Donne-moi quelque chose qui ne meurt pas

Transcription

Donne-moi quelque chose qui ne meurt pas
‘‘Donne-moi quelque chose qui ne meurt pas’’
Christophe Béranger
Jonathan Pranlas-Descours
CRÉATION 2016
Concept - Chorégraphie - Scénographie
Christophe Béranger et Jonathan Pranlas-Descours
Interprétation
Christophe Béranger, Jorge Moré Calderon, Virginie Garcia,
Jonathan Pranlas-Descours, Francesca Ziviani
Musique originale et live
Yohan Landry et Damien Skoracki
Création Lumière
Olivier Bauer
Réalisation décors
Gregory Fradin
Costumes
Pauline Kieffer
Régie plateau, son
Laurent Savatier
Administration et regard dramaturgique
Denis Forgeron
Production: SINE QUA NON ART
Coproductions :
Le Manège, Scène Nationale de Reims - La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle
CCN Ballet de Lorraine - Nancy, CCN de Belfort - Via Danse, Le Ballet de
l’Opéra National du Rhin / CCN de Mulhouse (dans le cadre del’ accueil studio)
CDC Le Pacifique, Grenoble - CDC Pôle Sud, Strasbourg.
Avec le soutien financier de: DRAC Nouvelle Aquitaine
(aide au projet), Le Gymnase - Roubaix,
Beaulieu - Poitiers, l’Adami , Spedidam
La compagnie SINE QUA NON ART est conventionnée par la Région
Nouvelle Aquitaine, et reçoit le soutien de la Ville de La Rochelle.
Capter partout la vie, voyager à travers les sensations, sont des
constantes dans la démarche de Christophe Béranger et Jonathan
Pranlas-Descours.
Dans cette nouvelle création, en bascule entre gravité et légèreté,
s’exprime un certain désir de renouveau, dans la jubilation du corps
dansant.
Le titre de cette création, repris d’un ouvrage mariant les mots et les
images, rencontre entre l’écrivain Christian Bobin et le photographe
Edouard Boubat, inspire le récit lumineux des corps dansants. Le
doux bruit du monde, l’évanescence du printemps mais aussi la
chute de l’ange, ou encore un ciel d’épées de Damoclès, sont autant d’images qui rejoignent l’arche de sensations déployées dans
Donne-moi quelque chose qui ne meurt pas.
Dans cette création réalisée par le tandem chorégraphique Christophe Béranger et Jonathan Pranlas-Descours, défilent les différents
visages d’un monde désenchanté, de ses violences tout comme
s’esquissent des orbes de tendresse, de jeu, de joie.
Sol miroir, éclats lumineux et sonores, lumières nocturnes sous un ciel
de longs couteaux. Il y a de l’urgence à dire à travers les corps. Solos
et quintets, musiques et tableaux séquencés questionnent nos façons d’être ensemble. Entre pression et tension, les cinq interprètes
cherchent à s’extraire des forces obscures qui les environnent. Dans
cet espace en suspens surgissent des danses mystérieusement familières, aux accents populaires d’hier et d’aujourd’hui. Un chemin vers
la clarté.
Irène Filiberti pour Pôle Sud - CDC Strasbourg
Recherche chorégraphique
La partition chorégraphique met en jeu une écriture articulant la rigueur et la précision des danses en groupe et la spontanéité de l’improvisation en scène et en
solo. Les solos conçus comme des improvisations viennent trouer l’ensemble collectif des danses à l’unisson.
Le SOLO: Les artistes réunis au plateau témoignent tous d’une singularité affirmée
: chacun dispose d’une qualité de corps, d’une danse qui lui est propre. Ces fortes
identités individuelles viennent de la maturité acquise au cours de leurs carrières
de danseurs, sont façonnée par les parcours de vie, les influences, les courants très
différents pour chacun.
L’UNISSON : inspirée par les danses de groupe issues des traditions populaires
(danses en ligne, rondes) et détournant des codes et pratiques rythmiques presque
dansées comme les marches militaires ou les parades rituelles, la danse collective
développée sur le plateau met en travail et en questionnement la question de
l’unisson dans l’écriture chorégraphique.
