Philippe Nahoum

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Philippe Nahoum
ECONOMIE • INTERVIEW • FRENCH TECH • CULTURE/SORTIES • REGARD D’EXPERT • AUTO-MOTO • ANNONCES LEGALES
INTERVIEW
N°1798 - 24 MAI 2016
Philippe Nahoum : numériquement vôtre
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FRENCH TECH
BigUp4StarUp : l’écosystème montpelliérain mobilisé
INITIATIVE
Carole Delga inaugure le MRAC à Sérignan
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Magazine d’Informations
MAgAZIne d’InFORMAtIOnS dU lAngUedOC-ROUSSIllOn
du Languedoc-Roussillon
officiellement désigné pour
la publication d’annonces
ECONOMIE • INTERVIEW • FRENCH TECH • CULTURE/SORTIES • REGARD D’EXPERT • AUTO-MOTO • ANNONCES LEGALES
légales sur l’ensemble du
département de l’Hérault
SARL de Presse
au capital de 190 000 H :
7OFFICIEL édition de la
Gazette Economique de l’Hérault
2 Rue Stanislas Digeon
34000 MONTPELLIER
Tél. 04 99 61 41 31
Fax 04 99 61 41 30
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ISSN 0297-2364
Commission Paritaire
INTERVIEW
Philippe Nahoum : numériquement vôtre
N°1798 - 24 MAI 2016
de Publication et d’Agences
de Presse - N°1020 I 87223
directeur de la publication :
Bertrand Fassio
[email protected]
FRENCH TECH
BigUp4StarUp : l’écosystème montpelliérain mobilisé
INITIATIVE
Carole Delga inaugure le MRAC à Sérignan
SOMMAIRe
# 1798 - 24 mai 2016
Marin Laval (Béziers)
leS entRepRISeS QUI FOnt l’ACtU
rédactrice en chef :
Nadira Belkacem
[email protected]
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rédaction :
l’ÉVÈneMent QUI FAIt l’ACtU
Nadira Belkacem,
Gil Martin
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annonces légales :
Corinne Turpin,
[email protected]
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crédits photos :
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Voir crédit photo
Couverture :
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Louiza Ponce
[email protected]
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Coup de cœur littérature de la semaine
Coup de cœur Bande dessinée de la semaine
ARt de VIVRe
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Publicité Béziers :
So design : les tendances à suivre !
RegARd d’expeRt
Marin Laval [email protected]
impression : Impact’imprimerie
Bruno peinado : jeu de dialogue au MRAC
Boulevard : clap de fin pour Robin Williams
lIttÉRAtURe et BAnde deSSInÉe
Publicité :
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© Mario Sinistaj
service Comptabilité :
philippe nahoum : numériquement vôtre
BigUp4startup : l’écosystème mobilisé
VIgnOBleS BY CAIRel
Philippe Nahoum
maquette :
Musée régional d’art contemporain de Sérignan réouvert
le 2 juin, Connec’Sud décerne ses Awards
Accord Métropole-CCI : booster le centre-ville !
A lA Une...
ont participé à ce numéro :
AP,
Comédie du livre : l’Italie se fête à Montpellier
télex : l’actualité en chiffres
leS InItIAtIVeS QUI FOnt l’ACtU
Nathalie Andreo,
Emilie Brosseau,
en Bref : les actus, c’est aussi...
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Tel : 04 67 02 99 89
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Constitutions, dissolutions, liquidations, ventes aux enchères,
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A lA Une
pHIlIppe nAHOUM
nUMÉRIQUeMent VÔtRe
Photo : Philippe Nahoum © Mario Sinistaj
Propos recueillis par Gil Martin
Patron de l’agence digitale Choosit et créateur du programme collaboratif d’accélération Start2you, Philippe Nahoum est l’une des figures de la
French Tech Montpellier. Le spécialiste du numérique analyse les effets
du label national sur l’écosystème local et donne sa feuille de route pour
co-construire l’avenir. A la croisée des chemins, le dirigeant convoque
startups, grands groupes et collectivités territoriales appelés à bâtir,
ensemble, l’économie du futur. Alors que la Mêlée s’en mêle, la French
Tech Montpellier montre la voie avec son deuxième BigUp4StartUp.
Pour ce « Meetic de l’Innovation », 14 grands groupes nationaux sont
venus pitcher avec les start-ups montpelliéraines les plus séduisantes.
