MB RapAnn 2004_Intro_fr

Transcription

MB RapAnn 2004_Intro_fr
Rapport
Annuel
2004
Profil
Table des matières
Mega Bloks crée des jouets de construction
de grande qualité, amusants et éducatifs, qui
incitent les enfants et les parents à jouer
et à apprendre ensemble. Le système de
MEGA BLOKS comprend des jouets de construction de base et d’autres respectant des
thématiques et ils sont destinés aux filles et
aux garçons de tout âge. Basée à Montréal,
Mega Bloks est une société internationale qui
emploie environ 1 100 personnes et dont les
ventes sont réparties dans plus de 100 pays.
Les actions de la Société sont inscrites à la
Bourse de Toronto sous le symbole « MB ».
2
Déclarations prévisionnelles
Certaines déclarations faites dans le présent document peuvent constituer des déclarations de nature
prévisionnelle, assujetties à d'importants risques et
incertitudes difficiles à prévoir et d'hypothèses qui
pourraient s'avérer erronées. Les résultats et les
événements réels peuvent se révéler considérablement différents.
Revue de l’exploitation
Produits novateurs / Croissance internationale /
Excellence de l’exploitation / Marque mondiale
11
Lettre du président du conseil
12
Message aux actionnaires
14
Analyse par la direction de la situation financière
et des résultats d’exploitation
27
États financiers consolidés
30
Notes aux états financiers consolidés
43
Renseignements
aux actionnaires
44
Administrateurs, dirigeants
et haute direction
Produits
d’exploitation nets
219,7
234,6
188,8
(millions de $ US )
150,0
114,0
2000
2001
2002
2003
2004
28,8
Bénéfice net
25,2
(millions de $ US )
20,2
6,0
4,3
2000
Dette totale
2001
2002
2003
2004
127,3
(millions de $ US )
113,9
43,8
36,4
24,6
2000
2001
2002
2003
2004
2
Revue de l’exploitation
Produits novateurs
a qualité exceptionnelle en matière de design fait de Mega Bloks le chef de file de l’innovation et de la croissance dans la catégorie des jouets de construction, et cela, à l’échelle de la planète. Notre avantage : nos employés
en marketing, en créativité et en ingénierie qui partagent une passion commune, celle de faire des jouets
formidables. En fait, nos équipes de développement de produits sont parmi les plus novatrices du secteur du jouet.
L
Nous sommes les chefs de file du segment préscolaire. À l’assortiment impressionnant de jouets devenus des
classiques, s’ajoutent chaque année de nouvelles créations. Nos ensembles de jeux hybrides pour les enfants plus âgés
comblent toute imagination en alliant la construction avec des thématiques et des figurines d’action. Ces deux gammes
sont enrichies de personnages populaires exploités sous licence qui attirent de nouveaux
consommateurs et augmentent le rayonnement de la marque MEGA BLOKS.
Les enfants et les adultes recherchent des jouets stimulants, divertissants et ayant une valeur ludique durable. Nous répondons à
ces attentes par un flot ininterrompu d’idées, de créativité et
d’innovations qui nous conduit au lancement de nouveaux
produits passionnants année après année.
Nous sommes emballés par notre gamme de jouets 2005. Dans les produits
préscolaires, nous lançons de nouvelles thématiques captivantes avec les
Aventures de Radix pour garçons et filles ainsi que des personnages populaires
sous licence s’adressant particulièrement aux filles. Notre gamme pour
garçons 5+ s’enrichira des jouets Pyrates, une toute nouvelle thématique
globale, et d’autres héros débordant d’action provenant de l’univers Marvel.
Nous appuyons l’innovation en matière de produits en consacrant
entre 3 % et 4 % de nos ventes annuelles à la recherche et développement, et en offrant à notre personnel les toutes dernières technologies de
design et de prototypage. Cet investissement constant est maximisé par
un processus rigoureux de développement des produits qui nous aide à
choisir les concepts de jouets gagnants et à optimiser notre fabrication.
Le résultat : des jouets primés amusants et abordables pour les consommateurs, tout en étant rentables pour la Société et les détaillants.
4
Croissance internationale
es jouets de construction représentent un marché
d’environ 1,4 milliard $, dont environ 70 % de la
demande se situe à l’extérieur de l’Amérique du
Nord. Nous avons commencé à déployer notre stratégie
internationale à la fin des années 1990, en développant
notre propre force de vente et notre réseau logistique en
Amérique latine et en Europe. Nous récoltons aujourd’hui le
fruit de cette approche fondée sur le long terme.
L
Les marchés internationaux ont representé plus de 100 millions $, ou 43 %, de nos ventes en 2004, comparativement
à 31 millions $, ou 27 %, il y a cinq ans. Les ventes internationales ont augmenté de 25 % en 2004, alimentées par
l’exécution réussie de notre stratégie, particulièrement dans
les marchés clés européens.
Les économies en croissance de l’Europe centrale et de l’Est
représentent un terrain fertile pour notre marque au cours des
prochaines années, tout comme plusieurs marchés asiatiques
où nous faisons déjà des avancées, particulièrement le Japon
et la Corée du Sud. Nous sommes les chefs de file dans notre
catégorie au Mexique, ce qui nous offre un tremplin pour
accroître notre présence dans toute l’Amérique latine.
Avec un fondement solide en Amérique du Nord et un potentiel
pratiquement illimité ailleurs dans le monde, nous anticipons
une croissance soutenue pour faire de MEGA BLOKS l’une
des principales marques mondiales.
De la croissance, il y en a encore en réserve ! En 2005, nous
faisons notre entrée en Italie et en Allemagne, deux marchés
où les ventes annuelles de jouets de construction dépassent
les 300 millions $. Pour la première fois, nous offrirons
notre gamme complète de produits dans ces pays, appuyée
par nos équipes de vente expérimentées et notre réseau de
distribution.
Exécution réussie
Nous avons réussi dans chacun des
marchés internationaux abordés. Récemment,
nous avons constitué notre force de vente en
Espagne et saisi 20 % du marché dans la catégorie
des jouets de construction en seulement deux ans.
Au Mexique, nous avons établi notre filiale en 1997 et notre
croissance a été exceptionnelle. Nous sommes aujourd’hui
le chef de file national en matière de jouets de construction.
5
“Two examples of international success:
how we entered Spain with our own
sales force and captured 20% market
share in 2 years; how we entered
Mexico in 1997 and today we lead
the construction category.”
6
Corporate overview
ceeds of its IPO and new credit facility to repay all outstanding
Mega Bloks Inc. ("Mega Bloks" or the "Company") is the indebtedness under its previous credit facility. At the end of the
world's second largest manufacturer and marketer of construc- first quarter, the Company repaid the remain-ing balance of
tion toys and the largest Canadian toy company. The Company $13.5 million and terminated its Term A credit facility.
designs, manufactures and markets a broad line of construction Concurrently, its revolving credit facility was increased to $45.0
toys under the MEGA BLOKS brand, targeting the preschool and million from $35.0 million to support its ongoing growth initia
age 5+ markets. Over 90% of its products retail for $29.99 or During the second quarter, the Company announced a multiUne
passion
pour
lesofjouets
less. Based
on the enduring
play value
the Company's system year joint development and distribution agreement with Bandai
Notre
capacité
design
industriel
l’une
plus
importantes
of interlocking
plasticde
building
blocks,
its productsest
have
broaddesCo.,
Ltd. ("Bandai"),
the leading toy manufacturer in Japan. The
au Canada, avec une équipe dynamique de plus de 120 spécialistes
appeal and enjoy relatively steady demand.
first jointly developed products for the Japanese market, code la mise en marché, de concepteurs et d’ingénieurs, résolue à
branded
MEGA
BLOKS and BANDAI, were in retail by the end
fabriquer les meilleurs jouets. En 2004, Mega Bloks
a été
honorée
The Company
and its wholly-owned
subsidiaries
employ morela meilleure
of the third quarter
of 2003.
du
titre d’entreprise
canadienne
possédant
stratégie
thandesign
1,000 people
over 100
countries from
11 offices
Post
Design Exchange Awards.
de
dansserving
le cadre
du National
around the world. The Company expanded its market reach out- Also during the second quarter, The Blackstone Group sold subside North America by establishing Mega Bloks Latinoamerica stantially all of their remaining equity position in the Company
S.A de C.V. in 1997 and Mega Bloks Europe N.V. in 1998. These in a secondary offering. The Company did not issue common
subsidiaries directly support major international retailers while shares in this offering and did not receive any proceeds.
providing a logistical and administrative platform for the
Company's global operations. The Company markets and dis- During the third quarter, the Company entered into a global
tributes its products primarily through its own network in near- agreement for the right to manufacture and market the
ly all major toy markets. In 2003, 63% of consolidated net sales all-new Teenage Mutant Ninja Turtles, re-launched in 2003
were recorded in North America, which is comprised of the through an animated television series on Fox Box in the United
United States and Canada, and the balance in the International States and Teletoon in Canada. This agreement is in line with
market, which includes sales in all other countries.
the Company's strategy of licensing entertainment properties
having lasting appeal that can incrementally contribute to the
The Company operates a state-of-the-art manufacturing facility growth of its brand.
in Montreal, featuring multiple capacity plastic injection-molding
machines, specialized automated counting systems and multi- Also in the third quarter, the Federal Court of Appeal of Canada
product integrated assembly lines. Toys manufactured in this released a decision dismissing, with costs, the appeal filed by
facility accounted for approximately 65% of 2003 sales and the Kirkbi AG and Lego Canada Inc. (collectively referred to as
remaining sales were derived from products manufactured under “LEGO”) from the May 2002 decision of the Federal Court Trial
contract in Asia.
Division. Through this action, LEGO claimed exclusive rights in
the “look” of the knobs on its standard LEGO brick and alleged
The Company successfully closed its initial public offering that the manufacture and sale of the Company’s Micro MEGA
(“IPO”) in 2002 and listed its shares on the Toronto Stock BLOKS construction blocks con-stituted passing off pursuant to
Exchange. The Company issued 7,250,000 common shares from the Trade-marks Act of Canada. LEGO has filed a request for
treasury at a price of CA$14.50 per share, resulting in gross pro- leave to appeal to the Supreme Court of Canada. A ruling is
ceeds of CA$105.1 million. Concurrent with the IPO, the expected in the first half of 2004.
Company entered into a new credit facility totalling $75.0 million with a syndicate of lenders. The Company used the net pro-
Excellence de l’exploitation
7
ega Bloks offre aux détaillants et aux consommateurs un rapport qualité/prix difficile à
battre. Nos jouets se vendent à des prix
attrayants et sont garantis à vie. Les détaillants reconnaissent la rapidité d’écoulement de nos produits et
la diligence avec laquelle nous livrons leurs commandes.
Il s’agit là d’une combinaison gagnante pour les consommateurs, les détaillants et les actionnaires.
M
Nous sommes attentifs aux besoins évolutifs de nos détaillants partenaires et nous améliorons sans cesse notre
performance afin de mieux les servir. Dans un contexte de
détail concurrentiel, nous travaillons de près avec eux
pour faire en sorte que notre gamme de produits soit
constamment en harmonie avec les tendances d’achats
et la fourchette de prix du consommateur ciblé.
L’excellence de l’exploitation est au cœur de notre capacité d’offrir de la valeur. Cela est d’autant plus nécessaire
aujourd’hui, afin de diminuer la pression des coûts.
Nous investissons constamment dans des technologies de
pointe et appliquons des techniques de fabrication de
calibre mondial afin de produire des jouets d’excellente
qualité au meilleur coût possible.
Près de la moitié de nos jouets étaient fabriqués au
Canada en 2004, en comparaison de 65 % en 2003.
L’accroissement de la production asiatique devient une
nécessité concurrentielle, que nous validons par les
comparaisons précises que nous réalisons pour chacun
des produits fabriqués. Pour cette raison, les activités
de nos installations de Montréal sont centrées sur la
production à haut volume de blocs de construction afin
de maximiser notre rendement.
L’intégration verticale a été un facteur important de
l’excellence de notre exploitation et, grâce à la surveillance
étroite et constante des coûts, elle contribura encore à
notre succès futur.
8
Marque mondiale
ondée sur un mode de jeu universel qui réjouit les
enfants et les parents de tous les continents et de
toutes les cultures, notre marque est faite pour durer.
Des jeunes d’âge préscolaire aux adolescents, les enfants de
partout dans le monde construisent, créent et apprennent
avec MEGA BLOKS.
F
Après 20 années d’innovation et de créativité, nous avons
établi une marque qui attire les garçons et les filles de tous
les groupes d’âge. Ce large attrait constitue une force fondamentale de notre marque et une caractéristique unique
de notre Société.
Grâce à notre gamme préscolaire, nous établissons des liens
solides avec les consommateurs dans tous les marchés où
nos produits sont vendus. Notre choix de jouets est conçu
pour suivre le développement des enfants, en offrant
progressivement plus de stimulation, de défis et d’interactivité. Pour les enfants plus âgés, notre gamme est encore
plus intéressante, en ce qu’elle offre un grand assortiment
de figurines d’action et d’histoires captivantes intégrées
dans des activités de construction amusantes qui permettent de jouer en famille.
Nous assurons la promotion de notre marque au moyen
d’emballages attrayants et pratiques, de présentoirs
attirants chez les détaillants et de publicités télédiffusées
en plusieurs langues. Nous éveillons l’intérêt des enfants et
les immergeons dans nos histoires et nos personnages au
moyen de notre site Internet et de DVD d’animation insérés
dans certains produits ciblés. En 2004, nous avons réalisé
notre premier film d’aventures en dessins animés pour faire
la promotion de notre populaire gamme de produits
Dragons et nous travaillons à la suite de ce film pour 2005.
Plus de 30 millions de jouets portant la marque MEGA BLOKS
ont été vendus en 2004. Chaque jouet a suscité une impression favorable auprès des enfants et de leur famille, accroissant la visibilité de notre marque dans des foyers partout
dans le monde, propageant autant de semences pour notre
croissance future.
Passion pour les jouets
La marque MEGA BLOKS se classe parmi les
10 meilleures marques de jouets en Amérique du
Nord et constitue une force montante à l’échelle mondiale.
Notre dernier sondage témoigne d’un taux de 80 % de reconnaissance de la marque,
pour toutes les catégories d’âge des deux sexes. Au cours des cinq dernières années,
nos jouets ont remporté des centaines de prix décernés par les consommateurs et
les détaillants, nous aidant ainsi à accroître la reconnaissance de notre marque.
9
Corporate overview
Mega Bloks Inc. ("Mega Bloks" or the "Company") is the
world's second largest manufacturer and marketer of construction toys and the largest Canadian toy company. The Company
designs, manufactures and markets a broad line of construction
toys under the MEGA BLOKS brand, targeting the preschool and
age 5+ markets. Over 90% of its products retail for $29.99 or
less. Based on the enduring play value of the Company's system
of interlocking plastic building blocks, its products have broad
appeal and enjoy relatively steady demand.
The Company and its wholly-owned subsidiaries employ more
than 1,000 people serving over 100 countries from 11 offices
around the world. The Company expanded its market reach outside North America by establishing Mega Bloks Latinoamerica
S.A de C.V. in 1997 and Mega Bloks Europe N.V. in 1998. These
subsidiaries directly support major international retailers while
providing a logistical and administrative platform for the
Company's global operations. The Company markets and distributes its products primarily through its own network in nearly all major toy markets. In 2003, 63% of consolidated net sales
were recorded in North America, which is comprised of the
United States and Canada, and the balance in the International
market, which includes sales in all other countries.