Comment danser à plusieurs, quels modes d’écriture et quels vocabulaires collectifs peuvent être convoqués pour danser ensemble ? Comment retraverser l’expérience de l’unisson en danse ? Comment articuler la liberté fondamentale liée à
l’improvisation du solo dansé avec la liberté collective nécessitant une écoute
attentive de chacun pour chacun ?
Dès lors, la pratique chorégraphique s’appuie en parallèle sur la mémoire collective des corps, et les réflexes individuels caractérisant chacun des danseurs.
L’écriture ouvre des paysages dans lesquels se rencontrent la sensualité propre à
chaque corps et l’utopie d’une peau commune, d’une sensation épidermique de
l’être ensemble.
Création musicale
La recherche d’un rapport d’évolution organique entre les différents éléments au
plateau définit le mode de création de la partition musicale exécutée en live. La
composition est écrite pendant le processus de création, au contact des danseurs
et des couteaux. L’écriture simultanée danse / musique donne naissance à une
composition vivante, en dialogue permanent, faite d’harmonies et de ruptures.
L’écriture musicale suit les mêmes processus que l’écriture chorégraphique: la
partition laisse par endroits une grande place à l’improvisation live, ce qui remet
au centre du plateau l’évènement artistique. Les compositeurs se saisissent alors
des matières sonores issues du plateau pour les intégrer dans la composition d’ensemble.
L’instrumentarium au plateau réunit des instruments acoustiques amplifiés guitares,
percussions, claviers et des outils de capture et de transformation sonore propres
aux musiques électroniques comme l’utilisation du modulaire, ancêtre de ce qui
deviendra plus tard le synthétiseur.
Cette palette de sons contribue à l’ouverture vers des paysages où la sensorialité
sonore croise la sensualité des corps en mouvement et la poésie plastique du dispositif scénographique.
Dispositif scénique
Le dispositif scénique est conçu comme une installation plastique proposant aux
artistes une aire de jeu aux possibilités multiples pourtant inscrite dans un cadre
d’évolution très délimité.
Un ciel de couteaux suspendus au dessus des corps s’élève lentement tout au
long de la proposition. Le métal des couteaux et de la structure mécanique qui les
anime, associée à l’utilisation d’un sol travaillant sur plusieurs niveaux de profondeur et de réflexion lumineuse, ouvrent des paysages scéniques structurés, presque
géométriques. Segments, lignes verticales, horizontales, structurent l’espace et
proposent un rapport visuel propice à l’imaginaire, dans une multiplicité de lignes
de fuite et de points de vue.
L’installation scénographique évolue dans un mouvement continu qui semble
imposer sa propre temporalité aux artistes du plateau. Et pourtant c’est bien le
vivant des corps qui insuffle le mouvement dans cet espace géométrique. Dès lors,
le temps du plateau, celui de la danse et de la musique en train de se faire, doit
composer avec le tempo mécanique du dispositif plastique.
Les individus, les corps engagent un dialogue avec les objets, les couteaux frôlent
les peaux, et une relation s’installe dans un espace commun à double tranchant.
Equipe Artistique et Technique
Virginie Garcia se forme au Conservatoire de La Rochelle et au CNDC d’Angers sous la direction de Bouvier-Obadia de 1990 à 1993. Elle collabore auprès de chorégraphes comme Philippe Tréhet, Andy Degroat,
Dominique et Françoise Dupuy, Elu et Steven Cohen, la Cie Volubilis et Laurent Falguiéras. puis Régine Chopinot de 1994
jusqu’en 2008. En 2009, dans le cadre du programme Transforme de Royaumont, sous la direction de Myriam Gourfink,
elle crée le solo Kraft . Elle est interprète dans la pièce d’Olivier Dubois Tragédie crée au Cloître des Carmes au festival
d’Avignon en juillet 2012 qui tourne depuis. Diplômée d’état pour l’enseignement en danse contemporaine et diplômée
de l’Institut Français de Yoga, elle donne régulièrement des cours destinés aux danseurs professionnels et anime des ateliers tous public.
