tous les jours des bouchons au tunnel de Fourvière ?
Inauguré en 1971, le tunnel de Fourvière reste, 40 ans après, l’un des points noirs de la circula4on à Lyon et en France. En ceDe période es4vale, il est embouteillé quasiment du ma4n au soir. Explica4ons
Des voitures, des camions, des motos qui roulent au pas sous le tunnel Fourvière, l’image fait par=e du paysage lyonnais. Tous les jours c’est le même refrain : les bouchons ont commencé tôt le ma=n et vont se terminer « aux alentours de 23 heures » selon les automobilistes qui l’empruntent. Avec une autoroute à deux voies et une limita=on à 70 km/
heure, l’axe est rapidement saturé.
« Les bouchons sont souvent dus à une demande plus forte par rapport à la capacité du tunnel » note François Brun, chef du PC Coraly, qui gère les autoroutes de l’aggloméra=on lyonnaise. Par exemple, en 2010, sur l’axe Sud-­‐Nord, ce sont, en moyenne, 101 500 véhicules par jour, qui l’ont emprunté.
Inauguré en 1971, Fourvière était le dernier tronçon à construire sur l’autoroute reliant Paris à Marseille. C’est le maire, Louis Pradel, qui a choisi le tracé. L’objec=f était de faire séjourner les touristes en transit. Mais Fourvière est « seulement » devenu un des tunnels les plus encombrés en France.
La mauvaise u=lisa=on du contournement est une première explica=on aux embouteillages. Lyon est une ville plutôt mal desservie au contraire de Paris, Lille ou encore Strasbourg. Avec une autoroute en plein milieu de la ville, elle offre une solu=on inédite.
De plus l’absence d’un contournement à l’ouest, dont le projet est à chaque fois repoussé, favorise l’étranglement rou=er de la capitale des Gaules. « Les usagers ne venant pas de Lyon ou ne voulant pas s’y rendre devraient emprunter le contournement Est (A 46) » note François Brun. « Le problème est que les automobilistes qui ne connaissent pas cet i=néraire se rendent automa=quement en direc=on de Fourvière » souligne, le capitaine Patrick Berger, chef de la division police au centre régional d’informa=on et de coordina=on rou=ère (CRICR).
Résultat : les automobilistes pour la plupart étrangers, transitent inévitablement par Fourvière. Pourtant, ce n’est pas faute d’aver=r les usagers. Selon Coraly, des panneaux d’informa=ons présents aux embranchements du contournement Est, à Anse, au nord et Ternay, au sud, indiquent aux automobilistes la route la moins encombrée. Pour compliquer les choses, le GPS et les sites d’i=néraires sur internet indiquent Fourvière comme trajet le plus rapide et donc le plus rentable. À l’heure où le prix de l’essence est au plus haut, la moindre économie de carburant n’est pas négligeable. Pas sûr en revanche que l’automobiliste y trouve son compte en restant bloqué dans les embouteillages.
Enfin, les Lyonnais ne sont pas exempts de reproche. Ils sont nombreux à emprunter le tunnel de Fourvière.
Ce qui rajoute à la cacophonie les jours de grands départs en vacances. Or, avec le bus, Le métro, le train, le tramway, le réseau de transports en commun est assez important sur Lyon et son aggloméra=on : en privilégiant ces moyens de locomo=on les Lyonnais pourraient à coup sûr désengorger le tunnel et par la même occasion faire un geste pour l’environnement.
Cependant, il faudra du temps aux automobilistes lyonnais ou non pour changer leurs habitudes.
Pierre Chaperon Sécurité. Le disposi4f «Voisins vigilants» devrait arriver dans le Rhône
L’opéra4on « Voisins Vigilants » s’étend au Rhône. Selon la préfecture, quatre communes seraient intéressées par ce disposi4f controversé qui vise à luDer contre la délinquance
La sécurité publique à la sauce par=cipa=ve, c’est l’objec=f de « Voisins vigilants ». Instauré pour la première fois en 2007, dans les Alpes-­‐Mari=mes, le disposi=f devrait s’étendre à l’ensemble du territoire français dans les prochaines semaines.
C’est le cas du Rhône, où plusieurs communes ont été sondées : « Pour l’instant des contacts ont été pris, et des communes se sont dites intéressées», indique la préfecture qui ne souhaite cependant pas communiquer davantage sur le sujet avant la rentrée.