The Company operates a state-of-the-art manufacturing facility
in Montreal, featuring multiple capacity plastic injection-molding
machines, specialized automated counting systems and multiproduct integrated assembly lines. Toys manufactured in this
facility accounted for approximately 65% of 2003 sales and the
remaining sales were derived from products manufactured under
contract in Asia.
The Company successfully closed its initial public offering
(“IPO”) in 2002 and listed its shares on the Toronto Stock
Exchange. The Company issued 7,250,000 common shares from
treasury at a price of CA$14.50 per share, resulting in gross proceeds of CA$105.1 million. Concurrent with the IPO, the
Company entered into a new credit facility totalling $75.0 million with a syndicate of lenders. The Company used the net pro-
ceeds of its IPO and new credit facility to repay all outstanding
indebtedness under its previous credit facility. At the end of the
first quarter, the Company repaid the remain-ing balance of
$13.5 million and terminated its Term A credit facility.
Concurrently, its revolving credit facility was increased to $45.0
million from $35.0 million to support its ongoing growth initia
During the second quarter, the Company announced a multiyear joint development and distribution agreement with Bandai
Co., Ltd. ("Bandai"), the leading toy manufacturer in Japan. The
first jointly developed products for the Japanese market, cobranded MEGA BLOKS and BANDAI, were in retail by the end
of the third quarter of 2003.
Also during the second quarter, The Blackstone Group sold substantially all of their remaining equity position in the Company
in a secondary offering. The Company did not issue common
shares in this offering and did not receive any proceeds.
During the third quarter, the Company entered into a global
agreement for the right to manufacture and market the
all-new Teenage Mutant Ninja Turtles, re-launched in 2003
through an animated television series on Fox Box in the United
States and Teletoon in Canada. This agreement is in line with
the Company's strategy of licensing entertainment properties
having lasting appeal that can incrementally contribute to the
growth of its brand.
Also in the third quarter, the Federal Court of Appeal of Canada
released a decision dismissing, with costs, the appeal filed by
Kirkbi AG and Lego Canada Inc. (collectively referred to as
“LEGO”) from the May 2002 decision of the Federal Court Trial
Division. Through this action, LEGO claimed exclusive rights in
the “look” of the knobs on its standard LEGO brick and alleged
that the manufacture and sale of the Company’s Micro MEGA
BLOKS construction blocks con-stituted passing off pursuant to
the Trade-marks Act of Canada. LEGO has filed a request for
leave to appeal to the Supreme Court of Canada. A ruling is
expected in the first half of 2004.
10
Corporate overview
ceeds of its IPO and new credit facility to repay all outstanding
indebtedness under its previous credit facility. At the end of the
first quarter, the Company repaid the remain-ing balance of
$13.5 million and terminated its Term A credit facility.
Concurrently, its revolving credit facility was increased to $45.0
million from $35.0 million to support its ongoing growth initia
During the second quarter, the Company announced a multiyear joint development and distribution agreement with Bandai
Co., Ltd. ("Bandai"), the leading toy manufacturer in Japan. The
first jointly developed products for the Japanese market, cobranded MEGA BLOKS and BANDAI, were in retail by the end
of the third quarter of 2003.
Depuis 1985
Mega Bloks Inc. ("Mega Bloks" or the "Company") is the
world's second largest manufacturer and marketer of construction toys and the largest Canadian toy company. The Company
designs, manufactures and markets a broad line of construction
toys under the MEGA BLOKS brand, targeting the preschool and
age 5+ markets. Over 90% of its products retail for $29.99 or
less. Based on the enduring play value of the Company's system
of interlocking plastic building blocks, its products have broad
appeal and enjoy relatively steady demand.
The Company and its wholly-owned subsidiaries employ more
than 1,000 people serving over 100 countries from 11 offices
around the world. The Company expanded its market reach outside North America by establishing Mega Bloks Latinoamerica
S.A de C.V. in 1997 and Mega Bloks Europe N.V. in 1998. These
subsidiaries directly support major international retailers while
providing a logistical and administrative platform for the
Company's global operations. The Company markets and distributes its products primarily through its own network in nearly all major toy markets. In 2003, 63% of consolidated net sales
were recorded in North America, which is comprised of the
United States and Canada, and the balance in the International
market, which includes sales in all other countries.
The Company operates a state-of-the-art manufacturing facility
in Montreal, featuring multiple capacity plastic injection-molding
machines, specialized automated counting systems and multiproduct integrated assembly lines. Toys manufactured in this
facility accounted for approximately 65% of 2003 sales and the
remaining sales were derived from products manufactured under
contract in Asia.
The Company successfully closed its initial public offering
(“IPO”) in 2002 and listed its shares on the Toronto Stock
Exchange. The Company issued 7,250,000 common shares from
treasury at a price of CA$14.50 per share, resulting in gross proceeds of CA$105.1 million. Concurrent with the IPO, the
Company entered into a new credit facility totalling $75.0 million with a syndicate of lenders. The Company used the net pro-
Also during the second quarter, The Blackstone Group sold substantially all of their remaining equity position in the Company
in a secondary offering. The Company did not issue common
shares in this offering and did not receive any proceeds.
During the third quarter, the Company entered into a global
agreement for the right to manufacture and market the
all-new Teenage Mutant Ninja Turtles, re-launched in 2003
through an animated television series on Fox Box in the United
States and Teletoon in Canada. This agreement is in line with
the Company's strategy of licensing entertainment properties
having lasting appeal that can incrementally contribute to the
growth of its brand.
Also in the third quarter, the Federal Court of Appeal of Canada
released a decision dismissing, with costs, the appeal filed by
Kirkbi AG and Lego Canada Inc. (collectively referred to as
“LEGO”) from the May 2002 decision of the Federal Court Trial
Division. Through this action, LEGO claimed exclusive rights in
the “look” of the knobs on its standard LEGO brick and alleged
that the manufacture and sale of the Company’s Micro MEGA
BLOKS construction blocks con-stituted passing off pursuant to
the Trade-marks Act of Canada. LEGO has filed a request for
leave to appeal to the Supreme Court of Canada. A ruling is
expected in the first half of 2004.
11
20e anniversaire
Lettre du président du conseil
Chers actionnaires,
orsque je me remémore les 20 dernières années, je
remarque que notre approche fondamentale n’a pas
tellement changé. Notre modèle d’entreprise est, et a
toujours été, de développer pour notre clientèle cible de partout
au monde des produits bien conçus, novateurs et amusants.
L
Nous sommes actifs dans un créneau du secteur des jouets
où les principaux produits visent une utilisation quotidienne.
Les MEGA BLOKS sont des jouets vers lesquels les enfants se
tournent, puisque ce qu’ils créent provient de leur imagination
et se traduit par une nouvelle expérience de jeu à chaque fois.
Le système Mega Bloks encourage les enfants à ajouter à
leur collection au rythme où ils évoluent vers des constructions
de plus en plus élaborées. Notre succès repose sur le développement de produits qui captent leur intérêt tout au long
de leur croissance.
En 2004, la Société a obtenu des résultats positifs sur tous les
plans. En fait, ce fut notre 19e année consécutive de croissance
des ventes. Les possibilités qui se présentent à nous sont
illimitées. Nous possédons une gamme de produits dotée d’un
intérêt universel, pouvant désormais être vendue dans presque
tous les pays. Nous avons percé de nombreux marchés, mais
il en demeure encore beaucoup plus à pénétrer ainsi que
des canaux de distribution existants à améliorer.
Selon moi, nous disposons d’une excellente équipe pour tirer
parti de la croissance mondiale.Au fil des ans, la direction a mis
en place une structure internationale de professionnels
d’expérience, motivés par l’atteinte des objectifs de l’entreprise.
Nous commençons à peine à profiter des avantages de nos
investissements en infrastructures et en propriété intellectuelle.
Nous nous classons parmi les meilleurs de nos pairs, avec notre
équipe internationale qui offre à nos clients des jouets assurant
des marges bénéficiaires attrayantes. La Société bénéficie
également d’une grande solidité financière. Elle est donc en
mesure de capitaliser de nouvelles possibilités qui répondront
aux critères du plan stratégique de la direction.
En tant que président du conseil et actionnaire important,
mon engagement envers la bonne gouvernance de l’entreprise
est résolu. C’est pourquoi je me sens privilégié d’être à la
tête de notre conseil d’administration. Nous comptons sur des
administrateurs chevronnés qui comprennent notre industrie
et la philosophie de croissance de l’entreprise. Avec cette
connaissance, ils sont en mesure d’appuyer toujours plus
efficacement la direction dans l’atteinte de tous les objectifs.
Je suis extrêmement reconnaissant envers nos employés
partout dans le monde, qui continuent à fournir cet effort
supplémentaire pour assurer la prospérité de notre entreprise.
En cette 45e année d’activité dans le secteur du jouet, je crois
toujours fermement qu’il s’agit de l’industrie la plus passionnante de la planète. Je suis convaincu qu’il n’existe pas plus
grande joie que celle de mettre des sourires aux lèvres des
enfants grâce à nos produits.
Victor J. Bertrand
Président du conseil
12
Message aux actionnaires
our Mega Bloks, 2004 aura été la 19e année consécutive de croissance et nous entrevoyons de grandes
possibilités à l’horizon. Notre gamme de produits 2005
est des plus attrayantes et nous profiterons d’un formidable
élan dans les marchés internationaux. En même temps, la
force de notre situation financière nous ouvre de nouvelles
perspectives stratégiques en vue de créer de la valeur pour
nos clients, nos employés et nos actionnaires. Nous bénéficions
d’une base solide pour soutenir une croissance rentable et
avons une stratégie claire pour permettre l’atteinte de nos
objectifs.
P
Produits novateurs
Notre grande priorité consiste à développer des jouets primés,
à la fois amusants et stimulants pour les enfants. Nos jouets sont
reconnus pour leur valeur ludique et éducative durable, ainsi que
pour l’attrait unique de la marque MEGA BLOKS : une marque
qui attire tous les enfants, peu importe leur âge, leur sexe ou
leur culture. En 2004, des consommateurs de plus de 100 pays
ont acheté plus de 30 millions de jouets MEGA BLOKS. Ceci
démontre que nous tenons les promesses de notre marque.
La créativité et l’innovation sont tributaires des gens et nous
regroupons l’une des équipes de marketing, de design et
d’ingénierie les plus talentueuses de notre secteur d’activité.
Nous alimentons et appuyons nos capacités en design de
jouets en rassemblant la meilleure équipe et en offrant un
milieu de travail stimulant, doté d’outils de pointe.
Croissance internationale
Après des années d’investissement, nous avons érigé notre
propre réseau mondial de vente et de distribution. Nos ventes
internationales ont franchi le cap des 100 millions $ en 2004,
dans un marché annuel d’environ 1 milliard $ pour les jouets
de construction. En 2005, notre organisation de vente dirigera
la commercialisation de notre gamme complète de produits en
Italie et en Allemagne, deux marchés d’une valeur totale de
300 millions $, où notre présence est actuellement restreinte.
Nous prévoyons également maintenir une croissance continue
dans nos marchés internationaux existants, par l’augmentation de notre espace de rayonnage et du nombre de détaillants
qui vendent nos produits.
Aux États-Unis, nous mettrons l’accent sur l’accroissement
de la productivité de notre espace de rayonnage et nous
serons à la fois plus sélectifs quant à nos promotions et
plus dynamiques quant aux autres occasions de créer de
la visibilité pour notre marque. Au Canada, nous avons pour
but d’atteindre la première position dans notre catégorie
de jouets. La qualité supérieure de nos produits nous aidera
à atteindre nos objectifs en 2005.
Fait saillants financiers
• Mega Bloks a enregistré des résultats solides en
2004. Les produits d’exploitation ont augmenté à
234,6 millions $, les ventes internationales représentant 43 % du total.
• Le bénéfice net a atteint 25,2 millions $, en comparaison de 28,8 millions $ en 2003, la diminution
étant principalement attribuable à des éléments
inhabituels totalisant 5,2 millions $ avant impôts.
En excluant les éléments inhabituels, le bénéfice
dilué par action était de 0,98 $, égalant le niveau
record atteint en 2003.
13
Excellence de l’exploitation
Perspectives et remerciements
Nous répondons aux critères de valeur, tant des détaillants
que des consommateurs, grâce à l’excellence en matière
d’exploitation. Notre fabrication à la fine pointe de la technologie est répartie entre le Canada et l’Asie, selon les coûts
de fabrication respectifs.
Les idées, le travail acharné et l’engagement de nos employés
sont des éléments essentiels au maintien de notre succès et
nous profitons de l’occasion pour souligner leurs efforts.
Avec leur appui entier, nous sommes confiants de réaliser,
en 2005, une 20e année consécutive de croissance.
Dans leurs décisions d’achat, les détaillants considèrent la rapidité d’écoulement de nos produits, la diligence avec laquelle
nous livrons leurs commandes et les marges brutes, autant de
critères où notre performance est éloquente. Nous offrons de
la valeur aux détaillants et aux consommateurs en concevant
des produits pour différents segments de prix et en maximisant
la valeur ludique de chaque jouet que nous fabriquons.
Acquisitions et partenariats
Avec notre situation financière des plus solides et la consolidation dans le secteur du jouet, nous repérons de nouvelles
occasions d’accroître notre pénétration du marché. Nous
examinons des acquisitions correspondant à notre stratégie
qui créeront de la valeur pour les actionnaires et apporteront
des avantages concrets à long terme.
Nous sommes également à la recherche de partenariats
qui renforceront notre marque. Cela comprend l’expansion
de notre portefeuille de marques et de personnages sous
licence, de même que les occasions relatives à la promotion et aux médias. Nous stimulons constamment nos fournisseurs et nos clients à travailler
avec nous au développement de nouvelles idées
dans le cadre d’initiatives mutuellement bénéfiques qui augmenteront leur chiffre d’affaires.
Marc Bertrand
Président et chef de la direction
Vic Bertrand
Vice-président exécutif et chef de l’exploitation
Rapport annuel 2004
14
Analyse par la direction de la situation financière
et des résultats d’exploitation
La présente analyse de la situation financière et des résultats d’exploitation, datée du 21 mars 2005, devrait être lue
conjointement avec les états financiers consolidés vérifiés pour les exercices terminés les 31 décembre 2004 et 2003 et les
notes afférentes. Tous les chiffres sont en dollars américains, sauf mention contraire.
Aperçu de la Société
La Société Mega Bloks inc. (à laquelle l’on se réfère dans cette analyse sous les termes « nous », « notre » et « nos ») est le deuxième
plus important fabricant et distributeur de jouets de construction
au monde, avec des ventes dans plus de 100 pays, et la plus grande
entreprise de jouets au Canada. Nous concevons, fabriquons et
mettons en marché une vaste gamme de jouets de construction
sous la marque MEGA BLOKS, visant les marchés préscolaire et
garçons 5+. Nous sommes devenus une société publique en 2002
par un premier appel public à l’épargne et nos actions ont été
inscrites à la Bourse de Toronto sous le symbole « MB ».
