dossier de presse - Le Centre Spatial Guyanais

DOSSIER DE PRESSE
LACHER DU BALLON STRATOSPHERIQUE
HORUS-G
DEPUIS LE CENTRE SPATIAL GUYANAIS
Lâcher le 12 avril 2007
Présentation des résultats le 16 avril à 14h30
Contact presse CNES/CSG
Contact presse GAREF
Richard CHANTALOU
Tél : 0594 33 44 91 – port. 0694 20 93 22
Bernard SCACHE
Tél : 01 45 82 11 99 – port. 06 80 65 42 67
Sommaire
1- Le projet HORUS G
page 3
2- Le lâcher
page 4
3- Les porteurs du projet
page 6
1-1- Objectifs
1-2- Une collaboration entre jeunes Guyanais
et jeunes Parisiens
2-1- Trajectoire et météo
2-2- Récupération de la nacelle
3-1- Le GAREF PARIS
3-2- L’IUT de Kourou
Dossier de presse « HORUS G (Lâcher de ballon stratosphérique) » - Avril 2007
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1- Le projet HORUS G
1-1- Objectifs
Initié fin 2005, le projet HORUS Guyane ou « HORUS G », est un projet de
collaboration entre des jeunes parisiens du Club Scientifique de Jeunes GAREF PARIS
et des étudiants de l’IUT de Kourou.
Le but du projet HORUS G est de concevoir une petite nacelle de ballon sonde de
2,5kg, qui devra effectuer plusieurs expériences tout au long de son vol jusqu’à
30 000m :
- L'objectif principal est d'effectuer des prises de vue numériques à des
intervalles réguliers tout au long du vol et de retransmettre les photographies
au sol en temps réel.
- mesures de température
- mesures de la pression atmosphérique
- suivi GPS de la nacelle
- vérification de l'alimentation de l'électronique embarquée
Toutes ces données seront transmises au sol en temps réel à une station de réception
informatisée, qui devra être capable de traiter le signal de télémesure afin d'afficher
directement les résultats des expériences, c’est-à-dire des courbes et des photos
notamment.
Un des objectifs de cette collaboration est que les jeunes du GAREF puissent
transmettre un "savoir-faire" sur ce type de réalisation, pour que des activités
scientifiques de jeunes puissent se poursuivre en Guyane.
Un autre objectif est la diffusion et la promotion des actions scientifiques, des
sciences, et des carrières scientifiques, ainsi que de contribuer à la diffusion de la
culture scientifique.
Les multiples domaines abordés (électronique, informatique, construction pratique,
mais aussi prise de vues, lancement, exploitation des résultats, reportage et montage
vidéo, communication…), permettent d'intéresser des jeunes de 13 à 22 ans, de tout
niveau et de tous horizons.
1-2- Une collaboration entre jeunes Guyanais et jeunes Parisiens
Une partie de la nacelle a été réalisée par des jeunes parisiens du GAREF, l'autre
partie par des étudiants de l’IUT de Kourou.
D'une manière générale, le GAREF AEROSPATIAL a assuré la coordination du projet, la
télémesure, le calculateur de bord, l'appareil photo.
L’IUT de Kourou a plutôt travaillé sur l'expérience scientifique elle-même :
température (pression par exemple), le lancement, le traitement et l'exploitation des
résultats, l'aspect reportage et communication.
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Après un échange par visioconférence en avril 2006, les membres du GAREF
AEROSPATIAL se sont rendus en Guyane pendant les vacances de Noël, afin d'avancer
la préparation du ballon sonde HORUS G avec les étudiants de l’IUT de Kourou
participant au projet. Au programme : essais de télémesure entre un modèle
électrique de la nacelle HORUS G et la station de télémesure Galliot du Centre
Spatial Guyanais et réunions techniques.
Les étudiants de l’IUT de Kourou sont venus travailler pendant les vacances de février
2007, avec des jeunes du GAREF, pour faire avancer leur projet commun. Profitant du
matériel et équipements du GAREF AEROSPATIAL, le groupe Guyanais a mené des
tests et l’étalonnage des électroniques qu’ils avaient réalisés.
2- Le lâcher
Un groupe d'une dizaine de parisiens sera présent du 7 au 17 avril 2007 à Kourou, pour
rejoindre leurs homologues Guyanais.
Le lâcher est prévu le jeudi 12 avril 2007 à 12h30, depuis le site fusée sonde du
Centre Spatial Guyanais.
