RENCONTRE - Comores
Transcription
RENCONTRE - Comores
RENCONTRE IYARA Rencontre IYARA 2007 – Comores – France - Marseille - Moroni 1 RENCONTRE IYARA AVANT PROJET Né de la rencontre entre : MAB ELHAD Poète/calligraphe/photographe Auteur de « Kaulu la mwando » (éditions Komedit Paris) (00 269) 33 28 62 [email protected] LE THEATRE NATIONAL DES COMORES (TNC) En la personne de SOUMETTE AHMED, comédien (00 269) 33 55 98 [email protected] ANNABELLE CATEAU Musicienne (percussions, chant, théâtre) installée à Marseille (00 33) 4 91 25 55 08 [email protected] ASSOCIATION ASAD Association de Solidarité et d’Aide au Développement (A.S.A.D) 29 Rue d’Italie - 13100 Aix-en-Provence Tél/fax : 04.42.27.90.44 - Port : 06.60.42.88.01 Mail : [email protected] 2 RENCONTRE IYARA SOMMAIRE I. Introduction II. Une résidence d’artistes …un lieu III. Une équipe d’artistes IV. Le Théâtre National des Comores V. L’ASAD VI. Le Projet VII. La réalisation VIII. Annexes 3 I. INTRODUCTION Annabelle a effectué un séjour de deux mois aux Comores, entre Moroni, Mohéli et Anjouan, entre novembre 2005 et janvier 2006. Elève au conservatoire de musique de Marseille en classe de percussions, titulaire d’un BEATEP (brevet d’état d’animatrice de l’éducation populaire, option spectacle), elle évolue entre musique, chant, théâtre, et anime des ateliers artistiques avec tous publics. Embauchée par l’Alliance franco Comorienne, elle a mené des ateliers « rythme et chant » sur les trois îles, qui ont débouché sur la création de spectacles qui ont fait l’unanimité auprès du public. Des son arrivée, son séjour a été marqué par la rencontre avec SOUMETTE, comédien, engagé, qui a fondé la troupe du THEATRE NATIONAL DES COMORES (que nous nommerons TNC). Annabelle et Soumette ont rassemblé leurs savoirs faire pour mener ensemble l’atelier donné sur l’île d’Anjouan. Une alchimie forte s’est dégagée, dans une entente artistique, scénique, pédagogique, et humaine, qui les a poussé vers l’idée d’une création d’ordre professionnelle…. Il fallait travailler en 10 jours, il fallait un support… Soumette connaissait MAB ELHAD, avait déjà mis en scène et en voix quelques uns des poèmes issus du recueil « Kaulu la Mwando ». Parmi ces textes, c’est celui de « PAROLE DONNEE », où les langues française et comorienne jouent à cache- cache, que Soumette proposera. Des lors, MAB et Annabelle entrent en contact, et à nouveau, il y a comme une évidence d’une rencontre importante, rare, de celles qui transforment les chemins d’une vie. Et comme si le ciel, ou plutôt la lune… posait devant nous un plateau volant, Soumette et Annabelle rencontrent MOUNAWAR SAID OMAR durant l’atelier à Anjouan et lui proposent de se joindre au projet. Mounawar est musicien, de grand talent, auteur, compositeur, homme orchestre, et conteur de surcroît…de ceux là pour qui la scène est une seconde nature… A l’heure actuelle, Mounawar a officiellement intégré la troupe du TNC. Il ne manque plus qu’un œil extérieur, indispensable, et c’est SULTAN FAISSOIL, comédien membre et fondateur du TNC, qui rejoint cette nouvelle équipe de travail. Chacun donnera le meilleur de soi même pour que naisse un travail de qualité sur une si courte durée. MAB accompagnera presque chaque répétition. Nous avons évolué tous ensemble, cherchant l’espace et la portée des mots, leurs sons, leurs silences, leurs messages…comme un premier dialogue, une première parole… La rencontre humaine fut aussi forte que celle des mots et des planches. Le 28 janvier 2006, la pièce, intitulée « Parole Donnée », a été jouée à l’Alliance française de Moroni : Salle comble, public en réaction tout au long de la représentation, qui se lève pour applaudir : Annabelle prend l’avion le lendemain, chacun s’en retourne à ses occupations, mais l’équipe a décidé de tout faire pour que puisse vivre une continuité à cette création, à ces rencontres. Cette continuité doit contribuer à rapprocher les Comores de Marseille, réputée capitale comorienne, contribuer au développement des îles Comores, et contribuer à ce que la France accueille et soutienne des artistes comoriens qui ont tout à faire, et tant à dire. 4 Il s’agit donc d’organiser une RESIDENCE D’ARTISTES. Représentation du 28/01/06 A l’Alliance franco comorienne Moroni, Grande Comore Photos : Mab Elhad 5 II. UNE RESIDENCE D’ARTISTES… UN LIEU : MARSEILLE 60 000 personnes habitent Moroni, la capitale des îles Comores. 80 000 comoriens habitent Marseille… Une fois ces chiffres annoncés, difficile de mieux résumer le lien existant entre ces terres, ce que cela suppose de passé, de présent, et d’avenir… La population comorienne qui a immigré vers Marseille aux alentours des années quarante, a emporté avec elle ses us et ses coutumes. 