Et plus si affinités, bien sûr… Ce BigUp, événement sans équivalent en
France par son aura, va sans doute faire des petits et connaître un avenir national. Mythique, on vous dit !
le BigUp4startup, pour sa deuxième édition, a pris de l’ampleur. pourquoi
un tel engouement des grands groupes ?
Cet évènement leur permet de sourcer efficacement et rapidement les startups répondant à leur besoin d’innovation. Aujourd’hui, l’intérêt majeur des
grands groupes se résume ainsi : comment préserver nos acquis, continuer
à leur donner du sens et rester en adéquation avec nos marchés ? Or, c’est
justement sur ces enjeux que les modèles de rupture (nouveaux usages, agilité et séduction face aux nouveaux marchés...) peuvent leur échapper. de
fait, la collaboration ou la co-construction avec les startups leur apportent
des réponses, et souvent rapidement. désormais, l’enjeu ne consiste plus à
combattre ses concurrents mais à se donner les moyens de rester en phase
avec le marché.
le BigUp est-il un évènement unique en France, et si oui, envisagez-vous
d’exporter le modèle ?
d’autres actions similaires existent dans les métropoles labellisées, mais
pas dans un format aussi abouti que le BigUp4StartUp. Créé à Montpellier
et porté par deux responsables régionaux du groupe la poste, pierre Billet
et Lucie Phaosady, le BigUp est le fruit de la réflexion des grands groupes et
des startups au sein du conseil local de la Frenchtech. le rayonnement de
cet événement est unique : cette année, 14 directions de l’innovation nationales, voire européennes, sont venues écouter et rencontrer, en face à face,
les startups montpelliéraines. Ce succès nous pousse effectivement à généraliser ce modèle sur le plan national. pierre et lucie, accompagnés par tous
les grands groupes, y travaillent déjà. On va vers un BigUp4Startup national.
de multiples évènements apportent, toute l’année, de la visibilité à l’écosystème numérique local. est-il vraiment dynamique ?
Oui, il est extraordinairement dynamique, la preuve ! (rires). C’est drôle,
quand j’y repense : à l’époque de la première vague de labellisations, on
nous a considéré comme la « surprise ». Or, moins de deux ans plus tard,
nous sommes reconnus comme l’un des exemples nationaux en terme
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d’écosystème vivant et rayonnant. A Montpellier, on a appris à se rencontrer
et à co-construire notre devenir.
Quel bilan pour le label French tech ? Apporte-t-il un vrai plus ?
C’est incontestable ! Juste un chiffre : en 2015, nos startups ont levé 80 m€,
soit une progression de 60 % en 1 an ! la France, aujourd’hui, est clairement identifiée à l’international comme une Startup Nation, peut-être encore timorée par le manque de capitaux importants, mais cela évolue : John
Chambers, Patron de CISCO, confirme sa volonté d’investir en France en
parlant de «terre d’avenir» ; l’ecole 42 de xavier niel s’exporte dans la Silicon Valley… Il y a des indicateurs qui parlent d’eux-mêmes ! la création
de ce label a généré un focus qui change la donne. A Montpellier, où nous
attendons la reconduction du label, nous nous inscrivons pleinement dans
cette dynamique française autour de l’innovation. nous sommes la déclinaison de la French touch par la tech (rires) ! pour avoir rencontré les autres
écosystèmes nationaux, je vous confirme que Montpellier, dans ce domaine,
a tout d’une grande capitale européenne à côté de Barcelone ou de dublin.
Vous êtes à l’origine du programme «collaboratif» start2You. Quels outils
manquent-ils encore à la French tech locale ?
l’écosystème s’est doté d’un programme d’actions ambitieux élaboré par les
entreprises elles-mêmes autour de 7 grands thèmes : animation, talents,
financement, grands groupes, hyper-croissance, international, transition numérique. Ce programme se traduit notamment par des actions concrètes
comme le BigUp ou l’initiative Start2you que j’ai lancées avec la volonté
d’apporter une brique au niveau de l’accompagnement dès les premières
phases de la création d’entreprise. Start2you apporte ressources et compétences, promotion et visibilité, mise en relation business, le tout dans un esprit collaboratif révélant la richesse et la diversité des acteurs déjà en place.
