Journal N°3 - Lycée Français Charles De Gaulle de Londres
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Journal N°3 - Lycée Français Charles De Gaulle de Londres
No 3 Juin / 2015 LE LYCÉEN Gauthier Bonvarlet : Directeur du journal et éditeur. Maxence Bouée : Co-Directeur et éditeur. Le Proviseur : Chef de publication. ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Du haut de ce Lycée, 100 ans d’Histoire vous contemplent !! PAGE 2 L’entrée Cromwell où les anciens élèves sont accueillis par les volontaires. Photo de Baptiste Dilly Victor Henry, un des nombreux volontaires. Photo de Baptiste Dilly deBonjour Baptiste àDilly tous! Michèle Vignaud et Isolde Heymann Deux anciennes élèves ravies de retrouver le lycée. Photo de Baptiste Dilly L’UTILITÉ DES ANNIVERSAIRESREVALORISONS LES SOUVENIRS. SUPPORTEURS! Voici la dernière édition de l’année! Cela a été un plaisir pour nous de relancer le journal du lycée et nous nous réjouissons de continuer à le diriger l’année prochaine. Un grand merci à tous les journalistes qui nous ont suivis cette année! Bon été à tous et à l’année prochaine ! SUITEPAGE PAGE64 SUITE ----------------------------SUITE PAGE REVALORISONS LES SUPPORTEURS 1 SUITE PAGE 6 Du haut de ce Lycée, 100 ans D’Histoire vous contemplent !! Cent ans déjà que notre Lycée existe… Et il aura connu bien des évènements au cours de ce dernier centenaire ! Crée en 1915 dans le quartier de Victoria, le Lycée Français de Londres ne compte au départ qu’une centaine d’élèves. Il est relocalisé en 1920 à South Kensington, puis devient le quartier général des Forces Aériennes Françaises Libres pendant la deuxième guerre mondiale tandis que les élèves sont évacués au Lake District. C’est d’ailleurs à cette période qu’il accueille le fameux général dont il porte fièrement le nom aujourd’hui. Aujourd’hui, le Lycée accueille plus de 4000 élèves de nationalités différentes. Mais nous, alors, dans l’histoire ? Nous avons de la chance d’être les témoins de cet événement spécial. Alors, à notre manière, nous avons rendu honneur à notre Lycée avec une série d’événements préparés pour l’occasion. Au programme, concerts et expositions entre autres ; en voici les grandes lignes. quelqu’un de spécial pour la cérémonie officielle. En effet, la princesse Anne, qui est -petit rappel- fille de la reine actuelle du RoyaumeUni Elizabeth II et donc sœur du prince Charles, va faire son apparition vers 15h00 au Lycée. Une fois dans le Lycée, l’excitation est à son comble. Accompagnés par de la musique, des petits fours et des sourires, les heureux invités passent un après-midi inoubliable. Dernier grand jour du centenaire, le vendredi 22 mai durant lequel le Lycée accueille les anciens pendant un après-midi qui leur est spécialement dédié. Les journées portes ouvertes démarrent à 14h00. De nombreux stands et événements sont ouverts au public à travers le Lycée. Nous pouvons notamment citer les animations de Justice au Cœur dans la cour du Lycée, la vente du livre du centenaire dans le hall du 35, le recueil de témoignages pour les anciens élèves et personnel, mais aussi des événements musicaux tels que le parcours musical des élèves du secondaire, suivi des “Cent Ans de Jeunesse”, le Concert de l’ensemble instrumental et Vocal du Lycée puis, pour terminer, un concert de clôture du Centenaire accompagné de danse. Les anciens sont ensuite conviés à une soirée en leur honneur avec un cocktail de 18h30 à 20h00, puis un diner de Gala à partir de 19h30. Ce fut donc une semaine agitée et, nous pouvons dire qu’elle a été réussie! Bravo à tout le personnel et aux élèves qui ont participé à l’organisation des événements, et merci aux Anciens d’être venus : nous sommes heureux de voir qu’ils ont retrouvé leur ancien Lycée avec le sourire. Avec peut être la possibilité d être à leur place pour le Bicentenaire du Lycée… Ambre Bertrand 2nd2 Mercredi 20 mai est le premier grand jour du centenaire. C’est ce jour-la qu’est lancée l’exposition historique du centenaire dans le hall du 35. Accrochés aux murs, des panneaux retracent l’histoire du Lycée depuis sa création jusqu'à nos jours. Nous pouvons aussi y observer dans des vitrines de nombreux objets qui reflètent les événements ayant eu lieu au Lycée, tels que des photos du General de Gaulle ou encore un micro de la BBC des années 1940. Nous retrouvons également l’histoire du Lycée en salle Ansell sous la forme d’une exposition de BD, réalisées par les élèves, intitulée « Le Lycée a 100 Ans ». Le grand livre du centenaire est aussi lance ce jour-là, et est disponible à la vente pour