Nous fabriquons nos jouets dans nos installations à la fine pointe
de la technologie à Montréal ou par des tiers en Asie. En raison
principalement de l’appréciation de la devise canadienne, la portion
de nos produits d’exploitation tirés de la production asiatique a
augmenté à environ 50 % en 2004, comparativement à 25 % en 2002.
Selon les données provenant de notre secteur d’activité et nos
propres évaluations, la catégorie construction du marché mondial
des jouets génère des ventes annuelles d’environ 1,4 milliard $.
L’Amérique du Nord représente plus de 400 millions $ de ce
total, l’Union européenne 800 millions $, le reste provenant de
l’Asie et d’autres régions du monde. Nous croyons que deux
sociétés – dont Mega Bloks – génèrent environ 80 % des ventes
mondiales annuelles dans la catégorie construction. En raison
de leur intérêt ludique durable, les jouets de construction
conservent un attrait universel et profitent d’une demande
relativement stable.
Table des matières
16
Information financière sélectionnée
21
Actions en circulation
17
Obligations contractuelles
21
Caractère saisonnier et fluctuations trimestrielles
18
Exercice terminé le 31 décembre, 2004 comparé à
l’exercice terminé le 31 décembre, 2003
22
Situation de trésorerie et sources de financement
22
Bilans
19
Trimestre terminé le 31 décembre, 2004 comparé au
trimestre terminé le 31 décembre, 2003
23
Principales conventions comptables et
utilisation d’estimations
20
Exercice terminé le 31 décembre, 2003 comparé à
l’exercice terminé le 31 décembre, 2002
23
Récentes modifications comptables
24
Facteurs de risque
25
Déclarations prévisionnelles
15
L’innovation en matière de produits est le facteur clé de succès
dans le secteur des jouets et le principal moteur de la croissance
interne de nos produits d’exploitation depuis 19 années
consécutives, soit depuis 1985 lorsque nous avons lancé notre
système de blocs de plastique emboîtables. Nous renouvelons
environ 40 % des produits d’exploitation de l’année précédente
avec de nouvelles gammes de produits et l’ajout ou le
remplacement de gammes existantes. Nous répondons à cette
nécessité concurrentielle en investissant constamment dans le
développement de produits et dans notre équipe d’ingénierie, de
marketing et de création de calibre mondial, de même que dans les
outils logiciels à la fine pointe de la technologie.
Le 30 juillet 2004, la Division d’annulation de l’Office pour
l’Harmonisation dans le Marché Intérieur Marques, Dessins et
Modèles (« OHMI ») a confirmé notre demande et déclaré nul
l’enregistrement par la société affiliée à Lego, Kirkbi A/S de la
marque tridimensionnelle constituée de la forme d’une brique
relativement à des « jouets de construction ». Kirkbi a décidé d’en
appeler de la décision.
En complément aux produits développés à l’interne, nous
exploitons sous licence des propriétés et des personnages qui
génèrent des ventes additionnelles stables. Au cours des dernières
années, nous avons conclu des ententes de fabrication sous licence
avec The Walt Disney Company, Marvel Enterprises, Inc., NASCAR et
d’autres. La proportion de nos produits d’exploitation générés par
les propriétés exploitées sous licence s’accroît, tout en demeurant
inférieure à la moyenne constatée dans le marché des jouets.
Le 14 octobre 2004, nous avons conclu un accord avec Marvel,
leader mondial dans le domaine des personnages fantastiques
exploités sous licence, pour créer une ligne complète de jouets
mettant en vedette les super héros les plus populaires de Marvel.
En vertu de cet accord d’une durée de plusieurs années, nous avons
obtenu les droits pour développer des séries d’ensembles de jouets,
de véhicules et d’autres produits de construction thématiques
mettant en vedette plusieurs des grands classiques de Marvel et de
ses films sous licence, incluant Spider-Man, X-Men, Fantastic Four,
Hulk, Captain America, Daredevil, Silver-Surfer, Punisher, Blade
et Namor. Une quantité restreinte de produits réalisés en vertu de
cette licence a été rendue disponible pour la vente au détail
pendant la période de pointe des ventes de jouets en 2004.
La pénétration des marchés internationaux constitue un élément
important de notre stratégie de croissance à long terme. Après
avoir validé le grand attrait de nos jouets au moyen de ventes
réalisées par des distributeurs dans plusieurs marchés internationaux, nous avons pris la décision stratégique d’investir dans un
réseau de ventes et de logistique à l’extérieur de l’Amérique du
Nord. Nous avons créé Mega Bloks Latinoamerica S.A de C.V. en
1997 et Mega Bloks Europe N.V. en 1998. Depuis lors, nos produits
d’exploitation internationaux ont augmenté de 27 % des produits
d’exploitation consolidés en 2000 à 43 % en 2004. Les marges
bénéficiaires brutes sur ces produits d’exploitation s’améliorent
constamment, au rythme où s’établit une masse critique dans des
marchés internationaux clés.
Le 2 décembre 2004, la plus haute cour d’Allemagne, la Cour
Fédérale de Justice, a décidé que Lego ne bénéficierait plus de la
protection d’un principe juridique en vigueur depuis une
quarantaine d’années. Celui-ci protégeait Lego de la concurrence
de tiers qui auraient commercialisé des produits compatibles aux
siens. Dans le communiqué diffusé par la Cour à la suite de sa
décision, le principe protectionniste Klemmbausteine a été qualifié
de dépassé en regard des récents développements du droit
européen de la concurrence et critiqué par les juristes. Nous
prévoyons bénéficier de cette décision puisque l’Allemagne
constitue le deuxième plus important marché mondial pour les
jouets de construction, avec des ventes annuelles estimées à
250 millions $.
Notre bilan solide nous place en bonne position pour réaliser
d’éventuelles acquisitions répondant à nos critères. Nous
considérerons d’abord et avant tout les occasions se présentant
dans des catégories de produits de base dotées d’un large attrait et
d’une demande constante. Nous viserons également à tirer profit
de notre réseau mondial de vente et de distribution, l’un de nos
avantages concurrentiels les plus importants.
Nous avons aussi complété une restructuration de nos opérations
internationales en créant Mega Bloks International S.à.r.l., une
société à responsabilité limitée constituée en vertu des lois du
Luxembourg.
Rapport annuel 2004
Événements récents en 2004
Rapport annuel 2004
16
Information financière sélectionnée
Le tableau suivant présente un résumé de données financières sélectionnées de l’état consolidé des résultats pour les exercices terminés
les 31 décembre 2004, 2003 et 2002, ainsi que les trimestres terminés les 31 décembre 2004 et 2003 :
(milliers de $ US, sauf les données par action)
2004
Exercices terminés
les 31 décembre
2003
2002
Trimestres terminés
les 31 décembre
2004
2003
Données sur les résultats
Produits d’exploitation nets
Coût des produits vendus
234 581 $
128 659
219 691 $
117 244
Bénéfice brut
105 922
102 447
92 323 $
51 002
92 094 $
49 542
89 991
41 321
42 552
33 360
28 161
21 701
12 695
10 659
34 127
5 158
31 014
–
29 824
5 816
9 051
5 158
9 491
–
Bénéfice d’exploitation
Frais d’intérêt
33 277
1 377
43 272
1 802
32 650
4 856
14 417
333
22 402
265
Bénéfice avant impôts
Impôts sur les bénéfices
31 900
6 723
41 470
12 665
27 794
7 628
14 084
2 597
22 137
5 840
Bénéfice net
25 177 $
28 805 $
20 166 $
11 487 $
16 297 $
Bénéfice par action
De base
Dilué
0,93 $
0,86
1,07 $
0,98
0,83 $
0,76
0,42 $
0,39
0,60 $
0,55
Bénéfice par action excluant
les éléments inhabituels (1)
De base
Dilué
1,06 $
0,98
1,07 $
0,98
0,92 $
0,84
0,54 $
0,52
0,60 $
0,55
Frais de marketing, de recherche et
développement et de publicité
Autres frais de vente, de distribution
et d’administration
Éléments inhabituels
188 807 $
98 816
Données par action
Moyenne pondérée du nombre
d’actions en circulation
De base
Dilué
(1)
27 185 175
29 331 615
26 992 797
29 437 062
24 261 617
26 467 410
27 253 334
29 211 628
Le bénéfice par action de 2002 est calculé en excluant les éléments inhabituels et les ajustements d’impôts non récurrents.
27 117 037
29 557 515
17
2004
Aux 31 décembre
2003
2002
101 092 $
32 221
183 155
24 572
86 179 $
33 510
164 718
36 444
61 221 $
30 318
123 694
43 757
(milliers de $ US)
Données du bilan
Fonds de roulement(1)
Immobilisations
Total de l’actif
Total de la dette
Le tableau suivant présente des données en dollars canadiens pour les exercices terminés les 31 décembre 2004, 2003 et 2002 de même
que de l’information supplémentaire pour les investisseurs canadiens :
2004
(milliers de $ CA, sauf les données par action)
Données en dollars CA(2)
Produits d’exploitation nets
Bénéfice net
Bénéfice par action
De base
Dilué
Bénéfice par action, excluant les éléments inhabituels
De base
Dilué
(1)
(2)
Exercices terminés les 31 décembre
2003
2002
282 342 $
30 303
264 420 $
34 670
227 248 $
24 272
1,12 $
1,03
1,28 $
1,18
1,00 $
0,92
1,27 $
1,18
1,28 $
1,18
1,11 $
1,01
Le fonds de roulement représente l’actif à court terme moins le passif à court terme.
Les données financières en dollars US sont converties en dollars CA au taux de change de 1,2036 $ CA pour 1,00 $ US, en vigueur au 31 décembre
2004, selon la méthode de conversion de convenance.
Obligations contractuelles
Le tableau suivant présente un sommaire des obligations contractuelles dues au cours des prochains exercices :
Années
(milliers de $ US)
Dette à long terme
Location-acquisition
Location-exploitation
Obligations contractuelles totales
2005
250
313
3 824
4 387
2006
250
317
3 818
4 385
2007
11 125
378
4 001
15 504
2008
11 750
189
4 075
16 014
2009
–
–
4 122
4 122
Après
5 ans
–
–
6 552
6 552
Total
23 375
1 197
26 392
50 964
Rapport annuel 2004
Le tableau suivant présente un résumé de données financières sélectionnées relatives aux bilans consolidés aux 31 décembre 2004,
2003 et 2002 :
Rapport annuel 2004
18
Exercice terminé le 31 décembre 2004 comparé
à l’exercice terminé le 31 décembre 2003
Produits d’exploitation nets
Les produits d’exploitation nets ont augmenté de 6,8 % en atteignant 234,6 millions $ pour l’exercice 2004, comparativement à
219,7 millions $ pour l’exercice 2003. Grâce à notre forte
pénétration des marchés internationaux et à la poursuite de notre
succès au Canada, nous avons connu cette croissance malgré la
diminution des ventes dans l’ensemble du secteur du jouet.
Les produits d’exploitation nets provenant des activités nordaméricaines ont diminué de 3,8 % pour s’établir à 132,7 millions $
au cours de l’exercice 2004, comparativement à 138,0 millions $
pour l’exercice 2003. Reflétant le contexte difficile des ventes au
détail, la diminution des produits d’exploitation provenant de
nos produits garçons 5+ et une baisse d’environ 5,0 millions $ des
ventes hors rayon, nos ventes nettes provenant des États-Unis
ont diminué de 7,4 % en s’établissant à 112,5 millions $ contre
121,4 millions $ au cours de l’exercice 2003. Cette diminution a été
partiellement compensée par la croissance continue au Canada, où
les ventes nettes étaient en hausse de 21,9 % pour atteindre 20,3
millions $, comparativement à 16,6 millions $ pour l’exercice 2003.
Les produits d’exploitation provenant des activités internationales
ont franchi le cap des 100 millions de dollars pour la première fois,
augmentant de 24,7 % pour atteindre 101,8 millions $, en
comparaison de 81,7 millions $ pour l’exercice 2003. Cette forte
hausse est principalement attribuable à l’augmentation des
produits d’exploitation provenant des produits préscolaires et des
produits garçons 5+, ainsi qu’à la croissance observée dans tous les
marchés européens clés, en Asie et en Amérique latine. Les marchés
internationaux représentaient 43,4 % des produits d’exploitation
nets pour l’exercice 2004, en comparaison de 37,2 % pour
l’exercice 2003.
Répartition géographique
des revenus
Bénéfice brut
Le bénéfice brut a augmenté à 105,9 millions $ pour l’exercice
2004 en comparaison de 102,4 millions $ pour l’exercice 2003, une
augmentation de 3,4 %. La marge brute a diminué à 45,2 % au
cours de l’exercice 2004, comparativement à 46,6 % pendant
l’exercice 2003. La hausse du prix de la résine de plastique, notre
principale matière première, explique la majeure partie de cette
diminution de la marge brute. La résine a en effet augmenté à
chacun des trimestres de 2004, pour un impact total d’environ
5,0 millions $ en comparaison de l’exercice 2003. L’autre facteur
majeur ayant contribué à la diminution de la marge brute est la
composition défavorable des produits vendus aux États-Unis,
résultant de la baisse des ventes de nos produits garçons 5+. En
outre, la fluctuation des devises, et principalement la force du dollar
canadien à l’égard de la devise américaine a eu un impact sur nos
coûts de fabrication au Canada.
Frais d’exploitation
Les frais de marketing, de recherche et développement et de
publicité s’élevaient à 33,4 millions $ pour l’exercice 2004, en
comparaison de 28,2 millions $ pour l’exercice 2003, une hausse de
18,5 %. Exprimés en pourcentage des produits d’exploitation nets,
ces frais étaient de 14,2 % pour l’exercice 2004, contre 12,8 %
pour l’exercice 2003. La hausse est principalement attribuable aux
investissements plus importants dans la marque au cours de
l’exercice 2004 effectués sous forme de publicité conjointe avec les
détaillants et de publicité télévisuelle. La force du dollar canadien
représente un autre facteur, puisque la majeure partie de nos frais
de marketing et de recherche et développement est engagée dans
cette devise.
Les autres frais de vente, de distribution et d’administration ont
augmenté de 10,0 % en s’établissant à 34,1 millions $ pour
l’exercice 2004, comparativement à 31,0 millions $ pour l’exercice
2003. Ces frais ont représenté 14,5 % des produits d’exploitation au
Bénéfice brut
102,4
(millions de $ US)
105,9
90,0
43 %
27 %
70,0
9%
7%
51,5
66 %
48 %
2000
2004
Canada
États-Unis
International
2000
2001
2002
2003
2004
19
Bénéfice d’exploitation
Le bénéfice d’exploitation a diminué à 33,3 millions $ pour l’exercice 2004, en comparaison de 43,3 millions $ pour l’exercice 2003.
Le bénéfice d’exploitation pour l’exercice 2004 inclut des éléments
inhabituels totalisant 5,2 millions $ et enregistrés au quatrième
trimestre de l’exercice. Les éléments inhabituels sont constitués
d’une charge de 1,6 million $ relative aux frais de gestion et des
honoraires de consultation liés à l’expansion de notre présence
dans le marché allemand et à une perte de 3,6 millions $ constatée
en diminution du bénéfice, du fait que certains instruments
financiers dérivés ne se qualifiaient plus en vertu de la comptabilité
de couverture. La perte relative à la relation de couverture n’a pas
affecté les flux de trésorerie au cours de l’exercice 2004 et tous les
instruments financiers dérivés qui ne se qualifiaient pas en vertu de
la comptabilité de couverture ont été réglés au début de 2005. Le
reste de la diminution du bénéfice d’exploitation pour l’exercice
2004 s’explique principalement par les frais de vente et de distribution des activités internationales.