35% de cette population a donc plus de 50 ans de vie menée dans la ville, ouvriers retraités qui rechignent à retourner dans leur pays d’origine, pour des raisons d’ordre familiales ou sociales. C’est toute cette génération qui devient la composante patriarcale d’une diaspora, dictant sa loi comme si elle se retrouvait au village, cherchant à conserver les traditions, vivant en communauté. L’accession des Comores à l’indépendance en 1975 l’aura incité la nécessité de garder la nationalité française, mais elle reste discrète, particulièrement proche de ses traditions (tenue vestimentaire, fêtes, coutumes religieuses…). A coté d’elle, viennent les secondes puis troisièmes générations, qui se sentent plus françaises que comoriennes, et qui trouvent fastidieux le poids de la culture et du conservatisme de leurs parents sur la vie de la communauté comorienne marseillaise. La plupart d’entre ces plus ou moins jeunes, ne s’est jamais rendue au pays, et le décalage est important, source de difficultés. Enfin, il y a ceux qui ont fui une instabilité politico sociale, générée par différentes tensions et par une démographie galopante aux Comores. Toutes ces personnes confondues gardent l’intime espoir de retourner dans leur pays d’origine… Bien qu’imposante dans l’histoire de l’immigration marseillaise, la population comorienne de Marseille apparaît de manière invraisemblable comme l’une des populations les plus méconnues de la cité phocéenne, du fait de sa discrétion immense, voir d’un repli sur soi, ou peut être, comme l’a souligné Pascal Grimaud : « parce que moins évocatrice du passé colonial… » Cette communauté confronte au moins deux points de vision, quant à l’approche de la culture, de l’art, propre à son pays d’origine : Une première génération qui a sans nul doute gardé la poésie et la musique comme quotidiennes, rythmant la vie de la naissance à la mort. Une autres génération qui est née française, et qui dans une société en pleine mutation, se trouve souvent perdue et à la recherche de valeurs authentiques, via sa civilisation originelle… En parallèle à tout cela, c’est alors la France qui ne tend pas vraiment la main, c’est Marseille qui se fait bien lente à construire des ponts, des passages ; Marseille qui laisse la diaspora comorienne faire son chemin sans chercher à la rencontrer pour que chacun élargisse ses horizons… Notre projet consiste à rassembler toutes ces énergies autour d’un échange artistique, afin de permettre à chacun de mieux se comprendre, connaître, utiliser…l’histoire et la différence… 6 III. UNE EQUIPE D’ARTISTES L’équipe en résidence serait au nombre de 9 : 4 artistes comoriens : Mab, Soumette, Mounawar et Sultan. 4 artistes marseillais : Annabelle + Deux musiciens + Un metteur en scène + Un régisseur général en tournée (ces derniers à ce jour non nommés). - MAB ELHAD Poète, calligraphe, photographe. Il a exposé à l’île de la Réunion, et participé au festival itinérant de poésie en Afrique (FIPIA) à l’île Maurice. Poétiqu’Art Club www.mabelhad.com www.afriblog.com/blog.asp?code=MAB Elhad http://www.africultures.com/index.asp?menu=affich e_livre&no=861 Abderamane Boina Mohamed BP 803 Moroni Grande comore Union des Comores (00 269)33 28 62 [email protected] [email protected] Aller faire un tour sur le blog ci haut, est sans nul doute indispensable pour rencontrer l’artiste, son œuvre, son message. Aucun résumé de quelques lignes ne sauraient prétendre présenter l’homme. - SOUMETTE AHMED Acteur de rue, jongleur, comédien. Fondateur et acteur de la troupe du THEATRE NATIONAL DES COMORES. Il est l’interlocuteur de tous les projets, des rencontres, et assure la coordination de plusieurs manifestations culturelles à Moroni. Il donne toute son énergie au théâtre, son nerf, son chemin ; il navigue dans son travail entre un théâtre traditionnel, un théâtre africain, un théâtre européen, contemporain : le mélange est lumineux de vie, d’expression, de réflexion. Il trouve le temps de faire fonctionner le TNC, qui démarre ….et veut rouler ! Sans bureau, sans argent, sans locaux, Soumette se débrouille et va de l’avant.Marseille doit faire sa connaissance, soutenir le TNC, devenir un partenaire privilégié pour que ce théâtre permette d’ébranler les préjugés, et se fasse rassembleur. 7 - SULTAN FAISSOIL [email protected] Acteur confirmé, membre fondateur du TNC. Sultan, discret, ne manque aucun stage, aucune formation susceptible de faire évoluer sa passion, son travail ; susceptible d’attiser sa curiosité, son ouverture au monde. Il pose sa voix en scène comme il pose son regard sur le monde : une force intérieure qui ne passe pas par quatre chemins…. - MOUNAWAR SAID OMAR [email protected] Comédien, conteur, chanteur, guitariste, percussionniste, auteur, compositeur.