En zone police, Ecully (17 953 habitants) et Caluire (40 869 habitants) auraient répondu posi=vement. Dans ceYe dernière commune, la mairie ne serait pas au courant d’un tel projet. En zone gendarmerie, deux villes y seraient favorables. Gleizé (8 108 habitants), qui aYend l’aval du conseil municipal pour meYre en place l’opéra=on. Sa maire, Elisabeth Lamure y est favorable : « Cela me semble être une bonne idée. Je vois cela comme un service que l’on peut se rendre entre voisins et certainement pas un appel à la déla=on ». Quatrième candidat : Saint-­‐Pierre-­‐la-­‐Palud. Yvon Olivier, maire de ce village de 2 500 habitants affirme ne pas être au courant du disposi=f. Situa=on cocasse : une note d’informa=on sur l’opéra=on a été mise en ligne sur le site officiel de la mairie, en avril 2010.
Inspiré d’un concept mis en place aux Etats-­‐Unis et en Grande-­‐Bretagne, « Voisins vigilants » repose sur la surveillance d’un quar=er par ses habitants. Le « veilleur » serait alors indemnisé comme le s=pule la loi Loppsi votée en mars. Selon une circulaire du 22 juin, signée par le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, les expériences antérieures « révèlent une baisse significa=ve de la délinquance ». Ainsi, « certaines communes de la Drôme ont enregistré une baisse de 20 à 40 % des cambriolages constatées ». La circulaire précise que ce disposi=f « renforce le contact et les échanges au sein du quar=er ou de la résidence et par=cipe autant de la sécurité que du renforcement du lien social entre les habitants ». De bien belles inten=ons qui pourraient connaître des dérives selon les syndicats de police et les associa=ons (lire ci-­‐dessous). Certains es=ment que la fron=ère entre la déla=on et l’entraide entre voisins semble ténue.
Pierre Chaperon
Faits divers. Accidents meurtriers de véhicules à contresens : la mauvaise série de l’été
Souvenez-­‐vous de cet été où plusieurs enfants avaient été retrouvés morts, oubliés dans la voiture de leurs parents… CeYe année, la loi des séries ce sont les accidents impliquant des véhicules ayant emprunté des voies à contresens. Le bilan est par=culièrement meurtrier. Le 13 août sur les routes d’Italie aux alentours de Turin, trois Français ont perdu la vie dans une collision frontale avec un imposant 4X4. À son bord, un conducteur albanais dont le taux d’alcoolémie « était neYement supérieur à la limite de 0,5 g. », selon l’agence de presse italienne ANSA.
Sur les routes et autoroutes françaises aussi, plusieurs accidents de ce type ont été enregistrés dont un à Tain-­‐l’Hermitage dans la Drôme. Un automobiliste de 26 ans, originaire de Lyon, a provoqué une collision en chaîne sur l’A7 en roulant à contresens sur l’axe Lyon-­‐
Marseille. Un véhicule et un camion bulgare ont été impliqués. CeYe fois, le bilan n’est heureusement « que » de deux blessés légers : un couple d’Allemand.
Malheureusement, celui qui est survenu sur l’A7, le 24 juillet au pe=t ma=n, aux alentours de Lançon-­‐de-­‐Provence (Bouches-­‐du-­‐Rhône) a été plus drama=que. Une jeune femme de 25 ans, sous l’emprise de l’alcool, qui avait emprunté une sor=e d’autoroute à contresens a percuté un véhicule sur l’axe Lyon-­‐Marseille. Résultat : quatre morts, la jeune conductrice et une par=e des passagers du véhicule percuté, ainsi qu’un blessé grave.
Une semaine après, c’est une camionneYe conduite par un Polonais qui a heurté trois voitures. Bilan du drame : quatre morts et deux blessés graves. Là aussi, c’est l’alcool qui est à la source de l’accident. Le conducteur affichait un taux de 2,73 grammes par litre de sang.
Enfin, dans l’aggloméra=on de Toulouse, ce sont deux accidents qui ont eu lieu coup sur coup : dans la nuit du 6 au 7 août et celle du 7 au 8 août. Pour le premier, le conducteur ne possédait pas de permis de conduire. Deux personnes ont perdu la vie. Pour le second, l’incident n’a blessé que légèrement trois individus.
Comme le note le rapport de 2008 du service d’Études techniques des routes et autoroutes (Sétra) « les conséquences des prises à contresens de voiries à chaussés séparées ne représentent pas un enjeu quan=ta=f majeur de sécurité rou=ère sur ce type de voie (environ 1 % du nombre total des accidents) mais l’accident dû à une prise à contresens est perçu comme intolérable aux yeux de l’opinion publique et des médias. » Entre 2001 et 2005, les accidents de ce type, sur les autoroutes et les routes na=onales (deux fois deux voies) représente : 427 accidents corporels (0.9 % des accidents), 126 mortels (4.5 %), 229 graves (2,4 %).