Autres frais
Les frais d’intérêts ont diminué à 1,4 million $ pour l’exercice 2004,
comparativement à 1,8 million $ pour l’exercice 2003, en raison du
niveau d’endettement plus faible au cours de l’exercice 2004.
La charge d’impôts sur les bénéfices était de 6,7 millions $ pour
l’exercice 2004, en comparaison de 12,7 millions $ pour l’exercice
2003. Le taux d’imposition réel était de 21,1 % pour l’exercice
2004, comparativement à 30,5 % pour l’exercice 2003. Cette
diminution reflète la seconde phase de notre initiative de
planification fiscale internationale, ainsi que la diminution des
bénéfices dans les juridictions à imposition plus élevée. En
Amérique du Nord, le bénéfice avant impôts a diminué en raison de
la baisse du volume de vente, combinée à la hausse du dollar
canadien. Puisque le dollar canadien est notre monnaie de
présentation des états financiers à des fins fiscales au Canada, le
taux de change plus élevé a réduit le montant du bénéfice
imposable, lorsque exprimé en dollars canadiens.
Bénéfice net
Le bénéfice net a diminué à 25,2 millions $, ou un bénéfice dilué de
0,86 $ par action, en comparaison de 28,8 millions $, ou 0,98 $,
pour l’exercice 2003. En excluant l’effet après impôts des éléments
inhabituels, le bénéfice dilué par action pour l’exercice 2004 était
de 0,98 $, le même niveau que pour l’exercice 2003.
Trimestre terminé le 31 décembre 2004 comparé
au trimestre terminé le 31 décembre 2003
Les produits d’exploitation pour le quatrième trimestre de 2004
étaient stables, atteignant 92,3 millions $ en comparaison de
92,1 millions $ pour le quatrième trimestre de 2003. Les produits
d’exploitation nets provenant des activités nord-américaines ont
diminué de 13,1 %, principalement en raison du contexte difficile
que connaît le marché au détail des États-Unis et de la diminution
des produits d’exploitation provenant de nos produits garçons 5+.
Les produits d’exploitation provenant des activités internationales
ont augmenté de 31,7 % pour atteindre 36,1 millions $, en
comparaison de 27,4 millions $ au quatrième trimestre de 2003,
connaissant une croissance dans tous les marchés. Les marchés
internationaux représentaient 39,1 % des produits d’exploitation
totaux nets, en comparaison de 30,0 % pour la même période
en 2003.
Le bénéfice brut était de 41,3 millions $, comparativement à
42,6 millions $ au quatrième trimestre de 2003. La marge brute
atteignait 44,8 %, en comparaison de 46,2 % au cours de la même
période de 2003. Tel que noté plus haut, la diminution du bénéfice
brut s’explique principalement par la hausse des prix de la résine
de plastique. Au nombre des autres éléments contribuant à cette
diminution, on note la composition défavorable des ventes aux
États-Unis, en comparaison de la même période en 2003, et le
renforcement du dollar canadien face à la devise américaine.
Les frais de marketing, de recherche et développement et de
publicité s’élevaient à 12,7 millions $, comparativement à 10,7 millions $ au quatrième trimestre de 2003. Exprimés en pourcentage
Bénéfice net
28,8
(millions de $ US)
25,2
20,2
6,0
4,3
2000
2001
2002
2003
2004
Rapport annuel 2004
cours de l’exercice 2004, en comparaison de 14,1 % en 2003. Cette
hausse s’explique principalement par l’augmentation des frais de
distribution, traduisant à la fois la croissance importante des
produits d’exploitation provenant des activités internationales au
cours de l’exercice 2004 et la proportion plus élevée que représentent celles-ci dans les produits d’exploitation nets totaux. De
plus, nos frais de vente ont augmenté en raison de la force de l’euro
et du dollar canadien face à la devise américaine. La hausse des frais
de distribution et d’administration pour l’exercice 2004 a été en
partie compensée par une diminution des frais d’administration en
comparaison de l’exercice 2003.
Rapport annuel 2004
20
des produits d’exploitation nets, ces frais étaient de 13,8 % en
comparaison de 11,6 % au quatrième trimestre de 2003. La hausse
s’explique principalement par des investissements plus élevés dans
la marque et par la force du dollar canadien.
adoptée par les principaux détaillants et un contexte difficile pour
l’ensemble du secteur des jouets. Au Canada, les produits
d’exploitation ont augmenté de 23,8 % en atteignant 16,6 millions $ pour l’exercice 2003.
Les autres frais de vente, de distribution et d’administration ont
diminué à 9,1 millions $, ou 9,8 % des produits d’exploitation nets,
en comparaison de 9,5 millions $, ou 10,3 % au quatrième
trimestre de 2003. Cette baisse s’explique principalement par une
diminution des frais d’administration en comparaison de la même
période en 2003.
Les produits d’exploitation provenant des activités internationales
ont bondi à 81,7 millions $ pour l’exercice 2003, une hausse de
44,1 % en comparaison de 2002. Cette forte hausse est principalement attribuable à la croissance observée dans tous les marchés
européens clés. Reflétant la répartition géographique de la croissance des produits d’exploitation connue en 2003, les produits
d’exploitation provenant des activités internationales ont représenté 37,2 % des produits d’exploitation consolidés nets en
comparaison de 30,0 % pour l’exercice 2002.
Le bénéfice d’exploitation a diminué à 14,4 millions $ en comparaison de 22,4 millions $ en 2003. Le bénéfice d’exploitation de
2004 reflète les éléments inhabituels de 5,2 millions $, décrits dans
les résultats d’exploitation de l’exercice.
En conséquence de ce qui précède, le bénéfice net était de 11,5 millions $, ou un bénéfice dilué de 0,39 $ par action, au quatrième
trimestre de 2004, en comparaison de 16,3 millions $, ou 0,55 $,
pour la même période en 2003. En excluant l’effet après impôts des
éléments habituels, le bénéfice dilué par action pour le quatrième
trimestre de 2004 s’élevait à 0,52 $.
Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation étaient
de 10,7 millions $ pour le quatrième trimestre de 2004 en comparaison de 17,0 millions $ pour la même période en 2003, la diminution du bénéfice net expliquant la majeure partie de la différence.
Il n’y avait aucun flux de trésorerie provenant des activités
d’exploitation, compte tenu des éléments hors caisse du fonds de
roulement d’exploitation, en comparaison de 2,5 millions $ au
quatrième trimestre de 2003. Cette diminution est attribuable au
niveau plus élevé de débiteurs à la fin de 2004, principalement en
raison de notre croissance internationale.
Exercice terminé le 31 décembre 2003 comparé
à l’exercice terminé le 31 décembre 2002
Produits d’exploitation nets
Les produits d’exploitation nets ont augmenté de 16,4 % pour
atteindre 219,7 millions $ pour l’exercice 2003, comparativement à
188,8 millions $ pour l’exercice 2002. La forte performance dans les
marchés européens clés et la hausse des produits d’exploitation en
Amérique du Nord sont les principaux éléments qui ont contribué à
cette croissance.
Les produits d’exploitation nets provenant des activités nordaméricaines ont augmenté de 4,4 % pour atteindre 138,0 millions $ pour l’exercice 2003, comparativement à 132,2 millions $
pour l’exercice 2002. Aux États-Unis, les produits d’exploitation
étaient en hausse de 2,3 % à 121,4 millions $, en comparaison de
118,7 millions $ pour l’exercice 2002, malgré l’approche prudente
Bénéfice brut
Le bénéfice brut a atteint 102,4 millions $ pour l’exercice 2003,
comparativement à 90,0 millions $ pour l’exercice 2002, une
hausse de 13,8 %. L’accroissement du bénéfice brut a été alimenté
par l’augmentation des produits d’exploitation. La marge brute
était de 46,6 % pour l’exercice 2003, comparativement à 47,7 %
pour l’exercice 2002. Cette baisse est principalement attribuable
aux changements survenus dans la composition de la clientèle, en
comparaison de 2002, ainsi qu’à l’appréciation du dollar canadien
face à la devise américaine.
Frais d’exploitation
Les frais de marketing, de recherche et développement et de
publicité s’élevaient à 28,2 millions $ pour l’exercice 2003, comparativement à 21,7 millions $ pour l’exercice 2002, une hausse de
29,8 %. Exprimés en pourcentage des produits d’exploitation nets,
ces frais étaient de 12,8 % pour l’exercice 2003, comparativement
à 11,5 % pour l’exercice précédent. Ceci reflète les investissements
plus importants dans la marque ainsi que des coûts additionnels en
recherche et développement afin d’appuyer le lancement d’un plus
grand nombre de produits.
Les autres frais de vente, de distribution et d’administration ont
augmenté de 4,0 % pour atteindre 31,0 millions $ pour l’exercice
2003, comparativement à 29,8 millions $ pour l’exercice 2002.
Ces frais représentaient 14,1 % des produits d’exploitation pour
l’exercice 2003 en comparaison de 15,8 % pour l’exercice 2002.
Environ 1,1 million $ de cette hausse est attribuable à une provision
pour mauvaise créance, du fait qu’un client américain s’est
placé sous la protection de la loi de la faillite. Un montant
additionnel de 0,3 million $ reflète la constatation d’options
d’achat d’actions en vertu des nouvelles conventions comptables
adoptées en cours d’exercice. Le reste de l’augmentation est
principalement attribuable à l’augmentation des coûts de distribution dans les marchés internationaux, en raison de l’accroissement des produits d’exploitation.
21
Autres frais
Les frais d’intérêts s’élevaient à 1,8 million $ pour l’exercice 2003,
comparativement à 4,9 millions $ pour l’exercice 2002, reflétant
principalement le niveau moins élevé d’emprunts en 2003 et, dans
une mesure moindre, des taux moyens d’intérêts inférieurs en
comparaison de l’exercice précédent.
La charge d’impôts sur les bénéfices était de 12,7 millions $ pour
l’exercice 2003, en comparaison de 7,6 millions $ pour l’exercice
2002. La charge d’impôts comprenait en 2002 un ajustement
d’environ 1,8 million $ découlant de la contre-passation d’une
provision pour impôts non récurrente en 2001, relative à la
vérification fiscale de l’ARC.
Le taux d’imposition réel était de 30,5 % pour l’exercice 2003,
comparativement à 34,1 % pour l’exercice 2002. Cette diminution
reflète principalement une charge d’impôts plus faible au
Canada en 2003, résultant de l’appréciation du dollar canadien face
à la devise américaine. Bien que nous présentions nos résultats en
dollars américains, nous sommes tenus d’utiliser le dollar canadien
comme devise de présentation à des fins fiscales au Canada. Exprimé
en pourcentage des produits d’exploitation nets, le bénéfice avant
impôts en dollars canadiens a diminué de façon importante,
comparativement à 2002, en raison de la force du dollar canadien, ce
qui explique la charge d’impôts plus faible au Canada. Notre taux
d’imposition sur les bénéfices provenant des activités internationales
a également diminué en 2003 en raison d’un programme de
restructuration des impôts adopté en cours d’exercice.
Bénéfice net
Le bénéfice net a augmenté de 42,8 % pour l’exercice 2003 en
atteignant 28,8 millions $, ou un bénéfice dilué de 0,98 $ par action,
en comparaison de 20,2 millions $, ou 0,76 $ par action, en 2002.
Actions en circulation
Le nombre moyen pondéré d’actions en circulation pour l’exercice
2004 était de 27 185 175 comparativement à 26 992 797 pour
l’exercice 2003. Le nombre moyen pondéré d’actions en circulation
dilué pour l’exercice 2004 était de 29 331 615 en comparaison de
29 437 062 pour l’exercice 2003.
Caractère saisonnier et fluctuations trimestrielles
Le secteur du jouet a un caractère saisonnier et, historiquement,
nous avons observé des fluctuations trimestrielles importantes
touchant nos résultats d'exploitation. Les résultats d'exploitation
trimestriels ne sont pas nécessairement une indication des résultats
de toute période future et ne sont comparables qu'aux périodes
correspondantes des années antérieures. Les deux premiers
trimestres de nos exercices financiers sont habituellement moins
rentables puisque nos produits d'exploitation nets sont moindres,
mais les charges d'exploitation fixes restent relativement stables.
Ces fluctuations saisonnières sont également vécues par de
nombreuses autres entreprises du secteur du jouet, et la direction
prévoit que ces fluctuations se poursuivront dans l’avenir.
Le tableau suivant présente des renseignements financiers trimestriels sélectionnés pour les exercices 2004 et 2003 :
2004
2003
T1
T2
T3
T4
Produits d’exploitation nets
26 202
30 168
85 888
92 323
22 651
26 580
78 366
92 094
% de l’exercice complet
11,2 %
12,9 %
36,6 %
39,4 %
10,3 %
12,1 %
35,7 %
41,9 %
Bénéfice brut
10 943
12 518
41 140
41 321
10 014
11 383
38 498
42 552
(30)
216
18 674
14 417
176
816
19 878
22 402
(91) 14 108
11 487
(235)
216
12 533
16 297
(milliers de $ US, sauf les données par action)
Bénéfice (perte) d’exploitation
T1
T2
T3
T4
Bénéfice net (perte nette)
(327)
BPA de base
(0,01)
(0,00)
0,52
0,42
(0,01)
0,01
0,46
0,60
–
–
0,48
0,39
–
0,01
0,43
0,55
BPA dilué
Rapport annuel 2004
Bénéfice d’exploitation
Le bénéfice d’exploitation a augmenté de 32,5 % pour atteindre
43,3 millions $ pour l’exercice 2003, en comparaison de 32,7 millions $ pour l’exercice 2002. Le bénéfice d’exploitation de 2003
n’inclut aucun élément inhabituel. Ces éléments avaient totalisé
5,8 millions $ pour l’exercice 2002, et ils étaient principalement
composés de frais relatifs à notre premier appel public à l’épargne.
Parmi les éléments inhabituels de 2002, on retrouve une charge
unique de 2,3 millions $, découlant de l’annulation de tous les
engagements de notre facilité de crédit antérieure, et une charge
non récurrente de 2,6 millions $ relativement aux primes de liquidités liées à la clôture de notre premier appel public à l’épargne. Une
charge non récurrente additionnelle de 0,7 million $ a été enregistrée au titre de services professionnels rendus dans le cadre du
règlement d’une vérification fiscale effectuée par l’Agence du
revenu du Canada (« ARC »).
Rapport annuel 2004
22
En raison de la nature saisonnière de nos activités, nos rapports
intérimaires de l’état des flux de trésorerie ne constituent généralement pas une indication fiable des flux de trésorerie générés
pendant une année entière. Ainsi, la comparaison de l'état des flux
de trésorerie d'un exercice à l'autre est, en règle générale, plus
pertinente que la comparaison avec la fin de l'exercice précédent.