C’est un succès : en 9 mois, start2You a accompagné 50 startups ! Mon
grand plaisir, c’est de voir comment un ensemble de petites choses apportées au bon moment permettent à des entreprises de décoller. C’est pour ce
plaisir-là que je m’investis bénévolement dans la Frenchtech.
Vous êtes très impliqué dans l’écosystème. pourquoi cet engagement ?
C’est mon moteur, mon hygiène de vie. J’ai l’impression d’être né pour
ça ! Comment ne pas s’en satisfaire quand on voit le développement de
Montpellier grâce aux personnes qui, depuis des années, font ce que nous
sommes... J’ai regardé, appris et donné. C’est à la fois mon plaisir personnel
et ma satisfaction de chef d’entreprises (au pluriel car je suis récidiviste).
Quelles stratégies doivent adopter les collectivités locales pour soutenir la
dynamique French tech ?
J’ai proposé un plan en 10 actions prioritaires avec le numérique comme
levier de développement dans tous les secteurs d’activités de notre économie. On y retrouve les notions d’infrastructure, de stimulation à la création
d’entreprises, de parcours de formation, de transversalité, de vision monde,
etc… nous sommes tous acteurs, privés et publics, de notre devenir. A ce
titre, je salue la pertinence de la Métropole de Montpellier qui a très tôt compris qu’elle devait faciliter les initiatives pour accompagner la French tech
sans pour autant faire les programmes à la place des entreprises. C’est une
démarche intelligente et gagnante ! Idem pour la CCI qui intervient au plus
près de ses ressortissants pour faire éclore les projets innovants tous secteurs confondus. Rappelons que l’innovation ne concerne pas que le numérique : il faut également faire monter les projets innovants dans le commerce,
l’artisanat ou le bâtiment. et il y en a !
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Quel rôle pour la grande Région ? et quel avenir pour le cluster numérique
languedocien Southdigital ?
J’espère que la nouvelle grande Région saura casser les codes pré-établis
pour accueillir nos deux Métropoles, toulouse et Montpellier, comme des
étendards pour faire rayonner le territoire. Il y a matière à élaborer, ensemble
et sans individualité, une politique régionale portant efficacement l’innovation
industrielle et le numérique. C’est la conduite que je prône depuis le début
auprès des services de la Région, ancienne et nouvelle, même si j’attends toujours leur réponse (rires). Quant à l’avenir du cluster régional, je ne sais pas.
la Mêlée, le cluster toulousain, arrive sur Montpellier. est-ce une opportunité
pour l’écosystème local ?
Je crois beaucoup au positionnement très transversal de la Mêlée qui
s’adresse à toutes les entreprises qui utilisent le numérique. Ce positionnement ouvert à tous permet d’accompagner la transition numérique auprès
de toutes les entreprises par des actions concrètes qui parlent à tous les
secteurs. C’est la ligne de la Mêlée, claire et indentifiable, qui vient des entreprises elles-mêmes, donc en parfaite adéquation avec les besoins réels.
Je salue bien sûr l’arrivée de la Mêlée qui ne vient pas, comme je l’ai entendu, envahir l’écosystème montpelliérain… Il faut arrêter avec ces bêtises. Je
souhaite que la Mêlée puisse s’intègrer à notre écosystème : en capitalisant
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sur leur grande expérience toulousaine, les gens de la Mêlée peuvent nous
aider à préserver et développer l’innovation en languedoc-Roussillon.
Vous semblez acquis aux clusters portés par les entreprises. Moins pour
ceux portés par les collectivités ?
Je ne crois pas à la viabilité, à l’échelle d’une région ou du pays, d’un cluster
unique. Je crois plutôt aux clusters thématiques, une notion assez récente
au sein de la Frenchtech mais qui est déjà bien lancée. On le voit avec le
développement de push Start, le groupement des acteurs du Jeux Vidéo,
ou tIpI, celui des indépendants. Ces initiatives prouvent la pertinence des
clusters quand ils sont libres de leurs actions et portés par la seule volonté
des acteurs économiques. Je pense que les constitutions de réseaux thématiques vont accélérer, et c’est une excellente chose. Je pense également
que nous allons vers la fin des clusters généralistes. La place doit être faite
aux actions portées par les professionnels, éventuellement accompagnés
par les acteurs publics quand il faut satisfaire le développement économique
et mutualisé d’un territoire.