Pierre Chaperon
Un risque limité à tout prix
Les forces de l’ordre.
« On doit agir le plus rapidement possible », indique le Capitaine Didier Perrier. Membre de l’escadron départemental de la sécurité rou=ère dans la Drôme, dont les équipes sont intervenues sur l‘accident qui s’est déroulé aux alentours de Tain-­‐l’Hermitage (lire ci-­‐dessus). « Quand il y a un cas comme celui-­‐ci, ce sont les usagers qui nous aver=ssent. » L’escadron qui se trouve le plus proche de l’accident intervient alors. « Il n’est pas du tout évident d’intervenir. Pour plusieurs raisons : l’accident peut survenir très rapidement et nous ne pouvons pas nous aussi aller à contresens. » Le Capitaine Perrier assure également qu’il n’y a pas de procédures fixes lors de ces événements. Les escadrons procèdent au cas par cas.
Les services d’autoroutes
Une fois que le centre opéra=onnel de gendarmerie a pris en compte l’appel, les sociétés de ges=on d’autoroutes meYent en place un disposi=f très précis. « Il y a un vrai partenariat », note Didier Perrier. En ce qui concerne le réseau ASF (Autoroutes du sud de la France), plusieurs procédures sont prévues à cet effet, même si « ce genre de cas est plutôt rare », explique-­‐t-­‐on au sein du service ges=onnaire. Cela passe par le verrouillage des péages. De plus, les panneaux à messages variables (PMV) indiquent le danger imminent sur la route. Enfin, la préven=on passe également par la radio. Dès que l’informa=on est connue, les programmes des radios FM sont interrompus immédiatement pour diffuser ce renseignement.
La situa2on dans le Rhône
Dans le département, il y a peu d’accidents dus à des voitures en contresens. Un décès « seulement » a été recensé entre janvier 2008 et juin 2011. Le drame s’est déroulé en mars dernier sur l’A6 vers Écully. Le département est, tout de même, en train de meYre en place un système de signalé=que afin d’éviter ces cas de figure. « Tout le réseau a été inspecté », indique Serge Boyer, chargé d’étude à la mission sécurité rou=ère. CeYe opéra=on s’est déroulée à la demande du comité interministériel de la Sécurité rou=ère en 2008. Ce dernier demandait notamment à « inspecter les accès aux routes à chaussées séparées, dans le cadre de la luYe contre les prises à contresens ». « Nous nous aYachons à meYre en place la signalisa=on adéquate, qu’elle soit bien visible au sol. » Ainsi, sur les 69 km de routes du département, gérées par la direc=on interdépartementale des routes (DIR) Centre-­‐Est, tous les échangeurs ont été inspectés (bretelles d’entrée et de sor=e de routes, aire de repos et de service). Après inspec=on de la visibilité et de la lisibilité, des travaux de signalisa=on ont été réalisés : mise en place d’une signalisa=on au sol (flèche direc=onnelle) et sur les côtés (panneau d’interdic=on). Le coût moyen de l’opéra=on est de 3 400 euros.
L’exemple des Côtes-­‐d’Armor
Dans le département breton, le conseil général a pris ses disposi=ons. Ainsi, sur une por=on de la départementale D767 entre Guingamp et Lannion, un système de balises mul=fonc=onnelles a-­‐t-­‐il été mis en place. Sur treize kilomètres, trente caméras, d’une valeur de 19 000 euros chacune, ont été placées, tous les 500 mètres, à des endroits stratégiques (par exemple les bretelles d’autoroutes). Elles surveillent la route et signalent toutes voitures allant en contresens. « Le système a été automa=sé », précise Régis Le Berre, responsable du service circula=on et sécurité à la direc=on des infrastructures et déplacement du département. « Dès qu’elles nous aver=ssent du danger, tout un système de signalisa=on, notamment des PMV se meYent en place automa=quement ».
À l’étranger
Chez nos voisins européens aussi, des mesures ont été décidées. C’est le cas au Danemark où il se produit environ cinquante incidents par an. Pour prévenir le danger de ces conducteurs fantômes, le pays a installé une signalisa=on à chaque entrée de bretelles. Même principe aux Pays-­‐Bas, qui a renforcé son disposi=f en mul=pliant les panneaux « sens interdit. En Belgique, la loi a alourdi les sanc=ons pour les conducteurs roulants à contresens. Tous les contrevenants risquent de se faire re=rer le permis pendant huit jours. Ils peuvent également avoir une amende entre 550 et 2 750 euros, indique l’Ins=tut Belge pour la sécurité rou=ère.