Situation de trésorerie et sources de financement
Nous continuerons à financer nos activités d’exploitation et nos
besoins en fonds de roulement par les flux de trésorerie provenant
des activités d’exploitation et, si nécessaire, au moyen d’emprunts
sur notre facilité de crédit renouvelable. La réduction additionnelle
de notre dette à long terme constitue l’une des utilisations
anticipées de nos flux de trésorerie disponibles en 2005. Nous
prévoyons maintenir en 2005 un niveau d’acquisition d’immobilisations semblable aux exercices antérieurs.
Historiquement, nous avons financé nos activités et nos besoins en
capital au moyen de flux de trésorerie provenant des activités
d'exploitation et d'emprunts en vertu d'une facilité de crédit
renouvelable. Nos principaux besoins en capital sont le
financement des stocks, le financement des débiteurs, le service de
la dette et les dépenses en immobilisations liées au développement
de nouveaux produits.
Bilans
De plus, en raison de la nature saisonnière du secteur des jouets,
nos besoins en fonds de roulement varient tout au cours de l'année.
Nos besoins en fonds de roulement s'accroissent généralement au
cours des trois premiers trimestres alors que les stocks sont
produits en prévision de la période de pointe des ventes, au
quatrième trimestre.
Le fonds de roulement se situait à 101,1 millions $ à la fin de l’exercice 2004, comparativement à 86,2 millions $ à la fin de l’exercice
2003, reflétant principalement la hausse des débiteurs.
Les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation, compte
tenu des éléments hors caisse du fonds de roulement d’exploitation,
ont atteint 21,3 millions $ pour l’exercice 2004, comparativement à
18,4 millions $ pour l’exercice 2003. Cette hausse est attribuable à
une meilleure gestion du fonds de roulement.
Les flux de trésorerie affectés aux activités de financement étaient
de 11,2 millions $ pour l’exercice 2004, comparativement à
8,0 millions $ pour l’exercice 2003. Au cours de l’exercice 2004,
nous avons remboursé 12,9 millions $ de la dette à long terme en
comparaison de 14,2 millions $ pendant l’exercice 2003.
Les flux de trésorerie affectés aux activités d’investissement
étaient de 8,0 millions $ pour l’exercice 2004, en comparaison de
9,8 millions $ pour l’exercice 2003. Nous avons investi 7,2 millions $ en immobilisations au cours de l’exercice 2004, principalement pour appuyer les initiatives relatives au développement de
nouvelles gammes de produits, en comparaison de 9,8 millions $
pendant l’exercice 2003. La variation d’un exercice à l’autre
s’explique par le coût plus faible des moules, reflétant la proportion
plus élevée de la fabrication réalisée en Asie pendant l’exercice
2004, en comparaison de l’exercice 2003.
La croissance anticipée des produits d’exploitation au cours de
l’exercice 2005 se traduira par une hausse des besoins en fonds de
roulement, principalement pour financer les débiteurs et les stocks.
Notre position financière a poursuivi son amélioration en 2004
avec la réduction de notre endettement total à 24,6 millions $,
comparativement à 36,4 millions $ à la fin de l’exercice 2003. Le
ratio de la dette totale à la capitalisation était de 0,19 à la fin de
l’exercice 2004 en comparaison de 0,32 au 31 décembre 2003.
Les espèces et quasi-espèces ont augmenté à 5,6 millions $ à la fin
de l’exercice 2004, comparativement à 3,6 millions $ à la fin de
l’exercice précédent.
Les débiteurs-clients ont augmenté à 102,0 millions $, comparativement à 93,4 millions $ à la fin de l’exercice 2003, une hausse
de 9,2 %. Ceci s’explique principalement par la croissance des
produits d’exploitation provenant des activités internationales, qui
s’assortissent généralement de conditions de vente plus longues
que celles réalisées en Amérique du Nord, ainsi qu’en raison de
l’appréciation du dollar canadien et de l’euro.
Les stocks s’établissaient à 26,1 millions $ à la fin de l’exercice
2004, comparativement à 24,4 millions $ à la fin de l’exercice 2003,
principalement en raison de l’appréciation du dollar canadien face
à la devise américaine. Selon nos données, nos stocks de jouets
détenus par les détaillants à la fin de l’exercice 2004 étaient à un
niveau inférieur à ce qu’ils étaient à la fin de l’exercice 2003.
La dette à long terme totale s’élevait à 24,6 millions $ à la fin de
l’exercice 2004, en comparaison de 36,4 millions $ à la fin de
l’exercice 2003. Nous n’avons pas d’engagement important à
l’égard du remboursement de notre dette au cours des trois
prochaines années. À la fin de l’exercice 2004, la dette à long terme
totale était composée d’un prêt à terme de 12,4 millions $, duquel
11,8 millions $ doivent être remboursés en 2008. Un montant
additionnel de 11,0 millions $ était prélevé sur notre facilité de
crédit renouvelable, que nous utilisons pour répondre aux besoins
en fonds de roulement pendant la période de pointe des ventes, qui
court d’octobre à décembre.
23
Nos états financiers consolidés sont dressés selon les principes
comptables généralement reconnus du Canada (« PCGR ») et
présentés en dollars américains (monnaie fonctionnelle). La
préparation des états financiers conformément aux PCGR exige que
la direction procède à des estimations et établisse des hypothèses
qui ont des répercussions sur les montants des actifs et des passifs
présentés à la date des états financiers ainsi que sur les montants
déclarés de produits d’exploitation et de charges constatés au cours
de la période de déclaration. Les résultats réels peuvent différer de
ces estimations.
Les principales conventions comptables que nous utilisons sont
présentées à la Note 2 aux états financiers. La direction estime que
les conventions comptables et estimations qui suivent sont les plus
importantes pour aider à la compréhension et à l’évaluation de nos
résultats financiers.
Les gains ou les pertes rattachés aux instruments dérivés qui ont
pris fin ou qui ont cessé d’être efficaces avant l’échéance sont
reportés dans les autres actifs ou passifs et constatés dans l’état
des résultats de la période au cours de laquelle l’opération couverte
sous-jacente est constatée. Si un élément couvert désigné est
vendu, éteint ou vient à échéance avant que l’instrument dérivé
connexe ne prenne fin, un gain ou une perte sur cet instrument
dérivé est constaté dans l’état des résultats.
Régimes de rémunération à base d’actions
Nous enregistrons les transactions de rémunération à base
d’actions selon la méthode de la juste valeur. Cette méthode
requiert que les attributions d’options soient mesurées à la juste
valeur à la date de l’octroi. La valeur des options octroyées est
comptabilisée comme une charge et la contrepartie est créditée au
surplus d’apport sur la période d’acquisition du droit de lever des
options. Lors de l’exercice des droits d’option, ce crédit sera
reclassifié au capital-actions.
Récentes modifications comptables
Constatation des produits
Les produits d’exploitation sont constatés lorsqu’il y a (i) une
preuve convaincante de l’existence d’un accord, (ii) que les produits
ont été livrés et que les avantages et les risques inhérents à la
propriété sont transférés à l’acheteur, (iii) que l’encaissement du
débiteur est probable et (iv) que le prix de vente est déterminé ou
déterminable. Les provisions pour rabais et réductions accordées
aux clients ainsi que les provisions pour produits défectueux sont
comptabilisées au moment où les produits correspondants sont
constatés.
Stocks
Les stocks sont évalués au moindre du coût, déduction faite de
toute contrepartie offerte par les fournisseurs, et de la valeur
marchande. Le coût est évalué selon la méthode du premier entré,
premier sorti. La valeur marchande est définie comme le coût de
remplacement pour les matières premières et la valeur de
réalisation nette pour les produits en cours et les produits finis.
Instruments financiers dérivés
Nous avons recours à divers instruments financiers pour gérer notre
exposition aux fluctuations des taux de change. Les instruments
dérivés que nous utilisons sont principalement les contrats de
change. Nous déterminons de façon méthodique, lors de la mise en
place de la couverture et par la suite, si les dérivés utilisés dans les
opérations de couverture permettent de compenser de façon très
efficace les variations des justes valeurs ou des flux de trésorerie
des éléments couverts. Les gains et les pertes découlant des
contrats de change sont constatés dans les résultats et compensent
généralement les gains et pertes de change liés aux flux de
trésorerie sous-jacents libellés en monnaie étrangère. Nous
n’utilisons pas d’instruments dérivés à des fins de transaction.
À compter du 1er janvier 2004, nous avons adopté la Note
d'orientation concernant la comptabilité no 13, publiée par l’ICCA
et intitulée « Relations de couverture », qui traite de l'identification, de la documentation, de la désignation et de l'efficacité des
couvertures, et également de la cessation de la comptabilité de
couverture, mais ne précise pas de méthodes de comptabilité de
couverture. Les directives sont applicables aux relations de
couverture en place durant les exercices débutant le 1er juillet 2003
ou après cette date.
En vertu de cette directive, les instruments financiers monétaires ou
dérivés utilisés dans la gestion des risques et rencontrant les
critères d'admissibilité de la comptabilité de couverture seront
comptabilisés selon la méthode de comptabilité de couverture
décrite à la section « Instruments financiers dérivés » à la rubrique
« Principales conventions comptables ».
Lorsque la relation de couverture cesse d'être efficace, la
comptabilité de couverture cessera d'être appliquée sur une base
prospective, et la juste valeur de l'instrument financier sera
constatée au bilan consolidé à la date de cessation. Toute variation
subséquente de la juste valeur sera constatée à la rubrique
« Bénéfice net », conformément au CPN-128 « Comptabilisation
des instruments financiers détenus à des fins de transaction
(négociation) ou de spéculation ou à des fins autres que de
couverture ». Dans l'éventualité où l'instrument financier devient de
nouveau admissible à une relation de couverture, la comptabilité de
couverture reprendra effet à la nouvelle date de désignation.
Rapport annuel 2004
Principales conventions comptables
et utilisation d’estimations
Rapport annuel 2004
24
Nous avons enregistré une perte de 3,6 millions $ sur les bénéfices
de 2004 puisque certains instruments financiers ont cessé de se
qualifier pour la comptabilité de couverture. Tous les instruments
financiers qui ne se qualifiaient pour la comptabilité de couverture
ont été réglés au début de 2005.
À compter du 1er janvier 2004, nous avons adopté le chapitre
3110, intitulé « Obligations liées à la mise hors service
d'immobilisations ». La nouvelle norme traite de la constatation et
de la mesure des passifs se rapportant aux obligations liées à la
mise hors service des immobilisations corporelles lorsque ces
obligations découlent de l'acquisition, de la construction, du développement ou de l'exploitation normale de ces actifs. L'adoption de
ce nouveau chapitre n’a pas eu d’incidence importante sur nos
états financiers consolidés.
Nous avons également adopté l’Abrégé 144 (CPN-144),
« Comptabilisation par un client (y compris un revendeur) de
certaines contreparties reçues d’un fournisseur ». Le CPN-144
indique le traitement comptable à adopter lorsque des
contreparties sont offertes par un fournisseur. Le CPN-144 stipule
que la contrepartie en espèces reçue d’un fournisseur par un client
est présumée constituer une réduction des prix des produits ou des
services du fournisseur et devrait en conséquence être
comptabilisée en réduction du coût des produits et des stocks
connexes lors de la constatation dans l’état des résultats et dans le
bilan. Nous avons appliqué cette nouvelle recommandation
rétroactivement au 1er janvier 2004. L’adoption de cette
recommandation n’a pas eu d’incidence importante sur nos états
financiers consolidés.
Facteurs de risque
Préférences des consommateurs
Nos activités et nos résultats d’exploitation dépendent en grande
partie de l’attrait qu’exercent nos jouets. Notre succès continu dans
le secteur du jouet dépendra de notre capacité d’améliorer,
d’étendre nos gammes de produits existantes, de mettre au point
et de lancer de nouveaux produits qui seront acceptés par les
consommateurs. Toutefois, les préférences des consommateurs
dans ce secteur changent constamment et sont difficiles à prévoir.
Chaque produit a généralement un cycle de vie court. De plus, on
dénote des tendances récentes chez les enfants à délaisser des
jouets à un âge plus jeune, particulièrement au profit de produits
interactifs et de haute technologie, ainsi qu’une utilisation accrue
de haute technologie dans les jouets. Rien ne garantit que : i) l’une
ou l’autre de nos gammes de produits actuelles continueront d’être
populaires pendant une longue période; ii) tous les nouveaux
produits mis en marché obtiendront un degré d’acceptation
suffisant sur le marché; ou iii) les cycles de vie de tous les nouveaux
produits seront suffisants pour nous permettre de récupérer les
coûts de développement, de fabrication, de commercialisation et
autres. Une baisse de popularité de nos produits existants ou
l’incapacité des nouveaux produits d’obtenir et de maintenir une
acceptation par le marché et de produire des marges acceptables
pourrait avoir un effet défavorable important sur nos activités, nos
résultats d’exploitation et notre situation financière.
Concentration des clients
Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2004, nos deux plus
importants clients ont représenté environ 41,3 % des produits
d’exploitation nets. Nous n’avons aucun engagement ferme
d’achat de la part de nos clients. Si certains de nos clients devaient
cesser de faire affaire avec nous ou réduire le montant de leurs
achats, du fait de difficultés financières ou autres, ceci aurait un
impact important sur nos ventes, notre situation financière et nos
résultats d’exploitation. De plus, certaines chaînes de magasins de
détail ont commencé à vendre des jouets conçus et vendus sous
leur propre marque. De tels jouets peuvent être vendus à des prix
inférieurs à ceux de jouets comparables que nous vendons, ce qui
peut se traduire par une baisse des achats de nos produits par ces
détaillants. Au cours des dernières années, plusieurs clients
importants ont baissé le prix des jouets durant la période des Fêtes.
Si cette pratique se poursuit, elle pourrait compromettre sérieusement notre marge de profit et notre rentabilité ainsi que la
perception du consommateur de la valeur de notre marque.
Prix de la résine
Notre principale matière première est la résine de plastique qui est
assujettie à la volatilité des prix du pétrole brut. Nous ne sommes
pas protégées contre les fluctuations défavorables des prix. De
plus, la capacité de production limitée des fournisseurs et une forte
demande ont exercé une pression à la hausse du prix de la résine
et il n’y a aucune garantie que cette pression ne continuera pas et
qu’elle n’augmentera pas. Bien que nous ayons réussi à répercuter
une partie de cette hausse du prix de la résine à nos clients, il
n’existe aucune garantie que nous pourrons continuer de le faire,
surtout si le prix de la résine augmente substantiellement. Des
fluctuations substantielles pourraient compromettre sérieusement
notre situation financière et nos résultats d’exploitation.
Fluctuation des devises
Nous sommes exposés aux risques du marché attribuables aux
fluctuations des taux de change, principalement à celles touchant
la valeur du dollar américain par rapport aux autres monnaies
comme le dollar canadien, l’euro, la livre britannique et le peso
mexicain. Au cours de l’exercice terminé le 31 décembre 2004, plus
de 56,0 % de nos produits d’exploitation consolidés étaient libellés
en dollars américains alors que la plus grande partie de nos
dépenses étaient engagées en dollars canadiens. L’affaiblissement
25
Notre politique consiste à stabiliser nos bénéfices en limitant notre
exposition aux devises étrangères, principalement par l’utilisation
de contrats de change à terme. Notre approche de gestion du
risque consiste à mettre en place des mécanismes de couverture
pour une période maximale de 24 mois. Notre politique de
couverture interdit catégoriquement les transactions de
spéculation de change non autorisées.