2ÈME
BIGUP4STARTUP
EN CHIFFRES
14 : pour cette deuxième édition (19-21
mai), le rendez-vous
montpelliérain a attiré
les responsables de
l’innovation de 14
grand groupes dans
l’Hérault (7 en 2015) ;
21 : soit le nombre
de startups locales
invitées à « pitcher »
directement vendredi
matin devant les
grands groupes ;
60 : le nombre de
startups qui ont
décroché un rendez-vous (1/4h) en
face à face avec les
grands groupes ;
180 : le nombre de
rendez-vous calés
vendredi après-midi
avec les startups par
les grands groupes.
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la question de l’international est cruciale pour les start-ups. Que vous
inspirent les efforts de la Métropole aux USA et au Canada ?
Je n’ai qu’un mot : indispensable ! C’est aujourd’hui, dans les écoles, que
nous devrions donner à nos enfants la faculté d’être à minima bilingues et
d’avoir une « vision Monde »… Oui, la Métropole doit maintenir ses efforts
pour permettre une plus grande facilité de relations et de développement
internationaux. nous avons la chance d’avoir déjà une ligne porteuse autour
de la Frenchtech et ses hubs à l’international : nous devions nous y inscrire
et c’est ce que la M3M fait en favorisant la mise en place de programmes de
collaborations à Montréal, à Sherbrooke, à Austin, à Orlando… Bravo, c’est
du concret ! Je pense que la nouvelle Région et ses deux Métropoles doivent
désormais s’accorder pour mutualiser ce type d’actions et les rationaliser.
l’avant dernière question au patron de Choosit : quels sont vos principaux
projets ?
Choosit se développe tous les ans, dans le pur esprit d’une Agence de
Communication digitale à taille humaine et proche de ses clients. et je me
réjouis de voir ce chemin parcouru. Je suis attaché à mon territoire et à
ses entreprises, et je crois qu’ils nous le rendent bien (rires) ! Je travaille
en ce moment sur un projet de développement important autour d’un adossement industriel qui nous permettra de franchir une autre étape. Choosit
vise un rayonnement géographique et thématique plus large. nous avons
aujourd’hui un savoir-faire et des compétences reconnus, et c’est cela que
nous allons valoriser et amplifier.
la dernière question au citoyen nahoum : vous étiez colistier de philippe
Saurel aux dernières élections Régionales. la politique, c’est aussi un engagement qui vous tient à coeur ?
Oui, et je remercie philippe Saurel qui a été le premier à donner une écoute
« politique » à mes convictions. J’adhère à sa logique citoyenne, à cette volonté
d’agir en-dehors du diktat des partis. Je me représenterai sans hésitation !
Mais mon engagement politique, au sens premier du terme, remonte à longtemps. Chaque fois que l’on m’a proposé d’apporter mes compétences, ma
vision d’entrepreneur libre pour servir l’intérêt général, je me suis engagé :
avec la Ville de Montpellier, le district, l’Agglo, la Région et aujourd’hui la
Métropole. en ce sens, j’ai toujours fait de la « politique » car je suis un
dirigeant d’entreprises et un citoyen engagé. Je rêve que nous soyons nombreux pour montrer que l’engagement citoyen n’est plus une vue de l’esprit !
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A lA Une
BIgUp4StARtUp,
l’ÉCOSYStÈMe MOBIlISÉ
Pour ce deuxième BigUp4Startup, près de 400 startups de l’écosystème montpelliérain ont joué le jeu. Entre pitch, rendez-vous en
face à face, soirée networking, les entreprises de la French Tech
Montpellier ont focalisé l’attention des grands groupes nationaux et
européens. Le nombre de contrats signés l’an dernier (15 contrats)
sera-t-il dépassé cette année ? En attendant la réponse, qui
tombera bientôt, retour sur un événement qui va s’exporter : trois
métropoles labellisées French Tech vont accueillir le BigUp, dont
Toulouse avant la fin de l’année…
la deuxième édition du BigUp4Startup (19 et 20 mai), organisé par la
French tech Montpellier avec le soutien du cluster numérique régional FrenchSouthdigital, a tenu toutes ses promesses. Cet évènement
unique en France a permis de rassembler à Montpellier 14 responsables
de l’innovation de 14 grands groupes nationaux et européens (contre 8
en 2015) venus rencontrer les startups locales les plus innovantes. leurs
objectifs : sourcer les solutions de rupture répondant à leurs besoins :
« Le BigUp4StartUp permet à ces grands noms de l’économie française*
de débusquer les start-ups leur apportant des solutions concrètes en
terme d’innovation », explique pierre Billet, délégué au développement régional, à l’économie durable et au numérique de la poste en
languedoc-Roussillon et chef de projet BigUp4Startup : « Les grands
groupes viennent ici pour se doter des outils de rupture qui leur
permettent de rester en phase avec leurs marchés ».