P.C.
Sports Ricco, géné4quement montagnard -­‐ Europe1.fr En s’imposant dans la montagne, à Super-­‐Besse, le 10 juillet, puis à Bagnères-­‐de-­‐Bigorre le 13, l’Italien Ricardo Ricco, qui a un taux d’hématocrite géné=quement élevé, a déjà marqué les esprits de ce Tour de France. Alors qu’il porte le maillot à pois rouges de meilleur grimpeur, et celui, blanc, de meilleur jeune, le « Cobra » pourrait encore mordre dans les Alpes. Les supporters du Tour de France, amassés au bord du Col d’Aspin, n’en reviennent toujours pas. Ils ont vu passer, dimanche, une fusée jaune et blanche. Ce pe=t bolide a un nom : Ricardo Ricco. Le jeune italien a surpris tout son monde, à commencer par les coureurs, quand il a démarré au kilomètre 224 de ceYe neuvième étape entre Toulouse et Bagnères-­‐de-­‐Bigorre. Alors qu’il n’avait pas prévu de disputer le Tour de France, le jeune homme de 24 ans -­‐ il en aura 25 le 1er Septembre-­‐ est en passe de devenir le Roi de la montagne. Un sacre pour ce grand fan de Pantani. Le mimé=sme est, d’ailleurs, saisissant entre le second du Giro 2008 et l’ul=me vainqueur transalpin du Tour de France. Riccardo Ricco a toujours voué une admira=on sans borne au « Pirate », mort dans l’anonymat d’une chambre d’hôtel à Rimini il y a plus de quatre ans. Les deux coureurs italiens ont le même gabarit : 1.72m, 57kg pourPantani, 1.73, 59kg pour Ricco. Un vrai gabarit de grimpeur. C’est ceYe similitude qui peut expliquer ceYe posi=on sur le vélo : les mains en bas du guidon. CeYe allure, si par=culière, a permis à l’un comme à l’autre de porter des aYaques vives, rapides et imparables. Enfin, si le « Cobra » s’est signalé durant le Giro par son caractère, pestant contre l’a{tude de Contador -­‐ il l’avait traité de menteur -­‐, on pourrait là aussi faire le parallèle avec « le Pirate », auteur, souvent, de passes d’armes avec le leader de l’époque : Lance Armstrong. Le « Cobra » peut-­‐il, pour autant, rejoindre son idole au palmarès du Tour ? Il y a tout juste dix ans, Pantani remportait une Grande Boucle éclaboussée par les affaires de dopage. Il avait assis son succès dans la montagne, en remportant l’étape-­‐reine des Pyrénées, au Plateau de Beille, puis celle des Alpes, aux Deux-­‐Alpes. C’est dans les hauteurs du Tour 1998, que Marco Pantani avait construit sa victoire ul=me, afin de s’assurer une certaine sécurité avant l’ul=me contre-­‐la-­‐montre. Ricco, lui, pour l’instant, essaie de raYraper le temps perdu dans le contre-­‐la-­‐montre de Cholet. Cependant, Riccardo Ricco n’a peut-­‐être pas les mêmes inten=ons que son illustre aîné. Il le dit depuis sa victoire à Super-­‐Besse : il prendra les étapes les unes, après les autres. Une expression revenue dans sa bouche, au soir de sa seconde victoire dans ceYe Grande Boucle. Mais pour ce compé=teur né, romagnol comme son héros, pas sûr que le Tour soit fini. Le « Cobra » est imprévisible… JO Pékin 2008 : Maintenant, place au sport ! -­‐ Europe 1.fr
Les 29ème jeux Olympiques ont débuté vendredi avec une grande cérémonie
d'ouverture dans le National Stadium, plus connu sous le surnom de "nid
d'oiseaux". Après le défilé des athlètes et l'embrasement de la vasque olympique,
le sport a repris ses droits ce samedi. Les épreuves devraient être le rendez-vous
des exploits et autres records du monde. Place aux sportifs !
Plus de quinze ans que la Chine aYend cet évènement. Si la première fois, l'empire du milieu a été baYu sur le fil par Sydney pour l'organisa=on des jeux Olympiques de l'an 2000, c'est le 13 juillet 2001, à Moscou, que Pékin a pris sa revanche en étant désignée cité hôte pour 2008, devançant dans ceYe course si spéciale les villes de Toronto, Paris ou encore Istanbul. Déjà, des voix s'étaient élevées, après ce choix, face à Juan-­‐Antonio Samaranch, président du CIO de l'époque, pour dénoncer les droits de l'Homme.