… La liste parait prétentieuse, et pourtant elle manque encore de précisions… Mounawar a su, durant la création, poser et doser sa présence et sa musique, en alchimie au jeu d’acteur, au texte, aux voix. Il cumule à son talent un sens aiguisé du travail en équipe. Il est à souhaiter que l’Europe lui ouvre ses portes, son répertoire est déjà largement complet. Soumette, Sultan et Mounawar ont participé à la formation professionnelle de théâtre de masques, dirigée par François Cervantes et Catherine Germain de la compagnie « l’Entreprise » basée à Marseille, à Moroni en Mai 2006. - ANNABELLE CATEAU [email protected] ( 00 33) 4 91 25 55 08 Déjà présentée en introduction : étudiante au conservatoire de musique de Marseille, titulaire d’un brevet d’état d’animation, Annabelle navigue de projets en projets, alliant la musique et l’éducation populaire. D’abord percussionniste pour le quintette du « Bamboo Orchestra » de Marseille, elle a petit à petit cherché sa propre route pour former le groupe MOPTI, du nom d’une ville au Mali signifiant « croisements » : une harpe, un violon, une guitare flamenco, un djumbé, un dispositif de percussions, du chant, et d’autres rencontres à venir… Le théâtre fut son premier apprentissage d’expression artistique, reste une passion vers laquelle elle retourne dés que possible, et ainsi travaille une approche de la scène qui sort du seul contexte de concert. - DEUX MUSICIENS….NON NOMMES Issus du groupe MOPTI ou non, c’est selon les disponibilités et des rencontres approfondies, une fois le calendrier fixé, que deux musiciens rejoindront l’équipe, afin d’enrichir et l’échange et la création. - UN METTEUR EN SCENE….NON NOMME Nous avons une idée précise quant au metteur en scène dont nous souhaiterions la présence, qui connaît le TNC et s’est rendu à Moroni pour effectuer un stage. Ce pré projet permettra d’effectuer une demande officielle. - UN REGISSEUR GENERAL….NON NOMME Nécessaire pour le temps de la tournée. Là aussi nous avons une idée précise ; là aussi ce pré projet permettra une demande officielle. 8 IV. THEATRE NATIONAL DES COMORES Historique Le théâtre comorien n’a jamais évolué de façon significative par rapport aux autres pays voisins voir même à l’échelle mondiale. La troupe Théâtre National des Comores «TNC» a relevé le défi, après plusieurs constats et face à cette situation qui prévaut dans le pays depuis longtemps, de prendre son avenir et celui des artistes locaux en main, dans le domaine du théâtre aux Comores. Celui-ci se manifeste par un manque de structure et d’encadrement, ce qui freine les comédiens à se développer, s’exporter, et à être ainsi considérés comme tous autres artistes à l’étranger. Présentation La troupe « Théâtre National des Comores » est née en Juin 2005. Elle est constituée de comédiens et metteurs en scène venants de différentes troupes théâtrales. Ces comédiens ont bénéficié de stages et de contrats artistiques aux niveaux national et international. Elle est en partenariat avec le Commissariat National à la Jeunesse de Sport et de la Culture. Depuis sa création, elle a mis en scène une pièce théâtrale intitulé : « Qui sommes nous ? » présentée pour la première fois au Palais du Peuple de Moroni à l’occasion du 30e anniversaire de l’indépendance des Comores. Ce spectacle a également été joué lors de deux représentations à l’Alliance franco-comorienne de Moroni en Grande Comores mais aussi à Anjouan, à l’Alliance franco-comorienne de Mutsamudu, à Wani et à Domoni, deux autres villes de l’île. D’autres représentations et projets sont également en cours. Objectifs du TNC - Travailler ensemble et devenir un pôle d’action artistique et d’échanges culturels national et international. - Etre dans les années à venir un centre de ressources et d’échanges culturels afin de faire connaître à chaque comédien sa place et ses qualités. - Aider à l’épanouissement des jeunes talents très demandeurs dans ce domaine. Théâtre national des Comores Moroni – Union des Comores BP : 1900 Contact : soumette Ahmed Tel : 00 269 33 55 98 / 00 269 73 55 98 Fax : 00 269 73 15 52 E-mail : [email protected] 9 V. L’ASAD L’Association de Solidarité et d’Aide au Développement (ASAD) est une association 1901 créée le 9 mai 2001 à Marseille. Le but de l’association est d’aider et d’accompagner les peuples du Monde dans le développement en mettant en place des actions de solidarité. A son retour des Comores, Annabelle a été contactée par l’ASAD afin de participer à un concert de soutien au financement d’une construction d’école aux Comores. MOPTI a alors crée un spectacle mélangeant théâtre et musique, autour de l’œuvre de MAB ELHAD « Kaulu la mwando »: textes mis en voix, en musique. Cet « concert/lecture » a pu se produire devant le public comorien marseillais lors de fêtes ; et participé à des soirées associatives diverses. Il en ressort un intérêt et un étonnement certains de la part du public. Il en ressort la rencontre avec l’ASAD, qui a tout de suite répondue présente pour soutenir ce projet de résidence qui naissait… 11/O5/06 « le Balthazar », Marseille : MOPTI au féminin Concert de solidarité organisé par l’ASAD (construction d’école aux Comores) Photo : Nawell KALLEL 10 VI. LE PROJET Nous avons une idée précise du travail à effectuer : Il s’agit de permettre une résidence de TROIS MOIS, envisagés à l’automne 2007 : - un mois plein pour la création - un mois plein pour une