Des essais techniques, dits « Répétition générale » seront déroulés le 11 avril, pour
vérifier :
- la préparation et le lâcher du ballon
- les moyens de mesures et de localisation
- les procédures à dérouler
Pour cette opération, le CNES/CSG a mobilisé des moyens du Centre Spatial guyanais,
humains et techniques, dans les domaines de suivants : télémesure, localisation,
logistique, météo, sauvegarde, sécurité protection, communication et optique vidéo.
2-1- Trajectoire et météo
Pour prévoir la trajectoire du ballon et le point de chute et vérifier la faisabilité de la
récupération, il est nécessaire d’estimer les vents qui souffleront en Guyane lors du
vol et de connaître leurs caractéristiques de montée et de descente.
Le logiciel OSIRIS, développé par le GAREF, permet, à partir de ces données, de
simuler la trajectoire du ballon.
Pour autoriser le lâcher, il est nécessaire que le ciel soit clair et que la vitesse du
vent au sol sur le site de lancement fusées sondes soit inférieure à 10 m/s.
Des relevés météorologiques et prévisions (radio sondage vents 0 à 33000m), sont
prévus deux semaines avant le jour J, à J-2 (Rochambeau + estimation), à J-1
(Kourou) et le matin du lâcher à H0 -3 heures, afin de localiser et/ou récupérer la
nacelle avant la nuit.
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La Météo du Centre Spatial Guyanais a fourni au projet une série de relevés
météorologiques effectués au mois d’avril 2006.
26 relevés allant jusqu’à une altitude comprise entre 29 000 et 35 000 m environ et
qui contiennent un relevé complet de la vitesse des vents (composante Est et Nord) et
la densité de l’air en fonction de l’altitude, ont été sélectionnés.
2-2- Récupération de la nacelle
La nacelle contient un appareil photo numérique qui stocke les prises de vues, (même
si elles sont aussi transmises compressées par télémesure).
Il est donc indispensable de retrouver la nacelle, pour récupérer les photos et les
équipements (émetteur bande S, appareils photo et calculateur de bord).
L'ensemble des équipements représentant environ 12 000 Euros.
Pour permettre la récupération de la nacelle, on connaît le point approximatif de
retombée théorique, en fonction d'un sondage de vents.
La nacelle transmet également permanence sa position GPS qui est reçue par la
station de télémesure Galliot (Montagne des Pères) et peut aussi être reçue par un
récepteur portable depuis un hélicoptère.
L'objectif étant dans tous les cas d'avoir la position GPS au point d'atterrissage de la
nacelle.
Enfin, pour faciliter la récupération et la localisation à courte distance (500 m à 5 Km
selon le relief et 10 Km en altitude), la nacelle est équipée d'une balise 121 MHz qui
permet de la localiser précisément à l’aide d'un récepteur portable.
Le COMSUP (Commandement supérieur des Forces Armées de Guyane) a donné son
accord pour assurer les opérations de récupération de la nacelle (Armée de l'Air
(hélicoptère PUMA), Armée de Terre (moyen humain en forêt), Marine (plongeur
hélitreuillé pour récupération en mer).
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3- Les porteurs du projet
3-1- Le GAREF PARIS
Crée en 1964 à Paris, le GAREF PARIS est une association sans but lucratif (Loi de
1901), qui a obtenu l’agrément du Ministère de la Jeunesse et des Sports "Jeunesse et
éducation populaire".
Elle propose à des jeunes de 13 à 24 ans des loisirs scientifiques par la pratique et
l'expérimentation.
Les activités courantes du club :
- Initiation à l'électronique, l'informatique, la mécanique, les mesures physiques, les
télécommunications,
- Activités d’initiation pour les 14-21 ans (des ballons-sondes : 2,5 Kg qui culminent à
30 000 mètres…, jusqu'à 250kg à 35 000 mètres) ;
- Projets de haute technicité pour les 19-22 ans (Fusées expérimentales, expérience
satellisée) ;
- Sorties et séjours pour tout public, visites techniques et scientifiques, rencontres
avec des chercheurs ;
- Salons, expositions et forums grand public ;
- Prix scientifiques ;
- Conférences, rayonnement national, représentation à l'international.
Elle comprend 2 établissements
OCEANOGRAPHIQUE.
le
GAREF
AEROSPATIAL
et
le
GAREF
L'Association est financée notamment par la Ville de Paris, le CNES et le Palais de la
découverte. Elle fait partie du réseau Planète Sciences.
Le GAREF AEROSPATIAL a déjà lancé 4 fois depuis le Centre Spatial Guyanais
-
un satellite sur Ariane L04 en décembre 1981
une fusée expérimentale Eurydice 1 en 1991
une fusée expérimentale Eurydice 2 en 1992
la fusée expérimentale Atalante en février 1998.
Pour plus d'information, le site Internet : www.garef.com
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