Céline Jeannier - Nico la Clusaz
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Céline Jeannier - Nico la Clusaz
Portrait de Céline Jeannier Ce mois-ci petit tour du côté d'Albertville pour rencontrer Céline Jeannier, de l'UOAT, qui s'est brillamment illustrée ce printemps sur course sur route comme le prouve sa victoire aux 10 km de Chambéry. Bonjour Céline, peux-tu te présenter en quelques lignes? Bonjour. Pas facile de se présenter…J’ai 32 ans et je suis née dans le Haut Doubs. Pour des raisons professionnelles, j’ai pas mal bougé pour être installée, depuis 2005, à Albertville. Je fais du sport depuis toute jeune. J’ai commencé à l’âge de 7 ans par de la gymnastique que j’ai pratiquée 10 ans mais j’ai vite découvert d’autres activités telles que le ski de fond, le vélo ou encore la randonnée lors des sorties familiales. J’ai fait un peu d’athlé au lycée. De par mes « restes » de gymnaste, je préférais la vitesse et les sauts. Après, il y a eu quelques années où je n’ai fait que du sport loisir avant de me tourner plus particulièrement vers la course à pied en 2002 avec les Foulées Chablaisiennes. Je suis actuellement licenciée à l’UOAT. Peux-tu nous parler de ta préparation? J’ai un entraineur qui me fait des plans donc j’évite de me poser trop de questions ! De façon générale, je fais pas mal de séances sur piste, au moins deux à trois par semaines, avec une alternance du type de travail en fonction de la période et de l’objectif. Le reste se fait en nature. Par contre, dès que je peux, je remplace volontiers une séance par une autre activité. En fait, j’adore le sport de façon générale et je profite des atouts de la région pour faire autre chose. D’ailleurs, l’hiver je cours très peu - une à deux fois par semaine tout au plus - mais je fais du ski de fond, et l’été je roule ou je randonne. Et puis, le reste de l’année, quand j’en ai un peu marre de courir (je n’aime pas trop la routine), je vais nager. J’apprécie vraiment la course à pied mais je n’imagine pas faire que ça. Je suis assez fragile au niveau des tendons donc je sais qu’à partir d’un certain volume, il faut que je fasse attention. Ca me permet donc de continuer à m’entrainer mais d’une autre façon et en limitant les « chocs ». Sinon, cette année - pour des raisons de disponibilité - j’ai fait un peu moins de séances sur piste et un plus de travail au cardio ou type fartlek. Ca m’a pas mal réussi, d’autant plus qu’avec le temps je me connais mieux, donc j’arrive davantage à adapter les allures en fonction de mon état de forme. © Pelloche Portrait de Céline Jeannier Qu'est ce que tu préfères à l'entrainement et qu'est ce que tu n'aimes pas ? Ce que je préfère, ce sont les séances de VMA courtes et toutes les sorties en nature qu’il s’agisse d’allures spécifiques, de côtes…en définitive, dès lors qu’il n’y a plus ce rapport distance / temps. Par contre, je n’aime pas trop la VMA longue, j’ai l’impression que c’est un effort très violent. Ton calendrier et tes objectifs 2011 ? Mon premier objectif est de continuer à prendre toujours autant de plaisir à courir et de ne pas me blesser. J’ai appris à ne pas trop ficeler mon calendrier. Je me projette toujours dans les 2 à 3 mois qui viennent, rarement au-delà parce que j’ai appris qu’il y a souvent des imprévus qui viennent bousculer tout ça et qui sont susceptibles de décevoir, notamment une blessure Ton échappatoire à la souffrance pour t’occuper ou une période de méforme. Et puis, c’est toul’esprit ? jours difficile pour moi de faire un choix car je Alors, j’ai du mal à penser à autre chose quand ça me fais plaisir aussi bien sur la piste, la route, devient vraiment dur. Je me dis juste qu’il faut que les cross… je tienne parce que ça me fait progresser et que, du coup, la prochaine fois ce sera moins dur. Je n’ai pas de spécialité mais je n’ai pas non plus les qualités pour être performante dans un Quel-est le sportif que tu admires le plus ? domaine en particulier. D’ailleurs ma qualité Pendant longtemps, ça a été Stéphane Diagana. Je première est peut être d’être polyvalente. Et l’ai toujours considéré comme un sportif exem- puis comme vous l’aurez compris maintenant, plaire. De plus, je trouve que le 400 m haies est ça me va très bien de varier le type de courses une très belle spécialité qui associe et nécessite dif- car, du coup, l’entrainement est aussi différent férentes qualités : vitesse, résistance, technique… et c’est cette variété qui me plait. Depuis qu’il a mis un terme a sa carrière, je n’ai pas de préférence particulière. Pour en revenir à la question initiale, je vais m’essayer cet été sur des courses de montagne et certainement faire aussi quelques trails (courts). Je pense revenir sur la route cet automne mais je ne sais pas encore sur quelle distance : 10 km ou marathon, distance que j’ai découverte en 2010 et qui m’a laissé un excellent souvenir. Entre temps, j’espère pouvoir refaire équipe avec Sophie (Haubois) pour l’Ancilevienne. Nous nous sommes vraiment fait plaisir l’année passée et c’est le genre de course qui a une dimension particulière notamment en termes de partage. La question que j’ai oublié de te poser ? Je n’ai pas un brin d’imagination et suis très « terre à terre » donc je profite de l’occasion pour faire quelques remerciements… Je remercie donc, Rodolphe (Pouchoy), mon entraineur, pour sa patience et son investissement mais aussi Rachid (Mekloufi) qui m’a fait découvrir et surtout apprécier la course à pied en me transmettant beaucoup de choses. Et puis un grand merci à Michel Gardet Cadet et Eric Detraz, toujours là quand il faut pour me donner des conseils avisés.