Philippe Nahoum, Lucie Phaosady, Chantal Marion (Vive-présidente de la M3M), Noël Sugura
(maire de Villeneuve-lès-Maguelone) et Pierre Billet © Mario Sinistaj
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C
Ti
En haut : Après le BigUp4Startup, soirée
Networking pour la French Tech sur la plage du
Carré Mer © Mario Sinistaj
à gauche : L’équipe de Plussh pour une soirée
en direct sur le net
Lucie Phaosady et Pierre Billet, du groupe La Poste, organisateurs du BigUp4Startup
L’écosystème mobilisé, avec Arnaud Ioualalen (à droite), fondateur et dirigeant de Numalis
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La
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Christian Guichard, dirigeant et fondateur d’Authentication Industrie et Agnès
Tixier (Invest Sud de France)
Jean-Michel Cambot, patron de TellmePlus, et Bennet Holmes
(association 60 000 rebonds)
Philippe Malagova et Jean-Pierre Lorillet (ERDF)
artup
Lahouari Kaddouri, fondateur de LKSpatialist et Marc Feau
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Christophe Carniel, président de Transfert-LR et patron de Vogo
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A lA Une
21 startups en pôle position devant les grands groupes
Cette année, le jury de la French tech avait retenu 21 startups invitées
à « pitcher » devant les grands groupes avec trois grandes possibilités
à la clé : vendre une solution innovante, intégrer un dispositif dans le
cadre d’un partenariat financier ou intégrer un dispositif d’accélération.
Pour relever ces défis, les start-ups ne sont pas parties dans l’inconnu :
sélectionnées par le BIC, elles ont eu l’occasion, en amont, de découvrir
les besoins des grands groupes exprimés dans des appels à projets disponibles en ligne : « Nos startups ont pu se préparer avant de présenter,
en direct devant les responsables nationaux et européens en charge de
l’innovation, leurs solutions innovantes », rappelle le chef de projet, soutenu dans la préparation du BigUp par lucie phaosady.
21 pitchs et 180 rendez-vous en face à face
Outre les traditionnels « pitch » réservés à 21 startups triées sur le
volet (Amaplace, Aquafadas, Arthur dupuy, Bodysens, Cyleone, dataconsulting, Idéalys, Innership, Intend technology, Ioterop, Janusafe,
lightstream, MatchUpBox, Matooma, plussh, provizon, R2d2, Seclab,
ServicesYou, TellMePlus, WeMap), plus de 180 rendez-vous en face à
face ont également permis à une soixantaine de start-ups de présenter
leurs produits ou projets aux 14 grands groupes. « L’enjeu est de taille :
à la suite du premier BigUp, une quinzaine de contrats ont abouti entre
les start-ups de l’écosystème montpelliérain et les grands groupes nationaux », rappelle lucie phaosady.
Soirée networking à la plage, vue sur Toulouse
Cette année, le BigUp, dont les résultats en termes de contrats passés
avec les grands groupes seront bientôt connus, s’est largement ouvert à
l’ensemble de l’écosystème, avec notamment une soirée networking
organisée jeudi soir au Carré Mer, en partenariat avec France digitale
(voir photos). L’occasion pour les organisateurs de confirmer les ambitions nationales du BigUp. l’événement, dans sa formule, devrait être
rapidement étendu à toute la France : « Au moins trois autres Métropoles
French Tech devraient accueillir le BigUp », confirment Pierre Billet et
lucie phaosady : « D’ici la fin de l’année, Toulouse sera la première de
ces 3 autres métropoles French Tech à organiser son BigUp ».
*8 premiers grands groupes nationaux ont participé au BigUp4Startup en 2015
aux côtés de la French Tech Montpellier : La Poste, Crédit Agricole, EDF, Engie,
Orange, Société Générale, SNCF et Midi Libre)… Ils ont été rejoints pour l’édition 2026 par 6 « petits » nouveaux : la Banque Populaire du Sud, la Caisse des
dépôts, le CHU de Montpellier, Cisco, ERDF et Schlumberger).
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