élèves, parents et anciens. Le jeudi 21 mai est jour d’agitation au Lycée ! Tandis que les élèves chanteurs et musiciens s’activent sous la marquise de la cour du Lycée en préparation de leur concert, le reste des élèves attendent avec impatience 2 SCIENCES L’immunothérapie, le futur de la lutte contre le cancer ? L’immunothérapie d’après le Larousse c’est le traitement visant à modifier l’activité du système immunitaire. Elle connaît un vif intérêt ces dernières 4 années. Elle s’inscrit maintenant dans les piliers de la lutte contre le cancer, aux côtés de la chirurgie, de la radiothérapie et de la chimiothérapie. avancer au rythme actuel, il est probable que d’ici 2025, 70% des patients atteints d’un cancer bénéficient d’un traitement d’immunothérapie (complémentaire ou pas). Un des récents exemples de la possible utilisation de l’immunothérapie pour lutter contre le cancer est la mise au point de l’anti-PDL1. Il existe dans le corps une protéine connue sous le nom de PD-L1 (Programmed death-ligand 1) qui en se liant à la protéine PD1 désactive le système immunitaire et par conséquence la production d’antigènes. Les cellules cancéreuses utilisent ses protéines pour ‘se cacher’ dans notre corps et peuvent ainsi se multiplier sans être déloger par le système immunitaire. La mise au point de l’anti-PDL1 permet d’empêcher la liaison de PD-L1 et PD1 ce qui permet à la réaction immunitaire de se faire. Malheureusement, les recherches autour de l’anti-PDL1 ne sont pas encore terminées et de nombreux effets indésirables restent à contrer. Plus précisément l’immunothérapie c’est l’idée de stimuler la réponse immune quand elle est insuffisante (immunostimulation) ou la contrôler quand elle est excessive ou indésirable (immunosuppressions) pour permettre le traitement d’une maladie. Les traitements peuvent être non spécifiques, destinés à corriger tout le système immunitaire ou spécifique, c’est à dire centrés sur un groupe précis d’antigènes. Aujourd’hui, comme dans les autres points de recherche scientifiques, on a recours à des méthodes de plus en plus spécifiques. La plus connue des immunostimulations reste le vaccin qui consiste à stimuler la production des lymphocytes mémoire qui répondront efficacement à l’agression d’un germe pathogène. Mais vu l’intérêt que l’on lui porte, on pourra d’ici peu utiliser l’immunothérapie pour parer une des maladies les plus dangereuses au mondele cancer, qui ôte la vie à plus de huit millions de personnes chaque année. On cherche maintenant à développer l’immunothérapie du cancer. Il existe deux moyens d’utiliser l’immunothérapie du cancer : l’immunostimulation et injecter des éléments dans le système immunitaire, comme des protéines conçues par l’homme. Si les recherches continuent à Laure Mourgue d’Algue (2nde2) 3 L’UTILITÉ DES ANNIVERSAIRES-SOUVENIRS Sommes-nous en 2015 ou 100 après la première guerre mondiale ? Sommes-nous en mai ou 70 ans après la Libération ? Sommes-nous aujourd’hui ou 100 ans après la fondation du lycée ? Pourquoi donnons-nous d’importance à commémorations ? Comment douter ? Pourquoi douter ? Ça y est, vous doutez. Alors réfléchissez. Pourquoi fêtons-nous ces dates ? Nous commémorons les guerres mondiales et les attentats récents mais plus personne ne pense aux guerres napoléoniennes. Nous fêtons les 100 ans du lycée. Qui décide de ces commémorations ? Pourquoi une guerre mais pas l’autre ? Parce qu’il y a eu plus de morts? Parce que c’est plus récent ? Parce que cela nous rapproche ? Est-ce que cela nous fait du bien ? Est-ce que cela nous rassure de nous comparer à ces morts ? De voir le temps qui passe ? tant ces La réponse classique et presque unanimement attendue est : “pour se souvenir“. Belle réponse, sobre et politiquement très correcte. Mais vous êtes-vous déjà vous demandé si vous vous souvenez vraiment : si vous pensez vraiment aux milliers de morts durant les minutes de silence, si vous vous souvenez vraiment de la tyrannie de ces guerres, de la grandeur de ces victoires plutôt que de penser au week-end de quatre jours qui vous attend, au vendredi que vous sécherez pour partir au bord de l’eau. Il y a tant de raisons, et vous pensez sûrement à la vôtre, celle personnelle qui vous fait dire que les anniversaires-souvenirs ne sont pas vains. Alors quoi que vous en pensez, n’oubliez pas pourquoi vous vous souvenez. Finalement, sommes-nous tous hypocrites ? Evidemment non. Evidemment que vous êtes parfaits et bons. Alie Craplet Inspiré de Jean Cocteau, Le menteur 4 Et le stage c’était comment? Chaque année les Secondes doivent trouver un