En matière de contrat de change à terme, nous transigeons uniquement avec des contreparties financières solides. De plus, afin de
restreindre le risque d’encourir une perte advenant que la
contrepartie ne remplisse pas ses obligations, nous avons pour
politique de ne nous engager dans des contrats de change à terme
qu’avec les membres de notre consortium de prêteurs. Ainsi, nous
ne sommes pas tenus d’offrir des garanties additionnelles aux
membres du consortium de prêteurs autres que les ensembles de
garanties déjà en place pour notre entente de crédit.
Environnement au détail
La rationalisation du secteur des détaillants du marché de masse en
Amérique du Nord a entrainé des problèmes de liquidités pour
certains détaillants importants. Si nos clients clés devaient retarder
le paiement de leurs comptes ou cesser de faire affaire avec nous à
cause de ces problèmes ou de la faillite, nos activités, notre
situation financière et nos résultats d’exploitation pourraient être
sérieusement compromis.
Litiges
Nous faisons actuellement partie de litiges qui, indépendamment
de leur dénouement, peuvent se traduire par des frais considérables et détourner l’attention de la direction. La poursuite la plus
importante contre nous a été intentée par notre principal
concurrent, Kirkbi AG et LEGO Canada inc. (collectivement appelées
« LEGO »). Bien que nous ayons réussi à contester cette poursuite
devant la Cour fédérale du Canada, la Cour suprême du Canada a
entendu un appel le 16 mars 2005 et a pris la cause en délibéré au
terme de l’audition. Il n’existe aucune certitude que nous
obtiendrons une décision favorable. Si LEGO devait obtenir gain de
cause dans cet appel, une injonction permanente pourrait être
prononcée et nous pourrions être forcées d’interrompre la vente
d’une partie ou de la totalité de nos jouets « Micro » MEGA BLOKS
au Canada. Nous pouvons également être tenus de payer des
dommages et intérêts. Toutes les conséquences susmentionnées
pourraient nuire considérablement à nos ventes, notre situation
financière et nos résultats d’exploitation.
Caractère saisonnier
En 2004, nous avons réalisé environ 76,0 % de nos produits
d’exploitation nets au cours des troisième et quatrième trimestres.
Cette saisonnalité prend de l’ampleur à mesure que les gros
détaillants de jouets contrôlent plus efficacement les niveaux de
stocks grâce aux systèmes de gestion de stocks juste-à-temps. Par
conséquent, nos résultats d’exploitation annuels dépendront, en
grande partie, de nos produits d’exploitation nets au cours du
trimestre d’octobre à décembre.
Déclarations prévisionnelles
Certaines déclarations faites dans le présent document peuvent
constituer des déclarations de nature prévisionnelle, assujetties à
d'importants risques et incertitudes difficiles à prévoir et
d'hypothèses qui pourraient s'avérer erronées. Les résultats et les
événements réels peuvent se révéler considérablement différents.
Au nombre des facteurs de risque qui pourraient faire en sorte que
les résultats ou les événements réels soient considérablement
différents des prévisions actuelles, on compte notamment : la
difficulté de prévoir les préférences des consommateurs et le succès
des nouveaux produits, le fait que nos activités soient tributaires de
quelques clients importants, les litiges en cours, la saisonnalité de
l'industrie du jouet, les fluctuations du prix des résines de plastique
et les fluctuations du taux de change. Les déclarations prospectives
contenues dans le présent document représentent nos attentes au
21 mars 2005 et, par conséquent, peuvent changer après cette
date. Nous n’avons ni l'intention ni l'obligation de mettre à jour
ou de réviser l'une ou l'autre des déclarations prospectives, que
ce soit à la lumière de nouvelles informations, d'événements futurs
ou autrement.
Renseignements additionnels
Des renseignements additionnels sur Mega Bloks, ainsi que notre
Notice annuelle, sont disponibles sur SEDAR, à l’adresse
www.sedar.com.
Rapport annuel 2004
de la valeur du dollar américain par rapport à la valeur du dollar
canadien au cours du dernier exercice financier a eu un effet
défavorable sur nos résultats d’exploitation et tout autre
affaiblissement pourrait compromettre nos résultats d’exploitation.
Rapport annuel 2004
26
Responsabilité de la direction
à l’égard des états financiers
Les présents états financiers consolidés de Mega Bloks inc. ont été
dressés par la direction et approuvés par le conseil d’administration. La direction est responsable des renseignements et des
déclarations contenus dans les présents états financiers ainsi que
dans les autres sections du présent rapport annuel.
Afin de s’acquitter de sa responsabilité à l’égard de l’intégrité et de
l’objectivité des données contenues dans les états financiers
consolidés, la direction a mis en œuvre et maintient des systèmes
de contrôle interne. La direction est d’avis que ces systèmes de
contrôle interne fournissent un degré raisonnable de certitude
quant à la fiabilité des registres comptables et à la préparation
adéquate des états financiers, et que l’actif de la Société fait l’objet
d’une comptabilisation et d’une protection adéquates.
Le conseil d’administration s’acquitte de sa responsabilité à l’égard
des états financiers contenus dans le présent rapport annuel
principalement par le biais de son comité de vérification. Les
vérificateurs nommés par la Société peuvent consulter en tout
temps le comité de vérification, tant en l’absence qu’en la présence
de la direction. Les vérificateurs, Deloitte & Touche, s.r.l., comptables
agréés, ont vérifié les états financiers consolidés de la Société et
leur rapport est présenté comme partie intégrante des états
financiers consolidés.
Marc Bertrand
Président et chef de la direction
Rapport des vérificateurs
Aux actionnaires de Mega Bloks inc.
Nous avons vérifié les bilans consolidés de Mega Bloks inc. aux
31 décembre 2004 et 2003 et les états consolidés des résultats, du
déficit et des flux de trésorerie des exercices terminés à ces dates.
La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction de
la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur
ces états financiers en nous fondant sur nos vérifications.
Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes de
vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes
exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à
fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont
exempts d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le
contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des
montants et des autres éléments d’information fournis dans les
états financiers. Elle comprend également l’évaluation des
principes comptables suivis et des estimations importantes faites
par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation
d’ensemble des états financiers.
À notre avis, ces états financiers donnent, à tous les égards
importants, une image fidèle de la situation financière de la Société
aux 31 décembre 2004 et 2003 ainsi que des résultats de son
exploitation et de ses flux de trésorerie pour les exercices terminés
à ces dates selon les principes comptables généralement reconnus
du Canada.
Deloitte & Touche, s.r.l.
Comptables agréés
Le 9 février 2005
Alain Tanguay
Vice-président et chef de la direction financière
Le 9 février 2005
27
Exercices terminés les 31 décembre
2004
$
2003
$
Produits d’exploitation nets
234 581
219 691
Coût des produits vendus
128 659
117 244
Bénéfice brut
105 922
102 447
Frais de marketing, de recherche et développement et de publicité
Autres frais de vente, de distribution et administratifs
Éléments inhabituels (Note 10)
33 360
34 127
5 158
28 161
31 014
–
Bénéfice d’exploitation
33 277
43 272
1 207
170
1 377
1 666
136
1 802
31 900
41 470
7 427
(704)
6 723
10 123
2 542
12 665
25 177
28 805
0,93
0,86
1,07
0,98
2004
$
2003
$
(77 497)
(106 014)
25 177
28 805
–
(52 320)
(288)
(77 497)
(en milliers de dollars américains, sauf les données par action)
Frais d’intérêts
Dette à long terme
Autres
Bénéfice avant impôts sur les bénéfices
Impôts sur les bénéfices (Note 11)
Exigibles
Futurs
Bénéfice net
Bénéfice par action (Note 8)
De base
Dilué
États consolidés du déficit
Exercices terminés les 31 décembre
(en milliers de dollars américains)
Solde au début
Bénéfice net
Ajustement au titre d’opérations entre apparentés (Note 9)
Solde à la fin
Voir les notes complémentaires aux états financiers consolidés.
Rapport annuel 2004
États consolidés des résultats
Rapport annuel 2004
28
Bilans consolidés
Aux 31 décembre
(en milliers de dollars américains)
Actif
À court terme
Espèces et quasi-espèces
Débiteurs – clients
Débiteurs – autres
Instruments financiers dérivés (Note 13)
Stocks (Note 3)
Impôts sur les bénéfices
Frais payés d’avance
Immobilisations (Note 4)
Frais reportés
Passif
À court terme
Créditeurs et charges à payer
Instruments financiers dérivés (Note 13)
Impôts sur les bénéfices
Tranche de la dette à long terme échéant à moins d’un an (Note 5)
Dette à long terme (Note 5)
Impôts futurs (Note 11)
Avoir des actionnaires
Capital-actions (Note 6)
Surplus d’apport (Note 7)
Déficit
Engagements et éventualités (Note 14)
Voir les notes complémentaires aux états financiers consolidés.
Au nom du conseil,
Marc Bertrand
Administrateur
David I. Foley
Administrateur
2004
$
2003
$
5 607
101 984
9 898
1 184
26 125
–
4 347
149 145
3 595
93 417
4 617
–
24 440
24
3 823
129 916
32 221
1 789
183 155
33 510
1 292
164 718
41 622
4 757
1 111
563
48 053
42 782
–
–
955
43 737
24 009
8 294
80 356
35 489
8 998
88 224
154 434
685
(52 320)
102 799
183 155
153 729
262
(77 497)
76 494
164 718
29
Exercices terminés les 31 décembre
(en milliers de dollars américains)
Activités d’exploitation
Bénéfice net
Ajustement pour :
Amortissement des immobilisations
Amortissement des frais reportés
Régime de rémunération à base d’actions
Gain de change
Impôts futurs
Variation des éléments hors caisse du fonds
de roulement d’exploitation (Note 12)
Activités de financement
Remboursement de la dette à long terme
Variation de la facilité de crédit renouvelable
Émission d'actions
Ajustement au titre d’opérations entre apparentés (Note 9)
Activités d'investissement
Acquisition d'immobilisations
Augmentation des frais reportés
Augmentation des espèces et quasi-espèces
Espèces et quasi-espèces au début
Espèces et quasi-espèces à la fin
Information supplémentaire sur les flux de trésorerie (Note 12)
Voir les notes complémentaires aux états financiers consolidés.
2004
$
2003
$
25 177
28 805
8 515
361
423
(3 117)
(704)
30 655
7 305
356
262
(4 284)
2 542
34 986
(9 362)
21 293
(16 548)
18 438
(12 940)
1 000
705
–
(11 235)
(14 201)
6 000
666
(419)
(7 954)
(7 201)
(845)
(8 046)
(9 765)
–
(9 765)
2 012
3 595
5 607
719
2 876
3 595
Rapport annuel 2004
États consolidés des flux de trésorerie
Rapport annuel 2004
30
Notes aux états financiers consolidés
Exercices terminés les 31 décembre 2004 et 2003
(les chiffres dans les tableaux sont en milliers de dollars américains, sauf les données par action)
1. Nature des activités
Mega Bloks inc. (la « Société ») conçoit, fabrique et commercialise une vaste gamme de jeux de construction sous la marque de commerce
MEGA BLOKS qui inclut son système de blocs de construction de plastique emboîtables. Les produits de la Société sont vendus et distribués
dans plus de 100 pays.
2. Principales conventions comptables
Les états financiers consolidés sont présentés en dollars américains (monnaie fonctionnelle) et ont été dressés selon les principes
comptables généralement reconnus du Canada (« PCGR »).
Utilisation d’estimations
La préparation des états financiers conformément aux PCGR exige que la direction procède à des estimations et établisse des hypothèses
qui ont une incidence sur les montants des actifs et passifs présentés, ainsi que sur les montants des produits d’exploitation et des charges
constatés au cours de la période visée par les états financiers. Les résultats réels peuvent différer de ces estimations.
Principes de consolidation
Les états financiers consolidés comprennent les comptes de la Société et ceux de ses filiales en propriété exclusive. Toutes les opérations
et tous les soldes intersociétés importants ont été éliminés.
Espèces et quasi-espèces
Les espèces et quasi-espèces incluent l’encaisse et les placements temporaires dans des instruments du marché monétaire dont les
échéances sont de trois mois ou moins.
Stocks
Les stocks sont évalués au moindre du coût, déduction faites de toutes contreparties offertes par les fournisseurs et de la valeur
marchande. Le coût est déterminé selon la méthode du premier entré, premier sorti. La valeur marchande est définie comme le coût de
remplacement pour les matières premières et la valeur de réalisation nette pour les produits en cours et les produits finis.
Immobilisations
Les immobilisations sont comptabilisées au coût et amorties en fonction de la durée de vie utile prévue des actifs selon la méthode de
l’amortissement linéaire sur les durées suivantes :
Machinerie et équipement
Matériel informatique
Améliorations locatives
3 à 15 ans
5 ans
sur la durée des baux
Frais reportés
Les frais reportés se composent de frais de financement et de restructuration. Les frais de financement sont enregistrés au coût et amortis
selon la méthode linéaire sur la durée de la facilité de crédit. Les frais de restructuration sont enregistrés au coût et amortis selon la
méthode linéaire sur une durée de trois ans.
31
Dépréciation d’actifs à long terme
Les actifs à long terme sont soumis à un test de dépréciation lorsque des événements ou des changements de situation indiquent que leur
valeur comptable pourrait ne pas être recouvrable. Une perte de valeur est constatée lorsque leur valeur comptable excède les flux de
trésorerie non actualisés découlant de leur utilisation et de leur sortie éventuelle. La perte de valeur constatée est mesurée comme étant
l’excédent de la valeur comptable de l’actif sur sa juste valeur.
Impôts futurs
Les impôts futurs sont déterminés en fonction des écarts existant entre les valeurs comptable et fiscale des actifs et des passifs. Les impôts
futurs sont ajustés pour tenir compte des modifications des lois fiscales et des taux d’imposition pratiquement en vigueur.
Constatation des produits
Les produits d’exploitation sont constatés lorsqu’il y a (i) une preuve convaincante de l’existence d’un accord, (ii) que les produits ont été
livrés et que les avantages et les risques inhérents à la propriété sont transférés à l’acheteur, (iii) que l’encaissement du débiteur est
probable et (iv) que le prix de vente est déterminé ou déterminable. Les provisions pour rabais et réductions accordées aux clients ainsi
que les provisions pour produits défectueux sont comptabilisées au moment où les produits correspondants sont constatés.
Frais de recherche et développement
Les frais de recherche sont comptabilisés aux résultats déduction faite des crédits d’impôt s’y rapportant. Les frais de développement sont
comptabilisés aux résultats, déduction faite des crédits d’impôt s’y rapportant, à moins qu’ils ne satisfassent aux critères de report
généralement reconnus du Canada. Les crédits d’impôt enregistrés en réduction des frais de recherche et développement représentent un
montant de 1,5 million $ pour l’exercice terminé le 31 décembre 2004 (néant en 2003).
Conversion des devises
Les actifs et les passifs monétaires libellés en devises autres que le dollar américain (devises étrangères) et les actifs et passifs monétaires
des filiales étrangères intégrées sont convertis au taux de change en vigueur à la date du bilan. Les éléments non monétaires du bilan
libellés en devises étrangères et les éléments non monétaires du bilan des filiales étrangères intégrées sont convertis au taux de change
en vigueur à la date des transactions. Les produits et les charges découlant d’opérations conclues en devises étrangères et ceux provenant
des filiales étrangères intégrées sont convertis en dollars américains aux taux moyens en vigueur au cours des périodes correspondantes.