tournée puis une représentation - un mois imbriqué entre pour permettre de poser le travail, et non de l’accélérer sous pression, pour permettre des échanges et des rencontres parallèles. La création verrait le jour à Marseille puis irait partager ses fruits un peu partout en France, avec un intérêt pour les grandes villes où vivent des communautés comoriennes dans des villes comme Paris, Lyon, Dunkerque, Aix-en-Provence (représentation exceptionnelle), … Puis une dernière à Marseille. Nous souhaitons proposer une SOIREE «RENCONTRE IYARA » « Iyara » est un terme comorien signifiant l’idée de « faire un tour, rassemblés »… - - exposition des photos et calligraphies de MAB EHAD, sur inspiration du contenu de l’œuvre « Kaulu la Mwando » rencontre entre le public et les artistes, à imaginer selon les structures accueillantes exposition du travail effectué par l’ASAD, rencontre avec ses membres SPECTACLE alliant théâtre, poésies, musique, qui aura vu le jour à Marseille, qui prendra pour point de départ la création née à Moroni, et pour ancrage l’écriture de MAB ELHAD. C’est cette soirée qui tournerait, à la rencontre de la France….et d’ailleurs… ? En parallèle, d’autres actions sont possibles, et cela est notre souhait. LA PRESENCE DE MAB ELHAD : - Expositions de photos et calligraphies, et projection diapositive - soutenance d’une conférence sur le thème du rôle joué par la poésie dans la société comorienne : « de l’oralité à l’écrit » ; conférence qui peut se compléter par la projection d’un documentaire réalisé à l’occasion du 3eme festival International de poésie Itinérant en Afrique - rencontres… LA PRESENCE DU THEATRE NATIONAL DES COMORES : - pièces existantes (dont un fameux « homologue » de Soumette) et théâtre traditionnel - rencontre avec des comédiens français - échanges de formations ? - ateliers/interventions 11 LA PRESENCE DE MOUNAWAR ET ANNABELLE : Ils sont entrés ensemble en studio à Moroni pour le temps d’enregistrer 4 titres avec d’autres musiciens, rencontrés via les ateliers. Un duo ne demandait qu’à vivre, il n’en a pas eu le temps, il ne demande qu’à l’avoir… Basé sur un mélange des compositions de chacun des deux musiciens, un concert est sans nul doute envisageable. A l’heure actuelle, MOUNAWAR intervient, entre autres, dans les bibliothèques de l’île de Mayotte pour former le personnel à l’approche du CONTE. Cela peut fortement intéresser quelques structures en France… TOUS PEUVENT PROPOSER DES ATELIERS VERS LES ENFANTS. VII. LA REALISATION Ces prémices posées, nous sommes maintenant à la recherche de PARTENAIRES : - Accueillir les artistes : financer le transport, le logement, les besoins quotidiens, les salaires Accueillir la création : salle de répétition Programmer les dates, organiser et financer la tournée Rencontrer et nommer les structures intéressées par des interventions « parallèles » Accueillir toutes propositions, idées, échanges… La seconde étape, au sortir de l’été 2006, consistera alors à poser une première organisation avec ces partenaires : Qui fait quoi ; organiser une rencontre Nommer et détailler les besoins manquants Etablir un budget pour chaque élément du projet Projet évolué, la troisième étape sera celle des demandes de financement. Mais « rien ne sert de courir, il faut partir à point… » Quelques annexes accompagnent cet avant projet : - Texte « Parole Donnée », qui a donné vie à cet échange CV des comédiens et musiciens Articles de presse photos 12 VIII. ANNEXES 13 « PAROLE DONNEE ! » MWAMBA NAMBE, TSAMBA MWAMBE ! Vous m’avez suggéré de le dire, je vous ai dit de le dire. Et c’est ainsi que la parole est donnée avant qu’elle ne s’envole, volée par le vent, vers d’autres destinées, n’étant nulle part écrite. OWAMBA TSAMBA, WAHEZA MWAMBA Ceux qui affirment que je l’ai dit sont à la dérive Parce que parole est source de querelles. Et le trou que la bouche a fait/ la main ne saura jamais le combler… hélas ! SHA NAWATSODOHAMBA OWENDZA ZOHAMBA Que ceux qui ont de quoi palabrer, racontent Car je courres après la vérité de quelques mots dits, au vent sur un parterre sans histoires/ qui le mérite, par une langue sans os pour le retenir de le redire. E ZEKWELI ND’IZO MWAMBA NAMBE, HAU ND’IZO NAMBWA SAMBA ? Mais la vérité est elle celle que j’ai rapportée, Ou ce qui est supposé que j’ai dit ? Car si toute vérité n’est pas bonne à dire, C’est bien connu qu’elle est souvent amère. Et le premier à la donner n’est forcement pas celui qui la détient. Ici la parole est à multiples sens. La parole est faite de sorte que certains disent : si ! Bien sûr qu’ouï/ en pensant non ! Et c’est pourquoi d’autres pensent bas, Ce que quelques-uns disent haut. 14 Sur l’écriteau en bois était marqué ceci : « Les rancœurs sont gravées de l’intérieur de nos cœurs blessés dans leur orgueil ! De comorien continuellement frustré ». Et du plus profond du palais s’est élevé la voix du maître qui nous crie dessus, nous rappelle à lui, Prévient OUWAO UWO UWAO UWUA WAO ! L’écritoire (en bois) qui tombe a blessé ceux là. Mais personne ne s’est posé la question de comprendre le sens des destinées et pourquoi OUWAO WAWUWA WAO UWAWA UWO ! L’écritoire (en bois) qui les a blessé gratte l’autre. Mais continuant à répandre l’encens des louanges, le palais n’a pas su exprimer les vœux souhaités. Et des décennies durant ma parole muselée dérangea. Kaulu la mwando MAB ELHAD 15 SOUMETTE Ahmed Said Ali B.P: 1900 Moroni – Union des Comores Tél: (269) 73 55 98 / Fax: (269) 73 15 52 Mobil : (269) 33 55 98 E-Mail: [email protected] Nationalité : Comorienne Date de naissance : le 19 mars 1983 Lieu de naissance : à Moroni Situation de famille : Célibataire Carrière artistique Acteur Dramatique 2006 : "Parole donnée" poème de Mab-Elhad, mise en espace par Sultan Faissoil 2005 : "17 millions d’enterrement pour une dépouille national" d’Allain Kamal Martial, avec la compagnie d’Istamboul de Mayotte 2005 : "Qui sommes-nous ?" de Mounir Hamada, mise en scène par Soumette Ahmed Saïd Ali, Palais du Peuple, Théâtre National des Comores 2004 : Rencontres théâtrales "L’œil du cyclone" (Première édition) Au Centre Dramatique de l’océan Indien -Théâtre Grand Marché à la Réunion - Lecture scénique de "Changer les essuie-glaces" et "Vortex lent" De Christine Guérin, mise en espace par Kristof Langromme - " Kabar " Dann fon lo kèr bann fonnkèzèr, emmené par Francky Lauret 2003 : "Renard a volé Monsieur le Président" de Papakaïs à l’Alliance franco comorienne, avec la troupe Théâtre Houdoo 2003 : Acteur – concepteur des sketches télévisés MTV-CASM 2001 : "Antigone" de Jean Anouilh à l’Alliance franco-comorienne avec la troupe Rossignols - Théâtre de la Francophonie 2000 : "La fille classificatoire" conte adapté au théâtre avec les Jeunes Colombe au centre d’animation socioculturelle de Mtsagani 1998 : "La dévoreuse d’odeur" de Papakaïs, Palais du Peuple à Moroni Artiste de rue 2005 : "Sans rancune" de Soumette Ahmed Said Ali à l’Alliance franco-comorienne avec la troupe Théâtre Houdoo 2001 : "Pas de panique" de Soumette Ahmed Said Ali à l’Alliance franco-comorienne, avec la troupe « les Faux Jumeaux » 16 Animation artistique et socioculturelle 2006 : Présentateur du jeu « francophonie en questions», Alliance Française Moroni 2006 : Coorganisateur des spectacles de fin d’année (Primaire et collège) : école française de Moroni et école privée « Fundi Abdoulhamide » 2004 : Présentateur de spectacle et Maître de cérémonie 2001 : Animateur culturel : centre de Formation et d’animation des Jeunes ASCOBEF 2000 : Animateur dans l'établissement scolaire « Avenir sur le théâtre scolaire » Stages suivis 2006 : Stage d’acteur : « Théâtre de masque », dirigé par François Cervantès (auteur et metteur en scène) et Catherine Germain (comédienne), organisé par le Centre Dramatique de l’océan Indien (la Réunion) en partenariat avec la « Cie Entreprise » et l’alliance française des Comores, du 24 mai au 3 juin. 2005 : L’improbable vérité du monde chantier n°2 - rencontre formation Du 1er au 22 mai à Madagascar Ancienne gare de Tananarive Marionnettes/training corporel/chant/danse/percussions/écriture/improvisation et jeu d’acteur 2001 : Stage de formation culturelle avec la compagnie française de GRENOBLE Théâtre (Expressions vocale et corporelle) Vie associative /secourisme / hygiène / fonction de l’autorité / Connaissance de l’enfant de 10 à 14ans et de 14 à 18ans 2000 : Stage de formation en jonglerie avec les Cousins (compagnie française de cirque de rue) : balles – Massues - Bâton du diable 2000: Stage de formation de comédien animé par la troupe « les Jeunes Colombe » 2000: Stage de formation de comédien animé par Jean LATAILLAND de l’association "Vents et Marais": La langue française dans le théâtre scolaire Expériences professionnelles Mai 2006 : Coordinateur du chantier formation de théâtre organisé par le Centre Dramatique de l’océan Indien, pour l’alliance française de Moroni. Avril 2006 : Formateur de Comédiens à l’alliance française de Fomboni (île de Mohéli), projet du«Théâtre National des Comores » Janvier 2006 : Acteur et organisateur du Festival komor 4 (2ème Edition) à Moroni Mars 2006 : Coordinateur, organisateur pour la fête de la francophonie à Moroni. 