stage pour avoir une expérience du monde professionnel et développer leur curiosité. Tandis que certains passent leur stage à côté de la machine à café et de la photocopieuse, d’autres en tirent une expérience enrichissante. Quelques élèves ont décidé de nous livrer leur impression sur leur stage : Jessica Van Damme 2nd9, Stage dans une école pour autistes. Pour les deux semaines de stage, j’ai décidé de travailler à Queensmill School, une école pour autistes. C’était une expérience dure mais très enrichissante. Lors de ces deux semaines, j’ai appris comment communiquer avec ces enfants qui, pour une grande partie, ont des difficultés à s’exprimer. Chaque enfant avait son caractère unique et différent et même si leur autisme est très important leurs capacités m’ont fortement impressionnée. J’admire énormément tout le personnel, qui avec beaucoup de patience et d’amour, font de leur mieux pour faire progresser ces enfants. Je me suis attachée à ces enfants et ils vont me manquer. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Victor Henry 2nd4, Stage dans une banque. J’ai passé ces deux semaines de stage dans une banque, BNP PARIBAS. Durant cette expérience professionnelle. J’ai été mis la plupart du temps en relation avec des traders et des sales. J’ai découvert leur lieu de travail, les différentes spécialisations qui existent au sein de ces métiers et comment les traders et le group des sales effectuent leurs échanges. Ce stage m’a permis d’acquérir des connaissances sur le fonctionnement d’une banque et donc de mieux comprendre comment notre économie marche. Ce stage m’a beaucoup plu et j’ai trouve ce secteur très intéressant. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Matthieu Raynaud 2nd2, Stage dans une maison d’avocats. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- J’ai réussi à obtenir un stage chez des avocats criminels après avoir passé un entretien. C’était une superbe expérience, très enrichissante, dès le premier jour j’ai dû lire un cas sur un couple qui avait falsifié leurs données pour obtenir plus de bénéfices du gouvernement. Après avoir parlé longuement avec l’avocat, il m’a dit que le lendemain j’assisterai au procès de ce couple. J’y suis allé et j’ai eu la chance d’apprendre tout le système juridique anglais. Les jours qui suivaient, étaient similaires, dans le sens ou je lisais des cas de clients qu’il fallait défendre : cela allait de « simples » fraudes de quelques milliers à devoir défendre un homme accuse de meurtre. Puis j’ai eu l’occasion de visiter des tribunaux. Deux jours je suis allé à la Royal Court of Appeal où les condamnés peuvent faire appel s’il trouve que la justice n’a pas fait preuve de bonté. J’ai trouvé mon stage extrêmement intéressant. Il m’a permis de voir un côté de la société que j’ignorais totalement et une profession que j’ai découverte et qui m’a fasciné. 5 SPORT REVALORISONS LES SUPPORTEURS! Ne nous y méprenons pas : il existe une grande classe d’amateurs sportifs beaucoup plus calme et discrète. Malheureusement elle jouit également d’une réputation peu glorieuse ce qui fait que beaucoup des membres de cette classe n’assument pas leur statut. Il s’agit bien évidemment de la classe dite des supporteurs pantouflards. L’été s’annonce chargé ! Le tournoi de tennis de Roland-Garros a donné le coup d’envoi d’un été mémorable ! En effet, nombreuses sont les mères de familles qui attendent le mois de mai avec une impatience digne d’un collégien comptant les heures de cours avant la fin de l’année pour voir se terminer la saison de football, de rugby et retrouver enfin leurs maris ou garçons. Cette année cependant, RolandGarros cèdera vite place au tournoi de Wimbledon (tous les matchs en direct sur ITV, magnifique !) qui se terminera au moment même où débutera le Tour de France cycliste (le hasard fait tout de même bien les choses). Un court de moment de répit en août, nécessaire pour décompresser et mieux appréhender la coupe du monde de rugby qui débarquera en septembre et s’achèvera après qu’aient repris les saisons de football et de rugby. Le sport ne s’arrête jamais ; et le lycéen moyen entre très vite dans un cercle vicieux dont il ne ressort jamais. Je fais moi-même partie de cette classe et je ne m’en cache pas. Il est plus que temps de réhabiliter les supporteurs pantouflards qui ne méritent pas la réputation de flemmard incultes qu’ils se sont forgés au cours du temps. Nous sommes en effet la plus belle et prestigieuse classe de supporteurs, selon moi. Nous sommes, contrairement à certains, de véritables amoureux de tous