Les gains ou les pertes de change résultant de ces opérations sont imputés aux états consolidés des résultats.
Tous les gains et les pertes de change non matérialisés sur des actifs et des passifs libellés en devises sont inclus dans les résultats de
l’exercice.
Instruments financiers dérivés
La Société a recours à divers instruments financiers pour gérer son exposition aux fluctuations des taux de change. Les instruments dérivés
utilisés par la Société comprennent principalement les contrats de change. La Société détermine de façon méthodique, lors de la mise en
place de la couverture et par la suite, si les dérivés utilisés dans les opérations de couverture permettent de compenser de façon très
efficace les variations des justes valeurs ou des flux de trésorerie des éléments couverts. Les gains et les pertes découlant des contrats de
change sont constatés dans les résultats et compensent généralement les gains et pertes de change liés aux flux de trésorerie sous-jacents
libellés en monnaie étrangère. La Société n’utilise pas d’instruments dérivés à des fins de transaction.
Les gains ou les pertes rattachés aux instruments dérivés qui ont pris fin ou qui ont cessé d’être efficaces avant l’échéance sont reportés
dans les autres actifs ou passifs et constatés dans l’état des résultats de la période au cours de laquelle l’opération couverte sous-jacente
est constatée. Si un élément couvert désigné est vendu, éteint ou vient à échéance avant que l’instrument dérivé connexe ne prenne fin,
un gain ou une perte sur cet instrument dérivé est constaté dans l’état des résultats.
Rapport annuel 2004
2. Principales conventions comptables (suite)
Rapport annuel 2004
32
2. Principales conventions comptables (suite)
Régimes de rémunération à base d’actions
La Société enregistre les transactions de rémunération à base d’actions selon la méthode de la juste valeur. Cette méthode requiert que
les attributions d’options soient mesurées à la juste valeur à la date de l’octroi. La valeur des options octroyées est comptabilisée comme
une charge et la contrepartie est créditée au surplus d’apport sur la période d’acquisition du droit de lever des options. Lors de l’exercice
des droits d’option, ce crédit sera reclassifié au capital-actions.
Subventions gouvernementales
Les subventions gouvernementales visant les acquisitions d’immobilisations sont portées en réduction des immobilisations et sont
amorties selon la même méthode que l’actif connexe. Les subventions gouvernementales visant la création d’emplois sont constatées dans
les résultats en diminution des charges connexes lorsque les conditions sont remplies (se reporter à la note 14).
Récentes modifications comptables
L’ICCA a publié la Note d’orientation concernant la comptabilité no 13, intitulée « Relations de couverture », qui traite de l’identification,
de la documentation, de la désignation et de l’efficacité des couvertures, et également de la cessation de la comptabilité de couverture,
mais ne précise pas de méthodes de comptabilité de couverture. Les directives sont applicables aux relations de couverture en place durant
les exercices débutant le 1er juillet 2003 ou après cette date.
La Société a adopté cette note d’orientation en date du 1er janvier 2004. Les instruments financiers dérivés utilisés dans la gestion des
risques et qui remplissent les critères d’admissibilité de la comptabilité de couverture sont comptabilisés selon la méthode de comptabilité
de couverture décrite à la rubrique « Instruments financiers dérivés ».
Lorsque la relation de couverture cessera d’être efficace, la comptabilité de couverture cessera d’être appliquée sur une base prospective,
et la juste valeur de l’instrument financier sera constatée au bilan consolidé à la date de cessation. Toute variation subséquente de la juste
valeur sera constatée dans le bénéfice net, conformément au CPN-128 « Comptabilisation des instruments financiers détenus à des
fins de transaction (négociation) ou de spéculation ou à des fins autres que de couverture ». Dans l’éventualité où l’instrument
financier deviendrait de nouveau admissible à une relation de couverture, la comptabilité de couverture reprendra effet à la nouvelle date
de désignation.
Certains instruments financiers dérivés ont cessé d’être admissibles à la comptabilité de couverture au cours de 2004. Une perte de
3,6 millions $ a été enregistrée aux résultats. En date du 15 février 2005, la Société a décidé de se départir des instruments financiers
dérivés ne se qualifiant plus pour la comptabilité de couverture.
L’ICCA a publié le chapitre 3110, intitulé « Obligations liées à la mise hors service d’immobilisations ». La nouvelle norme traite de la
constatation et de la mesure des passifs se rapportant aux obligations liées à la mise hors service des immobilisations corporelles lorsque
ces obligations découlent de l’acquisition, de la construction, du développement ou de l’exploitation normale de ces actifs. Cette nouvelle
norme entre en vigueur pour les exercices débutant le 1er janvier 2004 ou après cette date. L’adoption du nouveau chapitre n’a pas eu
d’incidence importante sur les états financiers consolidés.
En janvier 2004, le Comité des problèmes nouveaux de l’ICCA a publié l’Abrégé 144 (CPN-144), « Comptabilisation par un client (y compris
un revendeur) de certaines contreparties reçues d’un fournisseur ». Le CPN-144 indique le traitement comptable à adopter lorsque des
contreparties sont offertes par un fournisseur. Le CPN-144 devrait être appliqué rétroactivement à tous les états financiers des périodes
intermédiaires et des exercices se terminant après le 15 août 2004. Le CPN-144 stipule que la contrepartie en espèces reçue d’un
fournisseur par un client est présumée constituer une réduction des prix des produits ou des services du fournisseur et devrait en
conséquence être comptabilisée en réduction du coût des produits et des stocks connexes lors de la constatation dans l’état des résultats
et dans le bilan. La Société a appliqué cette nouvelle recommandation rétroactivement au 1er janvier 2004. L’adoption de cette
recommandation n’a pas eu d’incidence importante sur les états financiers consolidés.
33
Matières premières
Produits en cours
Produits finis
2004
$
2003
$
1 797
6 368
17 960
26 125
551
9 467
14 422
24 440
4. Immobilisations
2004
Machinerie et équipement
Matériel informatique
Améliorations locatives
Machinerie et équipement loués
en vertu de contrats de location-acquisition
Matériel informatique loué
en vertu de contrats de location-acquisition
Coût
$
Amortissement
cumulé
$
Valeur
comptable
nette
$
61 183
5 335
4 876
36 108
3 280
1 128
25 075
2 055
3 748
1 472
382
1 090
1 480
74 346
1 227
42 125
253
32 221
2003
Machinerie et équipement
Matériel informatique
Améliorations locatives
Machinerie et équipement loués
en vertu de contrats de location-acquisition
Matériel informatique loué
en vertu de contrats de location-acquisition
Coût
$
Amortissement
cumulé
$
Valeur
comptable
nette
$
56 059
4 634
3 471
29 176
2 522
654
26 883
2 112
2 817
1 473
187
1 286
1 454
67 091
1 042
33 581
412
33 510
Rapport annuel 2004
3. Stocks
Rapport annuel 2004
34
5. Dette à long terme
Le 30 juin 2004, la Société a modifié sa convention de crédit datée du 1er mai 2002. Lors de cette modification, la Société et ses prêteurs
ont amendé certaines clauses de la convention de crédit. Premièrement, la Société a remboursé 12,0 millions $ de l’emprunt à terme.
L’emprunt à terme était d’un montant initial de 25,0 millions $, dont 95 % était remboursable à l’échéance en 2008. De plus, la Société a
augmenté sa facilité de crédit renouvelable de 45,0 millions $ à 57,5 millions $. D’importants flux de trésorerie générés en 2003 et durant
les six premiers mois de 2004 ont permis à la Société de rembourser approximativement 50 % de l’emprunt à terme.
Emprunt à terme, garanti, échéant en mai 2008(1)
Facilité de crédit renouvelable, garanti, pour laquelle la période
de renouvellement échoit en mai 2007(2)
Obligations en vertu de contrats de location-acquisition,
échéant à diverses dates jusqu’en mai 2008(3)
Emprunts, garantis, échéant à diverses dates jusqu’en juin 2004(4)
Tranche échéant à moins d’un an
(1)
(2)
(3)
(4)
2004
$
2003
$
12 375
24 625
11 000
10 000
1 197
–
24 572
1 767
52
36 444
563
24 009
955
35 489
Portant intérêt à un taux variable établi en fonction du taux de base américain majoré de 0,50 % à 2,00 % ou du taux TIOL majoré de 1,50 % à
3,00 %, au gré de la Société, dont 11 750 $ du solde est remboursable à l’échéance, garanti par une hypothèque mobilière grevant tous les actifs de la
Société. (Au 31 décembre 2003, portant intérêt à un taux variable établi en fonction du taux de base américain majoré de 2,00 % à 3,50 % ou du
taux TIOL majoré de 3,00 % à 4,50 %, au gré de la Société, dont 95 % du solde est remboursable à l’échéance, garanti par une hypothèque mobilière
grevant tous les actifs de la Société).
Portant intérêt à un taux variable établi en fonction du taux de base américain majoré de 0,25 % à 1,75 % ou du taux TIOL majoré de 1,25 % à 2,75 %,
au gré de la Société, garantie par une hypothèque mobilière grevant tous les actifs de la Société. (Au 31 décembre 2003, portant intérêt à un taux
variable établi en fonction du taux de base américain majoré de 1,50 % à 3,00 % ou du taux TIOL majoré de 2,50 % à 4,00 %, au gré de la Société,
garantie par une hypothèque mobilière grevant tous les actifs de la Société).
Contrats libellés en dollars canadiens (1,4 million $), portant intérêt à des taux variant de 5,82 % à 10,57 %.
Emprunts libellés en dollars canadiens, portant intérêt à des taux variant de 8,88 % à 9,07 %, garanti par du matériel informatique ayant une valeur
comptable nette de 0,2 million $.
Selon les conditions de la convention de crédit, la Société est soumise à certaines clauses restrictives en ce qui concerne le maintien de
ratios financiers.
Les versements requis au cours des quatre prochains exercices sur la dette à long terme sont de :
Obligations en vertu des
contrats de location-acquisition
Années
2005
2006
2007
2008
Autres
dettes
Versements
minimaux
$
Intérêts
$
Capital
$
Capital
$
Total
Remboursements
de capital requis
$
385
366
405
193
1 349
72
49
27
4
152
313
317
378
189
1 197
250
250
11 125
11 750
23 375
563
567
11 503
11 939
24 572
35
Le capital-actions de la Société est composé de :
Autorisé
Un nombre illimité d'actions ordinaires sans valeur nominale.
Un nombre illimité d’actions privilégiées pouvant être émises en série, sans valeur nominale, sans droit de vote, permettant au
détenteur de recevoir des dividendes en priorité par rapport aux actionnaires détenant des actions ordinaires à la déclaration par le
conseil d’administration.
Émises et en circulation
2004
Actions ordinaires
Solde au début
Émises en vertu de la levée
des options d'achat d'actions
Solde à la fin
2003
Actions
Valeur
comptable
$
Actions
Valeur
comptable
$
27 119 532
153 729
26 881 061
153 063
172 937
27 292 469
705
154 434
238 471
27 119 532
666
153 729
7. Régimes de rémunération à base d'actions
La Société propose deux régimes de rémunération à base d’actions. En vertu de ces régimes, des options peuvent être octroyées à des
dirigeants et à d’autres employés clés de la Société et de ses filiales pour l’achat d’actions ordinaires de la Société.
En vertu du régime d’options d’achat d’actions initial, le prix de souscription de chaque option correspondait à la juste valeur estimative
d’une action de la Société à la date de l’octroi.
Immédiatement avant la clôture du premier appel public à l’épargne, la Société a présenté un nouveau régime d’options sur actions
ordinaires. Conformément à ce régime, les options visant l’achat d’actions ordinaires de la Société sont octroyées à un prix de souscription
correspondant à 100 % du cours du marché. La valeur marchande est établie comme étant le cours de clôture des actions ordinaires
négociées à la Bourse de Toronto le dernier jour de séance précédant la date de prise d’effet de l’octroi.
Au 31 décembre 2004, un total de 5 979 427 actions ordinaires (6 152 364 en 2003) demeuraient autorisées en vue d’être émises dans
le cadre des régimes de rémunération à base d’actions de la Société. Les options peuvent être levées au cours d’une période ne dépassant
pas dix ans après la date d’octroi. Le droit de lever des options est acquis sur une période de trois ans d’emploi continu. Toutefois, si le
contrôle de la Société change, les options peuvent être immédiatement levées.
Le 24 mars 2004, le conseil d’administration a adopté une recommandation du comité de rémunération selon laquelle la Société doit
restreindre volontairement l’octroi d’options à un maximum de 15 % du nombre d’actions ordinaires en circulation, et cela même si le
régime d’options d’achat d’actions, tel qu’approuvé par les autorités réglementaires compétentes, permet une dilution beaucoup plus
élevée quand les octrois d’options disponibles en vertu de ce régime sont combinés aux octrois d’options en vertu du régime initial.
Rapport annuel 2004
6. Capital-actions
Rapport annuel 2004
36
7. Régimes de rémunération à base d'actions (suite)
Le tableau ci-dessous présente un résumé des options d’achat d’actions en cours aux 31 décembre en vertu des régimes de rémunération
à base d’actions de la Société :
2004
2003
Nombre
d’options
Moyenne
pondérée
de prix
de levée
$ CA
Nombre
d’options
Moyenne
pondérée
de prix
de levée
$ CA
Options en cours au début
Octroyées
Levées
Annulées
Options en cours à la fin
3 866 825
98 586
(172 937)
(89 933)
3 702 541
8,66
20,72
5,31
17,58
8,93
3 925 483
210 800
(238 471)
(30 987)
3 866 825
7,76
20,99
3,99
14,01
8,66
Options pouvant être levées à la fin
2 765 843
6,40
2 572 239
5,22
Le tableau ci-dessous présente un résumé des informations relatives aux options d’achat d’actions fixes en cours au 31 décembre 2004 :
Fourchette de
prix de levée
$ CA
03,85
14,50 à 25,65
Total
Nombre
d’options
en cours
Moyenne
pondérée de
la durée de vie
contractuelle
restante
2 106 319
1 596 222
3 702 541
4,8
7,6
6,0
Moyenne
pondérée
de prix
de levée
$ CA
Nombre
d’options
pouvant être
levée
Moyenne
pondérée
de prix
de levée
$ CA
3,85
15,62
8,93
2 106 319
659 524
2 765 843
3,85
14,53
6,40
La juste valeur des options octroyées au cours de l’exercice 2004 a été estimée à la date de l’octroi au moyen du modèle de Black et
Scholes et selon les hypothèses suivantes :
Taux d’intérêt sans risque
Durée de vie prévue
Volatilité prévue
Taux de dividendes prévus
2004
2003
4,56 %
6 ans
27 %
0%
4,89 %
6 ans
27 %
0%
La moyenne pondérée de la juste valeur des options octroyées au cours de l’exercice est de 7,56 $ CA (7,82 $ CA en 2003). Pour l’exercice
terminé le 31 décembre 2004, la juste valeur de la charge de rémunération inscrite au surplus d’apport relativement à ces attributions se
chiffrait à 0,4 million $ (0,3 million $ en 2003).