C hristophe Béranger
Francesca Ziviani se forme avec la compagnie Spellboundance de Mauro Astolfi. Elle part en
France en 2013 à Epsedanse chez Anne Marie Porras et ensuite au CNSM de Lyon.
En 2008, elle est interprète pour Frédéric Lescure, Emilio Calcagno, Frédéric Cellé, pour la Cie Etant Donné. En 2010 elle
danse pour Olivier Dubois dans « Revolution », la compagnie KassenK, d’Osman Khelili et avec les gens d’Uterpan d’Annie
Vigier/Franck Apertet.
Elle rejoins en 2011, le CCN de Grenoble, de Jean Claude Gallotta, pour la recréation du trio “Daphnis et Chloé”. En 2013
elle fait une reprise de role pour la Cie de Adrien Mondot et Claire Bardaine.
En 2014-2016 elle rejoint le CCN de Caen d’ Hela Fattoumi et Eric Lamoureaux, elle participe a deux créations de Francois
Veyrunes et fait une reprise de rôle dans la pièce « Celui qui tombe » de la Compagnie Yoann Bourgeois.
Diplômé en 1990 de l’E.M.N.D. de La Rochelle, Christophe Béranger devient interprète en 1992 au
Ballet National de Lorraine.
Nommé comme soliste, il devient un interprète remarqué du CCN en participant aux créations de Lia
Rodrigues, Odile Duboc, Michèle Noiret, Karole Armitage, Robyn Orlin, Boyzie Cekwana...
Jorge Moré Calderon est diplômé de l’Université de la Havane (Cuba) où il a étudié l’Histoire de
l’Art parallèlement aux ateliers de danse contemporaine de L’école nationale de danse contemporaine de La Havane,
Cuba. Jorge Moré- Calderon a une riche expérience en danse contemporaine et afro-contemporaine. Il a travaillé en
France, au Canada et dans divers pays à travers le monde. Danseur dans plusieurs spectacles musicales à Paris, il danse
ensuite au Cirque du Soleil. Il est Interprète dans la pièce d’Olivier Dubois Tragédie crée au Cloître des Carmes au festival
d’Avignon en juillet 2012.
Dès 2000, il signe ses premières pièces qu’il inscrit au répertoire du CCN, et devient chorégraphe invité
pour d’autres structures telles que Les Jeunes Ballets d’Europe, Ballets de l’opéra de Metz, Conservatoires de La Rochelle, d’Avignon..
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En 2003, André Larquié lui remet les insignes de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, pour sa
contribution au CCN et son engagement dans l’action culturelle.
Didier Deschamps lui confie la direction artistique et pédagogique en 2005 de la Cellule d’Insertion
Professionnelle du CCN.
Nommé en 2010, comme assistant artistique, puis coordinateur artistique par Petter Jacobsson, il
assure jusqu’en avril 2013 la coordination de l’équipe artistique et technique du CCN.
Il assiste les chorégraphes invités tel que Faustin Linyekula, Maria La Ribot, Mathilde Monnier dans
leurs créations.
J onathan Pranlas-Descours
Diplômé en Arts Plastiques et en Histoire des Arts en 2001, Jonathan Pranlas-Descours continue sa
formation à l’Université de Provence, où il étudie le théâtre et la mise en scène.
Il débute ensuite sa formation en danse contemporaine à Paris et participe à de nombreuses créations de chorégraphes européens.
En 2006, il intègre P.A.R.T.S dirigée par Anne Teresa de Keersmaeker (Bruxelles).
Il est danseur interprète sur des projets spécifiques tels que: ‘‘Inferno’’/ Romeo Castellucci, Festival
Avignon (2008),‘‘Dialogue 09’’ Neues Museum / Sasha Waltz, - Berlin (2009),‘‘Anyway no way of
knowing’’/ John Jasperse, Opéra de la Monnaie (2010). Il travaille ensuite avec la compagnie SOIT,
Hans Van Den Broek, (Ex- Ballet C de la B), Bruxelles et Alexandra Waeirstall, à Dusseldorf.