17 2006 : Intervenant (réalisation d’un spectacle) à l’école française de Moroni Janvier 2006 : Formateur de l’atelier « Chant et rythme » avec Annabelle Cateau, À l’Alliance Française de Mutsamudu (île d’Anjouan) Septembre 2005: Formateur de Comédiens à Anjouan, projet du «Théâtre National des Comores » 2005: Organisateur des activités théâtrales pour la fête de l’indépendance des Comores et du FESNACO (Festival National des Arts et de la Culture Comoriens) 2005: Fondateur, Chargé de communication du Théâtre National des Comores 2004 : Artiste Interprète au centre dramatique de l’océan indien "Théâtre du Grand Marché" la Réunion 2000-2002 : Secrétaire général du conseil d’administration de l’ASCOBEF 2000-2002 : Contrôleur général de la coopérative du Groupe Scolaire Avenir 2001 : Acteur et organisateur du Festival komor4 (1er Edition) à Moroni Palmarès Mai 2004 et Mars 2006 : Deuxième prix du concours d'informatique /bureautique, Organisé par l’école informatique Chamsi Novembre 2004 : Présélectionné national catégorie " Conte et conteur " En vue des Ve jeux de la Francophonie 2005 prévus à Niamey Janvier 2003 : Présélectionné national catégorie " Art de la rue " En vue du 1er festival culturel tournant de l’océan Indien à l’Ile Maurice Mars 2003 : Lauréat du Prix du Meilleur Site Internet organisé par P@jeComores À l’occasion de la Fête de l’Internet 2003 Diplômes obtenus 2005 : DUT (Diplôme Universitaire des Technologies) en Génie Informatique 2003 : BAC (Baccalauréat de l’enseignement du second degré) Langue Comorien : Langue maternelle Français : Bon niveau en conversation, lu parfaitement, écrit bien Anglais : Niveau moyen en conversation, lu parfaitement, écrit bien Arabe : Niveau faible en conversation, lu parfaitement, écrit bien 18 BP : 1317 Moroni - Union des Comores Sultan Faissoil Téléphone (00269) 32 08 61 Email : [email protected] CURRICULUM VITAE Etat civil Situation de famille : Célibataire Nationalité : Comorienne Date et Lieu de naissance : Le 11 mars 1977 à Moroni. Objectif Comédien, Metteur en scène Formation suivies 2006 : Formation de Théâtre de masque du 24 Mai au 03 Juin à l’alliance franco comorien, dirigé par François Cervantès et Catherine Germain ( compagnie l’entreprise) Diplômes Obtenus__ ____ 2006 : Chantier de formation intitulé « l’improbable vérité du monde » du 20 février au 04 mars à Genève dirigé par Ahmed Madani sous l’assistance de Joan Mompart. 2006 : Formation « rythme et chant » dirigé par Annabelle CATEAU (musicienne) et Soumette Ahmed Said Ali (comédien), du 05 au 14 janvier. 2005 : Formation (workshop) dirigé par l’australien William Yang (metteur en scène, Artiste performer) à la Réunion du 05 au 11 Décembre 2004 : Participation à l’atelier de danse chorégraphique dirigé par la chorégraphe Gaby SARANOUFFI (compagnie VAHINALA de Madagascar) à l’AFC de Moroni. 2000 : Stage de formation artistique intitulé « Acteur – Créateur » animé parRobin FREDERIC (Directeur du théâtre Bambou, comédien et metteur en scène de la compagnie Acte3 de La Réunion). 2000 : Stage de formation de comédien intitulé « La langue française dans la théâtre scolaire » animé par Jean LATTAILLADE (Président de l’association « Vent et Marée ») 1998 : Stage de formation dirigé par des comédiens professionnels en tourné aux Comores (Théâtre Tallipot de La Réunion) 1998-2000 : B.T.S (Section Juridique) à l’école nationale d’administration et de commerce (ENAC) 1996-1997 : Baccalauréat A1 au lycée de Moroni. 19 Expérience 1994 : comédien de la troupe théâtrale « Théâtre les Jeunes Colombes » de Moroni s__ Profession 1997 : Directeur artistique de la troupe amateur « Théâtre les Jeunes Colombes » nels 1999 : Le 20 janvier, fondateur d’une association de M’rengué (Danse de combat traditionnel) - Metteur en scène, chorégraphe du « Théâtre les Jeunes Colombes » - Formateur des Jeunes en théâtre dans le centre d’Animation socioculturel de Mtsangani ( 2000 : comédien de la troupe théâtrale « Théâtre Houdoo » de Moroni. 2004 : Formateur des comédiens de l’association UJEC de Chouani sur « l’expression corporel 2005 : Formateur des comédiens de l’île d’Anjouan dans le cadre de la promotion de la troupe « T septembre 2005 à l’alliance Française d’Anjouan. 2006 : Formateur des comédiens de l’île de Mohéli du 21 au 29 Avril 2006 Autres_______ Expériences - Acteur des pièces 2005 : « Qui sommes-nous ? » de Mounir Hamada mise en scène de Soumette 2005 : « Sans rancune » de Soumette Ahmed Said Ali 2003 : « Renard a volé Monsieur le Président » de Mhoudine Mohamed Zeine 2000: « Masihou & Mtsana » de Mhoudine Mohamed Zeine dit Papakais 1997 : « La belle princesse » écrite et mise en scène par le Comorien Dini Cha 1996 : « L’étudiant de Soweto » du Tchadien Maoudoué Naidouba 1994 : « La collégienne trahie » de Mohamoud Moissy. - Auteur des pièces 2001 : « La bande noire »sketch jouée par les élèves de l’école primaire d’Appl - Pièces mise en scène 2005 : « La crise » et« Djamu l’ensorceleuse » poèmes de Mab-Elhad 2004 : « Nyandu » de Moussa said Ahmed, doyen de l’université des Comores 2000 : « Ninga » de SAK Fofana (comédien du théâtre les jeunes colombes) 20 1998 : « La dévoreuse d’odeurs » de Mhoudine Mohamed Zeine DIVERS 2005 : participation à la rencontre « L’œil du Cyclone » 2e édition à La Réunio -lecture scénique : « La phobie du caméléon » de Shenaz Patel et 2006 : participation au festival Comor4 (2e édition) aux Comores 2005 : Membre organisateur des festivités culturelles (Théâtre, Conte…) à l’occ 2004 : - Prix des meilleur traducteur de texte français en shicomori (langue co comorienne. - Présélectionné national catégorie « Conte et Conteur » en vu des Ve jeu francophonie 2005 Voyages