Au-­‐delà des aspects extra-­‐spor=fs qui ont entouré le passage de la flamme dans les villes de Londres et de Paris, ces jeux Olympiques seront l'occasion d'exploits et de records du monde. Pour accueillir les athlètes, des sites de très haut standing ont été élevés dans la capitale chinoise : le centre aqua=que, surnommé le "cube d'eau", qui accueillera les épreuves de nata=on, le vélodrome de Laoshan (6.000 places), qui accueillera le cyclisme sur piste au sud-­‐ouest de la capitale chinoise et le Na=onal Stadium et ses 91.000 places, théâtre des cérémonies d'ouverture et de clôture des JO et de l'athlé=sme.
Les athlètes n'auront pas le temps de se soucier de l'architecture moderne de Pékin, et devront se concentrer sur leurs épreuves. L'athlé=sme qui débutera le 15 août devrait être le sommet de ces Olympiades en Asie. L'épreuve phare, le 100 mètres verra le 16, l'affrontement de trois grands champions : l'Américain Tyson Gay, et les deux Jamaïcains Asafa Powell et Usain Bolt. Liu Xiang, au 110 m/haies tentera, à domicile, de garder son =tre olympique. Il aura fort à faire face à Dayron Robles qui a baYu le record du monde du Chinois en juin dernier. Enfin, la Russe Elena Isinbayeva devrait survoler le concours féminin de saut à la perche. Avec 23 records du monde à son palmarès, elle pourrait améliorer sa marque. En nata=on, Michael Phelps devrait être l'aYrac=on des épreuves de nata=on. L'Américain vise le record de 8 médailles établi par Mark Spitz, lors des Olympiades de Munich en 1972. Chez les femmes, le duel entre Laure Manaudou et Federica Pellegrini devrait rythmer la semaine dans la piscine du "cube d'eau". Un affrontement franco-­‐italien que l'on retrouvera sans doute en escrime, où les deux na=ons devraient se retrouver au moins dans les épreuves par équipes. A suivre, également, le tableau masculin de tennis, Roger Federer tentera d'accrocher un =tre de pres=ge. Le futur ex-­‐numéro 1 mondial aura fort à faire face à des adversaires tels que Gilles Simon qui l'a baYu au Canada, ou encore Nenad Djokovic et surtout Rafael Nadal qui lui a ravi la couronne de meilleur tennisman du monde.
Les sports collec=fs seront aussi l'occasion d'un très beau spectacle. Le football masculin pourrait être l'occasion d'une belle passe d'armes entre les na=ons africaine (Nigéria, Côte d'Ivoire ou Cameroun) et celles d'Amérique du Sud (Brésil et Argen=ne). Chez les femmes, les Etats-­‐Unis, l'Allemagne et la Norvège devraient se disputer la médaille d'or. En handball, la France débutera en favorite le tournoi olympique. L'équipe de basket masculine américaine, emmenée par Kobe Bryant devrait enflammer le tout nouveau gymnase olympique de basketball de Beijing.
Du côté des tricolores, en nata=on, hormis Laure Manaudou, Alain Bernard devra confirmer son record du monde du 100m nage libre, acquis lors des Championnat d'Europe à Eindhoven ceYe année. Franck Dumoulin, en pistolet à 10m pourrait être la première médaille du camp français. Lucie Decosse, Gevrise Emane, Frédérique Jossinet et Teddy Riner essayeront de faire aussi bien que Thierry Rey ou David Douillet en rapportant l'or olympique. Yohann Diniz sur 50 km marche et Mehdi Baala sur 1500 m essaieront d'éviter le zéro pointé en athlé=sme. Enfin, Tony Estanguet, porte-­‐drapeau de la déléga=on française lors de la cérémonie d'ouverture, tentera de réaliser la passe de trois en enlevant la troisième médaille d'or olympique d'affilée.
Le cas=ng est donc établi. Il faut juste espérer que la pollu=on, encore très présente dans la capitale, ne déplace certaines épreuves et que le dopage ne viennent pas noircir le tableau spor=f.
Sdiri, presque un miracle... – Sports.fr Vendredi 13, la poisse pour Sdiri. Le sauteur en longueur a été touché par le javelot de Pitkämäki. Le diagnos4c est dur pour le Français: lésion musculaire au grand dorsal l'empêchant de par4ciper aux Mondiaux d'Osaka (du samedi 25 au dimanche 2 Septembre 2007). Triste, pour un Sdiri très énervé contre la fédéra4on interna4onale d'athlé4sme (IAAF). Dimanche, on apprenait que Selim Sdiri était de retour à l'hôpital pour soigner un hématome. Il devrait quiDer la clinique lundi ma4n.