les sports… retransmis à la télévision et nous nous fichons pas mal de celui que nous regardons à partir du moment où il ne passe pas sur les chaînes payantes. Nous sommes donc devenu extrêmement polyvalents, capables de passer de spécialiste de tennis une semaine à commentateur professionnel de cyclisme la semaine suivante. Les railleries se font alors entendre et nombreux sont ceux qui se moquèrent de notre faux professionnalisme. Cependant nous avons grâce à cela développé un talent de plus en plus demandé aujourd’hui : la polyvalence. Les supporteurs pantouflards sont aujourd’hui capables de vous donner leur avis sur tout et n’importe quoi n’importe quand. Avez-vous déjà écouté un album de votre chanteur/chanteuse/groupe de musique préféré sans avoir ressenti ne serait-ce que de légères préférences pour certains morceaux ? Le sport c’est la même chose : nous avons un choix immense mais nous avons aussi des préférences (plus ou moins explicables) pour certains clubs, certains athlètes auxquels nous nous attachons pour mais nous ne pouvons choisir que quelques articles (je m’excuse au passage pour la comparaison peu flatteuse). Nous endossons donc très vite la tenue du supporteur. Le supporteur est souvent perçu comme étant violent, interdit de stade, alcoolique voir pire…. Certes, ce sont malheureusement les plus en vue ; et les journaux, qui raffolent d’anecdotes sordides, prennent un malin plaisir à dénoncer les comportements de cette faible minorité et à généraliser leurs actions à parfois tout un sport. Les critiques ne s’arrêtent pas là malheureusement. Beaucoup s’interrogent sur notre véritable intérêt sur le sport, car les supporteurs pantouflards préfèrent regarder la télévision plutôt que de claquer leurs rares économies en tickets pour aller au stade. 6 Quant à l’ambiance des stades, nombreux sont ceux qui, sans vouloir l’avouer, tentent de la recréer seuls ou avec quelques amis en chantant derrière leur poste. Les supporteurs pantouflards sont donc des supporteurs comme les autres, à quelques différences près car contrairement aux autres, l’adversaire que nous craignons le plus, ce n’est pas un autre sportif, ni même l’arbitre, c’est la publicité. La publicité, que les chaînes s’amusent à diffuser au moment les plus tendus, la publicité, capable de vous ruiner un match, est le seul et unique adversaire dont les supporteurs pantouflards aimeraient bien se débarrasser. Moins violents et tout aussi investis que les supporteurs « traditionnels », les supporteurs pantouflards ne méritent donc pas toutes les moqueries dont ils sont les victimes. Il est temps aujourd’hui de s’en rendre compte et de réhabiliter ces personnes. Cet article vous paraîtra sans doute sans intérêt, idiot voire même stupide, mais il me tenait à cœur de défendre cette cause farfelue. Photo du Telegraph, supporteurs anglais. Fair use Paul Floquet, 2nde1 Photo du Nouvel Observateur, supporters de l’équipe de France devant la télévision. Fair use Photo du Telegraph, The Queue. Fair use 7 COIN BRITISH MENINISM A new movement has appeared: meninism, a satirical ideology intended to demonstrate the “hypocrisy” of feminism. Though it started off as a movement for women to establish rights of their own, it has now become the term used to describe the advocacy for the equality of the sexes on a global scale, including in countries where young girls are still deprived of the basic human rights they are entitled to, and women are still dramatically oppressed. The “meninists” are gaining popularity through mockery of the feminist movement on Tumblr and Twitter. By bringing to light the day-to-day sexism men are also subject to, such as the unrealistic portrayal of the “ideal man” in cinema, the unsaid dissociation of masculinity and sensibility, and the presumption that all men are dangerous predators. Of course men and boys are discriminated against, however: are a few Tumblr posts protesting against a movement that is fighting for the education of girls, their right to choose a spouse, to drive, to vote, really the solution? However, meninism has been criticised for its “unfunny” approach to the discrimination against men it thinks feminism is not tackling and, consequently, the double standards created. The movement’s name and the remarks made on its various pages prove quite a transparent lack of understanding of feminist ideology. Perhaps there is a lack of awareness regarding the sexism men undergo, in which case, yes: be heard! But maybe the “satirical”, cocky memes aren’t the best way to it… Tamina Summersgill, 2nd4 8 9 10