d’invitations__ Volontariat____ 2001 : Invitée (Théâtre Houdoo) par le CMAC (Centre Mahorais d’Action Culture 2000 : Sélectionnée (Théâtre Houdoo) au Festival Culturel Africain ACUFES au 1998 : Chef de délégation lors du 150e anniversaire de l’abolition de l’esclavage 1999 : Bénévole dans le cadre de l’assainissement du « mérite de la jeunesse » 2005 ; Bénévole chargé de l’action théâtrale dans l’organisation pour la cohésion 2006 : Bénévole, membre de l’JCI (Jeune Chambre International) commission cu Loisirs _______ Musique folklorique (en particulier Comorienne), sport, lecture et jeu. Langues_____ Comorien (Maternelle), Français (Courant), Anglais (Lu et écrit), Arabe (Lu et é 21 Mounawar Saïd Omar Né le 19/12/ 1981 Nationalité comorienne Célibataire BP 313 Mutsamudu Anjouan, Comores (00 269) 71 06 22 [email protected] Artiste musicien : guitare – chant – percussions - contes Parcours professionnel artistique : 2006 : - « Parole donnée » Musicien, comédien Création avec le Théâtre National des Comores Représentation à l’Alliance Franco Comorienne de Moroni - Grande Comore - « Ye Taambiri » Partenariat naissant avec la ville de Marseille – France Enregistrement avec des artistes comoriens et français (à Moroni - Grande Comore) Création d’un duo avec Annabelle Cateau : choriste et percussionniste marseillaise 2005 : - Sélectionné par un jury international Pour représenter les Comores au jeux de la francophonie de Niamey - leader du groupe « Mounawar » Participation au Festival de la lune, au Médine festival Concerts à la Grande Comore et à Anjouan - leader du groupe « Trio Universal » Tournée à Madagascar : participation au festival « Dunia » de Nosy-Be Concerts à la Grande Comore - Musicien conteur Pour la troupe « Ngomé », troupe de théâtre anjouannaise Présentations des comédies musicales « kapul », «Djoula » et «Choni » - leader du groupe « karobwé » Tournée à la Grande Comore et à Anjouan - Musicien conteur Pour l’association « Utamaduni » (Art pour tous) » de Mayotte Tournée à Anjouan 2004 : Musicien conteur Pour un projet « peinture musique » Animé par le peintre Papa Yan Wanderoven (Mayotte) Tournée à Anjouan 22 2003 : - Musicien du groupe « Nostalgie » Cabarets à « Alamal », «Akitoir », et « Le Manguier » à Anjouan. - Musicien du groupe « Linga Musique » Concerts à Anjouan et à la Grande Comore - Musicien du groupe « Tuvu » Cabaret au glacier de Tana et autres concerts à Tananarive et Mahajanga : Madagascar 2000/2001 : - 1er prix de la chanson pour le « Projet Carre » aux Comores - Musicien du groupe « Gombessa Bande » Tournée à Anjouan et à la Grande Comore - Musicien du groupe « Ignasse » Concert à la Grande Comore; Cabaret au « Galawa Beach » 1991 à 1999 : - Musicien du groupe « Saif el watan » Tournée à Mohéli, Anjouan et Mayotte - Musicien et choriste du groupe « Massala Junior » Concerts à Anjouan et Grande Comore - Membre de la troupe « les affamés du théâtre » Présentation de la pièce « Guli Nau Muwa » à Anjouan et à la Grande Comore - rôles et figurations pour la réalisation de courts métrages comoriens Formation artistique : - 2006 : formation « rythme et chant » Organisée par l’Alliance Franco- Comorienne de Mutsamudu - Anjouan Animée par Annabelle Cateau, formée au Conservatoire National de Région de Marseille, Et Soumette Ahmed, comédien de la Troupe Nationale de Théâtre des Comores Création d’un spectacle clôturant la formation - 2005 : formation « régie son et lumière » Avec le STUDIO 1 : Moroni, Grande Comore - 2004 : formation « ombres chinoises et marionnettes » Animée par Cathy Forestier, artiste professionnelle installée à Mayotte Formation générale : 2004 : DEUG en droit général, Université des Comores Formation d’huissier greffier / droit judiciaire à l’Université d’Ankatsu, Madagascar 2001 : Baccalauréat Général 23 Annabelle Cateau 27 ans [email protected] 21 montée des iris 13016 Marseille (00 33)4 91 25 55 08 FORMATION ARTISTIQUE ET GENERALE Musique - étudiante au Conservatoire National de Région de Marseille : classe de percussions (depuis 2003) Chorale du conservatoire – formation solfège et piano - cours de chant et chorales avec diverses associations, au gré des rencontres… - stages de percussions traditionnelles: Gambie (2004), Bamako- Mali (2002) ; Martinique (2005) - piano et solfège : Pointe à Pitre- Guadeloupe (1988/1992) Théâtre - stage « une voix vers la voie » avec le Roy Art Théâtre : travail sur le souffle et le son (2004) - cours et représentations avec « La Comédie Ballet » (Marseille 2001 à 2003) Danse Contemporaine, africaine, afro jazz, hip hop : cours à l’année depuis l’enfance BEATEP spécialisation spectacle – vie locale, activités sociales Brevet d’Etat d’Animatrice technicienne de l’Education populaire Stage effectué à l’Opéra de Marseille : régie générale Equivalence BAFD : fonctions de direction (centres de loisirs et centres de vacances) BAFA (1998) Baccalauréat littéraire (1996) PARCOURS PROFESSIONNEL Musique - à