Vendredi 13, mee=ng Golden League de Rome. Il est aux alentours de 21h45 quand le javelot du Finlandais Tero Pitkämäki est venu perforer le dos de Salim Sdiri. La surprise passée, tout le monde se presse autour du triple sauteur français, allongé au sol. Le choc est difficile à supporter mais il passe en boucle sur l'écran géant du stade, et sur les télévisions qui retransmeYent l'événement. Le Français est emmené de suite à la polyclinique Gemelli de Rome. Le Golden Gala con=nue mais l'ambiance a baissé de plusieurs tons. Luigi D'Onofrio, responsable de l'épreuve a la mine sombre. Il la gardera toute la soirée. Il ne peut pas enlever de sa tête la terrible image de la soirée. L'accident a également des répercussions chez les athlètes français présents au nombre de trois (Doucouré, Lamalle et Sdiri) vendredi soir dans la capitale romaine. "J'avais depuis longtemps oublié ma compète. Ma priorité c'était lui", déclarait après coup un Ladji Doucouré, compagnon de chambre de Sdiri, fortement marqué.
Dans la nuit de vendredi à samedi, Salim Sdiri, qui a fini quatrième du concours de la longueur de ceYe troisième étape de la Golden League (7.88m), entendait de la bouche des médecins romains, la sentence: lésion musculaire au grand dorsal (muscle qui permet de lever le bras). La blessure mesure trois cen=mètres de large et sept de profondeur. Heureusement, aucun organe n'a été touché. Mais le pire pour l'originaire de Montargis fût l'annonce de son indisponibilité: six semaines. Par conséquent, il ne par=cipera pas aux championnats du monde, fin août à Osaka (Japon). Toutefois, l'athlète de 28 ans a évité le pire, comme en convient le kinésithérapeute de l'équipe de France, Marc Michkowski. "En fait, ce qui le sauve, ce sont ses muscles. Le grand dorsal a bloqué le javelot. Chez quelqu'un comme vous ou moi, il aurait pénétré plus profondément dans le corps et aurait pu toucher un organe", affirmait-­‐il à L'Equipe, dimanche. Tard dans la nuit, à son retour de la polyclinique, Sdiri croisait Pitkämäki dans le hall d'entrée. Le lanceur de Javelot, qui n'était pas allé voir les dégâts sur le stade lui demandait, sous l'oeil des caméras italiennes, de ses nouvelles, sans plus. Sdiri rejoignait Doucouré, dans sa chambre. Fin de ce terrible vendredi 13.
Sdiri: "J'en veux à l'IAAF"
Le lendemain, alors que la déléga=on française partait, Sdiri s'arrêtait devant la presse et déclarait: "je n'arrive pas à respirer normalement alors je peux pas beaucoup parler. J'ai mal sur tout le côté droit jusqu'au bassin". Le Français enchainait sur une diatribe à l'encontre de la fédéra=on interna=onale d'athlé=sme (IAAF): "ça fait chier de faire des compé==ons à ce niveau et d'avoir une sécurité de merde... ils aYendent quoi ? Qu'il y ait un mort ?" Face à ces propos, l'IAAF tentait de boYer en touche en parlant simplement d'une erreur humaine en expliquant que "ce genre de choses arrive rarement... Cela fait par= des risques de la vie. Nous ne pourrons jamais aYeindre le risque zéro", concédait le représentant l'IAAF, Chris Turner.
Au-­‐delà de ce terrible accident survenu dans la nuit romaine, c'est l'organisa=on qui est remise en cause. Les problèmes ne se limitent pas à ce vendredi 13 juillet et l'IAAF n'est pas exempte de tout reproche. Sdiri, bien placé dans ceYe affaire, préconise de son côté de décaler les concours de lancer avant ou après les compé==ons pour minimiser les risques "ou alors il faut créer une autre aire de lancer". Les événements de Paris en 2003, ou un marteau avait déjà aYerri sur la piste de 100m et l'accident survenu en janvier sur le décathlonien Roman Sebrle, qui avait vu un javelot lui transpercer l'épaule, viennent étayer ses propos. L'affaire ne s'arrêtera pas là. Samedi, son agent, René Auguin, se montrait plutôt offensif: "Il faudra bien que quelqu'un le dédommage. L'IAAF, peut-­‐être. S'il faut déposer une plainte contre Pitkämäki, on le fera." L'affaire est loin d'être réglée...