Depuis 2011, il travaille avec Mathilde Monnier au CCN de Montpellier sur plusieurs pièces de création, répertoire et reprise de rôle: « Pudique Acide / Extasis / Twin Paradox / Soapéra ».
Depuis 2009, il enseigne l’entrainement régulier du danseur, notamment à La Ménagerie de Verre
– Paris; transmet le répertoire du CCN de Montpellier au Ballet de Lorraine et à l’Université Paris 8
(Master 1 et 2).
Damien Skoracki est compositeur et multi instrumentiste doté d'un grand éclectisme musical, il
puise aussi bien son inspiration dans les cultures alternatives et expérimentales, que dans le post rock, la culture pop ou
les musiques électroniques, le bruit, les silences.Il est guitariste électrique, aime les synthétiseurs, les effets analogiques, et
explore toutes les ouvertures de l'air numérique. Il se forme à l'IRCAM.
Damien Skoracki joue dans le trio électrique bAse, forme le collectif d'improvisations électroniques FAHR, et développe
depuis 2009 au sein de FRITZ THE CAT une approche « moderne » du ciné concert.
Depuis 2012, Damien réunit toutes ses recherches dans son projet solo « SKORACKI ».
Yohan Landry est formé à la guitare, puis formé à la batterie avec l’enseignement de Mickey Four-
cade au C.I.A.M de Bordeaux. Fort de cet enseignement, il rentre en 2005 à l’Ecole Nationale de Musiques et de Danses
des Landes où il obtient un D.E.M en musiques actuelles (2007). Dès 2003, il fonde le groupe MICROFILM, projet transdisciplinaire qui mêle rock instrumental et projections vidéo. Avec quatre albums et plus d’une centaine de concerts en
France et à l’étranger.Il crée en compagnie de Damien Skoracki un projet exclusivement consacré aux ciné-concerts :
FRITZ THE CAT. Y. Landry a rejoint LE PRINCE MIIAOU en 2011 sur l’album Fill the blank with your own emptiness où il jouera
invariablement de la guitare, de la basse et du clavier. La tournée s’achèvera à l’Olympia en ouverture de la brillante
Anna Calvi.
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Olivier Bauer est formé aux techniques du spectacle et travaille comme créateur lumière depuis
plus de 10 ans au sein du CCN Ballet de Lorraine Nancy. Il a eu l’opportunité de travailler sur un répertoire d’une centaine
de pièces. «Mon parcours et mes centres dʼintérêts sont directement ou indirectement tous liés à lʼimage. Autodidacte,
je développe mes compétences au fil des années pour maitriser la chaine de création de lʼimage, naturelle et vivante
au sein de la boite noire du théâtre, grâce au travail de la lumière, ou numérique et animée à travers le monde de la
vidéo. Je conjugue mon parcours professionnel et mes passions personnelles pour lʼart (design, peinture, photo, architecture) pour alimenter les créations auxquelles je participe, dans un souci permanent dʼapprendre, dʼobserver, et de
restituer lʼimage. »
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15 et 16 novembre 2016
Le Manège - Scène Nationale de Reims
. . . . . . . . . . . . . TOURNÉE. . . . . . . . . . . . . .
18 novembre 2016
Scène Nationale d’Orléans
22 novembre 2016
CDC Pole Sud - Strasbourg
1er et 2 février 2017
La Coursive - Scène Nationale de La Rochelle
février 2017 (date en cours)
Les Hivernales - Avignon CDC
Autres dates en cours.
Photographies ©João Garcia
www.sinequanonart.com
SINE QUA NON ART est conventionné par la Région Aquitaine-Poitou
Charentes - Limousin, la ville de La Rochelle, et reçoit le soutien de la
DRAC - Ministère de la culture et de communication (aide au projet).
SINE QUA NON ART reçoit le soutien de l’Institut Français pour ses
projets à l’international
11Bis rue des Augustins, 17 000 La Rochelle
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