l’initiative de « MOPTI » : Une harpe, une guitare flamenco, un violon, un dispositif de percussions, des voix, Réunis depuis 2005 autour de compositions personnelles, d’improvisations, et de poésies. Enregistrement pour une participation à une création du Ballet National de Marseille, concerts. - « YE TAAMBIRI » : partenariat naissant avec les îles Comores Choriste et percussionniste pour l’enregistrement d’un CD 4 titres avec des artistes comoriens Création d’un duo avec Mounawar Saïd Omar, guitariste et chanteur (Grande Comore, janvier 2006) - « KOTOUMA’ » Choriste, percussionniste pour les compositions de Seydou Dramé : artiste ivoirien installé à Marseille Enregistrement en cours et concerts (depuis 2005) - « COMPAGNIE LAAFI » Percussionniste à la demande de la compagnie, pour la création de spectacles avec danse (depuis 2003) - « BAMBOO ORCHESTRA »: www.world-bamboo.com/ 2002/2005 Percussionniste au sein du quintette Concerts et enregistrement d’un CD autoproduit : “Tchi Sui Ka Fu” Travail de composition pour des ateliers organisés par l’association - « SOUL MAMA’Z » : 2003/2005 : Chant afro lyrique et percussions africaines- groupe féminin 24 - Théâtre - « PAROLE DONNEE » : jeu et mise en scène Création avec le Théâtre National des Comores Texte de MAB ELHAD : artiste poète, calligraphe et photographe comorien Représentation à l’alliance Franco Comorienne de Moroni – Grande Comores, janvier 2006 - « NE MOURRONS PAS COMME IVAN ILITCH » : Film documentaire réalisé par Romain De L’Ecotais – Massaï Production, 2005 Personnage principal, écriture des textes et voix off - figurations, ponctuellement depuis 2004 - Répliques pour aide aux concours d’entrée d’écoles de théâtre Animation et création de projets culturels -ATELIERS « RYTHMES ET CHANTS » Projets réfléchis avec diverses structures Actuellement, entre autres : -travail avec une association locale culturelle, auprès d’enfants autistes -partenariat avec le mouvement des Eclaireurs Unionistes de France -ateliers/spectacles avec des jeunes adultes en foyers éducatifs - LES COMORES : décembre 2005/janvier 2006 Projet accueilli et financé par l’alliance franco Comorienne de Moroni- Grande Comores : Environ 15 jours de travail sur chaque île (Grande Comores – Anjouan – Mohéli) Public comorien adulte ; groupes d’une trentaine de personnes : Travail de la scène : voix chantée ou parlée, expressions théâtrale et corporelle, Appropriation de l’espace, utilisation des connaissances de chacun. Apprentissage de rythmes et chants du monde, mêlés à ceux de la culture locale. Créations collectives représentées en fin de stage. LE BAMBOO ORCHESTRA : - animation d’ateliers de pratique musicale avec écoles, collèges, centres sociaux, classes relais… - accompagnement des « Pousses du Bamboo Orchestra : groupe d’enfants semi professionnel - création des « ateliers intergénérationnels » : réunissant tous âges autour d’un spectacle - création d’un atelier pour adultes non voyants et voyants - LES AMIS DE L’INSTRUCTION LAIQUE DE MARSEILLE : 2002/2003 Agent de développement des pratiques de lecture et d’écriture : Animations de rue, montage d’un projet « Prose café » avec des adolescents Divers : - directrice adjointe en centre de vacances, 2002 - conception et mise en place d’un projet pour adultes aveugles et mal voyants (Marseille, 2001) - intervenante en musique et théâtre pour l’aménagement du Rythme scolaire (Marseille, 2000) - animations de rue et construction d’une école au Burkina Faso (1998) - animations à l’hôpital des enfants et en centres aérés (Marseille, 1999/2000) - activités saisonnières entre 1996 et 2000 25 PAROLE DONNEE De Abderamane Boina Mohamed, alias Mab Elhad Poète, calligraphe et photographe comorien Extrait de « Kaulu la Mwando » Recueil de poésie en comorien et français Jeu et mise en scène : Annabelle Cateau et Soumette Ahmed Musique et chants: Mounawar Saïd Omar et Annabelle Cateau Aide à la mise en scène et régie : Sultan Faissoil « L’histoire, s’il en est une, tourne autour de la parole, ses jeux de mots, ses contres nature. Mwamba, nom commun masculin, est aussi l’homonyme de « vous avez dit ». Mwamba illustre la complexité du verbe dans ce qu’il a de sens, de non sens et de contre sens, Ce que la mémoire peut retenir quand la parole s’est envolée… c’est là que s’enfouit la problématique : entre le dit et le non dit. Mwamba, chargé de porter la bonne parole à une société à laquelle il n’appartient pas de part ses origines sociales, a vu ses dires déformés, en a connu les conséquences. Ici intervient le refoulement verbal, sujet à tant de frustrations et de malaises. Dans le poème que vont jouer Annabelle, Soumette et Mounawar, intervient une barrière. Les comédiens évoluent dans un jeu d’ombres et de lumières, fait de chuchotements expressifs, de complexité inavouée, dans une danse chorégraphique sans précédent où glissent le chat et la souris, et la marche du serpent…. » Texte et photo : Mab Elhad, janvier 2006 26