GarneD, direc4on Boston ! – Sports.fr Après deux jours de négocia4ons, Kevin GarneD aDerrit aux Cel4cs. La presse américaine a révélé mardi soir que Boston et Minnesota s'étaient mis d'accord pour le transfert de l'ailier dix fois All-­‐Star et MVP en 2004. "Big Ticket" va donc connaître sa deuxième franchise NBA, douze ans après avoir intégré la ligue. Son départ, souhaité par Kevin McHale, le General Manager des Wolves, provoque les arrivées d'Al Jefferson, Sebas4an Telfair, Gerald Green et Theo Ratliff. Pour Boston, le trio Allen-­‐Pierce-­‐GarneD est déjà alléchant.
Boston vient de réaliser le « deal » de l'été. Kevin GarneY est effec=vement depuis mardi soir un membre de l'effec=f des Cel=cs. Joueur embléma=que des Timberlwolves de Minnesota (il était arrivé dans la franchise en 1995), "KG" a exprimé, ces derniers temps, des velléités de départ vers un club plus huppé. A 31 ans, il les a fêté le 19 mai dernier, l'ailier est pressé de remporter un des derniers =tres qui lui manque: celui de champion NBA. Dès lors, plusieurs franchises se sont mises sur les rangs, pour enrôler l'ailier de Minneapolis: Boston lançait déjà une première offre au début de l'été, classée sans suite, Golden State tentait ensuite sa chance, mais connaissait la même issue. Phoenix et les Lakers étaient à leurs tours éconduits.
Kevin GarneY a{se les convoi=ses des patrons des franchises NBA. Ailier fort d'envergure, il n'a qu'a peu d'égal dans les raqueYes NBA. Ses sta=s=ques annuelles sont impressionnantes, et rendent compréhensibles l'énorme intérêt suscité par les dirigeants américains. Dès son arrivée en 1995 chez les Timberwolves, le joueur n'a cessé de progresser. Depuis 1998 il peut même s'enorgueillir d'avoir été au-­‐dessus des 20 points de moyenne chaque saison. Il a également accroché à son palmarès un =tre de champion olympique, acquis en 2000, face à la France, lors des Jeux Olympiques de Sydney. "KG" bénéficie, en outre, de la nouvelle poli=que du patron de la franchise des Timberwolves: Kevin McHale. Le General Manager de Minneapolis souhaitait, en effet, rajeunir son effec=f pour alléger sa masse salariale et n'est pas contre le fait de se séparer de sa star. Les deux par=s y trouvent donc leur compte.
Pierce, Allen, GarneD, un trio d'enfer pour Boston
Cependant, l'issue de ceYe histoire peut paraître étrange. Boston, équipe la plus =trée de l'histoire de la NBA (16 =tres), n'a pas brillé ces dernières années dans la ligue nord-­‐
américaine. Présente deux fois, lors des cinq dernières saisons, dans le tableau des play-­‐offs, la franchise de l'Est n'a jamais pu passer le premier tour. Pire, ceYe année, Boston affiche un des plus mauvais bilan de son histoire: 24 victoires pour 58 défaites, dont une série de 18 revers consécu=fs au mois de janvier, un triste record pour la franchise qui a terminé dernière de sa conférence.
Après ceYe année de déconvenue, la poli=que du club a changé du côté de Boston. Le patron de la franchise, Danny Ainge, ancien shooteur fou des Suns de Phoenix, mise désormais sur le court terme. Ainsi, cet été, les Cel=cs ont réussi à garder Paul Pierce (30 ans en octobre prochain), mais surtout, ils ont échangé le draƒé Jeff Green, Delonte West et Wally Szczerbiak contre le seul Ray Allen (32 ans). Une poli=que qui a du faire réfléchir Kevin GarneY. Ce dernier avait pourtant refusé dans un premier temps l'offre des Cel=cs. Il s'est ravisé dans la perspec=ve de former avec Pierce et Allen, une tripleYe de rêve, capable de martyriser toutes les défenses de la Ligue. Un trio qui permeYra de faire passer Boston de simple aspirant aux play-­‐offs au rang de candidat au =tre. Une perspec=ve, certes à court terme, mais alléchante pour Boston.
Giresse: "L'objec4f est en haut" – Sports.fr A Amiens depuis la saison dernière, Thibault Giresse affiche énormément d'ambi4on pour son club. Les Amiénois comptent confirmer leur belle quatrième place obtenue lors du dernier exercice. Lundi (en direct sur notre site dès 20h30), les Picards reçoivent Troyes pour le compte de la 2e journée de L2, avec l'idée de produire une plus belle presta4on que lors de l'ouverture du championnat face à Gueugnon. Malgré la victoire (2-­‐1), les coéquipiers de Giresse avaient rencontré des difficultés à s'imposer.