37
Le rapprochement entre le bénéfice par action de base et le bénéfice par action dilué est le suivant :
Numérateur pour le bénéfice par action de base et bénéfice par action dilué :
Bénéfice net attribuable aux porteurs d'actions ordinaires
Dénominateur pour le bénéfice par action de base :
Nombre moyen pondéré d'actions en circulation
2004
2003
25 177 $
28 805 $
27 185 175
Bénéfice par action de base
0,93 $
Dénominateur pour le bénéfice par action dilué :
Nombre moyen pondéré d'actions en circulation
Majoration pour incidence des options d'achat d'actions
Actions ordinaires diluées
27 185 175
2 146 440
29 331 615
Bénéfice par action dilué
0,86 $
26 992 797
1,07 $
26 992 797
2 444 265
29 437 062
0,98 $
Pour l’exercice terminé le 31 décembre 2004, 260 553 (205 400 en 2003) options d’achat d’actions en circulation n’ont pas été incluses
dans le calcul du bénéfice par action dilué car le prix d’exercice de ces options était supérieur au cours moyen des actions ordinaires de
l’exercice ou parce que l’effet du coût de rémunération attribué à des services futurs et non encore constaté est anti-dilutif.
Méthode de la juste valeur du régime de rémunération à base d’actions de la Société
L’information pro forma requise est présentée comme si les recommandations du chapitre 3870 en matière de constatation avaient été
appliquées aux attributions octroyées avant 2003.
Tel que déclaré
Bénéfice net
Bénéfice par action
Bénéfice dilué par action
(1)
2004
$
2003
$
25 177
0,93
0,86
28 805
1,07
0,98
Données pro forma (1)
2004
2003
$
$
22 763
0,84
0,78
26 437
0,98
0,90
Selon la méthode d’évaluation fondée sur la juste valeur, la charge de rémunération est constatée sur la période d’acquisition du droit de lever des
options d’achat d’actions s’y rapportant. Par conséquent, les données pro forma obtenues au moyen de cette méthode ne sont peut-être pas
représentatives des résultats futurs.
Rapport annuel 2004
8. Bénéfice par action
Rapport annuel 2004
38
9. Opérations entre apparentés
Ajustement au titre d’opérations entre apparentés
Le 29 mai 2003, la Société a clôturé un placement secondaire au moyen d’un dépôt de prospectus de base auprès des autorités
réglementaires en valeurs mobilières du Canada. Le placement secondaire visait la distribution de 6 223 240 actions ordinaires de la
Société (les « actions offertes »), détenues par certains actionnaires. La Société n’a reçu aucun produit de la vente des actions offertes. Les
frais relatifs au placement réglés par la Société (autres que la rémunération des preneurs fermes) d’un montant d’environ 419 000 $
(288 000 $, déduction faite des impôts sur les bénéfices) ont été comptabilisés comme un ajustement au titre d’opérations entre
apparentés qui s’est traduit par un accroissement du déficit.
Autre
Au cours de l’exercice, des honoraires de consultation totalisant 153 000 $ (307 000 $ en 2003) ont été facturés par certains actionnaires
de la Société. Ces transactions ont eu lieu dans le cours normal des affaires.
10. Éléments inhabituels
Instruments financiers dérivés(1)
Introduction dans un nouveau marché(2)
(1)
(2)
2004
$
2003
$
3 573
1 585
5 158
–
–
–
Certains instruments financiers dérivés ont cessé d’être admissibles à la comptabilité de couverture au cours de 2004. Une perte de 3,6 millions $ a été
enregistrée aux résultats. Le 15 février 2005, la Société a décidé de se départir des instruments financiers dérivés qui n’étaient plus admissibles à la
comptabilité de couverture.
La Société a engagé des dépenses de 1,6 million $ en frais professionnels et de consultations relativement à sa croissance dans le marché allemand.
11. Impôts sur les bénéfices
a) Le tableau suivant présente le rapprochement des écarts entre le taux d'imposition statutaire et le taux d'imposition effectif :
Charge d'impôts de l'exercice au taux statutaire
Crédit de fabrication
Éléments non déductibles
Gain (perte) de change non réalisé
Autre
Charge d'impôts
2004
$
2003
$
7 551
–
159
27
(1 014)
6 723
13 463
(519)
147
(980)
554
12 665
39
b) En date du 31 décembre, les impôts futurs s'établissaient de la façon suivante :
Actifs d'impôts futurs
Frais d'émission d'actions
Perte de change non réalisée
Autre
Passifs d'impôts futurs
Immobilisations
Gain de change non réalisé
Autre
Impôts futurs, montant net
2004
$
2003
$
1 101
942
748
2 791
1 516
–
406
1 922
8 210
–
2 875
11 085
(8 294)
7 657
971
2 292
10 920
(8 998)
2004
$
2003
$
(8 567)
(5 281)
(1 685)
(524)
(1 160)
1 135
6 720
(9 362)
(23 861)
(1 525)
(9 954)
(2 049)
19 902
(3 834)
4 773
(16 548)
1 363
6 292
1 626
12 376
12. État des flux de trésorerie
a) Variation des éléments hors caisse du fonds de roulement d'exploitation
Débiteurs - clients
Débiteurs - autres
Stocks
Frais payés d'avance
Créditeurs et charges à payer
Impôts sur les bénéfices
Variation de change relative aux éléments du fonds de roulement
b) Information supplémentaire :
Intérêts payés
Impôts sur les bénéfices payés
c) Durant l’exercice, des immobilisations ont été acquises pour un montant de 7 226 000 $ (10 497 000 $ en 2003), incluant une somme
de 25 000 $ (732 000 $ en 2003) qui représente des immobilisations acquises en vertu de contrats de location-acquisition. Les
immobilisations acquises en 2004 sont présentées nettes d’une subvention de 855 000 $ (214 000 $ en 2003).
Rapport annuel 2004
11. Impôts sur les bénéfices (suite)
Rapport annuel 2004
40
13. Instruments financiers dérivés
Gestion du risque de change
La Société est exposée à des risques du marché imputables aux fluctuations des taux de change, principalement aux variations de la valeur
du dollar américain par rapport aux autres monnaies comme le dollar canadien, l’euro, la livre sterling et le peso mexicain. Les ventes sont
principalement libellées en dollars américains, tandis que la majeure partie des dépenses engagées par la Société est en dollars canadiens.
La politique de la Société est de réduire, le cas échéant, son exposition aux risques de marché en couvrant partiellement une telle
exposition au moyen de contrats de change pour couvrir principalement les charges en dollars canadiens et les opérations intersociétés
libellées en d’autres devises.
Le tableau suivant résume les engagements en devises de la Société aux 31 décembre 2004 et 2003 :
Taux de
Contrats de change
Montant
nominal
change
moyen
Échéance
$
2004 Non admissibles à la comptabilité de couverture
Vente – $ US en $ CA
– EUR en $ US
– GBP en $ US
9 000
16 500
7 750
Équivalent
nominal
$ US
Juste valeur
du marché
$ US
1,3600
1,1670
1,6859
février 2006
décembre 2005
décembre 2005
9 000
19 256
13 066
1 184
(3 133)
(1 624)
1,2207
1,7820
décembre 2006
décembre 2006
19 532
10 692
(2 280)
(622)
1,5968
1,1275
1,6489
1,6686
décembre 2004
décembre 2005
décembre 2004
décembre 2005
32 000
54 684
7 655
20 023
7 122
(5 214)
81
(735)
2004 Admissibles à la comptabilité de couverture
Vente – EUR en $ US
– GBP en $ US
16 000
6 000
2003 Admissibles à la comptabilité de couverture
Vente – $ US en $ CA
– EUR en $ US
– EUR en $ CA
– GBP en $ US
32 000
48 500
6 000
12 000
Risque de crédit
Les instruments financiers de la Société qui sont assujettis à des concentrations du risque de crédit se composent principalement des
débiteurs-clients.
La Société surveille régulièrement son exposition au risque de crédit et elle prend des mesures pour atténuer le risque de perte, notamment
en se munissant d’une assurance crédit. La prorogation de crédit de la Société se fonde sur une évaluation de la situation financière de
chaque client et de la capacité de la Société à obtenir une couverture d’assurance crédit pour ce client.
41
Juste valeur
La Société a établi que la valeur comptable de ses actifs et de ses passifs financiers à court terme, autres que les instruments
financiers dérivés présentés ci-haut, se rapproche de leurs justes valeurs aux dates des bilans, étant donné l’échéance à court terme de
ces instruments.
La juste valeur de la dette à long terme de la Société se rapproche de sa valeur comptable étant donné que la plus grande partie de cette
dette porte intérêt à des taux qui varient en fonction du TIOL ou du taux de base américain.
Taux d’intérêt
La Société est exposée aux risques du marché découlant des variations des taux d’intérêt sur sa dette à long terme et elle ne détient
actuellement aucun instrument financier pour atténuer ce risque.
14. Engagements et éventualités
a) Le 29 avril 2004, la Cour suprême du Canada a accordé à Kirkbi AG et Lego Canada inc. (« Lego ») l’autorisation d’en appeler de la
décision de la Cour d’appel fédérale rendue le 14 juillet 2003. La date de l’audition de l’appel a été fixée au 16 mars 2005. Dans sa
poursuite, qui a été rejetée par la Section de première instance de la Cour fédérale et par la Cour d’appel fédérale, Lego prétend qu’elle
a des droits exclusifs sur l’aspect des tenons des blocs de construction emboîtables mis en marché par Lego et Mega Bloks.
b) La Société est également défenderesse dans d’autres causes survenant dans le cours normal de ses activités. La Société est d’avis que
la conclusion de toute cause individuelle ou de l’ensemble de telles causes n’aura aucune incidence importante sur les activités de la
Société, sur sa situation financière ou sur ses résultats d’exploitation.
c) La Société a conclu des contrats de location-exploitation pour des locaux qu’elle occupe pour un montant de 26 392 000 $. Les loyers
annuels minimaux (excluant certains frais d’occupation) à payer pour les cinq prochaines années s’établissent comme suit :
2005
2006
2007
2008
2009
$
3 824
3 818
4 001
4 075
4 122
d) Un montant total de 3 900 000 $ CA a été octroyé à la Société sur une période de trois ans relativement à une entente avec
Investissement Québec. Cette subvention est conditionnelle à l’acquisition d’un certain nombre d’immobilisations et à la création et au
maintien d’un certain nombre d’emplois pour une période de cinq ans. Au cours de l’exercice, la Société a reçu une subvention d’un
montant de 855 000 $ pour l’acquisition de certaines immobilisations qui a été porté en réduction des immobilisations.
En 2001, 2002 et 2003, la Société a reçu des subventions totalisant 1 856 000 $ pour l’acquisition d’immobilisations de même que la
création d’emplois. Une tranche équivalant à 61 % des subventions reçues en 2001, 2002 et 2003 a été portée en réduction des
immobilisations. La tranche résiduelle des subventions sera comptabilisée dans les résultats lorsque les conditions auront été remplies
(se reporter à la note 2).
e) Au 31 décembre 2004, la Société avait des lettres de garantie en cours d’un montant de 1 246 000 $ (1 364 000 $ en 2003) relatives
à des cautionnements financiers émis dans le cours normal de ses activités. Ces garanties sont émises en vertu de facilités mises à la
disposition de la Société par diverses institutions financières.
Rapport annuel 2004
13. Instruments financiers dérivés (suite)
Rapport annuel 2004
42
15. Information sectorielle
La Société fait des affaires uniquement dans le secteur de la fabrication et de la distribution de jouets.
Principaux clients et produits d’exploitation par emplacement géographique :
a) Les produits d’exploitation nets conclus avec les deux clients principaux de la Société se sont élevés à 49,4 millions $ (50,1 millions $
en 2003) et 47,5 millions $ (35,9 millions $ en 2003).
b) Les produits d'exploitation nets sont présentés selon la répartition géographique suivante :
Canada
États-Unis
International
2004
$
2003
$
20 289
112 455
101 837
234 581
16 642
121 399
81 650
219 691
2004
$
2003
$
31 721
500
32 221
33 290
220
33 510
La répartition des immobilisations par secteur géographique est la suivante :
Canada
International
16. Chiffres correspondants
Certains chiffres de l'exercice précédent ont été reclassés en fonction de la présentation adoptée pour l'exercice courant.
43
Siège social
4505, rue Hickmore
Montréal (Québec)
Canada H4T 1K4
Tél. : 514.333.5555
Téléc. : 514.333.4470
Inscription boursière
Bourse de Toronto
Symbole : MB
Actions en circulation
27 292 469 actions ordinaires
(au 31 décembre 2004)
Performance du titre au cours
de l’exercice 2004
Haut :
22,66 $ CA
Bas :
17,45 $ CA
Fermeture :
19,05 $ CA
Volume moyen par jour : 66 106 actions
Agent des transferts et agent
comptable des registres
Compagnie Trust CIBC Mellon
1.800.387.0825
Vérificateurs
Deloitte & Touche, s.r.l.
Relations avec les investisseurs
Eric Phaneuf
514.333.3339 poste 745
[email protected]
www.megabloks.com.
Assemblée générale annuelle des actionnaires
Le jeudi 5 mai 2005, à 14 h 00
Musée des Beaux Arts de Montréal
Auditorium Maxwell Cummings
1379, rue Sherbrooke ouest
Montréal (Québec)
Ce Rapport annuel est disponible sur notre site Internet à l’adresse www.megabloks.com.
Mega Bloks’ 2004 Annual Report is also available in English.
Rapport annuel 2004
Renseignements aux actionnaires
Rapport annuel 2004
44
Administrateurs, dirigeants et haute direction
Administrateurs
Victor J. Bertrand
Président du conseil
Mega Bloks inc.
Jean-Guy Desjardins (3)
Président du conseil et chef de la direction
Centria inc. et Gestion Fiera Capital inc.
Marc Bertrand
Président et chef de la direction
Mega Bloks inc.
David I. Foley (1,2)
Cadre principal du groupe des souscriptions privées
The Blackstone Group
Vic Bertrand
Vice-président exécutif et chef de l’exploitation
Mega Bloks inc.
Peter T. Main (3)
Ancien vice-président à la direction
Nintendo of America Inc.
Michel Coutu (1,2,3)
Président et chef de la direction
The Jean Coutu Group (PJC) USA Inc.
Paula Roberts (1,2)
Vice-présidente, communications stratégiques
SickKids Foundation
(1) Membre
du comité de gouvernance d’entreprise
du comité de rémunération
(3) Membre du comité de vérification
(2) Membre
Dirigeants et haute direction
Marc Bertrand
Président et chef de la direction
Jean-François Albert
Vice-président, ressources humaines
Vic Bertrand
Vice-président exécutif et chef de l’exploitation
Daniel Bourgeois
Vice-président, design et développement préscolaire
Alain Tanguay
Vice-président et chef de la direction financière
Sylvain Duval
Vice-président, exploitation
Brahm Segal
Vice-président, développement des affaires
Dominique Roy
Vice-président, design et développement garçons 5+
Drew Stevenson
Vice-président, ventes, Amérique du Nord
Jose Antonio Santana
Vice-président, marketing
Gerardo Yepez Reyna
Vice-président, Europe
Tim Wills
Vice-président, gestion de marque garçons 5+
Imprimé au Canada
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Certaines autres marques de commerce mentionnées aux présentes sont la
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