Comment s'est passée ceDe intersaison?
Bien. On a passé une semaine en stage à ViYel, on a joué six matches amicaux qui se sont bien déroulés puisqu'on en a gagné cinq et fait un match nul. Ce travail a porté ses fruits puisqu'on a gagné notre premier match face à Gueugnon.
Quel bilan faites-­‐vous de ceDe première année en Picardie?
J'ai connu une très bonne intégra=on. Il y avait un groupe déjà en place qui vivait bien. Ça s'est bien passée pour moi, comme ça s'est bien passé pour les nouvelles recrues ceYe année. Avec ce bon environnement, on s'adapte très facilement, même au climat ! (rires)
Comment sentez-­‐vous ceDe saison, malgré le départ de neuf joueurs dont De Freitas que vous allez retrouver sur votre chemin, contre Nantes?
On espère que ça sera une très bonne saison. La meilleure possible bien évidemment. Il faut confirmer par rapport à l'année dernière où on avait fini au pied de l'accession à la Ligue 1. C'est vrai qu'on a bien débuté en gagnant face à Gueugnon, donc on la voit très bien, maintenant, aYen=on, il faut confirmer. L'objec=f est de rester en haut du tableau. On va tout faire pour accrocher les meilleurs, c'est ça le but de notre saison.
Le match contre Troyes se profile à l'horizon. Le premier match contre Gueugnon a été difficile, vous avez assuré la victoire dans les dernières minutes du match, et votre entraineur avait l'air d'être insa4sfait de la performance d'ensemble, vous comprenez ces cri4ques?
On a pas fait un beau match sur le plan du jeu, ça c'est clair. Après on s'est surtout aYaché à défendre le but qu'on avait marqué d'entrée de jeu. Maintenant, l'essen=el était de prendre les trois points, après la manière passe un peu au second plan. Le plus important pour nous c'est que la victoire soit au bout. De toute manière, on est conscient de la performance, on en a parlé, on va essayer de rec=fier le =r face à Troyes, du moins dans le jeu, en espérant gagner. En même temps, vous savez, on préfère joué 38 matches comme à Gueugnon et prendre trois points que bien jouer et perdre.
Que connaissez-­‐vous du club de Troyes? Eux aussi ont eu des difficultés à s'imposer lors de la première journée?
C'est un club qui vient de Ligue 1, par conséquent, c'est un gros calibre de notre championnat. On aura la pression puisqu'on sera à domicile, et en plus il y aura beaucoup de monde au stade. Mais c'est bien ! Pour leur dernier match, apparemment ils ont eu des difficultés surtout en première mi-­‐temps. On a à coeur de bien démarrer à domicile.
"C'est bien qu'on se focalise sur Nantes"
Quel regard portez-­‐vous sur la saison dernière de Toulouse, vous qui avez par4cipé à la remontée du TFC du Na4onal à la Ligue 1?
Toulouse mérite un grand club, par rapport à la ville, c'est une très bonne chose. Le TFC l'a montré en se qualifiant pour la Ligue des Champions. Pour le =rage au sort, de toute façon, c'était sûr que l'adversaire serait un grand club... A eux de se débrouiller pour passer. Ce ne sera pas évident, mais ça sera sympa pour eux, ils auront le plaisir de connaître un grand stade, Anfield, à Liverpool. Maintenant je ne connais pas assez de joueurs dans l'effec=f. Il a vraiment changé depuis mon départ.
Nantes, c'est la grande aDrac4on de la Ligue 2, est ce que vous en pâ4ssez, ou au contraire c'est de la pression en moins pour les autres clubs?
C'est bien qu'on se focalise sur eux. En plus, ils étaient au rendez-­‐vous lors de leur premier match à la Beaujoire. C'est à eux de supporter ceYe pression, si on peut se faire oublier grâce à cela, c'est tant mieux. Ils font par=e des favoris, mais vous savez, nous, à Amiens ça ne nous dérange vraiment pas.
D' ailleurs, on parle dans la presse de votre père, Alain Giresse, qui aurait été approché par les nouveaux propriétaire de Nantes pour entrainer le club, vous en savez plus?
Non, non, c'est vrai que je ne l'ai pas eu depuis. Il est en Afrique actuellement, donc c'est assez difficile de l'avoir au téléphone. C'est vrai que j'ai entendu ceYe rumeur. Je n'en sais rien à vrai dire. J'essaierai de le joindre pour savoir, parce que là, je n'ai aucune informa=on, honnêtement.

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